Une ombre se faufila entre les couloirs de Poudlard à une heure indue. Peu importe les risques, aujourd'hui était la fête des mères. Hayden le savait bien que sa mère ne regarderait sûrement pas la lettre que sa fille lui avait écrite, d'autant plus qu'elle serait porté par un hibou. En dépit d'une absence totale de contact avec sa mère depuis une dizaine d'année, et bien que sa mère l'ait déçue un nombre incalculable de fois, la Serdaigle sentait toujours le besoin de se prouver qu'elle avait ses parents quelque part, et qu'ils penseraient au moins une fois par an à elle.

Elle chassa rapidement une larme de faiblesse. Sa lettre n'avait pas été facile à écrire, plus les années passaient plus elle ne savait quoi écrire. L'héritière laissait à ses parents toujours deux jours s'il voulait lui lui répondre mais jamais ils ne l'avaient fait.

Hayden serra sa seconde lettre contre elle, pour celle qui avait fait bien plus que sa mère en quelques années. Ella qui fut, avec Emmanuel sa famille. Notion d'autant plus actuelle puisqu'elle avait un caractère officiel. L'aiglonne n'aurait pu avoir de meilleurs tuteurs.

Arrivée à la volière, la jeune fille attacha rapidement les deux lettres à deux hiboux, aux aguets. Rusard traînait souvent dans l'aile Ouest à cette heure... Elle frissonna face au froid de la volière tandis qu'elle descendait la tour pour rejoindre sa salle communes. Ses pas lui semblaient résonner dans les couloirs sombres, accentuant la tension d'Hayden.

Un miaulement sinistre, bon peut-être pas si sinistre que ça mais vu les circonstances, le miaulement de Miss Teigne faisait cet effet. La faible lumière qui grandissait aussi. La Serdaigle tenta tant bien que mal de courir en silence. Elle tourna le couloir, et son regard se stoppa sur une Aiglonne qui tenait un chat. Elle la connaissait, elles s'étaient parlé un soir, elle se rappelait qu'elle était plus jeune qu'Hayden et qu'elle s'appelait.. Akiko, si ses souvenirs ne la trompaient pas. Peu importe pourquoi elle était là, cette fille faisait partie de sa maison, pas question qu'elle se fasse prendre.

Hayden se précipita sur elle, lui prit le bras pour l'emmener loin de la lumière qui se rapprochait en lui soufflant en tout et pour tout un « Rusard . Elles s'éloignaient de leur salle commune, mais le chemin aurait été beaucoup plus risqué. Alors que les deux Serdaigles s'enfonçaient dans la pénombre des couloirs de Poudlard, il ne leur restait plus qu'à espérer que le concierge ne prennent pas le même chemin...

(Cela me va très bien )

Février 2000. L'année continuait de filer à son rythme, à l'instar du paisible cours d'eau qui se frayerait un chemin, serpentant posément à travers des plaines tantôt fertiles, tantôt arides... tantôt basiques. La petite Aiglonne entamait bien plus paisiblement sa deuxième année au sein de l'école de magie - bien qu'elle eut au début fort mal commencée avec un été des plus mouvementés et des plus gâchés avec ce qui était advenu en Juillet. Pour l'instant son père curieusement ne semblait plus s'acharner sur elle, la pressant par lettres, et elle-même se sentait plus sereine depuis sa discussion-aveu avec le professeur de duel de l'école écossaise, j'ai nommé le professeur Mc Carter. Elle divisait son temps donc entre des études toujours aussi acharnées - bien plus concentrée qu'en début d'année - et les temps, oh combien précieux, d'intimité entre son aîné de petit ami - en quatrième année, le vaillant sang et or Rupert Turner - ainsi que des moments consacrés à son petit groupe d'amis très hétérogènes sur le point de l'origine des maisons. Ainsi, on pouvait compter chez les sang et or sa meilleure amie de quatrième année Ethel Perks ainsi que Alexie Montgomery et Sandro Britto de son année, chez les noirs et or la très pétillante et très gentille Ambrine, chez ceux de sa maison son aîné James Mc Lewis, ainsi que John et Sixtine Andrews de sa promotion, et enfin, mais non pas le moins important, chez les verts et argent, son meilleur ami Nikolaï M. Dmitriev, lui en troisième année.

