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| | - Pénombre Craft
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| Sujet: Pénombre Craft - Necromancienne Ven 3 Avr - 14:53:46 | |
| I/ Informations sur le joueur :
Dernière édition par Pénombre Craft le Mer 24 Juil - 6:27:15, édité 18 fois |
| | | - Pénombre Craft
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| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Ven 3 Avr - 15:26:49 | |
| II/ Informations sur le personnage :
Pénombre Craft.
Année en cours : 7ème.
- Date de naissance : Le 2 Novembre 1980, le jour de la fête des Morts.
- Lieu de naissance : Manoir ancestral des Craft, Londres.
- Nationalité : Anglaise.
- Profession actuelle : Étudiante à Poudlard en 7ème année, Préfète en Chef et Rédactrice en Chef de la Gazette de Poudlard, référente de la Milice Pourpre.
- Description physique : Extrait de Rp :
- Spoiler:
De suaves courbes laiteuses s’étiraient longuement sur la ténébreuse toile vibrante d’une obscurité palpable, se devinaient pleinement lascives, coruscantes d’humidité, sous le trouble turbulent des ombres aqueuses. Tour à tour, elles s’extirpaient gracieusement quoique sans pudeur de leur soie liquoreuse, sensuellement suintantes de mousses colorées, éthérées et vaporeuses, puis se dissimulaient aussitôt jalousement, au cœur agité des flots impétueux. Une interminable et orgueilleuse chevelure de jais ondulait lentement, passive, sensiblement entrainée par la subtilité d’un courant délicat - invisible caresse duveteuse d’une affluence fluide qui enlaçait tièdement son corps livré à la plus entière des nudités -. La partition invisible d’une muette mélodie palpitante, s’entremêlant aléatoirement en un délicieux chaos d’encre noire diffuse. Pénombre Craft savourait silencieusement une nocturne solitude bien méritée, au sein humide des bains isolés du cinquième étage. L’esprit vaguement suspendu quelque part parmi les brumeuses émanations savonneuses, douces exhalaisons nébuleuses qui envahissaient progressivement l’immense salle d’eau déserte à son exception, s’engouffrant goulument en d’innombrables volutes agitées, multitudes d’arabesques de fumées enluminés, agréablement entremêlées jusqu’au dôme élevé du plafond altier.
Les sombres entrelacs de ses tatouages tribaux, aux obscures carnations mates de la nuit, se mouvèrent aussi lascivement que capricieusement sous la neige opaque de son enveloppe charnelle tandis que la consistance relativement similaire à l’huile, pourtant mate et sans aucune jonction apparente de ces tatouages conférait un aspect profondément sinistre et inquiétant à sa silhouette dénudée lorsque celle-ci s’arracha sans hâte des eaux encore brûlantes. Tourmentant sa pâle gorge en serpentant jusqu’aux liserais de son menton, de ses tempes dissimulées sous des mèches de ténèbres détrempées, la substance semblait curieusement autant de manifestations d’une présence étrangère qu’une ombre portée. Effrayante vision encore davantage densifiée par les translucides filets aqueux qui s’écoulaient du corps de la brune aux yeux clairs tandis qu’elle gravissait les dernières marches des thermes et qui conférant aux noirs lacis, le miroitant éclat d’écailles reptiliennes.
Droitière.
- Description rapide qui a servit à présenter sa candidature au Club de Slug' :
- Spoiler:
[Extrait de RP] Parce que Pénombre Craft est une figure incontournable de Poudlard, bien sûr. Ancienne Championne du Tournoi des 4 sorciers où elle avait été élue représentante de sa maison par les siens, ancienne Capitaine de Quidditch, ancienne batteuse, Préfète en Chef de l'école, Rédactrice en Chef de la Gazette de Poudlard et maintenant référent de la Milice Pourpre, Pénombre est une ambitieuse workalcoolic d'intelligence que la gloire et le pouvoir attirent.
Élève modèle, assidue et douée, elle obtint 11 Optimal sur 13 matières proposées à ses A.S.P.I.C.S. , l'année dernière car c'est effectivement une redoublante à titre gracieux. On murmure que les menaces familiales bien plus que les malheurs ayant frappés la jeune femme ou son dossier scolaire impeccable auraient influencés le jury en faveur de la décision de redoublement demandée par Pénombre. Elle voulait en effet intégrer la filière Elite Magique de l'Université de Magie Avancée mais il lui manquait un O en sortilèges et enchantements, matière dans laquelle elle n'obtint qu'un EE. C'est également un animagus non déclaré (ocelot).
De réputation raciste, cruelle et impitoyable, on lui prête plus d'une centaine d'aventures avec la gente masculine (dont au moins une cinquantaine sont vérifiables), si bien qu'il est courant qu'on la surnomme dans son dos, 'La Succube'. Malgré son prestigieux statut de sang, la Féline demeure donc une jeune femme de très petite vertu à l'appétit de chair, insatiable et nerveux. Immorale, séductrice, manipulatrice, méchante et mensongère, elle ne recule devant rien pour accéder à davantage de pouvoirs ou pour se venger, toujours avec démesure de ses ennemis. Elle n'éprouve que peu de compassion pour ses semblables et possède une personnalité de prédateur, très déshumanisé. Le désir insatisfait, de quelques natures qu'il puisse être, a l'habitude de la plonger dans les tourmentes d'une démence obsessionnelle et dans celles de l'excès auto-destructeur.
L'autre soucis majeur chez Pénombre, reste que la famille Craft, bien que pure, puissante et de racines ancestrales, soit tombée en disgrâce il y a un peu plus de deux et demi ans de cela. La mémoire de son défunt père fut en effet salie par de violentes accusations le dénonçant comme l'un des partisans actifs les plus ignobles du Lord Noir. Viols de femmes au sang pur s'étant compromis avec la racaille moldue, meurtres d'enfants bâtards, tortures inhumaines, ventes et recels de matériels magiques aux partisans noirs... Les chefs d'accusations ne manquaient pas.
Liens vers :
Relationnel :
- Amis proches : Adane Iluvatar, Keith Craft, Bann Ena’Dariss, Sebastian Eidan , Blaise Zabini, Eloryene Luminas, Dorian Steel, Yorek Wolgan, Narcissa Bodom, Shaula Caern, Drago Malfoy, Kilian Doyle, Ultan Bower, Seymour Tienyue et Alix Ylian.
- Ami(e)s : ]Mégane Decircée, Sicada Sanchez, Etiolana Palicio, Adam Harper, Shirley MacNamara, Théodore Nott, Christopher Correa, Mégan Swann.
- Son bras droit : Jason Lister.
- Ex-ami(e)s : Lellia Windfall, Narcisse Anasar, Drusiella Rosier.
- Adversaires de jeu : Cloud Kadaj, Ethan Mathnik, Altan Morienval, Ange Dawster.
- Rivale : Niallàn Cadell, Siriel Silver, Clarisse McBrien.
- Dommages collatéraux : Fred Morwind, Camille Arway, Kevin Whiby.
- Ennemis : Joana O’Donnell, Lysa Reilley, Lee Jordan, Neoki Ewora, Seamus Finnigan.
- Petit ami actuel : Tim Mondshmetterling
Bref Historique :
- 1ère et 2ème année (années 91/92 et années 92/93) : Remplaçante poursuiveuse puis poursuiveuse de Quidditch à Serpentard.
- Troisième année (93/94) : Championne du Tournoi des 4 sorciers, se découvre les dons d'Animagus. Fut cette année là, l'un des deux arbitres principaux du Club de Duel sorcier de l'école. Son cavalier au bal donné en l'honneur des Champions du Tournoi fut Sebastian Eidan.
- Années 94/95, 95/96 et 96/97 : Pénombre perdit son Père qui fut exécuté comme traitre par les Mangemorts. Suite à l'annonce faite de sa mort, elle déserta totalement l'école durant 3 ans.
- Septième année (96/97) : Capitaine et batteuse de l'équipe de Quidditch de Serpentard, Rédactrice en chef de la Gazette de Poudlard. Pénombre sortit majore de sa promotion aux A.S.P.I.C.S., avec 11 Optimal sur 13 .
- Huitième année (97/98) : Préfète en chef et Rédactrice en Chef de la Gazette de Poudlard, elle intégra également cette année là, le club sélect de Slughorn. Leader de la Milice Pourpre, une organisation officielle ayant pour vocation le maintien de l'ordre et de la discipline à Poudlard. Pénombre fut, cette année là, victime d'une terrible rouquinite aigue, qui dura presque deux semaines en rp. Son cavalier au bal de Noël fut Mervin Caerwin. Amycus Carrow lui apprendra le sortilège impardonnable de l'Imperium.
Ce qui est prévu pour Pénombre pour la grand bataille de fin d'année : - Spoiler:
Pénombre participera à la bataille en combattant avec les Mangemorts et les élèves les plus âgés de la Milice Pourpre en tant que référent principal.
Dans l’action, elle sera vite séparée du reste des Miliciens et combattra essentiellement aux côtés de son ancien amant, le Mangemort Ultan Bower. A ce moment là, Pénombre s'en donnera à cœur joie pour dérouiller du gentil.
Au milieu de la bataille, elle s’alliera avec Seymour Tienyue dont elle ignorera la récente remise en question et ils feront un moment front, tous les trois ensembles. Simultanément, Seymour sera ensuite attaqué par un vilain et Pénombre et Ultan par un affreux trio de gentils (Mark Benson, Ophelia Xantopoulos et Griffin Irons). Ils seront séparés et Pénombre restera combattre avec Ultan. Pendant cet affrontement, elle sera sévèrement blessée par leurs opposants qui la prendront pour une mangemorte et Seymour Tienyue tentera de l'aider de loin, en lançant un sortilège dans sa direction. Hélas, il n'atteindra pas sa cible et un Mangemort en sera victime par erreur.
Comprenant le danger mortel que le trio des membres de l'Ordre du Phénix représentera pour eux et dont il finira par périr, Ultan protégera finalement Pénombre de leurs attaques en la poussant hors du combat. Elle voudra revenir lutter à ses côtés malgré l’affront mais elle sera à son tour attaquée par Lellia Windfall, qui l'en empêchera. Elle verra mourir Ultan sous ses yeux, ce qui la rendra enragée.
A la fin de la bataille, déjà physiquement et magiquement diminuée par ses blessures antérieures, elle perdra un long duel acharné contre la Lionne (qui sera aussi bien abimée niarkhéhé) et sera tirée in extremis du terrain des affrontements par le Mangemort Torin Bower, qui l’emmènera en lieu sûr.
- Mes partenaires de jeu : Ultan Bower et Seymour Tienyue. - Mes adversaires : Mark Benson, Ophelia Xantopoulos et Griffin Irons. Puis, Lellia Windfall pour la fin. - Mon sauveur : Torin Bower.
Autres informations notables :
- Pénombre est droitière et c'est une bonne combattante, entrainée, avec d'excellents réflexes ainsi qu'une insatiable croqueuse d'hommes aux trophées aussi variés qu'impressionnants (Je lui compte plus d'une trentaine de conquêtes rpgiques jouées).
- Son signe astrologique est scorpion.
- Durant ses premières années à l’école de Poudlard, Pénombre Craft n’était pas très populaire. Elle s’attirait souvent de gros ennuis et avait le don de se créer, avec une aisance accablante, de nouveaux ennemis dans sa propre maison alors qu’étonnamment, on l’appréciait à l’extérieur. Séductrice effrénée, maladive, sans limites ni conscience des conséquences, la sorcière collectionnait outrageusement les conquêtes intra et extra maison, ce qui eût naturellement le don d’énerver les vieilles harpies de sa classe.
- La première fois qu’elle vit des Détraqueurs, ce fut dans la forêt interdite, alors qu’elle tentait de séduire Altan Morienval et que la situation tournait dangereusement en la défaveur du garçon.
- Sa première grande histoire d’amour fut avec Eloki Dark, un Serdaigle, qu’elle trompa allègrement avec Cédric Diggory, à moins que ce ne fut avec Blaise Zabini… Elle a fait une tentative de suicide à la suite de ces évènements. Sa professeur de vol sur balai l'a conduite in-extrémis à l'infirmerie.
- Les meilleures amies à Poudlard sont Adane Iluvatar et Shaula Caern, cette dernière l’intégra généreusement à la False Innocence dont elle était la Fondatrice et ce, contre l’avis des autres, lui offrant ainsi la chance de racheter ses fautes sentimentales d’antan. Quant à Adane, elle était l’amie fidèle et loyale qui répondait toujours présent à la Serpentarde et avec laquelle, la Vipère connue de folles aventures toujours plus dangereuses et téméraires. Pénombre connut également quelques différends avec Pansy Parkinson, par effet d’écho avec les propres relations catastrophiques qu’elle entretenait avec Joana O’Donnell et son clan de harpies.
- Pénombre resta plus d'un an active dans la False Innocence, espionnant ses camarades hors maisons, en gagnant leur confiance, leur amour ou leur amitié.
- En 1992, elle perdit son duel règlement de compte contre Joana qui lui avait déjà lancé un crache-limaces quelques mois auparavant.
- L'héritière des Craft fut poursuiveuse de Serpentard lors de sa première et deuxième année d’études et à cette époque là, elle connut une aventure fantastique avec Drago Malfoy, au cours duquel elle reçut la moitié d’une marque de damnation sur le poignet gauche. A la fin de cette année là et au début de la troisième année, la Serpentarde se découvrit des dons d’animagus. Son animae est un Ocelot.
- Elle contribua à provoquer la rupture de Seamus Finnigan et de Camille Arway en les harcelant, des diffamant et à l'aide de la Gazette, mentit sur la liaison adultère de Seamus et de Neoki, ce qui finit par les éloigner.
- En troisième année, Pénombre fut élu par les siens, comme représentante des Serpentard pour le Grand Tournoi des quatre sorciers qui se déroula à Poudlard, son cavalier du bal donné en l’honneur de ce tournoi fut Sebastian Eidan, l’un des hommes de sa vie. Elle ne remporta pas la première épreuve au niveau des points attribués mais en se transformant en ocelot pour échapper à son agresseur, Pénombre dévoila son secret à une grande partie de l’école qui s’était réunie pour le spectacle.
- Elle fut un temps arbitre dans le Club de Duel de l’école, aux côtés de Dorian Steel et c’est à cette époque là que Pénombre fit enfin la connaissance de son cousin Keith.
- En fin de quatrième année, la brune déserta l’école lorsque son père mourut dans de biens étranges circonstances afin de mener un apprentissage magique parallèle à Pouldard mais également pour échapper au terrible scandale de la haute trahison paternelle, rendue public dans tous supports médiatiques. Sa lignée est depuis lors un Sang honteux, publiquement renié et maudit.
- Réapparaissant au début de sa septième année, la peau de Pénombre était partiellement recouverte de tatouages mouvants et sombres, qui glissent sous son épiderme au gré de ses humeurs. Narcisse Anasar et elle concrétisèrent leur amour.
- Capitaine de l’équipe de Quidditch pour la première fois en septième année, elle joue désormais au poste de batteur, elle est également rédactrice en chef de la Gazette de Poudlard et Préfète en Chef. Elle obtint cette année là, son permis de transplanage.
- Elle rencontra plusieurs Mangemorts comme Rod Jugson, amis de son père et de sa mère, laquelle est également une partisante du Lord Noir. Récemment la Serpentarde reçut la visite in home de Bellatrix Lestrange qui lui apprendra certainement un facette de son père bien différente que celle que la jeune femme connu.
- Beaucoup la pense d'ailleurs future Mangemorte.
- Elle a gravé ses initiales sur les fesses de Ciel Appleby.
Signes particuliers.
Des yeux très clairs, à un point que c'en ait presque agressif. Au niveau du corps, elle porte des sortes de tatouages tribaux qui se mouvent sous sa peau, au gré de ses humeurs.
Elle porte la moitié d'une marque de damnation à l'intérieur du poignet gauche, hérité d'une escapade sous les profondeurs du lac, avec Drago.
Extrait de rp :
- Spoiler:
//La jeune fille paraissait à présent plus que son âge et tout son être semblait témoigner avec certitude de la majorité bien acquise alors que seize ans la séparaient tout juste du jour qui l’avait vu naître. Malgré le froid mordant des couloirs mal isolés de cette partie délaissée du Château, la peau de son corps était visible à de nombreux endroits sous sa veste d’uniforme noire, frappée du blason vert et argent de Salazar Serpentard, bien qu’aux premiers abords il aurait été très aisé d’en croire le contraire. Son épiderme était en effet partiellement recouvert d’une sorte de fine pellicule aussi sombre que la nuit, de consistance relativement comparable à l’huile, pourtant mate et sans aucune jointure apparente. S’insinuant jusque sous le coton immaculé de sa chemise réglementaire, dévorant son cou en serpentant à l’orée de son menton, de ses tempes dissimulées sous des mèches de ténèbres, la matière semblait étrangement autant signe d’une présence étrangère qu’une ombre portée. Une sorte de tatouage vivant, mouvant, tribal. //
Signes distinctifs de son Animae : Extrait de rp :
- Spoiler:
//Puis, Pénombre se releva, se déportant sur la droite pour étudier le second profil de l'animal, son dos était fin et sa démarche puissante, son pelage arborait évidemment de nombreuses taches bien différente de celles qu'elle avait pu voir sur son autre flanc. Certaines étaient indescriptibles et d'autres pouvaient être assimilés à divers objets, Pénombre fit jouer son imagination une fois de plus pour établir des moyens mémo-techniques de se souvenir le plus parfaitement possibles de son Animae. Il y avait une tache en forme de lune et une autre en forme de tête de chat sur son flanc, une autre ressemblait à la tache de sauce tomate qu'elle avait fait une fois sur la nappe de la table des Serpentard un soir de répartition... Une étrange, pouvait être assimilée à un serpent enroulé sur lui même. Lorsqu'elle eut mémoriser parfaitement les détails du pelage de l'animal, elle fit le tour de celui ci pour étudier ses proportions, sa longueur de sa queue par rapport à celle du corps, la forme de ses oreilles, ou la distance entre ses pattes arrières et celles avant. Son ventre était d'un blanc pur tacheté de noir, alors que sa queue était annelée.//
Accessoires :
- Baguette : En bois d’ébène, 27,4 cm et sang de Gorgone, souple et nerveuse, sculptée d'entrelacs tribaux qui s'accordent à merveille avec les tatouages qui coulent sous son épiderme.
Les caractéristiques principales de l'ébène sont sa couleur noire et sa densité élevée, elles ne sont pas systématiques, car résultent d'une maladie du cœur de l'arbre. Ces baguettes conviennent donc aux personnalités torturées.
- Balai : Malgré toutes les possibilités que l’argent offre, Pénombre préfère souvent un objet expérimenté et rodé à ses soins qu’un objet neuf, voilà pourquoi il y a déjà plusieurs années qu’elle possède le même Eclair de feu.
- Animal de compagnie : Aucun.
- Ses objets précieux :
- Spoiler:
- Une plume de phénix lui ayant été offerte à Noël par Niallàn Cadell. - Une bague de jade avec des inscriptions runiques en or dessus (selon ce modèle) lui ayant été offerte par Seymour Tienyue, à Noël. - - Mervin Caerwyn a écrit:
- Pour Pénombre : Une dague celte dans un fourreau très ouvragé, dans un style abstrait. La lame, bien effilée, est traversée de runes. Rien de bien méchant cependant. Elle dévie de la chair mais peu s’enfoncer dans n’importe quel objet, découper et traverser la pierre et les métaux sans efforts. Si elle reste plantée dans un meuble, un mur, ou simplement dans la terre, une végétation magique commence à apparaître et à s’étendre tout autour d’elle (fonction première mise en avant, histoire de dissimuler le reste, évidemment).
-
- Alix Ylian a écrit:
- Pour Pénombre Craft : Une robe de soirée
très élégante aux reflets argentées; magique car on peu la propriétaire peut la faire changer de couleur comme elle le souhaite en prononçant une formule magique.
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- Eliad Midnell a écrit:
- Pour Pénombre : Je t’offre un dé à coudre,
avec une légère pointe au bout. Comme ça, lorsque tu écriras tes articles ou tourneras les pages de livres ou de lettres intimes, tes doigts seront protégés des mauvaises intentions si quelqu’un venait à y glisser une épine enduite d’un poison lent et mortel.
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- Ange Dawster a écrit:
- Pour Pénombre : une plume à papotte pour ses articles et une laisse pour promener Fred :aha:Et une carte de voeux.
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- Mégan Swann a écrit:
- Pénombre: Un parfum format maxi, qui change d'odeur selon l'humeur de son propriétaire. Un pendentif en or, représentant une panthère ^^' (pour le côté félin de pépé^) Et comme pour les autres, une carte de voeux animé.
Par rapport aux cours :
- Cours appréciés : Potions, métamorphose, Défense contre les forces du mal, études des runes et Sortilège et Enchantements. Et bien sûr, vol sur balai et arithmancie.
- Cours neutres : Botanique, Astronomie.
- Cours détestés : Histoire de la Magie où elle excelle en piètre, l’études des Moldus et Soin aux Créatures Magiques.
- Options : Divination, Arithmancie, Études des runes, Études des Moldus et Vol sur balai.
- Points gagnés : 690 points, 11ème place au Classement Général du Meilleur Gagneur de Points, avant que le compteur ne soit remis à zéro. 1131 points après : 2ème place dans le Classement actuel.
- Points perdus : 5 en se battant avec Lee Jordan en deuxième année.
Pénombre possède une soif insatiable et inextinguible d’apprendre, une ardente curiosité intellectuelle et un très grand sens de la compétition et de l’exigence ainsi d'un instinct aigu de perfectionnisme.
Dernière édition par Pénombre Craft le Mer 24 Juil - 6:24:03, édité 72 fois |
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| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Ven 3 Avr - 21:09:43 | |
| III/ Topics en cours.
- Titre du Topic en Lien : L'enfer de Dante.
Acteurs du topic : Keith Craft, Pénombre Craft. Lieu : Manoir des Craft. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Plusieurs semaines après le drame de leur dernière rencontre, Pénombre apprend que sa mère doit épouser son oncle et reçoit la visite de son cher cousin... Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Le dernier bastion imprenable.
Acteurs du topic : Aïlin Bower, Pénombre Craft. Lieu : Salle de bains des Préfets. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Première rencontre entre le dernier frère des Bower et l'ancienne amante d'Ultan Bower. Etat : PV.
- Titre du Topic en lien : Présomption de Culpabilité.
Acteurs du topic : Page McHenry, Pénombre Craft. Lieu : Deuxième étage.. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Une rencontre peu amicale entre la Préfète en chef de l'école et la teigne des BR. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : [1er Janvier - Londres Moldu] English Coffee [Libre]
Acteurs du topic : Siriel Silver, Pénombre Craft. Lieu : Quartiers Londoniens. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Une rencontre peu amicale entre le Serdaigle rêveur et la Succube de Poudlard. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Zéro degré centigrade.
Acteurs du topic : Liliana Vanloock, Pénombre Craft. Lieu : Le lac. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Recrutement pour la Milice Pourpre. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Go go Badgers rangers.
Acteurs du topic : Des sales rebelles masqués, Pénombre Craft. Lieu : Bibliothèque. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Durant sa ronde, Pénombre surprend un groupe de rebelles masqués, en plein saccage de la bibliothèque. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Incertitudes de mon désir tourmenté.
Acteurs du topic : Kilian Doyle, Pénombre Craft. Lieu : La forêt interdite. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Quelques jours après une folle nuit d'amour, les rapports rentent flous entre les deux Serpentards. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Semaine éprouvante.
Acteurs du topic : Killian Osk, Pénombre Craft. Lieu : Pré au Lard. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Première rencontre hasardeuse entre un Professeur de l'UMA et Pénombre Craft. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Quand tout va mal.
Acteurs du topic : Mégan Swann, Pénombre Craft. Lieu : La Volière. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Mégan semble avoir quelques dilemmes que Pénombre pourrait être en mesure d'apaiser... Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Rousse, et alors ?!
Acteurs du topic : Clarisse McBrien, Pénombre Craft. Lieu : Couloirs et escaliers. Statut: [A jour]. Mini Résumé : Malgré des années de côtoiement lointain qui ne leur a guère offert la possibilité de tisser le moindre lien et à l'heure où les roux sont plus que persécutés, la célèbre rousse Clarisse tombe par hasard aux pieds de Pénombre. Et ce n'est rien de le dire ... Etat : PV.
