Il y avait peu de temps de cela, le chemin de la préfète était venu à croiser celui de Matthias Jackard, un élève de sa maison en deuxième année, dont elle avait entendu qu’il avait eu quelques déboires, notamment au bal, si son souvenir était bon, mais aussi avec d’autres élèves. Elle l’avait attrapé en train d’entrer dans le château avec une quantité impressionnante de Bombabouses. Etonnant, d’ailleurs, qu’il ne se soit pas fait attrapé par Rusard. Mais en même temps, il y avait tellement d’élèves, et ce cracmol était tellement idiot, qu’il était relativement facile de faire entrer ce genre de choses dans l’établissement. D’ailleurs, c’était pourquoi il entrait en compte dans les fonctions officielles des préfets d’aider le concierge à assurer le respect des règlements intérieurs.

Seulement, Joana était préfète, certes, mais préfète de Serpentard. Et parfois, on pouvait bien se permettre quelques petits privilèges entre camarades d’une même maison. La préfète avait donc accepté de fermer les yeux, mais à la condition que le jeune garçon accepte de lui révéler l’usage qu’il comptait faire de toutes ces bombabouses. Après un bon moment de négociations, elle réussit enfin à lui tirer les vers du nez et obtenir de lui l’affaire du seau en équilibre sur la porte. Une idée forte intéressante d’ailleurs. Apparemment, le jeune homme avait même réalisé un schéma représentant son machiavélique projet. Simple, mais efficace. C’était tout ce que la préfète avait trouvé pour le caractériser.

Ainsi, dans sa grande mansuétude (sigh), la préfète avait décidé de soutenir son jeune camarade dans son projet. Ne disait-on pas qu’il fallait soutenir les projets des plus jeunes pour entretenir leur créativité et leur vivacité d’esprit ? Et pour ce faire, elle s’était mise en quête de trouver une potentielle victime à envoyer valser sous ce tas de bouse. Après tout, il fallait réussir à trouver LA victime, LE bouc-émissaire. Celui qui rendrait cette farce encore plus amusante.

Elle s’était donc retrouvée à essayer de ramener trois pouffys, un serdaigle et quatre bouffondors, mais tous avaient réussis à fuir juste avant le moment intéressant. Bon, d’accord, peut-être aurait-elle dû taper un petit peu moins fort sur les pouffys, pour les inciter à rester un petit peu plus longtemps. Le serdy, lui, n’avait pas réussi à croire à cette histoire d’ami enfermé aux toilettes vu que TOUS leurs amis sont à la bibliothèque au moment où ils les cherchent, à croire qu’ils passent réellement leur vie là-bas. La bibliothèque est aux serdys ce que le bord du lac est aux pouffys… un lieu de pleurnichouille et de « tu-veux-être-mon-amisation ».

Les bouffondors, quant à eux, elle n’avait pas réussi non plus à les garder jusqu’au bout. Et oui, ils étaient bien connus pour leur légendaire lâcheté, ceux-là. Bon, si on n’arrivait pas à ramener les victimes au piège, dans ce cas, mieux valait se contenter de rester à côté du piège et attendre que la victime vienne s’y prendre toute seule. Cette philosophie là n’était pas forcément celle que préférait adopter la vindicative serpentarde, vu son incroyable patience, mais il semblait que cela faisait ses preuves. Aussi, bredouille de victime à envoyer dans le piège, la jeune fille se décida à rejoindre son camarade vert et argent dans son inutile attente à l’intérieur des toilettes.

Arrivée près du lieu piégé, elle frappa trois coups discrets, ben nan, pas sur la porte, elle est piégée, suivez un peu. Elle frappa donc trois coups sur le mur à côté de la porte, et ce pour prévenir Matthias de son arrivée afin qu’il déplace un petit peu le piège afin de la laisser entrer.

Une fois à l’intérieur, la jeune fille haussa les épaules, montrant ainsi qu’elle n’avait rien trouvé d’intéressant comme victime à rapporter.