Si elle n'avait pas d'autres amis vraiment très proches au sein de sa maison, néanmoins elle n'avait pas de conflits particuliers avec ses aînés - bien que les relations fussent quelques peu délicates avec certains d'entre eux - ou même avec ses pairs, en raison de son caractère fort doux, délicat, calme et très discret. Si la petite Akiko Velon était connue, c'était en raison de ses très bons résultats qui lui avait valu de se tenir dès sa première année en tête de classe dans un grand nombre de matière - bien que pour certaines et quelques exercices de pratique, elle rencontre quelques difficultés persistances. Mais il y avait une autre raison pour que la petite élève française soit connue au sein de sa maison, et une dont elle n'était pas vraiment fière : les fugues constantes de son diabolique chat noir aux yeux d'or, Salem, aussi connu d'un point positif comme le "repousse-Miss Teigne" comme il se montrait très... "teigneux" avec elle précisément.

Et une fois n'est pas coutume, la petite fille aux longs et raides cheveux noirs avait été obligée de quitter le dortoir après le couvre-feu pour donner la chasse à son irréductible matou. Oh mon Dieu ! Elle se retrouvait dans le devoir de sécher le règlement, chose terrifiante pour elle Bon, sauf en ce qui concernait "Ces Nuits" où la lune venait obscurcir son humeur quand elle savait que son petit ami souffrait des pires des maux pour l'avoir protégée d'un mystérieux agresseur lors des vacances, avant qu'un autre tiers ne puisse les aider et les arracher à la mort certaine d'extrême justesse, là elle ne répondait plus de rien. L'amour la rendait aveugle, aveugle à son observation habituelle pourtant stricte des règles de Poudlard... comme quoi même l'élève modèle peut avoir ses propres failles dans son système...

Quoiqu'il en soit, elle se serait retrouvée en une bien fâcheuse situation, alors qu'elle avait - enfin - réussi à coincer le diabolique félin malicieux, et si elle sursauta quand une main s'empara de son bras et l'amena vers les ombres, la petite demoiselle s'accrochant à son chat tout en étouffant un petit cri de surprise alors qu'une voix murmurait sur le ton d'avertissement le nom du terrifiant gardien de Poudlard. Alors seulement la petite demoiselle se rendit compte de la présence de la lumière, et se laissa faire, et tout en tenant son chat étonnamment calme sur le moment d'un bras, elle prit sa baguette magique de la main gauche et souffla doucement le sort de "Lumos" pour distinguer les traits de sa sauveuse, qui se précisèrent rapidement alors qu'elle souffla ensuite d'une voix douce mais un peu inquiète de s'être faite ainsi prendre :

- "Hayden ? Oh... je... ne te fais pas de fausses idées, je... je n'ai rien fais de mal ! Seulement mon chat... Salem... s'est encore... bref tu vois. Me voilà confuse... merci... pour Rusard. Et dire que c'est la deuxième fois que..."

Elle se tut un moment pour reprendre son calme, avant de chuchoter à nouveau tout en veillant à garder la luminosité de son sortilège au plus bas possible, dardant ses yeux d'argent innocents vers sa camarade de maison :

- "Et.. et toi ? Qu'est ce qui t'as amenée ici... d'habitude quand... cela m'arrive... je ne croise personne de la maison..."

Une fois loin de la terreur de Poudlard, nommé Argus Rusard, Akiko prononça un lumos qui mis Hayden à jour. Elle vit d'ailleurs que le chat de sa comparse était tout calme dans ses bras. Elle n'était pas spécialiste des félins, mais l'héritière Wyncall avait craint un moment que le chat ne pousse des miaulements qui auraient, de toute évidence, alerté la terrible Miss Teigne et emmené son maître dans son sillage.

