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| | |  Sujet: Il y eut un soir... [Alyx et Lellia] ![Il y eut un soir... [Alyx et Lellia] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Jeu 16 Sep - 12:15:34 | |
| Il y eut un soir et il y eut un matin. Le soir en question avait été tout à fait délicieux. Il avait fait la fête dans la salle commune de sa maison, rencontrant des gars, des filles et même des préfets de tous âges dont les caractères flamboyants allaient parfaitement avec les couleurs rouge et or. Pendant toute la soirée et toute la journée, le cadet des McRae s’était fondu dans le décor. Il avait plaisanté, dit des bêtises, joué au bravache…il s’était même fait des copains. Un Gryffondor de base en somme. Mais maintenant que les cours du premier jour étaient terminés, il appréciait un peu de solitude. Oui, Aed était un gamin extraverti et plein d’humour mais il y avait également cette facette plus froide et organisée de sa personnalité qui souhaitait s’exprimer. Il savait par expérience que s’il restait trop longtemps à jouer au con, ça allait lui retomber sur la tronche. Non, ce soir il serait calme. C’était bien plus prudent.
Aussi, au lieu de retourner directement dans la salle commune ou même de profiter des démonstrations de vol/quidditch dehors, le gamin s’était dirigé droit dans la bibliothèque. Là, il avait sortit son petit carnet, celui qui ne le quittait jamais et noté les noms et les maisons des dernières personnes qu’il avait rencontrées. A présent il avait la liste de presque toutes les premières années. Carr’ lui filerait ceux des 5ème et une partie des 6ème, voire même quelques 7ème s’il le demandait gentiment, et il ne lui restait plus que les deuxième et les troisième à saisir. N’empêche, son aîné n’avait pas tout à fait tort. C’était impressionnant le nombre de roux et de nés de moldus qu’il y avait à Gryffondor. Ses DEUX préfets étaient roux ! Et on avait beau dire, ce genre de choses jouaient. Parce que Granger là, celle dont on parlait tout le temps, elle était ptet née de moldue et première de Poudlard et amie d’Harry Potter, c’était clairement une exception. Fallait voir comment les autres nés de moldus s’en sortaient. Et il devait avouer qu’il n’en savait rien.
Timidement, le préadolescent s’était alors levé de son siège et avait demandé à emprunter un livre de généalogie. C’était le genre d’ouvrage qu’un première année ne consultait que rarement mais qui ne pouvait pas causer de tort aussi, après un regard surprit, la bibliothécaire lui avait confié deux énormes pavés dont les pages sentaient la poussière. Avec un sourire canaille (les habitudes ont la vie dure), il avait remercié la vieille femme, glissé ouvrages et carnet dans son sac enchanté (pour alléger ses pauvres épaules de petit garçon), et s’était amusé à se perdre dans les couloirs du château.
Il regarda autour de lui. Pour le coup, il n’avait plus aucune idée de l’étage voire même de l’aile dans laquelle il se trouvait. C’était cool ! En plus, il n’entendait aucun bruit et, avec de la chance, personne ne passerait par là. Après tout, même les autres maisons devaient faire le dawa dans les salles communes. C’était fait pour ça la rentrée non ?
Bref. Avec un soupir de soulagement, il s’assit, dos contre le mur, les jambes allongées sur la pierre froide. Il déposa précautionneusement le lourd volume sur ses genoux, l’autre fermé sur ses cuisses pour lui servir de table et le carnet par-dessus. Il avait les noms, il avait les maisons, il voulait voir ce qu’il pouvait trouver sur les familles maintenant. Même si ses notes avaient des trous, peu importait au fond. C’était rien que pour lui. Plus il avait d’informations, plus il aurait de pouvoir. Logique. Pour chaque nom qu’il avait, il se penchait par-dessus sa plume et son encrier, cherchant fébrilement dans les arbres des liens quelconques, des histoires passionnantes et des noms célèbres.
