|  Sujet: Jade Derlinois (Serpentard)  Mer 15 Oct - 21:59:52 | |
| Nom : Derlinois Prénom: Jade Age en HJ : 20 ans Age du personnage : 11 ans Comment avez vous connu le forum? Connaissance ~~~~ La fillette était assise sur le petit banc près des rails du train. Son dos calé contre le dossier, ses petites jambes ne pouvaient que se balancer dans le vide. Elle n’avait jamais été très grande, même plutôt en retard de ce côté-là, la faute aux gènes de sa mère qui, il fallait l’avouer avait plus un physique de poupée que de femme.
Son père arriva en courant, une bouteille d’eau à la main et un paquet de bonbon. Il fourra les deux dans le sac à dos de sa fille, profitant de faire une dernière fois l’inventaire de ses affaires. Son regard était fier, si fier qu’il emplissait la gamine de joie. Ses petites lèvres roses finirent par former un sourire machiavélique. Ils avaient réussi. Leur secret était sauf.
Car il y a 15 ans de cela, un sorcier avait cru bon de s’enticher d’une petite moldus anglaise de bonne famille. Le touriste français avait succombé à ce regard pétillant, à ces manières soignées et à cet air arrogant et pourtant si tendre. L’amour rend aveugle dit-on. A l’époque il était jeune et bête, mais surtout fou d’amour pour cette fille qui lui en faisait baver.
Il n’était pas assez bien pour elle, pas assez riche, pas assez ci ou pas assez ça. Mais lui n’avait pour idée que la séduire et l’épouser.
Après une lutte acharnée, la Dame avait finis par consentir à accepter un simple rendez-vous. Et c’est au cours d’une ballade à cheval dans la forêt, que le charme finit par opérer.
Les fiançailles avaient été conclues, la cérémonie approchait à grand pas, mais il restait un aveu que François n’avait encore osé faire à sa Douce Margareth. Peut-être était-il temps de lui révéler sa vraie nature ? Après tout ils allaient passer le restant de leurs jours ensemble.
Un soir, après quelques verres de vins rouge et un bon dîner en amoureux, le fiancé prit son courage à deux mains et déclara d’une traite à la pauvre fille ce qui en était vraiment.
Des hurlements et un malaise plus tard, il dut se résoudre au fait qu’elle ne l’accepterait jamais. Son dernier espoir résidait dans ce sort, difficile mais indispensable, qu’il exécuta pour une fois correctement.
Quatre années plus tard, de cette drôle d’union naquit la petite Jade, prénom choisi à la vue de ces magnifiques yeux en amendes qui virèrent rapidement au vert intense. La petite famille s’agrandissait et vivait dans la normalité la plus totale, installée dans le nord de l’Angleterre, dans un somptueux manoir hérité de la belle famille.
Très vite, François décida de prendre l’éducation de Jade en main. La pauvre gamine subissait les cours de savoir-vivre et de broderie imposés par sa mère et bien qu’elle les acceptait et les suivait avec la plus grande attention qui soit, il avait bien vu qu’elle était destinée à tout autre chose.
C’est ainsi qu’un après-midi, il enleva Jade à son précepteur, la colla dans un siège pour enfant et démarra la voiture en trombe. Sa femme l’engueulerait, c’était certain, mais il n’en avait que faire, profitant du plaisir que la conduite en campagne lui procurait.
Après une longue heure de route, les deux s’arrêtèrent devant une vieille ferme abandonnée, ou presque.
A l’intérieur, la fillette découvrit un univers magique, féérique, un univers qui l’a laissa sans voix malgré le peu de mot qu’elle savait dire.
Chaque semaine, la petite se faisait enlever et les deux disparaissaient pour la campagne. Et ensemble, le soir, il affrontait la marâtre en colère et ses assiettes de porcelaine qui volaient dans toute la cuisine au grand dam des domestiques. Mais le jeu en valait la chandelle.
C’est ainsi qu’ils s’étaient retrouvés tous les deux sur ce banc à attendre le train. La mère croyant sa fille parti pour un prestigieux internant.
Jade ne pleura pas, ne stressait visiblement pas non plus, contrairement à son père qui semblait au bord des larmes. Elle posa ses jolis yeux sur lui et lui sourit, réclamant quelques bonbons qu’il s’empressa de lui mettre dans les mains comme si sa vie en dépendait.
C’était si facile avec lui, il répondait au moindre caprice, elle était sa princesse. Ce serait certainement ça qui lui manquerait le plus, ça et leurs escapades.
Un sifflement, il était l’heure. Comme si c’était la dernière fois qu’il l’a voyait, François se jeta sur sa fille et lui fit un énorme câlin, ignorant les grognements de la fillette morte de honte ! Une fois défaite de cette étreinte, elle se précipita dans son wagon, valise à la main et parti en quête de son siège. Une fois installée, elle baissa la vitre et sorti son petit mouchoir, comme elle avait vu faire une actrice dans un film en noir et blanc l’autre soir.
Elle l’agita telle une starlette, son père à ses pieds les yeux plein d’étoiles, puis le lâcha. Ce dernier s’envola tout droit sans que François ne puisse le récupérer. C’était décidément raté ! Mais rien ne pourrait gâcher son départ, pas même cette caricature de scène de cinéma.
Dans sa petite cabine, Jade commença seulement à penser à ce qui l’attendait, à cette nouvelle vie remplit de cours et d’épreuves et surtout…. A ces horribles gamins qu’elle allait devoir côtoyer tous les jours. Elle n’avait jamais été très sociable et préférait s’amuser avec son père ou ses poupées. Les autres étaient si… inintéressants. Bon dieu qu’elle redoutait la rencontre, ou plutôt la confrontation avec ses camarades de classe. Mais elle avait promis, elle resterait polie.
Arrivée à destination, l’on vint l’accueillir et la conduire jusqu’au château. Heureusement l’on prit soin de porter sa lourde valise, remplie de poupée, robe et autres accessoires qui l’aiderait à remplir ses temps libres.
En voyant les dégaines des autres gamins, elle eut comme un rictus, ils étaient tel qu’elle les avait imaginés, pauvres, moches et inintéressants. Elle retira son sac à dos et attrapa ses bonbons, prenant soin de narguer au passage un petit qui semblait affamé par le voyage. Elle se délecta de tout ce sucre, le fixant de ses yeux de chat, souriante, exagérant chaque geste et chaque mimique.
Puis on pria tout ce beau monde d’entrer dans la grande salle pour la répartition. Quand vint son tour, Jade s’avança bien droite, les mains derrières le dos, retenant son souffle. |
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| | Sujet: Re: Jade Derlinois (Serpentard) Sam 18 Oct - 9:03:33 | |
| Huummm...
Je dirais...
SERPENTARD !! |
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