Et, force était de reconnaître, qu'Hayden n'avait guère envie de passer des heures en retenue... Comme cela était étonnant de la part d'une élève. Akiko pris une expression inquiète presque honteuse. Et commença à bredouiller, telle une élève prise en faute ;

- "Hayden ? Oh... je... ne te fais pas de fausses idées, je... je n'ai rien fais de mal ! Seulement mon chat... Salem... s'est encore... bref tu vois. Me voilà confuse... merci... pour Rusard. Et dire que c'est la deuxième fois que..."

La jeune fille se demanda un instant si elle agissait ainsi lorsqu'elle était en première année... Elle savait que sa camarade était en deuxième année, mais Hayden n'étant pas à Poudlard à cette époque...

Et c'était bien possible, malgré son petit côté rebelle qui s'était accentuée au fil des ans, il était rare pour Hayden d'enfreindre les règles de Poudlard, à part les virées nocturnes quand elle faisait une insomnie, le feu de la cheminée de la salle commune avait beau être très intéressant à observer, au bout d'une demie-heure, le crépitement des flammes était un peu redondant.

L'héritière Wyncall s'empressa de rassurer sa cadette en chuchotant malicieusement :

-« A ce que je sache, tu n'es pas la seule à être en infraction en ce moment. Le principal c'est que tu n'as pas été vu par Rusard. Ton chat à l'air d'aimer la liberté si je comprend bien...

Hayden n'avait guère l'habitude de faire la conversation, et n'avait que peu, voire pas du tout d'amis à Poudlard. Le silence de sa camarade pour reprendre son calme était donc bienvenu. Au bout d'un petit moment, Akiko la questionna en chuchotant;

- "Et.. et toi ? Qu'est ce qui t'as amenée ici... d'habitude quand... cela m'arrive... je ne croise personne de la maison..."

Autant dire la vérité.. Hayden lui répondit donc tout bas, un peu désabusée

- « Je devais aller à la volière, pour envoyer une lettre à ...ma famille Comme ce mot collait faux dans la bouche de la Serdaigle ! Vu que je remettais la tâche toujours au lendemain, je me suis décidée que maintenant, et puis un peu d’adrénaline ne fait pas de mal de temps en temps...

Un cliquetis se fit entendre dans le couloir perpendiculaire au leur, et la jeune fille passa la tête. Heureusement pour les deux Serdaigles, il n'y avait rien en vue..

- " Il vaut mieux qu'on ne retourne pas tout de suite à la salle commune, si Rusard se doute de quelque chose, il va rester planter devant, il l'a déjà fait pendant presqu'une heure pendant une de mes dernières sorties,

Hayden toussota pour cacher un peu sa gêne . Ce serait bête pour des Serdaigles de se faire prendre au pièges, non? Ricana Hayden.

On a deux choix soit on reste terré ici, soit on fait une petite visite nocturne de Poudlard, je connais les alentours de la salle commune à force … A toi de choisir," finit la Serdaigle avec un petit clin d’œil.

(Désolée c'est court ><)

Les paroles du tableau firent rougir intensément la petite demoiselle en question qui recula de deux pas par prudence élémentaire - et ici particulièrement futile - de la source de la voix. Déjà rendue très timide quand elle s'adressait à des tableaux dans le contexte de tous les jours, face à ce genre de propos, essayez seulement d'imaginer. Ep... Epouser un tableau ? Même épouser quelqu'un en général à son âge ! Non de non de non ! Pas moyen que sa mère soit d'accord, d'abord, puis elle avait déjà assez de son père pour lui faire la pression pour se caser avec un beau parti ! Puis, zut quoi ! Elle était bien trop jeune pour penser à ce genre de choses, elle était très bien avec Rupert comme petit ami, pourquoi parler de ce genre de choses tout de suite !