Il y eut un matin et il y eut un soir. Le soleil se couchait doucement derrière les fenêtres, appauvrissant le couloir de lumière. Aed ne s’en rendait presque pas compte. Il avait juste de plus en plus de mal à lire. Le diner allait pourtant être servi bientôt mais il n’y pensait même pas. Il n’y avait que ses recherches, son travail. On se penche, on lit, on note. Petite routine, comme une chanson qui l’emplissait tout entier. On se penche, on lit, on note. On se penche…
« Holly Sh*t ! »
Il avait de l’encre partout. Sur le sol, sur les mains, sur sa robe de sorcier, par-tout. Il essaya de saisir l’encrier renversé, mettant de l’encre sur la bouteille de verre. Stupide truc. Et le pire de tout c’était qu’il suffisait d’un faux mouvement pour que l’encre glisse et tâche le vieil ouvrage. Mme Pince serait furieuse. Et merde.
« Hey ! Ya quelqu’un ? »
Des bruits de pas.
« Youhou ! Quelqu’uuuuuunnnnnnn ! »
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| | | | | | Sujet: Re: Il y eut un soir... [Alyx et Lellia] Sam 18 Sep - 8:15:02 | |
| C'était le premier jour de l'année scolaire et la rouquine était dans un tel état de joie qu'elle ne pouvait se contenir. Sa première journée de cours s'était superbement bien passée et avait hâte d'assister aux suivants. Son frère jumeaux avait été également placé à Poufsouffle. Son souhait le plus cher avait été exaucé, donc elle ne pouvait être plus heureuse. Le soir de la répartition, elle était allé dans sa chambre. Au lieu de dormir tout de suite, elle avait écrit à sa maman adoré pour la mettre au courant. Puis elle avait continué à parler avec ses copines de chambres, qu'elle avait rencontré au Poudlard Express.
Tandis que son frère était parti dans la salle commune pour finir de ranger ses affaires avant d'allé manger, Alyx tenait à visiter le château... D'une manière assez particulière, il fallait l'avouer... Arrivée à un couloir désert du 1er étage, la rouquine vérifiait autour d'elle qu'il n'y avait personne. Elle attrapait sa cape noire de ses deux mains et les avait tendu sur les côtés.
- Prèt au décollaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaage ! hurlait la miss en faisant des bruits de démarrage d'un moteur d'avion.
Elle se mit à courir comme une dingue dans les couloirs et escaliers du château. Cela lui arrivait de croiser quelqu'un mais elle ne s'arrêtait pas. Tout ce qu'ils pouvaient avoir le temps de voir, c'est une tornade rousse passer en hurler des "Wouaoonnnnnnh", tel un avion à réaction. Même si elle n'y voyait pas grand chose, elle voulait parcourir les couloirs de Poudlard. Elle filait donc telle une comète.
Alyx ne savait plus où elle était, et à vrai dire, ce n'était pas son soucis premier. Un énorme sourire aux lèvres à s'en déchirer la machoire, le regard niais, Miss McCormyck dévala le couloir où elle trouvait un garçon, assis par terre, seul. La demoiselle s'arrêta brutalement devant lui, faisant crisser ses chaussures.
- Beuh, pourquoi que t'es tout seul ? T'es triste ? T'as peur des gens ? Parc'que si t'as besoin d'aide, j'peux t'aider, hein ! prononca t-elle à une vitesse folle, ne lui laissant pas le temps de répondre. Alyx enchaina.
- Moi j'm'apelle Alyx McCormyck ! Chui en première année à Poufsouffle ! C'est bien Poudlard, hein ! T'es nouveau aussi ? Tu fais quoi par terre ?
