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 Pénombre Craft [Validée]
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MessageSujet: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyJeu 18 Mai - 2:51:05

Nom : Craft
Prénom : Pénombre
Age de votre perso : 13 ans ( en 3rd année ^^ )
Age irl : 20 ans

Maison ou Profession : Serpentard

Motivation : Pourquoi voulez-vous acquérir ce don ?

Pénombre est une fille curieuse et de ce fait, elle recherche la connaissance absolue, à commencer par elle même. Devenir Animagus est un moyen efficace d'exploiter sa personnalité à part entière, son côté animal en quelque sorte, c'est aussi l'occasion de comunier avec la nature, de se rappeler la loi elementaire de la nature, la loi du plus fort. De se souvenir que nous ne sommes pas les seuls à exister. Devenir Animagus est une manière d'accroitre son eveil magique et de s'ouvrir d'autre portes de connaissance. les sens s'éveillent, un autre monde s'offre à notre nous version animal. On apprend par la même occasion le respect devant les elements et les autres animaux de la faune. On entre dans la grande chaine de la vie de manière plus intense, devenant prédateur et proie en même temps.
L'avantage inconditionnel est offert dans l'atteinte d'un niveau de conscience supérieur, voilà ce qui attire Pénombre. L'unité avec la puissance de la Nature, la connaissance, l'exaltation et le Respect.









Assise au sol, en tailleur et face à miroir, Pénombre étudiait attentivement son reflet dans la glace . La longueur de ses bras, la forme de sa tête, la ligne de ses épaules, ou l'épaisseur des os de ses poignets, la couleur exacte de ses cheveux... Puis elle fermait les yeux et se recrea mentalement son image dans la tête, voyant d'abord de manière vagues les contours de son corps, elle se concentra davantage pour finir par les apercevoir de plus de plus en plus nettement, jusqu'aux infimes détails, au fur et à mesure qu'elle ouvrait les yeux pour analyser son reflet. Cela faisait des mois qu'elle s'entrainait chaque soir, ou lorsqu'elle avait un peu de temps devant elle, et cela depuis qu'elle avait decouvert ce livre dans la bibliothèque de son père un soir d'hiver.. Il l'avait tout de suite intriguée avec sa couverture en cuir ancienne et ses nombreuses craquelures qui témoignaient de son age avancé. Les titres étaient trés alléchant aussi, Devenir Animagus entre autres. Parcourant les ecrits noirs et penchés, elle fut pour le moins étonnée de constater qu'avec pas mal de persévérence et de travail, ce pouvoir pourrait s'avérer être à sa portée. Un pouvoir pour le moins interressant et pratique. Un but qu'elle avait fait sien.

Curieuse, elle l'avait dérobé et emmené à Poudlard, dissimulé sous quelques robes de sorciers dans le futur dessein de le dévorer à l'abri des interdits paternels et de l'inquiétude maternelle.
La jeune fille savait pertinamment qu'il fallait se connaitre corps et ame pour satisfaire ses projets, et la connaissance de son propre corps en détail lui échapppait quelque peu, elle avait beaucoup grandi ces derniers temps et son corps s'était marqué des traces de ces recentes excursions nocturnes...
Elle parcourut des yeux lentement, une enième fois les lignes de l'ouvrage qui reposait sur ses genoux.




///

Mais cela demande tout de votre personne. Courage, détermination, travail, sérieux et un talent magique indéniable. Vous qui êtes intéressé à devenir Animagus, ouvrez cet ouvrage, mais sachez que c’est peut être votre dernière aventure. La Mort peut vous attendre à chacun de chemins étroits de ce rituel.

Tout d’abord, pour devenir un Animagus, il faut savoir à quel animal on est lié. C’est une étape longue et harassante, demandant un don de soi-même, car seule une personne parfaitement consciente de son caractère, de son corps et de sa magie. Ensuite, après s’être soi-même cerné, il faut préparer la potion suivante


///



Elle se connaissait par coeur, fougueuse, un tempéremment impulsif et violent, elle savait son amour du risque, du défi, de la difficulté. Sa curiosité jamais rassasiée, son désir de pouvoir et son ambition qui l'avait conduite à accepter de se lier par un serment inviolable pour étendre ses connaissances et accroitre ses capacités magiques. Elle était déterminée et elle se savait dissimulatrice et menteuse, réfléchie et calculatrice, tout autant d'atouts pour parvenirs à se forger dans le pouvoir... Une fille déterminée, combatif et sacrificielle.

Pénombre était aussi un être qui aimait jouer les prédatrices, être crainte, se mesurer aux autres, seduire et posseder, la jeune fille avait également un irresistible attrait pour le sang et la violence, surtout le sang pur et de grande lignée. Bref, autant qu'elle le savait, la jeune fille n'avait pas le moindre secret pour sa propre conscience.

Elle avait dû s'avouer et reconnaitre ses peurs profondes afin d'eviter la mort durant le rituel, ainsi que ses regrets elementaires et ceux plus vivaces, et puis aussi, les démons ce qui la torturaient nuit aprés nuit, qui hantaient sa conscience et pourrissaient son coeur d'enfant. Son père absent et haissant, nourrissant cette rancoeur éternelle vis à vis d'elle. Elle n'avait pas été un garçon et son père le lui avait toujours reproché, amèrement regretté, la traitant avec dureté, comme un fils trés jeune, entrainée ,eprouvée à la douleur sans jamais avoir pu, ne serait ce qu'une fois, deceler la moindre fierté dans le regard froid et éteint de son père.Toujours froid, si froid, si amère.
Si cruel. Le temps avait passé et Pénombre travaillait dur, archarnément , s'entrainant jour aprés jour dans la douleur et les larmes, courant aprés l'estime de son père qu'elle n'aurait jamais, semblant s'éloigner malgré ses efforts, se dérober à sa main ensanglantée de supplices.

La frustration, la haine, la violence s'était alors developpée au sein du coeur de la jeune fille. Ne trouvant d'autre échapatoire que dans le sport et plus particulièrement dans le Quidditch, Pénombre avait appris à se surpasser, à se donner le gout de l'effort, de la performance, de la victoire aussi, surtout de la victoire... Seule etincelle qui la comblait de bonheur, seule étincelle dans son monde tenèbres et de murmures.
L'autre figure emplematique de sa vie était sa mère, fragile et étouffante, elle n'en gardait pas de bons souvenirs, une entrave de plus à sa Noble Liberté..

Pénombre était une personne écorchée vive qui avait besoin de l'amour inconditionnel qui lui avait tant manqué dans son enfance, qui lui avait toujours été refusé et qu'elle recherchait deseperement à acquérir en possédant des garcons. Une sorte de trou béant d'affection, sans cesse en quete, en demande, affamée sans jamais etre rassasiée.

Pénombre redoutait la solitude autant qu'elle l'aimait et souffrait de l'attention des autres, sans toutefois le montrer, sans toutefois rechiner à se faire des ennemis. Un éternel contre sens, une contradiction inhérente à sa personnalité torturée comme si son orgueil de sang pur affrontait sans cesse son besoin de se noyer dans le contact humain.

Puisque la jeune fille estimait parfaitement connaitre son mental et son physique, elle pouvait passer à l'étape suivante, la potion :




///
Ingrédients Nécessaires :

1. Corne de Licorne morte naturellement réduite en poudre.
2. Ecaille de Dragon réduite en poudre
3. Plume de Phénix
4. Poudre d’amande

Tout d’abord remplissez votre chaudron d’eau bouillante.
· Insérez un quart de la poudre de corne.
· Tournez deux fois dans le sens des aiguilles d’une montre.
· Tournez une demie fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
· Insérez la Plume de Phénix.
· Tournez deux fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
· Insérez la moitié de la poudre d’écaille de Dragon.
· Coupez le feu. Laissez reposer trois jours précisément.
· Remettez à chauffer. Lentement à feu doux.
· Au bout d’une demie-heure précisément, insérez le reste de la poudre d’écaille de Dragon.
· Tournez treize fois dans le sens des aiguilles d’une montre.
· Insérez 100 grammes de poudre d’Amande, et laissez chauffer à feu doux pendant trois heures.
· Une intense fumée orange devrait se dégager de la mixture. Insérez un autre quart de poudre de la corne.
· La potion tourne couleur violette. Insérez le reste de la poudre de corne.
· Laissez reposer un mois jour pour jour, heure pour heure.
· Buvez.



///


La première étape consistait à rassembler les ingrédients requis pour la préparation du mélange. Que des elements difficiles à trouver ou rarissimes, comme cette Corne de Licorne morte naturellement ou encore l'Ecaille de Dragon, quant à la Plume de Phénix, elle coutait extremement cher, au moins une cinquantaine de gallions. Il y avait juste la poudre d'amande qu'elle pouvait esperer trouver à table ou dans les cuisines du chateau. Le plus dur serait surement la poudre de corne de Licorne. Peut etre au marché noir ?

Pénombre resta un moment en silence, refléchissant interieurement sur l'endroit le plus approprié à trouver tous ces eléments. La poudre d'amande elle la déroberait lors d'une des excursions avec Bann dans les cuisines de Poudlard, cela devait surement faire partie des condiments de base de l'alimentation et il ne serait pas rare, avec un peu de chance, d'en trouver dans les placards non vérouillés.

Puis elle songea ensuite à l'endroit où elle pourrait se fournir en écaille de Dragon, peut être sur le Chemin de Traverse, dans la boutique spécialisée dans les ingrédients de potion... Mais cela allait encore lui couter une fortune et elle devrait en plus inventer une excuse solide pour expliquer ce besoin de cet element plutot original et caractéristique des potions puissantes. La plume de Phénix, elle pourait toujours en arracher une à Fumseck en se faisant convoquer dans le bureau d'Albus Dumbledore en pretextant un article pour la gazette du sorcier, une eventuelle interview...

Le pire allait vraiement être pour la poudre de Licorne... Elle tilta, elle demanderait à son Mentor de Magie Noire, Narcissa. La noble Dame comprendrait sans aucuns doutes ses motivations... Alors poudre d'amande, ecaille de Dragon, plume de phénix et poudre de corne de Licorne, tout est bon...


Un mois avait passé depuis que Pénombre avait décidé de préparer la potion en question, elle entra dans le dortoir des Serpentards, une étrange bourse de tissu en main, une main bandée dans un linge blanc déjà souillé de sang. Saleté de Phénix. Elle grimpa dans son lit et chercha dans la cachette aménagée à cet effet le livre à la couverture de cuir ancienne. La jeune fille l'ouvrit à l'endroit le plus marqué à force d'avoir été parcourut, et regarda une dernière fois les ingrédients...

Alors poudre d'amande oui, écaille de Dragon, j'ai , plume de phénix ok et poudre de corne de Licorne, tout est bon, elle se leva, redescendit l'echelle de bois qui menait à son lit, et sortit dans le couloir froid.

Ses pas la menèrent dans les toilettes des filles, désafectés et parfaitement aménagés pour préparer quelque chose en secret. Une potion par exemple. Prudente, elle bifurqua plusieurs fois autour de la pièce qu'elle convoitait pour eviter d'attirer l'attention et pour semer d'eventuels indiscrets. Lorsqu'enfin le couloir fut dégagé, elle s'engouffra dans la pièce étroite.

Pénombre s'assura qu'il n' y avait personne en ouvrant différentes portes des toilettes. Lorsqu'elle fut rassurée, elle alla chercher derrière un carreau qui pouvait se mouvoir sur lui meme un chaudron et divers accesoires pour préparer une potion, un flacon, une louche, une cuillère d'argent.

Mais surtout, un doseur et un trépied... Elle relut rapidement les diverses recomandations, tout d'abord de l'eau bouillante.. La Serpentarde se leva et remplit le chaudron cuivré d'eau froide en ouvrant un des robinets. Puis elle le posa sur un trépied, allumant rapidement un feu sous le métal orangé.


