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 Le Petit Pot Incriminant... [PV]
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MessageSujet: Le Petit Pot Incriminant... [PV]   Le Petit Pot Incriminant... [PV] EmptyMar 14 Oct - 0:42:08

Le Petit Pot Incriminant [PV]
Orion & Cassiopée O'Neill
Une histoire familiale tournant autour d'un pot de maquillage.
...oui oui, c'est possible.


« T’as un cavalier pour le bal? »

« Non, pas encore, j’hésite. Le seul garçon bien dans cette école, c’est Orion mais, ‘fallait bien s’y attendre, il est pris. Et en plus, il y va avec cette… Neoki. Elle a dû concocter un philtre d’amour pour l’ensorceler, cette petite agace. »

Encore une preuve de la rapidité de propagation des rumeurs dans l’école. Il avait invité Neoki au bal hier seulement et, déjà, on en parlait à la table des Serdaigles, lors du déjeuner. Comme quoi, elle avait, bien entendu, fait des jalouses. Bah oui, c’était d’une banale normalité qu’Orion attire inlassablement l’attention des filles de sa maison. Après tout, il était le préfet et, quoi qu’on en dise ; il était un Sex-Symbol. Alors, lorsqu’il était déjà avec quelqu’un, les filles faisaient ce qu’elles faisaient le mieux ; elles rabaissaient l’autre. Et puis, accessoirement, elles tentaient de se trouver un autre cavalier, très loin d’être à la hauteur d’Orion, et, elles patientaient courageusement jusqu’au prochain bal, où elles espéraient ne plus devoir accompagner leur nul d’ex-cavalier, priant pour être celle choisie par le jugement divin du fantastique, formidable et fabuleux Orion O’Neill. Par contre, malheureusement pour la gent féminine de Poudlard ; Orion n’avait qu’un seul corps et, par le fait même, il ne pouvait accompagner qu’une seule et unique élue. Bien sûr, il aurait aimé pouvoir prodiguer de l’attention à toutes ces pauvres filles qui rêvaient inlassablement de lui mais, que voulez-vous, la vie est mal faite, je sais.

M’enfin, qui dit bal dit, bien sûr ; tenue de bal. Depuis l’annonce de celui-ci, chaque élève du château avait essayé de trouver la tenue parfaite, celle qui mettait le plus en valeur ses atouts, celle qui le ferait ressortir de la masse des élèves banals et stupides que contenait cette école. Orion avait déjà sa tenue et, elle était, évidemment, parfaite. Par contre, pour la première fois dans sa vie, il avait un problème, une imperfection qu’il devait corriger. Oui oui, malgré lui, malgré tous ses efforts, Orion avait un défaut. Défaut… Mot inconnu dans son vocabulaire qu’il ne se résoudrait jamais à appliquer de quelconque façon, de peur que les gens, entendant ce mot prononcé par sa bouche, effectuent un certain rapprochement entre celui-ci et sa personne. Pas qu’il était imparfait, non non. Sa parfaite parfaititude était intacte mais, ces temps-ci, il avait tendance à être légèrement paranoïaque. Un rien ne le traumatisait. Il pensait toujours que les gens parlaient de lui. Oui, c’était habituel qu’on parle de lui mais, il les imaginait entrain de le rabaisser, de le traiter de tous les noms. Parfois, lorsqu’il relisait un de ses devoirs, il se sentait stupide, incompétent et nul, à peine du niveau d’un sale Pouffy, malgré le fait qu’il continuait tout de même à accumuler des Optimal… Mais bon, il accordait généralement ces « faiblesses », comme il les appelait, sur le compte de la fatigue et de la pression et, suite à une bonne nuit de sommeil, tout allait mieux…

M’enfin, une bonne nuit de sommeil, c’était toujours relatif… Depuis le début de l’année, à cause de l’accumulation de stress, de travaux et de courtes nuits dues à ses cauchemars fréquents se rapportant, pour la majorité du temps, à sa rencontre terrible avec un épouvantard ou avec son statut d’animagus, il manquait énormément de sommeil et, il ne faisait plus ses neuf heures vitales par nuit. Il devait s’y résoudre, accepter cette terrible situation, ce handicap honteux qui défigurait ses traits, et paralysait la beauté exceptionnelle de son visage façonné par des mains de Dieu…

Il avait des cernes.

