Nom : Irronbelly
Prénom : Charlotte
Age en HJ : 23 ans
Age du personnage : 11 ans
Statut de sang de votre personnage : Sang Mêlé
Comment avez vous connu le forum ? Tour de jeu
******************************************************
Attablé à la terrasse de Florian Fortarôme, Ulric Irronbelly laissa tomber sa cuillère dans son énorme coupe de glace. Caressant paresseusement son ventre arrondi, il sourit à sa femme Susan, avant de laisser tomber sa tête en arrière. Il faisait beau, en ce matin de 1er septembre. Le regard perdu dans les nuages, l'homme se prit à repenser à la première fois où il avait visité le chemin de traverse.
Sa femme et lui vivaient ensemble depuis déjà deux ans, à Londres, dans ce minuscule appartement sur Monmouth Street. Et c'est entre le frigo et le lavabo qu'il lui avait fait sa demande. Un genou à terre, il lui avait promis de trouver un moyen d'évoluer dans son entreprise immobilière, et de leur trouver un nid plus douillet, si elle acceptait seulement de le suivre toute sa vie.
Quelle ne fut pas sa surprise, lorsque, pour toute réponse, sa femme couru jusqu'à la salle de bain après un déchirant :
" Je suis une sorcièèèèèère ! "
Incrédule, l'homme était resté quelques secondes dans la même position avant de se ressaisir et de taper à la porte. Sans doute était-ce l'émotion. Ou il n'avait pas compris. Ou elle avait trouvé là une bien étrange façon de se défiler. Toujours est-il qu'il exigeait une explication. Et il l'a reçu. Ils en discutèrent des heures. Elle lui raconta tout. L'univers où elle avait évolué, son enfance à Ifracombs, ses études à Poudlard, et comment elle avait décroché un poste de vendeuse dans une boutique de brocante, non pas dans le centre ville de Londres, mais sur une grande allée marchande sorcière. Après un long silence, il était parti se coucher sans un mot.
Bien sûr, il fallu un certain temps à Ulric pour digérer la nouvelle. Il en resta sans voix toute la journée du lendemain, journée durant laquelle Susan n'eut de cesse de s'inquiéter de son état. Ce n'est qu'au soir, alors qu'elle tentait de réchauffer sa soupe au micro onde, une nouvelle fois sans succès, qu'Ulric rouvrit la bouche.
" Voilà donc qui explique ton manque total d'expérience dans l'électro ménager... "
Et alors que sa femme se tournait vers lui, les yeux ronds, il fut prit d'un énorme fou rire, un rire à s'en tenir les côtes, un rire qui ne fut calmé que par les pleurs soulagés de sa future épouse, qui le serrait tendrement contre sa poitrine.
Ils se marièrent la semaine qui suivit, dans une minuscule chapelle. Le lendemain, Susan lui faisait découvrir le Chaudron Baveur, sa bierraubeurre et, enfin, le chemin de traverse. Son lieu de travail. Sa banque. Ses boutiques préférées... Ulric n'avait de cesse de la questionner, infatigable curieux. Ils décidèrent de louer l'appartement au dessus de la boutique dans laquelle travaillait sa femme. Avec deux chambres. L'une d'entre elle accueillerait bientôt une jeune sorcière nommée Charlotte. Un prénom français qu'affectionnait beaucoup Susan, qui n'avait pas mit moins de 6 mois avant de valider son choix.
" Un nom de gâteau ! Un prénom qui se mariera parfaitement avec votre nom de famille, Mr Irronbelly (Pense de fer) ! " avait-elle déclaré.
Ulric esquissa un sourire et sortit de sa rêverie. Il se redressa, et porta son regard sur sa toute jeune fille. Face à lui, une minuscule brune aux yeux chocolat était plongée dans l'un de ses manuels de magie. Charlotte monterait bientôt dans le train qui la conduirait à Poudlard. Sa toute première année, 11 ans, déjà. Elle ne lui semblait pourtant pas si loin, l'année de ses 5 ans. L'année si particulière où la petite avait découvert ses pouvoirs. Alors qu'elle s’apprêtait à souffler ses cinq bougies, l'enfant avait été prise d'une crise de hoquet qui l'avait fait rebondir dans tout l'appartement. Sur les murs, au plafond... Si de nombreux bibelots sans valeur avaient été brisés Charlotte, elle, n'avait rien.