"Incendio ! "

En attendant que l'eau ne parvienne à l'ébullition, Pénombre parcourut une nouvelle fois la page jaunie, ensuite il fallait ajouter un quart de la poudre de corne. Elle se saisit du doseur et vida entièrement la dose qu'elle avait dans le tube de verre. Une centaine de gramme s'affichaient, Pénombre devait donc en verser 25 grammes. Une question de proportion élémentaire.
Elle versa donc la poudre dans son recipient d'origine pour ne conserver que 25 grammes avec exactitude dans le doseur. Aprés une ultime vérification, elle la versa délicatement, pour ne pas en perdre une poussières dans l'eau parvenue à ebullition.

Puis, obéissant aux indications du livre, Pénombre tourna avec la cuillère en argent, deux fois dans le sens des aiguilles d'un montre avec delicatesse et ensuite, une demi fois dans le sens inverse comme recommandé dans l'ouvrage. Il fallait ensuite inserer la plume de Phénix, elle la chercha donc d'une main dans sa bourse de tissu puis la jeta dans le chaudron cuivré, regardant la plume rougeatre s'enfoncer dans le liquide bouillant.

Elle regarda sa main où perlait au travers du bandage une tache rougeatre, la morsure de l'oiseau lorsqu'elle lui avait arraché la plume avait failli la faire hurler de douleur et surtout failli alerter le Directeur de ce quel venait de faire. Mais heureusement, elle était parvenu à se controler et elle avait pu rattraper le coup à temps et s'en tirer avec la precieuse plume.

Elle marqua l'endroit où elle en était sur la page cornée pour ne pas se tromper betement, puis tourna ensuite deux fois dans le sens inverse des aiguilles du temps à l'aide de sa cuillière d 'argent.

Ensuite la jeune fille rompit l'écaille de Dragon en deux entités egales, parfaitement egales, elle jeta l'une des deux moitié reduite en poudre dans la potion. Elle eut un pincement au coeur en faisant ce geste, cela lui vait couté presque soixante gallions car elle avait dû acheter le silence du commercant en même temps...

Puis elle coupa le feu, il fallait ensuite laisser reposer durant 72 heures, trois jours. La jeune fille jeta un regard sur sa montre, 17 heures precises. Dans trois jours donc, elle devrait revenir. La Serpentarde vida le contenu du chaudron dans la fiole qu'elle avait amené et lava rapidement le chaudron d'un sort de recursive. Elle ferma précieusement la fiole qu'elle dissimula avec le reste derrière le carreau. Puis elle se leva et sortit discretement, regagnant le dortoir en silence.





Dernière édition par le Dim 2 Juil - 11:09:36, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyJeu 18 Mai - 4:25:20

[désolée pour le double post mais pas le choix, la longueur autorisée étant dépassée...]



Trois jours d'une attente intenable conduirent tout simplement Pénombre à courir dans les couloirs pour regagner le lieu caché où elle menait son expérience. Elle s'assura du désert de l'endroit puis s'affaira. Elle sortit comme la fois précédente, son chaudron cuivré, elle alluma le feu rapidement , un feu doux comme requis dans la "recette" et fut soulagée de constater que personne n'avait touché à ses affaires et surtout à sa précieuse fiole.

La jeune fille la vida soigneusement dans le recipient large de métal, puis elle parcourut des yeux les quelques lignes débutant la suite de la potion. Elle regarda sa montre. 17 heures pétantes, elle était parfaitement dans les temps. Alors, il fallait laisser chauffer 30 minutes. Pénombre s'assit plus confortablement en attendant les longues minutes qui ne semblaient pas vouloir s'écouler. Puis enfin lorsque le temps fut ecoulé avec précision, Pénombre jeta la poudre d'écaille de Dragon qu'il restait, prenant garde à ne pas en perdre la moindre miette.

Elle comprenait bien qu'elle devait respecter l'équité. Puis elle tourna 13 fois dans le sens des aiguilles d'une montre la mixture avec soin et patience, comptant à voix haute le nombre de tours fait pour etre sur de ne pas se tromper. Ensuite, elle ajouta les 100 grammes de Poudre d'amande qu'elle avait dérobé en douce dans les cuisines un soir. Elle vérifia une ultime fois que le feu était bien doux et pas trop fort puis regarda une fois encore sa montre. D'ici exactement trois heures, il faudrait ajouter un autre quart de poudre de Licorne...
Passée trois heures à attendre en faisant les 100 pas, en guettant dehors pour s'assurer que personne ne venait. 20 heures 30 vint, et avec elle comme prévu et avec soulagement, Pénombre remarqua la fumée orangée s'élever au dessus de la mixture. Elle fut profondemment soulagée de constater que jusque là, elle n'avait pas échoué... La fumée était épaisse et elle allait bientot attirer l'attention des gens du couloir, s'il en passait un, la jeune fille se leva, et ouvrit une des grilles de ventilation de l'endroit afin d'evacuer la fumée. Elle s'assura une nouvelle fois que la porte était bien vérouillée derrière elle puis elle replongea son attention dans l'ouvrage posé à ses cotés. Il fallait ajouter un nouveau quart de poudre le Licorne, ce qu'elle fit une nouvelle fois en s'assurant que la moindre poussière se fondait avec la mixture, sans en perdre la moindre miette.
Puis elle plongea son regard dans le melange, avec inquietude. Il fallait selon le manuscrit qu'il devienne violet. Si tout c'était bien passé.... Pénombre scutait l'intérieur du chaudron avec inquiétude et angoisse. Se mordant la lèvre inférieure, elle restait dans une attente silencieuse et insoutenable.. Fixait le mélange comme si son simple regard avait pu lui ordonner, le faire fléchir à se teinter. Au bout de longues secondes de suspens insoutenable, la couleur devint pale, timidement violette, puis plus foncément, jusqu'à devenir completement colorée. La jeune fille esquissa un sourire de satisfaction. Elle avait réussi cette première épreuve. C'était exaltant, elle se retint d'éclater de rire sous le soulagement que venait de subir ses nerfs trop tendus par l'attente et la peur de l'echec. L'espoir gagna son coeur, elle approchait de ses objectifs... Elle termina le mélange en ajoutant le dernier quart de poudre de Licorne et coupa le feu.
La recette prévoyait un mois de repos. La détestable attente allait reprendre. Elle attrapa l'entonnoir qui trainait sur sa gauche parmi les ustensiles de potions et versa le contenu du chaudron dans une fiole de verre totalement vierge, pour eviter l'incrustation de poussieres environnantes dans la potion, le precieux mélange.


Un mois passa. Long , tellement long, les vacances d'hiver arrivèrent rapidement, blanches et froides. La semaine avait débuté par un lundi maussade et triste. Il pleuvait ce matin là. Pénombre avait profité de la journée pour s'aerer malgré une pluie frappante, violente, presque érintante par moment. Mais la elle avait besoin de se changer les idées, et quelques bourasques d'une eau glaciale ne pouvaient que l'aider dans cette quête. D'ici quelques heures à peine , elle allait remettre sa vie à une potion préparée il y a un mois à quelques heures près, une potion qui lui offrirait plus de pouvoir ou qui lui prendrait la vie. La peur de l'échec plus forte que la peur de la mort et la menace insolente de quitter cette terre sans avoir achevé ses oeuvres la mettait littéralement dans une rage sombre et destructrice. Son ame ne trouverait jamais la paix dans les limbes, elle Errerait à jamais, instatisfaite sans jamais pouvoir faire aboutir ses projets, ses désirs... Elle chassa ses sombres pensées sur le sujet et tenta de se divertir temporairement sur autre chose. Elle regarda rapidement sa montre, dans 2 heures exactement elle devra se retrouver dans un lieu paisible et isolé de son choix pour pouvoir ingerer la dite potion et commencer à sombrer dans une transe intropective. Mais d'ici là, il fallait au maximum decompresser pour eviter de sombrer dans la folie d'un suspens et d'une attente insoutenable. Et Pénombre ne connaissait qu'un seul remède à toutes ses tortures mentales : le Quidditch.
Malgré le mauvais temps et même sous la pluie la plus violente, l'exaltation du vol faisait toujours aussi efficacement son oeuvre sur la jeune fille, appaissant jusqu'à ses moindres doutes, calmant ses colères, éloignant ses démons.... Rien n'était comparable au Quidditch, aux effets qu'il lui faisait. Elle enfourcha son balai avec rapidité et expérience et gagna en altitude, le coeur battant à tout rompre, l'esprit infiniement plus léger. La jeune fille monta en piquée brutalement pour faire grimper l'adrénaline dans ses veines, envahit par cette démente sensation pure de Liberté. Sa vie ne prenait que tout son sens durant cet ultime moment de la journée, lorsque le ciel l'invitait à se joindre à lui, lorsque l'ivresse de la vitesse se faisait sentir. Pénombre aimait voler et si dans moins de 2 heures elle risquait de perdre la vie, autant s'offrir cet ultime moment de bonheur, peut être le dernier. Un souvenir qui demeurerait impérissable. Le vent habiterait encore son coeur lorsque la faucheuse, dans sa volonté avide de mort viendrait elle même s'approprier son ame...

Le temps passa à une vitesse démesuré comme si le Destin avait décidé d'avancer la date de sa mise à l'épreuve, Pénombre dû quitter bien trop vite à son gout la douceur de son balai et rejoindre une salle qu'elle avait choisi avec soin. Un choix finement guidé par la possibilité de vérouillage de l'intérieur et de son isolation complete du reste du chateau. A dire vrai, le lieu semblait carrément délaissé. Et pour cause, il appartenait à une aile abandonnée du Chateau pour une raison qui échappait encore aujourd'hui à la jeune fille. Elle l'avait découverte un soir où, désireux de lui mener la vie dure, les escaliers l'avaient volontairement, elle en était sure, conduite vers un etrange couloir rectiligne et etroit. Eternelle curieuse, elle avait franchi les quelques centaines de mètres qui la séparait d'une unique porte, qu'elle avait sans peine ouverte grace à un Alohomora rigoureusement appliqué. La porte avait grincé dans ses gons et revelé la présence d'une seule salle circulaire et fermée, percée d'une unique fenêtre visiblement condamnée. Pénombre avait prononcé un Lumos avant de pénétrer dans l'etrange lieu sombre. Prudemment. La jeune fille mis quelques secondes à s'habituer à l'obscurité du lieu pour constater son vide intérieur. Il n' y avait pour ainsi dire, rien dans la salle, hormis un amas de coussins et de poufs en son centre et un vieux bureau couvert de papiers raccornis. Peut être un ancien bureau de Professeur.. Quelques traces blanches au mur dénonçaient l'emplacement de tableaux désormais absents.

Tout était recouvert d'une épaisse couche de poussière grisatre quasi noire, comme consumées... Il reignait également une curieuse odeur de renfermé et de cendres , comme si la pièce avait recemment été ravagé par les flammes et le feu. Pourtant, pas un seuls des recoins sur lequel Pénombre posait son regard ne portaient de marques de combustion. Etrange, une véritable enigme. Elle s'était avancée vers le bureau qui semblait porter le poids d'une masses considérables d'années et paraissait en être plus qu'affaibli. Il supportait également une quantité de parchemins encore soigneusement roulés et frappés d'un sceau inconnu à Pénombre. Un lion encerclés de flammes inscrit dans une cire rouge cendrée encore intacte. Lorsqu'elle avait tendu la main pour s'emparer dans une curiosité avide d'un des parchemins jaunis, il s'était tout simplement désintégrer sous la pression pourtant légère de ses doigts. Les ravages irrémédiables et irréversibles du temps... Rapidement, Pénombre avait trouvé la pièce suffisamment isolée et insonorisée pour y subir sa transe à venir. Elle s'était débarassé du bureau usé en préservant les parchemins qui restaient puis avait lancé un "Tergeo" radical pour nettoyer le tout. Enfin, elle avait élue base secrete l'endroit reculé du reste de la civilisation Poudlarienne. La jeune fille s'était également bien gardée de décondamner la fenètre. Cela eviterait ainsi que ses petites excusions dans l'endroit soient exposées aux regard des intrus ou des curieux. Selon son orientation, la fenetre devait donner plus ou moins sur le lac ou le parc, un lieu de passage, et puis ilvalait mieux ne pas attirer l'attention sur ce l'endroit en effectuant des transformations visibles de l'exterieur.