Je sais, c’est terriblement honteux. Des cernes. De grosses poches, presque violacées, sous les yeux témoignant de courtes nuits de sommeil qu’il endurait depuis quelques semaines déjà. Les premiers jours, il avait eu peine à sortir de son dortoir, à oser se montrer en public, même si elles étaient encore que très peu voyantes. Il sentait tous les regards posés sur lui mais, il avait remarqué que, lorsqu’il souriait, elles disparaissaient sous les replis de sa peau alors, il avait passé les premiers jours arborant un sourire artificiel pour camoufler son handicap. Par contre, elles grossissaient à vue d’œil chaque jour et, il avait bien vite dû trouver une autre solution. Heureusement, la même fin de semaine, il était tombé sur la sacoche de sa sœur et, en cherchant un crayon pour noter quelque chose, il avait trouvé un pot de maquillage sur lequel il était inscrit cache-cernes. C’était trop beau pour être vrai et, sans penser aux conséquences, il avait vulgairement kidnappé le petit pot de crème miraculeuse, espérant qu’elle ne remarque rien. Le soir même, il avait testé l’efficacité de la mixture et, à son grand étonnement, rien n’y paraissait. Il avait retrouvé son allure parfaite, sans défauts et, personne ne remarquerait une différence, sauf peut-être que sa peau brillait d’une allure surnaturelle…

Depuis ce jour, il continuait à appliquer quotidiennement le produit, continuant à camoufler cette petite imperfection qui transformait abjectement ses traits, mettant ainsi en doute sa parfaite parfaititude. Et puis, personne ne connaissait son secret alors, où était le mal? Surtout que Cass’ ne lui avait pas reparlé du fameux pot disparu qu’il avait subtilement volé donc, elle devait l’avoir oublié. Par contre, ce matin, le drame se produisit. Au moment où il se préparait pour sa journée, il allait appliquer la crème miracle lorsque son doigt rencontra le fond du pot. Oh non… Il évalua rapidement la quantité restante pour constater qu’il lui en restait seulement pour deux jours et, avec sa situation qui ne s’améliorait pas, il ne pouvait se permettre de sauter une journée. Comment allait-il faire? Surtout qu’il ne pouvait pas aller en voler un autre à sa sœur. Premièrement, il n’était pas sûr qu’elle possédait toujours un pot un, de toute façon, il ne pourrait pas monter à son dortoir pour fouiller dans sa trousse de maquillage. Et puis, la fois où il avait réussi à fouiller dans sa sacoche avait été exceptionnel, ce n’était pas comme si elle la laissait toujours traîner partout…

Par contre, il eut soudainement une idée géniale et, le petit pot presque vide toujours dans ses mains, il monta à la volière à toute vitesse. Il repéra facilement son hibou Grand-Duc, Leo, qui sommeillait tranquillement sur un perchoir près de la fenêtre, juste à côté du hibou de sa sœur. Allant à sa rencontre, il lui caressa doucement la tête et, après l’avoir fait grimper sur son bras, il lui exposa sa requête.


« Leo, j’ai vraiment besoin de toi. Tu vois ce pot? » Il agita le pot de cache-cernes sous ses yeux, pour bien qu’il l’imprègne dans sa mémoire. « J’aimerais que tu ailles m’en chercher un autre s’il te plaît. Va voir à la maison si Cass’ n’en a pas un dans sa chambre sinon, je te fais confiance pour en trouver un quelque part. » Sa voix était légèrement saccadée et, on comprenait bien qu’il accordait extrêmement d’importance à cette requête. « Regarde, c'est une question de vie ou de mort, je sais que t’es capable d’y arriver. T’es un O’Neill après tout. »

Avec une dernière caresse sur les dessus de la tête, il le laissa aller par la fenêtre, faisant parfaitement confiance à son hibou. De toute façon, Leo faisait parti de la famille et, il était parfait comme eux, il allait y arriver, Orion en était sûr. Toujours avec le petit pot incriminant dans les mains, il allait quitter la volière lorsqu’il entendit quelqu’un monter… Il essaya vainement de trouver une cachette mais bon, c’était pas comme s’il allait se rouler dans la paille pleine de fientes de hibou. Il resta donc là, essayant de paraître naturel…

