Le mois d'avril était plutôt agréable à Poudlard. Bien que la brise fût encore fraîche, il faisait bon de profiter des quelques rayons du soleil qui arrivaient à percer les nuages. Dès qu'il pouvait, depuis la rentrée, Andrew prenait l'air près du Lac au Calmar, ou dans le Parc. Il pouvait laisser libre court à son imagination, son esprit vagabondait en créant des histoires sans queue ni tête. Pour l'instant il n'était pas allé dans la Foret Interdite, surement à cause de son nom, mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait. D'après certains livres de la bibliothèque, les centaures y seraient présents, ainsi que des licornes, et même des araignées géantes. Tous les mercredis après midi, le jeune Poufsouffle avait le même rituel. Après le cours de Vol sur balais, il courait dans sa chambre, prenait son serpent, allait chercher un casse croûte dans la grande salle, et fonçait au Lac, munit d'un crayon, et de parchemin.

Ce mercredi là, le soleil avait fait une belle percée, permettant aux petites fleurs de s'ouvrirent en plein pour profiter des rayons. Andrew s'était installé à coté du Lac, sur des pierres plates et chaudes. Pendant que Thor, le petit serpent, prenait son bain de soleil en digérant une souris de la veille, le Poufsouffle dessinait de sa main gauche sur son parchemin. Le décors, qu'il était en train d'imaginer, ressemblait étrangement à une colline de son pays d'origine, la Suède. Sa main droite, totalement indépendante, avait décidé d'aller se baigner dans le Lac, et était rapidement entrée en contact physique avec le Calmar. A chaque fois que le petit garçon mettait sa main dans l'eau, l'animal marin venait lui pendre ses doigts grâce à ses tentacules. Entre eux, un lien s'était créé, en tout cas, Andrew le pensait. Après une bonne heure à être couché sur le ventre, il se leva pour se dégourdir les jambes. Une fois debout, le petit serpent s'enroula sur sa jambe droite pour rentrer dans la poche de sa veste. De sa démarche dansante et légère, que les moldus auraient pu comparer avec la façon de marcher d'un ivrogne, il fit quelques pas les yeux fermés. De gauche vers la droite, rapidement une chanson lui vint à l'esprit et il se mouva donc en rythme. D'un coup, il cogna quelque chose, ce qui ne le ralentit pas, il continua à marcher avant de voir ce qu'il avait cogné. Il ouvrit les yeux, et ne vit rien qui aurait pu provoquer le contact. Par contre, une fille était affalée par terre, et des livres, surement les siens, l'entourée de façon désordonnée. Andrew s'approcha d'elle, en lui lançant un regard interrogateur.

- Qu'est ce que tu fais par terre ? Va plus près du Lac, les pierres sont chaudes et le Calmar est de bonne humeur, dit-il avec un sourire. T'aurais pas vu un arbre passer par hasard, je crois que j'en ai cogné un !

Il regarda autour de lui, pour voir si l'arbre ne se cachait pas. Les arbres du nord de la Suède ne pouvaient pas bouger à cause de la neige, mais ici, avec la chaleur quotidienne, peut être avaient-ils développé une conscience plus importante. Peut-être pouvait ressentir des sentiments, ou avoir des désirs, comme celui de rentrer dans un élève. Thor escalada, tant bien que mal, le corps de son maître, et s'enroula autour de son cou. Sa petite tête rouge vint se poser sur son oreille gauche, et l'animal siffla, ce qui fit rire le Poufsouffle.

La jeune fille appartenait donc à la Maison Serdaigle. Elle aurait quant même pu faire attention où elle marchait. Ne pouvait-elle pas lever la tête en marchant pour faire attention de ne pas rentrer dans quelqu'un. Quelle jeune fille étrange, heureusement, elle était mignonne, sinon Andrew serait parti avant d'avoir une réponse. Quoique, surement pas finalement, il ne savait pas ce qu'était la beauté. Fallait-il que ce soit la couleur des cheveux, des yeux, la taille des pieds ou des mains. Ou alors un accord parfait entre tous ces points physiques. Mais le physique était-il le seul point pour évaluer la beauté, surement, ou surement pas. Peut-être, en tout cas, penser à ce qu'était la beauté avait fait partir Andrew dans une nouvelle marche aveugle, et petit à petit, il s'écartait de la petite fille. En plus il avait faim, il pensa alors à sa collation qui l'attentait toujours près du Lac sous la surveillance du Calmar, qui attirerait dans l'eau, quiconque chercherait à voler le trésor gustatif.