« Pardonne-le, si j'ai bien compris à son époque, et surtout dans sa famille, ils prenaient de très jeunes filles en mariage... Vous pouvez toujours aller chaparder vos voisins innocents, je suis sûre qu'ils seront positivement ravis... »

Akiko hocha timidement de la tête à sa voisine, quelque peu rassurée par les propos de la jeune fille de deux ans de plus qu'elle, avant de répondre avec un petit rire légèrement forcé, essayant de se décoincer de sa réserve naturelle en pareilles situations, puis plus franc lors de l'ironie suivante de Hayden dans les propos qu'elle évoqua par la suite :

- "Ce... ce n'est pas grave ! Enchantée... de vous rencontrer, messire Archibald !"

De plus en plus à son aise, la petite aiglonne rit doucement en voyant l'échange entre Hayden et le tableau, très amusée, avant de blêmir tout d'un coup lorsque le mal fut venu et que le personnage débonnaire marcha sur la queue de son pauvre propre chien. Oh god... cela ne sentait pas bon du tout pour elles ! Paniquée, la deuxième année se tourna vers son aînée, demandant d'une voix douce avant d'être interrompue :

- "Hayden... qu'est-ce qu'on..."

« Merde ! On dégage, je vais essayer de trouver le placard de la dernière fois... Il faut faire vite, j'ai l'impression que plusieurs personnes ont entendu le bruit ! »

Cette fois ce n'était pas sur elle mais sur Hayden qu'elle reposait, et quoiqu'un peu surprise quand l'autre aiglonne la poussa légèrement dans le dos pour l'inviter à se presser, elle lui fit confiance et la suivit aveuglément, répondant d'un hochement de tête rapide pour montrer sa coopération pleine pour leur escapade. La petite demoiselle sentait son coeur battre furieusement dans sa poitrine, agrippant le pour-une-fois-sage Salem contre sa poitrine, se rassurant de la chaleur du félin pour ne pas paniquer dans l'obscurité des couloirs, la rumeur grandissante des pas se dirigeant vers elles, leur panique mutuelle... Nooooon ! Elle ne voulait pas recevoir de retenue, et pas de points en moins, s'il vous plait !

« Je te jure, le placard était là, il ne peut pas avoir bouger ! Je me suis dit que c'était peut-être une antichambre pour mener à des appartements secret, il faut absolument qu'on trouve une irrégularité un mécanisme... »

Oh by god's name, elles étaient prises au piège ! Akiko se sentit de plus en plus blême et paniquée. Oh non, cela allait ternir sa réputation de bonne élève sage, elle qui voulait rendre si fière sa pauvre mère étendue sur un lit d'hôpital sorcier ! Fermant les yeux et se tétanisant complètement, la petite fille s'apprêtait à rendre les armes quand l'image de son petit ami lui revint en mémoire. Rupert endurait une telle malédiction en partie par son incapacité à dépasser sa peur et son impression d'impuissance... non ! Elle n'avait pas le droit de baisser les mains aussi facilement ! La lueur paniquée dans les orbes d'argent s'estompa pour reprendre de son calme, analysant le mur comme sa collègue, avant d'apercevoir et la porte, et les lumières approchantes. Ne sachant trop comment elle avait fait ni pourquoi la porte divine était apparue sous leurs yeux, la menace grandissante fit qu'elle prit de ses petits et fins doigts le poignet de sa collègue. De l'autre, libérée comme elle avait casé Salem sur l'une de ses épaules, elle ouvrit la porte en murmurant rapidement :

- "Pas le temps de chercher ! On prend la première porte qui vient, Hayden ! C'est mieux que de rester piégées ici, suis-moi !"

Prenant son courage à deux mains, la petite Serdaigle aux longs et raides cheveux noirs entraîna à sa suite son aînée, ouvrant la porte sans hésiter plus longtemps, poussa avec elle sa camarade d'année supérieure dans le lieu qui s'offrait à elle, avant que la porte ne se referme derrière elles. Reprenant son souffle et son calme, elle n'observa pas tout de suite l'endroit où elles se situaient, au beau milieu de la nuit...

