Un samedi matin tout à fait ordinaire. L'été s'était achevé pas bien longtemps auparavant et avait laissé place à la saison suivante, en tout logique : ... Mince, j'ai un trou (oui bon j'en ai pas qu'un mais là n'est pas la question bande d'esprits mal tordus) et ça va me revenir... Un gros énorme nuage de couleur... gné, le gris n'est pas une couleur... Un gros énorme nuage de teinte grise menaçait de recouvrir chaque parcelle de ciel bleu visible depuis le parc du château de Poudlard. Il ne fallait pas qu'il pleuve, car un élève s'était installé au pied d'un arbre, profitant des rayons du soleil matinal pour faire ses devoirs en plein air.

L'automne ! La saison où qu'il pleut et qu'on mange des pommes ! La saison que les feuilles elles deviennent marron puis elle tombent... Bref... Ce garçon, me demanderez-vous, mais qui est-il ? Un modèle, un exemple à suivre. Kaelir Gammach. Installé contre le tronc d'un... hum, pas spécialiste des arbres, passons... il avait la plume à la main, le regard sur la page 12 d'un ouvrage et une feuille de parchemin à portée pour y apposer quelques notes.

"RRRrrrrzzzzzzz..."

Ahem... S'étant levé tôt, et ayant certainement donné son maximum durant la première demi-heure passée ici, au soleil, notre ami le Jaune et Noir avait fini par s'assoupir... On ne l'y reprendrai pas à vouloir faire du zèle un samedi matin... En fait, le jeune Celte dormait depuis environ trois minutes.

"RRRRRRRrrrrrrrrppprrrr.... kof kof..."

Là, un petit toussotement faillit le sortir de son sommeil réparateur, qu'il récupérait, faute de n'être resté au lit, mais il demeura dans les bras de Morphée...

*ENORME COUP DE TONNERRE*

"Rrrrgnmmmm... aaaAAAAH !"

Le Poufsouffle sursauta et se retrouva sur pieds, sa plume dans la main en position de combat, comme s'il avait tenu une baguette magique. En fait, c'était simplement un avertissement de la part du nuage. Si averse il devait y avoir, le Préfet-en-Chef avait encore une vingtaine de minutes avant de se ramasser la saucée de son année.

"Mouarf... C'malin c'te conn'rie..." marmonna-t-il, en bon vieux franchouillard, et en se grattant la fesse droite.

Alors qu'il allait reprendre sa place, entre le bouquin et la feuille... vierge, le Blaireau se dit que finalement il devrait peut-être rentrer en prévision de la pluie. Rassemblant ses affaires dans son sac, il lui sembla voir... un élève qui allait dans la Forêt ! Certains ne manquaient pas de toupet ! Après avoir échangé sa plume contre sa baguette, notre ami suivit le délinquant juvénile. Il ne se passa rien pendant environ trois minutes, durant lesquelles le Préfet avait simplement marché, et il se rendit compte que... personne n'était entré dans la Forêt Interdite... Alors qu'il allait pester, en se retournant, Kael se mangea une chauve-souris dans la tête.

"AAAAAAAAAAAAH !!"

Il s'écroula en arrière, retombant lourdement sur son sac contenant le livre emprunté à la bibliothèque.

"Raaaah Gast !"

Se relevant péniblement, le Celte s'assura que plus aucune bestiole volante et à poils ne s'attaquerait à lui. Il se baissa pour ramasser ses affaires et se redressa.

"AAAAAAAAAAAAAAAAARGH !"

Le même animal avait refait le trajet pour lui griffer le visage. Normalement, les chauves-souris ne faisaient pas ça, mais apparemment, celle-là n'était pas au courant. Et pour la seconde fois en quelques secondes le Poufsouffle se retrouva à terre. Mais cette fois seulement sur le cul. Et il resta là, un peu sonné, à se demander qui pouvait lui en vouloir à ce point...

Bon, cette fois on ne va pas y aller par quatre chemins : OUI, Lucretia se promenait dans le Parc par une bête et stupide matinée libre d’automne, et OUI elle l’assumait. Point. On ne pouvait pas toujours trouver un prétexte à la nnnhhhhhoooihhx ddhhhhe cahhhhhjjhhhoouhh pour aller où bon nous semble, sacrebleu ! (moi ? complexée du début de topic ? pas du tout !) Poussons même l’audace jusqu’à faire penser notre héroïne de manière tout à fait normale ; eh, ça vous en bouche un coin !

