|  Sujet: William O'Wyndack (Poufsouffle)  Mar 28 Oct - 21:07:54 | |
| Je m’excuse par avance si j’ai fait trop de lignes, je n’ai pas bien compris ce à quoi vous vous attendiez ; une simple description de l’état du perso à la répartition ou un résumé de sa vie… J’ai essayé de combiner un peu de tout… J’espère que ça ira, sinon, je peux recommencer ! ^^*Nom: O’Wyndack
*Prénom: William
*Age de votre personnage : 11 ans
*Age du posteur (au moins 14 ans) : 16 ans
*Comment avez vous connu le site? Il serait très triste d’en parler mais puisque vous désirez en être informé ; mon ancien forum rpg Harry Potter, que j’adore toujours, est en perdition et les membres les plus imposants en sont à conseiller d’aller voir ailleurs, en l’occurrence ; ici ! ^^ William balaya l’assemblée de ses yeux sombres. Les épaules rentrées, ses cheveux roux en bataille, le regard plus noir que jamais, le jeune élève n’inspirait aucune amitié. Placé face à lui, tout sorcier normalement constitué aurait tiré au plus vite sa baguette afin de faire apparaître une musolière en cuir de dragon et éviter tout risque de morsure. Il agrippait avec une telle force le tabouret que les jointures de ses doigts blanchissaient.
Et pourtant, pourtant c’était bien la panique qui réduisait ce jeune orphelin, peu habitué à la lumière, à avoir cette attitude si repoussante. Il ne pouvait supporter ces regards curieux, attentifs, même simplement désintéressés qui le scrutaient, là, alors qu’il attendait la décision la plus importante de sa vie ! Il était presque devenu naturel chez ce jeune londonien de réagir ainsi face à toutes situations inhabituelles qui le mettait un peu trop en avant. Au lieu de s’enfermer dans le silence le plus profond, il préférait le monde violent de l’agressivité.
Il n’était pourtant pas quelqu’un de si associable que ça ! Mais, ayant longtemps vécu dans un orphelinat de garçon où l’individu n’était pas vraiment valorisé, il ne savait réagir dans une situation pareille. Le choc qu’il avait reçu en apprenant sa condition de sorcier toujours ignorée ne lui facilitait pas la tâche ! Il se souvenait encore de ce matin de juin étouffant où il avait reçu sa lettre…
Il était à table, remuant ses céréales sans trouver l’envie même de les avaler. Ce qui n’était pas le cas de son voisin et ami, Charles O’Wyndack. Il engouffrait dans son énorme bouche le plus de cuillers possible du mélange peu ragoûtant qu’on leur proposait d’ingurgiter gentiment chaque matin.
« Tu manch’e pas ? lui dit Charles en postillonnant des pétales de maïs ramollis sur le jeune garçon. »
Ne s’en formalisant pas le moins du monde, William essuya les miettes de son visage et, tout en poussant son bol vers Charles, il lui répondit ;
« Manges… J’n’ai pas faim c’matin…
- J’te comprendrais jamais, manger ça fait du feu au ventre ! »
Et il entama son deuxième bol avec un sourire ravi. Son camarade le regarda un moment, puis il détourna son visage et se laissa aller à toutes sortes de rêveries, contemplant les branches d’un vieil arbre, que l’on devinait derrière les carreaux épais.
Plus que jamais, le jeune garçon ne se sentait pas à sa place. Abandonné à la naissance puisque résultant de l’infidélité d’une mère trop bourgeoise pour l’avouer, il avait toujours eut le sentiment de n’être chez lui nulle part. On avait bien essayer de le placer, dans diverses familles, mais, à chaque fois, il fuguait et s’enfermait dans un mutisme total. Les familles baissaient les bras et le renvoyaient aux assistances sociales. On avait finit par l’abandonner dans cet orphelinat privé qui semblait tiré d’une autre époque. Là, les enfants étaient à demi livrés à eux-mêmes, n’ayant même pas l’obligation de suivre les cours qu’on leur proposaient. Tous aspiraient à la plus petite marque d’affection, d’intérêt, mais aucun des adultes ne la leur accordaient. Directrice, surveillants, cantinières, professeur… Ils se contentaient d’accomplir leurs tâches comme des robots, puis de s’éloigner au plus vite de ce lieu gris et triste. Les enfants pouvaient crier, hurler, se révolter mais personne ne les entendait. Ou plutôt si ; lorsque l’un d’entre eux se montrait trop indomptable, la directrice l’envoyait dans un second orphelinat privé, réputé pour ses méthodes controversées. Alors William, tout comme Charles, tout comme chaque innocent arrivé là, se taisait et voyait les choses du mieux qu’il pouvait.