Et il ne s'agirait pas de sa dernière cascade. Très jeune, l'enfant s'était montrée très casse cou. Bon nombre d'incidents, bien que sans gravité, avaient été déclenché par ses maladresses et ses farces. Le chemin de traverse était pour elle un grand terrain de jeu. Sa mère travaillant à la brocante, la petite allait et venait entre les boutiques de ses collègues de rue, lesquels ne manquaient jamais de la ramener à sa mère en la traînant par l'oreille, après qu'elle ai renversé des bidons de serres de rapaces, ou fait tomber des piles de livres sur la tête d'un malheureux client, ou encore laissé s'envoler le vif d'or d'une malle cachée au fond d'un magasin de Quidditch...
Si la petite excellait en fourberies, elle n'en était pas moins studieuse. Dans la lecture, elle avait trouvé son exutoire, et ses parents le moyen de l'occuper sans provoquer de catastrophes. Curieuse de tout connaître, Charlotte avait souhaité tout savoir du monde magique et du monde des moldus. Les comparer, les parcourir. A l'arrivée de sa lettre pour Poudlard, elle s'était empressée d'acheter toutes ses fournitures, et s'était plongée dans les ouvrages.
Bien évidemment, il lui avait aussi fallu tester son équipement. Son chaudron, était-il assez résistant pour ses mixtures expérimentales ? Son télescope, renvoyait-il les cognards ? Et sa baguette, pouvait-elle tout endurer ? Et bien, au regard des chaudron, télescope et baguette neufs à ses pieds, nous pouvons facilement affirmer que... non.
Ulric lança un regard plein de tendresse à son enfant. Toujours plongée dans son ouvrage, Charlotte ne remarqua pas tout de suite la main de son père qui levait la couverture de son livre pour en déchiffrer le titre.
" 'Sorts et contre-sorts... ensorcelez vos amis et stupéfiez vos ennemis avec le sortilège de Crâne chauve, Jambencoton, Langue de plomb...' "
Charlotte s'empressa de fermer le livre et de le fourrer dans son sac. Sa mère fronçait les sourcils, tandis que sa fille lui renvoyait un large sourire édenté empreint de fausse innocence.
" C'est donc ça que tu tenais absolument à acheter... Tu ne crois pas en avoir assez fait pour la semaine ? Tu es prévenue, ce sera nos derniers achats de l'année ! Nous n'avons pas les moyens d'entretenir ta bêtise. "
Charlotte baissa les yeux sur le contenu de son assiette, vide.
" Pardon m'man... J'recommencerai plus... "
Le visage de Susan se radoucit. Elle tapota la tête de sa fille.
" Je n'y crois pas une seconde. Mais, allez, tiens : voilà ta gaufre ! N'en parlons plus. "
Le serveur apporta une gaufre sur trois étages, remplie de fraises, de chocolat et de chantilly. L'adressant d'abord au papa bedonnant, ce dernier lui montra du doigt l'assiette vide de sa fille, qui bavait déjà abondamment d'envie, les yeux ronds. A peine l'assiette fut-elle posée que la fillette, pourtant fine, s'empiffra sur l'heure. Il ne fallut pas plus de 3 minutes pour achever la pauvre gaufre. Un rot sonore plus tard, la sorcière posa ses deux mains sur son ventre, ferma les yeux, et sombra directement dans la sieste digestive la plus profonde. Un regard amusé de ses parents plus tard, Ulric prit sa fille sur son dos, et tous trois entreprirent de se rendre sur le quai du Poudlard Express. Quand soudain, Susan se stoppa net.
" Attend moi ici ! J'ai encore un dernier achat à faire ! "
(...)
10h40. Charlotte ouvrit un œil. Son père la reposa sur le sol.
" Dans les temps ma grande ! Tu es prête ? "
Charlotte se frotta les yeux. Devant elle, le passage pour accéder à la voie 9 3/4.
" J'ai lu quelque chose là dessus ! Pour aller sur le quai 9 3/4, il faut marcher droit vers la barrière entre les deux tourniquets, juste là !
C'est une barrière magique ! Il est important de ne pas s'arrêter ni d'avoir peur de se cogner ! "
Sa mère lui ébouriffa les cheveux.