**Aaah, qu’il est agréable de se promener dans le parc de Poudlard par un doux matin d’automne ! Toutes ces couleurs, ces odeurs de terre mouillée, ce gris presque orangé dans le ciel ! J’avais vraiment besoin de prendre l’air.**

Et tant pis si ça vous plaît pas ! Toujours est-il que… je vais tout de même vous accorder un peu d’action, voire même de suce-pince !!! au sein de cette virée buccolique. Car soudain…

BBBBBRRRRRAAAAAÔÔÔôôôMMMmmmmMMMBLBLBlblbl…

Hein ? du tonnerre ? qu’est ce que vous racontez ? Non ça c’était juste le ventre de Lucretia qui lui transmettait un message… Traduction : « EEh OULVARTE reviens vite au château dans la Grande Salle y’a du fromage et des légumes MOI j’adore le fromage et les légumes, DANS la ratatouille pot-au-feu ttscch poum ! » C’est pas la classe d’avoir un estomac rappeur hein dites ? Du tonnerre, dans mais quelle id…

*ENORME COUP DE TONNERRE*

Ah voilà, ça c’était de l’orage ! Et qui dit orage dit une seule idée dans la tête de Lucretia Ulwarth : rentrer au château le plus vite possible, la truffe humide, les oreilles couchées et la queue entre les jambes. Elle réfléchit une poignée de secondes puis alla se tremper les doigts dans une flaque d’eau pour en badigeonner le bout de son nez, prit sa baguette, la coinça entre ses jambes et tenta tant bien que mal de se mettre à courir ainsi, à une vitesse suffisante pour que ses oreilles puissent se plaquer sur son crâne…

*quelques minutes plus tard…*

**Mmmh ça ne sert à rien. Sauf si l’on me demande d’imiter un chien / de faire l’abrutie; là en revanche, ça pourrait m’être utile ! **

Mais ses élucubrations mentales furent coupées net par un grand cri provenant de… la Forêt Interdite. Quoi que puisse en dire la majorité des petites grandes gueules de Poudlard, non, tout le monde n’avait pas forcément mis le pied au moins une fois dans cette forêt durant sa scolarité. Lucretia, en tout cas, ne l’avait jamais encore fait et cela lui convenait très bien. Surtout lorsque l’orage menaçait de pointer le bout de son nez ! Elle attendit donc quelques instants, ne sachant que faire. Dans son esprit était en train de se former un profond débat mettant en scène son estomac, sa trouillardise et son sens de la loyauté:

TROUILLARDISE : Rentrons voyons !!! Une forêt, du tonnerre, une Poufsouffle innoncente… Ca ne peut être qu’un gay-tapant !
ESTOMAC : Elle a raison ! Rentrons au chaud nous sustenter de ratatou-tou-tou-touille Rrrratatatatatouille !
LOYAUTE : Attendez, les amis, on ne peut tout de même pas rester ici sans rien faire… ce doit être un élève en proie à je ne sais quel ennemi que toute ancienne préfète digne de ce nom se doit d’aller combattre à ses côtés !
ESTOMAC ,commençant à s'énerver: Taggle ! Et quelle idée d’aller combattre le ventre vide !
TROUILLARDISE : Et quelle idée d’aller combattre… -__-
LOYAUTE ,blasée : ce serait pourtant bien la première fois qu’on accomplirait un acte héroïque, bande de bras-cassés… -_-
TROUILLARDISE : héroïque ? kècecéça ?

Un autre cri strident, encore plus prononcé que le premier, parvint alors aux oreilles de la Jaune et Noire qui sursauta.

ESTOMAC et TROUILLARDISE ,surpris: AAAAaah ! Un amant dans le placard !
LOYAUTE : Eh Oh, c’est fini là, rideau ! Cette fois on y va !!!

[HRP : Merci à tout le public, n’hésitez pas à parler de cette pièce autour de vous et à faire connaître cette petite troupe qui la joue encore jusqu’au mois de décembre.]

En courant, normalement cette fois (le museau sec, la baguette dans sa poche et les oreilles aux aguets), Lucretia fut bientôt arrivée à la lisière de la Forêt Interdite. Elle se montra de nouveau plus hésitante lorsqu’il s’agit d’y entrer vraiment, mais des bruits étouffés lui firent tourner la tête à gauche pour lui permettre d’apercevoir… Kaelir Gammach en pleins ébats débats avec ce qui semblait être une chauve-souris particulièrement vorace ! Voyant l’ampleur du « monstre », la Poufsouffle fut quelque peu rassurée mais elle accourut tout de même vers Kael qu’elle appréciait et qu’elle ne comptait donc pas laisser plus longtemps dans le pétrin.

- Bah qu’est ce qui t’arrive ? Et qu’est ce que tu fais là ? Tiens, prend ma main, relève toi…

TROUILLARDISE, observant la scène de loin : Pfff… on est en train de tomber en plein dans le panneau tendu par le Seigneur des Ténèbres vous allez voir !
ESTOMAC : Attend un peu, ça se mange, les chauve-souris ?
LOYAUTE : Bon travail tout ça ! Prenez en de la graine vous autres !