Pénombre s'avancait donc à grands pas vers cette salle pour le moins spéciale, l'excitation palpitante dans ses veines, sa main posée avec délicatesse sur le précieux flacon. Elle déverouilla une nouvelle fois la porte, s'assurant de n'avoir pas été suivie et s'enferma. Un regard rapide sur sa montre, le rituel devait bientot commencer... Elle se défit de sa veste encore humide, posa son balai au sol et prit place sur un des poufs. Elle posa sa baguette magique non loin d'elle, au cas où, ainsi qu'une bouteille d'eau froide. Elle s'assit en tailleur, puis s'allongea de tout son long sur les cousins confortables, étirant ses jambes sur plusieurs poufs à la fois. Pénombre sortit la fiole de sa poche et regarda le liquide danser dans sa prison de verre. Elle allait risquer sa vie en avalant ce mélange à la couleur si envoutante. A croire que les choses les plus dangereuses sont egalement celles qui sont le plus agrébles à regarder... Elle s'égara un moment sur les reflets violet de la mixture avant de se décider à en déboucher la cage. Pénombre se redressa quelque peu et aprés une longue inspiration et une rapide hésitation, constatant que le mois était à une seconde de s'écouler, vida le flacon d'un trait.... Le liquide avait un gout lourd, comme si elle avalait du mercure pur, c'était détestable. Son visage s'étira dans une grimace d'eucoeurement avant de déglutir rapidement. La poursuiveuse se laissa tomber une nouvelle fois sur la masse confortable de tissus et de coton.

Les yeux rivés sur le plafond arqué, Pénombre sentait encore parfaitement son corps et semblait tout aussi lucide. Plusieurs dizaines de minutes s'écoulèrent mais rien ne semblait avoir encore changé autour d'elle, encore beaucoup trop tot pour se prononcer sur la réussite ou l'echec de l'entreprise. Le livre disait jusqu'à plusieurs années, elle avait le temps... Pénombre restait allongée en silence, les bras en croix, à l'écoute de son corps comme de son esprit dans une quiétude étrange pour la situation... De longues minutes s'écoulèrent sans qu'elle ne ressentit la moindre etrangeté en elle, le moindre changement, mais elle n'était pas pressée, au contraire, Pénombre avait en tête de savourer ses visons, de prendre le temps de les etudier sur le terrain, lors de la transe elle même, si tant est qu'elle soit assez lucide pour cela... Chaque chose en son temps comme disait un vieux proverbe, la jeune fille ferma les yeux un instant, s'abandonnant à la lascivité du moment, écoutant le silence palpable et se laissant peu à peu tenter par un pseudo sommeil.
Elle cherchait à se détendre au maximum pour faciliter l'opération de la magie de la potion, rien n'était expliciter dans le vieux bouquin sur la manière de favoriser la venue de la transe. Les descriptives étaient plutot vagues sur le sujet, sur le temps qu'il faudrait à obtenir des visions. Pénombre resta un moment encore allonger sans que rien ne vienne... Une rage sourde commençait à naitre en elle, plus que tout, elle haissait l'echec, elle expira lentement pour reprendre avec fermeté le controle d'elle même.

Finalement ses yeux se rouvrirent pour constater que le plafond n'avait pas bougé d'un poil et que chaques fissures étaient parfaitement à la même place qu'il y a une cinquantaine de minutes... Rien n'en était modifié, c'était plutot frustrant... Il y avait juste les coussins qui la démangeait plus ou moins et cette détestable odeur de brulée qui semblait s'etre accentuée durant les dernières minutes. Un courant d'air la fit frissonner, et la jeune fille tourna doucement la tête vers la porte. Un filet d'air s'infiltrait de sous la fine ouverture de la porte. Elle entendit des pas, des pas dont l'intensité de résonnance sonore, augmentait. Et puis, soudainement, ce miaulement caractéristique. Miss Teigne !! Elle rala intérieurement tout ce qu'elle put contre ce concierge perfide et sa chatte sadique, maudissant les élements qui avaient pu amener ses pas jusqu'à elle, à ce moment précis où elle avait plus que besoin d'être seule et isolée. Instinctivement, elle pensa inventer une xcuse qui expliquerait les raisons de sa présence ici, mais lel redoutait de ce qu'il se passerait en suite. Rusard n'était pas réputée, à juste titre d'ailleurs être tendre, ni compatissant. Une seule solution, la fuite. Aussi détestable, et douloureux que cela lui était de s'enfuir lachement, Pénombre n'avait guère le choix.




Dernière édition par le Mer 24 Mai - 17:30:51, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyVen 19 Mai - 3:50:05

Immédiatement, elle se leva, ferma son précieux livre et rassemblant le plus rapidement qu'il lui était possible ses affaires dans son sac. Elle se saisit ensuite de son balai et de sa baguette puis chercha des yeux une ultime sortie. La fenetre !!
La jeune fille braqua sa baguette sur les planches de bois qui barraient l'encadrure de celle ci et les pulvérisa violemment pour dégager l'ouverture. Dans la panique, le sort qu'elle choisit fut de loin trop fort pour déblayer seulement quelques planches et un bon nombre de pierres encadrant la fenetre volèrent en éclats sous le coup de la magie. De toutes façons, elle ne disposerait que de peu de temps avant que Rusard ne déjoue la sécurité de la pièce, alors autant employer les grands moments de suite. Ce fourbe concierge possédait en effet un exemplaire au moins de chaque clés de chacunes des portes de Poudlard. Peu de temps avant qu'il ne fasse irruption dans la pièce, attiré par le bruit de fracas des planches, Pénombre , le coeur battant à tout rompre, enfourcha son éclair de feu d'un geste vif, décolla, et s'engoudra rapidement dans le trou béant qui remplacait desormais la fenetre avant de filer à toutes allures dans les airs.

La pluie battait encore le sol devenu boueux sous ses assaults, et Pénombre s'empressa de disparaitre derrière une tourrelle pour eviter que Rusard ne la reconnaisse, elle avait déjà eu affaire à lui dans le passé et il était tout à fait capable, malgré son age avancé, de refaire le lien entre son visage et son nom...
Et cela précisement, Pénombre tenait à l'éviter.
Elle se posa rapidement au sol, la maitrise du balai devenant difficile sous la violence de la pluie qui s'était muée en grêle, frappant ses mains nues avec violence. La jeune fille s'abrita dés qu'elle le put sous un abri de fortune, désormais dérobée aux regards sous un entrelats de branches qui formait une sorte de protection plutot efficace contre les grelons qui tombaient en rafale. Pénombre soupira de soulagement en pensant s'en être tiré. Elle espèrait de tout coeur que Rusard n'avait pas eu le temps de voir le couleurs qu'elle arborait, quoique ce n'était pas le plus important.. Tant qu'il ne l'avait pas reconnu... Elle fit un rapide inventaire de ce qu'il lui manquait, par chance, elle n'avait oublié que sa bouteille d'eau, même le flacon vide aurait pu reveler sous une magie appropriée son identité... Mais bon, il n'y avait pas eu meurtre, personne n'aurait analyser l'enveloppe de verre sans raisons prélables... Elle chassa rapidement ses pensées, ce qui la préoccupait davantage c'était surtout qu'elle n'était pas encore entrée en Transe...
Une odeur d'herbe mouillée s'elevait de l'endroit, c'était plutot agréable, un coup d'oeil rapide sur sa montre pour constater qu'une heure et demi avait passé depuis son ingestion de la potion sans qu'elle ne fasse effet... Un profond soupir souleva sa poitrine. Avait elle échoué ? Cela elle le redoutait, aprés tous ces efforts, c'était un réel gachis. Sans doutes se haïrait elle si tout cela finissait de la sorte. Elle sortit l'ouvrage précieux, l'ouvrant à la page marquée des indications à suivre
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Après avoir bu la potion, vous allez avoir des visions, lors de votre sommeil. Des rêves étranges, où apparaîtront des envies étranges. Des envies selon votre Animae, l’animal auquel vous serez lié. Cette étape peut durer des années comme quelques heures. Le temps qu’elle dure n’a pas d’importance. L’important est qu’après avoir bu, qu’importe le temps que vous attendrez, votre Animae vous sera révéler dans le tout dernier rêve. D’une façon ou d’une autre.
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Pénombre soupira de nouveau, s'il fallait attendre des années, c'était beaucoup moins exaltant comme quête, elle d'une nature plutot impatiente...
Elle resta perdue dans ses pensées un moment, assise en tailleur sous son arbre à regarder les grelons pulvériser la terre alentour. Le temps passa et Pénombre se sentait un peu fatiguée, elle s'appuya contre le tronc de son bienfaiteur et attendit que la pluie ne se calme. Elle ferma les yeux un moment, puis sombra progressivement dans un état de semi-sommeil de plus en plus profond... Pénombre se sentait si fatiguée. Ces derniers temps, avec le stress de rater la potion, elle n'avait pas pu trouver le sommeil , accumulant nuit blanches sur nuits blanches.
Elle s'abandonna un peu ouvertement à cet état de sommeil léger, laissant sa tête choir sur son épaule.

Tout devint noir, sombre, c'était étrange. Comme Aveugle, il y avait plus que cette odeur si attrayante de l'herbe verte, de l'herbe mouillée. La jeune fille s'enfonçait dans l'inconscience du sommeil de plus en plus, ses sensations corporels disparaissaient petit à petit, si progressivement, qu'elle ne se rendit pas tout de suite compte qu'elle ne sentait presque plus plus son corps. Comme si les liens qui la rattachaient à la réalité se rompaient un à un dans une danse délicate de chute, hapée désormais par un monde sans lumière, sans autre ame que la sienne, un monde entièrement dessiné et gouverné par les troubles de l'inconscient. Bientot il n'y eut plus que son esprit sur un chemin etroit, unique, comme si son corps avait été perdue durant la transition. Elle était entourée par des ténèbres à l'infini, un gouffre béant encadrait le chemin, lui promettant la mort si elle le quittait. Etrangement, sa vision n'était pas vraiment génée par cette obscurité, ses yeux s'habituèrent rapidement, comme s'ils en avaient toujours la faculté.. Derrière elle, il n'y avait rien, un néant total et absolu, aucune possibilités de reculer. De toutes manières, elle n'en avait pas envie, aprés quelques minutes à observer les lieux, Pénombre se décida à s'avançer prenant garde à ne pas trébucher, elle lança son regard au loin pour connaitre sa destination...

Mais cela lui était refusé, l'horizon ne promettait qu'un chemin à perte de vue. C'était à la fois inquiétant, et apaisant, pas la moindres couleurs n'agressaient l'oeil, mais pas le moindre indices non plus sur la manière de s'échapper de cette endroit. Pénombre avançait dans l'étrange lieu qui ne semblait d'ailleurs pas en être un, et plus elle le faisait et plus elle avait envie de poser ses mains au sol pour progresser, de se mouvoir sur 4 appuis... Elle resista longtemps à cette curieuse sensation, comme si l'evidence qu'elle progresserait plus vite de la sorte commençait à s'imposer en elle, comme si elle devait faire de pénibles efforts pour se tenir debout, qu'il aurait été infiniement facile et pratique de progresser sur 4 appuis. Jugeant cela totalement ridicule, Pénombre tenta d'ignorer ce signal, cette demande qui semblait émaner de tout son corps à la fois. Mais sous cette pulsion de plus en plus violence, la jeune fille céda au message, elle posa ses mains au sol et en ressentit un intense soulagement, un bien être. Elle progressa ainsi dans l'obscurité pendant le longues minutes, d'abord timidement, puis prise par une folie enfantine elle se mit bientôt à courir, à gambader plus joyeusement, cela la remplissait d'un bonheur élèmentaire, simple mais brut. Elle s'amusait de pouvoir sauter de la sorte, de la distance hallucinante qu'elle pouvait parcourir en quelques foulées seulement, là où à pied, elle aurait gaspiller plusieurs dizaines de minutes.

