Sonnerie.

Du temps libre, du temps libre, du temps libre !!!

Une vieille musique Moldue se réveilla dans la tête de de notre narrateur. (Ecoutez-la ici !)

Début du week-end, Vendredi après midi ! Le bonheur ! Zeke sortit de la salle de classe d'Histoire de la Magie en courant à moitié, glissant juste devant la porte ouverte. Se relevant tant bien que mal et remettant son sac sur son épaule droite, il constata que plusieurs élèves dans les couloirs le regardaient, un peu interloqués. Zeke ne trouva rien d'autre à faire que d'éclater de rire.

- Y'a pas de mal, les gars ! leur dit-il un riant toujours.

Tel était Zeke ; un phénomène ambulant. Un rien pouvait le mettre dans des états pas possibles... Il savait parfaitement que les autres le jugaient parfois un peu durement et que quelques sobriquets circulaient dans son dos (Tels que "Le timbré", ou "celui qui courre dans tous les sens"...), mais ce n'est sûrement pas ces détails qui entraveront sa bone humeur, loin de là.

Il continua donc sa course vers son objectif principal. La Bibliothèque ? Sûrement pas ! Il venait, il y a deux semaines de cela, de découvrir le bonheur d'aller squatter le bord du Lac après les cours... Il y retrouvait parfois quelques camarades, ou quand il n'y avait personne, s'y installait confortablement et dévorait deux ou trois bandes-dessinées Moldue, rare aquisition qu'il devait à ses chèrs parents déjà trop oubliés. Il fit tout de même attention à ne pas tomber dans les nombreux escaliers, ses pas le guidant a un rythme fou. Arrivé dans la Grande Salle, il ralentit toutefois l'allure ; quelques professeurs étaient là, discutant entre eux... Pas vraiment le moment de mal se faire voir. Son image auprès des prof's tenait une grande importance chez lui... Mais une fois la Grande Salle franchie, il reprit sa course effrénée. Les portes du Hall étaient déjà ouvertes, mais il ne vit pas ce bon vieux Rusard dans les environs.

Liberté ! Le Parc rayonnait ! L'air sentait bon !
Ca sentait le... LE WEEK-END !

Ce n'est qu'une fois sur l'herbe qu'il se mit à marcher doucement. Tout doucement... Mais pourquoi donc ? Tout simplement parce qu'une fille était tranquillement assise au bord du Lac. Mais Zeke n'avait pas dans la tête l'idée de ne PAS la déranger, bien au contraire, contente ou pas, elle allait devoir subir sa bonne humeur ! Elle n'avait qu'à pas se trouver là, et en plus, il n'y avait personne d'autre dans les environs. Cible parfaite !

Zeke s'approcha d'elle, toujours aussi silencieusement, cachant de sa main son envie de rire, et une fois juste derrière elle, il s'accroupit, et l'aggrippa aux épaules en criant, et en éclatant de rire en même temps, ce qui donna un étrange mélange.

- WAAAAAAAAAAHAHAHA !!!

- WAAAAAAAAAAHAHAHA !!!







- Nnnnniiiiiiiiiuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhh

Voilà exactement le cri qui sortit soudainement de la bouche de la petite Léonie. On n’avait pas idée de lui faire aussi peur ! Et bien oui ! Car la jeune Poufsouffle avait vraiment eu peur, et pas qu’un peu. Autour du lac, tout était silencieux, avant l’imbécile que n’arrive, et la petite était plongée dans ses pensées, c’est pour vous dire qu’elle ne l’avait ni vu, ni entendu cet idiot-là ! Vraiment… Y’a des gens comme ça, qui pensent qu’à faire des bêtises. Du moins, c’était ce que pensait la Jaune et Noir.
Léonie se libéra de l’emprise du garçon pour vite se mettre debout les yeux grands ouverts. Pendant un instant elle songea, of course, à s’enfuir en courant le plus vite possible, mais non. La petite mis ses mains sur ses hanches et lança un regard noir au garçon qui était apparemment à Gryffondor, vu son écusson.

- Ca va pas la tête ?!! J’aurais pu tomber à la renverse dans le lac ! J’me serais noyée ! Et toi … Toi… TOI ! T’aurais été dans le pétrin ! Ouaaiis !

Tout en balançant ces paroles, la blondinette reprenait doucement, tout doucement, son souffle, qui s’était un peu perdu avec la frayeur. Quoi de plus normal ? Mais juste à ce moment, Léonie aurait voulu balancer le Rouge et Or dans le lac. Bien sûr, c’était un geste impossible à faire, en tant qu’élève, et en tant que fille trèèèès timide. Bon, là, la colère la portait un peu beaucoup, c’est vrai.
Léonie se mettait dans tout ses états juste parce que ce pauvre garçon qui devait s’ennuyer ferme avait décidé, on ne sait pas pourquoi, de lui faire. Impressionnant la nature des jeunes femmes quand même, enfin, je trouve.

