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 Cours n°1 de Magie Fondamentale
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyLun 21 Jan - 13:56:55

Le professeur Lovelace ne répondit pas immédiatement à sa question. Il prit le temps de venir s'assoir à l'avant de son bureau avant de reporter son attention sur elle et de formuler sa réponse. Celle ci, néanmoins était vraiment bien loin de ce que la cheftaine avait espéré. A travers ses lectures, elle s'était vraiment intéressé en profondeur à la manière dont la magie pouvait évoluer, sous des formes différentes notamment d'une espèce à une autre. Et elle n'avait certainement pas inventé les recherches sur l'origine de la servitude des elfes de maison. Si des siècles d'asservissement avaient entrainé un conditionnement de ces créatures, à la base c'était bien les sorciers qui les avaient asservis avec des méthodes magiques dont elle ignorait tout. Et autant dire que ce n'était pas une réponse du style «  il suffit de leur donner des chaussettes pour les libérer » qui allait la renseigner. La brune n'insista pas, mais elle restait passablement frustrée du peu d'intérêt que l'enseignant avait donné à son interrogation.

Tâchant de ne pas laisser sa déception entacher sa motivation, la française attacha son attention sur la suite du cours. La question suivante portait sur les circonstances qui pouvaient expliquer le recours à des rituels plutôt qu'à un sortilège. Elle avait bien une idée sur la question, naturellement, mais la réponse précédente de Lovelace l'ayant un peu refroidie, elle laissa d'abord les autres répondre sans lever la main. Elle fut assez surprise d'entendre Lavande Brown participer pour dire quelque chose d'intelligent, alors qu'au cours des 3 ans qu'elle la côtoyait, la brune n'avait jamais retenu d'elle que l'image d'une étudiante médiocre, bien gentille mais pas franchement douée. Comme quoi, tout le monde pouvait surprendre à l'occasion.

Ce n'est qu'après la prise de parole d'Ann-Charlotte et de Sacha, que la brune décida de participer car il y avait une chose que ces camarades avaient omis de mentionner et surtout elle n'était absolument pas d'accord avec la position de son amie sur le sujet. Elle leva donc la main et s'efforça de formuler sa pensée de la manière la plus claire possible, ce qui était loin d'être évident.


«Pour rebondir sur ce qu'on répondu mes camarades, j'ajouterais qu'à la différence d'un sortilège, les effets d'un rituel s'appliquent de manière plus exclusive au sorcier qui le réalise, même s'il peut être assisté, et il s'agit en principe d'une démarche très personnelle. Je ne suis en désaccord avec Ann-Charlotte sur le fait que les rituels seraient pour les sorciers les moins doués et j'aurais tendance à affirmer le contraire.»

La cheftaine adressa un bref sourire d'excuse à son amie avant de poursuivre.

« Généralement on observe que les rituels visent une transformation importante et définitive touchant le corps, l'âme ou l'esprit, voire les 3 à la fois, du sorcier qui l'exécute. On peut prendre l'exemple des rituels chamaniques à travers lesquels le sorcier ou chaman apprend à dissocier son esprit de son corps pour accéder au plan onirique et au monde des esprits pour percevoir des choses inaccessibles à un être humain ordinaire. Et il y a aussi le cas des rituels animagus à travers lesquels le sorcier acquiert la capacité de modifier son propre corps pour prendre l'apparence de l'animal qui lui correspond. Il s'agit dans les deux cas d'un processus non seulement risqué mais aussi long et complexe - et j'en profite également pour répondre à Sacha puisque les deux exemples que je viens de citer de font pas partie de la magie noire.
Ce genre d'altération est bien trop conséquente pour qu'on puisse la réaliser avec un simple sortilège, il serait impossible de toute façon de le maintenir pendant toute la durée du processus, d'où la nécessité d'un rituel. »


Bon, il ne restait plus qu'à espérer qu'elle ne soit pas complètement à côté de la plaque, d'autant qu'elle venait de faire un exposé bien plus long au final qu'elle ne l'aurait voulu. Elle avait surtout envie de montrer à l'enseignant qu'elle était parfaitement capable de participer à son cours de manière constructive. C'était une manière pour elle de compenser le peu d'intérêt qu'il avait trouvé à sa dernière question.
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyLun 21 Jan - 15:27:32



- On l'appelle de la magie instinctive. La Magie sans baguette implique que le sorcier fasse un effort conscient pour obtenir l'effet désiré, c'est assez rarement le cas des jeunes enfants, mais ça arrive, et dans ces cas-là seulement on pourrait parler de Magie sans baguette. Par simplicité, ce cas spécifique est rarement évoqué, d'autant qu'il concerne très peu de sorciers.


Satisfait de la réponse que lui avait fournis le professeur, Tomas s'empressa de noter sa réponse ainsi que quelques notes personnelles. Vient ensuite une question sur les rituels. Le jeune homme se souvenait bien du rituel qu'Alan, Lavande et lui avaient pratiquer pour animé un tableau moldu. Seulement, c'était sa seule expérience en la matière et il doutait que cela soit assez pour répondre. Il écouta donc les avis de ses camarades, surtout celui d'Alan étant donné sa nature d'animagus, il était passé par un rituel.

Ah! La sororité! Lors de la journée Portes Ouvertes de l'UMA, l'allemand avait pu entendre des informations volé dans tout les coins à leur sujet. Il avait entendu dire que c'était un groupe rassemblant les filles les plus élégantes de l'école et d'autre trucs dans le genre. Avec ces descriptions, Tomas avait un fin espoir d'y voir des filles exemplaires, avec une ouverture d'esprit digne de leur époque et un tant soit peu respectable de son point de vue. La petite flamme d'espoir qu'il avait depuis ce jour venait de s'éteindre comme la flamme d'une bougie en entendant les réponses d'Ann-Charlotte et la blonde qui s’appelait Sacha. Il y avait quelque chose dans leur voix qui ne lui plaisait pas. Il leur jeta un coup d'oeil et sentis qu'il n'allait pas du tout apprécier les cours où elles seraient présentes et où elles participeraient. Génial! Pour une année où il avait décidé de mettre les bouchées doubles, ils avaient hérité de phénomènes indésirables.

Blasé, il jeta un coup d'oeil à Alan d'un air de dire "Génial! Voilà de quoi plomber l'ambiance d'un bon cours!". Le jeune homme poussa un soupire exaspéré mais n'ajouta rien. Attendons d'autre cours avant de jeter la première pierre. Ce qui était sûr, c'est qu'avec ce genre de fille dans une classe, ce n'est pas comme ça qu'il allait prendre plaisir à faire son gage d'entrée dans le BDE.


[HJ : Je ne vois rien à ajouter sur les rituels, désolée aussi pour ma courte réponse.]
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  • Maureen Doherthy
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyMer 23 Jan - 6:40:35

(HJ Courte réponse - s'étant faite attendre certes, désolée encore Embarassed - mais je ne vois pas quoi ajouter de plus et je passe donc mon tour Razz HJ)

La jeune irlandaise eut un sourire soulagé en voyant son allemand préféré pointer son bout du nez en cours. Ah, un peu plus et la jeune deuxième année en filière académique se serait drôlement inquiétée ! Elle lui adressa un tendre sourire quand ce dernier fit la galanterie de venir s'asseoir avec elle dans les premières rangées au lieu de celles du milieu où se trouvaient sa colocataire, la nouvelle recrue de deuxième année et le meilleur ami de la première et de son petit ami. Juste avant que le cours ne commence, elle eut à peine le temps de lui dérober un rapide, léger comme une plume, frais et fruité baisé d'une douce tendresse, avant que les choses sérieuses ne commencent.

Le cours suivait son train, et Maureen essayait de prendre autant de notes qu'il lui était possible, elle trierait ensuite les informations obligatoires, les essentielles et les facultatives, ainsi que celles qu'elle devrait développer par des recherches postérieures. Avec un esprit aussi ouvert que curieux de nature, elle remercia le professeur de la réponse qui lui avait apporté à sa question d'un simple hochement de tête discret, faisant légèrement onduler sa longue cascade de cheveux bouclés d'un roux flamboyant tranchant avec la pâleur naturelle de sa peau, légèrement hâlée par les vacances passées. Elle nota les questions des autres - leurs réponses, et son joli minois fut quelque peu attristé en voyant la réaction de certaines étudiantes. Oui, certaines, parce que c'étaient des jeunes femmes tout comme elles, celles du premier rang, les populaires ou "en passe" d'être populaires de l'école. Elle était un peu déçue de leurs attitudes parfois d'une méchanceté qu'elle jugeait personnellement injustifiée, partant du principe que chaque question valait la peine d'être posée et rendait service à quelqu'un autre que soi-même.

Bon, un mince sourire entre amusement et légère frustration glissa sur ses lèvres devant la longue tirade qu'était la réponse d'Hermione. Elle aurait bien aimé participer, mais bon, toute personne ayant fait sa scolarité à Poudlard entre les années 1991 et 1997-1998 connaissaient bien ce qu'étaient les cours en compagnie de la plus brillante élève de la promotion juste au dessus de la sienne, Hermione Granger. Personnellement, elle n'était pas réellement en colère contre les jeunes dames, mais seulement un peu perplexe. Mais l'irlandaise décida de ne pas s'en troubler davantage et reporta son attention sur le cours. Et contempler à quelques rares et rapides coups d'oeil son merveilleux petit ami. La belle rousse n'aimait pas se mêler trop à ce qui ne serait assurément pas une bonne chose, et mènerait à des ennuis, de l'énervement ou autres problèmes de ce genre. La politique de l'autruche avait parfois du bon, dans l'idée de garder son calme en toute situation. Les intolérants, et bien qu'ils restent intolérants, s'ils ne veulent pas faire l'effort de changer, cela ne la regardait pas. Chacun avait le droit de penser ce qu'il voulait, tant qu'il respectait l'avis d'autrui. Et si ce n'était pas le cas... et bien ils comprendraient un jour pourquoi ils doivent changer leur attitude, pour un Bien commun et mutuel dans une communauté de jeunes sorciers, jeunes adultes et jeunes intellectuels comme la leur...

Elle remarqua Tomas jeter un regard exaspéré en direction de l'aspirant médicomage de troisième année dans les rangées du milieu, sans doute complice de l'ennui que le destinataire de ce message visuel et silencieux masquait un petit peu mieux, du moins de là où elle se trouvait au premier rang... ah non, ne pas se déconcentrer, sinon elle allait se perdre ! Non de non de non ! Dans l'idée de calmer son cher allemand tant aimé, qu'il ne s'attire pas des ennuis, la deuxième année arrêta un bref moment d'écrire avec frénésie et serra discrètement et brièvement la main posée sur le bureau de Tomas, l'invitant tant à connaître sa relative compréhension vis à vis de son énervement mais aussi à garder son calme, que cela ne servait à rien de se prendre la tête sur ce genre de choses. Souriant avec douceur, la jeune femme reporta ensuite son attention sur le cours, notant la réponse du professeur avec la précision et la rapidité d'une machine à écrire incarnée sous forme humaine...
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  • Dorian Lovelace
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyLun 28 Jan - 18:48:51

Eh bien, eh bien. Dorian les laissa parler tour à tour, les laissa s’animer, répondre sans qu’il leur donne toujours la parole, se contredire. Quand la discussion sembla s’arrêter, il laissa encore quelques secondes pour vérifier que plus personne ne voulait ajouter un mot sur la question. Heureusement pour lui, l’ancien archéologue avait une excellente mémoire qui lui servirait au moins à répondre aux questions posées par miss Söerensen au beau milieu du flot de paroles.

« Je vois que le sujet vous emballe, s’amusa-t-il. Il y a dans vos réponses du bon et du moins bon et, miss Doeringer, je suis désolé de vous décevoir : les rituels ne sont pas forcément pour les sorciers les moins doués. La puissance magique du sorcier n’est cependant pas un facteur primordial pour en accomplir. »

Il laissa passer un silence durant laquelle son regard embrassa les premiers rangs de l’amphithéâtre où tous les étudiants étaient regroupés.

« Mr Desoya, Miss Brown, Söerensen et Duval, vous faites gagner deux points à votre filière. »

Par Merlin ! Il se croyait revenu à Poudlard. Interrompre systématiquement ses explications pour distribuer les points menaçait de lui faire perdre le fil de sa pensée. C’était toutefois un bon moteur pour pousser les élèves à participer – ou alors ils étaient juste très intéressés – et Dorian préférait s’en servir. Il se réinstalla toutefois un peu mieux sur son bureau avant de reprendre.

« Pour résumer un peu ce qui a été dit, un rituel est effectivement utilisé pour obtenir un résultat plus complexe, plus puissant et plus durable qu’un simple sortilège.

Il s’agit d’une magie ancienne et primitive, utilisés bien avant la première apparition des baguettes. Le processus employé sert de base, mais il est nécessaire d’utiliser des catalyseurs pour limiter la portée du rituel. Usuellement, ils sont physiques. Pour reprendre les propos de Miss Brown, on peut effectivement se servir d’objets comme des gemmes, mais également dans le cas des rituels les plus sombres, de sang ou d’autres éléments liés à la vie d’un sorcier. Pour répondre à votre question miss Söerensen, non, tous les rituels ne sont pas affiliés à la magie noire. Certains servent par exemple à des fins de protection.
»

A nouveau, il laissa passer un silence.