Dans sa précipitation, il n’avait même pas pensé à mettre le pot dans ses poches. T_T
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MessageSujet: Re: Le Petit Pot Incriminant... [PV]   Le Petit Pot Incriminant... [PV] EmptyMar 14 Oct - 16:36:13

« AmPliiiiFiiicaatuum ! Ah nan, toujours pas inh, j'suis sûr que c'est cette souris qu'est pas comme les autres Suspect Elle à le poil un peu gris d'ailleurs pi' les yeux vitreux... Forcément inh, si on me donne des souris gâteuses... M'enfin, j'imagine qu'ils mettent des handicaps aux plus doués I love you »

Car comment son sortilège pouvait il être autrement que parfait ? Elle avait beau incliner sa baguette vers la droite, vers la gauche, vers le nord ou le sud, rien n'y faisait et le malheureux rongeur cloué a la table par un sortilège brillamment exécutée par l'être parfait qu'était petite Cassie tentait désespérément d'échapper a la blondinette qui gesticulait péniblement. La malheureuse gigotait faiblement, dans une position aussi grotesque qu'inutile tandis que la fillette fouillait dans les tréfonds de sa mémoire parfaite une explication à son sortilège qui ne marchait visiblement pas. C'était forcément cette souris qui lui causait tout ces torts et refusait avec une obstination vengeresse de subir son sortilège et retourner par extraordinaire son éblouissante performance. Peut être un animagus caché ? Pleine d'une soudaine suspicion, la blondinette empoigna la queue de la malheureuse et examina avec une curiosité mêlée a la méfiance l'infortunée créature, détaillant la fourrure duveteuse et les poils bruns ternes éparses. L'animal gesticulait péniblement ou du moins autant que possible et tentait sans succès de griffer la chair délicate de la blondinette de ses griffes ridicules, couinant de toute la force de ses poumons. Après tout, lorsque l'on était parfaite, on devait avoir le droit à une souris relevant du même niveau de parfaititude chez les rongeurs non ? Et de petite Cassie de laisser les souris laides et rabougris aux moins doués. Mais dans son extrême générosité complétant une pile effroyable de qualités parfaites, la madamoiselle acceptait généreusement cette condition et comprenait les idées pourtant peu louables de professeurs sympathiques qui se voulaient encourageant. Car de quoi aurait l'air les autres si elle était la seule et unique de la classe a transformer la malheureuse sourire en un gros rat proéminent ?

L'aiglonne décréta donc que malgré cette infortune injustice engendrée par l'esprit retors d'enseignants compréhensifs, il ne devrait pas être beaucoup plus difficile de métamorphoser le sujet. Car oui que voulez-vous, la blondinette avait comme il se voulait le goût de bien faire. Bien faire se résumant bien sûr, a la perfection. Et malgré la foule oppressante et compacte d'admirateurs de plus en plus nombreux à l'approche du bal de Noël, la blondinette poursuivait un travail présumable à un simple mot que celui de parfait. Et pourtant, dieu seul savait combien ils étaient nombreux et pour beaucoup anglués et collants. Mais lorsque l'on était parfaite, on était généreuse et on éconduisait doucement les petits premières années morveux et bêlants et les garçons légèrement trop imparfait pour sortir en compagnie de la bleue et bronze. Le matin même, la petite française avait retrouvée une lettre rose recouverte du écriture violette épaisse et dégoulinant de niaiserie autant qu'elle était suintante de faute d'orthographe. Des coeurs mal formés et des fleurs à trois pétales avaient été dessinés grossièrement occupait les marges rubicondes. Ce n'était bien entendue pas la première déclaration pleine d'espoir que l'être parfait que représentait petite Cassie recevait de telles monologues enflammés mais l'habitude prenait dessus sur la flatterie et si dans sa générosité extrême, la blondinette refusait de briser de façon trop brusque le coeur de l'anonyme aux lettres roses, le courrier finissait invariablement dans la corbeille.


