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 Une grave erreur se paye très cher [Farrel]
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MessageSujet: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMar 8 Juil - 8:03:15

Morgana était à terre, et elle sentait que sa tête allait exploser d’un moment à l’autre. C’était comme si tout le monde environnent tournait comme une horrible pirouette et qu’elle ne parvenait plus réellement à se situer dans l’espace…Du moins jusqu’à ce qu’une certaine personne parvienne jusqu’à elle et lui dépose quelque chose qui avait tout l’air d’une couverture sur les épaules. La jeune femme n’eut le courage de lever son regard que bien après, et une fois que Farrel daigne dire quelques mots…Bien sûr, il lui disait qu’elle n’aurait pas dû faire ce qu’elle avait fait, mais elle n’était pas de cet avis. Si elle ne l’avait pas fait, elle serait restée ici à se ronger la conscience, ne sachant pas s’il était sain et sauf ou bien s’il s’était plongé dans je ne sais quelle galère. C’était pour l’aider qu’elle faisait tout cela, sauf que cette fois, elle payait un prix bien cher pour le « crime » qu’elle avait commis. Mais elle ne dit rien là-dessus, parce qu’elle pensait que c’était certainement la punition qu’elle aurait dû avoir depuis bien longtemps. Elle soupira à cette pensée, puis écarquilla violemment les yeux en sentant que Farrel était tout bonnement en train de la soulever de terre et de la serrer contre lui pour la mener à sa chambre. La délicatesse dont il fit preuve la déconcerta violemment…Pourquoi, alors qu’il avait été si rustre précédemment, décidait-il comme ça sur un coup de tête d’être doux comme un agneau ? Interloquée, Morgana eut néanmoins du mal à mettre de l’ordre dans ses idées et ce fut pour cette raison qu’elle conserva son silence de mort. Il l’installa ensuite sur son lit délicatement et la couvrit avec les couvertures toujours présentes sur son lit, au moment même où la jeune femme eut un véritable hoquet de douleur. Elle finit par se calmer au bout de deux minutes et soupira d’aise, elle était enfin plus confortablement installée. Elle sentit doucement qu’il passait une main sur son front à cet instant précis, et il avait dû constater qu’elle avait beaucoup de fièvre…Elle rouvrit donc ses yeux qui brillaient comme jamais à cause de cette même fièvre justement et se mit à le regarder droit dans les yeux, se permettant un mince sourire en voyant la moue qu’il venait de faire. Allait-il réellement rester avec elle parce qu’elle était malade ou parce qu’il se sentait coupable d’être l’unique raison de sa souffrance actuelle ? Il précisa rapidement qu’il n’avait pas envie d’être la cible des commérages de l’auberge, et Morgana eut un sourire plus marqué…Pourquoi diable ne s’en était-elle pas douté ! On ne refait pas le monde en un jour, et de toute manière elle doutait fortement que ce jeune homme là puisse changer à cause d’une femme ou de qui que ce soit d’autre. Si, il avait été capable de changer à cause de sa famille, mais comme il avait changé en moins bien visiblement, cela ne comptait pas réellement. Elle laissa échapper une larme face à ses dernières phrases, parce qu’il y avait tellement longtemps que personne n’avait proposé de rester à ses côtés qu’elle avait encore du mal à se dire que c’était bien réel et qu’elle ne rêvait pas. Qui plus est, elle était à deux doigts de délirer tellement elle avait de la fièvre, alors elle n’était certes pas en état de mettre de l’ordre dans ses idées ! Néanmoins, elle sortit l’une de ses mains de dessous la couverture et saisit le vêtement du jeune homme, l’obligeant à venir contre elle de cette manière. Bien entendu, elle avait bien moins de force que d’habitude, mais au moins, elle l’avait fait fléchir…Elle le serra donc contre elle, caressant un moment ses cheveux et s’enivrant de son parfum. Elle savait que ce geste pouvait prêter à confusion mais elle s’en fichait. Après tout, il avait eu un geste galant envers elle, « enfin ! » pourrait-elle dire, et par conséquent il méritait bien lui aussi qu’elle ait un geste amical envers lui…Bien qu’elle ait eu l’impression de ne faire que ça, des gestes amicaux, depuis leur rencontre houleuse à l’auberge d’où il revenait…

« Alors reste avec moi…Je sais que je n’aurais pas dû courir sous la pluie mais j’avais tellement qu’il t’arrive quelque chose que c’était un peu irraisonné. Pardonne-moi de ne pas être parfaite, mais ça m’arrive souvent de partir comme ça tête baissée. Je t’aurais cherché jusqu’à ce que je me sois assuré que tu allais bien… »