Mes topics en ocelot :
- Titre du Topic en Lien : Pelucheuse Rencontre.
Acteurs du topic: Jemiah Tails et Pénombre Craft. Lieu: Le parc, de nuit. Statut : Abandonné. Mini Résumé : Un petit fauve en vadrouilles rencontre une fillette aux poches pleine de cookies très odorants. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Chairs Saignantes.
Acteurs du topic : Rod Jugson et Pénombre Craft. Lieu : Quartiers Londoniens, de nuit. Statut : [Abandonné]. Mini Résumé : Pénombre se rend sous forme animale dans une vieille demeure qui a retenu sa curiosité. Mais attention, les lieux ne sont pas aussi déserts qu’ils en ont l’air. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Sortie Botanique avec le tuteur Arsène Vawdrey.
Acteurs du topic : Un groupe d'élèves de Poudlard : June Galwin, Nils Sullivan, Isaac Deniel, Précieuse McLane leur tuteur Arsène Vawdrey et Pénombre Craft. Lieu : La forêt interdite, de jour. Statut : [Abandonné]. Mini Résumé : Pénombre est taraudée par sa seconde nature animale tandis qu'elle participe à une sortie pédagogique de Botanique. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Manoir des Craft.
Acteurs du topic: Bellatrix Lestrange et Pénombre Craft. Lieu: Manoir des Craft. Statut: [Abandonné]. Mini Résumé: Pénombre reçoit la visite d’une bien terrible visiteuse… Etat : PV.
Ses matches de Quidditch :
Dernière édition par Pénombre Craft le Sam 10 Avr - 23:21:35, édité 39 fois |
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| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Mer 8 Avr - 4:28:44 | |
| IV/ Votre best of personnel ou les topics terminés/ abandonnés avec votre personnage.
Mes topics d’actions et aventures.
- Titre du Topic en Lien : La première tâche du tournoi des 4 sorciers !
Acteurs du topic: Lee Jordan, Neoki Ewora, Julian Cooper, Pénombre Craft. Lieu: La cage du Nundu. Statut: Terminé. Mini Résumé: Les quatre prétendants au titre de Champion du Tournoi des quatre sorciers s’affrontent sans merci pour remporter la première épreuve du Tournoi. Etat : PV aux concurrents du Tournoi.
- Titre du Topic en Lien : La douce caresse du vent.
Acteurs du topic: Drago Malfoy et Pénombre Craft Lieu: Le lac. Statut: Terminé. Mini Résumé: Pénombre propose à Drago d’explorer clandestinement les fonds marins du lac, violentes surprises, aventures incroyables et surnaturelles au rendez-vous, dernières ébauches d'amour. Etat : Libre.
- Titre du Topic en Lien : Grandeur et Ascendance.
Acteurs du topic : Keith Craft, Pénombre Craft. Lieu : Terrain d'entrainement de Quidditch. Statut: [Terminé]. Mini Résumé : Dangereuses retrouvailles entre les deux héritiers Craft après de longues semaines de vacances. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Rencontre.
Acteurs du topic: Kyle Vandetta et Pénombre Craft. Lieu: Ruelles, de nuit. Statut: Terminé. Mini Résumé: Première rencontre mémorable entre les deux Serpentards au cours de laquelle ils se retrouvent confrontés à une bande de voyous agressifs. Coup de foudre à l’horizon. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien :Mon domaine.
Acteurs du topic : Narcissa Bodom et Pénombre Craft. Lieu : Les cachots. Statut : Terminé. Mini résumé : Pénombre convint sa camarade plus jeune de la suivre dans l’un des passages secrets les plus sombres de l’école où les deux Serpentardes découvrent une étrange tanière vaudou...
- Titre du Topic en Lien : Petit aperçu du paradis.
Acteurs du topic : Lou Belacqua et Pénombre Craft. Lieu: Honeydukes, magazin de bonbons. Statut: Terminé. Mini Résumé : Pénombre rencontre Lou pour la première fois et les deux jeunes filles découvrent un souterrain incroyable où il semblerait que se trouvent d’incroyables sources sucrées naturelles… Etat : PV .
- Titre du Topic en Lien : Rencontre au sommet.
Acteurs du topic: Narcisse Anasar et Pénombre Craft. Lieu: La salle sur demande. Statut: Terminé. Mini Résumé : Pénombre reçoit une étrange missive dont l’auteur lui demande quelques cours de duel particuliers qui ne tardent pas à révéler tous leur potentiel de dangerosité… Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Un quipoquo de plus.
Acteurs du topic : Christopher Correa et Pénombre Craft. Lieu : Les salles de bains. Statut: Terminé. Mini Résumé: Première rencontre entre les deux Serpentards, amnésie et aventure spatio-temporelle dans la salle de bain. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Le Vol de la Bombabousse.
Acteurs du topic: Fred Morwind, Pénombre Craft, Ange Dawster et Isaac Deniel. Lieu: Le parc. Statut: [Fini pour Pénombre]. Mini Résumé: Cette fois-ci, nos deux acolytes ont rendez vous dans le parc pour essayer leur nouveau joujou sur une cible des plus fameuses, mais tout ne se passe pas exactement comme prévu... Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Filature et tapinois.
Acteurs du topic: Tim Mondshmetterling Lieu: L’allée des Embrumes. Statut: [Terminé]. Mini Résumé: Pénombre rencontre un homme très séduisant qui s’invite soudainement à sa table. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Extention du domaine de la lutte.
Acteurs du topic: Tim Mondshmetterling Lieu: Résidences. Statut: [Terminé]. Mini Résumé: La suite du topic Filature et tapinois., les choses se compliquent entre nos deux héros qui poussent toujours plus loin leurs investigations, animés par différentes ardeurs... Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : A mi chemin entre ciel et terre.
Acteurs du topic: Yorek Yolgan et Pénombre Craft. Lieu: La Tour d'Astronomie. Statut:[Terminé]. Mini Résumé: Première rencontre entre les deux jeunes gens et voyage spirituel à l'Ecarlate Noire. Etat : PV.
- Titre du Topic en Lien : Point de Rupture.
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Acteurs du topic : Kilian Doyle, Pénombre Craft. Lieu : Couloirs et escaliers. Statut: [Terminé]. Mini Résumé : Après des années de côtoiement lointain, les deux Serpentards se retrouvent par hasard de nuit, au détour d'un sombre couloir. Etat : PV.
Mes aventures avec Lellia et Seamus.
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- Titre du Topic en Lien :Egarement.
Acteurs du topic : Seamus Finnigan, Camille Arway, Pénombre Craft. Lieu : Le parc. Statut: Terminé. Mini Résumé : Pénombre s’accroche de nouveau avec son martyr préféré, Seamus Finnigan et la violence de leur affront finit par pousser l’amour de Camille Arway dans ses derniers retranchements affectifs. Etat : Libre.
- Titre du Topic en Lien : Réunion au sommet.
Acteurs du topic : Lellia Windfall et Pénombre Craft. Lieu: Dédales de passages secrets. Statut: Terminé. Mini Résumé: Une aventure mémorable avec Lellia Windfall, une confrontation arbitrée avec Seamus Finnigan et Pénombre Craft. Etat : PV .
Mes topics en salle commune.
Mes topics abandonnés qui valent le coup d'oeil.
Rencontres avec des Mangemorts et le cavalier sans tête :
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| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Jeu 10 Déc - 15:23:01 | |
| V/ Les notes et devoirs de Pénombre Craft.
1) Ses notes d'A.S.P.I.C.S. obtenues au terme de la 1ère session d'examen de Juin 1997:
- Spoiler:
Ses notes ont toutes réellement été gagnées en rp, à la surchauffe du cerveau et du clavier .
Matières obligatoires :
- Sortilèges et Enchantements : 17/20 Effort Exceptionnel
- Métamorphose : 20/20 Optimal
- Défense Contre Les Forces du Mal : 20/20 Optimal
- Potions : 20/20 Optimal
- Botanique : 19/20 Optimal
- Astronomie : 20/20 Optimal
- Soins Aux Créatures Magiques : 19/20 Optimal
- Histoire de la Magie : 20/20 Optimal
Options :
- Arithmancie : 18/20 Optimal
- Divination : 20/20 Optimal
- Études des runes : 18/20 Optimal
- Vol sur balai : 19/20 Optimal
- Études des Moldus : 17/20 Effort Exceptionnel
- Administration a écrit:
- Meilleur A.S.P.I.C Divination : Pénombre Craft
Meilleur A.S.P.I.C Astronomie : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Arithmancie : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Défense contre les forces du mal : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Potion : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Sortileges et Enchantements : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Vol sur Balai : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Histoire de la Magie : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Métamorphose : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Botanique : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C SACM : Pénombre Craft Meilleur A.S.P.I.C Etude des moldus : Pénombre Craft Grâce à ses excellents résultats, elle a toutefois réussi à obtenir une dérogation spéciale de Dumbledore l'autorisant à repasser l'année suivante, la matière Sortilèges et Enchantements afin d'intégrer ensuite l'élite Magique de l'U.M.A. .
2) Ses A.S.P.C.I.S. et devoirs :
- A.S.P.I.C.S. de Métamorphose :
- Spoiler:
Les épreuves pratiques avaient toujours été le point fort de la Serpentarde et cela depuis sa troisième année d’études à l’école de Poudlard, lorsque les élèves de son groupe avaient enfin quelque peu délaissé les profondeurs obscures et ramifiées de la théorie pour se concentrer sur davantage d’applications directes. Comme d’habitude, les disciples de Gryffondors avaient une nouvelle fois explosé leur indétrônable record du nombre de catastrophes magiques consécutives produites par des affiliés à un même blason, tandis que les membres de l’honorable maison de Salazar Serpentard avaient, pour leur noble part, quasiment tous réussit avec brio et distinction, leurs premiers essais pratiques. Et c’est sur cette constatation des plus satisfaisantes et des plus probantes que l’héritière des Craft pénétra silencieusement la Grande Salle dans laquelle elle avait été convoquée à heure fixe. Elle salua poliment l’ensemble de ses Professeurs présents et autres juges inconnus qui avaient été rassemblés là pour l’occasion, s’approchant ensuite temporairement de l’estrade sous le signe explicite que venait de lui adresser son enseignante de Métamorphose. Se saisissant avec élégance du parchemin offert, Pénombre découvrit alors son sujet d’examen.
La limpidité lumineuse de ses pâles iris s’attarda plusieurs minutes sur l’énoncé qui lui avait été ainsi exposé tandis que son esprit s’étirait déjà dans les concepts pédagogiques inhérents à chacune des parties imposées, ramifiait ses pensées dans une analyse assidue et attentive qui cherchait à faire pertinemment correspondre les connaissances accumulées dans sa mémoire avec les élans rationnels et logiques de sa réflexion. Au final, Pénombre en conclut que pas moins de quatre sortilèges de métamorphose en particulier étaient attendus dans ces exercices : la première démonstration nécessitait explicitement l’usage d’une magie de disparition dans son dessein, tandis que la Rusée allait devoir procéder via un sortilège d’apparition dans la seconde moitié de l’épreuve, d’un sort de transfert pour répondre à la requête plumée du sujet et enfin faire appel à une magie de colorisation, laquelle satisferait alors aux objectifs de teintes prescrits.
La partie initiale de son énoncé impliquait une manœuvre certes complexe mais qui demeurait toutefois abordable car l’indispensable sortilège de disparition était enseigné dès le cinquième échelon d’études à l’école de sorcellerie magique, ainsi que longuement approfondit par la suite, durant les deux années de spécialisation ultérieures. Pénombre, en septième et dernière année d’apprentissage, le maitrisait donc depuis longtemps.
Elle considéra brièvement le rongeur de son attention cupide. Il n’appartenait pas à la catégorie de ces invertébrés répugnants sur lequel la Ténébreuse avait fait ses débuts en matière de disparition, deux ans auparavant, et la seule crainte qu’elle pouvait passablement maintenir à son égard consistait en le fait que ce dernier ne disparaisse guère complètement malgré ses efforts soutenus d’excellence et qu’il ne demeure plus de lui que la longueur partielle de sa petite queue remuante sur sa table de travail. D’une façon presque similaire à ce qu’il arrivait à une personne sous-entraînée lorsque cette dernière tentait sottement de transplaner. Les effets de cet éventuel revers magique s’apparentaient donc avec aisance à la "désartibulation" du cas que son esprit avait choisi en comparaison, représentant ainsi la marque cuisante de cet insoutenable échec que la Septième année appréhendait dans l’exécution de la première partie pratique de ses A.S.P.I.C.S. de métamorphose. La descendante des Craft dégaina l’ébène noir de sa baguette magique, tout en caressant distraitement de la main le rat brun qu’elle devait faire disparaitre, afin de calmer ce dernier qui ne cessait toutefois de s’agiter fébrilement sur sa table de travail.
L’incantation Evanesco nécessitait un dévouement mental total à sa cause, ainsi qu’une série précise de gestes appropriés qu’elle connaissait par cœur. Nul besoin de succéder à sa formule magique le nom du cobaye concerné, la Capitaine de l’équipe de Quidditch savait n’avoir qu’à se concentrer attentivement sur ce dernier pour le désigner en tant que cible indiscutable à la magie qu’elle convoquerait à son œuvre, afin de la canaliser ensuite à travers l’élément enchanté contenu dans le bois de sa baguette. L’ancienne Championne du Tournoi des quatre sorciers se concentra donc sur le petit rongeur agité, s’efforçant de matérialiser chacune de ses caractéristiques physiques dans son intellect tendu avant d’anticiper mentalement la disparition de l’animal, invitant aussitôt à défiler dans son esprit, des représentations de tables vides saccadées en alternance par les images de sa vision actuelle. La finesse diaphane de sa main s’éleva avec douceur dans les airs en décrivant une demi- arcade simple de départ gaucher, qu’un abaissement soudain vint ponctuer d’une promptitude nette et précise :
« Evanesco ! »
La lueur induite par son effort scintilla violemment autour de la silhouette rondelette de la bestiole, un peu comme le halo constamment changeant des astres, avant que les deux entités entremêlées ne se dissipent en même temps en un murmure sonore à peine audible. Puis, forte de cette belle réussite, Pénombre entama la seconde partie de son exercice de démonstration, avec confiance.
Le sortilège d'apparition requis pour la suite possédait la formule associée Apparecio et la Brune aux yeux clairs savait qu’elle n’aurait aucunement besoin de connaitre l’endroit où se trouvait un quelconque lapin pour l'exécuter avec brio, aussi parfaitement que la manipulation précédente. Mais la jeune Majeure avait également conscience que le résultat de son invocation d'apparition dépendait exclusivement de la sorcellerie produite par son lanceur, de l’imagination accessible à l’esprit de la Vipère à cet instant là, ainsi que de la vivacité de volonté l’habitant, l’investissant au moment précis de son effort. La manipulation des énergies enchantées n’était pas des plus aisées et cela n’était guère un mystère dans le Monde Sorcier car il s'agissait présentement de créer quelque être vivant de toutes pièces, au corps entier, complet et cela à partir du néant total, absolu, un vide de chair et d’os, de nerfs et de sang, de cellules vivantes qu’il faudrait produire intégralement à l’aide de la magie. Déterminée, l’Animagus se devait de les visualiser avec une perfection minutieuse, d’en reproduire l’image exacte dans sa pensée, avec rigueur et véracité afin d’être en mesure de les créer grâce à son flux magique, qu’elle modèlerait et maitriserait tout autour de la matrice généré par son mental concerné.
Si la volonté de la Sang Pur ne s’avérait pas assez puissante, convaincante, l’animal finirait alors par disparaître aussitôt invoqué, dans un laps de temps si misérable qui n’offrirait guère l’opportunité à ses juges d’en admirer la perfection. Concevoir quelque chose de vivant et de suffisamment permanent pour être observé sous toutes les coutures par un groupe d’examinateurs à l’air sévère et intransigeant nécessitait donc la mobilisation d’une force magique conséquente qui lui éviterait ainsi que la Nature ne reprenne trop promptement ses droits sur sa créature invoquée, littéralement artificielle et contre-nature. De la même manière que précédemment, Pénombre n’avait pas besoin de faire suivre l’incantation de base par le nom de ce qu’elle désirait engendrer, son esprit correctement évocateur ne souffrant nulle ambigüité vis-à-vis de sa volonté. Sa main armée dessina gracieusement le dessin d’incantation dans les airs, tournoyant plusieurs fois en une série délicate de cercles concentriques à profondeur scrupuleusement variable, qui formèrent au final une petite spirale immatérielle avant que la voix grave de la Serpentarde ne trouble de nouveau le silence retombé :
« Apparecio ! »
Le menu mammifère apparut lentement, d’abord aux contours flous et incertains. Puis, petit à petit, il se dessina plus nettement sous la caresse lumineuse des jets de magie rougeâtres émanant de l’ébène sombre de sa baguette magique. De longues oreilles immaculées furent la première chose à prendre proprement consistance sous les yeux avides de l’Animagus. Puis un petit museau velu apparut avec plus de force, suivit de pattes courtes, repliées sous un corps tiède et gracile, des moustaches remuantes, curieuses, surprises. Enfin, l’existence nouvelle du lapin blanc s’afficha intégralement sur la table de travail de la Sang Pur en troublant quelque peu l’équilibre de la nature. Sa bestiole n’était pas à proprement parlé vivante, n’ayant suivi nul processus classique d’éveil à l’existence, n’ayant jamais réellement naquis mais il demeurait astucieusement suspendu aux puissances de la vie par le flux magique de la sorcière et il se mouvait, respirait, s’agitait comme s’il avait toujours été concret, fruit du Destin, engeance d’une autre vie. Son opulence fourrure d’un blanc neigeux inaltéré accentuait l’aura d’innocence qui se dégageait de l’animal et ses grands yeux noirs se posèrent tour à tour sur les différents membres du jury, fureteurs et intrigués. Pénombre le gratifia d’une longue caresse qui l’apaisa doucement. Elle passa ensuite à la colorisation.
En ce qui concernait la formule requise, l’ancienne Poursuiveuse de Quidditch se souvint que son Professeur de Métamorphose lui avait expliqué qu’il était nécessaire de précéder du nom de la couleur souhaitée, l’incantation adaptée : ‘coloris’. Elle se souvint également que l’enseignante avait appuyé son approfondissement sur l’accentuation avec clarté de la troisième voyelle du mot et sur l’erreur classique qui constituait à omettre d’articuler franchement la dernière lettre de la formule, soit le ‘s’. Aucun geste particulier n’était toutefois requis, il suffisait à la candidate aux A.S.P.I.C.S. de se concentrer d’une ferme volonté sur la couleur ambitionnée puis de viser sa cible avec délicatesse avant de prononcer la formule comme il se le devait. Assidue, entrainée mais néanmoins intéressée, la Belle se décida rapidement pour une teinte précise car si elle maitrisait parfaitement la profondeur du bleu Lapis-lazuli, la Vipère connaissait toutefois certains embarras vis-à-vis d’une série de coloris plus enfantins, le rose en général et ce quelque soit sa nuance, lui posait effectivement des soucis mineurs de saturation qui ne lui concédait qu’un rose des plus torturés par l’envahissement aléatoire d’autres coloris.
« Bleu Lapis-lazuli coloris ! »
Sa voix s’était affirmée posée et calme, le maintien altier de sa tête dégageant efficacement sa trachée. Sitôt le ‘s’ de fin d’incantation accentué par l’élocution soigneuse et maitrisée de la demoiselle, une langue de couleur bleutée, à la luminosité mate et uniforme naquit avec vivacité à l’extrémité encrée de la baguette de la Serpentarde et s’élança aussitôt vers sa cible directe, désignée. Le petit corps du mammifère fut entièrement enveloppé par la puissance dominée du sortilège et lorsque la luminescence des flux magiques s’estompa alentour, le pelage de l’animal arborait une pigmentation homogène d’un somptueux bleu de nuit. Le succès de cet exercice digne d’un élève de deuxième année était magistral et le Blason Vert et Argent s’en félicita intérieurement avant de passer à la fin de ces démonstrations imposées.
Il ne lui restait plus qu’à accomplir une ultime prouesse magique avant de se retirer de la salle de son examen pratique mais Pénombre hésitait, incertaine à présent, du sortilège à utiliser. Etait-il plus futé d’employer une manœuvre de transfert ou bien celle d’une apparition ? A bien y regarder, les juges d’examens n’avait guère mis à sa disposition de volailles ou d’autre animal ailé. Dans ce cas, il devenait évident que la postulante aux A.S.P.I.C.S. ne pouvait procéder à un échange entre un référent et un référé, puisqu’il lui manquait l’un des deux. Un sortilège d’apparition fut donc élu parmi ses deux possibilités. Ayant déjà affiché un succès plus difficile dans ce domaine d’action, Pénombre ne douta pas de réussir à greffer quelques plumes sur le corps de son petit lapin blanc en les faisant apparaitre là où elle le désirait. Reprenant une prise plus ferme sur sa baguette d’ébène, la Serpentarde pointa l’extrémité de celle-ci de la façon la plus immobile possible sur l’omoplate gauche de l’animal tout en articulant de nouveau la formule consacrée :
« Apparecio ! »
Comme les poils, les écailles, les ongles, les griffes et les sabots, les plumes étaient des phanères. Et de ce fait là même, elles étaient infiniment moins difficiles à créer qu’un être vivant, à sang chaud comme l’était son menu lapin. Les quatre larges plumes tachetées de pintade qu’elle lui fit apparaitre dans le dos en répétant la manœuvre étaient longues, larges et régulières au toucher, conféraient un drôle d’aspect cocasse à son animal. L’héritière des Craft acheva ainsi son épreuve pratique d’A.S.P.I.C.S. de Métamorphose en esquissant un demi-sourire moqueur au lapin tandis qu’elle observait les réactions surprises de ce dernier, pourvu pour la première fois de sa très éphémère existence d’un doublet de paire d’ailes.
- A.S.P.I.C.S. de Sortilèges et Enchantements :
- Spoiler:
[Partie I, envoyée.]
II – Deuxième partie (10 points)
[Sois pas trop sévère hein titeuple ?]
L'épreuve pratique de Sortilèges et Enchantements de cette année là se déroulait dans la Grande Salle du Château de Poudlard, ce qui invita donc Pénombre à quitter l’une des spacieuses pièces d’examen du premier étage, réquisitionnées en la circonstance pour l’organisation des parties théoriques de ses A.S.P.I.C.S., afin de s’y diriger. Confiante et concentrée, la sorcière de septième année avait accompli la première moitié de son épreuve dans les temps octroyés, sans manifester de réelles difficultés quant aux interrogations posées qui lui avaient été présentées au cours de l’heure précédente tandis que sa compétitivité accrue d’une conscience performante et appliquée avait tenté de soigner chacun des détails de sa restitution de connaissances ainsi que sa présentation, l’agencement de ses pensées d’un perfectionniste aigu.
Son patronyme fut distinctement prononcé par delà l’épaisseur massive de la porte en bois sculpté qui protégeait l’accès direct à la salle de son examen pratique, incitant la Ténébreuse à étirer lentement la longueur diaphanique de sa main prudente contre le relief délicatement travaillé de la boiserie, appliquant ensuite du bout des doigts, une pression suffisamment puissante et contrôlée pour en entrouvrir le battant, sans violence nerveuse ni impolitesse hâtive ou désordonnée. S’offrit alors à la limpidité franche de son regard curieux, inquisiteur, la présence formelle d’un étrange jury, aussi inhabituel qu’hétéroclite, composé en tout et pour tout d’un quatuor de magiciens probablement expérimentés dont elle ne connaissait pourtant pas tous les membres. Le minuscule professeur Flitwick ne cessait de lui adresser de grands signes amicaux de la main ainsi que des clins d’œil appuyés, probablement afin de la rassurer et de l’encourager. Un sorcier roux et à grosse moustache semblait totalement indifférent aux évènements présents, son regard distrait papillonnant à droite, à gauche tandis qu’une femme mature et hautaine, totalement vêtue de vêtements à l'ignoble jaune criard, paraissait toiser la Serpentarde d’un air supérieur des plus irritants. Une seconde juge à la gauche du rouquin arborait environ la trentaine et s’affichait pitoyablement, avachie sur ses notes, l’air ennuyé, semblant carrément préférer griffonner quelques annotations frénétiques sur ses parchemins plutôt que d’observer la candidate aux A.S.P.I.C.S. qui venait pourtant de saluer respectueusement ses quatre ainés. Au bout de quelques brèves minutes de silence, la sorcière hautaine invita finalement l’Animagus, d’un geste distrait conjugué d’une parole concise, à venir tirer au sort son propre sujet d’examen.