En ouvrant les yeux, il regarda autour de lui pour savoir où était le Lac. Son regard vert, se posa sur la Serdaigle, toujours planté au même endroit. Peut-être allait-elle devenir un arbre, et alors Andrew aurait vraiment cogné un arbre. Non impossible, si elle se transformait, ce serait plus en buisson qu'en arbre géant. En plus elle lui avait parlé, et un arbre ça ne parle pas, ça pense. D'ailleurs, le jeune Asgard aurait surement dû lui répondre. Par politesse. Le contact humain lui semblait beaucoup plus difficile que le contact avec la nature. Après tout, pas besoin de discuter avec un rosier, pour apprendre à le connaitre. Les yeux ouverts, cette fois, il retourna vers son interlocutrice. C'était quoi son nom, et ses yeux de quelles couleurs. La tête du jeune garçon bouillonnait alors qui faisait des pas. Son serpent tournait lentement autour de son cou, certain pourrait le prendre pour un collier. Mais alors, un collier qui mange des souris. Son regard tomba sur les cheveux de la fille qui se mettait par terre sans raison. Ils étaient plutôt beaux. Il ne pût s'empêcher de prendre lentement une mèche dans ses doigts, pas plus de trois secondes, car il repensait à un chat qui l'avait griffé car il n'avait pas prévenu qu'il allait le caresser. Il fit donc un bon en arrière, et se protégea le visage.

- Me griffe pas s'il te plait, j'aime pas avoir mal, dit-il sur la défensive. C'est de ta faute, t'es cheveux sont beaux, je voulais voir s'ils étaient doux. Et . . . euh . . . Oui je viens souvent ici, enfin, surtout près du Lac pour dire bonjour au Calmar, et pour que Thor prenne le soleil. Tu t'appels comment, et tes yeux, ils sont de quelle couleur ? Serdaigle c'est bien comme maison, enchaîna t'il en reprenant sa route vers le Lac comme si rien ne s'était passé. En Suède, je suis tombé dans un lac un jour, et un être de l'eau m'a ramené à la surface. Je l'ai surnommé Bidule, parce que son prénom était trop difficile. Et toi ? Tu viens souvent ici ? Je t'ai jamais vue, en fait je vois pas grand monde, on me trouve bizarre. En fait moi c'est Andrew Asgard, j'aime bien les gâteaux, surtout aux fruits...

Il trébucha et tomba par terre. Il regarda ses pieds, et remarqua qu'il y avait une racine qui dépassait. Il s'accroupit à côté d'elle, et la recouvra de feuilles et de terre sèche. Puis, il se releva et regarda la fille qui n'avait pas beaucoup bougé. Elle attendait quoi, une permission pour pouvoir marcher, peut-être qu'elle aussi le trouvait bizarre.

- Tu viens pas ? En fait je suis pas bizarre, j'aime bien la nature, les animaux et tout. Une fois, j'ai dormi dans le nid d'un oiseau, quelqu'un qui fait ça, c'est pas bizarre si ?

Sa pierre était toujours là, son sac et son crayon aussi. Il s'installa sur la pierre chauffait au soleil. Et attendit quelque chose, quoi, il ne le savait pas. Peut-être une apparition divine, ou un poisson volant. Il aimait bien les poissons, surtout ceux d'eau chaude, et ce que son père faisait cuir dans la cheminée. Le feu aussi, il trouvait ça fascinant. Il replaça une de ses mèches derrière son oreille.

La fille, sur qui il pouvait désormais poser un nom, lui parla à plusieurs reprises. Quand elle le faisait, Andrew ne l'écoutait pas, c'est seulement après, dans sa tête, qu'il analysait les phrases. Apparemment, elle n'était pas hostile, mais n'aimait pas qu'on la touche, un peu comme un chat en fait, sauf que la Serdaigle ne ronronnait pas si on la grattait sous le cou. Enfin, peut être que si, il eu envie d'essayer, mais se retint en pensant à un centaure. Il n'y avait aucun rapport, mais il trouvait les centaures fascinants dans leur façon d'être et de vivre. En plus, avoir les jambes d'un cheval, ça devait être sympa pour courir, par contre, pour se laver, il fallait surement être plusieurs pour pouvoir se frotter partout. Alors comme ça, Akiko venait ici pour réfléchir, étrange, le jeune Poufsouffle réfléchissait tout le temps, mais peut-être qu'elle ne parvenait à réfléchir qu'ici, si c'était le cas, ce devait difficile pour elle de suivre les cours. Mais bon, si elle aussi aimait les gâteaux, ce devait être une personne bien. D'ailleurs, en parlant de nourriture, il était l'heure. Il prit son sac, d'où il sortit un autre sac, puis encore un autre, avant d'arriver à une boite qui cachait son plus grand trésor. Il l'ouvrit délicatement, pour ne rien perdre, et petit à petit, une grosse part de fraisier faisait son apparition. Le Saint Graal de la pâtisserie. Il posa délicatement le plat sur une pierre bien plate et propre qui était devant eux.

