Nom : Shodako
Prénom : Iyla
Age de votre personnage : 42 ans
Poudlard / UMA (Rayer la mention inutile) : Poudlard, peut-être UMA au besoin
Poste souhaité: Professeur de Magie sans Baguette

Age du posteur (en HJ) : 27 ans
Comment avez vous connu le forum? : Par des amis

Le rêve de Peter Pan n'était pas seulement de ne pas grandir mais de redonner vie aux fées. Il voulait réintroduire la magie dans le monde moderne et retrouver le rire du premier enfant. Celui qui leur avait donné naissance. Dans un sens, Iyla était une Wendy. A la fois ailleurs et ancrée dans le monde réel. La seule à avoir l'idée de coudre son ombre à l'enfant perdu. A lui donner une identité. Un sens. Et ce, presque de gré ou de force.

Cela n'avait pas été facile de s'imposer dans une société aussi stricte que la société sorcière indienne. Si la Constitution moldue avait décidé d'abolir les systèmes de castes, cela n'était pas encore le cas dans les faits et encore moins dans la société sorcière qui ne se sentait pas concernée. D'autant plus qu'elle était une femme et anglaise de surcroît. Par chance, fille d'émigrés. Elle avait beau avoir grandi dans la banlieue de Manchester, elle avait tous les traits raciaux qu'il fallait. Une peau brune, de grands yeux noirs et des cheveux d'ébènes que tout l'art du monde arrivait à peine à faire onduler. Cela passait mieux auprès des parents obtus que si elle avait été rousse aux yeux verts comme certains de ses anciens camarades de Serdaigle.

Pour s'intégrer dans le monde de ses ancêtres, Iyla avait tout fait. Elle avait apprit les différents dialectes inhérents aux castes, elle était devenue végétarienne, avait renoncé à toute forme de plaisir pour se rapprocher le plus possible de la pureté hindou…et s'était aperçue que cela ne servait à rien. Elle avait alors changé la corde à son arc et avait décidé de s'imposer par la force. Sur ses propres économies (quelques séminaires qu'elle avait fait après ses études dans d'autres pays d'Europe avaient garni son compte épargne…adieu maison avec barrière blanche) elle avait construit un interna pour jeunes sorciers défavorisés. Elle avait fait de la pub, mendié chez les associations caritatives, peine perdue. Personne ne vint jamais s'inscrire chez elle et le bâtiment serait tombé en ruine si le gouvernement ne l'avait pas racheté pour en faire une base d'entraînement pour l'armée. Berk ! Elle qui détestait les militaires et leur adoration quasi-religieuse à l'ordre ! Elle n'avait pas dit son dernier mot.

Pendant quelques temps, l'on cru qu'Iyla était retournée pleurer dans son Ile. Elle qui avait été partout n'était plus nulle part. Seuls ses rares amis s'inquiétaient vraiment. Ce silence ne présageait rien de bon. La jeune femme préparait quelque chose. Quant à savoir quoi. C'était une autre paire de baguette.

Seule fille dans une famille de six enfants, Iyla avait très vite apprit que la force brute ne menait à rien. Intelligente, décidée et farouche, elle n'hésitait devant pas grand-chose pour arriver à ses fins. C'est ainsi qu'en 5eme année de Poudlard, elle avait fait boire une potion à un type qui la repoussait, le convainquant qu'il s'agissait d'un poison mortel et qu'elle ne lui donnerait l'antidote définitif qu'une fois qu'il l'aurait accompagné au Bal. La "potion" n'était que du Viandox mais la ruse fonctionna. Et la réputation de la benjamine des Shodako était faite. Valait mieux pas se mettre en travers de son chemin.

Par chance, la jeune fille ne désirait ni la popularité, ni le pouvoir. Curieuse et pour la plus grande part autodidacte, elle s'était perdue dans ses livres, ne relevant la tête de temps à autre pour rappeler au monde qui elle était. La culture de ses ancêtres la passionnait et, de fil en aiguille, elle avait commencé à avoir des "lubies". Celle de ne plus manger de viande par exemple. Ou de ne plus marcher dans l'herbe. Ou de ne porter que des matériaux 100% naturels, de boire des tisanes, de faire du yoga… après tout, c'était la mode aux états-unis, alors pourquoi pas ici ?

Comme prévu, le retour de la sorcière sur la scène politique fit frémir. Elle proposait aux autorités de former sa propre caste de sorciers spéciaux. Leurs pouvoirs seraient catalysés non grâce à des baguettes mais des mandalas et autres objets religieux venus des alentours du Tibet. Il refusa, évidemment. On ne donnait pas tant de pouvoir à une étrangère. Et puis avait-on déjà vu un gourou demander la permission d'établir sa domination ? Franchement, c'était stupide. C'est alors que le second coup parti. Elle avait recueilli des filles dans les campagnes. Ces enfants non-désirés car il fallait les doter en plus de les nourrir jusqu'à l'âge adulte. Et elle les avait formés, comme ça, sans baguette, à faire des miracles à faire frémir les fakirs. Ils ne savaient pas, pauvres d'eux, que ce genre de magie, spécialement avec des enfants, était au mieux aléatoires. Et puis pouvaient-ils seulement se rebeller contre ce qui était déjà établi ? Plutôt que de risquer l'humiliation, les politiques décidèrent donc de donner une apparence de légalité et surtout une vraie éducation magique à ces enfants bien trop étranges. Des enfants pauvres avaient donc intégré l'Académie de Deli. Un précédent était créé. Le plus dur, fait.

Rien ne réussit comme le succès. De plus en plus de particuliers vinrent renforcer la cause d'Iyla. Le mouvement prit de l'ampleur, les mentalités changeaient. Les enfants sortant de l'académie avaient beaucoup plus de chance de se marier, dot ou pas, que si les filles étaient restées dans leurs campagne. Surtout que la nourriture et le logement était pris en compte. Bien sur, beaucoup de membre des castes favorisées s'étaient insurgées. L'Isthme menaçait toujours quand Iyla était repartie dans sa patrie d'origine. Mais elle s'en fichait. Elle avait semé les graines du doute. Elle avait maintenant d'autres enfants à sauver.

"Bonjour Minerva !"

Elle sourit à la directrice tandis qu'un rapide examen des lieux cachaient sa détermination. Personne ne pourrait l'empêcher d'avoir ce poste. Il était fait pour elle. N'avait-elle pas un diplôme de sortilèges ? N'avait-elle pas utilisé les magies rituelles pour les enseigner à de pauvres gamines affamées ? La magie sans baguette avait des secrets pour tout le monde mais s'il y avait une personne capable d'en enseigner les bases, c'était bien elle. Et personne n'allait dire le contraire !

Validée

Merci !

Je n'ai pas vu ma salle de cours, serait-il possible d'en avoir une ou est-ce que je fais cours dans la salle de conférence ? (Ce qui ne serait peut-être pas plus mal, il faut une salle bien solide en cas de dérapages - enfin comme vous voulez ça m'est un peu égal.)

J'ai ajouté la salle au quatrième étage
Je vais rajouter la matière dans l'emploi du temps dès que j'ai un moment vu que j'hésite à le refaire complètement ^^

Merci encore