« Un rituel n’est finalement qu’une incantation utilisant plusieurs catalyseurs et un processus spécifique – mais pas unique – pour définir ses effets. Et ils sont tous indispensables. A l’inverse, un sortilège est la manifestation de la volonté du sorcier. Je sais qu’on nous enseigne généralement qu’il faut un mouvement précis du poignet pour faire fonctionner tel ou tel sorts. Ca aide, c’est indéniable, mais ce n’est pas indispensable. Il s’agit surtout d’un moyen de focaliser ses pensées, puis d’un automatisme.

A l’inverse, un rituel exige qu’on suive un processus très particulier, qui demande de la concentration et une très bonne compréhension de son fonctionnement. C’est pour cette raison que les sorciers les moins doués et ne comprenant pas ce qu’ils font sont incapables de la pratiquer, si ce n’est au prix de dégâts importants.

Nous verrons les détails durant un prochain cours – cet hiver sans doute – mais j’aimerais que nous nous penchions un moment sur l’importance des symboles dans la magie rituelle. Si je vous parle des symboles alchimiques – le souffre, le mercure, le sel et l’arsenic pour qui les aurait oublié – ou encore des runes évoquées plus tôt, et si je vous dis que tous peuvent être utilisés pour accomplir un rituel, qui d’entre vous peut m’expliquer pourquoi ? Souvenez-vous qu’il s‘agit d’une forme de magie particulièrement vieille
. »

[Edition du message le 01/02/2013 pour plus de clarté.

Prochaine réponse le 5 février (pour laisser passer le week-end).

La question finale ayant l'air de vous faire peiner, je vous donne des pistes : les runes, les éléments et symboles alchimiques et la définition d'un symbole (la première est la bonne).

Si vous ne trouvez pas, ce n'est pas grave. Votre personnage peut proposer des pistes ou poser des questions.]
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  • Lavande Brown
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptySam 2 Fév - 8:52:02

[Hj : Rien de perso AC, mais ce n’est pas une nouveauté que Lav’ ne peut pas encadrer ton perso donc il fallait que je ça sorte siflote ]

Doeringer ou Melle comment casser l’ambiance en deux leçons. Première leçon : j’arrive et je fais fuir tout le monde avec mon accueil aussi froid que l’Arctique. Deuxième leçon : je l’ouvre et j’insulte toute personne ayant eu le courage de faire avancer le cours. Vraiment mais quelle chieuse cette fille ! Tout ça pour que tout un chacun se rappelle bien, au cas où on ne s’en souviendrait pas suffisamment, qu’Ann-Charlotte Doeringer la Grande était meilleure que tout le monde. Mais qu’elle aille mourir ! Lavande ne put d’ailleurs retenir un sourire narquois de se dessiner sur son visage lorsque la propre amie de Doeringer la contredit concernant la puissance qu’il fallait pour réaliser un rituel. Ça lui apprendrait à Miss Vous-Etes-Tous-Des-Bouseux-Et-Moi-Mon-Papa-Il-Est-Riche-Et-Influent gna gna gna gna gna. Avec tout ça, si ça continuait, elle allait même finir par apprécier Duval. Enfin, à vrai dire, sur le plan scolaire, elle avait toujours apprécié les interventions de la française. Parce que, s’il fallait leur reconnaître quelque chose, c’est bien qu’elles étaient le plus souvent claires et précises, ce qui permettait à ceux qui suivaient moins bien le cours -dont votre dévouée servante cela va de soi- de prendre plus aisément des notes. Bon, bien sûr, l’intervention des professeurs après coup était loin d’être négligeable mais, en règle générale, Lavande qui écoutait plus qu’elle ne participait en classe aimait bien quand des élèves étaient capables de répondre sans utiliser de termes trop techniques. Ça lui permettait toujours d’assimiler plus facilement.

La preuve, lorsque le prof reprit la parole, si la question qu’il posa la laissa plutôt froide sur sa partie « alchimie » -elle ne s’était jamais intéressée à la question et n’y connaissait par conséquent rien, elle ne voulait donc pas se ridiculiser en public, merci bien-, la partie sur les runes fit tilt dans son esprit et ses petits neurones se mirent à fonctionner, bien décidés qu’ils étaient cette année à faire un peu plus d’exercice que d’habitude lors des cours magistraux. Alors, bien évidemment, étant donné qu’elle n’avait pas pris l’option « Runes » à Poudlard, ses connaissances en la matière étaient assez limitées, mais elle en savait assez pour se permettre d’hasarder une hypothèse. Après tout, c’était bien de cette façon qu’avançait la science -du moins c’était ce que son professeur de primaire lui répétait systématiquement- alors pourquoi pas la magie aussi ? Et puis, ce n’était pas comme si elle avait une réputation à préserver non plus hein. La plupart des gens pensaient déjà qu’elle était une idiote avec juste ce qu’il fallait d’intelligence pour avoir été acceptée dans cette université très sélect, alors si elle disait une bourde, elle ne ferait que confirmer leurs croyances. Autrement dit, tout le monde était content ! Elle leva donc la main et se lança :


-A vrai dire, je ne connais pas la réponse à votre question mais je me dis qu’étant donné que les Runes font partie des plus vieux alphabets du monde, peut-être que les Rituels sont une sorte de magie primitive. Pas au sens d’inférieure ou de moins puissante, au contraire, on s’est bien mis d’accord que, plus la magie est proche des origines, plus elle risque d’être puissante. Mais, plutôt comme une sorte d’ancêtre de notre magie dont des traces perdurent encore aujourd’hui à travers certains rituels. Je ne sais pas du tout si je suis claire mais ce que j’essaye de dire c’est que, si aujourd’hui on utilise un dérivé du latin pour nos formules magiques, avant l’invention du latin, les gens devaient bien utiliser la magie aussi -on a tous étudié la magie des Egyptiens de l’Antiquité en Histoire de la Magie-, alors peut-être que le langage runique était le premier langage magique et que c’est pour ça qu’aujourd’hui les rituels qui proviendraient d’une époque précédant nos sortilèges utilisent souvent des runes dans leur conception, même si depuis on a intégré des sorts et/ou des potions plus récents dans leur conception.

OK, alors là, elle avait blablaté beaucoup plus que prévu. Et pour en revenir à l’idée qu’elle aimait les gens qui étaient clairs dans leurs explications, on pouvait définitivement considérer qu’elle n’en faisait pas partie. Enfin, ce qui était dit était dit, elle n’allait pas en faire une maladie non plus. C’est qu’après quatre mois d’assignation à résidence forcée et une amende plus que conséquente, on apprenait à relativiser les petits tracas du quotidien mine de rien. Et, finalement, ce n’était pas si mal.

[Hj : Voilà ce que j’ai pu pondre en restant fidèle à Lav’, si ça pose problème à quelqu’un, MP et j’éditerai I love you ]
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptySam 2 Fév - 13:50:44

Après son intervention orale, l'étudiante écouta le professeur Lovelace confirmer ce qu'elle venait de dire sans entrer dans les détails tout en précisant un peu le fonctionnement d'un rituel par comparaison à celui d'un sortilège. Il insista tout particulièrement sur l'importance des catalyseurs et du processus lors de la réalisation d'un rituel et il demanda aux étudiants de réfléchir au rôle des symboles, aussi bien les runes que les éléments alchimiques.

La brune prit le temps de réfléchir quelques instant à la question, ses connaissances théoriques n'allaient pas aussi loin, il fallait bien l'avouer. Elle n'avait jamais essayé de pratiquer elle même un quelconque rituel, préférant de loin l'élégance indiscutable d'un enchantement exécuté d'une rotation du poignet avec sa baguette magique. Ses notions en alchimie s'arrêtait à ce qu'elle avait pu lire en feuilletant son manuel scolaire dans la mesure où le cours d'alchimie avait tout juste commencé ce Lundi. Lavande prit une nouvelle fois la parole tandis qu'Hermione semblait avoir été peinée par les remarques guère aimable d'Ann-Charlotte et de Sacha au point de renoncer à participer. Elle ne devait décidément pas être au mieux de sa forme.

Brown proposa une théorie intéressante par rapport au fait que les runes sont le plus vieil alphabet connu et qu'elles ont par conséquent été utilisées pour faire de la magie, depuis bien avant l'invention du latin. Même s'il y avait certains points pas très clair dans son explication, c'était en effet loin d'être idiot. D'ailleurs cela allait parfaitement dans le sens de l'idée qu'avait la cheftaine sur la question. Lorsque Lavande eut terminé de parler, elle leva de nouveau la main à son tour.


« En fait, l'important c'est que chaque rune est associée à un élément ou un concept bien précis. Comme l'a dit Lavande, les runes sont le premier alphabet magique, et chaque rune renferme sa propre magie directement liée à ce qu'elle symbolise. Il en est de même avec les éléments alchimiques, le Mercure par exemple est associé à l'eau mais aussi par extension à la vitalité ou à la transformation. Je pense que les différents symboles permettent de délimiter en quelque sorte le champ d'application du rituel pour mieux cibler les effets recherchés. »

Sa formulation n'était pas très claire, mais il était assez difficile d'expliquer des concepts que l'on ne maîtrise pas vraiment. Elle avait fait de son mieux. Cassandra jeta un coup d'oeil autour d'elle mais avec le niveau de difficulté croissant des questions, moins d'étudiants ne semblaient vouloir participer. La jolie brune se demanda si dans le cours de l'année Dorian leur demanderait de pratiquer eux même un rituel pour mieux comprendre le processus ou s'ils se contenteraient d'en étudier la théorie pour être à même d'en identifier les traces. Pour tout dire, elle préférait la seconde hypothèse car elle était bien plus à l'aise en utilisant sa baguette magique. De son point de vue la magie rituelle, bien que puissante, manquait de précision et était bien plus sujette aux accidents stupides. Bien sur, cela n'engageait qu'elle.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptySam 2 Fév - 14:59:30

(Réponse télégraphique, désolé ! )

Dans le genre "qu'est ce que je ne donnerais pas pour me faire remarquer", on venait d'atteindre le jackpot avec l'éclat de voix indigné d'une certaine étudiante. Poussant un léger soupir blasé et un peu exaspéré, l'étudiant en magicosoins ne daigna même pas tourner sa tête et son attention vers la responsable du "one girl show" totalement impromptu. Et ben. C'était pas en niaisant et moquant les réponses des autres qu'elle arriverait à se rendre réellement populaire, Doeringer. Ni qu'elle remonterait dans son estime, mais ce n'était pas important. Voyant une Elena rouge de colère et prête à se risquer à tenter de rabattre le caquet à l'autre étudiante, il la retint fermement d'une main posée sur l'avant-bras de l'américaine. Quand cette dernière lui jeta un regard noir et enflammé, il lui fit signe que "non" de la tête et l'invita à se reconcentrer sur le professeur qui reprenait alors, presque imperturbable et assez satisfait de l'animation de son cours :

« Je vois que le sujet vous emballe. Il y a dans vos réponses du bon et du moins bon et, miss Doeringer, je suis désolé de vous décevoir : les rituels ne sont pas forcément pour les sorciers les moins doués. La puissance magique du sorcier n’est cependant pas un facteur primordial pour en accomplir. »

Et bam ! L'étudiant, s'il ne partagea pas le franc sourire de sa meilleure amie devant la scène, du redoubler d'efforts pour ne pas montrer la moindre ombre de sourire amusé sur son visage. Ce n'était pas facile du tout, puisque les réaction professorale et même de Duval lui semblaient tout à fait appropriées. Dire qu'il avait un grief contre Doeringer ne serait pas mentir, mais il avait apprit depuis Mars dernier à garder un semblant de neutralité autant que possible pour ne pas se pourrir plus la vie et continuer au mieux ses fonctions au sein de la vie étudiante. Donc, apprendre à collaborer avec des personnes - voire des personnages - que l'on apprécie, à l'instar de Emilien, Lisbeth ou Tomas plus encore, ou que l'on apprécie moins, comme AC ou Cassandra. Tant que personne ne venait l'ennuyer ou ennuyer ses amis, il ne dirait rien et endurerait sans trop rechigner. Levant néanmoins les yeux au ciel, il se rappela la remarque désobligeante de AC et songea en son fort intérieur :

"Il est bien connu que les rituels du type animagus, y a que les faibles qui les prends... genre, Mac Go' est une sorcière non-douée. Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre franchement..."