Ce samedi matin, Matthias ne s'était pas levé à 11h30, et cela, cher lecteur, devrait déjà vous avoir fait faire un bond de quelques mètres derrière votre PC. En effet, notre Mattou international ne s'était jamais vraiment levé tôt, mais cette fois, le coquin avait besoin de réfléchir, car ses pensées étaient quelque peu troublées ces derniers temps, en particuliers à cause de la gente féminine du château de Poudlard. Si vous êtes, comme beaucoup de mes lecteurs, un grand fan du Mattou, vous saurez alors que ces derniers temps, les femelles de son âge sont à peu près toutes tombées, sauf dans la maison de notre ami, ce qui, malheureusement, pose un certain problème.
En effet, Matthias avait déjà embrassé quelques personnes du sexe opposé, mais malheureusement, jamais ces personnes n'ont été de la maison du verdâtre, ce qui posait de nombreux problème, car oui, Matthias Jackard était un de ces nombreux intégristes Serpentardiens qui ne voulaient que la suprématie de la race verte. Mais le coquin avait bel et bien compris que le sexe faible était en effet bien plus faible dans les autres maisons, car oui, Matthias avait réussit à embrasser une Gryffondor, une Serdaigle (prefette en chef en plus de ça), et même avait-il eu quelques ébats avec une certaine Poufsouffle, qui d'ailleurs le laissait encore plus dans le vague que les autres...

Le gentilhomme avait donc décidé de passer son samedi sur un arbre perché, en tenant dans son bec un fromage (car oui, le fromage c'est bon) et si son ramage se rapportait à son plumage, alors notre cher Mattou serait l'hôte du phénix de ces bois... C'est pourquoi, en discourant avec lui même de la vie, des arbres, des oiseaux, de la conjoncture actuelle du mondialisme américain, et tout ça, que le cher Matthias s'endormit en s'imaginant parler avec un renard, puis chanter, perdre son fromage, enfin plein de choses dénuées de sens, mais ça, vous en avez l'habitude...

***La vie est belle sur cet arbre*** Pensait le Mattou dans ce moment de solitude bien inquiétant. Mais à travers les arbres, le petit homme ne se doutait pas qu'un orage était en approche, et que bientôt alors deux individus étranges viendraient à ses côtés...

C'est donc alors que le jeune padawan rêvait d'une jeune fille de son âge toute vêtue de jaune qu'un bruit sourd se fit entendre... Dans son rêve, le petit Serpentard aperçu une chauve souris percuter la belle damoiselle jaunâtre, puis un hurlement se fit entendre, qui venait d'ailleurs... En effet, cela le fit sortir de ses rêveries, et le capitaine des verts se réveilla perché dans son arbre, avec encore et toujours dans son bec ce fromage, apparemment volé à la cuisine (me demandez pas toutes les raisons des actions de ce bonhomme hein j'en sais rien -_-' ). Pour commencer, notre ami eu besoin d'un certain temps d'adaptation pour sortir de son sommeil, puis après avoir été totalement déboussolé par un deuxième hurlement étrangement semblable au premier, Matthias se pencha un peu pour admirer la scène de plus près.
Le préfet-en-chef de poufsouffle était lamentablement étalé sur son « chu », et cela laissa échapper à notre fourbe un petit ricanement qui se fit très certainement entendre par le protagoniste en face... ()
Toujours était-il que le Mattou était perché dans son arbre, encore et toujours avec son camembert dans le bec, et maintenant dans une position des plus étrange, la tête en bas pour apercevoir plus facilement ce qu'il se passait.
***Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire maintenant...*** Mais alors que le jeune homme était animé par ces pensées hautement philosophiques, Lucrétia Ulwarth, la fille des rêves de Matthias Jackard, fit une entrée fracassante dans le champ de vision du perfide. A cet instant alors, le gardien des verts monta un peu plus dans son arbre, ne s'attendant aucunement à cette situation... Il était à présent dans ce conifère, sans savoir quoi y faire, et voilà que cette charmante demoiselle rapplique, sans que le Mattou ne sache quoi sortir comme pique... (voilà, il le fallait )

Mais avant que notre jeune ami ne trouve que faire, un autre

*ENORME BRUIT DE TONNERRE*

se fit entendre, et à peine un millième se seconde plus tard, l'arbre du coquin se faisait vaporiser par la foudre, qui frappa en plein dans le mile... Les actions qui s'ensuivirent furent d'une extrème rapidité, et le Mattou ne pu sauver son fromage, qui se dirigeait avec force dans le visage de l'ancienne Prefette. Matthias, quant à lui, fit un vol plané aux pieds du Préfet-en-chef, et l'arbre, lui, s'affala sur le sol, commençant un faible brasier...

Matthias déclara alors à son supérieur hiérarchique, restant dans sa position,

- « Hum... Bonjour, je te rappelle qu'il est interdit de se promener seul dans la forêt, et surtout, prend garde aux pluies d'arbres, ça peut être dangeureux... »

Et voilà comment en peu de temps on en arrive, depuis une situation banale de la vie quotidienne ("oh non, voilà des Elfes..." hem...), à quelque chose qui risque d'aller de pire en pire. Je m'explique : prenez un Préfet-en-Chef maladroit, ajoutez-y une Préfète déchue pas fut-fut et terminez avec un Mattou vicieux. Ca nous fait un beau cocktail qui, une fois passé par le shaker, peut se montrer explosif. Un peu comme un cocktail Molotov, mais sans le Molotov.

