Il était déjà relativement tard, pourtant, contrairement à la plupart de ses petits camarades, Domyna n’était pas du tout décidé à dormir. Elle marchait donc dans les couloirs, ne se méfiant qu’à peine des professeurs et des préfets qui devaient faire leurs rondes.
* Après tout si je me fais prendre tant pis, cela m’est complètement égal.*

La jeune fille monta tout en haut de la tour d’astronomie et après quelques secondes d’hésitation s’approcha du petit muret. Elle s’assit alors, les jambes pendant dans le vide, ignorant volontairement le risque important d’une chute mortelle. Elle leva les yeux et fixa un instant les étoiles, laissant ses yeux s’humidifier de larmes trop longtemps retenues.

Elle sursauta en entendant un miaulement, et sourit en découvrant Balio, son chat qui marchait vers elle. Ce dernier sauta sur le muret et vint se blottir près de sa maîtresse.

- Tu vois Balio, parfois j’aimerai être morte à la place de maman. Comme ça papa ne serait pas triste, et moi je ne le serais plus.

Le petit animal émis un miaulement de protestation en venant lécher la main de la jeune fille. Les yeux embués de larmes, cette dernière ce mit à carresser la petite boule de poil entre les deux oreilles.

Elle sortit alors un petit paquet entouré d’un ruban doré, de sa poche. Ce cadeau qu’elle avait envoyé à son père pour son anniversaire venait de lui revenir…Son père n’avait même pas pris la peine de l’ouvrir. Domyna posa le cadeau à coté d’elle et sortit un carnet et une plume de sous sa robe.
Elle se mit alors à écrire, écrire le bonheur d’être là, la tristesse d’être loin de son père et l’espoir de se faire des amis.
Elle referma brutalement son carnet et le rangea. Elle repris alors le petit paquet dans sa main le regarda un instant, puis poussée par une bouffée de colère elle le lança de toute ses forces perdant quelques peu l’équilibre. Alors qu'elle tentait d'éviter le grand saut, elle sentit une présence derrière elle...

Alors que Domynia peinait à reprandre son équilibre, elle se sentit tirer brusquement vers l'arrière. Sous le coup de la surprise, elle se laissa complètement aller et tomba brutalement au sol. Elle se releva bien vite et fixa la jeune fille qui se tenait devant elle.

« Aurais-tu de la fièvre, ou bien approché un Poufsouffle de trop près pour que la folie te gagne ainsi, te faisant perdre l’esprit en te donnant l’illusion que tu avais un bec et des plumes ?"

Domyna fixa son regard à celui de la jeune fille:

Je ne voulais pas sauter, j'ai juste perdu l'équilibre en jetant... elle s'arrêta, soudain consciente que sa condisciple n'en avait propablement rien à faire

Merci quand même, sans toi je serais sans doute tombé, je suis désolé de t'avoir dérangé tu avais sûrement mieux à faire.

Dominya détourna légèrement les yeux pour fixer son chat. Tout à coup elle avait honte, honte de passer pour une gamine pleurnicharde et incapable de tenir assise sur un mur. Elle se sentait mal à l'aise et un frisson la parcourut, le froid semblait la ranspercer comme des aiguilles.

Je peux faire quelques chose pour te remercier? Tu peux me demander tout ce que tu veux!

Les joues rouges de honte, Domyna tourna à nouveau la tête vers son ainée. Elle se demandait si ses jambes allaient encore la porter longtemps, et sappuya donc contre le mur.

Ah ben dans ce cas, je veux bien que tu sautes pour de vrai….

Youll se baladait dans les sombres couloirs de Poudlard, perdu dans ses pensées de célébrité…il avait entendu dire que l’année dernière, un groupe de jeunes sorciers avait enfreint une des (nombreuses) règles de notre ex-directrice, une femme si….il réfléchit un instant, comment pouvait il qualifier cette personne, elle avait fait des folies dans ce collège, d’après ce que lui avaient raconté les élèves des années supérieures…mais ca restait un professeur, un être humain, dans une enveloppe charnelle certes…imposante, mais d’une humanité si….particulière…il finit par embrouiller son esprit, il ne voulait pas se résigner à descendre un professeur, quel qu’il soit, soudain il s’écria :

Rose!

C’était le seul adjectif non péjoratif qu’il avait trouvé….puis il fut sur ses gardes ; imaginez : vous êtes préfet, vous faites la ronde dans l’école, à une heure tardive, et soudain, vous voyez un garçon tout de bleu vêtu crier un mot intense, d’une profondeur sans égale, avec une virilité sans précédent, tel Léonardo Dicaprio dans Titanic : Rose. Même s’il ne pensait pas vraiment aux mêmes choses que jack dans ce moment en criant cela, il sut que s’il était entendu, il ne le renverrait pas, mais il emmènerait certainement ce cher Pinink à l’infirmerie.

Youll prit le plus proche couloir qu’il vit devant lui, qui menait à la tour d’astronomie, il faillit faire demi-tour en entendant des bruits de pas qui montaient devant lui…non…ils montaient ! Il ne pouvait s’agir de préfets, à moins que ce préfet peu consciencieux veuille terminer rapidement son cotât de tours, vu la taille de la tour, il ne mentirait pas s’il disait avoir effectivement fait tout ses tours en si peu de temps…c’est malin et vicieux un préfet. Mais il était plus curieux que craintif, il entendit parler de suicide, et quelqu’un d’autre lui avait sauvé la vie.

Un instant avant d’ouvrir la porte, il entendit une petite voix :

Tu peux me demander tout ce que tu veux!

C’est alors qu’il lui demanda de sauter, non pas pour dépeupler la terre, car il savait qu’on était trop d’humains pour cette petite planète, mais jamais il ne souhaitait la mort de quelqu’un.

Ne t’inquiète pas, dit il a la Serpentard près de la fenêtre, ayant oublié celle qui lui avait sauvé la vie, je ne souhaite pas ta mort, mais juste ta chute, si tu survis, tant mieux !

Il ajouta derrière, pensant que leurs esprits ne serait pas assez clairs pour comprendre ce qu’il voulait vraiment :

Ben oui, les livres sur Poudlard sont très vagues sur les mesures du château, alors je me suis dit que je pourrais écrire quelque chose là-dessus !

Youll, dans ses désirs de laisser sa marque s’était dit qu’en décrivant précisément Poudlard, il pourrait sans doute écrire un livre, et qu’il pourrait commencer des maintenant en trouvant la hauteur de la tour d’astronomie !

Mais réfléchit un peu ! Je te mesure, je te pèse et tu sautes, je chronomètre le temps que tu mets pour tomber, et je peux déterminer la hauteur exacte de la tour, du moins, du pied jusque la fenêtre ! Par contre, rends moi service, en plein saut, ne crie pas, pour que je puisse me concentrer, et, encore plus important, met toi en boule, de façon a être plus aérodynamique. surtout je te prie de bien vouloir respecter les règles que je viens de te dire, sinon les calculs risquent d’être faussés, et tu vas devoir resauter…mais je me demande si tu seras en état…..de respecter mes règles !

Il s’avança alors vers la jeune fille pour prendre ses mesures, lorsque son épaule buta contre une chose verte, une autre élève apparemment :

Mais qu’est ce que tu fiches la toi ?