- Nom : Jones
- Prénom : Mairin (se dit Maureen) Elinor
- Age en HJ : 20 ans
- Statut de Sang de votre personnage : Irlandaise. Mairin est issue d'une famille de sang-mêlés. Son père est simple sorcier, sa mère fille d'une née de moldus et d'un sorcier de sang ordinaire (rouge et tout)
- Comment avez vous connu le forum ? Sur un vieux forum à la dérive, si je me souviens bien.

Assise dans la voiture, Mairin n'en pouvait plus d'attendre. Elle aimait les choses moldues, et avait l'habitude de vivre parmi eux. Elle connaissait les transports en commun et l'ennui de ces choses là, comme elle savait que rien n'était mieux qu'une gameboy avec de bons jeux, ou qu'un téléphone auquel on pouvait se pendre des heures durant. Parce que c'était pas parce qu'elle était sorcière qu'elle n'y connaissait rien, et Mairead pouvait bien faire sa maline, avec ses sorts merveilleux, ses cours fantastiques et son Poudlard magique, ça n'y changeait rien. Après tout, pouvoir avoir les deux, c'était mieux que se contenter d'un seul. Elle aimait la petite voiture qu'avait son père, la citadine avec laquelle il faisait de super créneaux et tout. Mais là, elle en avait marre. Elle aurait voulu transplaner ou utiliser la poudre de cheminette, n'importe quoi qui les aurait amenés, sa soeur, ses parents, elle et tous les bagages, directement à la gare. Elle voulait que son père appuie sur le klaxon (une beuglante automobile moldue) jusqu'à ce que la voiture manque d'air. Elle voyait bien King's Cross, droit devant, depuis une bonne dizaine de minutes. Mais rien. Ils n'avançaient pas. Et si la marée de ferraille entre eux et la gare était parfois secouée de soubresauts, ça ne suffisait pas.

Accrochée à l'appui-tête devant elle, elle posa son menton sur le haut du siège passager et la question qu'elle retenait depuis un moment lui échappa.

« Quand c'est qu'on arrive ? »

Sa mère sourit, son père leva les yeux au ciel avec un soupir et Mairead la tira par l'épaule pour l'obliger à se rasseoir.

« On a plus d'une demie heure d'avance petite tête. Promis on sera à l'heure. »

Promis. Sa soeur ne mentait jamais. Oui mais quand même, c'était long ! Elle voulait arriver sur le quai, et voir tous les autres. L'océan de visages et de bagages, tous ceux qui embarquaient et qu'elle croiserait dans les couloirs de Poudlard. Elle adorait le train, tout comme l'avion. Les portoloin, c'était grisant, mais ça n'était pas pareil. Elle aimait voir les gens, le paysage qui défile, elle aimait prendre le temps d'imaginer la destination. Et le Poudlard Express était forcément mieux que tous les autres trains. Depuis qu'elle avait reçu sa lettre, elle attendait l'embarquement. Et là, ça trainait.

***

Les vacances d'été cette année, ça avait été en France. Les parents avaient promis que les lettres de Poudlard arriveraient, amenant en guise de preuve que Mairead n'avait jamais eu de problème. Et puis il fallait réfléchir avant de chouiner, est-ce qu'elle ne voulait pas fêter ses onze ans à Paris ? Mairin avait cédé, fait sa valise et la petite famille avait pris le train, étaient passés sous la Manche pour rejoindre la France, pays des mangeurs de grenouille et de baguette (mais pas magique). Le trajet avait été long, et Meallan, le plus petit, avait été un peu pénible, mais Mairin s'était amusée. Elle avait photographié tout ce qu'elle pouvait, avec son appareil jetable. Elle avait mitraillé son reflet dans la vitre, amusée de l'image qu'on lui renvoyait, avec sa peau recouverte de pierre et de rails. On voyait pas grand chose. Ses cheveux noirs qui tranchaient sur sa peau pâle, et qui se fondaient avec les parois du tunnel, son air heureux et ses yeux sombres. Elle avait photographié ses soeurs et son frère, ses parents, ses mains avec les dessins au bic dessus, des bouts de tout, avec son t-shirt bleu sur le siège rouge, sa peluche dans les bras de Maav, et tout et tout. Puis ils étaient arrivés, et quelques jours plus tard, la Lettre.