Mais loin de s'arrêter à cela, le cours reprenait et il devait tant se concentrer qu'empêcher une Elena fumante d'indignation devant ce qu'elle considérait comme d' "infâmes coups bas" de la part des britons vis-à-vis de leur congénères de dire des bêtises qu'elle pourrait regretter ensuite, et écouta donc la lecture du professeur qui reprenait comme si de rien n'était :

« Un rituel n’est finalement qu’une incantation utilisant plusieurs catalyseurs et un processus spécifique – mais pas unique – pour définir ses effets. Et ils sont tous indispensables. A l’inverse, un sortilège est la manifestation de la volonté du sorcier. Je sais qu’on nous enseigne généralement qu’il faut un mouvement précis du poignet pour faire fonctionner tel ou tel sorts. Ça aide, c’est indéniable, mais ce n’est pas indispensable. Il s’agit surtout d’un moyen de focaliser ses pensées, puis d’un automatisme. A l’inverse, un rituel exige qu’on suive un processus très particulier, qui demande de la concentration et une très bonne compréhension de son fonctionnement. C’est pour cette raison que les sorciers les moins doués et ne comprenant pas ce qu’ils font sont incapables de la pratiquer, si ce n’est au prix de dégâts importants. Nous verrons les détails durant un prochain cours – cet hiver sans doute – mais j’aimerais que nous nous penchions un moment sur l’importance des symboles dans la magie rituelle. Si je vous parle des symboles alchimiques – le souffre, le mercure, le sel et l’arsenic pour qui les aurait oublié – ou encore des runes évoquées plus tôt, et si je vous dis que tous peuvent être utilisés pour accomplir un rituel, qui d’entre vous peut m’expliquer pourquoi ? Souvenez-vous qu’il s‘agit d’une forme de magie particulièrement vieille. »

Dites-donc, Lavande était en forme en ce jour ! Personnellement, il n'y connaissait rien ou presque aux runes, donc ne voyait pas trop quoi ajouter dessus de particulièrement utile à ce qui avait été dit par Lavande et Cassandra. Par contre, en ce qui concernait l'alchimie, peut-être pourrait-il y ajouter son grain de sel... réfléchissant quelques secondes, il leva quand il le put sa main et tenta avec une calme assurance une deuxième réponse :

"Il me semble que les symboles alchimiques sont des sortes d'instruments décrivant précisément des opérations tout en les situant vis-à-vis d'une notion globale de la réalité. En gros, avec la cohérence qu'ils présupposent, les exercices mentaux et la logique pure qu'ils exigent, être plus concentré, plus précis, un peu comme des points de repères. Comme les runes, ils permettent ainsi de mieux savoir ce que l'on fait, ce que l'on peut faire et le cheminement pour y parvenir dans la préparation et la réalisation d'un rituel."

Il se souvenait bien l'avoir lu ou entendu quelque part, mais là ce serait trop lui demander que de restituer précisément l'auteur ou le livre qui avait donné cette première explication. Puis si ce n'était pas cela, ce ne serait pas la mort non plus. Tout le monde avait le droit de se planter, personne n'était parfait, tout le monde était perfectible et lui n'échappait pas non plus à la règle. Puis bon, valait mieux faire la bourde ici plutôt qu'en exam. Et il n'était pas à un plantage sur une réponse près, surtout dans des nouvelles matières comme celle là, alors il y allait plutôt relax. Ce qu'il se souvenait, par contre, c'était que l'alchimie et les symboles associés ne relevaient pas d'une thématique facile, mais néanmoins fort intéressante pour un esprit logique, rationnel pur et curieux comme le sien. Il attendit donc calmement qu'on le reprenne, que l'on approuve, contredise ou agrémente sa réponse, peu lui importait. Il aurait essayé au moins.
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  • Maureen Doherthy
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptySam 2 Fév - 15:21:02

« Pour résumer un peu ce qui a été dit, un rituel est effectivement utilisé pour obtenir un résultat plus complexe, plus puissant et plus durable qu’un simple sortilège. Il s’agit d’une magie ancienne et primitive, utilisés bien avant la première apparition des baguettes. Le processus employé sert de base, mais il est nécessaire d’utiliser des catalyseurs pour limiter la portée du rituel. Usuellement, ils sont physiques. Pour reprendre les propos de Miss Brown, on peut effectivement se servir d’objets comme des gemmes, mais également dans le cas des rituels les plus sombres, de sang ou d’autres éléments liés à la vie d’un sorcier. Pour répondre à votre question miss Söerensen, non, tous les rituels ne sont pas affiliés à la magie noire. Certains servent par exemple à des fins de protection. »

Maureen essayait donc de se concentrer elle-même après l'intervention et l'interruption impromptue d'une des étudiantes les plus populaires de l'université. Ayant été un peu intimidée du coup, elle hésitait à répondre. Bon, c'est vrai, elle n'était plus en première année - juste en deuxième année - mais quand même, quoi, cela donnait un satané coup de froid dans la motivation. Intimidée, la jeune irlandaise préféra se réfugier dans la prise de note du cours que de prendre parti sur le bien-fondé, ou plutôt mal-fondé, de la réaction de l'ancienne étudiante de la filière Quidditch passée dans sa filière Académique, d'une année au dessus de la sienne. Son joli minois s'était légèrement froncé : ce n'était pas dans l'idée qu'elle s'était faite de quelqu'un de la filière académique ! Les penseurs, les réflexifs ! Quand on se lançait dans des activités de recherche, ou du moins de théories assez avancées, ce n'était pas en s'enfermant dans son propre point de vue figé que l'on avancerait, non de non ! Il fallait accepter les théories des autres, pour les 'confronter' aux siennes et ainsi faire bénéficier tout le monde de l'exercice. Mais bon...

Les rituels... il est vrai que, malheureusement, ils étaient plus connus dans les mythes sous l'angle de la magie dite conventionnellement 'noire', c'était franchement un peu triste. Et que dire des rituels de guérison ? Des rituels d'initiation ? Des rituels de magie 'neutre' en général ? Allait-on les passer aux oubliettes ? Mais heureusement, quand le professeur reprit ses explications, la jeune irlandaise aux cheveux de feu fut rassurée : non, cela ne se limitait pas qu'au côté obscur de la magie, heureusement. Tellement d'autres choses, d'autres possibilités...


« Un rituel n’est finalement qu’une incantation utilisant plusieurs catalyseurs et un processus spécifique – mais pas unique – pour définir ses effets. Et ils sont tous indispensables. A l’inverse, un sortilège est la manifestation de la volonté du sorcier. Je sais qu’on nous enseigne généralement qu’il faut un mouvement précis du poignet pour faire fonctionner tel ou tel sorts. Ca aide, c’est indéniable, mais ce n’est pas indispensable. Il s’agit surtout d’un moyen de focaliser ses pensées, puis d’un automatisme. A l’inverse, un rituel exige qu’on suive un processus très particulier, qui demande de la concentration et une très bonne compréhension de son fonctionnement. C’est pour cette raison que les sorciers les moins doués et ne comprenant pas ce qu’ils font sont incapables de la pratiquer, si ce n’est au prix de dégâts importants. Nous verrons les détails durant un prochain cours – cet hiver sans doute – mais j’aimerais que nous nous penchions un moment sur l’importance des symboles dans la magie rituelle. Si je vous parle des symboles alchimiques – le souffre, le mercure, le sel et l’arsenic pour qui les aurait oublié – ou encore des runes évoquées plus tôt, et si je vous dis que tous peuvent être utilisés pour accomplir un rituel, qui d’entre vous peut m’expliquer pourquoi ? Souvenez-vous qu’il s‘agit d’une forme de magie particulièrement vieille. »

Les symboles... une fois de plus, l'irlandaise ne put s'empêcher de repartir dans les couloirs labyrinthiques de ses réflexions et pensées. S'arrêtant temporairement d'écrire alors que trois autres personnes s'essayaient à répondre à la question posée, Maureen y réfléchit en son fort intérieur, n'osant plus trop participer car réfrénée dans sa précédente intimidation vis à vis des remarques pas si gentille de miss Doeringer. Les runes... elles étaient assez connues sur sa terre natale, en particulier avec la civilisation mythique des celtes et la magie antique des druides. Elles faisaient parti intégrante du folklore irlandais, à côté des récits épiques et héroïques. Les vieilles formes de magie... quel sujet passionnant ! Comment ne pas penser à la magie égyptienne ? Ou encore la magie hindou, la magie indienne, la magie grecque et latine, la magie scandinave, la magie africaine ou encore la magie scandinave ? Pour ne citer qu'elles parmi des centaines, non, que disait-elle, des milliers de types de magie ancienne ! Vous l'aurez compris, la jolie irlandaise était particulièrement aux anges. Quand elle se reprit, hélas elle avait déjà passé sa chance de réponse - elle s'y connaissait surtout dans le domaine des runes, mais les principaux éléments lui revenant à l'esprit avaient déjà été évoqués - et contenant une moue désolée d'elle-même, elle sourit légèrement et discrètement, regarda du coin de l'oeil son allemand préféré, son si cher petit ami. Que le cours était passionnant, avec un sujet aussi merveilleux et la meilleure des compagnies à ses côtés ! Très prometteur, donc rester attentive !
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyMar 5 Fév - 10:39:01

Un adage alchimique énonçait : "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". Si l'Arithmancie, l'étude des runes et l'alchimie figuraient parmi les arts occultes de la magie, ce qui fascinait Hermione c'était de découvrir cette part de mystère, ces recettes cachées dans des poèmes, dans des symboles mythologiques, cosmogoniques ou mathématiques, dans des traités d'alchimie et toutes sortes d'ouvrages que seuls les initiés étaient en mesure de décrypter et d'interpréter. Elle y avait vu l'émergence d'une quête initiatique, à la fois sur un plan philosophique et spirituel, mais aussi sur une conception ancestrale des sciences élémentaires, sur les origines de toute chose, y compris de l'univers. Selon les croyances primitives, l'univers était régit par des lois immuables et complexes. Notre système solaire était établi en fonction de certaines règles où chaque planète, astre ou débris cosmique influençait les forces en présence. Selon les érudits, la même chose s'appliquait sur notre planète, y compris entre les formes de vie et ce qui les unissaient à la Nature.

Par le biais des sciences, des religions et de ses propres réflexions, l'humanité avait toujours essayée d'explorer le monde afin d'en comprendre sa signification, pour tenter un retour à ses origines, pour transmuter la matière et maîtriser les forces de la Nature. Certaines pratiques, mais aussi la réalisation de certaines oeuvres, devaient conduire les initiés à effectuer une introspection, à poursuivre un cheminement intellectuel qui était nécessaire pour permettre à l'esprit de s'ouvrir à des réalités cachées, de nouvelles connaissances considérées comme des vérités universelles. Cette quête fascinante offrait la possibilité de s'améliorer en tant qu'individu, d'apprécier la vie à sa juste valeur, à progresser en terme de sagesse, à manipuler les divers éléments constitutifs de la vie et de la matière, mais également à mettre en avant nos qualités humaines. D'ailleurs, le professeur Dumbledore s'était amusé lui-même en préparant pour Hermione un petit défi intellectuel grâce à l'exemplaire original des Contes de Biddle le Barde, rédigé en runes anciennes, sur lequel figurait, tracé à l'encre, le symbole des reliques de la mort. La finalité de leur quête apprit au trio magique que le bonheur ne résidait pas dans la recherche du pouvoir absolu et de l'immortalité, mais dans certaines valeurs telles que l'Amour, la fidélité, la loyauté, l'intégrité, l'altruisme, la compassion, sans oublier le sens du sacrifice.

Sur la question des rituels, la sorcière écouta les diverses interventions tout en prenant quelques notes. Elle apprécia chacune d'elle, surtout celle de Cassandra, qu'elle trouva très pertinente. Miss Granger aurait pu en parler longtemps. Pourtant, elle s'était abstenu d'ajouter un quelconque commentaire, se contentant des explications du professeur Lovelace. L'attitude d'Ann-Charlotte et de Sacha ne l'avait ni choquée ni peinée, mais rendu plutôt dubitative. Il était tout de même normal de se sentir un peu refroidis dans de telles circonstances. Après un léger malaise, Hermione se rendit compte qu'elle avait eu raison de se méfier, d'écouter son intuition. Elle ressentait malgré tout de l'étonnement et un peu de déception, car l'étudiante ne s'était jamais imaginé voir les membres des Kappa faire l'étalage de leur médiocrité et de leur stupidité aussi effrontément dans un amphithéâtre composé d'une cinquantaine d'étudiants. Oh, Miss Granger aurait bien-sûr aimé leur rappeler que selon Ayn Rand "L'argument de l'intimidation était une confession de l'impuissance intellectuelle", mais pour quoi faire ? Non, ce n'était ni le lieu ni le moment de faire des esclandres. Il valait mieux ce concentrer sur ce qui avait réellement de l'importance et oublier ce qui était insignifiant. De toute façon, à en juger par la réaction d'une bonne partie de l'assistance, la désapprobation semblait clairement l'emporter. Pourtant, leur cheftaine était l'une des rares Kappa Fée à trouver un minimum grâce aux yeux de la sorcière. Hermione n'éprouvait aucune animosité envers elle et l'appréciait à la fois pour son intelligence et ces connaissances. Seulement, son discours ainsi que ces méthodes de recrutement l'avaient rendu méfiante. Ce n'était pas comme si elle accordait sa confiance à la première venue. Cela se méritait. «Je souhaite que la sororité des Kappa Fée fasse figure de modèle, aussi bien par le mérite personnel de ses membres que par les valeurs qu'elle met à l'honneur», lui avait-elle dit quelques jours auparavant, lors d'un déjeuner. Ah, parce qu'intimider les gens, s'octroyer des privilèges, mépriser les autres et réagir de manière aussi immature, figuraient parmi les valeurs qu'elle souhaitait défendre ? Etrange conception des choses...