" C'est la dernière cascade qui nous sera donné de voir avant tes prochaines vacances. Ton père et moi devons retourner travailler, nous ne pourrons pas t'accompagner sur le quai. Néanmoins, tu n'iras pas seule... " Susan indiqua à sa fille la cage sur son chariot, laquelle contenait une minuscule chouette rousse ébouriffée. " On me l'a vendu à un bon prix. Elle les rendait fous ! Ils me l'ont décrite comme goinfre, espiègle, mais malgré tout très sérieuse... " Un sourire malicieux se dessina sur son visage, tandis qu'elle regardait sa fille courir vers l'animal.
" Merciiiii ! Merci-merci-merci-merci !!! Je vais l'appeler Hulotte ! Non... Bouffi ! Non... Pimprelune !!! Non... "
Son père l'embrassa sur le front avant de la serrer dans ses bras.
" Tu l'appelleras bien comme tu voudras. N'oublie simplement pas de nous l'envoyer régulièrement pour nous donner de tes nouvelles... "
L'heure des adieux. Séquence émotion. La petite leur adressa un dernier signe de la main, s'avança vers la voie, les larmes aux yeux, quand.... SBAAAAAAAAAAAAF ! La cage de sa chouette roula doucement jusqu'à son nez, lui même au sol. La sorcière s'était prit les pieds dans son chariot et s'était affalée de tout son long à quelques centimètres de l'accès aux voies. Elle se redressa très vite, essuya rapidement ses affaires, ne faisant pas cas des hululements outrés de son animal, et adressa un dernier signe de la main à ses parents.
De son arrivée sur la voie à son entrée au château, Charlotte passa de moments d'admiration à des états d'ébahissement complets. Dans le train, elle cohabita avec un élève passablement fatigué qui passa la totalité du trajet à ronfler. Elle se fit une joie de profiter du wagon : elle essaya ses tenues par dessus ses habits, tenta d'apprivoiser sa chouette, relu certains passages de ses manuels de cours, , tenta d'apprivoiser sa chouette, se goinfra de gourmandises achetées dans le train, tenta d'apprivoiser sa chouette, s'amusa à chatouiller les poils du nez de son compagnon de wagon, , tenta d'apprivoiser sa choue...
" Mais tu vas arrêter de bouder oui ?! Je me suis fait mal au genou moi aussi ! Tiens : REGARDE ! Là, tu vois, c'est rouge !
Toi tu l'es déjà, rouge, alors si tu as mal, tu peux bien me le faire croire, y'a pas de preuves ! "
La chouette toujours sans nom poussa un dernier hululement outré, tandis que le train s'arrêtait. Surexcitée, l'enfant fila sur le quai, monta dans une barque, et ouvrit grand la bouche à la vue de la silhouette du château. Sa mère lui avait tout dit sur la cérémonie de répartition, et elle se fit bien sûr toute une joie de donner ses infos aux autres enfants qui l'entouraient, arrivée aux portes de la grande salle.
" J'aimerais entrer à Serdaigle ! Maman m'a dit qu'ils étaient très studieux, mais pas franchement très dégourdis en matière de farces... Pourtant, soyons réalistes ! Toutes ces têtes pensantes réunies dans la même maison... on ne va tout de même pas me dire qu'il n'y a pas un seul moment où ils ne mettent pas leur savoir en commun pour faire des farces ! Franchement ! "
Elle fut interrompue par l'ouverture des portes de la Grande Salle, et c'est avec les autres qu'elle s'ébahit devant les lieux, avant d'attendre que l'on prononce son nom pour la répartir dans l'une des quatre maisons. Une patte de chocogrenouille à la bouche.
Accueil 
Sujet: Charlotte Irronbelly 
Laisse moi donc te guider pour tes premiers pas au château et sur le forum. Tout a l'air immense et labyrinthique, mais je peux t'assurer qu'avec quelques clés en poche, on s'y retrouve très vite 
! Allez, suis-moi :
En fait les sujets d'études des deux groupes majeurs - premières à troisièmes années ET quatrièmes à septièmes années - seront postés régulièrement. Il faudra que tu fasse de préférence un groupe avec des camarades de ton niveau d'études, et toutes maisons comprises ! Comme quoi les cours parfois servent à nouer des liens ! Oh, aussi, pour trouver les salles, 
... si c'est bon ! 
Néanmoins si tu as la moindre question, n'hésite pas à me contacter par mp, je me ferais un plaisir de t'y répondre 
!