Réagissant comme escompté à la convocation gestuelle autant que verbale de la femme inconnue, l’héritière des Craft s’avança lentement jusqu’aux imposantes tables professorales qui surmontaient l’estrade en fond de pièce avant que la fine main pâle, aux longueurs arachnéennes de la batteuse de Quidditch ne se perde ensuite dans les profondeurs obscures de ce chapeau pendu par sa base qu’on lui tendait avec solennité. Elle en retira finalement l’un de ces fameux rectangles de parchemin plié en deux qui allait lui délivrer le sujet précis de son épreuve pratique.
« L’aquamenti. »
Exposa distinctement Pénombre. Puis la sorcière hautaine lui détailla les modalités précises de son examen, à savoir une explication orale qu'elle allait devoir fournir concernant les utilités du sortilège en question avant la partie pratique, consistant au remplissage de moitié d’une coupelle en plastique, préalablement donnée par le professeur Flitwick. Il ne lui était pas notifié qu'elle eût droit à plusieurs essais. La Ténébreuse s’éclaircit donc rapidement la gorge :
« Le sortilège de l’Aguamenti est un sortilège utilitaire très pratique, aux multiples applications allant du simple rafraichissement aux luttes contre les feux de forêts. Son incantation est ‘Aguamenti’ et il fait jaillir un jet ou apparaitre une fontaine d'eau pure depuis la baguette du sorcier. »
La femme avachie sur ses notes s’activa de plus belle sitôt que la candidate eût achevé sa brève et concise présentation. Obéissant ensuite prudemment aux gestes de ce sorcier roux qui lui évoquait des similarités physiques avec Mervin Caerwyn, l’un de ses troublants camarades de classe, Pénombre entreprit de s’attaquer à la partie démonstrative de son examen. Elle se souvenait clairement des derniers travaux pratiques effectués en classe de Sortilèges et Enchantements qui concernaient désormais son sujet d’épreuve manipulatoire. Se déliant énergiquement les épaules d’un geste nerveux, la Septième année dégaina ensuite l’ébène noir de sa baguette magique avant d’ajuster la position de la coupelle en plastique tendue par son Professeur et recula d’un pas, s’offrant ainsi l’espace nécessaire à ses manœuvres.
Se répétant consciencieusement la formule bien connue dans la tête, accentuant volontairement les syllabes qu’elle aurait ensuite à marquer avec plus de distinction que les autres dans sa prononciation et reproduisant mentalement l’intonation exposée par Filius Flitwick lors de ses enseignements, l’héritière des Craft se rappela ensuite les critères de mouvements qu’elle devait absolument valider pour réussir son étalage de compétences, dans le but d’accrocher un Optimal à cette matière des plus importantes de sa scolarité. Deux tours complets devaient être effectués dans le sens des aiguilles d'une montre, suivit d’un demi-tour à même vitesse, cette fois-ci dans le sens inverse, avant que l’abaissement rapide de sa baguette magique ne soit simultanément associé à la prononciation de la formule consacrée : "Aguamenti". Se concentrant, la Capitaine de Quidditch se lança finalement dans plusieurs simulations mentales avant de prendre une longue inspiration, tendant de chasser l’anxiété grisante qui l’envahissait :
« Aguamenti ! »
L’intonation lui parut juste, adéquate pour l’invocation de la quantité d’eau désirée, à savoir seulement de quoi remplir la moitié du réceptacle proposé. La voix franche et grave de la Vipère manifestait d'ailleurs l’impériosité arrogante de son désir d’exceller, la fréquence entêtée et régulière de ses entrainements en la matière. Elle voulait réussir. Elle voulait dominer sa promotion. Se ranger dans l’élite des apprentis sorciers de l’école de Poudlard, être la meilleure et tout dans ses attitudes en témoignait, trahissait ses dévorantes ambitions.
Pourtant, rien ne sembla se passer comme escompté et de longues secondes coulèrent insensiblement sur la scène inachevée tant celle-ci paraissait figée dans le temps. Le silence dévora avec voracité ses avides attentes dans les graves prémices d’un dépit suffocant. Puis soudain, un feulement étrange, rauque mais fluide, sifflement rugueux des plus surprenants se fit entendre, en provenance directe de la base de sa baguette magique. Il gagna progressivement en intensité sonore ce qu’il perdit en murmure voilé tandis que la Serpentarde percevait d’inhabituelles vibrations saccadées en son manche ouvragé. Les énergies magiques issues de l’Anglaise avaient été impétueusement influencées par ses ressenties chaotiques, ses aspirations dangereuses et démesurées, gravement amplifiées par ces insatiables appétits de pouvoirs que Pénombre peinait à dominer en elle. Cela, la sorcière ne l'avait guère prévu, habituellement si maitresse et sûre d'elle-même, et ce bien sûr, en toutes circonstances. Mais par tous les Enfers, que lui arrivait-il subitement ?
Et alors que la demoiselle prenait subitement conscience de ses traitres vagabondages émotionnels aux irritantes origines inconnues, déconcertantes, un incroyable tumulte aqueux jaillit furieusement de l’extrémité obscure de sa baguette magique, remplissant de façon anarchique et effrénée, le trop petit récipient qui ne manqua pas de déborder sous ses assauts liquides et d’arroser finalement tout le jury rassemblé. Une fontaine d’eau pure accompagna la panique générale de l'assemblée qui ne fit qu'exacerber les troubles mentaux de la Rusée, déployant plus loin de son contrôle encore, ses énergies magiques qui noyèrent alors littéralement les notes de la sorcière avachie, trempant entièrement la minuscule silhouette de Filius Flitwick, arrosant goulument les murs à proximité d'elle-même… Tout n'était plus qu'humidité et désarroi...
Mais au moins, on pouvait dire que l'aqua-party était réussie…
Dernière édition par Pénombre Craft le Sam 24 Juil - 0:26:26, édité 11 fois |
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| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Ven 11 Déc - 12:08:46 | |
| - A.S.P.I.C.S. de Divination :
- Spoiler:
DIVINATION Accumulation de Sorcellerie Particulièrement Intensive et Contraignante
Questions : - Définir la chiromancie (1 pt)
La chiromancie est une science longtemps considérée sous un aspect mystique, qui étudie la personnalité et le caractère de chaque individu d’après les mains que ce dernier possède. Cette pratique divinatoire consiste ainsi à interpréter ces signes révélateurs de la destinée et de la personnalité tels que le sont les lignes, les formes, symboles et autres particularités de la paume de la main. Chaque élément étudié (la forme des mains, les monts et les sillons, les ongles et la position des doigts) est rattaché à un aspect de la personnalité. Aucune main ne s'apparente à celle d'autrui.
L'art de la chiromancie utilise aussi les similitudes et les différences des mains pour établir des prédictions. Les lignes de la main sont particulièrement désignées comme les clefs de notre destinée car elles représentent les principaux points de l'existence : le cœur, la tête, la chance et la vie. La chiromancie prend également en considération de nombreux aspects de la main pour interpréter correctement les signes car les lignes seules, ne permettent pas une approche complète. C'est pourquoi il faut y ajouter la texture de la peau, sa couleur, la longueur et la largeur de la paume, la grandeur des doigts, etc. La profondeur et la longueur d'un signe affirme ainsi son caractère. Par exemple une ligne profonde et longue est positive. En revanche, les coupures et la disparition d'une ligne en certains points de la main indique un vide négatif.
La main gauche indique notre potentiel tandis que la main droite indique l'utilisation de ce potentiel. En règle générale, les voyantes utilisent principalement la main gauche des personnes qu'elles examinent.
On notera également que la chiromancie est une méthode assez codifiée que l’on doit la distinguer de la discipline à visée plus critique, voire scientifique, sans prétention quant à la prédiction de l'avenir, appelée « chirologie » ou « chirognomonie ».
- Quelle est la méthode divinatoire de prédilection des centaures?(1 pt)
La divination chez les centaures fonctionne essentiellement sur la lecture du destin dans les planètes, les lunes et les astres ainsi que leurs trajectoires dans le ciel.
Et alors qu'en cours d'astronomie, j’ai appris le nom de ces planètes et de leurs lunes ainsi qu’étudié la trajectoire des étoiles dans les cieux, Monsieur Firenze nous a enseigné qu’au cours des siècles, les centaures avaient eux, dénoué les mystères de ces mouvements. Leurs découvertes nous ont enseigné qu'il était possible d'avoir un aperçu de l'avenir en observant le ciel. Leur sagesse impartiale ne s'occupe ainsi guère des questions individuelles car quand nous observons les cieux avec Monsieur Firenze, c'est pour y déceler les grandes marées du mal ou les grands changements qui y sont parfois inscrits. Dix ans peuvent être nécessaires pour nous assurer de ce que nous avons vu.
Mars, par exemple est le messager des batailles et lorsqu’il brille de tous ses feux au-dessus de nos têtes, cela nous laisse entendre que, bientôt, des hostilités éclateront. Ce que signifie "bientôt", les centaures peuvent essayer de le deviner en brûlant certaines herbes ou feuilles et en observant les flammes et la fumée...
Pendant son cours, nous avons souvent brulé de la sauge et de la mauve douce dans la tentative d’observer nous aussi certaines formes et symboles dans la fumée qui s'en dégageait, mais Firenze restait indifférent au fait que personne n'avait pu voir les signes qu'il décrivait, et il nous a alors expliqué que les humains étaient rarement habiles dans cet exercice, qu'il fallait aux centaures des années et des années pour acquérir des compétences en ce domaine particulier et que, de toute façon, il était idiot d'accorder trop de foi à ces choses-là, car les centaures eux-mêmes pouvaient se tromper dans leurs interprétations.
- En quoi Thalès de Millet pourrait-il être considéré comme un devin ? (3 pts)
Thalès de Milet était un philosophe présocratique ionien né à Milet vers l'an 625 et mort vers l'an 547 av. J.-C. Il fut l'un des Sept sages de la Grèce et le fondateur présumé de l'école milésienne.
On rapporte, aussi bien dans l’histoire Moldue que dans l’histoire Sorcière, qu'il prédit l'éclipse de soleil du 28 mai 584 av. J.-C. mais cette assertion relève très certainement de la légende car en effet, à cette époque, la prédiction des éclipses lunaires était relativement connue puisqu'elles se répètent sur un cycle de dix-neuf ans (Saros). Une éclipse lunaire est également visible de toute la partie de la Terre orientée vers la Lune. Mais il en va autrement pour les prédictions des éclipses solaires qui ne sont visibles que pendant quelques minutes sur une portion réduite du globe terrestre, et Thalès n'avait pas les connaissances requises pour faire de telles prévisions à l’époque où l’on raconte qu’il les fit. Cela demande non seulement des moyens géométriques puissants mais aussi des calculs trigonométriques complexes, ainsi que des tables très élaborées, construites à partir d'éphémérides anciennes. Tous ces moyens ne seront à la disposition des astronomes que plusieurs siècles plus tard. Les Babyloniens possédaient certes des éphémérides remontant au moins au VIIIe siècle, mais les autres éléments leur manquaient. Seules des prédictions d'éclipses lunaires, basées sur le saros et donc assez incertaines, leur étaient possibles. Quoi qu'il en soit, quand l'éclipse se produisit, on raconte que Thales pourrait avoir été, dès lors considéré comme un devin.
Selon les textes d’Hérodote. « […]Thalès de Milet avait prédit aux Ioniens ce changement, et il en avait fixé le temps en l'année où il s'opéra. Les Lydiens et les Mèdes, voyant que la nuit avait pris la place du jour, cessèrent le combat, et n'en furent que plus empressés à faire la paix. […]»
- citer les trois principales lignes de la main(3 pts) Durant les enseignements de Divination, nous avons vu que les principales lignes de la main étaient les lignes de chance, de cœur, de tête, de destin et de vie. Cependant les trois plus importantes que l’on doit absolument retenir sont bien sûr la ligne de vie, la ligne de tête et la ligne de cœur :
• La ligne de vie : elle est traditionnellement considérée comme la plus importante des lignes de la main. Elle représente la vie et les événements majeurs d'une existence, indique l'intensité et le rythme de vie de la personne. Elle commence entre le pouce et l'index, et se termine à la base du mont de Vénus. Une ligne de vie longue et nettement marquée est interprétée comme le signe d'une vie stable et équilibrée. Quand elle est plus courte, le signe est celui de l'instabilité, d’un tempérament coléreux mais il est délicat d’en donner une interprétation exacte sans étudier au préalable les lignes de tête et de cœur mais elle n’indique pas forcément de mort jeune et violente. Quand la ligne de vie est coupée en deux ou en plusieurs segments, ce sont des indications de moment de l'existence où des risques pourraient se présenter et durant lesquels il faudra se montrer prudent, vigilant sur le plan de la santé. Pour déterminer à quel moment ces périodes délicates interviendront, il suffit de découper la ligne en tranche d'années et de repérer où se présente la rupture. Si la ligne est longue et se termine sous le pouce, c’est le signe d’une grande vitalité, accompagnée d’une bonne santé et d’une énergie toujours suffisante pour affronter les difficultés de la vie mais attention la longueur n'indique pas nécessairement une vie plus longue.
• La ligne du coeur : cette ligne se trouve sur la partie supérieure de la paume à partir de l'auriculaire jusqu'au mont de Jupiter ou de Saturne. Elle donne des informations sur l'état du cœur, en tant qu'organe, ainsi que sur la vie amoureuse et affective mais dénote également de la confiance que la personne se porte à elle-même. Elle indique aussi la profondeur des sentiments ou d’éventuelles ruptures. Quand la ligne est longue, profonde et bien marquée, elle indique un amour durable ainsi qu'un bon équilibre entre le cœur et la raison et c’est un signe de générosité. Si la ligne est surchargée de petits traits, la personne est sensuelle et sensible, elle connait de nombreux amours parfois difficiles mais toujours passionnés. Quand elle est plus courte, elle trahirait un cœur froid et égocentrique. Quand cette ligne est coupée en deux, cela est interprété comme une rupture notable sur le plan de l'organe ou de la relation sentimentale, une période difficile dans le domaine physique ou sentimental. Quand elle semble rejoindre la ligne de tête, cela est interprété comme un conflit entre la raison et les sentiments.
• La ligne de tête : La seconde ligne la plus importante après la ligne de vie car elle est en rapport direct avec les aptitudes mentales et professionnelles ainsi que les capacités intellectuelles, elle indique également l'intelligence et l'adaptabilité de l'individu. Elle informe sur les capacités de concentration et d’expression orale du sujet d’études. Son dessin commence comme pour la ligne de vie, entre le pouce et l'index, puis elle coupe la paume de la main vers le mont de la lune. Quand la ligne est bien dessinée, l'esprit est jugé clair et le jugement sain, la vie bien menée tandis que si elle est moins régulière, l'esprit est confus. Quand elle est droite, c’est le signe d'un esprit cartésien, concret et communicant, possédant de bonnes aptitudes à la communication. Quand elle est moins rectiligne ou qu’elle est incurvée vers le mont de la lune, on a affaire à un esprit plus intuitif, imaginatif, fantaisiste mais aussi coupé du réel et ayant du mal à affronter la réalité. Si elle est très longue et se termine en fourche, elle peut indiquer une intelligence vive, un tempérament très actif et équilibré. Si la ligne est courte, cela indique de la paresse et de la nonchalance ainsi qu’un esprit plutôt limité. Enfin, lorsque la ligne de tête est interrompue, elle peut indiquer des périodes difficiles de la vie sur le plan du travail et de l’organisation. Les ruptures dans cette ligne auraient également un sens similaire à celui de la ligne de vie : elles indiqueraient les périodes de l'existence où certains changements pourraient intervenir dans la vie professionnelle.
- En astrologie Egyptienne, de quel signe est quelqu'un né le 17 septembre de notre datation? Quels sont les principaux traits de caractère liés à ce signe?(4 pts)
Si une personne est née dans la période du 22 au 31 janvier et du 8 au 22 septembre, elle est alors sous l'influence de Mout.
Caractéristiques de ce signe :
« L’énigme devenue chair » est la phrase de son baptême en astrologie égyptienne. La nature de cette personne est difficilement saisissable et cette dernière se plait à entretenir un épais mystère autour d’elle-même. Elle adore ainsi brouiller les pistes afin que personne ne sache réellement qui elle est vraiment, ni quel sont ses buts. Cette attitude que l’on pourrait qualifier d’extrême réserve est la marque d’une profonde fragilité. Très émotifs, les individus nés sous le signe de Mout savent vous protéger car l'injustice les révolte profondément, mais leurs deux valeurs importantes restent tout de même l'amour et l'honnêteté. Envers les autres, ils sont donc très protecteurs, amicaux, généreux mais peut être aussi trop confiants. Très consciencieux dans leurs activités, ils ont également tendance à trop s’investir d’un point de vue affectif dans ce qu’ils réalisent, d'où souvent l’existence de quelques déceptions notables et autres cicatrices morales. Ils sont naturellement attirés par les métiers sociaux.
Les divinités égyptiennes leur ont donné une grande âme d’artiste mais en revanche, leur immense sensibilité les rend très impressionnables. Ainsi ils se cachent souvent derrière des comportements insolites, le tout appuyés par des propos très inspirés mais difficilement compréhensibles pour le profane. Il réside également en eux un profond sentiment de culpabilité qui est dû en grande partie à leur caractère énigmatique les plaçant quelque peu à l’écart de la collectivité. Cette marginalité est un lourd fardeau pour eux, une sorte de malédiction et on les entend souvent déclarer : ‘Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je ainsi ?’
Malgré cela, les individus nés sous le signe de Mout ne versent pas dans une sorte de misanthropie mais tout au contraire, jettent des regards attentifs aux autres, afin de les aider le cas échéant. Ils sont souvent des contemplatifs portés à la mélancolie mais ils savent pourtant se montrer acerbes et ironiques lorsqu’ils s’estiment blessé par les propos des autres.
Amoureux de la vie, ils sont extrêmement craintifs sur le plan sentimental car c’est là que vibre leur corde sensible. Par amour, ces personnalités seraient donc prêtes à l’impossible et leurs grandes capacités les rendent effectivement capables de tout. Leur richesse intérieure est grande et ils possèdent l’art d’aller au cœur des choses, ne s’encombrant pas de détails car ceux-ci les détourneraient de leur route.
Le souhait le plus cher des personnes nées sous le signe de Mout est de parvenir à un équilibre parfait, tant matériel et spirituel qu’affectif. Ambition démesurée penseront certains, soit, mais alors totalement orientée vers le bien de l’humanité. Une ambition humaniste, en somme…
La couleur bénéfique des individus nés sous le signe de Mout sont : le rouge carmin pour les femmes et le brun pour les hommes. On recommande généralement de porter en permanence un objet de la couleur de son signe pour en tirer toutes les influences bénéfiques.
Ce signe entretient des affinités complémentaires avec les signes de Thot et d’Amon-Ra.
- Définir la géomancie. En utilisant cette technique, comment se symboliserait la rencontre (idem que l'union ou l'échange) (4 pts)
Définition : Littéralement « divination par la terre », la géomancie est un des arts divinatoires les plus anciens que l’Homme pratique. Il s’agit d’une technique de divination basée sur l'observation de cailloux ou d'objets jetés sur une surface plane ou posés dans un espace donné. Il peut aussi s'agir d'une divination par l'observation d'éléments disposés dans la nature sans intervention humaine.
Des archéologues Moldus ont d’ailleurs retrouvé des écus géomantiques sur des monuments égyptiens datant de plus de cinq mille ans. A l’origine, cet art divinatoire fut mis en pratique par les peuples du désert tel que les Egyptiens et les tribus nomades, le papier n’existant pas et le papyrus, réservé aux documents importants des égyptiens ainsi que l’était la peau animale, n’étaient utilisés que pour des documents destinés à « rester » et à être exploiter fréquemment. Ainsi dans les temps reculés, l’individu qui pratiquait la géomancie et qui souhaitait connaître une réponse à une question qu’il se posait, se concentrait sur celle-ci puis, à l’aide d’un bâton ou simplement de son doigt traçait des traits dans le sable ou la terre. C’est de là que vient le terme de Géomancie : divination par la terre.
Pour certain, la géomancie est l’astrologie de la terre. La mise en relation de l’individu avec la terre mère lui permet d’être directement « connecté » avec les forces telluriques de la planète. Voir directement avec son esprit « Gaïa ».
La géomancie est une science divinatoire des plus étonnantes car bien que très ancienne, son fonctionnement est plus près de celui des ordinateurs modernes que l’astrologie qui se réfère à des positions planétaires qu’il est nécessaire de calculer avec une grande précision pour avoir une interprétation d’autant plus précise. La géomancie est dans un concept « tout ou rien », ou si l’on préfère, binaire : le questionneur va, en se concentrant, réaliser plusieurs points sur une feuille de papier (De nos jours, le papier est un élément commun) et il lui est demandé de réaliser seize lignes de points. Le nombre de points par lignes n’est pas limité. Une fois ces lignes réalisées, le questionneur fera la somme des points par ligne et cette somme donnera un résultat exprimé par un chiffre ou un nombre qui sera pair ou impair. Si le résultat est pair, il sera symbolisé par deux étoiles * *, si le résultat est impair, il sera alors symbolisé par une étoile *. L’ensemble des seize lignes sera divisé en quatre donnant de fait, quatre groupes de quatre lignes. Puis, les étoiles réalisées donneront quatre figures distinct baptisées « figures mères géomantiques ».
La corrélation avec les ordinateurs modernes est l’aspect binaire de la géomancie. Chaque ligne ne peut avoir qu’un état et cet état ne peut être que * ou * *.
De nos seize lignes de points, nous avons généré les quatre figures mères géomantiques qui se compose de quatre parties chacune : - La tête - La poitrine - Le ventre - Le pied Le terme de « figure mère » est parfaitement approprié ! Une mère enfantera un jour et c’est le cas de nos quatre premières figures qui vont donner naissance à quatre filles. Telle la parthénogenèse des cellules vivantes, elles vont créer, par les différentes parties de leur corps, leurs propres enfants. - Les quatre têtes donneront la première figure fille géomantique. - Les quatre poitrines donneront la seconde figure fille géomantique. - Les quatre ventres donneront la troisième figure fille géomantique. - Les quatre pieds donneront la quatrième figure fille géomantique.
Symbolisation de la rencontre (idem que l'union ou l'échange) : Cela se symboliserait par l’une des seize figures de la géomancie possibles appelée Conjunctio (la réunion, l’idée de réunion, d’association, de terminaison, de conjonction dont l’élément est la terre) et représentée de la sorte :
- En tirant un tarot divinatoire à quatre cartes disposées en croix grecques: que représente la carte de gauche? Celle de droite? Celle du haut? Celle du bas? (4 pts) Lorsque l’on choisit d’effectuer un tirage en croix grecque, on commence normalement, en mélangeant les cartes, puis on coupe de la main gauche et on tire une carte au hasard en posant mentalement la question « le moment est-il propice pour procéder à un tirage ». Suivant la lame tirée on choisit ou non de procéder au tirage.
Si l'on choisit de procéder au tirage, on prend le paquet dans la main droite, on se place dans un état de réceptivité mentale jusqu'à ce qu'un nombre entre 1 et 22 vienne à l'esprit. On compte ensuite les cartes jusqu'à arriver à la nième choisie et on choisit une autre carte que l'on place à droite, puis une autre que l'on place en haut, et une dernière que l'on place en bas. Si l'on arrive au bout du paquet, on replace simplement les cartes comptées à la fin du paquet. On a devant soi à présent les 4 cartes placées en croix. On les retourne. La première carte à gauche représente la personne qui interroge le Tarot, le consultant, la carte de droite représente son environnement, la carte du haut représente la voie à suivre ou le sens vers lequel la situation évolue, la carte du bas représente la conclusion probable, la finalité. Si l'on en ressent le besoin on peut calculer une cinquième carte, dite synthèse. On additionne les valeurs numériques des 4 cartes et l'on procède à une réduction théosophique en additionnant les chiffres composant le nombre obtenu.