"- Grrr... Non, mais elles se prennent pour qui celles-là ?" , marmonna Ron entre ses dents.

"- Laisse tomber, Ron", ajouta Harry, l'air mécontent. Lui non plus n'avait pas apprécié l'attitude des deux jeunes femmes.
Hermione s'était aussitôt penchée vers son petit-ami, l'air préoccupé et un peu mal à l'aise.


"- Harry a raison, mon chéri. J'apprécie énormément ton soutien, mais laissons-les donc se ridiculiser. Cela n'a aucune importance", murmura-t-elle en lui adressant un petit clin d'oeil.

Lorsque le moment fut venu pour le professeur de faire le bilan des différentes interventions, celui-ci posa une ultime question, l'une de celles dont il ne serait pas facile de répondre en quelques mots. L'important n'était-il pas d'être utile aux autres et d'apporter de l'eau au moulin de manière constructive ? Lorsque le professeur eut tôt fait de distribuer quelques points, il fournit des précisions vis-à-vis des rituels, avant de scotcher tout le monde à son siège par une nouvelle question pour le moins délicate à traiter.


« [...] Nous verrons les détails durant un prochain cours – cet hiver sans doute – mais j’aimerais que nous nous penchions un moment sur l’importance des symboles dans la magie rituelle. Si je vous parle des symboles alchimiques – le souffre, le mercure, le sel et l’arsenic pour qui les aurait oublié – ou encore des runes évoquées plus tôt, et si je vous dis que tous peuvent être utilisés pour accomplir un rituel, qui d’entre vous peut m’expliquer pourquoi ? Souvenez-vous qu’il s‘agit d’une forme de magie particulièrement vieille. »

Le professeur venait de livrer un bon nombre d'indices. Les avis suivants ne tardèrent pas. Lavande prit la parole la première. Son avis était prudent, mais intéressant. C'était même une joie de la voir s'investir autant en cours avec courage. Puis, ce fut au tour de Cassandra de fournir une explication. Enfin, Alan se lança dans une brève définition de l'importance de la symbolique qui décrocha un sourire sur le visage de l'ancienne lionne. Il venait de livrer une opinion se rapprochant vaguement de l'idée qu'elle-même espérait développer. Durant quelques instants, la sorcière guetta d'autres interventions, mais personne ne se manifesta. Alors, sans plus attendre, la sorcière leva le bras et prit à nouveau la parole.

"- L'étude des runes et l'alchimie peuvent être considérées comme des quêtes initiatiques, à la fois sur un plan philosophique et spirituel. Elles proposent de poursuivre un cheminement intellectuel afin de permettre à l'esprit de s'ouvrir à des réalités, des connaissances et des propriétés cachées. Les érudits ont créé des codes afin de protéger leurs connaissances aux yeux des profanes. Seuls ceux qui étaient initiés, qui possédaient les qualités intellectuelles et la sagesse nécessaires pour déchiffrer les énigmes étaient en mesure d'éviter les pièges. Les retrouver, c'était comprendre une forme de pensée ancestrale, élevée parfois au rang de religion.

Ce fut le cas de l'alchimie où le savoir a été dissimulé derrière des symboles, des allégories, des métaphores, des carrés magiques, à l'intérieur de poèmes, de récits mythologiques, de maximes, d'anagrammes et de rébus. Cela permettait de comprendre les origines de toute chose, de réunir les informations nécessaires à l'élaboration d'une recette, comme celle du mercure alchimique par exemple. Grâce à ce travail, chaque mage devait être capable de créer son propre cheminement, ses propres expériences, ses propres échecs. C'était ainsi que l'on progressait et que l'on se rapprochait du but : la quête du savoir ultime et de l'harmonie totale avec la Nature.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyMar 5 Fév - 18:16:18

Les rituels étaient une forme de magie assez difficile à appréhender dans sa globalité. Lui-même avait du attendre d’avoir plusieurs années d’expérience comme Briseur de sorts pour bien en comprendre les tenants et les aboutissants. Il avait accepté ce poste d’enseignant en grande partie pour partager ses connaissances et permettre aux générations suivantes d’avoir une base plus complète que les précédentes pour reprendre la suite. Pour cette raison-là, Dorian ne s’attendait pas à ce qu’il y ait de réponses totalement correctes parmi celles qu'on lui donnerait. Le risque principal étant que les étudiants se focalisent davantage sur les exemples que sur la raison pour laquelle il les utilisait. Sans trop de surprise, ce fut effectivement le cas de la première, qu’il récompensa de deux points car à défaut d’être ce qu’il attendait, c’était au moins vrai.

« A vrai dire, je ne connais pas la réponse à votre question mais je me dis qu’étant donné que les Runes font partie des plus vieux alphabets du monde, peut-être que les Rituels sont une sorte de magie primitive. Pas au sens d’inférieure ou de moins puissante, au contraire, on s’est bien mis d’accord que, plus la magie est proche des origines, plus elle risque d’être puissante. Mais, plutôt comme une sorte d’ancêtre de notre magie dont des traces perdurent encore aujourd’hui à travers certains rituels. Je ne sais pas du tout si je suis claire mais ce que j’essaye de dire c’est que, si aujourd’hui on utilise un dérivé du latin pour nos formules magiques, avant l’invention du latin, les gens devaient bien utiliser la magie aussi -on a tous étudié la magie des Egyptiens de l’Antiquité en Histoire de la Magie-, alors peut-être que le langage runique était le premier langage magique et que c’est pour ça qu’aujourd’hui les rituels qui proviendraient d’une époque précédant nos sortilèges utilisent souvent des runes dans leur conception, même si depuis on a intégré des sorts et/ou des potions plus récents dans leur conception.
- 2 points pour vous miss, et vous n’avez pas tort. Les rituels sont une forme de magie primitive – dans la conception que nous en avons en Europe tout du moins – ce qui explique l’usage pratiquement systématique des runes pour les plus anciens. »

Il ne rajouta rien là-dessus pour ne pas interrompre le flux de réponses que les mains levées promettaient. Avec un geste du bras et un sourire, il invita donc Cassandra Duval à poursuivre. Qu’elle soit aussi bonne à son cours l’étonnait alors que ça n’aurait pas du. On n’arrivait pas à l’UMA par hasard, mais la façon dont elle l’avait abordé durant les Portes Ouvertes lui avait fait avoir quelques doutes. Réaliser qu’il se trompait était d‘autant plus plaisant qu’elle lui donna la réponse exacte qu’il attendait.

« En fait, l'important c'est que chaque rune est associée à un élément ou un concept bien précis. Comme l'a dit Lavande, les runes sont le premier alphabet magique, et chaque rune renferme sa propre magie directement liée à ce qu'elle symbolise. Il en est de même avec les éléments alchimiques, le Mercure par exemple est associé à l'eau mais aussi par extension à la vitalité ou à la transformation. Je pense que les différents symboles permettent de délimiter en quelque sorte le champ d'application du rituel pour mieux cibler les effets recherchés.
- C’est très bien vu, 5 points pour vous. Quelqu’un veut ajouter quelque chose ?
- Il me semble que les symboles alchimiques sont des sortes d'instruments décrivant précisément des opérations tout en les situant vis-à-vis d'une notion globale de la réalité. En gros, avec la cohérence qu'ils présupposent, les exercices mentaux et la logique pure qu'ils exigent, être plus concentré, plus précis, un peu comme des points de repères. Comme les runes, ils permettent ainsi de mieux savoir ce que l'on fait, ce que l'on peut faire et le cheminement pour y parvenir dans la préparation et la réalisation d'un rituel.
- Hm hm, approuva-t-il avant de voir une main se lever promptement. 2 points également pour vous. Miss Granger ?
- L'étude des runes et l'alchimie peuvent être considérées comme des quêtes initiatiques, à la fois sur un plan philosophique et spirituel. Elles proposent de poursuivre un cheminement intellectuel afin de permettre à l'esprit de s'ouvrir à des réalités, des connaissances et des propriétés cachées. Les érudits ont créé des codes afin de protéger leurs connaissances aux yeux des profanes. Seuls ceux qui étaient initiés, qui possédaient les qualités intellectuelles et la sagesse nécessaires pour déchiffrer les énigmes étaient en mesure d'éviter les pièges. Les retrouver, c'était comprendre une forme de pensée ancestrale, élevée parfois au rang de religion.

Ce fut le cas de l'alchimie où le savoir a été dissimulé derrière des symboles, des allégories, des métaphores, des carrés magiques, à l'intérieur de poèmes, de récits mythologiques, de maximes, d'anagrammes et de rébus. Cela permettait de comprendre les origines de toute chose, de réunir les informations nécessaires à l'élaboration d'une recette, comme celle du mercure alchimique par exemple. Grâce à ce travail, chaque mage devait être capable de créer son propre cheminement, ses propres expériences, ses propres échecs. C'était ainsi que l'on progressait et que l'on se rapprochait du but : la quête du savoir ultime et de l'harmonie totale avec la Nature.

- C’est un aspect plus propre à l’alchimie qu’aux rituels eux-mêmes, mais ce n’est pas faux, concéda-t-il avant de lui accorder deux points à elle aussi, puis il s’adressa à tous.

Les exemples que j’ai utilisés ne sont valables uniquement qu’en cas de passage par le stade de l’écrit, chose qui n’est en rien indispensable et dépend beaucoup de leur complexité et de leur force. Il en existe de nombreux autres, comme le sang ou les ossements pour certains rituels occultes, qui servent à modéliser des concepts.

Je ne pourrais toutefois pas parler mieux de leur utilité que miss Duval. Les symboles servent à orienter l’effet du rituel, délimiter son champ d’action et le rendre aussi précis que possible. Ils en sont une partie intégrante et tout aussi nécessaire que les incantations.
»

Dorian regarda brièvement l’heure sur sa montre, et haussa un sourcil sous le coup de l’étonnement. Il ne restait plus que deux heures et demi de cours. Avant de reprendre la parole, le sorcier observa son auditoire. Le jeu de questions/réponses pouvait durer encore un moment, mais il se résolut à l’inverser comme au début.

« J'imagine que vous devez avoir d'autres questions à poser, sur ce sujet ou un autre, alors je vous écoute. »

[Prochaine réponse mercredi 13 février et cette fois je n'aurais pas de retard. aha
Comme au début : 3 questions maximum, et une par personne. Si vous avez envie de débattre entre vous ou tout du moins de parler entre vous d'un sujet qui touche au cours, faites-vous plaisir.]
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  • Lavande Brown
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyDim 10 Fév - 18:52:35

Avait-elle d’autres questions ? A vrai dire … non. Elle avait trouvé les diverses réponses fournies des plus complètes alors elle ne voyait pas quoi rajouter de plus. A la place, elle aurait plutôt voulu développer certaines des remarques faites par d’autres élèves. En particulier Cassandra et Hermione. Ce que la première avait dit sur les significations précises des différentes runes et des ingrédients alchimiques l’avait intrigué au plus haut degré. Elle qui au moment de choisir ses options en troisième année avait volontairement laissé de côté l’étude des Runes de peur de recevoir des masses incroyables de travail pour des résultats fort peu probants se découvrait soudain un intérêt pour cet ancien alphabet. Bon, dans un certain sens, c’était logique, elle avait toujours beaucoup aimé les langues étrangères et la seule chose qui lui avait manqué en arrivant à Poudlard c’était d’arrêter les rudiments d’espagnol et de français qu’on lui avait enseigné en primaire chez les Moldus. Alors, finalement, les Runes n’étaient qu’une langue de plus, certes une langue morte mais le latin l’était bien aussi et ils l’utilisaient quotidiennement dans leurs incantations non ?

Quant à la réponse d’Hermione, elle titilla, quant à elle, son esprit d’aventures. L’idée que les érudits des temps anciens se soient amusés à cacher leurs secrets dans des énigmes de tous types pour, d’un côté, les protéger de la vue des personnes mal intentionnées et, de l’autre, mettre leurs descendants à l’épreuve, lui plaisait grandement. Tout cela avait un sacré air aux romans d’aventures que son père lui lisait quand elle était plus jeune pour l’endormir. Et le mieux dans tout ça c’est qu’il ne s’agissait pas là de fiction mais de réalité. C’était un peu comme redécouvrir cette sensation de perpétuel émerveillement qu’elle avait ressenti les premiers mois de son arrivée dans le monde magique. Tout ce qu’elle avait toujours cru limité au monde des livres et des films se révélait contenir plus de réalité que de légende. De quoi en faire rêver plus d’un ou en l’occurrence plus d’une. D’ailleurs en rêvassant aux poèmes cryptés et autres recettes pleines de surprises, une question qu’elle ne s’était pas posée jusque-là lui vint finalement à l’esprit.


-Monsieur, ça n’a pas vraiment de rapport avec les rituels mais, je me demandais, en quoi consiste exactement le travail d’un Magi-archéologue ? Etant donné que la magie n’est pas « visible » au sens premier du terme, comment en retrouvez-vous des traces ?