- Je te présente mon gâteau préféré, ma mère me dit toujours que c'est un des meilleurs médicaments contre la tristesse. Mais bon, je sais pas vraiment ce que c'est d'être triste. T'en veux un morceau ? Moitié, moitié ? T'aime les fraises au moins, parce que dans ce gâteau il y en a pas mal. Sans doute pour ça qu'on l'appel fraisier, enfin, j'imagine.

Sur ces paroles pleines de sagesse, il attrapa sa baguette magique, la leva de sa tête, et prononça parfaitement le sortilège de découpe. Dès que ses fines lèvres se refermèrent, le gâteau se coupa en deux part de masse équivalente. Fier de lui, il fit un signe de la victoire, et sa baguette fit un plongeon dans le Lac. Saut arrière avec vrille de côté, cela valait surement neuf points en compétition de saut. Ce n'était pas vraiment un problème, pas comme si c'était la première fois en fait. Son index tapota la surface de l'eau tout doucement, la surface plate de l'eau fit place à de toutes petites vagues. Et, quelques secondes plus tard, une tentacule du Calmar sortit de l'eau, et déposa la baguette sur les jambes du rêveur. Pour remercier l'animal, Andrew pris une fraise de sa part, et la mit sur une des ventouses. Une fois la récompense en poche, le membre gluant disparu dans les profondeurs. Les yeux du garçon se posèrent sur le fraisier, qu'il ne tarda pas à prendre dans la main. Mais alors qu'il ouvrait la bouche pour engloutir son goûter, il regarda Akiko qui n'avait pas pris sa part en main.

- Euh . . . Tu veux faire le bénédicité ? Ou un truc du genre ? Dire Hamdoulah ? Je crois pas en dieu moi. Donc t'es française ? Je suis jamais allé là bas, ça doit être bien j'imagine, comme tous les pays. Moi je suis né dans le nord de la Suède, près de la Russie, mais je reviens vivre en Angleterre cette année normalement. Le froid va me manquer. Et pour répondre à ta question, oui ça se passe bien, enfin je crois, je me suis même fait des amis, le Calmar, un crapaud qui ne devrait pas tarder, et un elfe de maison.

Il savait maintenant qu'il devait attendre une réponse, il reposa donc ce qu'il avait en main et attendit. Thor, descendit lentement le long de son petit corps, pour aller se mettre à côté de la jeune Serdaigle et prendre le soleil. L'animal snoba complètement la nouvelle, et lui tourna le dos. Andrew ne put se retenir de sourire. D'un coup, le garçon pensa qu'il avait à boire dans son sac, il sortit donc une bouteille de jus de tomates, et deux verres. En général, il n'en utilisait qu'un, mais en apportait un deuxième au cas où il croiserait un centaure près du Lac. Certes ce n'était un centaure, mais c'était mieux que rien.

Une fois qu'Akiko lui ait dit qu'elle ne faisait pas de rite religieux avant de manger, le jeune blaireau se remplit la bouche avec la crème patîssière et avala tout rond. Son visage passa du blanc au violet, le morceau était un peu gros pour sa petite gorge et ne voulait pas passer. Il croqua donc un autre morceau pour faire passer le tout. Mais l'effet n'était pas le bon, et sa gorge ne voulait pas faire descendre. Il restait assis en lotus, calme, malgré l'air qui commençait à manquer dans ses poumons. Il allait tourner de l'oeil, quand soudain, Elmut Da Kunta, son ami le crapaud, arriva. Une force invisible, divine, lui fit avaler le morceau de gâteau pour pouvoir dire bonjour au nouveau venu. Les yeux globuleux d'Elmut se posèrent sur Andrew avec une expression d'impatience. Le garçon savait pourquoi, mais préféra terminer sa part de fraisier avant de s'occuper de la bête. Cette fois, il prenait des morceaux plus petits dans sa bouche d'enfant. Il avait vu sa vie défiler devant ses yeux, et ça suffisait pour aujourd'hui.