Il y a enfin une dernière méthode plus complexe qui utilise 10 cartes et qui donc nécessite les arcanes mineurs et majeurs : les 5 premières cartes sont disposées en croix grecque avec la seconde carte posée sur la première, décalée à 90°. Les cinq autres cartes sont disposées en ligne verticale à droite de la croix du bas vers le haut. • La première carte, au centre de la croix, symbolise le consultant lui-même et l'état dans lequel il se trouve. • La seconde carte, sur le consultant, est le problème auquel le consultant est confronté • La troisième carte, à gauche, est le passé du consultant. • La quatrième carte, à droite, est la future situation du consultant. • La cinquième carte, au dessus, symbolise l'atmosphère de la situation. • La sixième carte, en dessous, représente les motivations profondes et insoupçonnées du consultant. • La septième carte, en bas à droite est la personne ; c'est une personne qui interfère dans la vie du consultant, cela peut être quelqu'un dont il a déjà été question dans les 6 premières cartes, quelqu'un d'inconnu ou non. • La huitième carte symbolise le regard des autres sur notre action et ce qu'ils vont en penser. • La neuvième carte représente les peurs du consultant qui l'empêchent d'arriver à son épanouissement. • La dixième carte est la conclusion.
Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chiromancie, http://www.easyvoyance.fr/chiromancie.htm, http://www.chiromancie.org/, http://fr.wikipedia.org/wiki/Personnel_de_Poudlard, http://www.lapensine.com/lieux/matieres-enseignees-poudlard-2.htm#divination, http://fr.wikipedia.org/wiki/Thal%C3%A8s_de_Milet, http://www.abastrologie.com/astrologie/signe-egytpe-antique/signe.php, http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9omancie, http://www.esonews.com/geomancie/, http://geomancie.over-blog.com/45-index.html, http://angesettalismans.spaces.live.com/blog/cns!47832E75C081BC15!607.entry?wa=wsignin1.0&sa=834477829 .
- A.S.P.I.C.S. d'étude des Runes :
- Spoiler:
ETUDE DES RUNES Sujet unique B.U.S.E et A.S.P.I.C
1) Donnez la définition des runes, leurs particularités, leurs utilisations… (/2)
Définition : Les runes sont les lettres de l'alphabet germanique ancien appelé Futhark. Cet alphabet comporte 24 caractères et 3 groupes formés de 8 runes chacun.
Utilisation : Les runes sont utilisées depuis des siècles comme symboles magiques, comme outils de divination mais aussi comme alphabet à usage magique ou non. Considérées d'origine divine dès leur origine par les Moldus aussi bien que par les Sorciers, elles avaient une signification magique de protection et elles étaient ainsi souvent gravées sur les lances, les épées et les amulettes ou encore sur les baguettes magiques de certains sorciers ou bien cousues sur des vêtements distinctifs tel le chapeau pointu. Leur force augmentait si l'on répétait plusieurs fois le signe de la main. Parmi elles, les runes de protection sont considérées comme les plus importantes : surtout le A (appelé As, Dieu) et le T (appelé Tyr, Divinité).
Ici, je m’en tiendrais simplement à exposer la façon générale et simplifiée d'interpréter les runes sur le plan divinatoire, symbolique et leur usage magique développé en classe.
Chaque lettre de l'alphabet runique a un sens propre (son nom) et désigne en même temps un son. Par exemple, le caractère qui se prononce « F » s'appelle Fehu et veut dire Bétail ainsi de la même manière, chaque rune possède un nom et un son qui désignent un objet, un animal ou une qualité. Chaque nom de rune porte donc un concept et celui-ci reflète le symbolisme de cette rune et ses correspondances. Elle apporte alors un enseignement (un lore ) qu'il faut savoir découvrir.
Une rune possède donc trois niveaux d'analyse :
• - sa forme (géométrique et phonétique)
• - son concept (sa symbolique)
• - son nombre (ce qui la lie aux autres runes et la rend dynamique).
Comme dit plus haut les runes étaient utilisées au départ uniquement à des fins ésotériques. Pour cela, elles étaient jadis utilisées soit comme outil de divination, soit comme amulettes, soit encore dans des rituels sous forme de symboles tracés au sol, soient enfin utilisées comme alphabet ésotérique par les druides et les chamans pour coucher par écrit des rituels ou d'autres écrits magiques. On murmure même que le parchemin d’Alexandre que nombres de sorciers recherchent encore et cela depuis la nuit des temps aurait été renforcé de Magie par l’utilisation d’un rituel à runes.
En tant qu'outil de divination, les runes sont utilisées comme les tarots ou les oracles : on les tire telles des cartes et leur interprétation dépend des autres runes tirées. Pour chaque rune, on peut facilement trouver le sens qu'elle a en divination et la signification donnée sera alors le plus souvent un sens général car les runes possèdent de multiples interprétations en rapport avec chaque personne qui tire les runes.
Particularités : Comme je l'ai déjà énoncé, le Futhark est divisé en 3 groupes de 8 runes, appelés « OETT » (qui veut dire famille). Il s'agit de :
• L'Oett de Fehu : la première Oett porte le nom du dieu de la fertilité (Feoh). Ces runes se rapportent au monde matériel et symbolisent la richesse, la force, la protection, la sagesse, le voyage, le don et la joie.
• L'Oett de Hagalaz : la seconde Oett porte un nom qui représente une force de la nature, la grêle. Les runes de cette Oett sont celles de l'avenir et de l'accomplissement.
• L'Oett de Tiwaz : la troisième Oett porte le nom du dieu de la guerre (Tyr). Ce sont les runes de l'accomplissement intellectuel et de l'illumination spirituelle.
2) Quel nom donne-t-on à l’alphabet runique et pourquoi ? (/2)
Le nom de l’alphabet runique est Futhark car il est composé des initiales des six premières lettres de cet alphabet (tout comme notre alphabet est la contraction des deux premières lettres grecques Alpha et Bêta) : Féhu ou Feoh, Uruz ou Ur, Thurisaz ou Thorn, Ansuz ou Ansur, Raidho ou Rad et Kenaz ou Kenn puisqu’en fonction des différents alphabets, l'orthographe diffère quelque peu mais leur signification générale reste heureusement la même.
Le mot rune signifie "secret", "mystère" ou "murmure". Il dérive de la racine ancienne Norroise rún, qui signifie "secret", "enseignement secret", "sagesse", ou "signes magiques". On le retrouve dans d'autres langues, tels le gothique ( rūna ) et le vieil anglais ( rûn ) où il garde le sens primaire de "secret". Cette racine étymologique se retrouve aussi dans les langues celtiques tels l'Irlandais, ou l'Ecossais, avec là encore le même sens. Le mot runelore veut d’ailleurs dire "enseignement des runes".
3) Racontez la naissance des runes d’un point de vue mythologique. (/2)
Bref historique : Les runes les plus anciennes attestées datent d'environ 50 de l'ère Chrétienne Moldue et ont été trouvées sur la broche de Meldorf. Les Runes ont connu quatre périodes historiques :
- du 1er au 8ème siècle E.C. : Période de l'ancien Futhark, début de l'apparition du Futhark Frison, non étudié en classe.
- du 8ème siècle à 1050 ou 1100 E.C. (selon les manuels d’histoire) : Période des Futharks plus récents : L'ancien Futhark fut modifié pour laisser place à une version plus récente, d’ailleurs appelée Futhark récent ou Futhark nordique qui ne comporte que 16 caractères. Les rares traces existantes de l'utilisation de ce dernier sont des inscriptions funéraires.
- une période intermédiaire de 1050 ou 1100 (selon sources) à 1600 E.C. environ pendant laquelle la tradition des runes se perdit peu à peu. Un troisième alphabet, le Futhark anglo-saxon, apparut ainsi de l'an 1050 à l’an 1450 et il était pour sa part, composé de 33 caractères.
- une période de renaissance au delà de 1600 E.C.
Les deuxième et troisième alphabets sont donc des dérivés de l'ancien Futhark. L'alphabet runique fut utilisé jusqu'au XIXème siècle et depuis, il n'est plus utilisé que comme support pour la divination et bien que la tradition runique ait perduré depuis 1100 E.C. dans des zones reculées de Scandinavie, cela s'est fait aux dépends de son intégrité. Ce qui a survécu est un reliquat très abîmé de la tradition d'origine.
En Magie Runique, dans un souci de retour aux sources de cette tradition, nous avons majoritairement utilisé l'Ancien Futhark sans pour autant renier l'efficacité et la puissance des alphabets qui en ont découlé.
Sur un plan ésotérique : L'origine des runes telles que les Moldus et Sorciers d’avant la connaissaient vient d'Odin, le dieu des guerriers dans la mythologie nordique (ou panthéon nordique), qui s'est pendu par les pieds à l'Yggdrasil durant neuf jours et neuf nuits sans boire ni manger, blessé par sa propre lance, afin d'atteindre un état de transe pendant lequel lui ont été révélées les runes. C'est Odin, le roi des dieux, qui, après avoir découvert les runes lors de ce rite ressemblant fort aux initiations chamaniques, les enseigna aux hommes. A travers cet enseignement, Odin apporta aux hommes la Magie, l'inspiration, la sagesse et la poésie dans tous les mondes. C'est pour cela qu'Odin est le Maître de l'inspiration, de la magie etc. D'ailleurs son nom germanique Wodan veut dire "celui qui est maître de l'extase". Odin est en fait le lien qui amèna à notre conscience la sagesse inconsciente voire supraconsciente des runes. Les runes sont donc "nées" ésotériquement en même temps que la conscience humaine.
4) Quel est le nom et le sens des runes suivantes : (/2)
La première rune présentée est Elhwaz. Sa phonétique est le Z final des mots.
Symboles et images associés à Elhwaz : Elhaz signifiant "l'Elan", elle est naturellement associée aux cornes de cet animal, ainsi qu'à la protection. Sa forme géométrique suggère les branches d'un arbre, ou, inversé, ses racines, d'où sa symbolique de capteur, mais aussi de main ouverte (geste primaire de protection).
Correspondances :
- Élément : Air. - Polarité : Mâle et Femelle. - Couleurs : Bleu ciel, et Or. - Arbres : le Chêne "protecteur" (qui abrite les esprits qui protègent le clan), l'If et l'Alisier torminal (Sorbus torminalis). - Herbe : la Laiche (Carex elongata). - Pierres : Aigue-marine, et Chrysocolle. - Animal : l'Elan, le Cygne et l'Oie (tous sont des protecteurs et des messagers de l'Autre Monde).
Symbolisme de cette rune :
Elhaz est la quinzième rune et venant juste après Perthro, elle révèle le véritable destin de l'homme. Cette rune est ainsi un moyen de communication avec le divin, mais aussi la représentation du monde de l'âme, Elhaz a d’ailleurs la forme d'un homme qui tend les bras vers le ciel dans un geste d'invocation. Elle est liée aux Walkyries, ces somptueux esprits protecteurs des guerriers, filles d'Odin qui accueillent les âmes des guerriers morts au combat pour les amener au Walhalla. Elhaz symbolise donc le contact avec d'autres dimensions et la capacité à s'ouvrir à elles. Mais attention, s'ouvrir à d'autres dimensions peut être dangereux voire mortel si on n'y est pas correctement préparé.
Elhaz symbolise donc l'âme, le pouvoir intérieur de l'homme et son aspiration vers des mondes idéaux. C'est la rune qui symbolise la puissance de la vie humaine et de l'esprit qui cherche à atteindre Asgard (et donc les Dieux). Elhaz est la rune reliant les dieux et les hommes, la force qui amène la conscience humaine vers Asgard. Il est l'arbre qui relie les mondes, et sur lequel celui qui cherche à atteindre d'autres dimensions doit grimper ou descendre pour parvenir à son but (il est l'équivalent nordique de l'arbre utilisé par les chamans dans d'autres traditions pour atteindre les autres mondes).
Elhaz est la rune de protection magique la plus puissante, principalement en défense et plus particulièrement contre la magie noire des partisans du Lord Noir. Cette rune a en effet le pouvoir de repousser tout les maux, et sa protection est surtout efficace à l'échelle individuelle (elle permet de renforcer la hamingja, ou "chance personnelle"). Cette rune sert d'ailleurs dans la "confection" du bouclier d'Elhaz : il s'agit d'un bouclier énergétique sur lequel on projette la rune par visualisation dans les 6 directions de l'espace. La rumeur dit que bien exécuté, il protégerait même du terrible Avada Kedavra. Elhaz est aussi efficace pour protéger les bâtiments, les véhicules, et les propriétés en général. On l'utilisait d'ailleurs souvent directement dans l'architecture es maisons afin de protéger ces dernières : on incluait le motif géométrique de la rune dans les poutres extérieures apparentes. Elhaz était aussi gravée sur les lances afin d'assurer la victoire et de protéger le guerrier.
La forme en main ouverte de cette rune symbolise la protection, mais aussi la dissimulation et le mystère. De par sa symbolique de protection et de lien entre les mondes, Elhaz est gouvernée par le dieu Heimdall, dieu gardien du pont entre Midgard et Asgard.
Valeur Divinatoire :
Sur le plan divinatoire, Elhaz indique la présence d'une protection (naturelle ou surnaturelle), une aide ou un guide. Que ce soit quelqu'un qui vous accompagne, un ami, ou un esprit protecteur (ange gardien, esprit gardien ou autre selon votre vision des choses). Elhaz peut aussi représenter la famille spirituelle, et notre besoin d'élévation sur tous les plans.
Conseil de sagesse :
Elhaz nous enseigne que le vrai Destin de l'homme est son élévation vers les mondes dits supérieurs. Elle nous apprend qu'il est important de prendre en considération la partie supérieure de notre être, et travailler longuement et de façon continue à sa manifestation. Ce travail peut prendre l'apparence d'un défi à relever. Elle nous apprend aussi que pour accéder à cet objectif nous devons relever ce défi et dépasser nos limites comme le fit le grand Salazar Serpentard lui-même.
La deuxième rune présentée porte le nom germanique de Wunjo en vieil anglais : Wynn. C’est l’entité : Wunjo et sa lettre est le W.
Correspondances :
- Couleurs :le Jaune, le Vert et le Bleu. - Élément : Air. - Polarité : Masculine. - Arbres : le Frêne ( Fraxinus excelsior ), le Chêne tutélaire et le Chataîgner. - Herbe : Lin ( Linum usitatissimum ) - Pierres : Aventurine et Lapis-Lazuli. - Animal : tous les animaux qui vivent en troupeau ou en meute.
Ses fonctions magiques sont les suivantes :
• Renforce les liens et attaches.
• Invoque la fraternité et l'harmonie.
• Chasse les disputes.
• Amène la joie et le bien-être.
• Concrétise les liens et la multiplicité des relations entre toutes choses.
• Réunit des runes en vue d'un but spécifique.
Ses mots clés : Harmonie, bien-être, fraternité, union.
Symbolisme de cette rune :
Wunjo symbolise l'harmonie après le don (Gebo ), le partage et l'échange augmentant la cohésion du groupe. Elle symbolise aussi la bannière autour de laquelle se rassemblent les hommes d'un même clan, d’une même maison ou d'une même origine. Cette harmonie est synonyme de joie, de plaisir et de bonheur. L'homme fait alors partie d'un groupe ou d'une famille dans laquelle il conserve néanmoins son individualité. Wunjo symbolise donc un appel de l'homme à s'extérioriser vers les autres, à retrouver une "famille", un clan, une maison ou un groupe d'origine commune.
Wunjo ressemble aussi à la girouette de métal, comme celles qui étaient présentes sur les navires vikings, les temples et les églises en bois, en Scandinavie. Elle symbolise ainsi la joie, et l'harmonie au milieu du chaos. Telle la girouette qui bouge en harmonie avec les vents dominants, wunjo indique que la joie s'obtient en étant en harmonie avec ce qui nous entoure.
Wunjo est aussi le point de jonction entre les contraires, c'est une rune de camaraderie, de buts partagés et de bonheur au sens large. Sur un plan magique, Wunjo nous aide à réaliser notre volonté profonde, elle sert donc à réaliser les voeux et les souhaits, en montrant les voies d'actions harmonieuses. Wunjo est encore plus puissante lorsqu'elle est utilisée avec Raidho.
Valeur Divinatoire :
Wunjo indique un sentiment de joie, et de bonheur. Elle désigne aussi une collectivité, une famille ou une fraternité, c'est à dire le fait d'être uni aux autres, d'être relié. Cette rune indique aussi que le consultant s'intègre dans un groupe humain, qu'il va accéder à une position ou une identité sociale, c'est à dire trouver sa place dans la société.
Conseil de sagesse :
Wunjo indique qu'il est nécessaire de connaître notre "famille", quelle que soit la connotation de ce mot. Elle indique qu'il faudrait envisager de s'intégrer dans cette "famille", et d'y trouver sa place, afin d'être en harmonie sur le plan spirituel. Wunjo indique enfin, au sens plus large qu'il faut apprendre à connaître les autres, même s’ils sont dans une autre classe sociale ou sanguine que la sienne.
Citation coutumière : « Il est béni de Wynn qui ne connaît ni souffrance, ni malheur, ni chagrin, et qui détient la prospérité, le bonheur et l'abondance qui règne dans les villes ».
5) Etes vous assez intelligent pour trouver la logique de cette suite ? (/3)
4---4---5---11---4---7---2---7---2---5--- ?
La suite attendue est : 5.
Explication : ETES VOUS ASSEZ INTELLIGENT POUR TROUVER LA LOGIQUE 4 4 5 11 4 7 2 7
DE CETTE SUITE ? 2 5 5
Chaque chiffre correspond à un mot dans la phrase, ils se suivent comme écrit dans la consigne.
6) Expliquez et continuez les trois séries logiques suivantes : (/9)
71, 65, 64, 62, 58, 61... ?
La suite logique est 53.62.49.65.46.70…
Car on a un système addition/soustraction sur un nombre sur deux :
Suite de soustractions (on enlève 1 unité de plus que précédemment à chaque résultat) qui commence sur le premier nombre et ne s'applique que sur les nombres en positions impairs : 71-7 =64 ; 64-6=58 ; 58-5=53 ; 53-4=49 ; 49-3=46…
Et pour ceux en position paire, suite d'addition (on ajoute 2 unités de plus à chaque fois, au résultat précédent) sur le deuxième nombre : 65-3=62 ; 62-1=61 ; 61+1=62 ; 62+3=65 ; 65+5=70…
Suite logique 3 : La correspondance qui permet de passer d’une colonne à l’autre est le nombre de lettre que l’on utilise pour écrire le chiffre. 1 s’écrit en deux lettres, 2 en 4, 3 en 5, ect… Les réponses attendues sont donc : 4 (pour sept) et 4 (pour huit).
1 3 1 1 1 1 3 1 1 3 1 1 3 2 1 1 3 2 1 1 3 1 2 1 1
La suite attendue est : 1113122113111221.
Pour répondre, on compte les déterminants comme des chiffres par exemple, sur la ligne numéro 1 on a : un 1, un 3, un 1 donc 111311. Comme sur la dernière ligne comme on a un 1, un 3, un 2, deux 1, un 3, un 1, un 2, deux un, cela nous donne : 1113122113111221.
Sources : http://www.sheluna.com/arts_runes_fehu.php, http://www.paganguild.org/aubeseptiemelune/grimoire-des-runes/introrunes2.htm, http://fr.wikipedia.org, "L'encyclopédie des Symboles" Collectif, "Futhark" Edred Thorsson, "Les secrets des Runes et autres alphabets anciens" Nigel Pennick (bibliothèque en ligne).
- A.S.P.I.C.S. de Soins Aux Créatures Magiques :
- Spoiler:
Les épreuves se déroulant individuellement et par ordre alphabétique satisfaisaient tout particulièrement la Serpentarde de septième année qui en profitait outrageusement pour s’accaparer avec gourmandise le bel Ultan lorsqu’il se retirait des lieux d’examen après ses prestations, tandis que Pénombre patientait encore son tour venu. Le jeune homme apparut ainsi de l’autre côté de la haie d’attente, dressée pour l’occasion afin d’éviter les classiques fuites d’informations et lui adressa un regard d’intérêt manifeste avant de dévier d’une nonchalance insolente ses pas vers sa compagne de maison. Parvenant jusqu’à elle, le fils Bower lui caressa tendrement la hanche d’une sensualité suffocante tout en lui murmurant à l’oreille quelques encouragements taquins tandis qu’elle esquissait son habituel geste de reddition à l’égard des attentions physiques du Rusé, passait ses longues mains diaphanes dans sa chevelure obscure afin d’attirer son visage à elle. Les deux complices de toujours s’embrassèrent passionnément un instant avant que le patronyme de l’unique fille de Sven Craft ne soit distinctement prononcé de l’autre côté de l’épaisse palissade végétale. Son petit ami lui adressa un vague sourire qui en disait long sur ce que leur réserverait le reste de la journée avant de se détacher finalement de la sorcière.
Contournant la haie dense qui lui faisait face, la Ténébreuse se retrouva rapidement devant les orées de ce qu’elle reconnut aisément être un labyrinthe. Quelle nouvelle fantaisie leur avait-on encore préparé ? La candidate aux A.S.P.I.C.S. reçut brièvement le détail de ses instructions d’épreuves de la part de son professeur de Soins aux Créatures Magiques, Rubeus Hagrid qui était accompagné pour l’heure de deux autres juges que la Vipère ne connaissait pas et elle acquiesça silencieusement sa compréhension lorsque la question lui fut posée. Un gros Niffleur noir avait été attaché à son intention, s’agitant quelque peu au bout d’une longe tressée et teintée d’un bleu électrique criard, certainement pour éviter au candidat de l’égarer trop facilement, et qui pendait présentement au poignet du demi-géant. Ce dernier l’appela d’ailleurs Ruffo en le présentant discrètement à la Septième année tandis qu’il lui caressait la tête amoureusement. Créature à la fourrure noire et bouffante et au museau allongé, cette espèce était très réputée pour être en mesure de fouiller n’importe quel sol avec une facilité impressionnante, évoquant la nage fluide d’un animal aquatique dans l'eau et Pénombre se doutait ainsi qu’il lui serait d’un précieux atour dans ses recherches de la clé d’or, perdue au cœur de ce dédale végétal.
Comme son petit ami avant elle, l’héritière des Craft n’arborait nul bijou ou métal susceptible d’attiser la convoitise de la bestiole impatiente et le Niffleur lui lécha affectueusement la main lorsqu’elle s’empara de la cordelette qu’Hagrid lui tendit d’une solennité maladroite. Enfin, comme stipulé dans son protocole d’examen pratique, la sorcière attendit le déclenchement du chronomètre sablier avant de s’avancer d’un pas déterminé vers la bouche mystérieuse et verdoyante du labyrinthe. La première tâche qui lui avait été confiée consistait à calmer les Botrucs qu’elle était censé croiser sur son chemin. La Septième année avait donc conscience de rechercher de petites créatures d’à peine une vingtaine de centimètres, possédant habituellement de grands yeux marrons et étant munie de longs doigts pointus : deux à chaque main. Leur apparence semblable à un mélange d'écorces et de brindilles les aidait aussi surement à se camoufler dans leur environnement naturel qu’à se dérober à la vigilance de la Serpentarde car ici, les amas végétaux de toutes sortes et de toutes tailles ne manquaient guère à l’appel. Il fallait donc qu’elle se montre vigilante et attentive, prudente également, car la Capitaine de l’équipe de Quidditch des Verts et Argents avaient également conscience que les doigts aiguisés des Botrucs pouvaient s’avérer autant d'armes très efficaces contre les yeux des malheureux qu’ils prenaient pour ennemis, de toutes personnes les approchant lorsqu’ils entraient dans cet état d’agitation nerveux, dangereux que décrivait à l’aide de superlatifs violents, les manuels de cours de Soins aux Créatures Magiques. Pouvait-elle en conclure qu’on les avait séparés de leur arbre ? Ce qui aurait peut-être expliqué le comportement excité que lui avait précédemment exposé l’un des arbitres d’épreuve. L’ébène sombre de sa baguette magique en main, Pénombre progressa lentement dans le labyrinthe, s’accordant à toujours suivre son instinct dans ses choix directionnels tout en s’interrogeant mentalement sur la manière la plus intelligente et la plus rapide de détourner l’agressivité des Botrucs à tempérer.