Parce qu’elle imaginait assez mal un « fossile » magique ou un arbre qui aurait été tellement imprégné de magie à une époque qu’il en ressentirait encore aujourd’hui les effets. Quoique, avec la magie quasiment tout était possible alors dans le fond pourquoi pas ? Finalement, ce serait même assez drôle à imaginer. Un arbre planté dans une zone d’intense activité druidique par exemple qui, au jour d’aujourd’hui, continuerait de fournir un excellent élément de concentration magique à force d’avoir assisté à des générations et des générations de rituels celtiques anciens. Oui, définitivement, tout cela lui plaisait bien, ça avait un côté poétique non négligeable qui lui rappelait, dans un style totalement différent car bien plus scientifique, les attraits de la Divination dont elle avait toujours été une ardente croyante.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyLun 11 Fév - 19:05:14

(HJ Post super court, mais je passe mon tour de réponse/question au cours sans vous faire plus attendre Wink HJ)

« J'imagine que vous devez avoir d'autres questions à poser, sur ce sujet ou un autre, alors je vous écoute. »

La question à trois mille galions. Personnellement, rester silencieux lui conviendrait très bien. Pour l'heure, il estimait avoir assez participé pour les prochaines minutes et se contenterait de prêter une oreille attentive aux commentaires de l'enseignant, aux remarques et questions des autres étudiants. Surtout que, bon, ils avaient déjà brassé pas mal de trucs que maintenant il se devait de retenir, et de bien intégrer dans son cerveau, tant sa mémoire vive que sa mémoire à long terme. Ce n'était pas forcément de sa sauce, les cours plus théoriques et réflexifs, même s'il était curieux de leur sujet. Les runes et tout cela, il n'avait pas pris l'option en cinquième année, donc était quelque peu confus et devait déployer plus d'efforts pour retenir des notions et des concepts parfois nouvelles à ses yeux. Il ne cherchait à se faire remarquer ou avoir la réponse la plus précise au monde, donc s'en fichait royalement de ne pas être de ceux ayant gagné le plus de points à ce cours... tant que cela ne touchait pas aux potions en elles-mêmes ou à l'Alchimie maintenant. Ou encore à la botanique et les sortilèges pratiques, encore...

"Monsieur, ça n’a pas vraiment de rapport avec les rituels mais, je me demandais, en quoi consiste exactement le travail d’un Magi-archéologue ? Etant donné que la magie n’est pas « visible » au sens premier du terme, comment en retrouvez-vous des traces ?"

Ouh là, elle était en forme la miss Brown en ce jour ! Sans doute très intéressée par le sujet qui, personnellement, le dépassait un peu. Intéressant, au contraire, mais quelque peu délicat pour quelqu'un de rationnel et logique comme lui, des fois il lui semblait que cela virait un peu, voire un peu trop à son goût, dans l'abstrait d'un terrain qu'il ne maîtrisait pas très bien encore. Sans répondre à la question verbalement, il s'autorisa une petite réflexion dessus. La question, comme la plupart - sauf une, vous devinerez laquelle - des remarques précédentes des étudiants étaient en générales constructives, était intéressante. De son modeste avis, devait y avoir quelque chose un peu comme pour détecter la magie chez les nés-moldus y étant sensibles et non encore introduits au monde sorcier. Pour les remarquer et les lister avant qu'ils ne soient 'collectés' par les personnes appropriées. Cela semblait logique. Comme des instruments, ou des techniques, ou des trucs quoi, pour détecter le minéral dans la pierre, son âge, devait bien y avoir des traces de magie pouvait être remarquées, non ? Genre, avec un sortilège, ou une potion, ou encore un objet enchanté de mesure, qui sait ? Mais cette question partait avec trop d'inconnues à son goût, donc trop de vides pour se risquer à une réponse orale. Il resta donc silencieux, réflexif, dans l'attente des réponses des autres étudiants. Discret comme d'ordinaire.
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  • Maureen Doherthy
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyLun 11 Fév - 19:36:02

(HJ idem, court mais pour ne pas faire attendre. Si soucis avec ma réponse, MP moi sur Al'/Akiko et j'éditerais dans les plus brefs délais. Sinon ne pas prendre compte de la réponse de Maureen si elle pose problème et m'avertir dans tous les cas Razz HJ)

«... Les exemples que j’ai utilisés ne sont valables uniquement qu’en cas de passage par le stade de l’écrit, chose qui n’est en rien indispensable et dépend beaucoup de leur complexité et de leur force. Il en existe de nombreux autres, comme le sang ou les ossements pour certains rituels occultes, qui servent à modéliser des concepts. Je ne pourrais toutefois pas parler mieux de leur utilité que miss Duval. Les symboles servent à orienter l’effet du rituel, délimiter son champ d’action et le rendre aussi précis que possible. Ils en sont une partie intégrante et tout aussi nécessaire que les incantations. »

Le cours était décidément P.A.S.S.I.O.N.N.A.N.T. Au sens large du terme. Devant les efforts des années supérieures et en raison de sa timidité presque maladive, Maureen n'osait guère plus participer pour le moment. Dès qu'elle avait un élément de réponse lui venant à l'esprit concernant les runes ou la symbologie de l'alchimie, voilà que quelqu'un déjà donnait la réponse ! C'était parfois un peu frustrant, mais la belle irlandaise ne s'en fâchait pas pour autant et ne se lassait jamais de prendre des notes effrénées. Ce cours, certes obligatoire dans son cursus, était encore plus captivant qu'elle ne l'aurait espéré, complexe juste à souhait. Sans doute se dépêcherait-elle, une fois le cours terminé, de se ruer à la Bibliothèque Universitaire satisfaire son insatiable curiosité sur les runes, les symboles, et les racines même de la magie qui les rendait, tous autant qu'ils étaient, si différents et si uniques, complémentaires même, du monde moldu que, trop, voulait fondre au leur en ignorant ses particularités ou au contraire, et de manière tout aussi dommageable, se séparer sans prendre en compte ce principe même, premier et primaire, de complémentarité nécessaires des deux mondes, mais à distance, non comme une seule entité, mais comme deux entités inter-dépendantes l'une de l'autre. Preuve en est du zeste de culture commune au deux mondes : les runes, les ossements, l'alchimie, tant de choses que l'on retrouve dans les traditions et cultures, littératures moldus du monde entier. Plus encore chez elle, sur sa si verte, si majestueuse et si belle Irlande.

"Monsieur, ça n’a pas vraiment de rapport avec les rituels mais, je me demandais, en quoi consiste exactement le travail d’un Magi-archéologue ? Etant donné que la magie n’est pas « visible » au sens premier du terme, comment en retrouvez-vous des traces ?"

Ah, elle en avait sa petite théorie, mais elle préférerait attendre que le professeur y réponde. Quelle théorie ? Très simple ! On parlait de la durabilité et des effets différents, sur un plus ou moins long terme, des sortilèges, rituels et autres enchantements. Sans doute devaient-ils en rester quelques traces détectables par magie, ou simplement par leur aspect étrange et entièrement pas naturel, non explicable par la science. Après, en devinant selon leur importance ou leur nature, et faisant des rapprochements avec ce que l'on sait des cultures passées, des civilisations magiques passées, faire le lien d'avec une des pratiques des peuples du passé, et avec cela aider à dater précisément les fossiles et objets précieux magiques recouvrés lors des fouilles. Oserait-elle essayer de répondre ? Bah, au pire le professeur la reprendrait, elle se sentirait mal pendant un bon moment de la journée. Mais peut-être qu'elle avait en partie raison, et que sa théorie servirait à quelque chose... ou serait démentie, et auquel cas elle ne se tromperait plus. C'est pourquoi la belle, après un regard hésitant vers Lavande, leva sa main avant que le professeur ne réponse pour demander la parole, ajouter de potentiels éléments de réponse et tenta de donner son avis sur une question lui semblant intéressante :

- Heu... si je peux me permettre, concernant la question de Lavande. Je ne suis pas sûre, mais concernant l'archéologie magique, je dirais que pour retrouver des traces, il doit sans doute exister un sortilège pour détecter les traces de magie présentes ou non dans les objets. Suite à cela, selon leur importance, leur concentration ou leur nature, le type de magie employé, le magi-archéologue pourrait les dater. Peut-être aussi deviner, à l'aide des écrits restés des époques concernées et sur les époques, par les rituels et techniques de magie usés par telle ou telle culture, telle ou telle civilisation, attribuer ces objets à une époque, un lieu, une société ou un peuple. Je verrais cela comme un archéologue moldu, mais avec d'autres connaissances supplémentaires, et d'autres outils magiques lui permettant de remplir sa tâche. Je pense.

La jeune irlandaise baissa ensuite sa main, attendant comme un accusé à mort devant son bourreau, devant son mode d'exécution, la peine capitale qui pourrait aboutir du procès final. Maureen n'aimait pas du tout se tromper, et se demandait encore, remettait en question la justesse de ses propos et réflexions, et même la justesse de sa présente 'contribution' au cours. Après tout, elle n'était qu'une deuxième année en filière académique, curieuse mais timide et pouvant elle-même se tromper sur des terrains encore trop peu connus, même captivants...
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyVen 15 Fév - 17:33:05

[HRP : Lavande, tu as déclenché un tsunami.]

Les grattements de plume s’estompèrent doucement alors qu’il laissait le temps à ses étudiants de finir d’écrire, quand bien même l’absence de question immédiate le surprit un peu. Maintenant que beaucoup de sujets avaient été abordés, même de manière infime, Dorian supposa que les jeunes ne savaient plus vraiment quoi lui demander. Pourtant une main se leva finalement, et il reconnut qui voulait prendre la parole.

Avec un geste du menton agrémenté d’un « Oui miss Brown ? » souriant, le professeur se remit sur ses deux pieds, quittant l’appui qu’offrait son bureau pour réaliser qu’il était resté assis sur une fesse trop longtemps. En faisant quelques pas sur l’estrade pendant qu’il écoutait la question, il dut faire un effort pour ignorer les picotements qui accompagnaient le mouvement.

Ce ne fut pas si difficile que ça car l’interrogation de la jeune fille l’étonna vraiment. L’archéologie magique était certes son domaine de prédilection, mais il doutait que plus d’une ou deux personnes ici – en étant généreux – sache vraiment quel était son ancien métier. La coïncidence était sans doute due à ce qu’il avait évoqué plus tôt, mais elle lui fit particulièrement plaisir, et il accorda avec bonne humeur le droit à une autre élève d’y répondre. Miss Doherthy, à nouveau, et elle ne semblait pas plus sûre d’elle qu’avant.

« Heu... si je peux me permettre, concernant la question de Lavande. Je ne suis pas sûre, mais concernant l'archéologie magique, je dirais que pour retrouver des traces, il doit sans doute exister un sortilège pour détecter les traces de magie présentes ou non dans les objets. Suite à cela, selon leur importance, leur concentration ou leur nature, le type de magie employé, le magi-archéologue pourrait les dater. Peut-être aussi deviner, à l'aide des écrits restés des époques concernées et sur les époques, par les rituels et techniques de magie usés par telle ou telle culture, telle ou telle civilisation, attribuer ces objets à une époque, un lieu, une société ou un peuple. Je verrais cela comme un archéologue moldu, mais avec d'autres connaissances supplémentaires, et d'autres outils magiques lui permettant de remplir sa tâche. Je pense. »

Son sourire s’agrandit et il confirma la réponse d’un hochement de tête approbateur.

« C’est bien vu. »

Il mit plusieurs secondes avant de reprendre la parole, essayant d’établir un plan à peu près solide pour y répondre sans les kidnapper toute la journée dans l’amphithéâtre. Qu’ils s’intéressent au sujet, Dorian n’en doutait pas, mais qu’ils acceptent de l’écouter pendant des heures lorsqu’il parlait d’archéologie lui paraissait tout de suite moins crédible.

« Je vais essayer de vous répondre sans vous garder prisonniers ici jusqu'à ce soir, plaisanta-t-il, mais il y a en fait un certain nombre de points à aborder pour vraiment comprendre en quoi consiste le travail d’un magi-archéologue.

D’abord, je dois quand même vous rappeler que les sorciers et les moldus ont très longtemps vécu dans des sociétés mixtes. Ce n’a pas été le cas partout, des civilisations séparées ont existé autrefois, existent maintenant et en dépit de ce qu’on serait tenté de croire, le Code International n’a pas été ratifié par tous les pays du globe et il est encore fréquent de trouver des sorciers vivant sans se cacher au milieu des moldus.

A partir de là, il est clair que les archéologues dénués de pouvoirs magiques n’ont pas toutes les clés en main pour comprendre l’Histoire, et autant il arrive que certains d’entre eux finissent par comprendre la vérité, autant il ne leur est pas possible de faire des recherches avec nous librement. C’est trop dangereux. Leur mémoire n’est pas effacée uniquement pour garder le Secret Magique intact, mais aussi et plus simplement pour éviter des catastrophes.

Voilà pour ma première digression et j’espère que vous me pardonnerez les suivantes
, s’excusa-t-il après une brève pause.