Mais passons à présent à la partie qui nous intéresse le plus : le mélange. Parce que oui ! c'est un processus qui doit prendre suffisamment de temps pour que cela vaille la peine d'être raconté, sinon, ben voilà quoi. Kael était donc assis par terre. Il lui sembla alors discerner quelque chose qui ressemblait fort à un ricanement. Alors qu'il aurait voulu se concentrer pour être sûr d'avoir bien entendu, une présence sympathique fit son apparition : Lulucretia Oulvarte ! Ancienne collègue Préfète qui débarquait pour lui porter secours.

*Mmmm...*

Notre ami demeura perplexe, un peu quand même, parce que ça n'était pas le genre de la jeune fille d'ainsi se pointer pour aider les autres en plein milieu -bon, pas tout à fait, mais c'est tout comme- de la Forêt Interdite... Mais il accepta volontiers la main secourable qu'elle lui tendait pour se redresser.

"Merci ! J'ai cru voir quelque chose mais j'ai été attaqué par une chauve-souris bizarre. Et puis..."

*DEUXIEME ENORME COUP DE TONNERRE EN PEU DE TEMPS.*

Bon, normalement, la foudre frappe avant que le vacarme ne déboule, mais là, ce nuage semblait vouloir tout faire pour emm***er la petite bande... Une bande de deux ? Non non ! Car un troisième individu... tomba du ciel...

"Gné ?"

L'arbre le plus proche avait été la cible d'un éclair. Kael avait sursauté, bien entendu, mais n'avait cette fois pas crié. Ledit arbre commença alors une chute, se renversant, et apparurent simultanément, sortant de son feuillage, un fromage, type Camembert, et son propriétaire... Matthias Jackard ???

"Ah ben ça..."

Le Serpentard atterrit aux pieds du Préfet-en-Chef tandis que le produit laitier crémeux et odorant s'en alla rencontrer le visage de Lulu. Manque de bol pour elle, il était suffisamment 'fait', comme on dit', pour ne pas rebondir et s'accrocher un peu...

"Erk..."

Le Celte baissa les yeux pour regarder celui qui était à l'origine de cette agression fromagesque. Le Mattou était écrasé à ses pieds. Et tenta, malgré le ridicule de sa position, de lui faire la leçon. Faire la leçon à un Préfet-en-Chef ! Mais quelle idée !!! C'est comme si un balayeur allait réciter un article du code à un avocat...

"C'est ptet interdit, comme tu le dis si bien, mais dans ce cas tu es concerné aussi."

Le Poufsouffle se baissa et attrapa le Vert et Argent sous les bras pour le remettre sur pieds. Puis il se tourna vers sa camarade Jaune et Noire.

"Euh... Attends bouge pas..."

Il entreprit de décoller le Camembert. Celui-ci, d'ailleurs, ne ressemblait plus vraiment à un camembert.

"Voilà... C'est... euuuh... mouarf..."

A ce moment, une espèce de cri strident se fit entendre. Le Breton se retourna vivement et vit débouler vers lui la chauve-souris vengeresse de tout à l'heure.

"Ah non pas cette fois !"

Il colla alors le coulant fromage dans les mains du Serpent et attrapa la bestiole au vol.

"Yaaaahaaaaaaaaaa !"

Avant de la balancer vers le feu qui s'était allumé sur l'arbre renversé. L'animal réagit à temps pour ne pas être entièrement cramé mais, vu l'odeur de poils brûlés, ça n'était pas passé loin... Du coup, elle préféra abandonner et dégagea...

"Bon, alors, maintenant, tu fais quoi là, toi ? Tu crois que c'est malin de monter dans un arbre au moment de l'orage et..."

Il désigna d'un geste grandiloquent de la main son amie Lucretia.

"... d'attaquer les jeunes filles sans défense à coup de spécialités françaises ? Mmm ?"

Notre femme de la situation était en train d’écouter d’un air attendri Kael qui tentait par tous les moyens de se justifier (j’ai cru voir quelqu’un… attaqué, chauve-souris… ouais ouais ! dis le que t'es bêtement tombée sur les fesses en trébuchant contre un marron) lorsque le drame se produisit. Elle eut à peine le temps de commencer à se moquer de lui qu’une voix rauque et puissante sembla provenir des cieux maculés de nuages sombres :

- DEUXIEME ENORME COUP DE TONNERRE EN PEU DE TEEEEMPS ! MÛAHAHahahaha…

- C’était qui ce type, tu le conn… ÂRG ! *spluwatch*


ESTOMAC, sautant de joie : OUAAAAIIIIIIS !!! un miracle de Merlin !
CERVEAU, entrant (enfin) en scène : Attendez là on se calme, je crois que notre personnage aimerait bien savoir ce que c’est que tout ce fatras ! Je vais lui envoyer un message…


** ! Je crois que j’ai un camembert dans la figure.**

- Euuh… c’est quoi le concept ? interrogea Lucretia en se relevant tant bien que mal (le choc l’ayant fait tomber à son tour sur son joli petit bas du dos), et attendant que le fromage coule un peu pour y voir quelque chose.