Elle se souvint alors qu’il fallait être en mesure de leur offrir une belle poignée de cloportes ou bien encore des œufs de fée pour ce faire. Loin de pouvoir aisément se procurer ces derniers, la Ténébreuse opta donc pour les cloportes. Peut-être qu’un accio classique pourrait d’ailleurs suffire à satisfaire ce détail ? Non… Ce sortilège d’attraction basique n’agissait que sur les objets. Alors comment ? L’ancienne Championne du Tournoi des quatre Sorciers se plongea dans une réflexion patiente. Considérant que les Niffleurs étaient insectivores, ils pourraient probablement… Non, les cloportes étant des crustacés terrestres et non de vulgaires insectes, cette option n’était donc plus valable car l’appétit de sa créature ne sera guère attisé par leur présence, sans compter qu’il subissait déjà l’irrésistible tentation de la clé d’or qu’il commençait enfin à percevoir avec davantage de netteté, tirant plus franchement sur sa laisse d’un bleu tapageur. La descendante des Craft devait se débrouiller autrement. Voyons, que savait-elle d’autres à leur sujet ?
Les cloportes avaient besoin d'humidité pour survivre... Donc ils se trouveraient forcément dans les endroits les plus sombres et détrempés des lieux, sous les feuilles par exemple ou encore sous les écorces, dans le bois mort, dans les anfractuosités rocheuses... Des êtres lucifuges et habituellement nocturnes qu’il lui serait finalement aisé de trouver sans la Magie. La Septième année esquissa un sourire, elle venait de trouver la solution qu’il lui manquait. Cependant, elle n’eût guère le loisir de la mettre en pratique que soudain, son Niffleur se fit rage au bout de sa longe, forçant Pénombre à prendre foulée derrière lui afin de pouvoir le suivre sans l’entraver. Il bifurqua à plusieurs reprises vers le Nord puis à l’Est dans les allées végétales et s’interrompit finalement avec une brutalité avide derrière une statue aux allures étranges, se mettant immédiatement à fouiller le sol sous son socle de pierre, avec un entrain exalté qui semblait dépasser l’entendement. Le dément attrait de l’or. Un court laps de temps s’écoula avant que la bestiole ne se hisse hors de la béance profonde qu’elle avait créée, une magnifique clé dorée en gueule, l’air indubitablement heureux. Afin de modérer les ardeurs avides du Niffleur et par expression maigrichonne d’une compassion exceptionnelle, l’Anglaise lui accrocha avec précaution l’objet d’or massif au cou, le laissant ainsi se distraire joyeusement sans pour autant la lui laisser de cette toute portée qui aurait risqué de compromettre ses chances de succès. Bien, un tiers des objectifs était donc remplis.
Le problème était à présent que la quête de sa bête l’avait conduite dans les endroits du labyrinthe les plus secs et les plus exposés au soleil, ce qui compromettait grandement ses chances de s’approprier des cloportes et elle jugea donc plus avisé de trouver le Sombral en premier, avant de s’occuper de rejoindre les Botrucs. Ayant appris que cette espèce carnivore était goulûment attirée par le sang, la Ténébreuse dégaina l’ébène sombre de sa baguette magique et se lança un Sectumsempra de petite ampleur au creux de la main, patientant ensuite son invité, certaine que l’odorat développé de celui-ci ne tarderait guère à déceler sa trace, l’amenant ainsi jusqu’à elle, plus aisément et plus rapidement que si la sorcière avait dû partir à sa recherche à travers les immenses étendues torturées du dédale végétal, sans balai ni forme animagus pour décupler sa vitesse de progression. La pureté sanguine d’un ancestral lignage s'écoula lentement au sol, au rythme régulier des secondes, davantage à chaque instant, formant finalement un halo rougeâtre sur la terre de l’allée, miroitant comme si cette dernière n'était que grenats scintillants. Le temps lui parut long, son esprit impatient.
Puis, enfin un magnifique Sombral se découvrit alors à la limpidité translucide de son regard, immense cheval ailé, aux vastes yeux blancs, brillants qui la fixaient sans farouche manifeste. Son étonnante tête de dragon calme culminait largement au dessus de celle de la batteuse de Quidditch qui caressa avec finesse son fascinant corps squelettique, d’un respect silencieux. Attiré par l’odeur du sang, la bête lécha doucement la plaie de sa main tandis qu’elle calmait le Botruc, soudainement un peu nerveux. Il y avait des années que l’Insolente était en mesure d’observer les Sombrals dans leur nature complète, au-delà de l’invisibilité protectrice qui les entourait de façon énigmatique et partielle. Elle avait observé la mort d’un Nindu au cours de la première épreuve du Tournoi des quatre sorciers il y avait de cela un quatuor d’années et ce décès violent, qu’elle avait directement provoqué en se transformant en ocelot, lui avait ouvert les yeux sur certains secrets conditionnels du Monde Magique dont les Sombral faisaient partie. Ces créatures incroyables possédaient un excellent sens de l'orientation qui servirait très certainement les objectifs d’examens de la Rusée, sans compter que leur capacité à se déplacer rapidement dans les airs offrirait à l’Animagus une vision d’ensemble du dédale infiniment plus précise que celle qu’elle en avait présentement. La Brune se hissa sur le Sombral, en prenant garde de stabiliser son Botruc avant d’exposer à sa monture de fortune, les lieux sombres et humides dans lesquels elle souhaitait se rendre.
Un frôlement d’ailes et tous s’élevèrent au dessus des immenses haies, gagnant finalement les lieux désirés en à peine quelques minutes. Les cloportes furent aisément trouvables et identifiables bien que Pénombre s’en empara avec grand peine, tant ils la répugnaient. Les glissant un à un à l’aide de sa baguette dans la doublure de son onéreuse cravate, l’Animagus regretta amèrement de ne porter de mouchoirs sur elle. Une nouvelle fois, le Blason Vert et Argent confia sa destination au Sombral, certaines que ses capacités visuelles étaient amplement plus développées que celles des humains. La vue des cieux était littéralement splendide et enivrante mais la candidate aux A.S.P.I.C.S. n’eût guère le temps d’en profiter que déjà sa monture perdait de l’altitude après plusieurs trajectoires circulaires de repérages, effectuées à hauteur constante. Le Sombral atterrit avec grâce et patience tandis que la Demoiselle sautait à terre. Elle s’assura que ni lui, ni son Botruc ne prendrait la poudre d’escampette durant ses opérations puis se saisit de sa cravate qu’elle avait préalablement nouée afin de conserver les cloportes en son sein. S’approchant doucement des êtes d’aspect semblable à un mélange d'écorces et de brindilles, la Septième année défit la ligature de son vêtement, libérant de la sorte les cloportes qui, trop heureux de retrouver leur liberté, se pressaient hors de la soie aux fières couleurs de la maison de Serpentard.
Les Botrucs réagirent en seulement quelques minutes, achevant de se méfier de la présence de l’humaine qui s’était tapie plus loin, hors de leur champ de vision, pour se repaitre goulument des crustacés terrestres. Lorsqu’ils furent enfin rassasiés, Pénombre procéda de la même manière que précédemment et recueillis les petits choses à l’aide de sa cravate, lesquelles ronronnaient presque de satiété.
Enfin, les précieux botrucs calmés sur son dos et un Niffleur en pleine contemplation fascinée du bijou qu’il ornait encore au cou, le Sombral portant gracieusement la Serpentarde atterrit avec légèreté sur la pelouse verdoyante formant d’élégants cercles concentriques à intervalles réguliers avec des graviers aux douces couleurs opales : le centre du labyrinthe. L’épopée avait duré à peine trois quarts d’heures.
Mission accompli Capitaine Craft !
Dernière édition par Pénombre Craft le Sam 24 Juil - 0:22:28, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Jeu 17 Déc - 18:59:07 | |
| - A.S.P.I.C.S. de Vol sur balai :
- Spoiler:
Il y a toujours plusieurs choses dont il est facile de s’éprendre lorsque l’on pratique assidument l’art de voler sur un support magique tel qu’un balai enchanté et si Pénombre Craft avait été nommée Capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard depuis longtemps maintenant, succédant par la même occasion à l’un des meilleurs batteurs de sa maison, le bien connu Nathan McLane, cela ne la dérobait pourtant guère au stress qu’une épreuve aussi importante et difficile que les A.S.P.I.C.S. faisait habituellement naitre au sein des candidats concernés. Comme cela avait été recommandé aux élèves passant les épreuves de Vol sur balai cette année encore, la Ténébreuse avait revêtu son habituel uniforme de Quidditch, protections et blasons compris, à ceci près qu’elle n’avait pas été autorisée à se munir de cet équipement exclusivement dévoué à son poste d‘équipe, à savoir sa batte de frappe.
Sur ce terrain de Quidditch que la Vipère connaissait à présent par cœur, cette dernière attendait d’une patience résignée son tour, observant distraitement Rolanda Bibine assise sur l’un des bancs longeant le terrain de sport, manifestement en train de prendre quelques notes au sujet de la prestation hésitante d’une disciple de Serdaigle, laquelle accomplissait à présent plusieurs de ces figures complexes qui avaient été laissées libres au candidat tandis qu’à ses côtés se tenait une autre juge, inconnue de la descendante des Craft, possédant certaines similitudes physiques avec sa Professeur de vol attitrée.
Une dernière fois, la Septième année relut les instructions qui lui avaient été remises préalablement au déroulement de l’unique épreuve sportive des A.S.P.I.C.S..
Citation: Durée de l’épreuve: 30 minutes. Faites nous signe une fois prêts pour qu'on siffle le départ et qu'on lance le chronomètre. On sifflera une deuxième fois au bout des 30 minutes, ce qui n'aura pas été fait dans les temps ne comptera pas. Vous avez droit à votre balai.
Vous devez faire dans le temps demandé :
-Un tour de terrain rapide (chronométré) -Un second tour en attrapant tous les souaffles lancés par Madame Bouboune (sur le terrain) puis en les lançant dans les anneaux de votre choix. -Quelques minutes de figures complexes de votre choix. -Vous devez ensuite éviter les 10 cognards qui vont venir vers vous. -Vous devez finalement attraper le vif d’or d’entrainement lâché pour vous au début de l’exercice (programmé pour se manifester dans la demi heure de votre épreuve)
Lorsque vint enfin le tour de la Ténébreuse, une troisième sorcière s’avança sur le terrain de Quidditch, chevauchant avec fluidité son balai à plusieurs mètres d’altitude tout en tenant fermement un souaffle à la main. Cette dernière fit ensuite signe à la Septième année de commencer, lui présentant par la même occasion son propre chronomètre, pendu à son cou par une épaisse cordelette d’une évidence qui impliquait avec clarté l’imminence du départ.
Aussitôt, l’Anglaise enfourcha son Eclair de feu et frappa le sol du pied comme elle l’avait appris dès sa première année d’études à Poudlard, décollant immédiatement en signe de démarrage. L’ancienne Championne du Tournoi des quatre maisons inclina d’emblée son propre corps à quarante cinq degrés par rapport au référentiel terrestre afin d’optimiser une progression horizontale et une prise d’altitude rapides. Le premier défi de son examen lui apparaissait des plus aisés car la Capitaine de Quidditch avait arpenté la familiarité de ce terrain en long, en large et en travers depuis des années, au cours des innombrables entrainements qu’elle avait suivis sur cette pelouse devenue intime avec le temps, des matchs qu’elle y avait disputés aux côtés de ses équipiers de maison. Aussi put-elle raisonnablement s’accorder toute entière à la maitrise de ses accélérations en virage sans se soucier d’évaluer plus longuement ces distances que son instinct savait pouvoir estimer sans effort et la Sang Pur s’autorisa même quelques pointes de vitesses dans les grandes longueurs des lieux, usant avec clairvoyance de ses acquis lorsqu’elle manœuvra son ultime virage en revenant ainsi à son point de départ longitudinal sans toutefois perdre son altitude de vol favorite.
La soudaineté avec laquelle la balle rouge, d’une taille et d’une forme pourtant familière, lui fut adressée la surprit un instant bien que la passe n’était, en soi-même, guère réellement traitre, ce qui fit rapidement comprendre à Pénombre que le deuxième exercice venait de débuter. D’une brève impulsion appliquée sur le manche de son balai par l’action conjuguée de ses deux mains à la pâleur diaphane sous le soleil de juin, la Serpentarde reprit de la vitesse sur la longueur Ouest du terrain, cette fois-ci davantage concentrée sur la position de cette sorcière adulte que la candidate connaissait sous le nom de Madame Bouboune. Ayant longtemps joué au poste de poursuiveuse dans l’équipe des Vert et Argent et ce dès sa seconde année à Poudlard, l’héritière des Craft n’exposa à son jury aucune hésitations lorsqu’elle arqua finalement sa trajectoire en une progression exponentielle de hauteur qui la dirigeait de façon propice aux abords directs des anneaux de buts que nul gardien adverse ne protégeait. Puis la descendante des Craft déroula hâtivement son bras gauche, libérant rapidement de la sorte, le souaffle qu’elle y avait emprisonné. Le tir fut vertical et sans prétention et le but fut marqué dans le cercle doré principal sans qu’aucune explosion de joie dans les gradins désertés de public, n’en vienne couronner la gloire éteinte et fade. La seconde passe lui fut cependant plus ardue à saisir car la tireuse la lui destina tandis que son élève effectuait un virage dos à sa partenaire. Sa mitaine ripa sur le cuir rouge foncé de la balle, manquant in-extremis de la laisser lui échapper juste avant que Pénombre n’effectue ensuite une chandelle raide en direction des anneaux opposés et ne délivre sa puissante bombe dans l’anneau gauche des buts, en un violent tir tournoyant, affranchi de toute convention.
D’autres passes succédèrent ensuite aux deux premières mais rien de bien extravagant : la troisième lui fut lancée pendant qu’elle parcourait une des largeurs du terrain, avec une grande vigueur qui força l’Animagus à se servir de ses deux mains pour la réceptionner tandis qu’une quatrième lui fut envoyée sous forme de haute et lente parabole qui l’incita à anticiper le meilleur endroit d’où elle pourra la saisir sans risquer de rencontrer un obstacle qu’elle n’aurait remarqué, trop concentrée sur cette balle bien plus en hauteur de sa position.
Enfin le dernier échange de souaffle fut de ce genre de passe déloyale et traitre que l’on redoute plus que tout de recevoir de ses partenaires, lors d’un match de Quidditch que l’on jouerait au poste de poursuiveur. Une balle possédant un effet rotatif inversé, presque liftée qui glisse fatalement dans les prises manuelles du réceptionneur, qui se dérobe à la préhension avec autant de vivacité frénétique qu’un poisson arraché hors de l’eau. Le souaffle patina brièvement au cœur de sa paume avant de rouler à son extrémité et de céder à la gravité bien avant que la Septième année n’eût le temps de réagir.
Un coup de genou bien appliqué imposa le rebond à l’indiscipliné avant d’atterrir de façon précaire dans la main de la joueuse. Si Pénombre s’était estimée plus douée qu’elle ne le pensait intérieurement, sans doute aurait-elle d’ailleurs tentée le tir au but, directement au pied comme le lui avait jadis appris l’une de ses plus vieilles amies, la Serdaigle Adanedhel Iluvatar, au cours d’une excursion nocturne sur le terrain de Quidditch. Mais en lieu et place de cette fantaisie singulière, l’Anglaise arma loin en arrière son bras gauche avant de dégager la balle au centre de l’anneau droit d’un des trios de cercles.
A présent, Rolanda Bibine venait de lui faire signe d’entamer la suite des réjouissances, à savoir l’enchainement rapide de figures complexes, totalement laissées au choix du candidat, et cela durant quelques minutes seulement. Autant dire pas plus de deux-trois acrobaties. La descendante des Craft libéra son pied droit du soutien métallique qui le calait et balança lentement sa jambe dans le vide, préparant sa prise d’élan. Puis, se penchant en avant tandis qu’elle posait ses coudes de façon colinéaire au manche de son balai tout en raffermissant sa prise autour de celui-ci, elle accentua brutalement l’amplitude du balancement de sa jambe qui ne tarda pas à entrainer sa jumelle dans l’impulsion. Son genou gauche vint alors se poser sur son support de vol et la Serpentarde profita de l’élan donné pour rassembler enfin ses jambes ensembles, tendant son corps à la verticale tout en effectuant par la même occasion, un joli poirier. La candidate aux A.S.P.I.C.S. demeura immobile quelques secondes ainsi puis reprenant pieds sur le bois verni de son Eclair de feu, elle s’inclina légèrement en avant en exécutant une fente avant, ce qui eût pour conséquence de précipité le balai tout droit vers le sol. Le Balai surfé était une figure de Quidditch excellente pour la circulation et une démonstration d’équilibre des plus catégoriques.
Enfin, Pénombre acheva l’exercice en une feinte de Wronski, laquelle consistait à foncer tête baissée en piqué, ce qu’elle était exactement en train de faire, un peu comme si la jeune sorcière avait aperçu quelques Vifs d’or égaré tout en bas, puis, arrivant presque au ras du sol, elle se laissa félinement retomber sur le manche de son balai et remonta soudain en chandelle. Cette figure bien connue des attrapeurs avait pour objectif d’inciter celui de l’équipe adverse à exécuter le même mouvement que soi-même, mais en s’écrasant à terre faute d’avoir redressé à temps. Le temps imparti pour ce défi fut sifflé comme touchant à sa fin et l’Animagus regagna une position de veille plus classique.
Puis vint enfin la partie la plus dangereuse de l’épreuve de Vol sur Balai des A.S.P.I.C.S., à savoir l’esquive d’une dizaine de menaçants cognards, lesquels étaient bien entendu lancés à toutes allures et puissances sur leur unique victime, évidemment désarmée de la protection salvatrice de sa batte de frappe. Et pour une batteuse régulièrement entrainée avec ce singulier outil comme l’était la jeune sorcière concernée, ce petit détail en particulier entretenait en elle, la sensation aussi fantaisiste qu’insolite de combattre à demi-nue sur ce terrain de Quidditch qui l’avait vu grandir. Mais puisqu’elle devait en ce jour, démontrer de ses facultés d’adaptation autant que de ses capacités d’esquives et d’attention, confirmant de la sorte la rapidité et la justesse de ses réflexes d’esquive, autant rendre la chose aussi catégorique que possible.
Le premier projectile qui se manifesta dans le champ de vision de l’Anglaise ne semblait s’encombrer d’aucune frivolité d’attaque et entretenait au contraire, une trajectoire rectiligne uniforme qui plaçait directement sa proie exactement en face de lui. Braquant d’une impatience étudiée le manche de son balai vers elle-même, la Serpentarde s’extirpa en hauteur du point estimé de collision tout en s’assurant qu’elle s’était suffisamment élever pour que le cognard ne heurte pas, par inadvertances, la queue de son support de vol. Mais à peine eût-elle accompli ce geste de vérification élémentaire que la Rusée perçut aussitôt un sifflement nettement moins aigu que d’ordinaire qui lui intima l’ordre de redresser immédiatement la tête face à elle. Et c’est là que ses obscures prunelles de jais les découvrirent.
Traites et sournois, deux cognards s’étaient accoquinés ensemble et se dirigeaient de front sur Pénombre, bien trop rapidement pour lui permettre de déplacer en parallèle, à la fois son propre corps et son Eclair de feu. Peu d’opportunités s’offrirent alors à la postulante aux A.S.P.I.C.S.et cette dernière s’empressa de concrétiser la première idée qui lui vint à l’esprit. Une puissance pression dans ses jambes hissa subitement ses appuis inférieurs par-dessus les encoches de stabilisation de ses pieds pour se poser au final, en travers du manche de son balai, disposés suffisamment loin l’un de l’autre pour lui garantir un équilibre des plus convenables. Le premier cognard passa dans le large espace entretenu par les longues jambes de la Vert et Argent tandis que le second frôla dangereusement son mollet droit, manquant de provoquer sa chute dans l’élan. Heureusement pour la jeune femme, il n’en fut rien mais à peine la sorcière eût-elle le temps de soupirer son soulagement qu’une quatrième balle hargneuse se téléporta dans son champ de vision, visant avec évidence sa tête en une interminable parabole grassement courbée. Pénombre mit fin à sa figure de balai surfé, effectuée l’instant d’avant pour échappé à son premier assaillant et, reprenant une position plus classique sur son support de vol, elle sauva ainsi sa tête d’une violente décapitation peu esthétique.
Deux autres balles farceuses tentèrent ensuite une approche croisée, l’une parvenant à droite ce que l’autre attaquait sur la gauche de la Rédactrice en Chef de la Gazette de l’école. Piquant du nez pour se dérober à l’étau mortel qui se resserrait autour d’elle, Pénombre s’amusa brièvement du furieux choc occasionné entre les deux cognards. L’un des sombres projectiles tenta alors sa chance en attaquant cette fois-ci sur le flanc gauche de sa victime, grognant quelques gargouillis incompréhensibles tout en filant avec vélocité vers la jeune femme. Cette fois, l’Anglaise impulsa rapidement l’élan d’esquive qui la projeta aussitôt sur sa droite, roulant autour du manche verni de son fidèle Eclair de Feu tandis qu’elle ressentait le déplacement d’air conséquent à la volée du cognard, sur ses mains et ses pieds toujours refermées en cette prise solide sur le bois qui la suspendait au dessus de vingt mètres de vide. Sa roulade du paresseux lui permit ainsi d’esquiver la menace.
Sur les dix cognards annoncés, l’Animagus en avait déjà esquivés cinq à son compte, ce qui équivalait à la moitié prévue. Mais à peine eût-elle mentalement déduit son calcul qu’un quatuor de balles noires surgit par delà les anneaux des buts et s’alignèrent en une formation frontale à deux rangs qu’un cinquième cognard ponctua soudain en une disposition en quinconce. Et ils se dirigeaient droit sur la Septième année. Machinalement, les longs doigts arachnéens de celle-ci cherchèrent sa loyale batte de frappe à ses côtés mais se rappelant au cours de son geste qu’on l’en avait privé, elle s’interrompit en reprenant le contrôle de son mental. Ce n’était effectivement pas le moment de se laisser distraire. Zigzaguant entre les deux premiers cognards qui se présentèrent à elle sous la forme de menaces grondantes, la Serpentarde braqua sa droite juste à temps pour éviter le projectile du milieu qui avait dévié de sa trajectoire, attiré hors de ses rangs par sa cible. Mais ce faisant, la candidate avait dangereusement réduit l’espace qui la séparait encore des deux autres cognards du second plan dont l’un deux frappa aussitôt l’épaisse protection de son épaule. La violence du choc entre les deux parties de cuir orienta le corps de Pénombre d’une façon oblique qu’elle mit immédiatement à profit étirant soudain sa jambe comme un ressort. Un coup de pied bien placé dévia finalement le dernier cognard lorsque ce dernier se précipita sur la Septième année tandis que le Blason Vert et Argent s’extrayait de ce terrible traquenard.
Malheureusement, n’ayant jamais occupé le poste d’attrapeur de toute sa scolarité au sein de la célèbre institution magique de Poudlard, l’Animagus dû faire appel à toute sa vigilance et sa concentration pour tenter de discerner un minuscule reflet brillant sur un immense terrain, inondé d’un radieux soleil printanier.
Le temps imparti pour l’épreuve touchait à sa fin, la Ténébreuse le sentait au fond d’elle-même et la postulante dû se hâter de parcourir l’endroit, à la recherche du vif d’or censé se manifester au cours de la demi-heure d’épreuve. L’astre solaire la gênait dans sa quête, bien qu’il aurait dû l’épauler au contraire, en se reflétant de toute sa luminosité sur le revêtement doré de cet objet qu’elle convoitait.
Malheureusement, Rolanda Bibine siffla finalement la limite temporelle de l’examen, incitant Pénombre à détourner vaguement son regard vers la juge. Et c’est à cet instant précis que l’héritière des Craft l’aperçut enfin, voletant juste derrière l’épaule droite de sa Professeur de Vol. Le Vif d’or. Braquant immédiatement le manche de son balai en avant, la Capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard atterrit d’une rapidité à peine contenue aux côtés de la femme et attrapa au passage la petite balle dorée qui semblait distraite par les jeux enthousiasmes d’une petite brise mutine, batifolant dans la chevelure immaculée de la sorcière.