Le hibou qui la leur avait amené était tout gris, un peu gros et pas très classe. Mais il était marrant. Il avait gratté la vitre de leur chambre, attendant qu'une des filles lui ouvre. Puis il avait attaqué le verre à grands coup de bec, pour finalement basculer et s'envoler dans la chambre dans un vacarme impressionnant et en envoyant des plumes un peu partout. Il avait donné les lettres, et avait déguerpi, avant que Maav ne tente de l'attraper. Mairead avait prit les deux lettres et les trois filles s'étaient assises sur le grand lit, ouvrant les deux lettres et se passant les parchemins pour tout lire. Mairin allait à Poudlard. Pour de vrai. Elle avait attendu un peu, pour ne pas ennuyer ses parents, puis elle avait frappé à leur chambre, pieds nus et en chemise de nuit dans le grand couloir de l'hôtel. Dès que son père lui avait ouvert, elle lui avait tendu la lettre.

« On y va ? »

Devant l'incompréhension de son père, elle lui expliqua. Maintenant qu'elles avaient leurs lettres, Mairead et elles, ils devaient tous aller sur le chemin de Traverse. Ils devaient faire les courses de rentrée, comme ils faisaient tous les ans pour May. Ils devaient passer par Gringotts, retirer un peu d'argent qu'ils donneraient à chacune de leur fille se préparant pour Poudlard et acheter tout ce qui était essentiel. Du miam'hibou pour Moon, la chouette de Mairead, des robes de sorciers, des parchemins, des plumes, des trucs et des machins. Et plus que tout : Sa baguette. Elle allait avoir sa baguette. À elle.

« Pas maintenant Mairin. »

« Mais pourquoi ? »

« C'est pas l'heure. »

« Mais pourquoi ? »

Son père l'avait envoyé se recoucher jusqu'au petit déjeuner, et elle s'était assise en tailleur sur son lit, pour lire et relire le parchemin qui annonçait son admission à Poudlard. C'était trop fort. Quand elle le sut par coeur, c'était l'heure d'aller manger. Puis ils se rendirent dans le Quartier Latin, en plein coeur de Paris. Le Chemin de Traverse français se trouvait là, derrière une des statues de la fontaine Saint Michel. Le principe était le même que pour la voie 9 ¾. On avançait, et on passait.

***

Finalement, on arriva. La grande gare écrasait la voiture de son ombre, et la petite famille quittait les sièges. C'était agréable. On pouvait enfin se dégourdir les jambes, et l'agitation ne rendait le tout que plus palpitant. Ils étaient presque arrivés. Pour la première fois, elle allait voir le Poudlard Express, y embarquer ses valises. Si beaucoup de petits sorciers connaissaient la chose avant même d'entrer à Poudlard, ça n'était pas le cas de Mairin. Chez les Jones, entrer à Poudlard était un honneur. Et avec quatre enfants, il fallait savoir isoler ceux que l'on voulait féliciter. Le départ était important, et ceux qui partaient avaient droit à plus d'attention. Les autres auraient toute l'année pour se faire dorloter. Alors les trois années passées, Mairead avait été la seule à monter dans la voiture pour la gare. Cette année, elle avait aussi cette chance. Sa baguette dans la poche (elle s'était promis de toujours l'avoir sur elle, quel que soit le contexte), elle tourna un moment, bras en croix, avant de venir aider à décharger les lourdes valises. A priori, les affaires étaient bien rangées. Mais le rangement final avait été fait à la va-vite, et elle ne savait plus trop si toutes ses affaires étaient bien dans sa valise. Au pire, elle irait voir May. Si elles n'étaient pas dans la même maison, ça lui donnerait une occasion d'aller visiter la salle commune d'un autre clan. Décidée, elle fit rouler une des valises (la plus lourde, parce qu'elle était forte, maintenant !) sur les pavés, avant d'être rappelée à l'ordre par sa mère.

« Tu n'oublies pas quelque chose Mairin ? »

La fillette se retourna d'un coup, ses deux couettes fouettant l'air. Sa mère venait de fermer le coffre et tenait un chaton blanc par la peau du cou, attendant patiemment que la petite vienne chercher son nouveau compagnon.

« Snow ! J'allais pas l'oublier hein ! J'y pensais... »

Elle récupéra la boule de poils et la fourra dans le petit sac qu'elle avait en bandoulière, entre la bourse de gallions et le sorcière hebdo qu'elle gardait pour sa soeur.