Tant et si bien, qu'au moment où elle testait une nouvelle fois ses nouvelles aptitudes de propulsion en sautant joyeusement, elle manqua de retomber sur le chemin... Instinctivement, sa main se referma in extremis sur une parcelle de la pierre, dernière entrave à une chute vertigineuse. Malheureusement, sous l'élan et le poids, la faible étreinte de sa poigne commençait à faiblir devant le pouvoir de la gravité, elle griffa déseperement la pierre rèche, dans un ultime refexe de survie, tentant de se hisser sur le chemin qu'elle venait de quitter, ses appuis cédèrent les uns après les autres.... La peur se peingnait sur son visage, non pas maintenant, pas si près du but !!!



"NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNN !! "


Le réveil fut aussi brutal qu'immédiat. Pénombre était en sueur, transit de peur par cette chute qui lui semblait appartenir à la réalité, le souffle court, la chaleur lui montant au visage. Tout semblait si réel, son désespoir, sa terreur, les cris de son ame, lorsqu'elle s'enfonçait dans les ténèbres. Elle n'aurait jamais cru que l'approche de la mort pouvait être si ... Traumatisante. Ses yeux se posèrent sur le parc verdoyant. Les arbres gouttaient d'eau fine sur la pelouse trempée, l'air était frais et pur. Il ne pleuvait plus, la grele avait cessé et un vent lèger avait éloigné les nuages. Pénombre s'essuya le front d'un revers de manche, haletante. Son regard fut quelque peu ébloui par un soleil bas, rassant sur l'horizon, une lumière trop franche, qui la surprit. Quelle heure pouvait il bien être ? Un rapide coup d'oeil sur sa montre, 8 heures 20. Elle n'en crut pas ses yeux, elle avait dormi tout ce temps ? Presque 12 heures... Elle esquissa un sourire devant cette simple constatation, ce rêve l'avait obnubilée, le temps dans ce songe n'avait rien à voir avec celui de la réalité, pour elle, le rêve avait du durer une heure, peut être deux... Une chance que ce soit les vacances !!

Pénombre resta un moment à admirer le soleil se lever, l'aube se muer doucement dans les tons moins bleutés de la matinée, puis au bout d'un moment, la jeune fille ressentit une irrésistible envie de se nourrir, elle se leva difficilement, contrainte de courbatures, attrapa son éclair de feu et ses affaires, puis se dirigea vers le Chateau. Avec un peu de chance, elle ne trouverait personne sur son chemin étant donné de l'heure plutot matinale.
Elle remonta l'allée, traversa la cour pavée et atteignit les escaliers du hall sans croiser la moindre âme, même Rusard , l'éternel harpenteur des couloirs de Poudlard semblait être encore plongé dans le sommeil. La jeune fille ne s'en plaignait guère, elle n'avait pas envie de fournir la moindre explication sur les raisons qui expliquaient sa présence en ce lieu, si tôt et dans cette tenue, nul doute pour le moindre regard qui se poserait sur elle en déduirait qu'elle avait passé la nuit dehors. La jeune Serpentarde regagna sa salle commune et profita du désert sociale pour aller prendre une bonne douche et se débarrasser de ses vetements humides et boueux.

Quelques dizaines de minutes plus tard, la tête reposant sur le carrelage coloré de la pièce, l'eau bouillante coulant à flots dans la salle de bain, préalablement verouillée de l'intérieur pour éviter l'intrusion d'un inopportun. Les yeux fermés, Pénombre repensait à ce rêve étrange , elle avait ressentit l'étrange envie de gambader sur 4 appuis, comme si ce besoin était élémentaire...Et puis, cette chute vertigineuse. Elle ne comprenait pas ce que cela signifiait, était elle entrée en transe ? S'agissait il d'un rêve banal ? Peut être, mais ce besoin de courir à 4 pattes ne pouvait qu'être assimilé à son désir de devenir Animagus, cela avait forcément un rapport avec la potion.. Elle essuya sa main et attrapa le précieux livre, tournant les pages jusqu'au chapitre qui l'interressait :

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Après avoir bu la potion, vous allez avoir des visions, lors de votre sommeil. Des rêves étranges, où apparaîtront des envies étranges. Des envies selon votre Animae, l’animal auquel vous serez lié. Cette étape peut durer des années comme quelques heures. Le temps qu’elle dure n’a pas d’importance. L’important est qu’après avoir bu, qu’importe le temps que vous attendrez, votre Animae vous sera révéler dans le tout dernier rêve. D’une façon ou d’une autre.

Après la découverte de votre Animae, tout devient plus simple et à la fois plus compliqué. Vous devez vous rappelez parfaitement l’apparence de votre Animae, pour pouvoir vous Métamorphoser. Pour cela vous devez utiliser le Rememoriam, un sort qui vous plongera dans une transe de quelques heures pendant le temps où vous pourrez mémoriser absolument parfaitement l’apparence de votre Animae. Il est possible de se lancer plusieurs fois le Rememoriam.


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Le passage était plutot vague, sans précision. De toutes façons, elle n'avait pas pu voir l'apparence de son Animae, et comment aurait elle pu le voir ? Dans sa vision, elle n'avait pas conscience de son corps, du moins au début, mais jamais elle ne l'avait vu, même lorsqu'elle avait pensé refermé sa main sur la pierre pour se rattraper de sa chute. Pas une fois, elle n'avait vu de ses yeux sa peau, son corps. C'était comme si elle en vait juste la conscience mental, comme ces personnes amputés qui pense lever leur main qui n'existe plus, Pénombre avait ressenti quelque chose de semblable, son esprit avait réussit à créer la sensation d'un corps manquant. Qu'est ce que tout cela voulait dire ?
Tout ce dont elle était sûr, c'est qu'elle serait un Animagi progressant sur 4 pattes. Elle ne pouvait pas oublier cette sensation qu'elle avait ressenti lors de son rêve, cette envie de progresser sur 4 appuis.
Tout cela était si aléatoire. Le livre n'en parlait guère plus, ne mentionnait pas les différentes étapes du rêve, il n' y avait pas de tableau où chacunes des sensations ressenties était reliées à une variété de potentiels animaes.
Non, tout n'était pas aussi simple ,non il y avait beaucoup de choses à découvrir par soi même, comme une quête..

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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyMer 24 Mai - 5:17:15

Quelques jours avaient pasés depuis le dernier rêve qu'elle avait fait et durant lequel elle frolait la mort, aucuns délires ni aucunes transes n'avaient laissés d'empreinte dans le sommeil pasible de la jeune fille et elle en était profondément agacée, les vacances toucherèrent bientot à leur fin et la période faste pour entrer en transe allait passer sans que Pénombre ne puisse rien faire pour la retenir, la prolonger ou accelérer la venue de la transe. Elle se baladait dans le parc, profitant d'une radieuse parés midi, seule et perdue dans ses pensées. Le ciel était dégagé et une douce chaleur régnait malgré un mois de février tirant sur sa fin, le printemps arrivait amenant son quotidien de fleurs écloses et de d'oiseaux chantonnant sur son passage.
Pénombre avait eu beau relire l'ouvrage de fond en comble, jusqu'à étudier le moindre sous entendus sans pourtant trouver la plus petite explication à la durée qui la séparait de son précédant rêve. Tout ce qu'elle avait pu en tirer d'ailleurs c'est qu'avec certitude son Animae était un animal à progression sur 4 appuis, un mamifère peut être mais hélas, rien de plus, rien de moins.
L'essentiel semblait lui échapper et elle exécrait ce genre de situation, être si impuissante devant la conjoncture des éléments, perdre le controle.... Pénombre avait mené son enquete sur le sujet et il s'averrait que dans un grand nombre de cas, le stress et l'anxiété agissait comme des repulseurs naturels dans la venue de la transe et c'était malheureusement dans cet état qu'elle se trouvait, sans pourtant arriver à s'en sortir. Elle voulait tellement parvenir à entrer en transe, qu'elle restait malheureusement aussi tendue , frustrée et alarmée par l'abscence de rêve qu'elle se voulait l'exact contraire.
La Serpentarde ne voulait même pas penser qu'elle avait échoué, qu'elle le pouvait seulement. L'idée lui était tout simplement insupportable, intolérable.

Arrivée à la lisière de la forêt interdite, la jeune fille s'assit au pied d'un arbre, réfléchissant aux eventuels moyens en sa possession pour faire avancer cette fichue situation. Reconcocter une potion semblable à celle préparée au début ? Peut être pas une si excellente idée que cela, elle risquerait de provoquer sa propre mort... Peut être qu'en allégeant quelques peu les effets secondaires ? ... Pénombre laissait voguer ses pensées lorsqu'un petit bruit parvint à ses oreilles, elle détourna lentement la tête pensant évidemment à la faible intensité du son, qu'un rongeur s'était égaré loin de sa tanière. Et effectivement, elle le vit sortir d'un fourré dense, le museau sans cesse en mouvement, ses petites moustaches se posant sur son environnement avec rapidité et précision. Une curieuse envie s'empara de Pénombre. Elle eut une envie soudaine et irréprésible d'attraper le petit mammifère... Comme s'il lui faisait envie, comme si tout son petit corps velu était sa nourriture préférée. Elle se leva doucement pour ne pas faire peur à l'animal, guidée par cette drole d'envie de l'attraper pour s'en délecter, un besoin si puissant, si primal. La jeune fille le dévorait littéralement des yeux, son estomac se mit instinctivement à gargouiller et elle salivait à l'avance de ce met opportun. Elle bondit d'un coup sur la petite victime et lui brisa la nuque d'un coup sec dans un craquement des plus sinistres, l'action ne durant à peine que quelques secondes.
Puis haletante d'excitation, elle souleva sa main de la petite bête poilue, un frison d'extase la parcourut, elle avait ôté la vie, comme un prédateur et elle avait aimé ça.

Un moment passa tandis qu'elle reprenait quelque peu ses esprits, sa main toujours posée sur le petit rongeur, elle se voyait mentalement le déchiqueter de ses dents mais un refus bien humain bloquait le commandement de l'action par son cerveau.
Elle ne pouvait pas. Déchirer de ses canines le corps encore chaud de l'animal, elle ne pouvait pas, c'était ecoeurant.. Pourtant, comble de contradictions, Pénombre en avait envie, presque littéralement besoin, un besoin capital aussi essentiel que de respirer... Pénombre se laissa tomber sur le côté, lacha par la même occasion le rongeur. Assise à le regarder avec apréhension, elle semblait réaliser ce qu'elle avait fait, comme si deux consciences habitaient en elle, l'une primale, quasi bestiale aveuglée par son désir de dévorer le rongeur et l'autre, bien humaine, tout en retenu qui hurlait de dégout à gouter une chair encore palpitante de spasmes musculaires, sentant encore l'odeur de la mort... Son regard se détacha du cadavre pour s'aggriper aux griffures sur un arbre, étonnant comme la peur de l'inconnu peut parfois être aussi puissante qu'inattendue, etonnant aussi comme on s'imagine toujours pouvoir la controler, l'affronter, etonnant aussi la manière dont sa force nous submerge par moment, et que si l'on n'y prend pas garde on succombe à sa puissance, tombant dans un flot de panique qui précipite bien souvent notre propre perte. Elle tourna lentement la tête pour constater que ce n'était pas un mauvais rêve, elle avait effectivement tué. Du coin de l'oeil elle voyait le rongeur allongé, il pouvait tout autant êtr endormi si sa nuque ne faisant cet étrange angle qui ne laissait guère de doutes sur sa mort, oui, il lui faisait toujours envie, et à un point incroyable. Comme si chaque parcelle de son corps le lui réclamait, elle posa une main par terre et s'approcha du corps inanimé. Une main tremblante vint se poser sur sa toison argenté, caressant machinalement le duvet qui l'entourait.
C'était vraiment étrange cette dualité en elle, à la fois Pénombre se détestait d'avoir agi de la sorte, à la fois elle s'enivrait de ce qu'elle avait fait, cette adrénaline, ce plaisir de prendre le dernier souffle de vie de l'animal. Elle se coucha au sol, ventre contre terre, la tête au dessus du cadavre encore chaud, caressant sa petite tête, son abdomène.