Rien que le sourire victorieux de Pénombre Craft à ce moment exact de l'aventure aurait certainement attendrit plus d'un jury impartial titeuple .
- A.S.P.I.C.S. de Défense contre les forces du Mal :
- Spoiler:
[Partie théorique Mpée.]
B/ Travaux pratiques : (/14)
L'épreuve pratique de Défense contre les Forces du Mal de cette année là se déroulait dans la Grande Salle du Château de Poudlard, ce qui invita donc Pénombre à quitter l’une des spacieuses pièces d’examen du premier étage, réquisitionnées en la circonstance pour l’organisation des parties théoriques de ses A.S.P.I.C.S., afin de s’y diriger. Confiante et concentrée, la sorcière de septième année avait accompli la première moitié de son épreuve dans les temps octroyés, sans manifester de réelles difficultés quant aux interrogations posées qui lui avaient été présentées au cours de l’heure précédente tandis que sa compétitivité accrue d’une conscience performante et appliquée avait soigné chacun des détails de sa restitution de connaissances ainsi que sa présentation, l’agencement de ses pensées d’un perfectionniste aigu.
Son patronyme fut distinctement prononcé par delà l’épaisseur massive de la porte en bois sculpté qui protégeait l’accès direct à la salle de son examen pratique, incitant la Ténébreuse à étirer lentement la longueur diaphanique de sa main prudente contre le relief délicatement travaillé de la boiserie, appliquant ensuite du bout des doigts, une pression suffisamment puissante et contrôlée pour en entrouvrir le battant, sans violence nerveuse ni impolitesse hâtive ou désordonnée. S’offrit alors à la limpidité franche de son regard curieux, inquisiteur, la présence impatience d’un étrange jury, aussi inhabituel qu’hétéroclite, composé en tout et pour tout d’un quatuor de magiciens probablement expérimentés qu’elle n’avait pourtant encore jamais croisé entre les murailles sécurisantes de la célèbre institution de Poudlard. Un vieillard qui ne cessait d'éternuer lui adressa un rapide signe de la main, aux éloquentes assignations d’approche tandis qu’une femme mature et hautaine, à sa droite, paraissait toiser la Serpentarde d’un air supérieur des plus irritants, un second juge à la gauche du vénérable arborait environ la trentaine, possédait de petites lunettes rondes aux captivants reflets cristallins et ne cessait de lui adresser de grands sourires, probablement afin de la rassurer ou de l’encourager. Enfin une femme rondelette, d’une quarantaine d’années probables, semblait carrément préférer pétrir son chat de lourdes caresses frénétiques que d’observer la candidate aux A.S.P.I.C.S. qui venait pourtant de saluer respectueusement ses quatre ainés. Au bout de quelques brèves minutes d’un silence inutile seulement interrompu par les éternuements répétés du vieillard, la sorcière hautaine invita finalement l’Animagus, d’un geste distrait conjugué d’une parole concise, à venir tirer au sort son propre sujet d’examen.
Réagissant comme escompté à la convocation gestuelle autant que verbale de la juge inconnue, l’héritière des Craft s’avança lentement jusqu’aux imposantes tables professorales qui surmontaient l’estrade en fond de pièce avant que la fine main pâle, aux longueurs arachnéennes de la batteuse de Quidditch ne se perde ensuite dans les profondeurs obscures de ce chapeau pendu par sa base que lui tendait avec solennité le plus âgé des évaluateurs, en retirant finalement l’un de ces fameux rectangles de parchemin plié en deux qui allait lui délivrer le sujet précis de son épreuve pratique. Etant profondément athée depuis l’éveil de sa conscience au monde extérieur et non baptisée, l’ancienne Championne du Tournoi des Quatre Sorciers n’implora silencieusement nulle puissance secrète de sa clémence, pas la moindre divinité compatissante ou bienveillante ne fut priée de sa charité et aucun esprit de la chance ne fut mentalement supplié de son indulgence car Pénombre avait conscience que rien ne saurait être capable d’influencer dignement sa Destinée dans la teneur des significations qu’allaient revêtir les quelques mots griffonnés sur le parchemin épuré de toute futilités, tandis qu’elle le déployait rapidement de ses doigts agiles. Elle était préparée, entrainée et disciplinée, il ne pouvait rien lui arriver de regrettable. L’échec n’était pas envisageable.
La sentence tomba violemment, tel un couperet derrière sa nuque. Comme une traitrise du Sort, une malédiction, comme pour empoisonner ces pensées trop assurées, trop confiantes et sûres d’elle dans lesquelles la Ténébreuse s’était égarée l’instant d’avant. Le sortilège du Patronus. Fortuit. Redouté.
Pénombre garda le silence. Elle allait devoir lancer ce pénible et difficile sortilège devant le jury présent et il lui fut explicitement notifié qu’elle n’avait droit qu’à 3 essais pour y parvenir avant d’être recalée. D’une aisance facilitée par l’entrainement et la soif d’apprendre que lui imposait sa fervente curiosité, la brune aux yeux clairs se souvint qu’à la restitution des connaissances constituant la première partie de l’épreuve en cours, il lui avait été demandé d’expliciter clairement les conditions spécifiques requises afin de réussir avec efficacité et dextérité un sortilège du patronus. L’Anglaise avait ainsi pertinemment conscience de la clause fondamentale du contrat qui exigeait du candidat concerné qu’il s’impose un état émotionnel particulier au moment de la réalisation de son exercice, devant fortement maintenir sa concentration focalisée sur les évènements les plus heureux de toute son existence, les plus joyeux afin de faire nettement ressortir dans son mental ainsi discipliné d’optimisme, ses pensées les plus positives, ses souvenirs les plus allègres et les plus béats. Il s’agissait en outre d’un aspect très important de la préparation mentale requise pour accomplir correctement le sortilège du patronus puisque ces précieuses réminiscences composeraient directement l’essence éthérée de cette incarnation fantomatique.
La Ténébreuse cilla. La chance n’était vraiment pas de son côté car sa vie n’avait jamais recelé de ces immenses plaisirs et bonheurs qui lui auraient grandement facilité l’invocation d’un patronus. Le Destin lui était traitre.
Elle avait en effet vécu une enfance pénible et douloureuse, entachée, souillée par l’amertume caustique d’un cruel Géniteur n’ayant pu hériter d’un fier descendant mâle à l’ancestrale Lignée de Sang Pur dont il était le respecté Patriarche tandis que la naissance de Pénombre avait entrainé de terribles complications physiques pour sa Mère, Destinée Craft, qui perdit finalement toute possibilité de concevoir un nouveau successeur. La tragédie avait à jamais rompu toute relation entre la mère et sa fille : véritable abomination destructrice de ses entrailles, le père et sa fille coupable : sa progéniture maudite. L’enfance de la jeune sorcière n’avait alors été que chaos et souffrances, apprentissages et exigences, privations et endurances et on l’avait endurcit à la douleur, à la torture, à la détresse et à la solitude très tôt, trop tôt, la marquant de manière définitive et irrémédiable du sceau de l’inhumanité, de la chair à canons. Elle avait longtemps souffert de la sévérité violente de son cruel géniteur, de ses méthodes d’apprentissages brutales et sadiques, n’avait connu l’amour d’une mère, trop rancunière de ses trésors maternels perdus, la fierté d’un père que son sexe féminin avait insulté. Personne n’avait jamais profondément cru en la Rusée et elle avait davantage survécu que vécu, grandissant tant bien que mal dans un brasier de haine et de vengeance, d’un ressentiment abyssal qui n’avait cessé de furieusement réclamé le sang paternel.
Puis, dans l’heure grise précédant l’aube de son calvaire, Pénombre s’était brusquement éveillée à l’horreur d’une fatalité agressive, sordide et pandémique lorsque son Père décéda brutalement dans de mystérieuses circonstances et qu’elle fut impitoyablement privée de toute vengeance à son égard. L’engouement pour le Baiser du Détraqueur qui faisait tellement fureur aux dernières semaines précédant la tragédie familiale n’avait guère tardé à orienter vicieusement l’infâme appétit populaire vers le décès du Patriarche de sa Lignée. Les terribles suspicions officielles, les allégations journalistiques avaient alors aussi iniquement que posthumément, accusées Sven Craft d’avoir appartenu aux Partisans du Lord Noir, nourrissant scandaleusement une foule bestiale et assoiffée de coupables, d’insultantes rumeurs qui propagèrent avec une monstruosité innommable, la lèpre d’une honte sans précédent sur l’ancestral Sang des Craft. Puis, devant l’avidité vengeresse exacerbée de ces lecteurs rendus fous de représailles par la mort de proches ou la disparition croissante de personnalités connues et aimées du peuple, les médias à l’écrit n’avaient dès lors cessé d’attiser le scandale des ventes illicites de ces plans qui détaillaient les armures magiques, élaborées par le laboratoire de recherche de son Géniteur à l’intention des Aurors et autres forces d’action gouvernementales, dont certaines preuves démontraient qu’ils avaient été portés à la connaissance des Mangemorts. Le fulgurant venin de la haute trahison envers la Résistance active du Monde Magie visant à anéantir la menace que Voldemort élevait de toute Son ombre sur chaque existence insoumise à Sa loi, avait alors écorché et maculé la progéniture de Sven d’une immonde façon qui défiait effrontément l’imagination.
Qu’était donc le bonheur dans tout cela ? Le délice euphorique que promettait l’innocence de l’enfance ? Le piquant ravissement de l’adolescence ? Où avait donc disparu la béatitude de vivre que la Serpentarde aurait dû ressentir comme ces autres qu’elle aurait envié si seulement elle avait pris conscience des sombres ténèbres avides s’étant toujours intimement entremêlés à sa propre existence ? Dans quel ailleurs perdu avait-on englouti son paradis authentique, personnel pour ne laisser que chimères mensongères et édens artificiels, charnels ? Pourquoi la Vipère n’était elle jamais parvenue à se sentir simplement heureuse d’être en vie comme l’était la plupart de ses naïfs semblables, passionnés par quelques loisirs futiles mais excitants, une quelconque histoire d’amour fusionnelle, source de délicieux tourments ? Et pour quelles terribles raisons la souffrance ne se présentait à elle que sous l’aspect d’un lourd fardeau antagoniste au bonheur ?
L’Animagus avait trop tôt confondu le plaisir physique, organique avec ce précieux contentement ravi que l’on nommait béatitude et qui se transcendait bien au-delà des entraves corporelles, des liesses sensorielles tandis que la Gloire et le Pouvoir pur ne lui avaient jamais offert que de trop brefs et éphémères instants d’extase supérieure pour être en mesure de la satisfaire pleinement, entièrement, absolument. La Ténébreuse en avait toujours voulu plus, davantage, encore et encore, ce qui avait fatalement entaché d’un mordant sentiment d’inachèvement et d’avidité, ses ivresses de pouvoir passées.
La vie de Pénombre Craft, de l’unique héritière de la lignée des Craft ne recelait donc aucun trésor caché d’un bonheur oublié, aucune fervente lueur de joie ou de sécurité à laquelle se raccrocher. Il n’y avait rien d’assez fort. Il n’existait rien de tout cela. Elle était juste abimée et brisée de l’intérieur. En un état permanent.
Le patronus lui était ainsi, l’un des sortilèges les plus difficiles à réaliser et elle le savait pertinemment. Car si la Capitaine de Quidditch possédait pourtant un niveau appréciable en la matière de Défense Contre les Forces du Mal, aucun de ses efforts ou de ses entrainements, si fréquents, si intenses ou si rudes furent ils, ne lui permirent jamais d’obtenir la clé de voûte de cette incantation terriblement conditionnelle, cette nécessité absolue qui s’entêtait péniblement à lui manquer. Le bonheur. Et elle avait eu beau essayer, encore et encore, la Brune aux yeux clairs ne rencontrait que l’échec à l’invocation de son patronus et sa production magique lors de ses innombrables tentatives se révélait dérisoire, ridicule, honteuse et risible. La jeune sorcière avait d’ailleurs échoué si souvent à rassembler de souvenirs suffisamment puissants et surtout suffisamment heureux en son mental torturé qu’elle n’avait jamais pu observer la forme animale de son patronus.
A présent, la Rédactrice en Chef de la Gazette de l’école était en proie à un désespoir résigné.
Car ce matin là, elle savait devoir réussir là où elle n’avait encore repoussé ses limites sans pourtant en oser entretenir l’espoir. Pénombre soupira en tentant de reprendre ses esprits, déposant le parchemin condamnant sur le rebord de la table tout en dégainant avec lenteur l’ébène obscur de sa baguette magique. Puis, la Septième année ferma un instant les yeux au jury et convoqua mentalement ce qu’elle pensait être les souvenirs les plus heureux de son existence.
Le visage angélique d’un bel Adonis se matérialisa alors avec lenteur, avec langueur dans son esprit concentré tandis qu’un décor encore vaguement défini se dessina de l’autre côté de ses paupières closes.
"Attends."
Juste ‘Attends’ avaient été ses derniers mots et levant ses magnifiques yeux gris, pur acier en fusion dépourvu de leur sempiternelle souffrance mais néanmoins déjà nostalgique de l’être aimé, ils avaient enfin rencontrés le visage surpris de son aînée tandis que le doux sourire du garçon, quelque peu coupable se dévoilait plus sincèrement au regard de la batteuse de Quidditch. Cette nuit là avait été si emprunte de symbolisme, si puissante et si belle que la Septième année en avait longtemps perduré l’existence en son cœur aride et éteint.
Il avait lentement sortit de sa poche l’amulette ancienne qu’elle lui avait abandonnée à son départ, deux ans auparavant et à la faveur de la lumière versatile que projetaient les flammes rougeâtres de l’immense cheminée de la salle commune des Serpentards, il avait découvert à Pénombre son ancien bijou, le laissant distraitement se dérouler au bout de ses doigts laiteux. Puis le blondinet avait entreprit, non sans qu’une certaine solennité n’eut investît son geste symbolique, de passer la chaîne autour de son cou. Les propres prunelles de jais de la demoiselle s’étaient alors instantanément attachées à l’argenté métal qui avait sublimée à outrance la superbe peau du jeune éphèbe, exerçant obstinément sa fascination jusqu’au plus profond de son être tourmenté. Pénombre s’était instinctivement sentit défaillir, complètement avalée par la beauté enivrante de son jeune complice d’autrefois, subjuguée par l’irréel de ses gestes lents, éthérés, sincères. Un appel fou qui avait résonné terriblement dans ses entrailles, absorbant substantiellement toutes pensées et rien n’avait alors plus existé en son univers que la magnificence de ce regard d’acier, l’écho incroyable de ces teintes métalliques qui avaient scintillé faiblement contre son exquis torse.
« Expecto Patronum ! »
Un léger filin argenté s’extirpa gracieusement de l’ébène obscur de sa baguette magique sitôt qu’elle eût prononcé l’incantation, enflant ensuite en une large veine lumineuse qui s’évasait rapidement sur une voûte de magie mal définie, laquelle embrasa de son éclat éblouissant la pièce d’examen silencieuse.
Mais il semblait néanmoins à la jeune sorcière de septième année que son compagnon la tenait également d’une indéniable entrave, d’un incontestable lien invisible qui l’assujettissait viscéralement de convoitise, de désir, bien plus puissant encore que celui de l’insensé attrait physique qui la tenaillait étroitement. Cette entité nouvelle qui émanait de lui, cette impensable aura écrasante de pouvoir, de force pourtant d’une incommensurable innocence et sublime sincérité, à laquelle Pénombre n’avait pu se soustraire, tordait toutefois ses entrailles de son obsédant message de danger… Car la Serpentarde l’avait distinctement perçut monter en elle, ce fulgurant appétit pour ce noble jeune homme qui lui avait fait face, cette abyssale pulsion dévorante, passion définitivement plus intense que rien de ce qu’elle avait jamais pu ressentir auparavant pour ce singulier adolescent, qui avait perdu, davantage à chaque seconde de cette inoubliable nuit, un peu plus de son armure mentale et elle avait alors comprit que son bûcher personnel avait été bien loin encore d’être éteint. Narcisse Anasar…
La lueur de son patronus faiblit, se tassa sur elle-même tandis que la voûte de magie qui en dominait l’incarnation menaçait de s’effondrer de manière fébrile.
Et s’il n’était guère un mystère que Pénombre avait beaucoup joué de ses charmes durant toute sa scolarité au sein du respectable établissement de Poudlard, collectionnant à outrances les amants, une poignée d’âmes en revanche avaient pertinemment conscience du fait insolite qu’elle n’avait sincèrement aimé en réalité que bien peu de personnalités. Enroulant doucement ses longs bras laiteux autour de son buste, juste au dessus des côtes du jeune homme, la descendante des Craft avait subtilement approché ses lèvres rougies de l’oreille de Narcisse, son corps du sien. L’odeur réconfortante de ses cheveux dorés l’avait envahie dans un curieux sentiment de plénitude entrainant, de sécurité et d’absolution indescriptible. Il sentait quelque chose d’indéfinissable, de profondément familier comme la fidèle retranscription odorante de l’ivresse d’une complicité passée, le vertige du jeu piquant de la séduction qu’ils avaient jadis inconsciemment mystifié.
C’était devenu effrayamment limpide sous les éclats miroitant du métal épris dans la lueur dorée des flammes de la cheminée. Narcisse avait su se rendre infiniment désirable, susciter tendrement son amour, fougueusement sa passion et elle avait impérieusement eu besoin de goûter à lui, de se perdre intégralement dans les méandres éblouissant de cette belle âme dont elle avait entrevu la lumière à travers l’expression touchante de son beau visage. L’anglaise avait ainsi dérivé sans oser y croire dans un vaporeux brouillard, un rêve éthéré de sensations et de sentiments, sentant l’étincelle au creux de son ventre s’enflammer jusqu’à devenir un véritable brasier car désir et volonté de possession avaient déversé toujours plus de leurs toxines dans ses veines en un cocktail explosif.
Son patronus frémit de puissance tandis que ses contours se précisaient en de longues courbures animales.
Leur amour partagé, irrévocable et proprement irrationnel, l’aboutissement sentimental d’années de complicité et la dévotion inconditionnelle que lui portait son bel éphèbe lui était le souvenir le plus heureux qu’elle possédait et l’Animagus s’y accrocha corps et âme avec toute l’énergie d’une foi inébranlable. Elle l’avait aimé. Sincèrement aimé.
Mais n’avait su le lui dire. N’avait pu lui avouer. Comment alors en tirer quelques brides d’un bonheur parfait, mirifique ? Comment s’en réjouir comme d’une réminiscence merveilleuse et sublime ?
La magie céda brutalement au doute cinglant envahissant d'une sournoise perfidie son esprit et s’évapora instantanément en une fascinante bruine argentée tandis que Pénombre renonçait à s'infliger plus de souffrances encore, secouée de regrets amers.
[*:b694] A.S.P.I.C.S. de Potions :
- Spoiler:
Une nouvelle fois, Pénombre Craft considéra silencieusement les quelques consignes d’examens qui lui faisaient face sur la noirceur d’un tableau vide de toutes autres calligraphies. Un triple exercice de synthèse et de réflexion se profilait nettement dans les instructions données aux candidats, ce qui trahissait d’ores et déjà la nature de cette concentration extrême que l’épreuve allait réclamer d’eux, la quantité inimaginable d’attentions soigneuses et précises que la Serpentarde allait devoir distiller à ses attitudes en plus de devoir faire appel à toutes ses facultés de raisonnement et de mémorisation. Une véritable épreuve de ruse appliquée et de vigilance constante, de rapidité et d’exigence.
Comble de l’ironie, il lui faudrait déjà se souvenir des ingrédients de base contenus dans la potion de mémoire avant d’envisager de la compléter de façon judicieuse afin d’espérer en modifier les effets comme désiré. Des plumes de Jobarbille, que l’on retrouvait également dans la composition des sérums de vérité. Des racines de pervenche aussi, fréquemment utilisées dans la médecine traditionnelle moldue, mais également dans la fabrication des philtres d'amour, que l’on devait mélanger avec de l’essence d’ambre mêlée à de la poudre de Chrysalide pour former la potion de base. Quelques branches de houx, notamment idéal en tant que protection contre le poison, les éclairs ou encore la sorcellerie de petite ampleur, en règle générale et vaste. Des pépins de pomme en constituaient la touche finale.
S’appliquant à faire correspondre chacun des ingrédients inclus dans la potion de base à ses connaissances générales sur leur utilisation, l’héritière des Craft entreprit ensuite de développer brièvement ses idées sur l’un des parchemins vierges qui avaient été déposés sur la table de travail à son intention, avant de se lancer dans l’exercice pratique à proprement parler.
Les minutes commencèrent rapidement à défiler sur la pendule murale de la salle d’examen tandis que la candidate aux A.S.P.I.C.S., précisait et peaufinait ses projets de composition. Trois parchemins de brouillons lui furent nécessaires dans ses opérations, sur lesquels elle développa méticuleusement les complexes protocoles à observer dans chacun des trois cas. Enfin, soucieuse de répartir au mieux le temps qui lui avait été imparti, la Septième année recopia au propre ses notes sur son compte rendu d’examen qu’elle marqua clairement de son patronyme.
Sur ce dernier, on pouvait ainsi observer sa fine écriture s’étirer élégamment en un trio de paragraphes principaux et distincts, détaillant d’une calligraphie sombre et penchée les trois modes opératoires que la Brune aux yeux clairs mettait en place.
Citation:
A.S.P.I.C.S. de Potion.
Potion de base : philtre de mémoire :
Effet : renforcement de la mémoire.
La potion de base contient : - racines de pervenche - 2 plumes de Jobarbille - Essence d’ambre - poudre de chrysalide - branches de houx - pépins de pomme
1) Philtre de confusion des réminiscences :
Son effet connu est de provoquer la confusion du sujet au niveau de sa mémoire et de ses souvenirs.
Ingrédients nécessaires :
- racines de pervenches (en proportion réduite de moitié par rapport à celles contenues dans la potion de mémoire.) - Plumes de Jobarbille (idem que pour les racines de pervenches.) - Essence d’ambre (2 mesures de plus que dans une potion de mémoire.) - Poudre de Chrysalide (en même quantité que dans le philtre de base.) - Branches de houx (1 extrait de moins que dans la potion de mémoire.) - Pépins de pomme (4 unités de moins que dans le philtre de base.)
- 2 pétales de fleurs de bleuets. - 5g de Kahreg réduite en éclats. - Une poignée de chenilles coupées en tranches.
Justifications et précisions :
La potion de confusion des réminiscences est directement reliée à la potion de mémoire constituant le philtre de base car ses effets y sont ciblés de la même manière, simplement de façon quasi-antagoniste. L’une renforce la mémoire, facilite les capacités de mémorisation tandis que l’autre les dissout au contraire, détériore temporairement les capacités précitées. On l’utilise généralement pour calmer les personnes émotives ou les victimes de chocs traumatiques. Les proportions de racines de pervenches ainsi que celles de plume de Jobarbille seront diminuées de moitié afin d’affaiblir la puissance magique de ses deux éléments associés, censés agir positivement sur la mémoire. On conservera de la sorte le caractère catalysateur de réaction de ses deux substances que l’on détournera tout de même de leur fonction de consolidation par l’intermédiaire d’autres ingrédients sous cités.
Les pétales de bleuets serviront à calmer les irritations de la magie dans l’esprit de l’utilisateur, à y minimiser les effets néfastes de la désorientation mémorielle ainsi que de l’éventuelle perte de repères identitaires, favoriseront de manière appréciable le cheminement de la partie active de la magie vers la zone du cerveau en charge du souvenir. Ses propriétés légèrement astringentes donneront à l’utilisateur l’impression d’être dépourvu de souvenirs. En augmentant le dosage des fleurs de bleuets dans la potion de confusion des réminiscences, leurs propriétés diurétiques s’exprimeraient de manière trop puissante pour le consommateur, ce qui le viderait alors dangereusement de tous souvenirs.