Les mains jointes derrière son dos, la Pouffy lui souriait. Son visage angélique rayonnait. Elle se penchait vers le petit garçon pour jeter un coup d'oeil au gros volume. |
| | | | - Lellia Windfall
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Pensine
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| | Sujet: Re: Il y eut un soir... [Alyx et Lellia] Mar 21 Sep - 10:28:37 | |
| Pff l’année venait à peine de commencer qu’elle avait déjà droit à des tâches supplémentaires, elle devait surveiller tout le monde, aider tout le monde, se montrer juste envers tout le monde sans distinction de maison,… Tant de choses qui étaient bien plus faciles à dire qu’à faire, certes elle faisait d’énormes efforts pour se montrer plus gentille et disponible qu’auparavant mais sa patience avait néanmoins des limites. Alors pour ce premier véritable jour au sein de Poudlard, elle avait décidé de faire une ronde solitaire afin de vérifier qu’aucun premier année ne s’était perdu (chose qui arrivait tellement souvent que pratiquement aucun élève ne pouvait assurer ne s’être jamais égaré). Et puis, tant qu’elle était loin de son co-PEC (préfète en chef) tout allait bien, à chaque fois qu’elle le voyait, elle ressentait une irrésistible envie de lui casser le nez, faut dire aussi qu’il avait passablement essayé de la tuer l’année précédente alors forcement elle nourrissait encore une rancune tenace à son encontre.
Par contre, la 7ème année remarqua rapidement que son nouveau poste lui apportait prestige et reconnaissance supplémentaire, plus personne ne pouvait ignorer qui elle était et tout le monde la respecter. C’était assez grisant et plaisant, presque autant que d’être capitaine, c’était tout dire. Marchant donc la tête haute dans les couloirs, elle s’interposait dans les quelques disputes qu’elle pouvait surprendre et y mettait un terme, elle réprimandait les élèves quelque soit leurs maisons dès qu’ils commettaient un impair ou disaient des grossièretés. Elle était toute puissante. Lellia Windfall, 7ème année, préfète en chef et capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor….berdol ça roxait de l’hypogriffe ça ! Pour la peine, elle devrait même se faire des cartes de visite qu’elle distribuerait dans toute l’école.
Bon bien sûr, elle avait surpris plus d’un regard sur son cou ou plutôt sur sa cicatrice mais personne n’était allé jusqu’à lui demander d’où elle la tirait, les plus vieux se doutaient que c’était un souvenir de la bataille qui avait ébranlé Poudlard, les plus jeunes étaient trop impressionnés pour s’aventurer sur un tel chemin, ce qui était une bonne chose. Elle n’avait pas envie de la cacher mais elle n’avait pas non plus envie qu’on lui en parle en permanence, à présent, elle comprenait un peu mieux ce que devait ressentir Harry et s’en voulait légèrement de l’avoir tant de fois dévisagé.
Ce qui au départ était une corvée, se transforma donc en partie de plaisir, d’autant plus qu’elle n’eut rien de bien difficile à faire, quand son estomac commença à crier famine, elle se décida à faire un dernier détour avant de prendre le chemin de la grande salle, sauter un repas était une chose qu’elle n’avait jamais fait et qu’elle ne ferait sans doute jamais, de toute manière en tant que sportive avérée elle n’avait nullement besoin de faire attention à sa ligne ! Cependant, sa bonne humeur faillit s’envoler quand au détour d’un couloir elle surprit deux élèves, l’un par terre avec de l’encre partout et l’autre debout….un gryffondor et une poufsouffle…..QUOI ???? Une pouffy qui attaque un lionceaux ? Une Pouffy qui renverse l’encre d’un Gryffondor ??? Depuis quand les blaireaux étaient ils doués de pensée ? Sortant sa baguette et avalant les quelques mètres qui la séparait des deux adversaires en quelques secondes, elle surgit devant un comme un fantôme et reconnue le Gryffondor, un petit rigolo qui n’avait pas sa langue dans sa poche, par conséquent il avait sûrement dû dire une bêtise pour énerver la jaune et noire.
« Du calme les gosses, vous avez pas encore l’âge légal pour vous battre à coup d’encre dans les couloirs. Je veux savoir qui a commencé, qui est coupable et qui est innocent et attention, je ne supporte pas les mensonges ! »
Comme pour montrer qu’elle ne rigolait pas, elle montra sa baguette sans pour autant se montrer menaçante, elle allait se montrer juste et intraitable, une véritable PEC de compétition !