- En fait j'ai l'origine anglaise depuis ma naissance, mais mes parents ont quitté ce beau pays quand Voldemort a commencé sa première ascension. Ils ont bien fait j'imagine, la Suède, surtout le coin où j'habitai, était très calme toutes ces années. C'est quoi Rupert, le sombral ? En tout cas, j'aime beaucoup cet animal, on avait tout un troupeau à côté de chez moi. Mais ma mère devait pas les aimer, elle faisait semblant de pas les voir. La première que j'en ai vu, j'ai été surpris par l'eau beauté ténébreuse, dit-il en fouillant dans son sac.

Encore une fois, il étala plusieurs petits sacs sur les pierres, avant de trouver une boite et une pince. Il mit plusieurs secondes à enlever le couvercle, et y plongea ensuite l'outil pour en retirer une grosse mouche juteuse à souhait. Il tendit l'insecte mangeur d'excréments vers Elmut. Ce dernier le goba avec le style d'un crapaud ninja. Andrew avait envie de dormir, et de courir aussi. Il se demandait s'il pouvait faire les deux en même temps. Il avait aussi envie de boire. Le Poufsouffle se gratta la tête distraitement en cherchant où il avait posé les verres et le jus de tomates. Sa boisson se trouvait juste derrière lui, et quand il s'en souvint, il se retourna pour tout prendre dans ses petits bras. Il versa le liquide rouge et frais dans le premier verre qu'il tendit à Akiko. Cette fille était plutôt calme, ce qui était bien.

- Tu aimes le jus de tomates, demanda-il en la regardant, je crois que les français du Sud boivent ça en été non ? C'est vrai qu'ils, enfin, que vous mangez de la bouillie de poissons ? La France est pleine de secret que j'aimerai connaitre. C'est un pays pleins de châteaux magnifiques aussi, mais je préfère les châteaux fortifiés à ceux de résidences. Je trouve qu'ils ont beaucoup plus de charme avec leurs vieilles pierres et leurs donjons. Poudlard est un peu comme ça en fait. Il parait qu'il y a des passages secrets, j'aimerai bien en découvrir au moins un. J'aimerai bien aller à Pré-au-Lard aussi. T'y es déjà allé ? Et c'est quoi ton cours préféré ? Et ton Professeur ? La botanique et le soin aux créatures magiques c'est super intéressant. La nature c'est mon truc.

Il se servit un vers de boisson fraîche, et regarda le liquide. Ce si beau rouge, avec cette texture épaisse et pulpeuse faisait saliver le garçon. Il leva les yeux vers le ciel et vu un petit moineau voleter avec peine contre le vent qui lui faisait face. Il posa son verre à côté de lui, et se coucha sur le dos pour mieux admirer le ciel moutonneux.

- T'as jamais rêvé d'être quelqu'un ou quelque chose d'autre, dit-il à voix haute. Moi je rêve tout le temps d'être un animal, un oiseau. Voler librement sans avoir besoin de balais, ce doi-être magnifique. Toucher le ciel du bout des plumes serait magnifique. Akiko, ce ferait un jolie prénom pour un oiseau, en plus tu es dans la Maison de Serdaigle.

Le prénom Rupert lui disait vaguement quelque chose. Un élève, mais de quelle maison . . . Surement pas la sienne, quoiqu'il ne connaissait pas tous les Poufsouffles. Il ne s'agissait surement pas d'un Serdaigle, sinon la jeune fille l'aurait surement précisé. Les Serpentards étant naturellement méchants, il ne pouvait s'agir que d'un Gryffondor, la maison des courageux, et celle du tristement célèbre Harry Potter. La maison des lions, ces félins étaient magnifiques, et féroces. L'Afrique aussi devait être splendide, Andrew avait envie de voyager sur toute la planète, et plus encore. S'il pouvait, il visiterait les étoiles, les galaxies voisines, dans l'espoir de rencontrer des sorciers extra-terrestres. Les créatures des autres planètes devaient être étranges, peut-être que les humains seraient considérés comme animaux de zoo. Bref, Andrew ne voyait pas qui était Rupert. Par contre, il connaissait bien mieux les Sombrals, ces beaux animaux étaient étrangement splendides. D'après Akiko, certaines personnes ne pouvaient pas les voir. Etrange, pourquoi certains pouvaient et d'autres non. Andrew les voyait depuis qu'il avait environ 6 ans ! Et d'après ses souvenirs, son père les avait toujours vu !Quelle bêtise, c'est comme si certaines personnes ne pouvaient pas voir les fantômes, absurde !