Sur ses mots, Morgana ferma les yeux et s’endormit quasiment instantanément, relâchant d’un même coup l’étreinte qu’elle avait exercée sur Farrel. C’était comme si sa présence l’avait tellement sécurisée qu’elle avait eu enfin le courage de se laisser aller à se reposer. De toute manière, avec la fièvre qu’elle avait, il ne fallait pas espérer qu’elle puisse tenir longtemps une conversation ni même qu’elle reste éveillée bien longtemps sans s’évanouir…En conséquence, le fait de la voir aussi calme et détendue prouvait bien que la présence de l’étudiant était pour beaucoup dans ce sommeil si paisible. Son visage n’était que peu marqué par la douleur qui plus est, c’était comme si elle se détendait enfin après avoir été si crispée pendant ces quelques dernières heures…Ses deux mains finirent par retomber lourdement sur le matelas et elle soupira d’aise, preuve qu’elle était non seulement confortablement installée mais qu’en plus la douleur semblait s’être atténuée. Elle dormit plusieurs longues heures avant de constater à son réveil qu’il faisait encore nuit…Et que les jours prochains n’allaient certainement pas être de tout repos, puisqu’elle allait cohabiter avec quelqu’un qui n’était pas si facile à vivre que ça !
Une semaine passa depuis cet incident entre eux, et bien qu’elle ait encore de la fièvre à cause de ses stigmates, Morgana sentait qu’elle allait mieux quoi qu’il en soit. De toute manière, pour ce qu’elle avait à faire ce soir, il valait mieux qu’elle ne soit pas trop mal en point…Elle avait reçu une lettre de sa mère, ou plutôt un parchemin qui s’était autodétruit dès qu’elle l’avait lu, lui demandant un petit service afin de « sauver la famille Rose ». Dans un élan de générosité, Morgana avait eu le malheur d’accepter bien entendu…Le marché consistait à se rendre à l’Allée des Embrumes, chez un homme ennemi de sa famille et s’attirer ses faveurs afin qu’il n’attaque pas son père et ne le fasse pas entrer à Azkaban en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. La jeune femme n’était pas idiote, elle savait que ce marché consistait bêtement à ce qu’elle se vende encore une fois, à ce qu’elle couche avec cet homme qu’elle haïssait déjà, pour sauver cette famille qui n’en était plus vraiment une à ses yeux depuis bien longtemps. Elle avait de la fièvre, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, sinon jamais elle n’aurait accepté un marché aussi injuste. Certes, ce ne serait pas sa première fois, mais le simple fait de sentir les mains de cet inconnu sur son corps déjà tellement bafoué par les tortures de sa tante était un prix bien cher payé pour retrouver un semblant de liberté. Car si elle avait accepté ce deal, elle avait bien précisé à sa mère qu’ensuite elle voulait avoir la paix jusqu’à la fin de ses jours, et que dans le cas contraire, c’était elle qui allait traîner sa propre famille devant les tribunaux magiques de Grande Bretagne. Elle partit donc dans les coups de six heures et demie du matin, s’assurant tout d’abord que Farrel n’était pas réveillé…Elle enfila ensuite une robe d’un rouge étincelant, qui lui allait à merveille, et disciplina comme elle le pu sa longue chevelure blonde ondulée, qui semblait toujours prompte à lui donner un air de sauvageonne. En définitive, lorsqu’elle se regarda vaguement dans la glace, elle eut la vague impression d’être une parfaite fille de bonne famille, ce qui sied parfaitement pour ce rôle. Elle se mit donc en route en transplanant directement jusqu’à l’Allée des Embrumes, ayant complètement oublié de prévenir Farrel qu’elle ne serait pas là de la journée…Elle trouva sans trop de problème l’adresse de cet homme et dès qu’elle fut entrée dans son appartement sombre et si peu décoré, elle su immédiatement qu’elle avait peut-être fait une erreur en acceptant ce marché. Elle se laissa complètement faire néanmoins, ravalant les larmes de douleur qu’elle ressentait, n’osant pas hurler même si sa souffrance était à son paroxysme. Elle ne ressortit de là que bien des heures après, contente de ne plus avoir à subir les assauts nombreux de cet homme répugnant qui avait laissé hélas des traces indélébiles sur son corps. Il devait être dans les environs de huit heures du soir et le jour commençait à décliner à l’horizon, mais elle avait à la main la reconnaissance de la main de cet homme, qui résidait en un parchemin dans lequel il soussignait qu’il n’attaquerait jamais la famille Rose en justice. Soulagée et dépitée en même temps elle se mit à marcher en titubant à moitié dans l’Allée des Embrumes, demeurant visiblement bien trop épuisée pour transplaner. Il fallait dire qu’après ce qu’elle venait de subir, la souffrance était à son comble, et il lui semblait qu’elle devait saigner au niveau de l’entrejambe…En outre, cet homme ignoble n’y était pas allé de main morte et Morgana se mordait véritablement les doigts d’avoir accepté ce pacte : Si cela se savait, elle pouvait dire adieu à tout espoir de faire carrière dans le monde magique en tant que médicomage et pouvait bien partir se cacher au fond d’un trou…Mais, au-delà de tout cela, elle pensait à Farrel, et elle eut un violent pincement au cœur, sentant qu’elle allait vouloir mourir si jamais cela parvenait à ses oreilles. Et juste au moment où elle s’était mise à penser à cela, elle vit juste en face d’elle le frère de l’étudiant, Connor, qui avait un sourire carnassier planté sur ses lèvres. Savait-il ce qu’elle avait fait ? La réponse ne tarda pas à se faire entendre…