Je parle de ça pour bien vous faire comprendre qu’il ne s’agit pas uniquement de trouver des traces magiques. Il s’agit aussi et surtout de comprendre comment le passé s’est déroulé et d’où nous venons. Si certains d’entre vous se sentent un jour de faire carrière là-dedans, je tiens d’ailleurs à signaler que l’Europe est sous-exploitée dans le domaine. »

Deuxième digression, et il n’avait toujours pas répondu à la question. Dorian se morigéna mentalement et retourna derrière son bureau. Il hésita à s’asseoir sur son siège, mais oublia de le faire dès le moment où il reprit la parole.

« A l’heure actuelle, il n’existe malheureusement aucune formation dans le domaine. Les magi-archéologues viennent d’horizons très différents. Certains sont des historiens magiques, certains comme moi travaillaient comme Briseurs de sort avant de changer de voie, d’autres sont simplement trop riches et désœuvrés à l’origine et ont jeté leur dévolu sur les mystères de l’Histoire pour s’occuper – on ne dirait pas comme ça mais ce sont les plus nombreux – et on compte aussi un paquet d’aventuriers. J’aimerais dire que l’archéologie magique est aussi structurée qu’elle l’est chez les moldus à l’heure actuelle, mais elle correspond davantage à leurs débuts, et pour cause : les gouvernements sorciers ne s’y intéressent pas. »

Troisième digression. Il n’avait pas réussi à masquer son agacement vis-à-vis du manque de considération accordé à sa discipline. Dorian se racla la gorge. Ce qu’il disait n’était pas hors sujet – il fallait faire un tour d’horizon pour bien comprendre ce que leur travail était, aussi bien en théorie qu’en pratique – mais par rapport à ce que la jeune fille avait demandé précisément, il était loin de lui donner les éléments qu’elle voulait.

« Je vous assure que je vais finir par répondre simplement à votre question miss Brown, mais puisque vous me demandez quel est le travail d’un magi-archéologue, autant aborder l’aspect pratique.

Pour en revenir à ce que je disais précédemment, les gouvernements n’interviennent pas dans notre travail. Les expéditions sont financées par des mécènes, ce qui conditionne toute la première étape du travail d‘un archéologue sorcier : les recherches. Comprenons-nous bien : il faut en faire dans tous les cas, on ne débarque pas quelque part au petit bonheur la chance, mais disons qu’il faut savoir vendre son sujet. Et donner de sa personne.

Pas au sens littéral, bien sûr
, ajouta-t-il après avoir réalisé le sens qu’on pouvait donner à ses propos.

Les recherches, donc, concernent aussi bien l’endroit où on veut aller – il faut faire des repérages – que ce qu’on cherche. Il existe la plupart du temps des traces écrites qui très souvent sont postérieures à l’époque qui vous intéresse, et des traces physiques. Pour ces dernières, je vais prendre un exemple assez simple pour vous l’expliquer : les humains ont besoin d’eau pour vivre, notamment pour l’agriculture, mais aussi simplement pour boire. Ils se sont donc toujours rapprochés des cours d’eau pour s’installer. Même si la rivière s’est asséchée depuis, on peut la deviner à la façon dont elle a modifié le paysage et dont les lieux d’habitations sont répartis sur une carte. La magie agit comme une rivière, on retrouve donc des traces. Pas forcément magiques, mais il en reste. Et c’est en grande partie comme ça qu’on parvient à localiser des endroits maintenant disparus ou simplement enfouis sous la terre : le paysage a été façonné.

Inutile de dire qu’un magi-archéologue doit donc avoir plusieurs cordes à son arc : des connaissances en géographie, évidemment en histoire, en botanique, en zoologie... La liste est longue. Et surtout, il ne doit jamais se restreindre à l’aspect magique, car ce qui ne l’est pas – moldus y compris – joue toujours un rôle sur le passé, même sur la Magie.
»

Dorian attrapa sa baguette et l’agita pour faire apparaître une flasque d’eau – celle qu’il avait oublié dans son bureau et qui après avoir autant parlé fut accueillie comme une bénédiction. Il la débouchonna et but quelques gorgées avant de la reposer et de reprendre.

« Où en étais-je ? Ah oui, les recherches. Donc, une fois les recherches faites le sujet même de vos peut-être futures fouilles archéologiques, il vous faut… un mécène. Mécène qui va financer votre expédition – vous restez sur place un moment, il faut se loger, se nourrir, avoir du matériel, assurer le voyage et tout ne passe pas par portoloin. Pour ça, il faut réussir à l’intéresser. Je vous fais grâce des détails mondains, retenez simplement que plus vous connaissez de monde et plus vous savez vendre votre sujet, plus vous avez de chance de réussir à obtenir ce que vous voulez. Évidemment, ce n’est pas gratuit puisqu’on retiendra surtout vos trouvailles comme étant celles de votre financeur. L’archéologie magique n’est pas faite pour les gens avides d’argent et de reconnaissance.

A noter que je parle bien ici d’archéologie. Les chasseurs de trésors sont beaucoup moins scrupuleux et soucieux de trouver quelqu’un pour les financer. Ils pillent et saccagent les lieux où ils… travaillent, si on peut appeler ça comme ça. Mais je m’éloigne encore du sujet.
»

Dorian jeta un coup d’œil rapide à sa montre. Vingt minutes et il ne répondait toujours pas à la question. Il lui fallut même un très bref moment de réflexion pour se rappeler de celle-ci.

« Passons à ce qui se passe durant les fouilles elles-mêmes. La Magie, comme le disait miss Doherthy, laisse effectivement des traces. J’ai parlé plus tôt du paysage, je vais m’attarder un peu plus dessus maintenant.

D’abord, les restes infimes. La Magie n’est pas perceptible visuellement – ses effets le sont parfois, mais pas elle. Elle ne peut pas non plus être attrapée par une main, en revanche, indépendamment des cinq sens, elle peut être ressentie. Les sorciers n’ont pas tous la même sensibilité, et elle s’affadit avec le temps. En revanche, les plantes et les animaux y sont beaucoup plus réceptifs. Admettons que vous vous trouviez dans un vieux temple autrefois ensorcelé, mais dont la magie qui le protège s’est usée avec le temps. Le comportement animal comme végétal changera aux alentours du temple. Certains animaux vont l’éviter, des plantes vont pousser là alors qu’on ne les trouve normalement pas dans ce genre d’endroits. C’est ce genre d’indice-là qu’ils peuvent fournir.

Il est assez courant d’ailleurs d’avoir un Fléreur – ou un animal plus local, tout dépend où vous allez – pour aider à repérer les restes de magie qu’on ne remarquerait pas soi-même. Il existe aussi différents sortilèges, mais les utiliser signifie prendre le risque d’abîmer quelque chose. On évite autant qu’on peut.

Une fois qu’on a trouvé des éléments magiques – objets ou non – le gros du travail pour les resituer dans le temps consiste à les comparer à d’autres éléments que l’on connait déjà, qu’il s’agisse de faits historiques, de formes de magie similaires ou encore d’autres choses. La datation précise est presque impossible, mais il existe quelques sorts qui permettent de s’en faire une idée. L’archéologie sorcière étant une discipline très récente et trop peu développée, les sortilèges inventés pour en faciliter la pratique sont malheureusement rares. Quelque fois, il est même arrivé qu’on utilise les sciences moldues pour avoir des réponses.
»

Cette fois il se tut un moment et regarda son auditoire avec le vague espoir de ne pas les avoir lassés en cours de route. Le lancer sur l’archéologie était une très mauvaise idée pour qui n’était pas intéressé. Revenu maintenant sur l’avant de son bureau, Dorian décida d’arrêter là les frais.

« Là je pense avoir fait le tour de la question pour aujourd’hui. Si vous avez aurez chose à me demander sur le sujet n’hésitez pas, sinon je vous donne les questions du devoir à me rendre pour le prochain cours et je vous libère en avance. »

[Prochaine réponse : entre le 22 et le 24 février. Ce sera la dernière du cours normalement.]
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyLun 18 Fév - 19:09:42

Si quelqu’un l’avait prévenue à l’avance que poser une simple question amènerait à un exposé de quasi une demi-heure de la part du professeur, elle se serait tue. Non pas que la réponse l’eût ennuyée, bien au contraire, elle en avait appris beaucoup plus que ce à quoi elle s’attendait et ne le regrettait nullement, néanmoins elle n’était pas certaine que tout le monde fut aussi enthousiaste qu’elle face aux digressions à répétition du professeur. Après tout, ils étaient venus assister à un cours d’introduction à la Magie Fondamentale, pas à un séminaire sur les avantages et les inconvénients du métier de Magi-archéologue. Et Lavande craignait en conséquence que plus d’un ne lui reproche d’avoir fait dériver l’enseignant qui, jusque-là, ne s’était pas une seule fois éloigné du sujet principal du cours.

Pourtant, malgré tout, elle ne pouvait se repentir complètement de ses paroles. Car, le petit -ou plutôt long- discours du professeur Lovelace lui avait fait découvrir tout un champ des études magiques auquel elle n’avait non seulement jamais été introduite mais auquel elle ne s’était tout simplement jamais intéressée auparavant. En effet, à cause de ses souvenirs plus que pesants des cours d’Histoire de la Magie en compagnie du fantomatique professeur Binns, l’idée de se préoccuper du passé ne l’avait jamais effleurée. A la limite, elle trouvait plus intéressante l’histoire moldue que les batailles interminables entre gobelins et sorciers. C’est qu’on ne pouvait décemment supporter qu’un certain nombre de rois aux noms imprononçables avant de finir par devenir fou, ou en l’occurrence, folle.

A côté de cela, l’idée de retrouver un vieux temple regorgeant encore de magie faisait rêver. Cela ressemblait à une aventure de roman ou de film. Elle imaginait par exemple sans mal une espèce de Lara Croft sorcière se battant contre toutes sortes de dragons et autres chimères pour arriver à retrouver une relique ayant appartenant à Viviane. Bien sûr, la partie sur le besoin de se trouver des financements quitte à devoir faire des ronds-de-jambe en société était tout de suite moins glamour mais, dans le fond, puisqu’elle ne désirait pas poursuivre une carrière dans l’archéologie magique peu lui importait. Néanmoins, elle pouvait comprendre la frustration de son professeur face au manque d’intérêt du Ministère de la Magie pour le passé de la civilisation sorcière. C’était triste de se désintéresser à ce point de ses racines. Surtout pour de vieux arriérés si attachés à la pureté de leur pedigree. Enfin, en même temps, ce n’était pas si étonnant que cela au vu de la politique des plus réactionnaires qu’ils menaient en ce moment. Quel conservateur digne de ce nom allait se mettre à financer une expédition travaillant sur une époque où Moldus et sorciers vivaient en harmonie ? C’était tout bonnement impensable ! Triste sans aucun doute mais pas moins impensable. Pourtant, tout le monde savait que, si on remontait suffisamment loin, toute famille de Sang-Pur avait des liens avec la noblesse moldue. Simplement, après la promulgation du Code du Secret International Magique, ils s’étaient tous empressés de faire disparaître toute attache à quelque moldu que ce fut.


-Là je pense avoir fait le tour de la question pour aujourd’hui. Si vous avez chose à me demander sur le sujet n’hésitez pas, sinon je vous donne les questions du devoir à me rendre pour le prochain cours et je vous libère en avance.

Les libérer en avance ? Voilà qui était une excellente nouvelle. Lavande, n’ayant plus rien à ajouter, reposa donc doucement sa plume sur son pupitre et adressa un sourire à Elena qui venait de croiser son regard, apparemment impatiente de partager sa joie avec quelqu’un à l’idée de quitter le cours plus tôt que prévu. C’est que, pour aussi intéressant qu’un cours soit, ne pas avoir cours était toujours mieux. Ne restait donc plus qu’à récupérer le devoir à faire et, ils pourraient tous repartir tranquillement. Peut-être que Tomas et Maureen se joindraient à Alan, Elena et elle. A moins que les deux tourtereaux ne préfèrent rester seuls bien sûr. Bah, qui vivrait verrait comme disait le proverbe.
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptySam 23 Fév - 21:26:29

(HJ Réponse brève histoire de conclure Wink HJ)

Maureen n'était jamais bien assurée par nature, c'était bien connu. D'un caractère timide et discret, bien que savante, la jeune irlandaise se disait toujours qu'elle allait bien finir par se tromper quelque part dans ses réponses, ou risquer de commettre des bourdes monumentales. Et commettre une erreur dans un amphithéâtre universitaire, assez bien rempli pour un premier cours, serait pour elle une honte sans précédente. Heureusement, elle fut tirée de son angoisse interne grandissante par l'approbation du jeune professeur suivie d'un bref :

« C’est bien vu. »

L'irlandaise se relaxa singulièrement, s'autorisant même un mince sourire, avant de se concentrer de nouveau comme le professeur se lança dans une série de longues digressions totalement en dehors du sujet du cours, mais passionnantes. Organisée, la jeune femme aux cheveux de feu prit une feuille de parchemin annexe et nota curieuse les informations l'intéressant pour sa culture personnelle. Le sujet la passionnait, elle qui adorait tant l'histoire de la magie, l'évolution des civilisations et des anciennes relations entre le monde moldu et le monde sorcier, oh légères mais notables, gravées dans l'éternité de l'Histoire interactions entre deux univers si différents sur un même monde. Curieuse, elle écouta de ses deux oreilles, songeant qu'elle n'avait pas pensé à ce débouché là. Même si elle ne voulait pas pour autant renoncer à son projet initial, cela méritait considération complémentaire et ultérieure. Captivée par le récit, les yeux tropicaux brillaient de curiosité insatiable, passionnés par le sujet évoqué et ses oreilles recueillant le moindre mot raconté :

"D’abord, je dois quand même vous rappeler que les sorciers et les moldus ont très longtemps vécu dans des sociétés mixtes. Ce n’a pas été le cas partout, des civilisations séparées ont existé autrefois, existent maintenant et en dépit de ce qu’on serait tenté de croire, le Code International n’a pas été ratifié par tous les pays du globe et il est encore fréquent de trouver des sorciers vivant sans se cacher au milieu des moldus."