Elle put alors suivre un dialogue des plus passionnants, entre une personne apparemment à terre dont la voix lui disait étrangement quelque chose, et Kaelir qui se défendait bravement de ses accusations. Elle sentit ensuite le préfet s’approcher d’elle afin lui ôter l’onctueuse victuaille du visage, lui rendant la vue. Trop occupée ensuite à se débarbouiller et à lécher ce qui restait, la Jaune et Noire ne remarqua pas tout de suite la présence de Matthias et se fit surprendre, elle aussi, par le cri strident de la chauve-souris qui revenait à l’attaque. C’est donc au moment où Kael tenta de l’envoyer vers les flammes que Lucretia réalisa qu’effectivement, il y avait des flammes ! et qu’un arbre venait de tomber ! Et que le nouvel arrivant n’était autre que Matthias Jackard, une partie du camembert entre les mains, l’autre sur la face d’Ulwarth !

- Tiens donc, j’ai l’impression d’avoir déjà vécu ce genre de scène… Tu n’as donc que la nourriture pour nuire à tes ennemis toi hein ?

Puisque Kaelir vint bientôt prendre le relais pour faire la morale à notre jeune Serpillère, Lucretia en profita pour sortir sa baguette et lancer un :

- Aguamenti !

…qu’elle dirigea vers le brasier encore rattrapable.

Ce qu’elle aperçut ensuite lui donna une idée : la chauve-souris, que Kael avait cru voir battre en retraite, était en réalité perchée non loin de là, quelques branches plus haut, ses yeux rouges perçant l’obscurité ayant attiré l’attention de la Jaune et Noire. Le chiroptère lui avait tout l’air d’être en retrait stratégique, conscient du potentiel de Kael et cherchant à se venger de la race humaine par un autre moyen. La Poufsouffle tenta donc discrètement d’attirer son attention à coups de « pssssst », puis lorsqu’elle estima que le mammifère volant était prêt à négocier, elle lui désigna d’un signe de tête le Mattou, et effectua ainsi une bonne dizaine d’aller-retours de tête entre lui et la chauve-souris, sous entendu :

**Vas-y éclate-toi !**

Elle fit en sorte évidemment que son petit manège soit le plus discret possible et, pour ne pas s’attirer de soupçons, fit semblant d’avoir suivi la conversation et ajouta au hasard à l’intention du beau Verdâtre :

- Apprenez que tout flatteur vit à l’écoute de celui qui le pend ; ce fromage vaut bien une leçon, eeuh… sacripan !

Les flammes enfin apaisées, elle redirigea ensuite sa baguette vers son visage pour le rincer un peu, mit fin au sortilège et attendit en croisant les doigts que la chauve-souris se décide à agir…

Oh mon dieu, que pensez vous là lorsque j'entends vos salaces idées, tournées toujours autours du fait que le petit Mattou serait amoureux de ce beau Préfet-en-chef cette petite demoiselle toute jaune. Bien sur, peut être que vos idées peuvent être vérifiées par quelques arguments bien placés, mais sachez que la défense possède elle aussi des arguments bien plus imposants... Et ouais, car vous le savez sûrement pas, mais Matthias Jackard était bel et bien lesbienne, ce qui sous entendait qu'il aimait les femmes... Ah ah ! ! ! ! Vous vous attendiez pas à ça hein ? Ouais il est certain qu'il était peu probable que vous vous attendiez à ce que le narrateur pête un plomb aussi fortement, mais que voulez vous, il est tard, et les idées de ce pauvre jeune homme assis derrière son PC ne sont plus aussi claires qu'elles ne l'auraient put être auparavant.

Bref, toujours était-il que le coquin de Serpy était installé bien inconfortablement aux pieds du chef des Préfets, et que celui-ci, à présent, s'attendait à recevoir bon nombre de remontrance de la part de son camarade, mais apparemment, celui-ci en décida autrement, et lui rappela simplement qu'il était aussi fortement hors règle que lui-même.
Par contre, lorsque la coquine parla, ce fut tout autre chose, car au moment où le blaireau mâle décidait de s'en prendre à une souris mal peignée, la blaireaute femelle parla :
« Tiens donc, j’ai l’impression d’avoir déjà vécu ce genre de scène… Tu n’as donc que la nourriture pour nuire à tes ennemis toi hein ? »

Sans aucune hésitation, le Mattou répliqua instantanément :

-  « Je te rappelle que la dernière fois que nous nous sommes échangé des aliments, tu étais la première à vouloir me faire quelques offrandes amicales, et les décorations qui te ornaient étaient encore plus pathétiques que celles qui te servent actuellement de parure. Bien sur, cela est à la hauteur de ce que le moindre passant pourrait s'attendre d'une blaireaute »

***Houla, c'est pas forcément très intelligent de s'en prendre à leurs couleurs, ils sont deux représentants de la maison jaune, et tous les deux au moins aussi âgés que moi... Prenons garde...***

Suite à ces quelques pensées hautement intéressantes, le coquin en profita pour se mettre à parler avec l'être plus âgé que lui, afin de tenter de le mettre dans sa poche...

