Prénom : Florian
Age : 22 ans
Région de résidence : Poitou-Charentes
Personnages : Rupert Turner (PC) / Bernd H. Zehnder (DC)



Année en cours : 1999

Relationnel:
Amis proches :
Ennemis :
Copain/Copine :

Accessoires:
Baguette : bois de sureau, poudre de racine de Mandragore, 24,2 cm
Balai : Nimbus 2001

Animal de compagnie : aucun pour l'instant

Par rapport aux cours : Scolarité à Durmstrang (1987-1994)
Cours aimés : Vol sur balai, Métamorphose, Potion, Botanique, Sortilèges et Enchantements, Magie noire
Cours détestés : Histoire de la Magie, Astronomie, Divination,
Dons en : Métamorphose, Potion, Vol sur balai
Options : Étude des runes
Université (1994-1997) : A eu d'excellents résultats pour son diplôme, à l'Université Magique Öberhof (Allemagne), en Magibiologie

Autre information notable :
Évolution psychologique, traumatisme, signe particulier...
Très jeune, Bernd dû porter le poids de l'étiquette aristocratique sur ses épaules, en plus de la honte d'être Sang-Mêlé (par son grand-père paternel, Rudolf Martin Zehnder, dit "le Fou", ayant épousé une Moldue de noble lignée), fardeaux dont il se débarrassa progressivement, s'épanouissant et s'émancipant à Durmstrang, malgré la discipline.

Ayant un visible don pour la Métamorphose, autant que pour le balai, et bien plus encore pour l'art de créer des potions, ces domaines techniques et parfois même intensifs forgèrent son caractère logique, alors que sa nature imprévisible, sa fougue et sa soif de liberté bourgeonnaient dans les landes, forêts et montagnes gelées entourant l'école nordique de sorcellerie.

A son retour dans sa mère patrie, l'Allemagne, il suivit des études à l'UMÖ, en Magibiologie, souhaitant devenir apothicaire, contre la volonté de ses parents. En effet, bien que l'utilité des potions, onguents et baumes magiques n'étaient plus à prouver, ce métier n'avait pas la noblesse et les atouts propres à permettre Bernd de faire une grande carrière, contrairement au Droit, ou même à la Médicomagie, filière bien plus honorifique des Médico Soins que la Magibiologie. Enfin, ils ne purent en aucun cas changer l'avis de l'adolescent, et résignés, ils se dirent que c'était bien mieux que son second choix : le Quidditch.

Mais tous ses choix, sa manière d'être, de se tenir, de parler et de répondre exaspéraient ses parents. Comme fils unique, ils avaient là un piètre héritier, constamment en rivalité avec leur autorité et leurs principes. Ce qu'ils espérèrent n'être qu'une crise d'adolescence se révéla bien plus dangereux qu'il ne paru, quand il tomba amoureux de la jeune Loreleï Schubbert, fille d'inspecteur de la police magique, homme d'origines modestes.

Avoir un fils futur apothicaire était bien assez déshonorant, mais qu'il s'amourache d'une ... prolétaire, était tout simplement insupportable. Préférant la disparition de leur branche dans cette si noble lignée qu'était la leur plutôt que le nom des Zehnder, déjà salit par Rudolf le Fou, ne soit trainé dans la boue, ils châtièrent leur progéniture, et le laissèrent sans le sou.

Ne pouvant décemment finir ses études ainsi, et n'ayant pas la possibilité de cumuler université et travail, Bernd fut contraint de mettre les pieds sur les pavés lugubres des bas fonds du Berlin Sorcier, et prépara des potions aussi difficiles à confectionner que néfastes, pour un homme peu recommandable, mais lui promettant une somme d'argent non négligeable en retour.

Ce fut en la compagnie d'un de ses bras droits que le père de sa petite amie, l'inspecteur Karl Schubbert, le surprit, et dès ce moment le sort s'abattit sur le jeune couple. Séparé de son amour et surveillé par la police, le jeune allemand termina ses études, le cœur lourd, et l'œil vigilant, essayant de survivre comme il le pouvait, de manière illégale, même après la fin de ses études, et devant ruser afin de tromper ses surveillants pas si furtifs que cela ...

La plus grosse blessure qu'on ai pu lui faire arriva le 21 juin 1997, quand Karl retrouva, de retour du travail, sa seule et unique fille noyée dans la baignoire, une lettre posée sur le bord de l'évier. Le soir même, Bernd sentit que quelque chose n'allait pas, et malgré les risques, alla observer la maison où Lorelei vivait enfermée, et privée de baguette par son père. Quand il vit des médicomages emporter sur une civière un corps recouvert intégralement d'un drap blanc, et l'inspecteur recroquevillé contre le seuil de sa porte, réconforté silencieusement par un de ses collègues, un frisson traversa l'étudiant. Le lendemain, la nouvelle était confirmée dans le journal, et le jeune adulte se défenestra, ratant lamentablement sa tentative de suicide, n'en gardant aucune séquelle physique à long terme.

Les mois suivant se firent difficiles, tant en argent que moralement, et le garçon commit une erreur, que l'inspecteur Schubbert exploita. Le soir du 14 septembre 1997, il faillit se faire arrêter, et transplana in extremis "en lieu sûr" avant de quitter la capitale et de se terrer en Basse-Saxe.

Un autre problème survint quand Bernd se rendit compte qu'il ne pouvait plus vivre sans sa dose de sensations fortes, de risques et qu'il dû s'enfoncer encore plus profondément dans le délit. Il culpabilisait de ne plus pouvoir s'en détacher, et à la fois maudissait ses parents de l'avoir abandonné. Il leur déroba d'ailleurs certains biens après qu'il se soit établit, avant de mettre le feu à son ancienne chambre, l'incendie ravageant une partie du domaine familial avant qu'il ne soit maitrisé.

La voie qu'il usa pour surpasser sa douleur le rendit cynique, espiègle et joueur, et il se cacha derrière cette façade joviale et anarchique pour voiler ses malheurs et ses faiblesses d'âme. Ayant décidé de prendre un nouveau départ, loin de son passé, il quitte l'Allemagne pour la Grande-Bretagne.