* Et si je demandais à ce garçon de cinquième année, le grand blond qui se balade toujours avec la cravate dénouée :heart ? *
** Oublie, il a une copine **
* Entre la perfection et ce gnome aux dents trop longues, le choix, l'est vite fait inh Very Happy *


Et puis la blondinette avait décidée qu'il fallait laisser une chance a cet heureux ménage qui arrivait à passer outre les imperfections de l'un ou de l'autre. Après tout, il savaient bien du courage et aurait presque pût paraître admirables ces deux tourtereaux, ils étaient même bien mignons malgré les dents de vampire de la madamoiselle. Dieu qu'elle était sympathique cette Cassiopée : parfaite et pourtant le cœur sur la main voyez vous ?!

" Ca… Cassio… Cassiopée ? Est-ce que tu… "
Balbutia la voix fluette d'un serdaigle visiblement trop jeune pour avoir encore mué derrière son épaule droite.

" NaAan je ne suis pas liiibre pour le bal ! Et pi', j'suis d'accord qu'aucune fille n'atteint mon seuil de perfection m'enfin inh, y'en à d'autre quand même pi' j'veux pas que les malheureuses n'aient aucune chose pour quelques disgrâces I love you "

Lança la blondinette en rejetant machinalement, d'un geste presque mécanique les longs cheveux pâles en arrière. Lança la blondinette en rejetant machinalement, d'un geste presque mécanique les longs cheveux pâles en arrière. La vérité était que l'aiglonne n'avait tout simplement personne dans l'immédiat à qui elle est certifié une venue officielle au bal qui devait se dérouler dans quelques jours. Ô bien sûr, il aurait été facile d'entraîner un de ses nombreux admirateurs sur la scène mais l'idée de n'avoir qu'un petit première année à la bouche grande ouverte et au nez dégoulinant était loin d'enchanter la demoiselle. C'était simple, résolut en quelques mots d'une déconcertante évidence : il lui fallait le cavalier parfait qui ne sentirait pas trop écrasée par la superbe de celle qui lui tiendrait la main. Elle avait donc commencé la rédaction soigneuse d'une liste de noms tracés d'une écriture fluide en courbes amoureuses et s'était attardée sur les heureux élus. Depuis maintenant quelques jours que l'annonce officiel d'un partenaire à trouver avait été placardée en grand sur les murs du château, les filles comme les garçons et adolescents boutonneux ou rêveurs, les yeux dans le vide, romantiques ou juste un peu perdus étaient parcourus d'une agitation frénétique. Celles dont le physique était loin d'être aussi parfait que la blondinette se morfondaient lentement sur leur sort, rependant leurs larmes sur les carreaux sales des toilettes des filles, à l'abri des regards. D'autres encore rayonnaient littéralement de bonheur et, au hasard d'un coin de couloir, il n'était pas rare de voir un petite première année répéter un e déclaration, machoîre serré, lèvres crispés en une mimique de supplique.

Malgré les trésors de patiente que petite Cassie développait ardemment pour repousser ses prétendants – et dieu seul savait combien ils étaient nombreux – elle commençait sérieusement à manquer d'imagination et son extrême bonté se trouvait ébranlé par le physique fort peu avantageux de ce nouvel énergumène gesticulant maladroitement devant elle, répandant au passage un filet de bave sur les canapés bleus de la salle commune, inondant de salive le parquet de ses dents proéminentes, ses yeux globuleux s'attardant un peu trop sur le décolleté – fallait il le dire parfait – de la demoiselle. Les visages déconfits quittaient piteusement la salle devant l'immanquable reçut qui arrachait un cri de douleur au cœur d'or de la douce et délicieuse petite française. Car oui, de part sa générosité, la blondinette aurait volontiers accordé par sa simple présence un peu de bonheur à ces infortunés mais il n'y avait a l'arrivée du bal qu'un seul et unique cavalier et si son estomac se déchirait devant toutes ces paires d'yeux larmoyants, elle ne pouvait pas donner une main à chacun des receveurs. Reportant son attention sur le rongeur qui gesticulait toujours péniblement dans sa main droite, la fillette fourra la bestiole dans la poche de sa robe. Elle lui trouverait peut être un nom à ce compagnon provisoire, un jour ou l'autre et lui donnerait une chance bien qu'il soit défectueux. Bien qu'elle fût parfaite, la blondinette était bien entendu encline à comprendre les misérables complexés qui ne relevaient pas de la même perfection.