Mais cette démesure, ce désir grandissant qu'elle ne pouvait contenir en elle, la jeune fille replia ses genoux, attrapant la bestiole, seulement à une trentaine de centimètres sa bouche...
Elle la fit tourner sur lui même, l'étudiant sous toutes les coutures comme si elle cherchait quels abords seraient les plus tendres à plonger ses dents dedans.
Puis des deux voix, la plus primale des deux emporta le controle, Pénombre plongea ses canines profondément dans la jugulaire du petit rongeur, sentant un liquide chaud s'engoufrer dans sa gorge, lui gicler à la figure, ce gout métallique ennivrant ses sens, la rendant encore plus dépourvu de conscience que jamais.
Littéralement enragée, elle se jetait sur la nourriture encore tiède de vie, se gorgeant avidement du sang de l'animal, le liquide rougeatre dégoulinait dans son cou, tachant sa veste, sa chemise blanche. Tachant sa conscience, ses mains recouvertes de sang.
Soudain dans une brusque prise de conscience, sa lucidité reprit le dessus sur son côté bestial, horrifiée, écoeurée, elle regarda avec un extreme dégout les organes mis à nu du rongeur, elle eût un irrépréssible haut le coeur et détourna la tête pour vomir la viande fraichement ingurgitée, rejetant le cadavre le plus loin hors de sa vue. Troublée, bouleversée, Pénombre éclata brusquement en sanglots, cachant cette vision d'horreur de ses mains ensanglantées. Elle avait crié, hurlé d’horreur, ne s'arretant que pour respirer, son visage couvert de sang par transfert, couvert du sang de sa victime, de ce qu'elle avait tué. Elle avait hurlé une nouvelle fois, en un cri strident, inhumain, se rejattant elle mêm, ses actes. La folie lui montait à la tête devant cette horreur, épuisé, érinté, submergé, elle s'était laissée tomber au sol, sans se ménager en transe de souffrances...
Elle ne savait plus si elle rêvait ou si c'était la réalité, tout s'assombrissait, mourait autour d'elle, la lumière fuyait sa présence, les couleurs s'éteignaient, s'affadissaient... La Serpentarde crut que son heure était arrivée, les images filaient devant des ténèbres de plus en plus palpable sans qu'elle ne fit rien pour éviter d'être englouti, pour s'en dégager.

Trop faible, trop désespérée, ses mains repliés sur son bras blessé au cours de la chute. Ses yeux se fermèrent lorsqu'elle perçut une fraicheur anormale, l'avancée d'une entité qui glaçait le sang de sa présence. Est ce Elle ? Etait elle déjà là ? Attaché par un souffle de vie à ce qu'elle venait d'ôté précedemment au rongeur, Pénombre entendait le cliquetis métallique qui venait l'en libérer. Elle se força à rouvrir les yeux, désireuse dans son délire de faire honneur à la grande faucheuse, à son sang à sa vie. A lever son regard vers la dernière entité qui le croiserait... Mais ces yeux ne trouvèrent pas son regard vide et glaciale, ni son habit ténébreux, ni l'éclat de sa faux. Juste deux yeux dorés, deux pupilles rondes et pleines qui la fixaient étrangement.
Les yeux enbués de larmes , Pénombre ne distinguait pas la silhouette de l'entité, noyée dans l'obscurité, juste son souffle rauque et chaud, brulant sa peau, elle sentait qu'il respirait son odeeur, celle de ses mains, comme attirée par le sang. Un prédateur... Il releva quelques peu ses babines et une rangée de dents jaunes vint dissiper quelque peu les ténèbres, Pénombre sentait sa fin venir, elle était beaucoup trop prés pour bouger.
Attiré par le sang, il posa son museau sur la main de la jeune fille, ses yeux dorés la fixant toujours comme s'il traversait son esprit dans un contact visuel dissuasif, apaisant et menaçant. De tout son corps allongée par terre, Pénombre n'avait guère l'embarras du choix sur les mouvements qu'il lui était encore offert d'exécuter. La meilleur option consistait à rouler sur le côté, à mettre de la distance entre la proie et le chasseur... Pourtant étrangement fascinée par ce regard imposant, Pénombre n'arrivait pas à réfléchir correctement sur les manières de se tirer de là, hésitant toujours sur l'endroit où tout cela avait lieu, rêve, illusion, réalité ? L'animal commença à laper le sang sur ses doigts, golumment, avidement, elle sentait sa peau rapée par le contact répétitifs de la langue de l'animal. Elle ne savait que faire, que dire, si elle devait bouger ou pas, tout ce qui n'était qu'évidence c'était le regard doré qui ne la quittait pas, plongé en elle avec puissance et profondeur, il demandait, non il rodonnait à son ame, à son esprit de ne rien faire, ne rien tenter, ne pas bouger, rester là seulement, immobile et possédée, entre réalité et rêve.
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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyDim 28 Mai - 21:20:46

Cet instant dura longtemps. Un temps si long pour la jeune fille qu’elle connaissait à présent parfaitement le moindre détail de ces deux yeux, limite étrange de son univers visuel. Jamais elle n’avait eu cette impression de limitation, d’enfermement dans le regard d’une autre personne. Ce regard, elle le savait à présent, appartenait à une créature qui pouvait être beaucoup de chose. Prédateur cruel et séducteur. Animal affectueux. Bête fougueusement indépendante. Mortel combattant. Cela correspondait trop à la jeune fille pour que ce soit un hasard. Peu à peu le rêve se brouilla. Lentement, très lentement. La dernière image qu’eut Pénombre de ce rêve si étrange était un Ocelot, au regard à la fois dominateur, et joueur.

Pénombre Craft [Validée] Ocelotthumb9gz

Pénombre se réveilla en sueur, au pied de l’arbre, à quelques pas de la Forêt Interdite. Le rêve l’avait retournée, mais alors qu’elle allait se lever, elle s’évanouit, et replongea dans le domaine de Morphée. Elle se retrouva à nouveau face à l’Ocelot, mais son rêve était net. Plus net encore que la réalité. Le regard jaune le fixait et l’écrasait par sa puissance. La beauté de l’instant la saisit. Elle savait à présent quel était son Animae, et que pouvait être plus adapté à elle que cet animal ? Rien. La bête avait du sang sur ses babines, et de la bile se trouvait près d'elle. Un cadavre de rongeur à demi dévoré y était aussi. A nouveau, elle se réveilla, plus trempée de sueur que jamais. Mais la sueur n’était pas la seule à la tremper. Des larmes coulaient encore sur ses joues…Et du sang la tachait. Une odeur à la fois de vomi et de mort la saisit. Le cadavre du rongeur était proche d’elle, et son vomi aussi. Tout cela avait été réel. Seul l'ocelot était vraiment un rêve, ou du moins c'était ce qui semblait à Pénombre. Et tout cet écœurant acte serait-il récompensé par sa réussite à l’Art de l’Animagus ? Cela ne dépendait plus que d’elle…Comme cela avait toujours dépendu d'elle.
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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyMer 31 Mai - 2:46:02

Après la découverte de votre Animae, tout devient plus simple et à la fois plus compliqué. Vous devez vous rappelez parfaitement l’apparence de votre Animae, pour pouvoir vous Métamorphoser. Pour cela vous devez utiliser le Rememoriam, un sort qui vous plongera dans une transe de quelques heures pendant le temps où vous pourrez mémoriser absolument parfaitement l’apparence de votre Animae. Il est possible de se lancer plusieurs fois le Rememoriam.

Une fois cela fait, vous devez tenter la transformation. Sans baguette, juste en vous concentrant. Et en voulant vous « enfoncer » dans l’image de votre Animae. La première transformation est immensément douloureuse. Voire parfois létale.


Pénombre leva les yeux du livre, cela faisait déjà plusieurs jours déjà qu'elle avait connu son dernier rêve, celui qui lui révélait l'apparence, la nature de son Animae. Ainsi c'était un Ocelot... Son regard se perdit par la fenêtre, sur un ciel maussade qui déversait à n'en plus vouloir tout un mois de pluie accumulée. La fin d'un hiver froid, une transition maussade, la pluie battait en rafale, alimentée par des bourrasques violentes qui avait forcé la professeur de vol sur balai à annuler tout les cours de la semaine. La météo Magique prévoyait en effet que l'état de tempête allait durer au moins une bonne semaine. Pénombre s'allongea sur son lit, laissant choir le livre sur le côté, elle se rappelait parfaitement ce jour où elle avait littéralement dévoré un cadavre de rongeur... Rien qu'à cette pensée, la Serpentarde eut un léger haut le cœur, elle tendit la main vers sa table de chevet pour attraper un verre remplit d'eau, elle se redressa et trempa ses lèvres dedans. Ca avait vraiment été une épreuve pour elle, Pénombre se remémora quelque peu l'instant. Elle avait oscillé entre transe et réalité plusieurs fois avant de comprendre ce qu'était l'animal, qui il était et ce qu'il venait faire dans ses rêves... Lorsqu'enfin, elle avait repris conscience, la nuit était tombée, elle était en sueur, perturbée, bouleversée...Elle avait réussie à tituber jusqu'au hall de l'école avant de vaciller une nouvelle fois, écrasée par la fatigue de l'épreuve.

Sur le moment, elle ignorait combien de temps elle avait dormi ou qui avait bien pu l'amener en ce lieu, mais la première impression qui s'était gravée dans sa mémoire à son éveil fut cette insupportable odeur aseptisée et l'impression d'être solidement attachée. Puis une soudaine et aveuglante lumière l'empêcha d'ouvrir les yeux lorsque ses gémissements eurent attirés des pas. Une voix féminine s'était fait entendre, une voix dont les dires semblaient complètement échapper à la compréhension de la jeune fille comme si elle avait parlé une autre langue. De nouveau, un trou noir remplaçait ses souvenirs. Enfin, un matin, elle s'était éveillée doucement, un peu embrumé, ses yeux verts s'étaient doucement ouvert pour se poser sur un visage familier, celui de l'infirmière, elle se tenait à ses côtés, un verre à la main dans lequel dansait un étrange liquide bleuté.


" Ravie de te voir enfin réveillée. Bois ça, cela te fera le plus grand bien "

Avait elle prononcé en tendant le récipient à la jeune fille. Ce jour là, il faisait beau et clair, le ciel était d'un bleu éclatant et Pénombre n'avait qu'une envie s'était d'aller en profiter, sur le terrain de Quidditch. Elle s'était redressée, saisissant le verre, refoulée par son odeur violente, une grimace avait remplacé son léger sourire au projet de passer l'après midi à jouer au Quidditch. Buvant d'une traite le remède, Pénombre n'avait pu retenir un "Beurk" à voix haute, elle avait posé le récipient vide en tentant de se dégager de ses draps.