Cela faisait maintenant six ans que William était enfermé là et ce doute de la légitimité de sa présence, bien qu’il soit avéré pour chaque être de l’orphelinat, n’allait être que renforcé par l’arrivée d’une superbe chouette effraie. L’oiseau vint se poser sur la branche que William contemplait. Brusquement tiré de sa rêverie, celui-ci se redressa et tira le bras de Charles ;
« Regarde ! cria-t-il, ravi de cette vision, Un hiboux en plein jour ! »
Charles en oublia de fermer sa bouche et son déjeuner se répandit sur son uniforme. William ne fit pas attention à son camarade, il venait de remarquer que l’animal tenait quelque chose entre ses serres, une enveloppe jaunie. Il se précipita à la fenêtre et l’ouvrit. L’oiseau recula légèrement mais tendit la patte complaisamment. Le jeune garçon ne comprit pas très vite, puis, avisant l’écriture soignée qui traçait le nom de William O’Wyndack en lettres turquoises, il voulut prendre l’enveloppe. Mais il retira sa main aussitôt. Comment être certain que cette lettre lui était destinée ? Tous les orphelins de l’orphelinat en portaient le nom, dans ce mirage de devenir une grande famille d’êtres rejetés, et il y avait au moins deux autres William dans toute cette jeune populasse. Il essaya de mieux lire l’adresse, son désir de liberté étant muselé par la peur de ne pas être celui qui devait recevoir cette missive. L’adresse lui apparut alors très étrange mais aucun doute ne pouvait se formuler quant au destinataire ; « William O’Wyndack, être qui refuse de manger son petit déjeuner ce matin et dont les qualités s’ignore encore, orphelinat O’Wyndack, banlieue de Londres »
Comme il avait rougi tant les mots qui étaient tracés là lui avaient fait plaisir ! Lui qui se croyait différent, qui avait toujours souhaiter montrer aux autres qu’il pouvait être brave, qu’ils pouvaient aider tous ces petits êtres abandonnés du monde, qu’il pouvait les sauver, à défaut de se sauver lui-même… Il pouvait enfin s’échapper de cette cage, ce monde-ci ne lui avait pas réussis, le monde des sorciers le libèrerait peut-être…
Et puis tout s’était précipité.
Il avait encore l’esprit tout embrouillé des merveilles qu’il avait vues sur les Chemin de Traverse, pendant le voyage jusqu’à Poudlard, et dans le château même. Il avait alors baigné dans un émerveillement totale, jusqu’à ce moment, affreux, où il avait entendu son nom, enfin son prénom et l’horrible appellation de son orphelinat qui le suivrait toute sa vie comme une tâche indélébile. Il avait tremblé mais s’était vite reprit et, s’éloignant des autres premières années, il avait pris cette posture agressive de défense qui camouflait si bien sa peur.
Il était conscient que le choix du couvre-chef déciderait de sa vie, et il avait peur. Il ne connaissait rien de Poudlard, il ignorait que le Choixpeau se déciderait en fonction du caractère, des qualités qu’il avait. Il émit alors un souhait sincère, le désir de toute sa vie, simple mais si vrai ; il souhaita être envoyé dans une maison où l’on voudrait bien de lui. |
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| | Sujet: Re: William O'Wyndack (Poufsouffle) Mer 29 Oct - 7:13:31 | |
| Huuuuuum...
Je dirais...
POUFSOUFFLE !
[HJ : encore un William rouquin :)
Sinon, jolie fiche.
En revanche, pour tes prochains messages, merci de ne pas utiliser le gras pour tout ton corps de texte et de conserver une taille de police normale. C'est assez désagréable à lire, et cela ne colle pas du tout avec le reste des messages des autres joueurs.
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