- Qu'est ce que tu me racontes là ?! (Arnold et Willy pour ceux qui connaissent) D'après toi, des personnes ne peuvent pas voir les chevaux ailés ?! Pourquoi ? Comment se pourrait-il que certains les voient et d'autres non ? Toi, si tu ne les vois depuis Octobre, c'est peut-être que tu regardais mal auparavant ! Tu les voyais, mais tu ne les regardais pas, ou l'inverse je sais plus. Enfin, j'aimerai quand même que tu m'expliques, parce que j'ai déjà entendu ma grande tante dire ça un jour, mais comme elle avait bu trop de liqueur de pêche, du coup, mon père m'a dit de ne pas l'écouter !

Le jeune Poufsouffle était intrigué. Pendant ce temps le petit chaton, Thor, vaquait à ses occupations. Après être allé se soulager à l'insu de tous, derrière un petit rocher qui bordait le Lac, il revint en trottinant (Ça trottinette un chat ?) vers les deux élèves. Il faisait le fier, et snoba complètement son maître, préférant la compagnie de la jeune fille. D'un bond agile, il se retrouva sur les jambes de la Serdaigle, et lui fit les yeux doux tout en se mettant en boule. Il couvrit ses yeux caramels d'une patte, comme pour se cacher, et arriva rapidement à la frontière du monde des rêves de chats. Andrew se demanda à quoi pouvait ressembler ce monde. Des maisons en pâtées, des poissons et des souris de partout. Ou peut être un monde où les animaux dominaient la race humaine ! Horrible, mais impossible. Il garderait quand même un oeil sur le chaton pour en être certain !

- Et bien, après plusieurs nuits à y penser, car oui Andrew pensait souvent à des choses inutiles, j'ai fait un classement. Mais bon, le problème c'est que, je ne m'en souviens jamais. J'adore le cours de Défense Contre les Forces du Mal, et le cours de Duel. Je trouve que je m'en sors plutôt bien. Quant aux professeurs, c'est difficile à dire. Le prof de Duel est cool, et le professeur Flitwick est très gentil. Il pardonne toujours mes moments d'absences, et il est drole. Un jour après les cours, il m'a dit qu'à force d'avoir la tête dans les étoiles, une météorite risquait de me heurtait. Heureusement pour le moment ce n'est pas arrivé.

Discrètement, il passa la main dans ses cheveux, à la recherche d'une bosse sur son petit crane. Rien à signaler ! Son attention fut retenu par un oiseau qui s'était posé un peu plus loin. Le petit être de plumes était en train de boire l'eau du Lac. Une fois sa petite gorge humide, il se mit à chanter. Le son aigu était apaisant, et faisait penser aux vacances. Andrew sortit sa baguette et la pointa de son index gauche à Akiko pour lui faire comprendre qu'il allait utiliser un sort. S'il ne parlait pas, c'était pour ne pas que le chant de l'oiseau s’arrête. Agitant agilement le morceau de bois magique, il murmura à lui même.

- Avis !

Le bout de sa baguette pris une couleur rosée, et d'un coup, cinq petits oiseaux apparurent aux dessus des deux élèves. Ils "s'amusèrent" à voler entre les deux jeunes humains présents. Et un se posa sur l'épaule droite du Poufsouffle. Les cinq oiseaux, de la taille des moineaux, avaient tous la même couleur beige. Doucement, Andrew pris l'oiseau qui s'était mis sur son épaule, dans sa main. Et forma une sorte de nid entre ses jambes.

- J'ai dû harceler le Professeur Flitwick des semaines avant qu'il ne soit d'accord pour m'apprendre ce sort. D'après lui, il ne sert à rien. Mais j'aime tellement les animaux, qu'il m'a accordé ce privilège. Apparemment, tous les élèves peuvent l'apprendre, il n'est pas bien compliqué. Mais j'ai préféré avoir l'enseignement d'un professionnel ! Ils sont beaux non ?

Andrew était aux anges, dans un endroit merveilleux, avec une compagnie merveilleuse, qui pour une fois, n'était pas formée uniquement d'animaux !


[HJ] Encore une fois désolé pour l'attente, j'ai honte, et pour la qualité.