-  « Et toi, comment se fait-il que tu es dans la forêt interdite ? Je suppose que tu allais aider les quelques malheureux qui se seraient égarés avant la tempête, tout comme moi bien sur... Car oui, comme tu peux t'en douter, j'ai toujours voulu être Préfet, mais chaque année, je vois l'insigne passer sur d'autres poitrines que la mienne. Mais tenant tellement à ce rôle, je m'attelle bien sur avec élégance aux tâches difficiles qui sont imposées aux pauvres Préfets. Mais je ne doute pas que tu dois être excellent dans toutes les tâches à remplir, étant donné que tu es Préfet-en-chef... » Matthias marqua une petite pause, laissant apparaître un sourire malicieux « J'ai toujours admiré les Préfet-en-chef... C'est tellement la classe »

Puis en se tournant vers Lucretia, sans attendre la moindre réponse de son protagoniste, le coquin continua, en regardant la chauve souris...
-  « J'ai cru comprendre que cette bestiole vous importunait tous les deux, laissez moi vous montrer le talent Serpentardien ! »

C'est alors que le pauvre garçon s'avança vers la souris chauve, toute baguette sortie, prêt à lancer un sortilège. Mais en passant devant la jeune Poufsouffle, notre coquin international entendit les quelques mots prononcés, et n'en revint pas. En effet, pendant l'instant qui avait réunit les trois enfants, pas une seule fois le Mattou n'avait été violent ou même simplement désobligeant envers les Blaireaux, et pourtant, la jeunette trouvait le moyen de l'attaquer verbalement... Quelle HONTE !

Matthias ne répondit alors que ces quelques mots :

« Et bien sachez ma chère demoiselle que jamais je n'ai voulu vous faire de mal, et voyez par cet acte, un désir de vous prouver ma bravoure en vous sauvant de cette affreuse bête sauvage... »

Notre jeune ami avait toujours sa baguette sortie, et réfléchit à un sort qui pourrait montrer une certaine supériorité. C'est alors qu'il pensa à ce sort qu'il avait appris en combattant l'AD l'année dernière. Ombrage leur avait expliqué comment l'utiliser pour neutraliser efficacement les rebelles ADiens.

Mais c'est en avançant vers la bête enragée, baguette brandie, que celle-ci se décida à foncer droit devant vers notre pauvre Mattou qui hurla tout de même :

« STUPEFIX ! ! ! »

Malheureusement, le jet de lumière fut dévié de sa trajectoire par la bête volante, et fonçait à présent droit vers le pauvre Kaelir Gammach qui n'avait pourtant vraiment rien demandé...

Par les caleçons de Merlin, même lorsque je fais du RP, je peux avoir la flemme... Non pas la flemme de répondre, mais plutôt la flemme de relire tout ce qui s'est passé avant pour en faire quelque chose de cohérent avec ce que je vais écrire... J'avoue ne pas être du genre à recopier les messages précédents pour ajouter ma phrase... C'est pour cela que tout ce qui s'est passé avant va être considéré comme du passé, à moins de s'être déroulé dans le temps du jeu dans les cinq dernières secondes. Vous allez vous dire, "rah mais ranafout de tout ça" et je vais vous répondre : "vous avez bien raison"...

Revenons dans le feu de l'action. Ledit feu, celui qui était sur l'arbre renversé par la foudre, fut brillamment éteint par la Poufsouffle de Cinquième Année, démontrant qu'elle maîtrisait parfaitement le sortilège Aguamenti. Cela fait, il sembla au Celte qu'elle voulait dire quelque chose, ou du moins tentait quelque chose, sans trop savoir ce que c'était. Il aurait très bien pu le savoir, notre ami, si son attention n'avait pas été presque entièrement accaparée par les propos du Serpentard qui, il fallait l'avouer, se montrait bon flatteur.

*Gné ? Mais l'écoute pas, il veut t'amadouer, boubourse.*

Toutes les belles paroles du Vert et Argent, finalement, fut écartées d'un geste imaginaire du bras, comme pour balayer toute cette hypocrisie qui donne envie de dégobiller. Lucretia fit alors une intervention pertinente, en modifiant à sa sauce une morale d'un célèbre fabuliste français, Pierre Georges-Alain Archibald Wulfric Jean de la Fontaine. Quelle cuisine ! Notre héros, le personnage principal de cette intrigue, voulut faire une remarque, mais ce fut encore la vipère qui fit parler d'elle : elle voulait se faire la chauve-souris...