Hayden entendait totalement en panique intérieure les pas arriver de toute part. Le sang battait furieusement contre ses tempes, elle se retourna et vit la jeune Akiko en proie à une panique encore plus grande que la sienne, devant une porte. Une porte ? Attendez, elle était passé devant et Hayden ne l'avait pas vu. Elle était, à l'exacte place du placard dans lequel elle avait trouvé refuge quelques temps auparavant ! Akiko s'exclama, sortant de ses pensées ;

- « Pas le temps de chercher ! On prend la première porte qui vient, Hayden ! C'est mieux que de rester piégées ici, suis-moi ! »

Hayden et Akiko entrèrent sans plus de cérémonies dans la pièce. Les chandelles commençant à s'allumer, Hayden les éteignit d'un coup de baguette, les pas se rapprochant. Elle se tint là, haletante de peur et de stress, attendant que les bruits ne passent. Elle n'eut pas à dire à Akiko de ne pas bouger puisqu'elle se tenait elle aussi de marbre. Les pas se rapprochèrent peu à peu, claquant contre le sol en pierre. Il ne lui avait jamais semblé que de simples bruits put être aussi sinistre. Hayden eut l'impression qu'ils s'arrêtèrent non loin des deux Serdaigles, et des voix s'élevèrent dans la nuit. Peut-être à cause du stress ou de l'angoisse, Hayden ne reconnut pas lesdites voix.

- « T'as rien vu par là ? J'ai entendu un chien et des gens courir... »

« De toute façon, il y a aucune porte par ici, ils ont pas du aller bien loin. »

Comment ça, aucune porte ? Elles étaient bien passés par une porte non ? Hayden soupira. Encore de la magie... Elle oubliait parfois dans quelle école elle se trouvait. Les Serdaigles purent entendirent avec soulagement les personnes s'éloigner... Elle lança un Lumos, qui eut pour conséquence, non seulement d'allumer le bout de sa baguette mais des dizaines de chandelles fixées sur des chandeliers accrochés sur tout le mur.

C'était une grande pièce remplie de lourdes tentures bleus, et qui ressemblait à s'y méprendre à la salle commune des Serdaigles. Un feu s'alluma seul dans l'âtre de la cheminée... C'était définitivement une des soirées les plus étranges de sa pauvre vie. Elle se dit qu'il ne manquait plus qu'une bièraubeurre, quelques livres et des échecs sorciers, et elle se serait bien installée dans cet endroit. A peine sa demande muette formulée qu'elle fut exaucée sous son regard plus qu'étonnée. C'était quoi ce délire... ? Elle avança une théorie à sa comparse, en s'emparant de la bièraubeurre et buvant une gorgée, le nectar sucré la détendant un peu.


- « Je crois... je crois qu'on a trouvé, une super salle apparemment. Enfin, les gens qui nous poursuivaient non rien vu ! Même pas la porte ! Tu imagines le potentiel frauduleux de cette salle ? Et en plus elle te donne ce que tu veux... »Continua Hayden d'un air rêveur. Elle se reprit, but une autre gorgée pour se donner plus contenance qu'autre chose, proposant à Akiko une autre bouteille de Biéraubeurre qui était apparue. « Tu en veux une? Bon, il faudrait peut-être savoir ce qu'on va faire maintenant... »

Hayden s'avachit dans un des canapés, encore plus confortables que celui de leur salle commune. L'un dans l'autre, elles avaient bien fait de se cacher dans cet endroit.

« On peut rester ici, on est en sécurité je pense... Et je ne sais pas pour toi, mais je crois qu'il est préférable qu'on laisse notre petite escapade sous silence... » Continua Hayden, qui, en cet instant n'avait jamais eu l'air autant Serpentarde.

Elle demanda à Akiko, curieuse «  Te rappelles-tu seulement de tous les couloirs qu'on a pris ? Je pourrais te les remontrer si tu te sens d'humeur aventureuse un de ces jours.. »

Hayden éclata de rire, plus pour évacuer toute la pression qui s'était accumulée que réellement amusée.

-"C'est une bonne petite soirée!"