Pénombre fut tirée de ses souvenirs lorsque quelqu’un pénétra dans le dortoir des Serpentard, provoquant un courant d'air qui manqua d'éteindre sa bougie. Elle tourna la tête pour reconnaître une de ses camarades qui partageaient la chambre. La jeune fille rangea en hâte le précieux ouvrage dans son sac, qu'elle ferma soigneusement, avant de réfléchir sur la suite des évènements.
Elle se souvenait de la morphologie de l'animal, parfaitement de ses yeux qui l'avaient longtemps fixés, intimidés. Pourtant son corps, elle ne le matérialisait pas encore totalement dans son esprit pour la simple et bonne raison que , fascinée par son regard, elle n'avait vu que du coin de l’œil le reste de son corps, un rapide regard de temps en temps simplement pour percevoir et anticiper les futurs mouvements de l'animal lors du face à face. Pourtant le livre faisait mention de la connaissance obligatoire de la morphologie, du corps de l'animal... C'était sur cela qu'elle devait maintenant travailler. Il était fait mention d'un sort, le Rememoriam, il avait la propriétés de nous replonger en transe de manière consciente, comme si nous étions une autre personne et que nous assistions à une scène qui se déroulerait juste sous nos yeux en tant que spectateur, là, sans y être. Comme si on revivait le rêve de quelqu'un d'autre... C'était effectivement la meilleure solution pour se rappeler d'un songe et pour en observer tous les détails, Pénombre laissa son esprit voguer au gré de ses pensées en cherchant le meilleur moment dans son emploi du temps pour s'adonner aux sortilège. Il fallait d'une part, comme auparavant se montrer discrète et d'autre part, éviter le fiasco de la dernière fois, lorsque Rusard avait failli la surprendre... Elle chercha un endroit approprié, convenable à ses projets. Après un moment de réflexion intense, Pénombre décida de choisir la salle sur demande à regrets évidemment, car la première fois qu'elle y était entré, quelqu'un avait pu s'y introduire derrière elle et s'était retrouvé dans la même pièce qu'elle, ce qui évidemment pour le coup n'avait pas été dramatique, mais évidemment, cette fois ci, si elle se faisait surprendre, ça ne serait pas aussi que la fois précédente pour se tirer d'affaire. Surtout qu'on ne sait jamais sur qui on tombe dans cette salle, autant quelqu'un de bien intentionné peut se contenter de ressortir et de fermer la porte derrière lui, autant une autre personne peut tout à fait lui dérober son livre ou lui briser sa baguette. Et cela pas question que cela se produise...
Elle tira ses draps sur elle, avant de souffler sa bougie et de fermer doucement les yeux, elle se débrouillerait pour coincer la porte derrière elle, sur ces pensées elle laissait son esprit au repos et sombra doucement dans un sommeil léger.

Un soleil déjà haut dans le ciel vint frapper ses paupières encore closes, ce dimanche semblait déjà bien avancé et il devait être au moins 10 heures lorsque Pénombre consentit enfin à se lever et à descendre dans la salle commune, vêtue d'un pantalon d'uniforme noir et d'un t shirt sans manches drapé du Blason des Craft. Elle descendit lentement les marches d'escaliers qui conduisait à la grande salle, en baillant, avant de s'asseoir à la table des verts et argents. La jeune fille attrapa un verre propre et se servit un peu de jus d'orange, elle envoya la main jusque dans la corbeille à pain et y piocha deux tartines qu'elle plaça devant elle, avant de partir en quête d'un couteau et d'un peu de beurre. Elle dévora son petit déjeuner rapidement, puis lorsqu'enfin rassasiée, elle put mettre son esprit en marche, elle jeta un coup d’œil dans la grande salle. Elle était quelque peu déserte malgré l'heure avancée de la matinée, ce qui l'étonna quelque peu. Seulement une pair de Gryffondors jouaient tranquillement aux échecs et quelques Serdaigles chahutaient en faisant leurs devoirs. Pénombre tenta de se souvenir le numéro du jour qu'il était avant de tilter. Mais oui, aujourd'hui exceptionnellement, les premières années avaient été autorisés à accompagnés les autres élèves à Pré au Lard pour qu'ils puissent faire les emplettes nécessaires pour le futur bal annoncé de la remise de la coupe des 4 maisons.
L'occasion était rêvée pour Pénombre, elle fut quelque peu surprise de ne pas s'en être rappelée la veille mais qu'importait, désormais elle avait le temps et surtout la possibilité d'aller s'enfermer dans la salle commune sans prendre le risque que quelqu'un la dérange.... Elle se leva d'un bond, le sourire aux lèvres avant de se précipiter à pas rapides, non sans courir pour ne pas trop attirer l'attention sur elle, vers le dortoir des Serpentards.
Elle monta quatre à quatre les marches, reprenant sa respiration que lorsqu'elle arriva devant la porte du Dortoir qu'elle partageait avec d'autres filles de sa maison, avant d'entrer silencieusement dans la pièce, elle ignorait si une ou plusieurs de ses camarades étaient toujours endormis ou déjà réveillées... Mais il n'y avait pAs un bruit, pas le moindre autre souffle que celui de Pénombre, qui finit par se détendre en constatant qu'elle était la seule présence en ces lieux, elle monta dans son lit, souleva le matelas, avant de se saisir du précieux livre. Elle le dissimula dans une veste noir qui trônait sur une des chaises de la chambre avant de saisir sa baguette magique, de la glisser dans sa poche et de sortir de l'endroit.

Un soleil rayonnant chauffait un air qui en devenait pesant et Pénombre fut heureuse de s'enfoncer davantage dans les murs du château, fuyant l'écrasante chaleur qui promettait un été encore plus caniculaire. Elle monta les escaliers mouvant qui par chance ne lui causèrent pas trop d'ennuis et la déposèrent exactement à deux balustrades de la salle sur demande. Elle s'avança en silence vers sa destination, esquissant un sourire lorsqu'elle se retrouva pour la deuxième fois de sa vie devant l'emplacement de la porte habilement dissimulée. La jeune fille passa trois fois devant l'emplacement en pensant à une salle douillette et modeste pour accomplir la deuxième et avant dernière étape du rituel. la porte s'ouvrit finalement sur une petite pièce, confortable et chaleureuse, un feu doux brûlait dans une cheminée modeste et une multitude de coussins étaient disposés au sol, pas de fenêtre, pas d'autres portes mais de lourds rideaux rouges pendaient aux murs, conférant à la pièce une ambiance de repos, amicale et douce. Pénombre entra, s'assurant que personne ne portait son regard dans sa direction, ni ne la suivait.

** On est jamais trop prudent...**

Elle bloqua la poignée de la porte avec une chaise, avant de libérer le précieux ouvrage de son manteau de coton, elle posa la veste qui l'entourait au sol et chercha la page du rituel. Elle relut rapidement les quelques lignes qui parlait de la mémorisation, de la connaissance totale et absolue de la morphologie de l'animae avant de s'installer sur les coussins. Elle prit une longue inspiration, restant un moment couchée au sol sans agir, simplement perdue dans ses pensées, tout jusque là s'’était plutôt bien déroulé, elle n'avait pas fauté dans la potion et était entrée finalement en transe, pas aussi vite qu'elle l'aurait voulu mais plus vite finalement qu'elle s'y était attendu. La Poursuiveuse n'avait pAs très envie de revivre ce moment où elle avait dévoré un cadavre, elle ne savait plus à quel instant exact a transe avait commencée, à quel instant exact la réalité s'était inclinée. Bien sûr , en se réveillant, Pénombre avait aperçu les restes à moitié dévoré du rongeur, ainsi que sa propre bile, mais elle avait espéré de tout cœur que tout cela n'avait pas été réel, que ce n'était due qu'à la transe... Pourtant, maintenant qu'elle devait revivre le songe, elle aurait nettement préféré que ce soit l'inverse, aussi écœurant que cela pouvait être, à cet instant précis, Pénombre aurait choisit la réalité des faits à celle de les revivre une seconde fois... Elle perdait son regard sur la voûte du plafond, tout en laissant son esprit aller à ses doutes et à ses questionnements. Lorsqu'elle atteint une impasse mental, elle reprit pied dans la réalité, faisant tourner sa baguette dans ses doigts avant de l'arrêter et de la retourner contre elle

** Puisque c'est nécessaire...**

" Rememoriam ! "

Un jet de lumière vint heurter sa tête, plongeant immédiatement la jeune fille dans un état hors de la réalité. Sa main se défit de sa baguette qui tomba au sol, roulant sur quelques centimètres. Ce fut l'obscurité pour la jeune fille, le noir absolu encore une fois, rien, ni son, ni odeur dans les ténèbres palpables. Juste ce chemin solide sous ses pieds, Pénombre avançait doucement, sans y réfléchir, seulement parce que ça lui semblait nécessaire, calme, étrangement calme et lucide pour la situation.


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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyMer 31 Mai - 9:06:02

Puis les ténèbres se dissipèrent quelques peu pour dévoiler l'orée de la forêt, un amas d'arbres touffus et millénaires, élevés fièrement sur un ciel d'après sombre. Pénombre avançait toujours, du moins la Pénombre consciente, celle projetée par le sortilège dans son propre songe. La lumière était faible, les couleurs fades et atténuées, mais elle voyait parfaitement sa silhouette au sol, ses mains couvertes de sang. Oui, cette fois, elle sentait cette insupportable odeur métallique et aussi loin en heures que pouvait remonter l'évènement, il était encore bien présent dans l'esprit de Pénombre, et se revoir ainsi ne la mettait guère à l'aise, elle jaugeait avec amertume sa propre faiblesse, ses propres peurs, comme si elle avait été doté comme les Dieux d'un point de vue universel, omniscient. Elle se rappelait ses propres pensées sur le moment, ce qu'elle s'était demandé, ce qu'elle avait ressenti, ce haut le cœur, cet écœurement... Le même que celui qu'elle ressentait en ce moment même, la partie consciente d'elle même qui assistait à sa propre vision. Puis, il vint, elle capta son mouvement lent et fluide, gracieux et puissant, elle le vit, l'animal qui avait marché dans ses songes ce jour là. La Serpentarde fut une fois de plus fasciné par sa morphologie, sa carrure fine, mais puissante...

Contrairement à ce qu'il avait pu paraître à la jeune fille sur la première impression, l'animal était en fait plus petit qu'il n'y paraissait, un mâle à priori sur la forme de sa tête et sur sa taille, peut être un mètre de long, de son museau jusqu'à l'extrémité de sa queue. Elle approximait à première vue, la bête à une quinzaine de kilos pas plus, sa fourrure dorée et noir devait lui permettre de se fondre dans l'environnement de la forêt désertique, caillouteuse ou du style savane. De belles taches sur son pelage semblaient rappeler d'étranges formes, une lame pour celle sur son omoplate droite, une en forme du lac de Poudlard sur le bas de son dos. Esquisses qui seraient d'un précieux secours à la Serpentarde pour mémoriser les détails, les motifs de son pelage en vue de la métamorphose. Pénombre le parcourait avidement des yeux, notant chaque choses qu'elle remarquait pendant qu'il s'approchait de son elle au sol. Elle esquissa un sourire devant une de ses pensées, elle trouvait en effet qu'il ressemblait à un gros chat, un chat sauvage. La Serpentarde savait qu'il était de la race des ocelots et elle en savait pas mal sur ces animaux du fait de ses recherches acharnées à la bibliothèque pour en apprendre davantage sur son Animae.

Bête sauvage vivant essentiellement en Amérique du Sud et en Amérique centrale, les livres s'accordaient à dire que ces animaux étaient aisément observables dans le sud-est du Texas, aux États-Unis. Ils pouvaient vivre dans différents biotopes : marais, palétuviers, prairies, buissons, ou encore forêts tropicales. Ils avaient pour habitude de chasser la nuit au sol et parfois dans les arbres, et bien sûr ils étaient carnivores... L'ocelot avait pour proies favorites les rongeurs comme les rats, les souris et les agoutis, ce qui avait permis à Pénombre de comprendre son désir intense quasi bestial de se nourrir du festin qu'elle avait tué de ses mains dans la forêt. Mais elle se rappelait aussi avoir lu que le régime alimentaire de l'ocelot comprenait aussi des oiseaux, des serpents, des poissons, des lézards ou des crabes terrestres, ce qui, évidemment ne l'enchantait guère, elle ne se voyait absolument pas courser un serpent, encore moins le tuer pour le dévorer ensuite... Mais enfin, c'était un maigre prix, comparé à l'immense ouverture que pouvait amener avec lui la capacité à se transformer en son Animae, à devenir l'animal qui sommeillait en nous...

