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| | - Christopher Correa
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- Date d'inscription : 06/04/2006
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|  Sujet: Un autre quiproquo de plus (deux le retour) (pv)  Jeu 28 Aoû - 21:38:44 | |
| Le sujet de ce topic sera double, c'est à dire qu'il y en a aura deux (le seul chiffre pair a être premier). Même si un est le premier avant deux parce que quand tu comptes, tu dis en général, un deux, et non deux, un. J'dis en général parce que à rebours, c'est l'inverse d'en général. Bref, deux sujets, un topic. Juste que là, vous suivez ?
Le premier, que dis-je, le seul et unique (si on omet l'autre), le plus important ou capital est de savoir si Danette, c'est plus fort que Chocapic en chocolat. Après, il y a l'autre. Il est plus nostalgique, plus triste. Il y a sur ce forum des gens qui n'ont pas connus Pénombre Craft, ou alors qui ne savent que d'elle qu'elle a posté plusieurs milliers de messages sur ce forum, et que par conséquence, il ne peut s'agir que d'une floodeuse qui a passé sa vie dans le hj du forum. C'est archi-faux. Je voudrais par ce topic remettre les choses en place, remettre au gout du jour et au devant de la scène l'incroyable Pénombre Craft, reine des serpentards (à égalité avec Joana quand même parce que bon hein?). Vous qui la considérez encore comme une vulgaire floodeuse sans interet, vous verrez à quel point vous vous trompez sur elle. Ici sera révélée la vraie, la seule, l'unique nature de Pénombre : la plus grande floodeuse de tous les temps: nous seulement dans la partie hj mais aussi par divers et variés procédés dans le jeu. Rendons hommage à l'animagus!! Oui, oui, l'animagus!! car non contente de flooder dans le jeu et dans le non-jeu, elle ne trouve rien d'autre à faire que de faire des topics interminables toute seule, sans qu'un obscur joueur de vrai-RP vienne troubler son flood. Pourtant, aujourd’hui, et ceci restera dans les annales, elle devra –tout au long de ce topic- se confronter à son pire ennemi : le véritable rpgiste, modeste et génial que je suis. A-t-elle les épaules pour s’en sortir et renier sa nature féline floodesque pour écrire, de la vraie, de la pure, de la belle littérature. Rien n’est moins sur…
Dans la salle de bain, Cricri, Pénombre et un quiproquo. Alléchant comme programme, n’est-il pas ? Christopher me dit qu’avant de commencer vraiment le topic, il faudrait poster dans les fiches familles pour que quelqu’un puisse s’inscrire pour jouer « quiproquo » mais je ne crois pas que cela soit nécessaire. Tu comprendras quand tu seras grand Christopher !
Christopher le gallois (ou le gaulois, ça dépend des fois) n’était cette fois pas amnésique. De toute façon, on ne va pas se plagier soi-même, ce serait inutile. Cependant, Christopher n’était pas dans son état normal puisqu’il revenait … d’un stage estival de théâtre. Pendant tout l’été, des metteurs en scène, des costumiers, des acteurs, des régisseurs, des voleurs de voiture l’avaient entraîné, à se mettre dans la peau d’un personnage pour le moins historique. Il avait d’abord été contre cette idée, puisqu’il trouvait assez sale l’idée de découper la peau de quelqu’un, la coudre pour en faire un manteau et de l’enfiler. Il trouvait que cela ne se faisant pas de voler la peau de quelqu’un et que si cette histoire se savait, cela pourrait faire du bruit (bin oui, vous avez jamais été dérangé par le bruit d’un manteau-piqué quand il y a des travaux à côté de vous ?) De toute façon, on lui avait tout bien reexpliqué et il avait compris que c’était une image. Laissons Christopher nous explique ceci : « En fait c’est un truc qui veut dire un autre truc sans rapport avec le truc dont ça devrait vouloir dire » Merci Christopher.
Le problème ne s’est pas déroulé pendant l’été (enfin si mais passons, on a dit des posts courts rétrécis (CTB)) mais à la rentrée scolaire. Un petit détail avait échappé aux producteurs, metteurs en scène, voleurs de voiture et autre … On avait oublié de dire à Christopher qu’après le spectacle, il devait arreter d’être dans la peau imagoriquement de son personnage.