« Alors petite idiote, on se vend au plus offrant ? Etonnant que mon idiot de frère n’en ai pas encore profité d’ailleurs…Ca le décoincerait sûrement ! »

Le sang de Morgana ne fit qu’un tour et elle ne pu se retenir de lui asséner une baffe des plus monumentales. Comment osait-il la juger alors qu’il ne savait même pas pourquoi elle avait fait tout cela ? Pourtant, elle savait que si Farrel l’apprenait, il allait avoir tendance à réagir de la même façon, du moins elle ne pouvait que le craindre le concernant…D’ailleurs, Connor parut furieux et transplana devant ses yeux ébahis, visiblement prompt à se venger de la gifle qu’elle avait osé lui donner, comme s’il n’en avait jamais reçu de sa vie auparavant. Quant à Morgana, elle courut jusqu’à une rue un peu plus déserte et ne pu retenir un haut le cœur qui l’avait prise dès que Connor avait disparut. Elle devait être bien pâle pour le moment, et c’était uniquement dû à sa bêtise de toute manière. Elle parcourut ensuite une rue bondée de mauvais personnages, avant de s’arrêter dans la ruelle suivante, qui renfermait de nombreuses boutiques pour le moins étranges, dont le dingo marché…Il y avait aussi une petite auberge qui avait l’air un peu moins mal famée que les autres, mais pour l’heure Morgana était occupée à penser à toute autre chose…Une chose était certaine, elle n’allait plus pouvoir voir un homme ni même un lit en peinture pendant un bon bout de temps ! Cela dit, elle pensait cela sans s’imaginer que Connor avait réussi à retrouver la maison de la fille des Rose, visiblement décidé à tout cafter à son frère, dans l’espoir qu’il s’éloignerait d’elle sans doute…Allait-il le faire si jamais il apprenait combien Morgana pouvait être misérable parfois ? Si on posait la question à la jeune femme, elle était certaine qu’il le ferait parce que dans le fond, elle allait le décevoir comme jamais…

« Et si Farrel l’apprend et qu’il n’a plus besoin de moi ? Me laisserait-il ? Je suis tellement misérable…Pardonne-moi pour tout Farrel... »
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MessageSujet: Re: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMar 8 Juil - 12:05:28

