Attention … Accio ! [PV Neville]

Quitter le nez de ses bouquins, mettre le nez dehors pour profiter de la douceur des beaux jours, flâner dans le parc, les pieds nus se laissant chatouiller par l’herbe folle étaient des activités que jusque-là Lizzie ne connaissait pas. En fait, si elle s’était laissée aller à se dévergonder l’année passée en sortant de rares fois jusqu’à tard le soir, elle n’en perdait pas moins ses bonnes vieilles habitude. En ancienne Serdaigle qu’elle était, elle se laissait rarement distraire et revenait toujours à ses bonnes vieilles études. Mais pas cette fois …

Fallait dire aussi que disserter depuis le lever du jour sur un sujet portant sur les bienfaits des plantes moldues sur un organisme sorciers, cela n’avait pas de quoi rendre un dragon chatouilleux. Après de longs moments de réflexion (et de solitude) dans sa chambre, puis à la bibliothèque, la jeune femme en avait eu marre, avait envoyé valser feuilles, plume et encre à travers la pièce et avait déserté sa chambre, laissant la porte claquer derrière elle. S’il avait été là, son cher paternel l’aurait traité de vermine rebelle … Après tout, pourquoi pas ? Elle commençait à en avoir marre de son image de petite fille sage. Image qui s’estompait de plus en plus depuis que la jeune fille avait appris à se dévergonder.
Dévalant les escaliers puis s’échappant des murs de l’UMA, Lisbeth pris la direction du parc. Elle n’avait pas oublié de prendre quelques feuilles et une plume sous le bras. Au cas où l’inspiration lui viendrait. Peut-être pour un article pour le journal de l’université. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas pondu un article intéressant. Le comble pour une future journaliste, me direz-vous !

N’empêche que l’UMA c’était le pied ! Il fallait bien l’admettre ! Rien à voir avec Poudlard, qu’on se le dise ! Ici, pas la moindre surveillance, pas le moindre professeur pour vous dire « que fait une étudiante à l’intérieur des murs par une telle journée radieuse ? » ou encore « que faites-vous donc à trainer ici à une heure pareille ? » … Non ! L’UMA c’était tout autre chose ! On sortait et on se baladait à sa guise, on allait en cours ou on n’y allait pas et on n’était pas puni … Les joies du monde adulte quoi !

Mais, il fallait reconnaitre que des fois, le monde de l’enfance lui manquait un peu …

La jeune brunette repéra un petit coin d’herbe isolé sous un arbre aux feuilles généreuses et décida d’y établir ses quartiers pour l’après-midi. Elle déposa son matériel délicatement sur le sol et entreprit de s’asseoir sur l’herbe encore maquillée de la rosée matinale. Tant pis si elle avait les fesses trempées ! Au moins, elle n’aurait pas trop chaud.
Mais, il lui manquait quelque chose pour être parfaitement à son aise. Merlin ! Elle avait oublié ses crayons ! Elle se cogna le front de la paume de sa main !

« Non mais quelle idiote ! »

Maintenant qu’elle avait établi ses quartiers, elle avait vraiment la flemme de remonter jusqu’à sa chambre. Elle senti quelque chose de dur qui lui grattait le dos. Elle y passa la main et se saisit de sa baguette magique. Elle était là la réponse ! Pourquoi chercher le plus compliqué quand la magie vous permet d’aller au plus simple ?
Elle tendit sa baguette devant elle.

« Accio crayons de couleurs ! »

Bien sûr, elle n’était pas certaine du résultat bien qu’elle ne rate jamais un seul sort. Le seul truc auquel elle pensa c’est que personne ne se trouve sur le chemin de ses crayons. Ça pouvait faire mal !