« Bouge pas. »

Obéissant et surtout un peu sonné par tant d'agitation, Snow obéit et la fillette récupéra la poignée de la grosse valise. Depuis qu'elle l'avait eu pour son anniversaire, quatre jours plus tôt, l'animal en avait vu de toutes les couleurs. Sa maîtresse, excitée à l'idée d'avoir un chat et pas une chouette comme sa soeur, et en pensant à son arrivée à Poudlard, l'avait traîné partout avec elle. Dans un sac, il était monté avec tout le monde en haut de la Tour Eiffel, un peu avant de rentrer en Angleterre. Collé dans le panier du vélo, il avait visité le quartier Londonien où la famille vivait. Dans les bras de Mairin, il avait rencontré Leah et Arthur, les voisins, et gouté le lait et les cookies (qu'il n'avait d'ailleurs pas vraiment touché). Les voisins étaient moldus, et on leur avait expliqué que Mairin allait entrer dans un internat en Écosse, et que pour qu'elle ne se sente pas trop seule, on lui avait offert un compagnon. On ne leur avait pas précisé que l'internat était celui d'une école de Sorcellerie, mais la simple explication qu'ils avaient eu avait suffit pour que Mairin fasse sa maline. Elle au moins, n'aurait pas à subir les années de misère dans le collège attenant à l'école primaire où tous étaient passés. Et c'était tant mieux.

Dans le vacarme des roulettes sur le sol, la gamine posa une flopée de questions à sa sœur. Comment étaient les professeurs, est-ce qu'elle était sûre qu'ils n'auraient pas de problème, cette année... Elle avait, comme tout le monde, entendu parler des Carrows. Elle savait que l'homme-dont-on-ne-parle-pas était mort. En tout cas, elle savait que Harry Potter était vivant, qu'il était un héros et que tout le monde en était content. Mais est-ce que c'était sur qu'elle n'aurait pas de problème ? Et est-ce qu'elle allait pouvoir jouer à la gameboy ? May lui fit quelques recommandations, répondit patiemment à chacune des questions de sa soeur, et ils arrivèrent. Voie neuf, voie dix, et le pilier. Monsieur Jones passa d'abord, puis Mairead, avec la cage de Merry, et ce fut au tour de Mairin. Elle serra Snow contre sa poitrine et fonça. Elle y était. Sa robe blanche ne s'était même pas coincée dans la pierre. Sa mère arriva, et elle la conduisit à travers la foule. Des sorciers partout. Des petits, des grands, des vrais, des enfants de moldus... Est-ce que les parents moldus d'enfants sorciers traversaient la barrière ? Elle monta dans le train, Snow toujours dans ses bras, et chercha un compartiment tranquille. Il y en avait un avec juste un garçon dedans, et elle s'installa.

« Salut »

Il était déjà à Poudlard ? Dans quelle maison ? Et elle, elle irait où ?

***

Et ça y était. Elle était installée sur le tabouret, bien droite, bien fière. Elle regarda Mairead à la table des Jaunes, qui la couvait d'un regard rassurant, cachant Snow pour elle sous la table. Elle chercha Aed des yeux, qui allait passe bien après elle, et leva un peu la tête vers le vieux Choixpeau avant qu'on le lui pose sur le crâne. C'était beau. C'était cool. Elle était à Poudlard. Il ne manquait plus que sa maison, et elle serait une collégienne, une vraie de vraie. Elle voulait être jaune, rouge, bleue. Violette ? Ouais le violet c'était cool. Poudlard, c'était cool. Même si c'était en Écosse. Il pouvait l'envoyer en Alternance chez les rouges et chez les bleus ?

Ah ! Une petite Irlandaise !



Voyons voir....



Oui, je dirais....



GRYFFONDOR !

Bonjour et bienvenue sur le Miroir

Et surtout... Bienvenue chez les Lions !

Chic chic, une nouvelle irlandaise ^^ Chouette fiche, au passage !

A la rentrée prochaine, je serai ta préfète, aux côtés de William J. Craig. N'hésite surtout pas à nous contacter si tu as des questions ; un petit MP, et nous serons ravis d'éclairer ta lanterne.

Notre duo de rouquins organisera une petite fête de rentrée dès que nous le pourrons, et tu y seras cordialement invitée, comme tous les Rouge et Or.

En attendant, tu peux découvrir le forum et poster dans le monde magique hors de Poudlard, demander un RP, préparer ta gestion de personnage, ou te joindre à l'un des topics du moment.

Bon jeu à toi !

"Une nouvelle Lionne ! Un vrai plaisir de vous compter parmi nous.

Je vous souhaite de faire résonner haut et fort le rugissement de Gryffondor tout au long de votre scolarité ! Et j'espère que vous ferez couler des flots de rubis écarlates dans le sablier de votre nouvelle Maison.

En un seul mot, Bienvenue !"