Pourtant, il y avait une tâche noire, baveuse, dans ce portrait anodin de damoiselle parfaite.

Et ce détail douloureux, c'était le petit pot d'anti-cerne mystérieusement disparut un beau matin – ou soirée en fin de compte mais matin, ça sonne mieux -, donc le petit pot de crème qui manquait à son sac. Et pourtant, elle l'avait cherché longtemps ce petit pot réconfortant et lumineux, plein de cette poudre salvatrice, de ce liquide bénit qui permettait d'apporter la dernière pierre à l'édifice de perfections que représentait Cass'. Ô comme il lui manquait. Elle en aurait rêvé la nuit ! Heureusement, la perfection avait toujours un plan dit de rechange, qui lui permettait de faire face à ce malheureux détail. Et même, la blondinette laissait généreusement son petit pot de crème aux imparfaits Very Happy ! Aussi en montant les escaliers menant à la volière dans le bute de renvoyer un nouveau bon d'achat pour l'achat nouveau de petit pot miracle, l'aiglonne ne s'attendait certainement pas a ce qu'elle trouva en poussant la porte. Le certainement pas se résumant à son frère, digne représentant de la race parfaite des O'Neill.


"Oriiiion I love you, Beh c'est une coincidence, j'voulais justement te voir pour parler du bal de no… " Et puis le regard de la bleue et bronze était tombé sur le petit pot que son frère tenait toujours à la main, visiblement interrompu. Un pot dont la couleur chaude et rassurante ne pouvait être que le sien… " Orion ? Qu'est c'tu fais avec ma crème anti-cernes à la main Suspect ?Où tu la retrouvé ? je la cherche depuis un bout de temps maintenant que… " Et tout d'un coup de comprendre le mystère jusque là irrésolu du produit de maquillage. "Nooon, Oriion, tu as des cernes ?! Yeux "

La jolie blonde aurait certainement rebondit sur cet étrange révélation mais l'étonnement masquait la colère et puis Orion était un O'Neill. Pourtant le coup était douloureux : Orion était parfait comme tout O'Neill qui se respecte et lui accorder le pardon était bien plus délicat que si il avait été imparfait. Les choses et évènements qui lui étaient passés par la tête laissaient la blondinette perplexe.

" Pi' il est vide bien sûr -____- j'vais en faire quoi moi maintenant ?! J'pourrais offrir a un admirateur cet objet arraché a la perfection après tout I love you, enfin, ça a quand même nettement moins d'intérêt " Car oui voyez vous, le pot était désespérément vide et ne pourrait que servir de cadeau d'excuse à quelque courtisan déçu. Mais petite Cassie avait le pardon facile : elle était parfaite et la compréhension mêlé a la douceur et à la générosité bien légendaire de la demoiselle ô combien subtile suffisait. "Bon j'te pardonne Very Happy Mais des cernes quand même… Et j'veux savoir avec qui tu vas au bal en compensation I love you
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MessageSujet: Re: Le Petit Pot Incriminant... [PV]   Le Petit Pot Incriminant... [PV] EmptyJeu 16 Oct - 1:49:09

Pourquoi venait-on le surprendre à ce moment précis? C’était à croire que les gens arrivaient réellement dans les pires moments. Bah oui, de quelle façon la situation aurait-elle pu être pire? Il restait là, trop surpris d’entendre quelqu’un arriver pour faire un quelconque mouvement avec, bien sûr, le fameux pot de crème anticernes à la main. On allait le surprendre dans cette gênante situation et, bien sûr, la personne qui le verrait ainsi ne se priverait pas d’aller crier ce fait sur tous les toits. Il imaginait déjà la scène ; les gens qui l’aborderaient pour l’interroger, ceux qui le jugeraient de loin, ou ceux encore, qui riraient ouvertement de la situation. Son image de perfection absolue s’écroulerait subitement et, plus personne ne le vénérerait, lui, l’ex-modèle de classe de l’école ; Perfect Prefect, Sex-Symbol et, fervent désir du Tout-Poudlard. Il serait relégué au pauvre rang de boulet, une nuisance ultime à éviter à tout prix. C’était une dure fin, non? Une fin atroce pour un perfectionniste dans l’âme tel qu’Orion, voulant montrer son plus beau jour à ses nombreuses fans. Pourquoi la vie s’entêtait-elle à lui créer des problèmes? Il n’avait rien fait de mal pourtant. Il avait rendu de nombreux services à l’humanité en donnant un sens à la vie de toutes ces pauvres filles pauvres et démolies, ne sachant quoi faire de leur existence, condamnée à errer tristement, dans l’espoir qu’un jour, peut-être, elle se trouverait un homme répondant à leur exigences. Exigences auxquelles Orion répondaient parfaitement, bien sûr…