Maureen approuva d'un discret hochement de tête avec un sourire fin et connaisseur. Il était fréquent, dans certains villages irlandais perdus du Nord ou du fin-fond du Sud, de trouver des sorciers cachant à peine leur nature aux moldus. Dans le sien, si son père et les siens n'avaient jamais dit leur nature et leurs dons, on ne regardait pas d'un si mauvais oeil les enfants un peu étranges parfois, et on prêtait souvent ces phénomènes à une supposée magie bien propre à la terre d'émeraude des îles britanniques. Son père, responsable de pub, servait tant aux sorciers qu'aux moldus, sans le moindre conflit qui ne soit. La magie, après tout, était une partie intégrante du folklore irlandais, de son passé et de ses origines, aussi inexplicable soit-elle pour les moldus ignorants de sa pleine réalité. Puis au sein de sa famille même, si elle remontait très loin dans la branche généalogique de son père, certains sorciers de sang pur avaient épousés des moldues ou sang-mêlées sans que ces dernières ne les jugent mal, et réciproquement. Bien que le sang était "pur", enfin sorcier dirons depuis plusieurs générations, les deux communautés étaient étroitement liés dans ses origines et dans le sang de sa famille très, très lointaine :

« ... Là je pense avoir fait le tour de la question pour aujourd’hui. Si vous avez aurez chose à me demander sur le sujet n’hésitez pas, sinon je vous donne les questions du devoir à me rendre pour le prochain cours et je vous libère en avance. »

Maureen était presque déçue que la longue digression s'achève si rapidement, et la jeune femme se promit de poser ultérieurement des questions supplémentaires et d'effectuer des recherches en plus pour étancher sa soif insatiable de savoir et connaissances nouvelles. Elle était bien Serdaigle dans ce sens. Elle ne posa pas de questions, ne voulant pas retenir plus que nécessaire d'autres étudiants et s'attirer leurs foudres dès le début de l'année. L'évocation des devoirs à faire lui arracha un sourire, et elle se pencha discrètement vers son petit ami, lui murmurant dans un souffle printanier et délicat :

- Alors, ces devoirs, on les fait en groupe particulier ou avec les autres, mm ? Qu'est ce que tu préfères ?
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptySam 23 Fév - 22:12:02

Tomas devait bien avoué que maintenant le cours était particulièrement intéressant à son goût! Il buvait littéralement les paroles de son professeur et ne voyait pas à quelle vitesse il prennait ses notes. Ce qu'il disait était trop précieux pour que le jeune homme en oublie une miette. S'il ne fallait pas lancer le professeur sur l'archéologie de peur qu'il s'éternise, il ne fallait pas en parler avec Tomas sinon lui allait éternisé la discussion. L'archéologie et la découverte des autres cultures étaient étroitement liés non?

Il est assez courant d’ailleurs d’avoir un Fléreur – ou un animal plus local, tout dépend où vous allez – pour aider à repérer les restes de magie qu’on ne remarquerait pas soi-même. Il existe aussi différents sortilèges, mais les utiliser signifie prendre le risque d’abîmer quelque chose. On évite autant qu’on peut.

Tomas leva la main et attendit que le professeur lui donne la parole. Une fois obtenue, il posa sa question:

-Monsieur, qu'est-ce-qu'un Fléreur? De quel genre d'animal s'agit-il? Est-il d'origine ordinaire ou magique?

Si les autres élèves lui en voudraient pour relancer le professeur, alors qu'ils râlent! Le mot "Fléreur" n'arrivait pas à trouver sa traduction allemande dans l'esprit du jeune homme. Il n'allait pas se priver d'une information intéressante pour leur faire plaisir! Et ce n'est pas avec des menaces ou des intimidations qu'ils l'en empêcheraient.

Après la réponse obtenue et la proposition de la distribution des devoirs, il sentit le souffle délicat de Maureen flotter jusqu'à son oreille.


-Alors, ces devoirs, on les fait en groupe particulier ou avec les autres, mm ? Qu'est ce que tu préfères ?

Tomas lui souria et murmura à son oreille.

-Tu entends quoi par « groupe particulier », petite coquine?


[HJ Edit : Après en avoir parler avec les autres joueurs sur la box, j'ai remarqué que la question de Tomas est dû à un oublie de ma part sur les Fléreurs. Je me souvenais plus qu'on en parlait dans les livres. Mais bon, le mal est fait IG ^^ J'ai donc fait comme si Tomas ne trouvait pas la traduction Anglais/Allemand de cette créature =) ]


Dernière édition par Tomas Herz le Dim 24 Fév - 11:42:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptySam 23 Fév - 22:24:02

(HJ Réponse encore plus brève aha Encore pardon ! HJ)

« Je vais essayer de vous répondre sans vous garder prisonniers ici jusqu'à ce soir, mais il y a en fait un certain nombre de points à aborder pour vraiment comprendre en quoi consiste le travail d’un magi-archéologue.»

Oh my god... dans quoi est-ce que Lavande les avait lancé, là ? Un mince sourire narquois s'afficha sur ses lèvres, comme il contenait un soupir légèrement ennuyé. Cela sentait la longue lecture à plein nez, bien que le professeur plaisantait dessus. Au moins avait-il le mérite de les prévenir en avance. Franchement, l'archéologie et l'Histoire de la Magie, ça le branchait pas plus que cela. Il jeta un regard faussement noir à Elena qui se moquait en silence gentiment de lui devant son attitude, reposa sa plume dans l'encrier et s'empara pour s'occuper de son critérium habituel de crayonnés, s'attaquant à ses marges comme il le faisait d'ordinaire quand il n'était pas plus intéressé que cela au cours ou que ce dernier dérivait de son sujet, comme en ce moment précis :

"Damn it... je ne te remercie pas Lavande sur ce coup là. On va en avoir pour trois plombes... pourvu, par pitié, qu'il ne tourne pas cela à la Binn's et le rende un minimum intéressant... sinon je vais m'assoupir en moins de temps que pour dire 'Quidditch'..."

Et ainsi le prof se lança dans une longue lecture, que le jeune homme suivait à moitié histoire de suivre un minimum, et quand il eut tôt fait de remplir ses marges de griffonnés diverses et variés, il prit une feuille de son calepin à dessin et entreprit de faire un portrait fidèle du professeur. Il pourrait ainsi l'ajouter à sa réserve personnelle de croquis, de portraits, section "professeurs". En soit, le cours était assez intéressant, bien qu'un peu technique quand même. D'un coup d'oeil discret il remarqua que ses voisines de gauche et de droite semblaient intéressées par les propos du professeur, et retint de justesse une moue entre amusement certain et légère exaspération. Ah les filles je vous jure... il se demanda comment Tomas s'en sortait devant, il espérait bien, même s'il ne pouvait s'en assurer puisque l'allemand lui faisait face de dos. Il eut sa réponse quand ce dernier posa une autre question pour relancer, hélas, le cours :

"Monsieur, qu'est-ce-qu'un Fléreur ? De quel genre d'animal s'agit-il? Est-il d'origine ordinaire ou magique ?"

Merlin... ils ne lui avaient pas appris cela dans son école de sorcellerie allemande ? Pauvre Tomas... il ne répondit pas, pour ne pas embarrasser son meilleur ami, et se plongea dans ses propres souvenirs de scolarité. C'était quand qu'ils avaient évoqué les Fléreurs ? Avec le premier prof de Soins Aux Créatures Magiques, Gobe Planche ou Hagrid ? Il ne savait plus. S'il ne se gourait pas, ça devait être entre la deuxième et la quatrième année. Il se souvenait assez bien du TP assez marrant d'ailleurs, par contre. Silencieux, il attendit la réponse, et en profita pour jeter un coup d'oeil à Lavande et Elena, semblant partager la même pensée que les deux jeunes femmes. Avec un mince sourire, il proposa dans un murmure de sa voix basse et grave :

- So, vous avez la même idée que moi ? On fait les devoirs en groupe ? Reste juste à savoir si le père Tomas et ta coloc se joignent à nous, ou s'ils préfèrent rester ensemble à faire je ne sais quoi et je ne veux pas savoir quoi...
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyMar 26 Fév - 21:47:27

Le rôle d'un scientifique, tout autant que celui d'un historien, consistait à émettre des théories, à analyser des faits, à s'en tenir à des preuves concrètes. Dans ce milieu, il était mal venu de transmettre une opinion sans prendre certaines précautions, sans l'entourer de mises en garde. Dans tous les cas, vos déclarations exigeaient des arguments, des preuves concrètes, pour convaincre un auditoire rarement ouvert aux idées novatrices. Ce travail nécessitait aussi une neutralité qui obligeait toute personne occupant une fonction publique à ne jamais travestir la vérité à ses propres fins afin de ne surtout pas corrompre son audience. Evidemment, lorsque le professeur Lovelace commença à répondre à cette ultime question, le maître de conférence resta professionnel, même si celui-ci s'apprêta à prononcer un discours assez engagé sous la forme d'une digression exagérée.

"- D’abord, je dois quand même vous rappeler que les sorciers et les moldus ont très longtemps vécu dans des sociétés mixtes. Ce n’a pas été le cas partout, des civilisations séparées ont existé autrefois, existent maintenant et en dépit de ce qu’on serait tenté de croire, le Code International n’a pas été ratifié par tous les pays du globe et il est encore fréquent de trouver des sorciers vivant sans se cacher au milieu des moldus."

Sans surprise, le professeur se montra prudent dans ses affirmations. Hermione n'en fut nullement étonnée. Et bien que ses intentions n'étaient que métadiscurtives, ce que le maître de conférence oublia de mentionner, c'était qu'en Indonésie, les sorciers ou les individus soupçonnés de sorcellerie étaient décapités à la faux, que dans certaines contrées ce genre de chasse aux sorciers existaient encore, mais qu'en plus, il subsistait dans ces nations, un folklore, des croyances, qui autorisaient les marabouts à vivre au sein de communautés moldues. Pour ces gens, ces manifestations magiques faisaient partie de leurs croyances, d'une réalité tangible, de valeurs propres à leur société, chose que l'on ne retrouvait plus dans les pays occidentaux, comme la Grande-Bretagne. Les sciences et l'éducation ayant aboutis sur de telles remises en question - y compris par rapport aux religions et aux croyances populaires - que les gens avaient finis par voir chez les sorciers les symboles du mal incarné. On y trouvait des explications censées à tous ces "phénomènes inexpliqués", grâce à l'intelligence humaine et non plus sur la foi et la superstition. En cela, il ne fallait jamais confondre la croyance religieuse et la croyance scientifique, même si l'une et l'autre méritait le respect.

"A partir de là, il est clair que les archéologues dénués de pouvoirs magiques n’ont pas toutes les clés en main pour comprendre l’Histoire, et autant il arrive que certains d’entre eux finissent par comprendre la vérité, autant il ne leur est pas possible de faire des recherches avec nous librement. C’est trop dangereux. Leur mémoire n’est pas effacée uniquement pour garder le Secret Magique intact, mais aussi et plus simplement pour éviter des catastrophes."

Voilà pour ma première digression et j’espère que vous me pardonnerez les suivantes".


Miss Granger ne pouvait qu'être d'accord lorsqu'il était question d'affirmer qu'il aurait été trop dangereux pour la communauté magique (ou celle des moldus) de se confronter l'une à l'autre sans préparation, sans avoir progressé du point de vue des mentalités. Il était évident que le monde magique et le monde moldu n'étaient pas prêt pour un rapprochement, ni pour ce genre de coopération. Cela ne signifiait pas pour autant que cela ne devienne pas une réalité, un jour ou l'autre. En tout cas, cette première digression eut le mérite d'attirer l'attention de Hermione, qui ne put s'empêcher de relever la tête de son parchemin en haussant les sourcils pendant un bon moment avant de les froncer. Il y avait tout de même un petit quelque-chose de surprenant, même si ce sentiment s'estompa bien rapidement par la suite. Quant à l'idée d'organiser des fouilles entre sorciers et moldus, alors là... Fort heureusement, le professeur Lovelace semblait avoir gardé les pieds sur terre. C'était un peu comme espérer voir un moldu réaliser une potion alors que son processus exigeait l'utilisation d'une baguette magique. Les conséquences seraient fâcheuses et le maître de conférence ne le savait que trop bien.