La Kahreg réduite en éclats tiendra le rôle de protectrice de composition et ce sera elle qui sera directement responsable de l’effet de confusion à proprement parler. Pour peu qu'on ne la remue pas trop vivement, elle peut ainsi permettre une isolation presque parfaite de la préparation vis-à-vis de l'air ambiant et représenter une précieuse défense pour cette potion des plus fragiles.
Enfin, la poignée de chenilles cuites dans de l’eau claire puis coupées en fines tranches possède la vocation de renforcer les effets de confusions induit par la pierre de Kahreg mais joue surtout un rôle de médiateur entre tous les éléments magiques de la potion. Les chenilles vont également neutraliser l’action des pépins de pomme dans la solution de base, qui ne seront alors plus nécessaires à la potion de confusion des réminiscences et ne feraient que provoquer des interférences de souvenirs dans la mémoire de l’utilisateur.
De la même façon, les deux mesures ajoutées d’essence d’ambre serviront à compenser les effets protecteurs des branches de houx entrant déjà dans la composition de la solution de base. La protection offerte par le houx à la magie de petite et de moyenne ampleur risquerait effectivement de compromettre la portée des confusions de souvenirs ressenties par le consommateur.
2) Philtre de sagesse spirituelle :
Son effet connu est d’influencer l’esprit de son utilisateur vers une sagesse et une modération plus posée, raisonnée.
Ingrédients nécessaires :
- racines de pervenches (en même mesure que dans la potion de mémoire.) - Plumes de Jobarbille (en même mesure que dans la potion de base.) - Essence d’ambre (une mesure de plus que dans le philtre de mémoire.) - Poudre de Chrysalide (2 fois plus de poudre que dans la potion de base lui seront nécessaires.) - Branches de houx (en même proportion que dans une potion de mémoire.) - Pépins de pomme (idem que pour les branches de houx.)
-2 larmes de vélane. -3 racines de gingembre. -4g d’éclats d’opale.
Justifications et précisions :
De loin le plus facile à préparer des trois philtres car son action n’est pas aussi antagoniste à celle de la base que dans le cas de la potion précédente et ses effets pas aussi éloignés de ceux de la potion de mémoire que dans le cas de la dernière préparation proposée.
Le principe de la manœuvre repose essentiellement sur une meilleure fluidité des énergies magiques pouvant relier les zones du cerveau responsables de la mémoire et ceux en charge de la réflexion. On cherche donc à consolider la mémoire pour permettre au sujet de prendre de meilleures décisions qui offriront plus de considération aux évènements qui lui sont déjà connus. On cherche également à favoriser son ouverture d’esprit, sa tolérance et sa modération, son plaisir à la sagesse grâce aux concours de plusieurs autres éléments magiques que je vais exposer par la suite.
Afin de renforcer la présence des souvenirs dans l’esprit du buveur, qui vont constituer la base de données de son expérience : fondement de toute sagesse, il est important de conserver les mêmes quantités de racines de pervenches et de plumes de Jobarbille que dans la solution de base. Ces éléments, comme nous l’avons vu précédemment, sont directement responsables des effets de consolidation mémorielle. Idem pour les ingrédients suivants : branches de houx et pépins de pomme, qui seront précieux dans la protection de l’esprit de l’utilisateur aux influences de mauvaises tendances ou de néfastes emprises.
Les deux larmes de vélanes seront requises pour une ouverture d’esprit plus ample du consommateur, une sensibilisation plus grande à la tolérance mais également à l’expression de davantage de clémence.
De la même façon positive et immédiate, les racines de gingembre vont stimuler les zones de plaisir mental de l’utilisateur, de manière à offrir à celui-ci une satisfaction intense à toute manifestation de modération et de raisonnement, qu’elle soit extérieure ou intérieure.
Enfin, la double mesure en plus de poudre de Chrysalide associée aux éclats d’opale créera une puissance magique cumulée qui agira pour la paix de l’esprit du buveur, préparant ainsi le terrain à la sagesse spirituelle
3) Philtre d’addiction psychique de petite ampleur :
Son effet connu est de provoquer sur son utilisateur, une addiction de faible force à un élément en particulier.
Ingrédients nécessaires :
- racines de pervenches (3 fois plus de mesure que dans la potion de mémoire.) - Plumes de Jobarbille (idem que précédemment.) - Essence d’ambre (idem que précédemment.) - Poudre de Chrysalide (4 fois plus de matière que dans le philtre de base.) - Branches de houx (7 de copeaux de branches en plus que dans la potion de mémoire.) - Pépins de pomme (4 fois plus de pépins que dans le philtre de base, que l’on aura broyés.)
-1 dent de Sombral entière. -2 noyaux de cerises sauvages. -1 élément auquel l’utilisateur deviendra psychiquement dépendant.
Justifications et précisions :
L’addiction étant un phénomène assez complexe à créer, même à petite ampleur comme dans le cas présent, elle nécessite une très grande habilité à l’ouvrage ainsi qu’un nombre important d’éléments magiques.
Trois fois plus de racines de pervenches, de plumes de Jobarbille ainsi que d’essence d’ambre seront nécessaires pour réaliser cette potion particulière et on rusera en triplant la quantité de base dont on remplira le dernier chaudron, par rapport aux doses requises pour la conception du philtre de sagesse spirituelle afin de minimiser les risques de fausses manœuvres. Les quantités faramineuses de branches de houx dont on devra faire usage au cours de la préparation s’expliquent par la façon dont la magie du philtre doit vaincre la protection naturelle des humains que représente l’instinct de conservation et qui préserve normalement l’esprit de ses derniers de certaines addictions. En étant la plus forte des deux, la protection du houx va engloutir l’instinct de préservation dans son réseau magique et permettre au sujet de ressentir l’addiction qu’elle va véhiculer.
La poudre de Chrysalide mélangée aux pépins de pomme va alors servir de catalyseur à l’ensemble et fluidifier le réseau. Elles attaqueront ensemble la dent de Sombral entière afin de libérer son essence magique.
La dent va être utilisée afin que le buveur soit le seul à subir les effets complexes du philtre d’addiction psychique de petite ampleur, agissant pour que la protection irradiante du houx ne se répande pas par delà les chairs de la personne concernée. La magie de la potion ne sera également pas décelable à l’œil nu.
Enfin, les deux noyaux de cerises sauvages solliciteront les zones de curiosité du sujet, du plaisir et de l’addiction.
L’élément finalement ajouté sera celui auquel l’utilisateur deviendra psychiquement dépendant.
Après plus d’une heure et demie de réflexion écrite qui la conduisirent à noircir plusieurs parchemins d’essais, la Capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard entreprit de passer à la pratique. Sa première action logique fut donc de remplir chacun des trois chaudrons fournis pour l’épreuve d’un fond appréciable de potion de base, directement en rapport avec la quantité d’ingrédients principaux nécessaires à chacune des trois préparations qu’elle avait l’intention de constituer. La première potion requérait en effet la moitié des racines de pervenche et des plumes de Jobarbille de ce que la seconde exigeait, à contrario de la dernière qui elle en nécessitait le triple, ce qui incita la Septième année à ajuster avec une précision minutieuse les proportions de solution de base qu’elle versa en tout premier lieu dans les trois récipients de cuivre. De même, le dernier philtre étant de loin le plus difficile et le plus complexe du trio à réaliser, la Ténébreuse décida de s’y consacrer à part entière tandis qu’elle procéderait simultanément dans la conception des deux autres.
Un bref coup d’œil à l’immense pendule murale de la salle d’examen et Pénombre se mit au travail.
Comme l’y invitait le mode opératoire, le Blason Vert et Argent laissa doucement glisser les deux noyaux de cerises sauvages au fond du récipient en les observant patiemment décrire d’imperceptibles sillons dans le liquide déjà présent, déclenchant dès la surface frôlée l’horloge chronométrique qui avait été disposée sur sa table de préparation. Lorsque deux longues minutes d’imprégnation dans la base froide se furent écoulées, la Ténébreuse se saisit d’une vaste écuelle en argent et les récupéra d’un geste précis, concis, les disposant tous deux dans un bécher transparent, à large contenance qu’elle recouvrit d’un papier filtre de couleur laiteuse.
Embrasant ensuite d’un feu doux le foyer de bois situé sous son troisième chaudron grâce à l’usage d’un sortilège classique de combustion, l’Anglaise pesa ensuite une coupelle vide avec une précision appliquée avant de la remplir d’une dose bien déterminée de poudre de Chrysalide. Effectuant mentalement la différence des pesées d’un rapide calcul de tête, Pénombre recouvrit ensuite l’arc de plastique d’un petit couvercle de verre qui éviterait la perte de matière de cette poussière si légère avant d’attraper les outils adéquats qui lui serviraient pour l’exercice suivant, d’un geste ample du bras. La sorcière se saisit ainsi d’un petit pilon de porcelaine qu’accompagnait un mortier de taille moyenne. Réduisant doucement les pépins de pomme en une poudre brunâtre aux doux effluves de terres humides, la Serpentarde récupéra ensuite la coupelle de poudre de Chrysalide précédemment jaugée avant de vider avec soin le contenu intégrale de cette dernière dans le mortier, pressant les extrémités de l’objet en un bec verseur improvisé. Sitôt mises en contact, les substances magiques s’emmêlèrent alors en une myriade d’étincelles miroitantes, papillons de lumières mordorés qui semblaient grésiller d’impatience. Suivant prudemment le protocole, l’Animagus y roula la dent entière de Sombral d’un geste indolent et répétitif, s’appliquant à recouvrir de matière crépitante, toute la surface du croc. Lorsque ceci fut accomplie, elle retira l’objet du mortier, désormais bruni d’une fine pellicule nébuleuse et le disposa dans une petite soucoupe de verre qu’elle recouvrit soigneusement d’un nouvel échantillon de papier filtre.
L’horloge chronométrique indiqua que les quinze premières minutes de son travail pratique venaient de s’écouler, invitant Pénombre à glisser dans le liquide frémissant du chaudron quatre copeaux de branches de houx, finement ciselés à la lame lisse d’un couteau. Patientant la minute imposée, la batteuse de Quidditch remua ensuite doucement la mixture avant d’observer les prémices de ces changements olfactifs attendus. Aussitôt, elle s’empara du mortier et le vida dans le récipient, tapotant le fond de ce dernier d’une série de brèves impulsions afin de perdre le moins de substance possible.
Il lui fallut ensuite patienter les premiers changements chromatiques de la potion avant de pouvoir y ajouter encore deux copeaux de houx, ce qui lui offrit largement le temps de procéder à la suite alors que macérait lentement son ébauche de philtre. Comme recommandé dans le protocole classique de préparation, la Capitaine de Quidditch plongea une longue cuillère de bois clair dans sa solution et y accompli les premières révolutions conseillées, d’une douce rotation du poignet. Trois mouvements dans le sens des aiguilles d’une montre, suivis de quatre demi-cercles d’agitation dans le sens inverse avec retiration de la cuillère à chaque demi-arc opéré. Baissant ensuite l’intensité du chauffage d’une virtuosité légère de sa baguette magique, elle se consacra cette fois à préparer la dent de Sombral comme prévu, gardant toutefois un œil sur les teintes profondes qui coloraient tour à tour son philtre.
L’héritière des Craft ne disposerait que de quelques secondes ensuite, dès lors que les premières teintes ocre et vermeil apparaitraient, pour procéder. Attrapant rapidement le manche sombre d’un petit couteau de taille, elle glissa la pâleur neigeuse de ses doigts sur la dent de Sombral qu’elle avait préalablement libérée de son cocon de papier filtre et entreprit alors de gratter la croûte poudreuse qui avait à présent solidement durci à sa surface. La demoiselle s’affaira un bon quatuor de minutes à cette tâche avant que la limpidité translucide de son regard ne fusse attirée par un détail des plus significatifs.
Des prémices sanguines sursautaient au cœur des convulsions aqueuses de la potion et la Vipère manqua d’être prise de court, jetant rapidement la dent partiellement émaillée dans le liquide irradiant à présent d’une chaleur suffocante.
Puis, tel qu’il l’était exposé dans son mode opératoire, l’Animagus ensevelit la large bouche de son chaudron d’un épais couvercle en métal avant de déclencher la petite horloge de chronométrie qu’elle possédait à disposition. Avait-elle manqué la maigre fenêtre temporelle qui aurait dû observer sa manœuvre et garantir son succès ? La journaliste n’avait guère le temps d’y songer davantage car dans exactement 9 minutes et 9 secondes, la Rusée allait devoir devrait procéder au dernier chauffage, aux dernières agitations manuelles. La solution aux couleurs mielleuses pourtant encore bien loin encore des vives teintes incandescentes qu’elle était censé observer à l’achèvement de son exercice. La liquidité encore incomplète dût reposer quelques minutes à couvert tandis que s’opérait la magie des derniers éléments.
Enfin, au bout du temps imparti, l’horloge émit un bref frôlement sonore tandis que Pénombre ravivait une ultime fois le foyer de son feu, l’observant avec attention tout en y glissant le dernier copeau d’une branche de houx. La cuillère en bois effectuait de lentes rotations à l’intérieur des entrailles bouillonnantes de la potion et de temps à autre explosait une bulle dorée. La vivacité carmine n’était pas aussi violente qu’elle aurait pourtant dû l’être et sa fluidité lourde, opaque laissait quelque peu à désirer mais le breuvage arborait bel et bien l’aspect soyeux, satiné et lisse qui seyait joliment au succès. Désirant impérieusement obtenir un optimal dans son A.S.P.I.C.S. de potion, la Septième année s’empara alors avec précaution, d’une petite aile de libellule des marécages et la déposa doucement au creux agité d’une minuscule vague. L’avalant d’une gourmandise saccadée, la mixture se mit progressivement à différer en fluidité, se densifiant de plus à plus à mesure que l’aile coulait dans les tréfonds de la liquidité. La Rédactrice en Chef de la Gazette de Poudlard s’appliqua alors à mélanger avec prudence sa potion afin de l’homogénéiser avant de couper le feu qui en entretenait l’agitation thermique.
Les longs filins diaphanes de ses doigts s’enroulèrent ensuite autour du manche fin d’une louche avant qu’elle ne la plonge au cœur tumultueux de son philtre et ne déverse finalement le contenu de la concavité métallique dans un petit flacon de verre. Apposant une étiquette blanche à l’horizontale sur ce dernier, Pénombre coucha la finesse inclinée de son écriture sur celle-ci, formant nettement les mots suivants : Philtre d’addiction psychique de petite ampleur, en attente de l’élément addictif.
Cela étant accompli, il ne lui restait qu’une d’heure et demie lorsque la Verte et Argent s’attaqua ensuite aux protocoles des deux autres potions.
Se consacrant au préalable à peser les 5g de Kahreg dont elle ne disposait qu’en gros éclats de matière ainsi que l’opale, la jeune sorcière entreprit également de découper avec soin les délicates fleurs de bleuets qui reposaient actuellement dans des bocaux fermés à l’autre bout de sa paillasse. Comme à son habitude, elle détacha plus de pétales des fleurs qu’il ne lui en était nécessaire afin de se permettre de choisir les plus adéquats pour l’opération. Puis, à l’aide du pilon de porcelaine préalablement utilisé pour la potion précédente qu’elle avait toutefois nettoyé, Pénombre s’empara du mortier pareillement débarrassé des traces de sa préparation antérieure avant de commencer à fragmenter les amas de Kahreg en fins éclats de pierre sans néanmoins les réduire totalement en poudre. Ceci étant fait, la Ténébreuse s’occupa ensuite de cuire une quantité moyenne de chenilles bien grasses dans un petit récipient à part. Puis, la sorcière remplit méticuleusement une éprouvette d’essence d’ambre jusqu’au trait de jauge qui indiquait deux mesures pleines, une seconde ensuite, celle-là destinée au philtre de sagesse spirituelle que la Serpentarde ne satura cette fois que d’une seule mesure. L’éprouvette numéro un fut plongée dans la glace suivant le mode opératoire.
Au bout d’une quinzaine de minutes, les chenilles atteignant la consistance demandée, Pénombre se servit d’un égouttoir en métal pour les extirper délicatement de l’eau bouillonnante. Lorsque la candidate aux A.S.P.I.C.S. découpa ses dernières, elle en profita pour laver au tergeo la lame de son couteau avant de se concentrer sur le tranchage en longueur des racines de gingembre nécessaires à la constitution du philtre de sagesse spirituelle, achevant son travail en s’occupant de cisailler correctement des branches de houx en rondelles régulières.
Elle pesa la quantité de poudre de Chrysalide nécessaire pour compléter la potion de base dans une coupelle transparente qu’elle déposa directement à sa droite, aux côtés de tous ce qui entrait en relation avec le philtre de sagesse spirituelle, près des racines de gingembre qu’elle avait rassemblée dans un bécher de moyenne contenance. D’un geste expérimenté et gracile, l’héritière des Craft alluma alors un feu sous les deux chaudrons et patienta une longue minute à guetter les premiers frémissements de bouillonnement.
Puis dès lors que le fondement de la potion numéro deux se trouva immédiatement à l’entrée de l’ébullition, l’ancienne Championne du Tournoi des Quatre Sorciers y incorpora ses mesures de poudre de chrysalide puis remua le tout dans le sens des aiguilles d’une montre, à l’aide d’une des cuillères de bois mise à sa disposition. Elle laissa reposer l’ensemble dans ce second chaudron tandis que l’ébullition se propageait dans le premier, formant de grosses bulles qui lui indiquèrent qu’elle pouvait y mêler l’essence d’ambre, ainsi que la branche de houx que la Serpentarde avait préalablement découpée en petites rondelles. Aussitôt fait, elle enclencha l’horloge chronométrique qui déterminait le temps de son premier travail et se retourna vers le récipient contenant cette fois-ci sa future potion de sagesse spirituelle. Patientant sept minutes par rapport à son timing initial, elle ajouta ensuite dans ce dernier les racines de gingembre, puis les 4g d’éclats d’opales avant de remuer consciencieusement son mélange afin de l’homogénéiser. Elle couvrit. Puis son second chronomètre indiqua les dix minutes, incitant la Vipère à verser un à un les deux pétales de bleuets dans son chaudron en observant la décoloration jaunâtre qu’ils provoquaient au cœur de ces remouds d’un bleu profond, aux sombres reflets Lapis Lazuli du breuvage.
Cette fois et pour les deux préparations, il fallait patienter les mélanges à couvert, attendre d’iniales transformations que révéleraient d’évidents changements chromatographiques. Calmant les feux qui tourmentaient de leur agitation thermique les deux préparations, Pénombre évalua rapidement son avancé dans le temps. Plus de quatre heures et quart s’étaient à présent écoulées depuis le début des épreuves d’A.S.P.I.C.S. de potions et le temps commençait alors sérieusement à lui manquer.
Le philtre de sagesse spirituelle fut le premier à observer des changements notables de teintes et reçut alors une mesure d’essence d’ambre, ce qui eût pour effet de faire varier le caractère magnétique du liquide. Désormais attiré par le métal ambiant, il formait une sorte de parabole creusée au centre du petit chaudron, ce qui attestait de l’évolution positive de l’élixir. Enfin, l’Anglaise s’empara d’une longue tige de verre et à l’aide d’une micropipette fit glisser les larmes de vélane, une à une dans le liquide. Le résultat ne fut malheureusement pas à la hauteur de ses espérances et le bleu lumineux, translucide qu’elle attendait ne se manifesta qu’avec fadeur. En pleine crise de perfectionniste, le Blason Vert et Argent s’empara alor
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| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Sam 24 Juil - 0:38:29 | |
| - A.S.P.I.C.S. de Histoire de la Magie :
- Spoiler:
[J’informe l’aimable correcteur/trice que je n’ai pas disserté depuis près de 6 ans maintenant, j’en appelle donc à toute sa grande compréhension et à son immense indulgence Yeux. Partie question Mpée.]
Partie II - Dissertation (/14)
1692, rupture ou renouveau du Monde Magique ?
L’année 1692 a été témoin de la création du Code International du Secret Magique qui a plongé le Monde Magique dans un secret dérobant son existence aux yeux moldus. Le Code est probablement la loi en vigueur la plus importante à ce jour dans la société sorcière et la Confédération qui l’a crée existe toujours aujourd'hui, veillant à l’application du Code par tous les pays du monde. Cette révolution ne s’est pourtant pas faite sans heurts et au regard des nombreux évènements importants ayant parsemée l’année 1692, il est intéressant de se demander s’il s’est agi d’une rupture ou d’un renouveau pour le Monde Magique.
Quels aspects de cette année là soulignent le concept de rupture ? Et quels sont les évènements responsables de cette fission entre le Monde Moldu et le Monde Magique ? Comment notre gouvernement a-t-il ensuite réagi à cela ? Comment la population sorcière a-t-elle vécu les décisions officielles ? Etait-ce les bonnes ? Car qu’est ce que les évènements de 1692 apportèrent finalement au Monde Magique dans sa quête de paix et de prospérité ? Enfin, quelles sont les conséquences bénéfiques actuelles des actions datant de 1692, qui permettraient de qualifier de renouveau, cette période ?
Nous devrons nous donc demander dans un premier temps pourquoi et comment la grande alliance forgée depuis des décennies entre les deux mondes n’a pas pu résister à l’antagonisme des modèles d’évolutions des sociétés Magique et Moldue. Aborder ces éléments qui facilitèrent l’évolution du contexte historique. Puis dans une seconde partie, nous soulignerons de quelle façon le gouvernement du Monde magique a tout de même pu éviter un conflit physique en prenant des mesures radicales qui symboliseront la rupture, nous développerons ces mesures en particulier. Ensuite dans une troisième partie, nous aborderons les réactions de la population sorcière à ces mesures en y étudiant l’aspect du sujet. Enfin, nous parlerons finalement de l’épanouissement du Monde magique après l’année 1692 et conclurons sur son renouveau.
I – La fin de la grande alliance forgée depuis des décennies entre les deux mondes.
A) De l’amitié à la rupture
1) Avant les années 1600.
Ces temps anciens content l'histoire de deux communautés vivant harmonieusement, côte à côte au travers de nombreux siècles.
Dans l'Egypte ancienne par exemple, les sorciers étaient des membres respectés, reconnus et estimés de la société et la magie était parfaitement intégrée dans celle-ci.
Mais le pouvoir faisant des envieux et la religion prenant peu à peu son essor, les deux communautés commencèrent lentement à s'éloigner l'une de l'autre et la confiance que témoignaient les moldus aux sorciers se mit dangereusement à s'étioler. Ils en vinrent même à maltraiter leurs frères et sœurs magiques, effrayés de ce qu’ils ne pouvaient logiquement comprendre. L'inimitié grandissante, quatre des sorciers les plus puissants du monde décidèrent alors de créer une école où ils pourraient instruire et entraîner les jeunes gens de leur sorte, loin du parasitage et des persécutions menées par les Moldus. Ainsi, Poudlard fut fondée aux alentours de la fin du premier millénaire.
2) Les Années 1600
Dans les années 1600, il y eût de très importantes révoltes de gobelins en Grande-Bretagne et leurs aléas ravagèrent aussi longtemps que sévèrement le pays tandis que ces décennies virent également la recrudescence des persécutions infligées aux sorciers par des fanatiques de l’Eglise atteindre son plus implacable sommet en matière de cruauté et d’agressivité. A l’image du chaos régnant entre les races humaine et gobeline, la lutte entre les deux communautés moldue et sorcière se marqua plus violemment, s'aggravant au fil des années, et c’est à partir des 17ème et 18ème siècles que les sorciers commencèrent à se retirer complètement de la société moldue. Ces années scellèrent alors la fin de leur amitié mutuelle au profit d’une complète séparation de leurs mondes.
Le contexte historique était d’ailleurs très tourmenté à cette période et ce, partout en Europe. Les classes dirigeantes sorcières devaient faire face aux nombreuses réclamations de leur peuple et les guerres qui parcouraient les continents n'arrangeaient rien à la tension ambiante. Les Moldus, quant à eux, étaient dans une phase un peu particulière : en France, c'était leur Roi qui prenait une importance phénoménale, littéralement hissé au même niveau que les Dieux. Il est d'ailleurs possible que Louis XIV ait profité des directives et compétences d'avisés conseillers sorciers pour réussir à illuminer de la sorte son pays. En parallèle, en Angleterre, les Stuart abandonnaient leurs tentatives de prise de pouvoir absolutistes et les moldus s'émancipaient grâce à l'habeas corpus.