C’est ainsi que Christopher Correa entra dans la salle de bain en se prennant pour … Don Juan ! |
| | | | - Pénombre Craft
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Pensine
Statut sanguin: Pur
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- Mage Noir
| | Sujet: Re: Un autre quiproquo de plus (deux le retour) (pv) Ven 5 Sep - 14:29:16 | |
| Pénombre aurait vraiment pu prendre un infini et exaltant plaisir au cœur de ce chaleureux bain délicieusement parfumé, observant nonchalamment le lustre aléatoire des innombrable bulles colorées et transparentes qui tournoyaient lentement aux dessus des eaux troubles et finissaient par éclater imperceptiblement dans une éphémère métaphore de la vie... Si seulement la Serpentarde de septième année ne laissait pas si amèrement vagabonder ses noirs pensées au sein de son esprit déjà cruellement torturé par les revers inattendus d’un Destin corrompu, si seulement elle avait pu oublier, rien qu’un instant, les indicibles horreurs de son passé, les impossibles choix qu’elle avait été contrainte de faire loin de Poudlard et les terribles décisions prises lors de son absence de l’école.
Laver enfin le sang sur ses mains afin de se consacrer entièrement à déterminer, à modeler un avenir plus qu’incertain.
Mais comment pouvait-elle réellement y songer, éloigner les souvenirs pénibles et douloureux qui alourdissaient irrémédiablement son cœur déjà stérile alors même que sa peau laiteuse, offerte à son regard perçant, en porterait indéfiniment les séquelles, que les entrelacs obscurs qui y rampaient avec langueur, telle une entité propre, semblaient tout autant de preuves aussi flagrantes qu’indéniables de ces actes, que les images suppliciées se succédant sans répit derrière les paupières closes de la jeune fille. Elle ne pouvait regretter, ne savait pourtant en porter le poids. Une profonde dualité s’était malignement installée dans l’esprit de Pénombre, une analogie étrange à son vécu révolu, lorsqu’à l’époque elle n’avait pas encore dompté la partie animale qui avait nettement dissocié son âme en deux parties hostiles l’une à l’autre, lorsque son animagi était, pour elle, un adversaire des plus bestiale, des plus dangereux.
Au jour présent, l’héritière des Craft était enfin maitresse de ce précieux don singulier qui était responsable de la naissance de sa lignée et elle était, par ce fait même, devenue un animagus habile et expérimenté, ce qui l’avait naturellement conduite à faire l’erreur de penser en avoir définitivement terminé avec le tourment déplaisant de la dyade. Mais sa dernière entrevue avec Narcisse Anasar avait brutalement précipité la fission sous jacente de sa lucidité qui s’était déjà opérée en elle depuis la mort de son Père et avait mené l’ancienne Championne du Tournoi des Quatre Sorciers à remettre en question l’intégralité de sa quête de pouvoir.
Son opulente chevelure noire, aussi sombre qu’une nuit sans lune, s’amassait joliment en lourdes tresses au dessus de sa tête, retenues par une paire jumelle de fines baguettes sculptées dans du jade qui relevaient avec une grâce fascinante l’émeraude profond de ses iris. Pénombre avait naturellement un port fier et altier, ses agréables nouvelles formes de jeune femme avaient été soigneusement mises en valeur par un vêtement de bain des plus raffinés, composé d’un bandeau unique aux teintes charbonneuses qui lui dissimulait élégamment la poitrine, tandis qu’un short court assorti mettait en avant la fine musculature de son ventre et de ses longues jambes. La Serpentarde avait un corps bien plus sec que lors de son départ de l’Ecole de Magie, plus puissant, plus souple et le fruit de l’exercice régulier étaient, par endroits, beaucoup plus visibles que dans le passé, ce qui avait évidemment tendance à éclipser une nette partie de sa féminité. Mais par un heureux hasard, l’agressivité de ses muscles était bien souvent adoucie par des courbes ravissantes, rendues moins masculines par l’adolescence et la puberté. Et alors que la Rusée était silencieusement préoccupée malgré un réel effort d’abstraction, le bruit grinçant d’une porte que l’on ouvre sans ménagement troubla de façon irritante la quiétude feinte des lieux et tira Pénombre de sa vaine méditation. Aussitôt ses prunelles de jais foudroyèrent avec un mécontentement évident le malchanceux intrus avant que sa mémoire ne le reconnaisse rapidement, en une fraction de seconde :
« Christopher Correa… »
Murmura-t-elle dans un sourire carnassier.
« Décidément, il semblerait que nous ayons une destinée commune à accomplir dans ses bains. »
Le charria-t-elle avec une pointe d’arrogance. |
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