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| | | | | | Sujet: Re: Il y eut un soir... [Alyx et Lellia] Jeu 23 Sep - 22:30:16 | |
| En général, Aed était toujours entouré. Il n’avait que rarement besoin de demander de l’aide et, lorsque c’était le cas, il se trouvait toujours quelqu’un dans les parages pour la lui fournir, rapidement et sans chichis. C’était le cas chez lui, au milieu de son village ou même dans la maison entre son frère et le domestique. C’était le cas ici comme quand il était tombé le jour de la répartition ou qu’il avait fait l’idiot dans la salle commune. Mais là, il avait cherché l’isolement et visiblement, il l’avait trouvé. Personne ne répondit à son cri. Pas une réaction, pas un bruit de pas, un bruit, rien du tout.
Le garçon réfléchit rapidement. Le livre ouvert sur ses jambes pesait trop lourd pour qu’il le repousse en toute sécurité. S’époumoner ne lui servirait à rien qu’à avoir l’air idiot ou se casser la voix, chose qu’il n’avait absolument pas envie d’expliquer plus tard. Bouger risquait toujours d’abîmer l’ouvrage et de le faire se remarquer par l’autorité a moins d’une semaine de la rentrée. Il pouvait toujours passer outre et compter sur son frère pour cacher le délit mais… n’importe quoi. Carr’ était fichu de refuser pour lui apprendre à affronter ses erreurs et bla bla bla et puis même, il n’allait certainement pas lui demander de l’aide à lui. L’école toute entière s’il le fallait mais pas son crétin de frère. La situation paraissait sans issue. Il ne restait qu’à parier sur le coup de théâtre ou le dîner. Ptet même que ce serait McHenry qui irait le chercher. Il l’aimait bien McHenry. Elle était pas dans le grand livre, elle était rousse, elle était Irlandaise, et elle réussissait quand même à être cool. C’était dire le potentiel.
Tout ça ne l’avançait pas du tout. En plus, le livre pesait tellement lourd qu’il commençait à avoir des fourmis et à trouver l’aventure de moins en moins drôle. Des bruits de pas se firent enfin entendre. Des bruits étranges. C’était pas Page.
C’était une fille rousse avec des couettes qui juraient avec le jaune de son uniforme. Elle se planta devant lui, offrant une vue imprenable sur ses genoux et le bombarda de questions et d’informations à la Mairin. Raconter toute sa vie en moins de cinq minutes tout en partant dans un tas d’hypothèses saugrenues pour terminer par une conclusion qui venait comme un cheveu sur la soupe devait être un truc de fille. Il lui sourit. Sourire donnait toujours l’impression qu’on contrôlait la situation. Surtout quand c’était pas le cas.
« Enchanté Alyx. J’veux bien un peu d’ai… »
Il n’eut pas le temps de terminer. Sortant d’on ne savait où (probablement du mur, la Préfète en Chef était une femme de pierre, c’était donc logique), Windfall apparu, une baguette à la main, cherchant un coupable.
Pendant une bonne demi-minute, le Gryffondor regarda son aîné avec un air totalement perdu. Une bonne vingtaine d’émotion et de réparties fusaient dans son esprit, l’empêchant de réfléchir. Et pas une pour l’aider en plus. Il avait un problèmeuuuuuuuuh ! Quoiqu’il pouvait toujours demander à son aînée de virer les tâches mais il ne savait pas encore à quel point il pouvait se fier à elle. Il décida de se la jouer bête. C’était encore la meilleure solution. S’il arrivait à la faire sourire, elle oublierait peut-être cette idée de bataille et de punition…
« C’est en quelle année l’âge légal qu’on arrête de le faire ? »
Il pencha la tête pour essayer de ne pas trop l’énerver quand même et leva ses deux mains tâchées d’encre.
« Coupable vot’ honneur. Sauf que je me battais contre le sol et que c’est lui qu’a gagné. Alyx c’est rien qu’un…qu’un…euh…en fait j’la visais pas elle est arrivée après. J’ai oublié le mot. Bref elle est gentille, elle voulait m’aider. Vous voulez pas prendre le livre avant que mes jambes elles deviennent bleues et elles tombent s’il vous plait ? »
Et, sans penser à mal, il secoua ses mains dégoulinantes, projetant de l’encre noire partout autour de lui. Par chance, le livre en sortit indemne mais ce fut bien le seul.
« Oups ? » |
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