Par la barbe de Merlin, en ce beau jour Neville n’était pas planqué à la bibliothèque ou dans sa chambre mais se promenait tranquillement dans le parc. Neville ! Dans, le, parc ! Indeed, cette situation quoiqu’inhabituelle pour le personnage n’était, en réalité, qu’un moyen pour le jeune homme de réfléchir posément à ce qu’il comptait faire et à l’orientation qu’il souhaitait donner à sa vie, à sa carrière. Il se savait doué avec les plantes, aimait leur parler ou les chouchoutter mais continuer de se rêver ailleurs, de s’imaginer vivre une vie plus aventureuse pendant quelques années avant de se marier et de fonder une famille. D’abord une fille, puis un garçon, dans cet ordre, et avec 2 ans d’écarts. Oui, une petite vie rangé après quelques années de folies et de débauche ne le dérangerait pas.

C’est donc tout naturellement que le jeune homme s’était retrouvé dans le parc de l’UMA, à observé les nuages, à fermer les yeux en écoutant de la musique sur son ipod nano (qui, contrairement à Poudlard, fonctionnait correctement ici) et en se laissant porter par son imagination vagabonde. Il s’imaginait donc chassant le dragon, affrontant Voldemort ou continuant son exploration de certains tombreaux Summeriens dont, il en avait fait l’amère expérience lors des dernières périodes de «vacances», les monstres n’avaient pas disparus. Mais qu’importe, et qu’on se le dise, le jeune et peureux Neville Londubat avait laisser la place à une personne certes plus réfléchi, mais n’hésitant plus à faire en sorte de se donner les moyens de ses objectifs.

En fait, il avait juste envie d’oublier tout ses soucis, de sortir avec quelques amis et de refaire le monde en écoutant un bon vieux Rock des 60s. bref, Neville continuait une partie de sa crise d’adolescence, mais avec quelques années de retard. Et que celui qui ne soit pas content se mange un experlliarmus dans l’œil ! Namého. (note du joueur : Hinhinhin). Brefouille, il en était la de ses réflexion philosophico-glandouilliste quand une poignée de crayons de couleur, modèles enfant en bas âge, fila à quelques centimètres de son visage. Il en sursauta presque malgré sa position allongée, et observa le manège desdits crayons jusqu’à leur propriétaire. Se levant, Neville s’approcha de la demoiselle. Il était l’heure de se montrer sociable

«Salut Liz ! Encore en train de sécher un cours ?»

Hj : je considère « qu’on se connait» bounce

Lizzie guêtait attentivement l’arrivée de son matériel de travail. Enfin, plus exactement, elle scrutait l’horizon afin de voir qui serait la victime de son sort pressé et lancé à l’arrache et se mit à sursauter sur place lorsqu’elle entendit une voix au-dessus d’elle. Elle n’eut qu’à lever la tête pour identifier celui qui s’était adressé à elle.

Neville Londubat. Un élève qu’elle n’avait que peu fréquenté lors de sa scolarité à Poudlard mais dont elle n’avait retenu que du bon. Il s’était fièrement illustré avec la bande à Potter durant la bataille de Poudlard et elle avait également combattu à ses côtés durant la dernière année qui s’était révélée décisive pour l’avenir des jeunes sorciers.

Le sifflement des crayons arrivant à leur propriétaire retint son attention quelques instants. L’étudiante leva le poignet et réceptionna les projectiles d’une main ferme. Manquant cependant de rapidité parce qu’elle avait levé la tête pour saluer Neville, elle manqua de se faire piquer par un bout de bois en pleine révolte.

« Bonjour Neville ! Moi sécher un cours ? Tu penses réellement qu’une ancienne représentante de la maison de Rowena pourrait se permettre ça ? », Lui répondit-elle d’un air amusé.

Elle déposa ses crayons dans sa trousse et se releva, afin de se mettre à la hauteur de son camarade.

« Je profitais juste d’un moment de pause pour venir profiter du beau jour ».

Elle prit un air amusé.