C’était étrange comment une simple rencontre au hasard d’une journée pouvait en quelque sorte changer les petites habitudes qui se sont doucement installer dans une vie. C’était ce que Farrel pensait depuis qu’il avait rencontré Morgana. Lui si solitaire, habituer a ce débrouille seul en occultant les autres de sa vie rien qu’en fermant les yeux. Le voila, qu’il prenait plus ou moins soin de cette jeune femme… Bien sur, il lui dit que si il était revenu pour comment elle allait, ce n’était que pour éviter au maximum d’entendre des ragots sur lui et sa manière si délicate d’être avec les gens en général. Mais bon, il n’allait pas non plus lui dire de but en blanc que c’était aussi parce qu’il c’était inquiéter pour elle dès qu’il avait entendu une personne dire qu’elle avait du le chercher durant des heures durant avant d’arriver au Chaudron Baveur… Il ne méritait pas qu’une personne se mette dans cet état pour lui. Vraiment… Enfin soit, qu’importe de toute façon. Le passé est le passé et même si il ne comprenait pas l’acte de Morgana, il n’allait pas non plus faire comme si il n’avait pas vu qu’en ce moment même elle allait mal. Oui c’est étrange et ho combien contradictoire, vu qu’il n’arrête pas de crier haut et fort que lui les autres il s’en contre fiche. Hors ici, il prenait grand soin de ne pas trop la brusquer et faisait même preuve de délicatesse. Lui, la personne qui semble la plus empoté du monde… mais voila, si on avait pas brider son caractère dès son arrivée a Poudlard, si il n’avait pas du supporter toute ces réflexions durant sa scolarité, si seulement il n’avait pas du batailler dur contre sa propre famille, son sang en somme. Il serait un jeune homme épanouit, généreux et sympathique. Mais voila, sa vie a fait que ce caractère qui était en quelque sorte bon se transforma en ce qu’il est aujourd’hui. Bien sur, il a toujours et aura toujours un bon fond… Même si il ne s’en rend pas toujours compte. Et qu’il est très difficile de le voir aussi, vu comment il peut se mettre en colère, lâcher des mots plus que blessant sur un ton neutre ou encore fuir des qu’il est trop investit émotionnellement. Trop souvent blesser, trop souvent déçu, il est du coup très vite devenu un jeune homme méfiant et surtout renfermer sur lui-même. Et le pire dans l’histoire, c’est qu’il semblerait qu’il se complait dans ce comportement parce que il c’est habituer a vivre dans cette carapace de rancœur et d’amertume, mais au moins il est devenu plus dur de le blesser. Et c’était ce qu’il voulait… Cesser d’être heurté de plein fouet par les autres. Mais bien sur ce genre de vie a aussi ses inconvénients. Çà n’a jamais été simple de vivre toujours seul contre les autres et cela en permanence. Mais il ne se plaint jamais, il ne veut pas qu’on lui renvoyer de la pitié a la figure. Il déteste ce sentiment, il ne le comprend pas. Il n’aime pas voir une main tendue vers lui parce qu’il sait qu’à un moment ou à autre, cela va se retourner contre lui. Mais voila, c’est bien beau de vivre selon ce genre d principe mais cela va un temps seulement. L’être humain n’est pas fait pour vivre seul même Hawks l’a apprit a ses dépends. Alors voila où il en est en somme. A la croisée des chemins, a savoir doit il accorder a Morgana le bénéfice du doute? La laisser entrer dans sa vie? Et lui-même faire des efforts. Il soupira pour l’heure, il laissa ses questions sur le coté dans un recoin sombre de son esprit. Et oui, il décida de rester chez la jeune femme le temps qu’elle ailles mieux. Parce que si elle était dans cet état, c’était aussi de sa faute. Et même si il un caractère de cochon, il n’en est pas moins tout de même une personne capable de ressentir des sentiments comme de la compassion ou tu du moins quelque chose qui s’en rapproche, et il peut aussi être toucher en plein cœur par tans de sollicitude a son égard. Mais bien sur, de la a ce qu’il le montre c’est encore un autre sujet que l’on devra aborder une autre fois. Il resta donc une semaine a son chevet… Comment il a bien pu tenir sept jours sans exploser? C’est une bonne question, très bonne question d’ailleurs. Il ne faut pas croire que cela a été de tout repos mais il avait fait un énorme effort en tout cas. Il n’était certain que sa présence soit bénéfique pour la jeune femme, enfin il en doutait même si dès la première nuit en fait. A peine était il arriver et qu’il l’avait ramener dans sa chambre, qu’elle ne tarda pas a s’endormir d’un sommeil qui semblait être paisible. De la a dire que c’était juste grâce a lui, la aussi il en doutait grandement. Il n’avait penser qu’un jour, il pourrait jouer le rôle d’un calmant pour qui que se soit… mais bon, il y a un début a tout. Farrel c’était parfois montré odieux durant cette semaine mais enfin de compte il s’acquitta de certaines tâches sans trop ronchonner… Il est loin d’être facile de vivre avec lui et il le sait, du coup il essaya durant cette semaine de ne pas trop s’emporter bien que en y regardant de plus près, rare était le jour ou il ne faisait pas de réflexion. En même temps, lui faire les corvées de tout les jours, c’était bien parce qu’il était semble t il obliger en quelque sorte… mais en même temps même si il ne le montrais que très peu, cela le rendait content de ne pas être seul. Et puis cela faisait longtemps aussi qu’il n’avait pas eut une personne avec lui, chaque jour. Se dire que quand tu lèves au matin, tu as droit à un « bonjour » ou alors « bien dormit? »…