- Le plan A n’a pas marché aussi bien que je ne l’aurais cru. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

[hrp : bon, si le post ne va pas, tu me dis, je changerai… là, je crois juste que je vais aller me coucher]

C'était une calme journée à Poudlard et nul ne semblait pouvoir perturber la quiétude de ce moment privilégié pendant lequel notre héros nationale, j'ai bien évidemment nommé : Sir Lee Jordan... ronflait. -__-
Et oui chers amis! Vous ne le saviez peut-être pas mais c'est très éprouvant d'être commentateur des matchs de quidditch! Il faut développer une quantité phénoménale d'énergie pendant les rencontres et croyez moi, peu de gens sont capables d'en développer autant que notre fier ami aux dreadlocks séduisantes Mais le travail ne s'arrête pas là! Quand il n'y a pas match, il faut aussi se creuser les méninges pour trouver des répliques cinglantes à envoyer aux Serpentards et aux autres maisons, en cas de domination face à Gryffondor! C'est une recherche de tous les instants! Il faut également maintenir sa forme, pour pouvoir rester endurant tout au long des matchs qui peuvent durer plusieurs heures, dans des conditions climatiques parfois très défavorable. Comme lors du match Pouffsouffle/Gryffondor par exemple
Bref, c'est une véritable épreuve.

Et c'est donc pour ça que le 5ème année de Gryffondor savourait tranquillement une petite sieste. Du moins il essayait mais sans grand succès hélas. Quelque chose le turlupinait et l'empêchait de dormir. Mais quoi? Il n'avait pas faim, il n'avait pas soif, il n'était pas en train de sécher, il ne pensait pas à sa condition de célibataire puisqu'il ne l'était pas...
Pourtant quelque chose clochait. Un bon diou de bon diou de truc qui l'empêchait de profiter pleinement de ces quelques minutes de repos.
C'est alors que ça fit "TILT" dans son esprit! Il avait besoin de soulager une envie pressante! Telle était la clé du mystère.

Alors notre commentateur adulé de tous se tira de sa semi torpeur et poussa une sorte de cri à la limite du baillement et du rugissement, tel le roi des animaux 8) avant de quitter le dortoir et la salle commune pour se diriger vers les toilettes.


Quelques minutes plus tard, il arriva ds le couloir qui menait aux dits toilettes. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que 2 espèces de fripouilles d'outre tombe lui avait tendu un piège! Et notre pauvre Lee innocent se dirigeait tout droit dans la gueule du loup Pourquoi tant de haine? D'autant plus que le malchanceux commentateur de quidditch semblait attirer toute la haine de tous les Serpentards réunis. Plus celle de Neoki Ewora, la détestable préfète de Serdaigle.
Donc, Lee arrivait vers la fatidique porte des toilettes des garçons. Chaque pas le menait un peu plus vers son funeste destin.

encore 5 mètres, 4,3,2,1...
Notre héros poussa la porte qui était étrangement restée entrouverte et soudain...



Un tas d'immondices s'affala sur le pauvre Lee tandis qu'une immonde odeur de bombabouse se répandait à travers la pièce. La bombabouse continuait de dégouliner sur le corps du Gryffondor mais fort heureusement, la moitié droite de son corps avait été épargnée, ce qui lui donnait une allure de Double-Face comme le méchant dans Batman. Il était désormais aussi sale qu'un cochon dans sa mare de boue. Mais la question qui lui venait à l'esprit était :

**Mais qui est le sale Serpentard qui a fait ça?????? **

Car bien évidememnt, seul un Serpentard pouvait faire un coup pareil >< Il ne restait plus qu'à Lee à trouver le coupable de cet acte lâche et fourbe! Il se retourna vers les toilettes, l'une des portes était fermée. Notre héros tira sa baguette de son fourreau tel Aragorn avec son épée Anduril, et lança un alohomora pour ouvrir la porte close.