« Mais, c’est à toi que je retourne la question ! Est-ce ton ancienne nature de gryffondor qui te fait errer dans les jardins alors que tu devrais suivre un cours passionnant et intéressant ? »

Ah Lizzie.
Belle, ~~bulle~~ douce et rebelle Serdaigle qui n’avait pas manqué d’impressionner Neville lors de leur toute dernière année à l’école de sorcellerie. Lizzie, Lizzie, Lizzie, Serdaigle, résistante, bonne élève et qui semblait animé d’une véritable passion pour le dessin. Un talent dont était totalement dépourvu Neville, qui ne manquait pas d’apprécier les belles œuvres qui pouvaient passer à sa portée.

Ah Lizzie, dont les crayons sifflèrent peu au dessus de sa tête pour parvenir jusqu’à leur propriétaire légitime, amenant un sourire rien moins qu’amusé sur le doux visage de l’ancien massacreur de Serpent. Un titre dont le jeune homme, pas peu fier, serait prêt à se passer pour ne serait-ce que pouvoir retrouver ses parents. Les retrouver dans leur santé aussi bien physique que mentale, et les guérir définitivement du sort qui les tenaient tous deux allités, tels des nouveaux nés dont la conscience aurait été effacée.

«Oui, toi, ancienne Serdaigle, je te soupçonne d’être parfaitement capable de sécher un cours qui ne t’intéresserait pas !» lui rétorqua le jeune homme, très amusé

Puis, redevenant plus «sérieux» (et non, avec Neville rien n’est impossible), le jeune homme désigna le parc magnifique les entourant, appréciant le spectacle du retour du printemps dans ce pays, qui semblait débarasser du Mal, du Sombre Lord, bref de Voldemort. «Oui j’en profite aussi, rare dans cette région pluvieuse»

Et sa dernière remarque de le faire éclater de rire«Non, je ne crois pas que les cours Droits et Règlementation sur les pratiques médicales d’urgence soient des plus intéressant pour moi. Vivement le cours de Magie Noire, dont les anciens m’ont assuré la qualité.»

Toujours souriant, le jeune homme désigna un banc, un peu plus loin dans le parc, et commença à s’y diriger, accompagné de la demoiselle qui n’était plus en recherche de ses instruments

«Toujours passionnée à ce que je vois»

« Toujours ! », répondit-elle d’un air amusé.

Passionnée … Il est vrai que c’était un qualificatif qui correspondait bien à Lizzie. Toujours attentive et appliquée dans ce qu’elle faisait, elle ne lâchait jamais tant qu’elle n’obtenait pas de résultat satisfaisant. En y réfléchissant bien, elle avait quelques qualités d’esprit qui aurait fortement pu la mener dans la noble maison de Godric. Mais son caractère et certainement plus encore, son désir de connaissance l’avaient plutôt dirigée chez les disciples de Rowena, dont elle avait fièrement représenté la maison jusqu’à la dernière année.

« Et sachez, Monsieur Londubat, que le seul cours que j’ai dû sécher reste et restera le cours de vol ! »

Elle se mit à rire doucement.

« Il pleuvra des scrouts à pétard le jour où tu me verras faire de la voltige sur un balai ! »

Oui ! Voler n’était pas la chose qu’appréciait le plus l’étudiante. Certes, s’il lui fallait monter sur un balai, elle s’exécutait. Mais, n’allez surtout pas imaginer qu’elle allait se révéler une formidable équilibriste. Déjà, qu’elle tienne dessus sans en tomber tenait du miracle.

« Je préfère largement dessiner un balai que d’avoir à monter dessus ! »

Elle regardait Neville. Les anciennes balafres qu’il tenait de la bataille passée s’estompaient mais laissaient des marques, sans doute plus intenses à l’intérieur même de son âme.

« Mais le dessin n’est pas ce que je préfère. L’écriture, c’est plus mon truc tu vois ?! »

Lizzie avait d’ailleurs tenu un journal de toute sa scolarité à Poudlard, les chapitres les plus importants mais également les plus embrouillés étant ceux des dernières années.