Pénombre le regardait se mouvoir, s'avancer finement jusqu'à n'être plus qu'à une trentaine de centimètres de la Pénombre encore au sol, celle qui revivait les songes, se contentait d'observer sa manière d'agir, la façon dont il bougeait les moustaches, où les mouvements qu'il faisait de ses oreilles, toutes les particularités qu'elle pouvait observer, elle s'empressait de les mémoriser rapidement, aussi rapidement qu'elle put du moins. Elle conjuguait ce qu'elle voyait à ce qu'elle avait appris sur ces animaux. Elle savait qu'ils avaient pour habitude de chasser au sol même s'ils vivaient généralement dans les arbres la journée. Ils chassaient d'ailleurs normalement pendant la nuit mais la traque pouvait se poursuivre le matin surtout s'il pleuvait ou qu'il y avait des nuages, l'ocelot était plutôt un tueur solitaire d'ailleurs même si certains arrivent à vivre en couple...
C'était d'ailleurs un bon grimpeur, comme le margay, plus petit, avec lequel il partageait la majorité de son aire de répartition. Les deux espèces dormaient également dans les arbres, mais, si le margay pouvait descendre tête en avant, l'ocelot lui, devait descendre à reculons. La plupart des félins sont territoriaux et l'ocelot ne faisait guère exception à la règle. L'odorat des ocelots etait très développé, et dans tous les documentaires que Pénombre avait parcourut des yeux, elle avait lu qu'ils comptaient d'avantage sur leur ouïe que sur leurs yeux pour trouver leur proies dans ses expéditions nocturnes. C'était incroyable l'étrange coincidence avec les sens de la jeune fille, elle même n'était aps pourvu d'une excellente vue mais par contre son oreille était des meilleures. Elle esquissa un vague sourire à cette pensée. Elle regardait à présent ses moustaches, c'était la premiére fois qu'elle en voyait de si prés d'ailleurs ^^ , à ce qu'elle savait, les moustaches avaient toujours joué un rôle important à la chasse. Il parait même qu'elles sont si sensibles qu'elles permettraient au félin de se déplacer dans les espaces trés réduits.

Son regard fut attiré par une étrange tache sur sa patte avant gauche, une tache énorme qui engloutissait le membre jusqu'à la première articulation de la patte. C'était une particularité curieuse et plutôt unique en son genre, de toutes les photos qu'elle avait pu voir, aucun animal n'était marqué de la sorte, chaque tache était différente et unique bien sur, mais aucune n'était si importante... Elle s'agenouilla pour étudier la forme des empruntes qu'il laissait au sol, il devait effectivement peser au moins 10 kilos à juger de la profondeur d'enfoncement au sol, la patte était large et fine, une patte de fauve, une patte doté de griffes, une patte de tueur...

Puis, Pénombre se releva, se déportant sur la droite pour étudier le second profil de l'animal, son dos était fin et sa démarche puissante, son pelage arborait évidemment de nombreuses taches bien différente de celles qu'elle avait pu voir sur son autre flanc. Certaines étaient indescriptibles et d'autres pouvaient être assimilés à divers objets, Pénombre fit jouer son imagination une fois de plus pour établir des moyens mémo-techniques de se souvenir le plus parfaitement possibles de son Animae. Il y avait une tache en forme de lune et une autre en forme de tête de chat sur son flanc, une autre ressemblait à la tache de sauce tomate qu'elle avait fait une fois sur la nappe de la table des Serpentard un soir de répartition... Une étrange, pouvait être assimilée à un serpent enroulé sur lui même. Lorsqu'elle eut mémoriser parfaitement les détails du pelage de l'animal, elle fit le tour de celui ci pour étudier ses proportions, sa longueur de sa queue par rapport à celle du corps, la forme de ses oreilles, ou la distance entre ses pattes arrières et celles avant. Son ventre était d'un blanc pur tacheté de noir, alors que sa queue était annelée.

C'était un bel animal, fier et attendrissant, mais elle n'en oubliait pas sa nature de chasseur, qui lui fut rappelée alors qu'il relevait ses babines, découvrant des dents acérées à la Pénombre au sol, tachée de sang. Elle s'agenouilla une nouvelle fois pour étudier cette fois ci ses crocs, elle ne constata rien de particulier, juste une rangée de dents de chasseurs, des canines pointues et jaunies. Et ses yeux, magnifiques yeux dorés, qui dévisageait la partie d'elle qui vivait encore le songe, assortie à son pelage. Pénombre le parcourut une fois encore des yeux, L'ocelot était un animal de la forêt et de la brousse. Dans la forêt, sa fourrure d'une chaude couleur dorée, devait certainement lui fournir un excellent camouflage sur le brun-or des arbres , alors que dans la brousse, son pelage prenait une teinte plus terne, grisâtre, mais là, à cet instant et durant la transe, ainsi dans l'herbe verte, il contrastait de couleurs avec l'environnement, comme une apparition. Cela la frappa alors même qu'elle le regardait depuis plusieurs dizaines de minutes maintenant. Mais c'était réellement une apparition...

Puis, doucement, l'obscurité retomba progressivement, attirant la Pénombre consciente loin de la scène qui se déroulait encore sous ses yeux, le sortilège venait sûrement de prendre fin et la jeune fille était poussée de force vers le chemin solide qu'il l'avait amené, forcée à le re-parcourir en sens inverse, les images de ses songes s'effaçant à grande vitesse. La Serpentarde regagna à contre cœur l'endroit où son vrai corps reposait tranquillement au sol, couchée sur quelques coussins moelleux. Elle mit un temps à rouvrir les yeux même si elle savait que le sortilège avait bel et bien pris fin. Le bruissement léger des flammes consumant le bois sec dans le cheminée ne laissait guère de doutes sur l'endroit où elle se trouvait désormais. Son esprit avait rejoint son corps, et se sensations corporelles le lui confirmaient désormais , à chaque inspiration, à chaque expiration, elle sentait sa poitrine se soulever, ses cheveux caresser son visage... Elle garda les yeux fermés encore un moment , tentant de mémoriser avec le plus de détails possible son Animae, de figer son portrait dans sa mémoire, comme si elle prenait une photographie de lui.

Un rapide coup d’œil à sa montre pour constater que on estomac avait raison, une heure de l'après midi passée, il était temps d'aller manger, elle referma le livre , le dissimula à nouveau dans sa veste et se leva, elle attrapa sa baguette qui avait roulé un peu plus loin et se dirigea vers la porte en soupirant. Tout cela avait été très instructif mais aussi révélateur du travail à fournir, tout ce travail à terminer pour aboutir son projet...
Elle dégagea la chaise de la poignet de la porte et sortit la tête dans le couloir, guettant une éventuelle présence. Mais rien, ni personne, elle s'engouffra dans le couloir désert, refermant la porte derrière elle avant de sauter sur un escalier qui venait déjà de se détacher de la balustrade pour se mouvoir. Elle le descendit jusqu'en bas, pour se retrouver dans le hall, désert et vide. Pénombre se rendit à table, pour savourer un des mets que son estomac lui réclamait.

Huit jours avaient passé sans que Pénombre n'ait pas pu s'entraîner une seule fois à tenter la transformation, bien que cela lui paraissait un peu trop prématuré, elle ne se sentait plus d'attendre et ne rêvait plus que de s'atteler à la tache, malheureusement, les professeurs avaient dus s'entendre pour poser tous en même temps des devoirs interminables, et promettre des examens ou des tests en classe imminents. La jeune fille n'avait pas eu un instant à elle ces derniers jours et la mauvaise humeur d'une Serpentarde frustrée commençait à se faire ressentir dans son comportement.

Ce soir là, elle rentrait de la bibliothèque dans les dernières minutes avant que le couvre feu ne soit dépassé, elle parcourut le dernier couloir qui la séparait de la salle sur demande avant de passer trois fois devant en pensant à un endroit douillet comme l'exigeait la procédure. Un cliquetis caractéristique se fit entendre et la porte s'ouvrit, Pénombre pénétra dans la salle et referma soigneusement derrière elle. Elle se jeta littéralement sur le lit d'une pièce qu'elle avait voulu à l'image de sa chambre au domaine familial. La jeune fille défit sa veste où elle avait pris l'habitude de cacher le livre qui lui servait de guide...Une fois encore, elle parcourut ces quelques lignes enigmatiques, et epu précises :


Une fois cela fait, vous devez tenter la transformation. Sans baguette, juste en vous concentrant. Et en voulant vous « enfoncer » dans l’image de votre Animae. La première transformation est immensément douloureuse. Voire parfois létale. Une fois transformé, si vous arrivez à revenir dans votre apparence humaine, en vous « fondant » dans votre image, c’est le pourquoi du fait que vous devez vous connaître parfaitement, des changements se produiront en vous. Votre caractère se rapprochera de celui de votre Animae. Votre physique s’affinera, et votre potentiel magique augmentera. Vous devrez vous entraîner souvent pour pouvoir vous métamorphoser rapidement, mais vous ne courrez plus de risques, à moins de succomber au charme de l’animalité, et de ne plus vouloir redevenir humain.

Elle posa sa baguette sur la table de nuit, décidée à tenter l'expérience ce soir même et ferma les yeux, le livre poser à l'envers sur elle même pour garder la page qui n'avait plus besoin d'être rendue reconnaissable tant la reliure était marquée à force d'ouverture.
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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyMer 31 Mai - 10:28:55

Interludes

L'obscurité derrière ses paupières closes. Pénombre tenta de visualiser comme requis dans l'ouvrage, l'apparence de son Animae. D'abord, elle fixa les contours de son corps animal, les proportions évidements, les membres, la force globale du corps. Puis, elle ajouta mentalement, de plus en plus de détails, allant des plus gros, comme les taches les plus visbles du pelage, la taille des pattes, ou encore la couleur du bout de la queue... Jusqu'aux moindres, longueurs des moustaches, nombres de petites taches noires dans la prunelle de ses yeux, formes des canines... Elle fermait plus intensément les yeux, son front plissé quelque peu par la concentration intense dans laquelle elle se plongeait progressivement. Plus rien ne comptait, plus rien n'existait, que sa pensée, figée sur l'animal, sur celui qu'elle voulait être, dans lequel elle voulait être transcendée corps et âme... Elle tentait de recréer mentalement, selon son souvenir, les formes qui ornaient son pelage dorée, la tache particulière qui lui recouvrait la patte gauche, puis, suivant les instructions du guide de papier, elle tenta de devenir lui. La Serpentarde essayait se voir son corps comme le sien, d'imaginer son esprit à la place du sien, se forcant à leurrer son propre esprit, à imaginer que ses mains étaient des pattes et qu'elle possédait une queue comme le féliné, elle matérialisait sa bouche comme un museau et voyait dans son mental des moustaches lui parsemer les joues.