« A l’heure actuelle, il n’existe malheureusement aucune formation dans le domaine. Les magi-archéologues viennent d’horizons très différents. Certains sont des historiens magiques, certains comme moi travaillaient comme Briseurs de sort avant de changer de voie, d’autres sont simplement trop riches et désœuvrés à l’origine et ont jeté leur dévolu sur les mystères de l’Histoire pour s’occuper – on ne dirait pas comme ça mais ce sont les plus nombreux – et on compte aussi un paquet d’aventuriers. J’aimerais dire que l’archéologie magique est aussi structurée qu’elle l’est chez les moldus à l’heure actuelle, mais elle correspond davantage à leurs débuts, et pour cause : les gouvernements sorciers ne s’y intéressent pas. »

Dans de nombreux domaines, le monde magique était en retard. A l'entendre, on se serait cru entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. A cette époque, on ne pouvait absolument pas parler de réelles méthodes scientifiques puisque les fouilleurs n'hésitaient jamais à utiliser pelle, pioche et dynamite pour parvenir à leurs fins. Les poteries et tout ce qui ne pouvaient trouver de valeur commerciale étaient détruites, abandonnés ou endommagés sans ménagement. De véritables sauvages ! Dans de telles circonstances, la magi-archéologie n'aurait rien eu d'une véritable science aussi structurée que celle qui existait parmi les moldus au jour d'aujourd'hui, même si cela ne surprit nullement Hermione d'apprendre que son professeur était insatisfait. Il fallut tout de même attendre la fin des années trente pour qu'une véritable méthodologie soit mise en place dans le monde moldu, mais ce fut surtout dans les années soixante-dix que l'archéologie gagna ses lettres de noblesse, en faisant de cette profession un domaine pluri-disciplinaire et plus rigoureux, lorsque ceux-ci acceptèrent dans leur travail la participation de spécialistes dans des domaines divers et variés, mais fédérés dans un même but. Voilà le chemin qu'il fallait suivre.

Quant aux briseurs de sorts, tels que Bill Weasley, ceux-ci n'étaient que des aventuriers, des pilleurs de tombes, dont l'unique mission était de rapporter des trésors et des artefacts intéressants pour Gringotts. Seulement, certains agissaient en "free lance" pour le compte d'investisseurs privés, d'autres n'étaient que des historiens, des géologues, des architectes, des banquiers, des avocats ou des particuliers. L'avis du professeur Lovelace était tout à fait justifié et intéressant de son point de vue. Effectivement, la plupart ne recherchaient que la fortune et la gloire. Et si le professeur semblait toujours aussi agacé par le peu de considération accordée à sa discipline, il aurait pu se rassurer en songeant que Hermione, elle, n'avait pas l'intention d'oublier la recherche scientifique dans ses projets d'avenir. Enfin, à condition de songer au Secrétariat d'état, ce qui n'était pas certain. Après tout, soixante-dix pour cent de toute l'archéologie se déroulait en bibliothèque, en lecture, en étude. Le reste consistait à prospecter et à fouiller sur le terrain à la recherche d'indices probants. Et si les moldus ne pouvaient s'en tenir au folklore ou aux mythes, il en allait d'une autre façon pour les sorciers qui mélangeaient souvent les deux au risque, peut-être, de se compliquer encore plus la tâche.

Quant au financement de la recherche scientifique, il était possible de trouver des solutions satisfaisantes. L'étudiante en sciences-administratives en était convaincue. Cependant, pour les technocrates du Ministère, un projet d'envergure ne pouvait être considéré comme viable que s'il rapportait quelque-chose d'un point de vue financier ou politique. L'ennui c'était indubitablement l'inertie de certains hauts-fonctionnaires qui bloquaient toute idée de réforme afin de protéger leurs intérêts personnels et leurs valeurs rétrogrades, alors que la science faisait fi de ce genre de considération. Et puis, financer les grands projets d'un gouvernement exigeait une contribution de la part de la population, une certaine inventivité afin de dénicher des capitaux sans avoir à augmenter outrageusement les impôts de toute nature. Si vous saviez combien il était difficile d'établir un vote du budget ministériel, surtout lorsque l'on ne disposait pas d'une majorité confortable. Oh, mais rassurez-vous. La brunette ne croyait pas dans la fatalité. Autrement, elle ne se serait jamais fait d'amis, elle n'aurait jamais survécue à la guerre ni fait toutes ces choses dépassant tout entendement. Elle n'aurait jamais réussi à obtenir certaines victoires en faveur des elfes de maison sans détermination et sans un coup de pouce du destin.


" Pour en revenir à ce que je disais précédemment, les gouvernements n’interviennent pas dans notre travail. Les expéditions sont financées par des mécènes, ce qui conditionne toute la première étape du travail d‘un archéologue sorcier : les recherches. Comprenons-nous bien : il faut en faire dans tous les cas, on ne débarque pas quelque part au petit bonheur la chance, mais disons qu’il faut savoir vendre son sujet. Et donner de sa personne."

Hermione esquissa un petit sourire en coin lorsque le professeur parla de "débarquer quelque part au petit bonheur la chance". Bien que la quête des horcruxes et celle des reliques de la mort auraient pu être comparées à une recherche archéologique remplies de dangers, la sorcière se souvenait de la manière dont Harry, Ron et elle-même parvinrent à les retrouver. Cependant, il fallait tout de même reconnaître que la plupart des découvertes, notamment les plus grandioses, s'effectuaient le plus souvent par erreur, une intuition ou un sacré coup de chance. Ce fut le cas de la grotte de Lascaux, en France, ou encore pour les textes de l'ancien-testament gravé sur des rouleaux de cuivre que l'on retrouva près de la mer morte, dissimulée dans des grottes et enfermer dans des jarres en terre-cuite. Pour Lascaux, c'était un enfant qui était tombé à l'intérieur. Pour l'autre, il s'agissait d'un berger cherchant plusieurs de ses chèvres qui, au détour d'une grotte, découvrit un véritable trésor pour l'humanité. C'était passionnant !

Malheureusement, ce qui poussa Miss Granger à adopter un air dépité, ce fut d'apprendre que le Ministère ne se souciait guère de la recherche scientifique, sauf lorsqu'il était question de ramasser toujours plus d'argent. C'était tout de même incroyable. Les découvertes des chercheurs servaient uniquement à ravir les invités de leurs mécènes, rarement les musées subventionnés par l'état. Quant à parler de respect, ils n'en avaient aucun, même si les archéologues moldus considéraient les squelettes ou les momies comme des objets d'étude scientifiques et non comme des personnes défuntes. Et oui ! Pourtant, dans la première moitié du vingtième siècle, aux états-unis, on se servait des momies Egyptiennes comme bûches pour faire fonctionner les trains à vapeur. En Angleterre, on procédait à l'exhumation de momies ou de vases canope devant les invités après le dessert afin de susciter la curiosité morbide des aristocrates épris pour cette nouvelle mode. Où était la science dans tout cela ? Et il en allait de même dans le monde magique !? Hermione était stupéfaite.

Le reste du discours fut intéressant et Miss je-sais-tout n'y trouva rien à redire. Enfin, presque... Les soirées mondaines... Mon dieu l'horreur ! Les congrès politiques, les anniversaires, les oeuvres de charité et les soirées entre amis, d'accord, mais le reste ! Et pourtant, elle savait qu'elle ne pourrait échapper à ces dîners diplomatiques, ces soirées de gala et à toutes ces autres mondanités lorsqu'elle travaillerait au Ministère. Il s'agissait d'un passage obligatoire lorsque l'on souhaitait récolter des fonds, se tisser des relations professionnelles et si l'on voulait tenter de convaincre certains individus bien placé sur l'échiquier politique de souscrire à ses idées.


« Là je pense avoir fait le tour de la question pour aujourd’hui. Si vous avez aurez chose à me demander sur le sujet n’hésitez pas, sinon je vous donne les questions du devoir à me rendre pour le prochain cours et je vous libère en avance. »

"- Monsieur, qu'est-ce-qu'un Fléreur ? De quel genre d'animal s'agit-il ? Est-il d'origine ordinaire ou magique ?", demanda Tomas, perplexe.

La sorcière était d'ailleurs en train de réfléchir à tout cela lorsqu'une question pour le moins étonnante l'a fit sortir de ses réflexions. Elle reconnut aussitôt la voix de Tomas Herz, le photographe-reporter de la Plume Sagace. Il n'y avait franchement pas de quoi rire et Hermione était satisfaite de constater que le jeune homme n'avait certainement pas peur d'être ridicule en posant cette question dont la réponse semblait pourtant évidente pour la plupart des étudiants. C'était ainsi que l'on apprenait et Miss je-sais-tout ne pouvait que respecter Tomas pour avoir voulu combler d'éventuelles lacunes. De son côté, Ron semblait plonger dans un état second, ce qui obligea sa petite-amie à le secouer un peu pour le ramener à la réalité. La question portait sur les fléreurs. Le professeur Gobe-Planche en parla beaucoup lors de sa cinquième année à Poudlard, justement parce que le sujet tombait souvent aux épreuves des B.U.S.E. Pattenrond lui-même était à demi-fléreur et sa charmante maîtresse connaissait tout sur eux. Son chat était le plus beau et le plus intelligent du monde !


"- Ron... concentre-toi un peu, s'il te plaît. Le cours est presque terminé !", lui fit-elle remarquer tout bas, avec sérieux, sur un ton de reproche.

"- Heum... oui... euuh... pardon", rétorqua le rouquin, d'un air gêné, en reprenant une posture plus convenable sur son siège.

Cet après-midi, le trio allait pouvoir assister à leur premier cours de magie offensive et défensive. Les devoirs, les éléments à réviser commençaient à s'accumuler. Miss Granger prévoyait déjà de faire un détour par la bibliothèque afin d'emprunter quelques livres afin de préparer tout cela. A coup sûr, Ron irait jusqu'à tenter de la séduire en échange d'une aide propice et d'un massage du tonnerre de Dieu. Quant à Harry, elle le voyait venir avec son air perplexe en lui disant "euuh Hermione ? Y a un truc que je ne pige pas. Tu voudrais bien m'aider ?". Autrement dit : "tu ne voudrais pas m'aider à faire mon devoir ?" Et la politesse ? Non, mais ! Cela faisait neuf ans qu'ils se connaissaient et c'était toujours la même chose avec lui ! A croire qu'elle aurait sa place parmi les Aurors, ma parole !
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  • Dorian Lovelace
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      Statut sanguin: Sorcier
      Baguette magique: Bois de charme, ventricule de coeur de dragon, 28,5 cm, souple
    Dorian Lovelace
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MessageSujet: Re: Cours n°1 de Magie Fondamentale   Cours n°1 de Magie Fondamentale - Page 2 EmptyJeu 14 Mar - 19:24:51

La question le surprit d’autant plus que le Fléreur était en Europe une créature magique bien connue. Dorian se laissa désarçonner un instant et inspecta le visage de l’Allemand durant plusieurs secondes avant de décider d’y répondre. Il ignorait après tout quel était le niveau de base de ses élèves et ça ne coûtait rien.

« Les Fléreurs sont des créatures magiques assez proches d’un chat, en plus perspicaces et plus intelligents. »

Réponse succincte qui ne fut suivie d’aucune autre question. L’ancien archéologue se redressa donc et attrapa sa baguette qu’il secoua en faisant apparaître sur le tableau noir une liste de questions.

« Je vois que vous êtes motivés pour sortir plus tôt, plaisanta-t-il, donc voilà les questions du devoir. Il s’agit d’un Questionnaire à Choix Multiples. Une bonne réponse vous rapportera un point, une mauvaise aucun.

Votre parchemin devra comporter : votre nom, les questions ainsi que l’ensemble des propositions qui y sont liées. Une à plusieurs de ces propositions seront justes. Enfin, la question finale est quant à elle facultative et rapportera cinq points en cas de bonne réponse. Vous serez gentils de ne pas dépasser les 200 mots, il s’agit d’un point que nous aborderons en détails lors du prochain cours.

Bien,
ponctua-t-il après un court silence, les questions maintenant

Comme il les vit attraper leur plume, Dorian se décala pour laisser les étudiants voir le tableau et commença à lire les questions. Il proposa à chaque fois trois réponses possibles. Lorsqu’il eut terminé, il se gratta la gorge et reprit une dernière fois la parole.

« Je ramasserai le parchemin de trois d’entre vous choisis au hasard lors du prochain cours. Pensez à écrire votre nom dessus. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine et à jeudi prochain. »

Le QCM complet :

[Vous avez jusqu'au vendredi 5 avril pour me les envoyer par MP. Évidemment, tous ceux qui le feront auront une note et gagneront des points, la mention des trois élèves dont la copie sera ramassée n'étant qu'un élément RP.
Pour ceux qui auraient lu trop vite, les consignes que vous, joueurs, devez suivre sont situées au début du spoiler.

Et merci pour le cours, ça a été un vrai plaisir de jouer avec des joueurs et des personnages aussi motivés Very Happy

PS : J'ajouterai les points du cours à tout le monde dans la journée de demain.]
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