Lorsqu’il prit finalement compte de la gravité de la situation, il se retourna, espérant apercevoir Leo qui pourrait le sauver en s’emparant du produit miraculeux mais, malheureusement, en bon volatil qu’il était, il était déjà parti s’acquitter de sa mission et, il avait quitté la volière… Il allait abandonner, s’apitoyant sur son sort lorsqu’il aperçut une cascade de cheveux blonds émerger des escaliers. Et, accompagnant ces cheveux il y avait, bien sûr, un corps, corps qui appartenait, à la surprise d’Orion, à sa sœur. Qu’est-ce qu’elle faisait ici, elle? Bon, au moins, la situation aurait pu être pire, il aurait pu tomber sur Cyan’ qui, elle, sans même prendre le temps d’écouter une histoire inventée sur le champ par l’aiglon, aurait fait une association immédiate, avant d’allé bavasser l’histoire dans toute l’école. Avec Cass’, il pourrait toujours essayer de marchander ou, alors, compter sur son incommensurable générosité pour qu’elle taise le tout. Enfin, c’est ce qu’il espérait…

Tentant de lui faire un sourire naturel, il l’écouta parler, essayant de camoufler le pot derrière son dos mais, son geste attira inexorablement l’attention de sa sœur qui, à la seconde où elle posa ses yeux sur le fameux pot, prit une expression suspicieuse. Bah oui, après tout, c’était quand même à elle alors, c’était tout à fait normal qu’elle le reconnaissance. Elle commença par lui demander l’endroit où il l’avait trouvé, prétextant le fait qu’elle le cherchait depuis un bon moment. Il essaya de baragouiner une réponse lorsque, prenant un regard semi-amusé, semi-honteux, elle fit, comme toute personne normalement constituée, l’association la plus logique.


« Des cernes!? De quoi tu parles? J’ai pas de cernes voyons… C’est… c’est que… » Il s’ébouriffa les cheveux, mouvement qu’il effectuait généralement dans les situations gênantes, ne sachant point si ce geste améliorait réellement sa coiffure… « Bon ok, oui, j’ai des cernes. Mais bon, c’est pas de ma faute. Je manque de sommeil, c’est tout. » L’excuse la plus stupide du monde entier. Bravo Orion. T_T « Mais bon, si c’est à toi, tu dois bien avoir des cernes aussi, non? ‘lors, t’es aussi pire que moi! na »

Oh, la petite attaque personnelle bien placée. Bah oui, si les filles pouvaient avoir des cernes, les garçons aussi, non? Les cernes, elles n’étaient pas sexistes, elles s’attaquaient autant aux deux sexes, causant le même nombre de dommages chez l’un que chez l’autre. Alors, pourquoi seulement les filles avaient le droit de les cacher? Orion était simplement soucieux de son apparence, visant à montrer un visage irréprochable au grand jour. Bien sûr, vous me direz que son visage était déjà béni des Dieux, lui accordant des traits magnifiquement bien tracés, ainsi que des yeux parfaits mais bon, le démon des cernes s’étaient attaqué à cette œuvre d’art digne des plus grands musées, que voulez-vous. Décidemment, le malheur s’abat toujours sur les meilleurs.

