Attaque de pigeons voyageurs déguisés en hiboux [ PV Alice ]

Dimanche matin. Début octobre. Autrement dit, il commençait à faire un peu frais, mais sans plus. C'est pourquoi Olivia s'était vêtue d'un pull en laine légère dans l'idée de se rendre à la volière ce matin. Pourquoi donc ? Pour envoyer une lettre à son très cher père et l'informer que la petite chose qu'il avait envoyé à Poudlard après l'avoir convaincue que l'école n'était pas peuplée de vampires était bien en vie, et qu'elle se plaisait ici. Vraiment.

La fillette avait donc émis pour projet personnel une ascension jusqu'à la volière ce matin. Tâche difficile, d'abord rendue compliquée par le fait qu'elle s'était recouverte (sans le vouloir, bien sûr) de miettes de pain pendant le petit déjeuner, et que la laine, ça accroche facilement. Donc elle n'était pas des plus présentables et les regards risquaient de s'arrêter sur elle lorsqu'elle croiserait des gens. Oui, parce que des miettes de pain sur le pull constitue en une différence notable à l'apparence générale des adolescents, et il est connu que les jeunes adolescents n'aiment pas vraiment ce qui diffère de leurs habitudes. Mais passons.

La seconde raison qui avait rendu son ascension laborieuse, c'était... Les marches montant à la tour. Elles étaient nombreuses, trop nombreuses, et la frêle demoiselle n'était pas faite pour les exercices physiques. C'est pourquoi elle arriva en haut complètement essouflée. Heureusement qu'elle n'avait pas oublié sa lettre, parce qu'elle ne se sentait absolument pas le courage de recommencer... Bref.

Le nouvel exercice à accomplir était de trouver un hibou qui pouvait transmettre sa lettre. Et, hélas, jusqu'ici la fillette n'avait eu affaire qu'à un seul rapace nocturne, la chouette de son père, particulièrement docile. Et, là... Et bien, la majorité des hiboux semblait absente, tandis que les rares restants étaient occupés à dormir. Très encourageant.

Elle se demandait comment elle allait faire pour en reveiller un sans trop le brusquer quand un bruissement se fit entendre au-dehors. Des ailes. Des centaines d'ailes. Les hiboux ! Ils revenaient de la grande salle, où ils étaient allés distribuer le courrier. Il faut dire qu'elle était allée déjeuner très tôt... Et maintenant, ils rentraient au bercail. Et elle se trouvait en plein milieu. Aouie.

En quelques secondes, Olivia se trouva envahie de toute parts de divers oiseaux volant dans tous les sens, se battant et cherchant une place libre. D'innombrables serres l'effleurèrent, des centaines d'ailes passèrent au dessus d'elle. Comme si les rapaces n'avaient pas perçu sa présence. Terrifiée par cette effroyable attaque, la fillette poussa un hurlement strident avant de se plaquer ventre à terre, les mains sur la nuque.

« On avait dit q’une carte de Montague Knightley ! Pas mes deux autres d’ Alberta Toothill »

Alice avait en effet été tentée par ce jeu qu’elle avait remarqué dans la cour intérieure il y a une bonne semaine. Ce jeu se nommait Bavboule, et la jeune Gryffondore n’avait pas pu résister à l’idée d’essayer au moins une fois. Le problème, c’est qu’il fallait miser, en quelque sorte. En effet, le perdant devait donner une de ces cartes de chocogrenouille au gagnant. Et ce coup là, c’est Petite Alice qui fut the looser . Et comme vous le savez, le jeu de Bavboules se joue avec des pierres semblables à des billes, des pierres qui crachent un liquide dégoûtant sur l'adversaire quand celui-ci perd un point. Or, la petite Lionne sentait les marécages et était aussi élégante que Rusard dans son bain. De plus, elle avait non seulement perdue toutes ses chocogrenouilles (elle n’en avait que trois oui ) mais aussi son uniforme fraichement lavé. C'est les elfes qui vont pas être content... Et encore, ce n'était pas le pire. En pas même un mois, la jeune Rouge et Or avait dilapidée ses gallions dans diverses confiseries, et il ne lui restait plus rien pour acheter des nouvelles chocogrenouilles, ainsi que la nouvelle tendance du moment: les Suçacides... Il ne lui restait donc qu'une seule et unique chance: Papa et Maman . Réfléchissez un instant... Alice n'avait qu'à écrire une lettre littéraire sans aucunes fautes d'aurtografes, bourrée de gentils mots de bon sens. Fiers de leur fille, les deux McGregor n'hésiterait pas à répondre à sa requête; Une nouvelle bourse d'argent de poche. Excellente idée non ?