Un jour, elle le savait, elle deviendrait journaliste.

C'était ça que Neville appréciait chez sa condisciple d'une autre maison que la sienne. Cette façon particulière de se mettre à la fois en avant et en retrait. Courageuse sans le montrer, studieuse sans devoir se forcer ou en faire des tonnes. Bref, une amie formidable qu'il était content de connaître. Les amis, ce qu'il y'avait de plus beau et sacré aux yeux du jeune homme qui continuait de se remettre doucement des combats qu'il avait put mener.

«Ils étaient sympa pourtant ces cours là.
Un peu bizarre et effrayant la première année mais super géniaux par la suite»

répondit-il du tac au tac, taquinant gentiment la demoiselle.

Et pourtant, l'idée même de voir Lizzie volait sur un balais avait un petit côté... «sympa mais on s'en passera» qui ne semblait pas donner envie à la jeune femme de tenter l'expérience. Mais étant donné qu'il existait un grand nombre d'autres moyen de transport, il ne se faisait pas de soucis pour sa camarade de ce côté là

«M'en même temps t'es déjà une catastrophe à 5 km/h, sur tes deux pieds alors c'est peut-être plus sage effectivement»

Ou comment troller son amie sans en avoir l'air:siffle : Ah c'est si visible que ça ? Oups ^^
Les choses étant dites sans méchanceté, Neville ne pouvait que se dire qu'il recevrait une réplique tout aussi cinglante mais méritée sur ses propres défauts et autres traits de caractère.

Se passant une main dans les cheveux, plus pour s'occuper qu'autre chose, Neville réfléchit à son avenir, l'espace de quelques minutes. Il savait qu'il voulait aider ses parents, aider les autres. Pourquoi pas, après avoir voyager quelques (beaucoup), de temps, ne pas devenir professeur ? Cela lui permettrait de transmettre sa passion et de faire un métier plaisant.

«Ouaip ! Perso ça reste la botanique...
Et d'autres arts plus... ésotériques

termina t'il sur un air mi-sérieux, mi amusé

« Tu te souviens quand ton balai n’en faisait qu’à sa tête ? », répondit-elle à Neville, voulant le taquiner un peu, sans émettre aucune méchanceté.

Il faut dire que sur le point de la maladresse, elle et le jeune homme se rejoignait beaucoup. Lizzie n’était pas à l’aise sur un balai. La terre ferme lui allait très bien. D’ailleurs, elle remerciait le ciel de pouvoir transplaner depuis ses 17 ans. C’était tout de même plus agréable. Enfin, disons que le mal de mer était plus supportable sans que l’on soit en équilibre sur un balai.

Elle releva la pique de Neville avec humour.

« Tu vas me dire que le choixpeau a mal fait son choix lors de ma répartition, c’est ça ? », répliqua-t-elle en riant.

Après tout, pourquoi pas ? Certes, son amour pour les livres, son sérieux et sa curiosité n’effaçaient en rien d’autres traits de son caractère comme son amour des défis, son courage et sa loyauté. C’était à se demander ce qui avait bien pu influencer le choixpeau …

« Et vous alors, « Monsieur tête en l’air et maladresse » ! A ce propos, as-tu toujours le « rappel-tout » que t’avais envoyé ta grand-mère quand on était en première année ? »

Lorsqu’il enchaina sur son amour pour la botanique, Lisbeth eut un sourire. Ce devait être un des rares garçons qu’elle ait connu qui se soit aussi appliqué dans un cours qui mettait des plantes en avant. Et, aux vues de la filière qu’il avait choisi à l’université, il finirait sans doute médicomage. C’était le bon plan.

« Qu’entends-tu par ésotériques » ? », elle regarda le jeune homme avec curiosité.

[H.J : Petit temps de réponse bien long, j'en suis désolée ... Réponse pas top, si ça ne te convient pas, dis-le moi, je la gonflerai Wink

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