- Ca t’amuse inh ? Tu te crois drôle ! Comment tu as pu te permettre de me faire ça ?!! Tu te prends pour qui d’abord T.T

Méchant, méchant, méchant garçon. Vraiment.
La Poufsouffle s’assit alors à côté du Gryffondor, enfin, à côté, à deux mètres quoi. Pas trop près non plus, la petite ne pardonnait pas aussi facilement, nenmého. Faut pas la croire si naïve et si gentille, même si elle portait les couleurs de Poufsouffle, ça n’avait rien à voir, du tout. La petite entoura ses genoux de ses petits bras frêle avant de lancer pour la seconde fois un regard des plus noirs au jeune homme. Bon, c’est vrai que ce n’était pas la peur de sa vie, mais c’était surtout le fait qu’il l’ait dérangée la pauvre ! Comme si elle n’avait que ça à faire franchement ! Y’en a qui se croient tout permis dans cette école inh …

- T’as de la chance que j’t’ai pas fait une prise de jodoka-karatéka, parce que j’ai une ceinture violette ! T’aurais volé ! J’te le dis >.<

Mensonge, mensonge, mensonge. Mais peu importe, parce que si ça se trouvait, le garçon était un sorcier de pure souche et il ne connaissait ni le judo, ni le karaté. Et hop ! Un point pour elle Qu’est-ce qu’elle pouvait être intelligente de temps en temps inh. Et bien oui, en tant que fière représentante du monde moldu, faut bien assurer des fois !

Quelle pimbêche ! Non mais quelle façon de s'adresser à quelqu'un, c'est bon, pas la peine d'en faire un plat quoi ! Et gnagnagna et gnagnagna... "Pourquoi t'es venu de mon côté ?"...

* Tout simplement parce que tu m'avais l'air sympathique, idiote, va. * pensa Zeke sans quitter son sourire, même si il n'en pensait pas moins.

Et zut... Il n'avait pas l'ait d'être tombé sur la bonne personne, mais bien sur le Caliméro de première. Quelle misère. Une pleurnicharde qui n'accepte rien, ça, c'est le pied. Façon de parler, bien sûr... Les rabats-joie, c'est monnaie courante à Poudlard, mais on peut toujours essayer de les décoincer.

Zeke, malgré ça, continuait de sourire, mais un peu moins sûr de lui, cependant. Se faire casser de la sorte, c'est jamais trèsz agréable. Léonie semblait ennuyée par lui, la tête dans ses mains et le regard fixé sur les eaux sombres du Lac. C'est alors qu'elle dit quelque chose de très interessant.

- J’parie que t’es même pas capable de faire un plongeon dans le lac.

Un défi ! Mais qu'est-ce qu'elle venait pas de lancer là ! LA chose à ne pas faire avec Zeke, le défier. Une lumière venait de s'allumer dans sa tête, plonger dans le Lac. La chose à ne pas faire, mais il allait le faire quand même ! Question de dignité, et peut-être de sourire de la part de Léonie.

Son sourire s'élargit encore plus.

- Ah oui... J'en suis pas capable, hein ?

Ensuite, il se leva brusquement, et ôta ses affaires sans se soucier de la présence féminine. Zeke se retrouva en caleçon, sur lequel il tendit sa baguette magique.

- Imprevius !

Aussitôt, la sensation de froid disparut. Son sous-vêtement était maintenant étanche, impossible d'être mouillé. Un vrai caleçon de bain fait maison ! Puis il se tourna vers Léonie dont les joues étaient devenues écarlates.

- Garde bien mes affaires pendant que je te montre que j'en suis pas capable ! lui dit elle en éclatant de rire.

Puis il jeta sa baguette sur le tas de fringues, courut, et plongea.

Une onde glaciale et piquante s'insinua dans chaque particule de son envellope corporelle, un froid comme jamais il n'en avait ressenti. Son souffle arriva à son terme au bout de 10 secondes. Il ressorti la tête de l'eau en inspirant bien fort, retrouvant l'oxygène qu'il n'avait jamais autant désiré en si peu de temps.

- WAAAH PUNAAAAIIISE ! ELLE EST GELEE ! hurla t-il tout en se stabilisant dans l'eau.

Il regarda Léonie, et fut tenté de lui proposer le même défi. Mais bon, il ne savait pas quelques pouvaient être les conséquences, il ne voulait pas qu'elle ne tombe malade suite à un pari idiot. Ses dents se mirent à claquer furieusement. L'Automne se sentait bien ! Tout en bougeant les bras et les jambes pour rester la tête à la surface, il jeta un coup d'oeil à ses doigts qui devenaient bleu aux extrémités.

Là, Zeke souriait un peu moins...