Malheureusement, cela ne suffissait pas. Car il y avait déjà trop longtemps, qu'elle ne l'avait pas vu et certaines questions sur la morphologie de l'animal ne trouvaient pas de réponses. Alors, dans un soupir de résignation et de détermination, elle attrapa sa baguette, la retourna contre elle et se lança de nouveau le sort de remémoration consciente :


" Rememoriam ! "

Une fois encore, les tenèbres la prirent pour la conduire sur ce chemin solide qu'elle avait déjà parcourut deux fois. Une fois encore elle revit les couleurs percer dans l'obscurité, les arbres apparaitrent dans son champ de vision et son propre corps prendre place dans le songe. Puis ce qu'elle attendait arriva, l'ocelot, s'avançait une fois encore vers elle, de sa démarche lente et majestueuse. Elle posa son regard sur lui, comme la première fois, fascinée et intriguée, par sa présence, émerveillée par son aura feline et bestiale, la force à l'état pure, l'animalité, l'intensité... Elle glissa ses yeux sur son pelage et elle reconnut les taches majeures qu'elle avait mémorisées et qui lui semblait désormais familières. Et puis son regard, sa façon de se mouver, la forme de ses oreilles, leurs longueurs, la largeur de son crane... Tout, tout lui revent en mémoire comme si rien ne l'avait jamais quitté, comme si tel un rêve, son évocation suffisait à faire revivre le songe, à raviver les souvenirs, à se rappeler. Un moment passa à le regarder en silence, pas exactement comme la précendente incursion, différemment sur le fait qu'à présent, elle s'employait à imaginer que c'était elle à la place de l'animal, à bouger son nez comme il le faisait, à poser ses mains au sol comme lui ses pattes, à marcher à son rythme, Pénombre l'imitait pour ensuite devenir lui... Cela dura longtemps, les heures s'écoulaient au rythme des Rememoriams que la jeune fille se lançait et des songes qui les accompagnaient. Et plus elle le faisait et plus elle dissipait ses forces, pourtant le jeu en valait la chandelle et elle le savait, Pénombre ne voulait aps abandonner malgré l'épuissement, la fatigue, physique et mentale. Car à chaques excursions dans le souvenir de sa première rencontre avec son animae, elle le distinguait de plus en plus nettement et esquissait sur un vieux bout de parchemin noirci d'encre à chaque retour à la réalité, la sihouette de l'animal, ses signes particulier, les taches qui ornaient son pelage , la forme de son museau, de ses oreilels, ses expressions, les petits bouts de dents qui dépassaient de sa gueule lorsqu'il soulevait ses babines, en régle générale tout ce qui le caractèrisait elle le notait sur le parchemin. Le portrait en devenait de plus en plus ressemblant et bientôt il fut aussi précis qu'une photographie. Cet aide mémoire de forturne devenait le support de sa préparation à la première métamorphose à la fois attendue et redoutée. La sueur de l'effort coulait sur son front marqué d'un léger pli sous le coup de la concentration de plus en plus difficile à trouver sous la pénibilité de l'exercice et sa répétition.

pendant le temps de son entrainement, de sa préparation pour la métamorphose, la nuit était profondémment tombée en extérieure et avec elle le nocturne silence pesant et calme. Les ténèbres n'étaient dissipés que par la lueur de la cheminée, du foyer de braise qui menaçait de s'éteindre. Pénombre avait du mal à garder les yeux ouvert, les efforts fournis et l'énergie réclamée par le rituel était bien plus importante que ce qu'elle avait bien pu imaginer. Il lui semblait que ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas pris de sommeil, ni de repos. Tout lui paraissait tellement lourd et difficile. La jeune fille se laissa lourdement tomber sur les coussins de la salle et un long, trés long soupir l'emplit, résonnantdans la salle au plafond vouté. Sans s'en rendre compte, Pénombre avait déjà clos ses paupières et elle se sentait déjà doucement sombrer dans la douceur d'un sommeil réparateur...

La lueur dorée d'un astre au zénith vint frapper les paupières toujours closes de la Serpentarde la tirant un peu violemment de son sommeil, un sommeil sans reves, sans souvenirs, comme si elle venait à peine de se coucher quelques minutes auparavant. Et puis cette sensation pesante et lourde d'être exténuée, à bout de forces, si faible...Détestables impressions. Elle se redressa lentement pour se mettre hors de portée des rayons lumineux du soleil et elle s'étira de tout son long en jetant un rapide coup d'oeil à sa montre. Quatorze heures vingt... QUATORZE HEURES VINGT ? D'un bond, Pénombre se leva et se rua avec précipitation vers la porte de sortie du lieu. Le cliquetis caracéritique du verrou qui se libère de son encrage et la jeune fille s'engoufra dans le couloir vide, par chance, le livre de magie qui lui servait de guide, précautieusement dissimulé aux regards par le tissu épais de la cape de la Serpentarde. Elle parcourut rapidement le couloir longiligne jusqu'à arriver jusqu'à la balustrade qui l'avait amené ici la veille et elle s'empressa de descendre les escaliers qui conduisaient... Ou d'ailleurs ? Quel cours avait elle à cette heure ci ? ... Quel jour était il en fin de compte ? L'esprit embrumé par le réveil assez brustal et une reprise de conscience rapide, Pénombre chercha un moment à reprendre le fil de ses souvenirs.. Elle se souvenait du moment où elle avait gravit les escaliers qui l'avait conduit jusqu'ici mais la date.. Qu'elle était la date du jour ? Tout en cherchant mentalement à retracer els jours écoulés, à relier les évenements dont la jeune fille se souvenait avec un chiffre de jour elle parcourait du regard les escaliers qui se mouvaient en contre bas. Et puis, elle tilta, il n'y avait étrangement pas de bruit ou peu en fait, pas de chamailleries d'éclats de rires, d'haussement de tons. En fait, il n'y avait qu'une poignée d'élève en mouvement dans le hall et sur les balustrades alentours.. Pourquoi ? Quatorze heures était plutôt le moment où les troisieme année se rendait en cours normalement... Puisque les ainés recommençaient toujours plus tard que les premières et deuxiemes années pour eviter les engorgements dans la grande salle et effectuer des rotations lors de la "distribution magique "des repas.

**Mais attend, on est Dimanche aujourd'hui... C'est pas possible d'être aussi négligente ! **

Dimanche. Dire qu'elle s'était réveillée en trombe pour rien et avait manqué de se faire prendre ne flagrant délit en sortant de la salle sur demande, salle dont elle n'était pas censé connaitre l'existence bien entendu.. Un bayement s'imposa à elle et la tira de ses pensées, à vrai dire, elle n'avait pas vraiment la force de se conduire elle même dans le dortoir de sa salle commune pour regagner son lit et l'idée de terminer sa nuit dans la salle sur demande prit rapidement de l'ampleur dans son esprit. La jeune fille fit demi tour et passa comme précedemment trois fois devant l'endroit où devait apparaitre l'entrée de la salle sur demande en pensant avec force à la pièce qu'elle venait de quitter. Identiquement à la veuille au soir, l'ouverture apparut lorsqu'un des pans du mur glissa dans l'autre, s'imbriquant à la perfection dans la pierre blanche du couloir. Elle entra, s'assurant rapidement qu'elle était seule avant de se laisser tomber dans les coussins et de se laisser aller au repos, un repos qui lui paraissait amplement mérité..


[i]Première Métamorphose

Assise en tailleur dans cette pièce qu'elle avait élu comme salle d'entrainement, Pénombre se tenait silencieuse et concentrée, l'esquisse qu'elle avait achevée durant les nombreux rememorium qu'elle s'était infligé posée devant elle. elà faisait un moment qu'elle ne bougeait plus, repirant régulièrement, et calmement, le livre qui lui servait de guide ouvert à la page du rituel était posé à sa droite, sa baguette à sa gauche même si elle savait qu'elle n'en aurait pas l'utilité. Selon les propres mots employés dans le livre, elle devait tenter la transformation sans baguette, juste en se concentrant sur son Animae. Elle devait s'imaginer devenir lui,et fusionner son image avec celle de l'animal. La Poursuiveuse savait pertinamment que la première transformation serait extremement douloureuse peut être même plus qu'elle ne pourrait en supporter. La jeune fille espérait cependant ne pas perdre connaissance durant le rituel, ni devenir folle sous la douleur incontolée et surtout incontrolable car une fois qu'elle se serait engagé dans cette voie, revenir en arrière ne serait plus envisageable et la Serpentarde devra tenter de mener la métamorphose le plus loin possible. Et une fois transformé, le plus difficile sera encore à venir, elle devra revenir, redevenir humaine. Il lui faudrait économiser ses forces alors, si elle s'épuisait trop dans la première partie de la transformation elle risquerait de ne plus pouvoir retrouver sa forme originelle et de demeurer sous forme animale. L'ouvrage stipulait qu'elle devait arriver à revenir dans son apparence humaine, en se « fondant » dans son image. Comme auparavant s'etre fondu dans l'image qu'elle se faisait de l'Animae, son apparence... Voilà pourquoi elle devait se connaître parfaitement, et le moment venu elle aurait confirmation ou non de l'à quel point la Serpentarde avait conscience de sa nature et de son caractère. En savait elle assez sur elle même pour s'en remettre à ce que Pénombre pensait être ? La jeune fille n'aurait pas droit à l'erreur, et elle le savait. La troisieme année se doutait qu'elle perdrait sans doutes la raisons si ses perceptions de sa personne étaient faussées ou incompletes... Elle rouvrit ls yeu pour poser son regard sur l'ouvrage à la couverture craquelée et y lire une enième fois les indications qu'elle connaissait à présent par coeur pour les avoir parcourues si souvent :

Votre caractère se rapprochera de celui de votre Animae. Votre physique s’affinera, et votre potentiel magique augmentera. Vous devrez vous entraîner souvent pour pouvoir vous métamorphoser rapidement, mais vous ne courrez plus de risques, à moins de succomber au charme de l’animalité, et de ne plus vouloir redevenir humain.



Dernière édition par le Dim 18 Juin - 0:49:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pénombre Craft [Validée]   Pénombre Craft [Validée] EmptyVen 30 Juin - 11:02:15

Elle voyait parfaitement son animae et c'est les yeux fermés que Pénombre appelait l'image de celui ci à se former dans son esprit, comme requis dans le livre, elle tenta de le visualiser entierement avant d'imaginer s'enfoncer en lui. La jeune fille l'avait tellement étudié, dessiné, revé, qu'à présent, il lui était connu à la perfection. Elle savait que la douleur serait là, mais elle était décidée. D'abord, elle ne sentit rien, elle pensait à la forme globale de son corps animal et des petits picotements initialement quasi imperceptible naquirent aux bouts de ses doigts, avec les minutes, ils gagnèrent en intensité pour devenir fourmillements et crampes, elle ne voulait pas ouvrir les yeux, la douleur était là mais encore supportable, elle se força à se focaliser sur sa transformation, voyant son corps humain, se rabougrir pour entrer dans celui de son animae, ses bras se raccourcir pour devenir pattes et son corps perdre en hauteur.
Rapidement, les crampes se muèrent en sensations de barres de fer enfoncées à même la chair dans ses tissus, c'était glacial, lourd et si difficile à supporter, pourtant elle tacha de se convaincre que c'était encore tolérable.

De la sueur coulait sur son front et le temps fila rapidement sous ses efforts. Bientôt, elle perdit toute sensibilité dans son bras, tant celui ci la faisait souffrir, la jeune fille voulait croire qu'il était devenu patte et une douleur aigue naquit brutalement dans son estomac. C'est d'une grimace tordue de douleur, respiration haletante et coupée que Pénombre se sentit perdre pieds dans sa propre conscience, tandis que de nouvelles sensations étranges naissaient en elle même, de nouveau cette envie de se tenir sur 4 appuis, de tuer, de courir. Oui, de courir loin, vite et encore. Elle perdit un instant toutes sensations corporelles comme si on lui avait sectionné l'ame du corps. Puis soudain, la force, la chaos, la puissance afflua, grogeant ses veines et son coeur. Pénombre ne se sentit plus Pénombre mais cette inconscience cachée en elle, c'était une sorte d'appel, elle sombra dans une espèce de leure blache avant de le voir disctinctement devant elle. Son animae. Fier qui la regardait avec bienveillance, puis un choc, le noir, encore.

Lorsqu'elle ouvrit enfin les yeux, Pénombre n'était plus elle même, sentant son orps différent, puissant, elle tenta de se lever mais c'était vain, à 4 pattes, elle se sentait plus libre. Chaud, trop chaud, trop enfermé, la jeune fille trotta sur 4 appuis avant de pousser la porte. Fermée, pas de chance, elle releva la tête pour apercevoir la poignée mais lorsqu'elle ordonna à son corps de lever la main pour appuyer sur la poignée et la libérer... Mais ce fut comme son articulation d'épaules refusait de lui permettre d'élever le bras. Et pour cause, lorsque son regard se perdit sur son avant bras, elle remarqua à quel point il était poilu..
Elle se cabra et appuya de se qu'elle pensait être ses doigts avant de comprendre que ce n'était plus que des pattes, la poignée crissa, s'abaissant pour dévoiler enfin la sortie, Pénombre s'y engouffra d'ivresse, préssée d'aller courir dans la plaine du lac, de se jeter dans le lac et de chasser...Des petits mulots, miam, des oiseaux peut être si elle était assez habile pour en attraper un..

[Terminé]


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