ALOHOMORA!

La porte s'ouvrit à la volée et laissa apparaître les visages de deux des pires ennemis du Gryffondor. O'Donnell et Jackard!

VOUS????????

Sans laisser le temps à quiconque de réagir, le lion furieux lança un puissant sortilège de crache limaces aux deux abrutis de Serpentard :

CRACHE LIMACES!!!!! :@

La préfète avait à peine eu le temps de terminer sa phrase qu’elle entendit un bruit de pas se rapprochant dans le couloir. Mince, il y avait quelqu’un qui s’approchait. Et si c’était Rusard ? Il fallait enlever ce truc de sur la porte si elle ne voulait pas se retrouver en colle pendant les trois prochaines semaines. Ça ferait d’un sérieux, une préfète collée ! D’autant plus qu’elle ne l’avait encore jamais été depuis le début de sa scolarité. Perdre des points, peut-être, mais des heures de colle, ça toujours pas.

Non, de toute façon, ils n’auraient même pas le temps de déplacer quoi que ce soit. Instinctivement, la jeune fille poussa son camarade vers l’une des cabines, s’engouffra après lui et referma la porte derrière eux. Elle lui fit signe de ne faire aucun bruit et colla son oreille à la porte pour essayer d’entendre ce qui pouvait bien se passer de l’autre côté.

Elle entendit le grincement caractéristique de la porte qui s’ouvrait à la volée et le bruit du seau rempli de bouse qui se renversait sur la malheureuse victime qui venait d’ouvrir cette porte. L’infecte odeur commença à se répandre dans la pièce et Joana dût couper sa respiration quelques instants. La personne qui venait de se prendre le contenu du seau sur la figure n’avait poussé aucun cri susceptible de la reconnaître. Et si c’était Miss Teigne et qu’elle filait retrouver Rusard ? Auquel cas il leur faudrait profiter du laps de temps durant lequel le chat s’était éclipsé pour s’éclipser à leur tour. Non, peut-être était-ce tout ce qu’il attendait.

Les méditations de la préfète prirent fin quand retentit un cinglant « alohomora » et que la porte contre laquelle elle était appuyée s’ouvrit si brusquement qu’elle bascula en arrière pour atterrir contre Matthias.

Citation :

VOUS????????

*JORDAN ?!*

Joana n’eut pas plus le temps de réagir que cet imbécile de poulpe qui apparemment ne savait rien faire d’autre que se planter sur la route de la tornade irlandaise leur lança un sort. A cette distance, elle n’avait même pas le loisir d’essayer de dégainer sa baguette et de contrer le sort. D’ailleurs, il n’y avait pas grand-chose qu’elle eût pu faire, mais à situation désespérée, mesures désespérées. En loyale serpentarde qu’elle était, la jeune fille attrapa son camarade par les épaules et fit volte face, le ramenant devant elle pour l’utiliser comme un bouclier. Cependant, cette mesure ne fût pas suffisante, et si Matthias avait absorbé la majorité du sort, il n’en restait pas moins qu’il avait aussi atteint la préfète, ce qu’elle ne tarderait pas à comprendre.

La jeune fille lâcha le deuxième année et sortit sa baguette de sa poche, prête à se venger de Jordan. Elle s’apprêtait à lui cracher toute sorte d’infamies à la figure, mais un sentiment de nausée s’empara d’elle, et tout ce qu’elle pût cracher au nauséabond bouffondor fût…. Une limace. Bien grosse et bien gluante.
Nom d’une gargouille, mais c’était qu’il avait appris à lancer de vrais sorts, ce grand crétin. Une seconde limace vint rapidement rejoindre sa comparse déjà au sol. La préfète lança un regard noir en direction du pseudo-commentateur, se demandant comment elle allait pouvoir lancer un sort, et maugréant contre le fait qu’on apprenne à lancer des sortilèges informulés seulement en sixième année.

[hrp : ma vengeance sera terrible… mouhahahaha]