Et puis un matin, il se leva. Il n’avait pas entendu le réveil. Pas étonnant en somme quand on sait à quel point il dort profondément. Il c’était lever, habiller pour se rendre compte qu’il était seul dans la maison de Morgana… il l’avait chercher dans toute la maison, fouillant chaque pièce. Il toqua même à la porte de la salle de bain, en se demandant si elle n’avait pas fait un malaise? Et après avoir attendu, il avait ouvert la porte pour ce rendre compte qu’elle n’était pas la non plus. Combien de fois il passa dans les pièces pour voir si elle n’avait pas laisser ne fusse qu’un mot, mais rien… Il alla même jusqu’à sortir de chez la jeune femme, faire le tour du pâtée de maison et au pas de course mais rien, personne ne semblait avoir vu la jeune femme. Quand il rentra a nouveau chez elle, il l’appela. Qui sait, peut être était elle rentrée entre temps. Mais pour seule réponse il n’y eut que le silence. Pesant et lourd comme jamais… Alors que faire a part attendre? Attendre qu’elle revienne comme un bon chien? Rien qu’a cette idée, Hawks tira la tête. Elle aurait pu dire ou elle était allée non? Et puis, une petite voix au fond de lui semblait lui dire mais qui est tu pour elle? Qui est tu pour qu’elle te dise ou elle va?… ses nerfs avaient mit a dur épreuve, il tourna en rond toute la journée durant. Regardant de temps à autre par la fenêtre pour voir elle n’apparaissait pas au coin de la rue. Il élu même domicile sur l’appuis de fenêtre un bon moment. Combien de temps, il ne su pas trop. Et puis le soleil qui commence a décliner a l’horizon et toujours pas de Morgana en vue. Il soupira exaspéré comme jamais. Et puis il détourna le regard pour voir Connor sur le devant du trottoir d’en face. Farrel ne rêvait pas, son jumeau était bien là. Il sortit donc, ouvrant la porte d’entrée à la volée. Que faisait son frère ici? Il eut très vite une réponse, il était la pour l’enfoncer encore un peu plus, rien ne changeait en somme. Puis la voix de Connor, toujours ce ton mesquin et blessant. En fait la même intonation que lui…


« Tiens Farrel tu as trouver un nouveau chez toi? C’est assez mignon tout çà. Tu t’y plais? Je suis même sur que tu trouves la propriétaire a ton goût, je me trompe? En tout cas, elle n’est pas bien farouche. Se vendre au premier venu. Dis moi tu en pense quoi toi, qu’elle couche avec n’importe qui alors que toi tu l’attends bien sagement ici? Et puis elle semble apprécier les endroits glauques parce les allées des embrumes, il y a plus romantiques en somme. Tu n’es pas d’accord avec moi? »

Et puis un rire, le rire de Connor. Peut être qu’il se moquait de la tête de Farrel en ce moment même. Le jeune homme avait l’air choqué des propos qu’avait tenu son jumeau. Alors c’était pour çà qu’elle était partie en catimini? Hawks paru déconcerté durant un court instant et son frère lui jubilait en quelque sorte. Toucher la ou çà fait mal. Et puis pourquoi ça lui fait mal? Et là, le visage de Farrel se ferma en un dixième de secondes. Il leva ses yeux bleu vers son frère, ce dernier cessa de rire un instant.

« Que veux tu que je te réponde Connor? Elle est majeure et vaccinée non? Elle fait ce qu’elle veut tu ne penses pas, comme moi et toi… Alors va cracher ton venin chez ceux que çà intéresse. Tu te trompes de personne mon vieux, vu qu’il n’y a rien entre elle et moi, je vois pas pourquoi tu sembles te réjouir de m’apprendre ce genre de truc. Çà ne me regarde pas et toi non plus en fait. Je ne te savais pas si commérages… »