« Alors ? Tu retentes ta chance ? »

Le 7ème année de Serdaigle venait de la secouée comme un prunier qu'on tente de déraciner. Alice s'était dépêtrée de ses mimines moites du mieux qu'elle le pouvait, avant de lui lancer un signe de tête négatif et de courir vers la Salle Commune des Gryffondors. Sans regrets pour le Tournoi de Bavboules qu'elle avait abandonné. Elle avait une lettre à écrire , et en plus, elle comptait si mettre sérieusement. Avec des propos convaincants et tout. Ce qui veut dire qu'Alice en avait pour 1 à 2 heures si elle s'y mettait maintenant. Donc elle aurait finit pile à l'heure du repas dans la Grande Salle.

A OOH32 une nouvelle boulette de parchemin traversa le dortoir endormi, pour se jucher, comme ses prédécesseurs , sur le feu crépitant de la cheminée. Alice passa ses mains moites sur son visages à moitié endormis, puis soupira. Même si son plus principe était de ne jamais abandonner, son cerveau ne cessait de lui vanter les plaisirs qu'offre un bon sommeil réparateur. Elle pensa alors écrire sa lettre directement à la volière, pour être mieux inspirée. Ne riez pas, mais Petite A. se sent trèèès bien avec les oiseaux. De plus, la volière offre une vue magnifique en comparaison de son horrible odeur. Enfin, Alice n'avait encore jamais eu l'occasion d'y aller. Donc non seulement elle pourrait se dégourdir les pattes (car Petite A. a un très mauvais sens de l'orientation) et peut-être même faire des connaissances (avec un animal, bien sur.)
La jeune Rouge et Or décida alors de passer les prochaines heures à dormir, bien que son cerveau avait trop chauffé pour qu'elle puisse se reposer pleinement. Mais c'était toujours quelques cernes en moins, et Petite A. n'avait pas besoin de beaucoup de sommeil pour récupérer.

Le lendemain matin, Alice se réveilla la première. Elle se leva de son lit à baldaquin et s'étira en regardant par la fenêtre. Le parc était aussi endormi que tous les matins. Même Hagrid ne piochait pas ses légumes dans son potager. Elle se passa rapidement sous la douche, et enfila son uniforme de la veille. Malheureusement, il était toujours aussi sale --'. Pour accorder à son look, Petite Alice ne prit pas la peine de se coiffer. Comment vous la décrire ce matin-là ?
Une petite haute comme trois pomme, les cheveux ébourrifés, l'uniforme aussi sale que les bottes de Hagrid et la cravate était aussi parsemé de petits points verts.
En gros, on aurait dit une gamine de 8 ans qui avait fait une grosse bêtise.
La Rouge et Or, plus déterminée que jamais, dévala les escaliers de la Tour quatre à quatre, sans même passer par la Grande Salle. Plus tôt elle aurait envoyé sa lettre, mieux ce serait. Petite Alice mit donc son sens de l'orientation à l'épreuve pour trouver la volière. *Une tour avec des volatiles. Tu suis les cacas et c'est bon * ~~Gamine!~~ La Rouge et Or mit donc ses conseils à exécution, mais trouva la tour grâce à autre chose. En effet, un cri strident venait de retentir, etAlice put apercevoir les derniers hiboux rentrer dans la tour. Elle déduit avec logique que la fille (sûrement ) qui avait crié se trouvait dans la volière et se faisait sauvagement attaquée par des chouettes en folies. *Prends ton courage à deux mains Alice. Allez.* ~ Petite Alice ? ~ *Oui ? ( automatique )* ~ Tu es pathétique. ~ Peut-être était-ce juste pour contredire sa conscience que A., plus déterminée que jamais, monta les marches de la volière armée de sa baguette (inutile soit dit en passant vu qu'elle n'avait casiment aucun sort de recours en ce genre en tête). Quand elle poussa la vieille porte de chêne, elle put être spectatrice d'une scène assez étrange. Tout d'abord, une nuée de bestiole à plume voletait en tous sens. Plume et crie se mêlaient dans un désordre indescriptible. Et au sol, la Rouge et Or réussit à apercevoir une fille de son âge, accroupie sur le sol en posisition de défense.

« Olalalala ! C'est pas vrai. »

Alice se mordait les doigts, à moitié planquée derrière la porte. Elle ne savait pas du tout quoi faire et ça la terrifiait. Sa camarade était peut-être blessée ! Mais la rejoindre sous ses horribles rapaces n'arrangeraient rien ! Et Alice tient à sa peau. Instinctivement, la fillette se mit à battre des bras en direction des hiboux:

« Stop stop stoooop !!!! »

C'était aussi bête que ça. Les oiseaux commençèrent à se calmer. Peut-être était-ce le hasard ou alors ces bestioles étaient bien dressées... Toujours étant que, une à unes, elles commencèrent à se poser sur les poutres ou dans leur nichoir. Une ou deux minutes plus tard, plus rien. Alice ne resta pas immobile plus longtemps, et se jeta à genoux dans la fiente de hibou, près de la fillette accroupie au sol. Elle lui tapota maladroitement l'épaule:

« Ca va ? Tu ne t'aies pas mal ? »

[HJ: Excuse moi pour la qualité du post, mais comme il a été fait en plusieurs fois, il y a peut-être quelques inatentions =) ]