"Boah... T'sais, elle doit avoir compris maint'nant..."

Mais la remarque du Préfet-en-Chef passa inaperçue car le pseudo-héros à la robe couleur de l'herbe se dirigeait déjà, sa baguette à la main, vers l'animal sauvage et sanguinaire. Le sortilège choisi fut... Stupefix. Et malheureusement, l'éclair de lumière rouge n'atteignit pas sa cible. Ou plutôt si, l'atteignit, mais la bestiole suceuse de sang, tapie dans l'ombre, le Saigneur des Ténèbres, dévia l'attaque.

"Mwahaha... Euh..."

Le Sixième Année avait commencé à ricaner mais remarqua que le sauvetage se transformait en catastrophe... La cible, désormais c'était... lui-même...

"Aaaaaayaaaaaaa !"

Le Celte se jeta sur Lucretia pour la plaquer au sol.

"Garez-vous !" cria-t-il.

Il effectua ensuite une roulade et alla se planquer derrière une souche. Il se rendit alors compte qu'il avait sa baguette magique en main et qu'il aurait très bien pu l'utiliser pour se protéger... Il plaça sa main sur sa bouche et...

"Rodgeur rodgeur ! Alpha ici Bravo ! Nous passons à l'attaque !"

Tel un GI pendant la guerre, le Celte apparut sur le côté de la souche qui le défendait et se mit à lancer plein de sortilèges informulés en direction du Vert et Argent. Ne maîtrisant pas encore cette façon de lancer des sorts, pas grand chose ne fonctionna là-dedans... Le Préfet-en-Chef put constater qu'il avait lancé un Accio car...

" "

Il se retrouva avec un bouton dans la main. D'où venait cet objet servant à fermer un vêtement, il n'en avait aucune idée. Après la volée de sortilèges, il s'était replanqué derrière la bout de bois.

"Alpha ? Ici Bravo ! Nous avons une prise... Euh..."

Notre ami regarda de nouveau le champ de bataille.

"L'ennemi est toujours là mais apparemment... Ah ! Il y a une perte !"

Kael sortit alors son mouchoir blanc et l'attacha à sa baguette, qu'il brandit. Puis il sortit :

"Je demande une trêve !"

Et il avança jusqu'au corps inerte de... la chauve-souris. Morte ? Stupéfixée ? Le Celte n'en avait mais alors aucune idée... Puis il regarda le Serpentard :

"Pas blessé, toi ?"

Puis il se tourna vers Lulu.

"Et toi ça va ? Désolé mais ça a été un réflexe... Alors euh..."

Avec un sourire gêné, il acheva, main devant la bouche.

"Situation maîtrisée, terminé."

Puis il se rendit compte qu'il avait le bouton dans la main... Mais d'où venait-il, celui-là ??

Voilà.
[silence de trois minutes correspondant au moment où notre pathétique RPgiste resta devant sa page Word avec juste écrit « voilà » sans trop savoir ce que ce mot était censé amener…]
Donc, vvvoilà ce fut une réaction tout à faite franche de notre camarade beauf. Lucretia était parvenue à éteindre l’incendie, et même, semblait-il, à amadouer notre chauve-souris nationale pour qu’elle effectue un raid sur le Mattou dans les prochaines minutes. Satisfaite de ces exploits, l’ancienne préfète n’eut plus qu’à se lécher ce qui restait de camembert sur ses doigts en écoutant la fin de la conversation des deux jeunots. Cependant, encore à moitié concentrée sur la chauve-souris tapie dans l’ombre pour vérifier qu’elle s’apprêtait bien à attaquer et non à s’échapper, la Jaune et Noire n’entendait que quelques mots de la tirade de Jackard, et son cerveau que la pièce de théâtre des précédents posts avait bien épuisé puisqu’il en avait été le metteur en scène, interprétait le tout un peu à sa sauce :

Citation :

Et toi, que penses-tu de cette idylle malheureusement interdite ? Je suppose que tout comme moi tu trouves bien malheureux que mon cœur se soit égaré dans la tempête de mes sentiments pour cette demoiselle toute jaune… Car oui, j’ai toujours voulu qu’elle soit mienne, et ce malgré le fait que Poudlard recèle une multitude d’autres poitrines que la sienne, je n’ai d’yeux que pour son élégance…

** Rah… C’est vrai qu’il est pas bien méchant tout de même, puis c’est un beau parleur… Dommage qu’il ait toujours un détail qui rompe le charme de ses belles tirades, comme ici ce coulis de camembert entre ses doigts… brave bête.**

Comme pour confirmer les illusions de la Poufsouffle, Jackard s’avança bientôt vers elle pour lui annoncer qu’il ne lui voulait aucun mal et qu’il allait même la débarrasser d’un chiroptère qui ne l’importunait même pas elle, soit dit en passant… Ce fut donc le moment de vérité pour Lucretia qui se retourna vivement vers son Batman local pour observer la scène. Matthias s’en rapprochait maintenant dangereusement…

Citation :

STUPEFIX ! ! !