De tous côtés, et de manières différentes, les Moldus affirmaient donc leur identité propre et individuelle, sans l'aide des sorciers, ou en l'occultant. Le Roi Soleil taisait le rôle de ses conseillers magiciens et en conservait toute la gloire tandis que les citoyens britanniques prenaient leur propre destin en main, limitant les pouvoirs de la noblesse et acquérant leur indépendance vis à vis de tout pouvoir, qu'il soit politique ou magique.
Ici, la rupture est déjà sous-jacente. La communauté sorcière commençait d’ores et déjà à passer dans l'ombre et à perdre tout pouvoir sur sa sœur moldue, toute identité vis-à-vis d’elle.
La persécution des sorciers par l’Eglise, que nous avons déjà évoquée, devint également un facteur féroce et elle força les plus récalcitrants à accepter le changement. La décision de couper définitivement les ponts entre le Monde Moldu et le Monde Magique fut prise. On parle alors clairement de rupture.
II) La réaction de la société sorcière.
Ce fut ainsi une période des plus sombres pour la Communauté Magique et c’est à cette éprouvante occasion que, pour la première fois depuis des siècles, tous les gouvernements du Monde Magique se rencontrèrent dans l'officiel objectif de trouver des solutions concrètes et efficaces à la terrible crise qu’ils traversaient.
La Confédération internationale des sorciers, chargée de surveiller les nombreux conseils et ministères nationaux, se réunit durant des semaines vers la fin du 17e siècle et ils finirent par concevoir ensemble, le très célèbre Code International du Secret Magique le 9 mars 1692. Les deux cultures furent définitivement séparées en deux mondes distincts, l’un généreusement pourvu de Magie tandis que l’autre s’adonnait lentement à une science méthodique et cartésienne.
Les problèmes pratiques que cela impliqua furent très nombreux.
Mais les gouvernements magiques prirent tout de même la responsabilité de maintenir leur communauté dans le secret et de veiller à également camoufler les manifestations très visibles de la magie comme le jeu du Quidditch par exemple, obligeant chaque ministère de la Magie de chaque nation à se maintenir au secret des moldus. Au cours des années suivantes, la magie devint pour les non sorciers ce qu'on peut désormais trouver dans leurs contes de fées et autres légendes. La séparation devint très nette.
Une telle révolution eut d’énormes conséquences lointaines et profondes ainsi que des répercussions directes voire même des réactions quasi immédiates car la communauté magique entière était présente autour de la table pour les négociations. La scission intérieure était problématique.
Après la ratification du Code International du Secret Magique, bon nombre de sorciers et plus particulièrement ceux qui vivaient en proche contact avec le monde Moldu ont vu leurs habitudes de vie largement se compliquer, il a fallu s’armer de prudence, bannir toutes manifestations explicites de magie et avoir recours à des sortilèges de dissimulation puissants afin d’éviter d’enfreindre les nouvelles lois entrées en vigueur. Dès lors, il n’était plus envisageable de survoler une ville moldue sur son balai magique ou à dos d’hippogriffe, de laisser les réserves naturelles de faune et de flore magique à portée des agglomérations non magiques ou d’en laisser l’accès totalement libre à ses habitants, comme cela avait été le cas avant que la sorcellerie ne devienne une source d’énergie litigieuse.
Un autre point fondamental fut le problème des créatures magiques comme brièvement évoqué précédemment. Non seulement les sorciers mais aussi ceux qui venaient d'être acceptés dans la catégorie des Êtres comme les centaures, gobelins et Êtres de l'eau participèrent aux débats à ce sujet. Ce qui compliqua les choses. Il fallait définir quelles espèces devaient passer sous le sceau du secret... Il fallut sept longues semaines pour tomber d'accord sur une liste de vingt sept espèces qui furent désormais cachées à la vue des Moldus.
Il est tout aussi bon de préciser que les tensions furent aussi plus qu'électriques entre sorciers et qu’il s'en est fallu de peu pour ne pas tomber dans une guerre thaumaturgique.
La Révolution dans le Monde Magique a enfin eu lieu et ce fut avec la fin des échanges moldus-sorciers mais également la fin de la supériorité sorcière sur les moldus que s’agença le cœur battant de la rupture.
Car les changements de structures et d'organisations qu'imposèrent le secret n'enchantèrent pas tout le monde et on observa un vif déchirement dans la communauté sorcière à ce sujet. Nous désignerons ce mécontentement, cette rigidité légitime au changement car fortement ancrée dans la nature humaine, sous l'intitulé d'Obstacles au Secret. Nous étudierons sa nature dans un premier temps puis les solutions qui lui furent apportée et enfin sa contribution aux aspects de rupture de l’année 1692. Commençons dès lors par les tensions, terme que nous attribuerons davantage aux sorciers, et les revendications qui furent l'acabit des Êtres magiques invités à établir le Code.
III- La résistance.
Un petit retour en arrière s’impose pour bien comprendre les vagues que fit la création du Code.
Au fil des siècles les membres de la communauté sorcière occupèrent différentes places dans la société moldue et tirèrent souvent avantage de leurs capacités, que ce soit en termes de richesse ou de prestige. Ces sorciers formaient une classe dominante et la grande majorité de ces puissants se pensaient supérieurs.
1692 est une date de rupture, comme nous venons de le voir, qui sous-entend une véritable révolution et qui dit révolution, dit forcément changements. Et les grands perdants de l'institution du code furent tous des membres de cette classe dominante, traditionaliste et puissante formée par les familles de Sang-Pur car de telles mesures n'allaient guère dans le même sens que leurs intérêts personnels. Elles contrariaient directement l'estime qu'ils accordaient aux moldus. Et si le constat et les tensions furent les mêmes à travers tout les pays du monde, l'Histoire retint cependant quelques noms dont l'un de nos ancêtres en la personne du Baron Rupert Isidor D'Aribow. La Russie mais aussi la France furent en proie à de terribles tensions et abritèrent les deux autres leaders des récalcitrants au changement.
Landevois, D'Aribow et Radimov, tels étaient les noms de ceux qui composaient ce bien sinistre trio. Tout trois étaient, je le répète, issus de puissantes familles de Sang-Pur, familles aux prestiges et aux richesses importantes et étroitement en lien avec le monde moldu. Ils fondèrent une organisation connue sous le nom de "Fiers Partisans de la Vérité". D'Aribow prononça son célèbre discours le 14 Mars 1692 en réponse immédiate à l'affront que constituait le Code pour ces hommes et c’est ainsi que naquit réellement le mouvement de protestations. La cassure d’opinions divisa plus férocement la population du Monde Magique.
Les Fiers Partisans de la Vérité axaient donc leurs discours sur une réalité, une vérité, leur existence. Existence qui, à en croire d'Aribow, n'avait de sens que si elle était visible de tous et donc des moldus qui représentaient à l'époque l'essentielle de la population. A Radimov de s'exclamer dans un célèbre discours en son pays : "Vivre ce n'est pas s'excuser !" On comprend donc que pour sa part, s'il existe et il existe, Radimov n'a pas à se cacher, à s'excuser. On s'excuse lorsque l'on a fauté, commis une erreur, on ne s'excuse pas d'exister. La soit disant légitime supériorité sorcière en prit un coup !
Les Fiers Partisans ne renonçaient devant rien et étendaient leurs discours à de nombreux domaines, cherchant à éveiller l'étincelle de l'injustice, de l'indignation, chez chaque membre de la communauté, quelques soient leurs origines sociales ou leurs nationalités. Mais pourquoi alors ont-ils échoué à propager leurs idéologies ?
IV – L’apaisement des tensions. L’épanouissement du Monde magique.
A) La fin de la résistance
La liberté d'expression à l'époque n'était pas identique à celle que nous connaissons de nos jours et le pouvoir en place n'avait pas souvent à s'embarrasser de simagrées, le trio fut prit en grippe. Rapidement on évalua le danger qu’ils représentaient pour la paix et ces hommes furent étroitement surveillés par leur gouvernement, leurs discours prohibés le 19 Mars de la même année par décret de la Confédération. Chacune de leurs manifestations fut alors clandestine ou, dans le cas contraire, se passa rarement sans incidents. A une époque où la population sorcière était dispersée de manière très sporadique au sein même de chacun des pays, le pari de toucher les masses, de s'adresser à l'ensemble de la population s'avéra audacieux. La diffusion des idées et la circulation des informations étaient toutes deux très lentes. De plus aucune presse clandestine n’eût le temps de se mettre en place à l’époque, car les réseaux étaient bien trop surveillés.
Le 20 Mars, Radimov, Langevois et D'Aribow furent accusés de crime contre le Secret Magique alors même que le traité ayant pour but d'instituer le Code d'un point de vue législatif en était encore à son stade embryonnaire. Aucuns décrets, aucunes lois n'interdisaient pourtant leurs actions et leurs discours. On assista à l'époque à un véritable état d'urgence ! La Confédération, par le biais de ces nombreux représentants nationaux se substitua à plus d'un gouvernement à travers le monde. Cette décision politique eut pour effet d'acculer les Partisans qui, piqués à vif, radicalisèrent leur mouvement.
Le 20 mars au soir se produisit une terrible manifestation de folie, de barbarie de la part des Partisans. Nul ne sait exactement ce qui s'est exactement passé ce soir là, mais une chose est certaine, aucun moldu ne put témoigner.
B) Vers une coexistence pacifique (1692 à nos jours)
Avec la fin des opposants au Code, le climat s’apaisa enfin. Et si la question du Secret divisait encore politiquement de très nombreux sorciers, souvent voisins des moldus et donc premières victimes des troubles et des violences, de la frénésie du Clergé, ces derniers préféraient suivre de loin les débats ou du moins ne se prononçaient guère contre une décision qui était toutefois pour eux, synonyme de salut.
Mais pourquoi ? Pourquoi tous n'ont-ils pas opté pour le combat ? L'emploi de la force ? Avaient-ils peur de cette rupture trop franche avec un environnement habituel et coutumier contre laquelle le trio s’était battu ? Peur d’une guerre ouverte contre les non sorciers ?
C) L’épanouissement du Monde Magique
Pas exactement car il s'agissait à l'époque d'une réelle prise de conscience, la coexistence était non seulement inévitable mais aussi nécessaire car que pouvaient-ils espérer d’une cohabitation chaotique ? Quand bien même les sorciers auraient eu l'avantage sur les moldus, quel avenir auraient-ils proposé aux générations futures ? Celui de la guerre ? De la peur ? De la haine ? Non, cela aurait été pure folie. Nous retrouvons donc bien des principes moraux, de justice et d'égalité parmi les motivations du Code du Secret. Ce qui en sensibilisa plus d’un à sa cause.
Beaucoup de sorciers avaient également compris qu'ils ne pourraient pas supprimer les Moldus, et la plupart n'envisageaient pas de faire d’eux une sorte de peuple inférieur dominé par les sorciers. Ils avaient compris que la coexistence des deux groupes était inévitable, et donc qu'il faudrait observer des aménagements. Pour certains, le Secret était une bonne chose car il permettait à chacun de suivre son propre chemin vers ce progrès dont nous avons déjà évoqué l’importance. Les Moldus ont dès lors cessé de se reposer sur les sorciers, ce qui leur a permis d’accomplir d’importants progrès dans leur société tandis que les sorciers ont pu se consacrer à leurs travaux sur la magie.
Dans le monde et en Europe d'une manière plus importante et remarquable peut-être, nous assistons aux prémisses de ce que l'on a coutume d'appeler aujourd'hui "Siècle Éclairé" ou encore "Siècle des Lumières". Nous constaterons d'ailleurs que le Code du Secret n'est pas déconnecté de cette mouvance intellectuelle. Ce rapprochement historique est lui aussi lié à l'idée de progrès que nous allons décrire, ses implications sont évidentes.
D) Un renouveau dans la société sorcière
D'une manière plus générale il s'agissait d'un droit commun à jouir de la vie et, selon nos ancêtres, cette jouissance ne savait être optimale pour les moldus comme les sorciers qu'à travers la nécessaire existence du Secret. Le pacifisme était donc de rigueur, nous en revenons à l'idée d'une coexistence raisonnée, souhaitable aussi bien pour les uns que pour les autres. La plupart des sorciers voulaient vivre en paix et le Secret était la condition de cette paix.
Il s'agissait aussi d'un moyen pour se faire oublier de l'Eglise, bien que le siècle des lumières fit naître chez nos voisins privés de pouvoir, quelques réticences quant à une foi aveugle en un quelconque dieu. C’est la fin des persécutions de l’Eglise qui voit l’essor d’une société magique en paix. Le monde sorcier évolue : sa politique peut désormais canaliser son énergie dans le développement, sa culture se diversifie et se ramifie, sa démographie se stabilise dans l’équilibre. Une société mais aussi une population avec ses valeurs et son mode de vie à la magie omniprésente en paix, en prospérité.
V- Conclusion.
L’année 1692 est bel et bien une année de rupture. Mais une rupture qui permit un salvateur renouveau du Monde Magique en offrant la paix et la prospérité aux deux mondes. Chaque société s’épanouit et s’enrichit grâce au Code.
Le Code est probablement la loi la plus importante en vigueur dans le Monde Magique et la Confédération existe toujours aujourd'hui et s’évertue à faire appliquer le Code du secret aux pays enclins aux écarts.
La Communauté Magique est enfin sauve, même si la vigilance doit toujours de rigueur au fil des siècles, l'histoire l'a déjà prouvé.
Sources : http://pagesperso-orange.fr/david.colon/scpo/dissertation.pdf, http://www.encyclopedie-hp.org/timelines/main/timeline_pre1900.php, http://www.encyclopedie-hp.org/timelines/history_of_magic.php, http://www.encyclopedie-hp.org/essays/essay-ministry-history.php, http://www.encyclopedie-hp.org/timelines/timeline_quidditch.php, http://www.cyberprofs.com/Savoir-faire-une-dissertation-en-Histoire.html?artsuite=1
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- L'ancestrale demeure familiale :
Extrait de RP :
L’imposante masse monumentale du Manoir familial des Craft surplombait de toute sa hauteur, les vastes jardins géométriques des lieux, se dissolvait insensiblement dans l’encre opulente des cieux, engloutis par l’appétit vorace de la nuit. Seuls émergeaient des ombres oppressantes, la partie inférieure de cette ancestrale demeure, arches et meneaux épais, que de puissantes torches externes coloraient de teintes chatoyantes, dansantes. Là ancrés dans les épaisses façades du Manoir, de légendaires sorciers avaient été savamment sculptés sur la paroi du porche et ses piliers, semblant indéfiniment mener une danse endiablée au-dessous de monstres effrayants et démons dégoûtants, dont Pénombre n’était jamais réellement parvenue à en éloigner le spectre sinistre. Ces dragons et griffons figés avaient toujours, en défi de toute logique, volonté et raison, fait naitre en elle une gène embarrassante de par sa naïveté, les affres d’un oppressant malaise, notamment induite par l’ours à tête de Serpent qui ornait la couronne d’une des colonnes de marbre ou encore cette trop convaincante représentation de Cerbère, le chien gardien des enfers à trois têtes, dont la sanguinolence des actes suintait désagréablement à travers une fresque toute entière. Ici, un sublime succube passait avec sensualité la rigidité d’un nœud coulant autour du cou d’un moldu affolé, là, un animal aux allures de renard trainait une femme aux multiples tâches de rousseur par les cheveux tandis qu’ailleurs, un aigle lacérait le torse d’un homme nu entre ses serres tranchantes, représentées dans la pierre sous forme de longs doigts crochus. Dehors la nuit semblait profondément calme et tranquille alors qu’il régnait la tension d’un silence étrange à l’intérieur, au creux béant de l’immense salle de réception dans laquelle l’héritière des Craft se tenait.
Démesurée dans ses folles dimensions et fièrement bâtie dans la roche la plus solide qui ait été découverte à l’époque où fut érigée l’imposante Citadelle, la décoration des lieux n’offrait pourtant qu’une sobriété spartiate, élégante dans son dénuement, sa simplicité raffinée mais aucune autre extravagance que sa taille, aucune originalité fantaisiste qui n’osait détourner le regard du chef d’œuvre qui en parachevait l’atmosphère, imprégnant de toute puissance l’aura propre qu’il s’en émanait. Car là, sur l’un des principaux murs porteurs de la pièce, directement face à la Ténébreuse, s’étirait un formidable tableau familial à travers lequel la brune aux yeux clairs pouvait observer son image anamorphosée de temps, tel que le lui aurait offert le reflet passé d’un miroir magique figé dans une enfance déniée. Une petite fille désabusée observait immobile, la jeune femme qu’elle était à présent devenue, et la clarté singulière de ses iris semblait curieusement se décupler par effets d’optiques sur la toile, comme si la pierre semi-précieuse égayant la métaphore, avait capté l’éclat bref d’une lumière étincelante, qui avait toutefois échappé à la vision du peintre ayant accompli l’ouvrage, et s’était réfléchie à deux endroits distincts en même temps. Pourtant, ornant également le visage diaphane d’une svelte femme de grande beauté qui lui frôlait l’épaule avec grâce, en signe coutumier d’appartenance, la couleur héréditaire enluminant d’une présence distinguée ses pâles iris, paraissait aussi sombrement dénuée d’humanité et de clémence qu’elle débordait d’une innocence mêlée de fraicheur au cœur enfantin et vivant de son unique progéniture. Même à travers la représentation imagée d’un tableau de grande envergure, la scission entre la mère et la fille était déjà indéniable.
Pénombre considérait avec une attention distraite, absente, les traits jeunes et soigneux de sa génitrice, la vénusté froide qui inondait délicatement son portrait fidèle, trop habituée à en entrevoir le perfide caractère machiavélique qui s’y dissimulait avec habilité pour se laisser naïvement piéger à une contemplation fascinée, envoutée, qui en avait charmé et dépossédé plus d’un de ses facultés mentales ou raisonnatives. Puis, doucement, ses obscures prunelles de jais se détournèrent de Destinée Craft pour glisser d’une lenteur inconsciente, sur l’effigie pétrifiée de son Père, décédé deux ans auparavant. Inquiétante ombre noire dans la lueur bondissante des flammes, qui jaillissaient avec voracité par l’abyssale gueule de la cheminée dépeinte, le colosse se tenait orgueilleusement à la droite de la fillette, côté symbolique de l’esprit, généreusement enveloppé dans la richesse opulente d’un manteau de fourrure fauve, pensif, son épaisse et puissante main harnachée sur la frêle épaule de sa femme dans l’assurance explicite d’un aveu possessif. De forte carrure et d’une large ossature, Sven Craft était un homme aux allures physiques plus que dissuasives et menaçantes, d’une stature massive et robuste qui avait toujours véritablement contredit la grâce féline de ses mouvements. Son apparence assez brutale, presque barbare et féroce, parvenait toutefois à suggérer un haut degré d’intelligence pour un œil assez exercé et aguerri, capable de passer bien outre la rudesse sauvage évidente qu’il émanait indiscutablement de lui. Mais plus que tout autre notable détail s’exposant à la vigilance variable des nombreux invités qui avaient déjà été confrontés à l’écrasante domination de la représentation du Maitre des lieux, les yeux de l’homme, tout comme ceux de son épouse, attiraient à eux une attention toute singulière sur l’oppressant portrait immobile, car même à travers la reproduction pétrifiée qu’il en avait été jadis faite, leur éclat maléfique paraissait dégager quelque chose de profondément glaçant, un certain reflet de froide détermination…
La Capitaine de Quidditch soupira doucement en quittant finalement la toile du regard, déambulant silencieusement dans les lieux comme s’ils s’étaient avérés être endroit sacré et sol déifié, laissant sa vision longer doucement une magnifique table de bois brut qui s’élançait sur une longueur incroyable à travers une large partie de la pièce et dont la personnalité racée témoignait joliment des millénaires de vie dont avait dû être témoin l’arbre qui avait servit à sa taille, dévoilait clairement la préciosité, la valeur inestimable d’un tel ouvrage en invitant l’imagination à se recréer son impressionnante altitude de culmination. Pénombre était majeure depuis quelques mois déjà et tout ceci lui appartiendrait bientôt, elle le savait pertinemment, mais loin de lui conférer la jubilation tant attendue et l’apaisement salutaire d’un avenir assuré, cette vigoureuse certitude provoquait en elle plus d’accablement que de réjouissance, plus de lourdeur que d’évanescence, car partout où que la jeune adulte déposait l’opaline de son regard, aveuglé de souvenirs, elle revoyait le spectre imposant de son Patriarche, absorbé dans ses pensées, lisant quelques parchemins jaunis d’une correspondance dont elle n’avait jamais eu connaissance, fumant cette étonnante pipe que la Serpentarde tenait lâchement entre la finesse de ses doigts diaphanes.
Enfin, la brune aux yeux clairs se laissa doucement choir sur l’un des larges et hauts fauteuils de la salle, une mine indécise, oscillant entre nostalgie et pardon, s’esquissant sur son visage d’albâtre.
- L'appartement de Pénombre, à Londres.
Extrait de RP :
La sonorité mat d’une frappe distincte ne se fit guère attendre et intrépide en présence de ce qui dominait ses pensées depuis le début de l’après midi, l’Animagus éleva devant elle le bois sombre de sa baguette ensorcelée et déverrouilla magiquement la porte massive d’un geste indifférent. Le mur porteur dans lequel avait été taillée cette dernière appartenait au vaste pourtour unique d’une immense pièce de réception spacieuse et circulaire qui s’équilibrait autour d’une magnifique cheminée ancestrale, aux dimensions formidables et démesurées qui en marquait le centre. Le plafond de cette salle singulière culminait à une altitude renversante au dessus de leur tête et s’étirait grâce à la magie, bien au delà de ce qu’annonçait la logique d’une observation extérieure. Nul meuble, nul armure ancienne, nulle parure dans l’antre de pierre grisâtre, qui se distinguait davantage par la beauté de ce qui la composait, ses dimensions proprement stupéfiantes et son agencement peu ordinaire que par ce qu’elle contenait réellement. Le blason des Craft, fier et majestueux, s’offrait toutefois partiellement au regard des invités franchissant l’entrée du sanctuaire, encore inachevé dans une soigneuse gravure murale censée orner l’épais manteau de la cheminée colossale. Tout en ces lieux étranges détonnait avec les prétentions extérieures bourgeoises de la bâtisse et imposait au visiteur surpris sa suprématie de pierres froides, immobiles et solitaires.
Confortablement assise au creux d’un somptueux fauteuil aux fières boiseries sculptées et au velours d’un rouge éclatant qui faisait dos au foyer incandescent, Pénombre ne prit peine à relever les yeux sur la personne qui venait d’entrer, visiblement trop absorbée dans la lecture d’un épais registre à la couverture de cuir noir, qu’un unique blason argenté parait avec sobriété. Il n’y avait nul autre endroit où s’asseoir au creux intimidant de la vaste pièce, ce qui confinait fatalement tout hôte à la position debout : la condition propre du quémandeur.
Derrière l’homme, la porte se referma doucement, aimantée à son encadrure par un sortilège de protection préventive.
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| | | - Pénombre Craft
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- Date d'inscription : 02/04/2006
Pensine Statut sanguin: Pur Baguette magique:
- Mage Noir
| Sujet: Re: Pénombre Craft - Necromancienne Mer 24 Juil - 8:01:52 | |
| Nécromancienne.
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Après la Grande Bataille de Poudlard durant laquelle Pénombre fut grièvement blessée et tirée hors de la zone de combat par l'ex Mangemort, Torin Bower, elle s'exile secrètement en Russie pour y poursuivre les noirs desseins dans lesquels elle s'est engagée depuis sa plus tendre enfance, retrouvant les derniers vestiges d'une branche plus sauvage des Craft anglais, aux sommets du Mont Oural.
Le mystère demeure encore profondément opaque sur les quatre années qui succédèrent à sa rémission et sur les troubles qui l'attirèrent de nouveau au sein corrompue de la capitale anglaise mais il se murmure loin dans l'est de glace que la terrible perte d'un irremplaçable être cher au cœur putride de la Ténébreuse serait à l'origine de ses furieuses excellences dans l'art noir de la nécromancie.
Redoutable et déterminée, une ombre aussi dangereuse que macabre rôde maintenant dans les sombres ruelles de Londres...
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