Sa sœur continua alors à parler, à son grand désespoir, du petit pot incriminant, disant qu’elle pourrait peut-être accorder un honneur à l’un de ses admirateurs, en lui donnant la chance de recevoir un pot de maquillage, provenant directement de Cass’, avant de se désoler du vide de celui-ci ; qui voudrait d’un pot vide? Mouin, la perspective du cadeau était beaucoup moins intéressante. Par contre, Orion avait une bien meilleure idée.


« Attends, j’ai quelque chose à te proposer. On peut aussi le lancer le plus loin possible dans le parc et ne plus jamais parler de cette histoire. Ce serait bien, non? » Bah oui, rêves toujours. Et puis, malgré la gentillesse de sa sœur, il était sûr qu’elle comptait bien lui rappeler son léger problème à de nombreuses occasions. Ahh, les joies de la famille... « Mais bon, malgré tout, tu pourrais éviter de parler de cette histoire? Si tu pouvais l’oublier, ce serait bien même. *_* » Nouvel ébouriffement de cheveux subtil suivant cette déclaration. Mais bon, il essayait de s’arranger avec les moyens à sa disposition et, il se trouvait que, le seul moyen à sa disposition était d’essayer de rendre sa sœur clémente alors, autant tenter sa chance, non?

Au moins, à son grand soulagement, Cass’ changea rapidement de sujet, commençant à parler du bal de Noël. Oui, le bal. *_* Orion avait désespérément hâte à celui-ci ; son tout premier à Poudlard. Après tout, il avait passé ses premières années de scolarité à BeauxBâtons alors, il n’avait pas eu cette chance… Et puis, les bals à son ancienne école, ‘fallait bien le dire, c’était pas aussi classe que ceux à Poudlard. L’école, majoritairement peuplée de filles, françaises donc, par le fait même, chiantes, étaient royalement énervantes, voulant toutes être meilleures que les autres même en sachant pertinemment, que les meilleurs, c’étaient les O’Neill. Elles, elles n’acceptaient pas leur statut, comme les élèves bourrés d’imperfections à Poudlard, essayant tellement de se valoriser que ça en devenait pathétique. M’enfin, elle lui demanda, comme compensation, avec qui il comptait y aller.

« Et bah… j’y vais avec Knakii. Tu sais, Neoki, la préfète-en-chef? Ça va être notre première sortie de couple officiel. Yeux » Il avait un petit air fier dans la voix. Oui, il en avait toujours un mais, cette fois, il était légèrement plus prononcé qu’à l’habitude. Premièrement, parce qu’elle était fortement jolie, deuxièmement, parce qu’elle était plus vieille et, troisièmement, parce qu’elle était, elle aussi, une Perfect Prefect. La classe, non? Un couple de Perfect Prefect. *_*

Bah oui, malgré l’oubli temporaire de leur premier baiser, il avait fini par inviter Knakii au bal et, il avait fait renaître la flamme de l’amour. M’enfin, au départ, il l’avait complètement ignorée, l’embrassant timidement pour lui faire plaisir, avant que, déçu par le manque d’initiative criant d’Orion, elle décide de prendre les choses en main, l’amenant à un autre niveau… M’enfin, c’était quand même grâce à lui que la situation s’était rétablie. Bah oui, il fallait être deux pour embrasser et, étonnamment, Orion faisait parti de ces deux personnes alors, il avait participé. Et bon, sa parfaite parfaititude avait tout fait. Si si, j’vous le dit.

« Et toi, tu y vas avec qui? L’est mieux d’être bien. Si tu y vas avec une horreur, je te renie. I love you »

Bah oui, ‘fallait bien qu’il assure les arrières de sa sœur. En tant que grand frère, il devait autant la protéger des boulets de ce monde que des garçons mal intentionnés qui l’impressionnerait mais, qu’ensuite, nous voudrait qu’abuser d’elle. Cass’ n’était encore qu’une petite fille et, il savait très bien que les compétiteurs masculins se battaient pour celle-ci alors, il voulait seulement qu’elle fasse attention. Même si, la majorité du temps, il avait de la difficulté à la conseiller, faisant face à ses propres admiratrices. C’était bête mais, la popularité, c’était difficile.

Et puis, avec toute cette histoire, il ne savait même plus quoi faire du pot du crème vide. Il hésitait entre la tentation de le jeter par la fenêtre ou de le faire disparaître par magie…
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