- MÛAHAHAHAHA bien joué petit mammifère ! Tiens, je vais t’appeler John-David, tu veux bien que je t’appelle John-David ? Un nom composé anglais-français en hommage à moi et Kael qui avons réussi à te dompt… âââââRG !

Le Kael en question venait de la plaquer violemment au sol : quand ce n’était pas avec de la nourriture, c’était avec de la boue : il n’y avait donc vraiment aucun moyen de fréquenter les autres en toute dignité dans cette école ? Ou alors Kaelir était tout simplement en train de faire une attaque puisqu’il commençait à prononcer des sortes d’incantations étranges à base du prénom de son oncle (« Rodgeur »), de lettres grecques (« Alpha ») et de félicitations lancées à on-ne-savait-qui, probablement à John-David (« Bravo ») … Il y eut un moment de silence après quoi il recommença avec sa lettre grecque et son bravo, puis il joint le geste à la parole au sein de ce rituel probablement des plus occultes en agitant un mouchoir blanc au sommet de sa baguette. Lucretia, que le froid commençait à envahir, s’en saisit volontiers.

- Ah tiens, merci, tu permets… Hop ! *PPPRRRRSSSHHHFFFFTTTTTPÔÔÔIN !*

Pendant qu’elle se mouchait, le Celte s’était retourné vers elle pour lui demander de ses nouvelles…

- Ca va ça va, merci, je pense que tu as bien fait effectivement, et puis, au bout de cinq années dans cette école loufoque je commence à être habituée à me rouler par terre en toutes circonstances ! Mais, euh, toi… ça va ? J’ai failli appeler un exorciste lorsque t’as invoqué mon oncle Roger, je me suis dit, mais qûEUmment il a deviné son nom Enfin bon ça a l’air de s’être calmé... et comment va John-David….

La Poufsouffle se rendit alors compte que depuis le sortilège lancé par Matthias, on n’avait plus eu de nouvelles de cette petite bête… Toujours allongée sur le sol, elle tourna légèrement la tête… John-David était étendu sur des feuilles mortes, les ailes grandes ouvertes, non loin du Serpentard.

- Jo… John-David… ! Qu’est ce que tu lui as fait Matthias ?!? [si si, vous êtes toujours bien sur le Miroir du Risèd… Secret Story ? aah non je ne vois pas de quoi vous parlez ] Il est… m… mo… momo… il est mmôÔôOrt ?

Comme pour accompagner cette scène des plus tragiques, la voix (non, toujours pas celle de Secret machin mais celle qui avait annoncé le deuxième coup de tonnerre précédemment) retentit à nouveau dans une atmosphère de plus en plus lourde :

- AAATTENTION ATTENTION TROISIEME ENORME COUP DE TONNERRE EEET cette fois…. AAVEC PLUIIIE !!!

- EH DIS DONC DUMBY LA OH C’EST PAS BIENTÔT FINI ! s’écria Lucretia tandis qu’une trombe de pluie s’abattait sur eux, les mains en porte-voix en direction du château. CA T’AMUSE ? DESCEND DE TA TOUR AVEC TON MEGAPHONE LA ET PREPARE NOUS PLUTOT UN BAIN CHAUD AVEC DES SERVIETTES PROPRES !

ESTOMAC, revenant en scène : OUAIS, ET UN BON REPAS D’HIVER !

- Bon. Ca suffit, moi je rentre, la faim, le froid, la mort de John-David tout ça, là, ça commence à me faire complètement délirer, et je pense qu’il serait dangereux de rester ici plus longtemps par temps d’orage. Kael, tu viens ? Quant à toi, lança-t-elle à l’intention de Matthias, suit nous jusqu’au château si tu veux, mais je ne veux plus entendre parler de toi après ça. Du moins pas avant que tu ne te sois repenti pour la mort de cette pauvre bête. v_v

Joignant le geste à la parole, elle se leva enfin… presque dans son intégralité. Car sa jupe, elle, avait décidé de rester au sol.



Heureusement, la jeune fille portait une longue cape qui lui permettait au moins de cacher sa culotte et une bonne partie de ses jambes… mais si elle bougeait de là où elle était, ses deux acolytes ne tarderaient sûrement pas à s’apercevoir du « gag »… Elle resta donc plantée debout immobile sous la pluie, les joues cramoisies, espérant que le vent ne soulèverait pas trop sa cape et se demandant surtout ce qui était arrivé au bouton de sa jupe… Et aussi, accessoirement, comment se sortir de cette situation ridicule. (pour changer…)