Sur quoi, Farrel rentra en claquant la porte d’entrée et laissa son jumeau la dans la rue. Mais a qui il mentait, à son jumeau où a lui-même. Il frappa son poing contre un mur, laissant un petit renfoncement. Puis alla chercher sa baguette. Oui elle faisait ce qu’elle voulait et il n’avait pas son mot à dire… Mais pourquoi est-ce qu’il se sentait donc si mal? Il ne voulait pas savoir. Il attrapa sa baguette et transplanna pour se rendre directement a l’allée des embrumes. Non sans avant mettre sur lui, une veste en cuir noir. Un léger plop et le voila dans ces allées si mal famée. En fait, lui ne faisait pas vraiment tâche ici. Il avait bien l’allure de quelqu’un de peu recommandable. Son regard noir, son allure générale… il arpenta dès lors les rues, d’un pas rapide. Bousculant des passants, certains lui criait dessus et lui leur répondait toujours avec si peu de délicatesse. Et puis après plusieurs minutes de marche a un rythme effrénées, Farrel aperçu la silhouette de Morgana… Un instant, il s’arrêta. L’observant de loin, devait il aller l’aider? Hors, le sentiment qui prédominait en lui à ce moment, c’était de la colère… Mais pourquoi, se sentait il blesser? Tout çà ne le regardait pas dans le fond. Il soupira et se remit à marcher. Une fois derrière elle, il croisa les bras et prit enfin la parole.

« Tu aurais pu me dire ou tu allais au lieu de laisser Connor me l’apprendre, tu ne trouves pas? Ce que tu as fait ne me regarde pas le moins du monde, mais dans ton état te balader ici c’est pure folie… »

Ni plus ni moins, le ton utiliser montrait qu’il était énerver. Mais il restait plus ou moins maître de lui… Et surtout a bonne distance d’elle. Il la regardait, un regard fermer mais pas accusateur. Bien sur, il aurait pu se montrer plus compréhensif mais en même temps, déjà qu’en temps normal il ne l’était pas alors…
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MessageSujet: Re: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMar 8 Juil - 12:47:22

Morgana titubait presque dans ces ruelles de l’Allée des Embrumes, mais pourtant elle continuait sa route, cherchant à s’éloigner le plus possible de cet horrible endroit dans lequel elle venait de passer une si ignoble nuit. Elle était perdue, épuisée et la fièvre était certainement en train de reprendre du terrain si elle en jugeait sa vue qui devenait plus floue de seconde en seconde. C’était bien simple, si un passant, visiblement sorcier si elle en croyait la baguette qu’il tenait à la main, ne l’avait pas bousculée en la ramenant ainsi à la réalité, elle se serait probablement évanouie en pleine rue bondée de monde. Après cette bousculade, elle fondit en excuses bien entendu, puis, en voyant que le passant reprenait sa route sans même lui répondre elle souffla de soulagement. Il n’aurait plus manqué qu’elle s’attire la colère d’un sorcier visiblement bien plus âgé et plus expérimenté qu’elle…Cela dit, un bon duel ne l’aurait presque pas dérangée, parce que cela lui aurait probablement fait oublier ne serait-ce qu’un instant ce qui venait de se passer dans sa vie. C’était terrible pour elle de voir à quel point elle pouvait se répugner, tout simplement parce qu’elle avait eu la bassesse de vendre son corps afin d’éviter le pire à sa famille. Voilà ce qu’elle était, répugnante et trop gentille…En fait, Connor Hawks n’avait peut-être pas tort, elle s’était vendue bien facilement, et le connaissait, il avait certainement tout cafté à son jumeau à l’heure qu’il était. Elle ne doutait pas qu’il soit assez malin pour retrouver sa petite maison dans ce quartier si paisible de Londres, juste pour avoir le plaisir de voir la tête de son frère Farrel…Comme dit le proverbe, la faim justifie les moyens et Connor devait certainement avoir faim de vengeance…Cela dit, elle ne voyait pas très bien pourquoi son hôte lui en voudrait non plus, parce qu’il ne s’était pas passé grand-chose entre eux, et qu’il ne se passerait certainement rien d’autre. Cette conclusion l’amenait à penser qu’en fait, elle n’était peut-être bonne qu’à coucher avec des gens infâmes avec de sauver d’autres personnes encore plus infâmes…Un objet, voilà ce qu’elle était. Ce n’était pas pour rien que sa mère l’avait vendue pour une somme plus que croquignolette, c’était bien la preuve qu’elle était une certaine valeur en tant qu’objet…Mais en tant qu’être humain, elle n’avait pour ainsi pas plus de prix qu’un clou rouillé. C’était ce que tout le monde lui faisait comprendre, même Farrel qui n’avait pas hésité à être tantôt odieux tantôt moyennement gentil avec elle durant cette semaine. Morgana en avait assez de tout cela…Ne pouvait-on donc pas la traiter comme un être humain normal et avoir envie de prendre un tant soit peu soin d’elle ? Elle eut à nouveau un haut le cœur en comprenant qu’elle n’aurait jamais le droit à être bien traitée, sauf que cette fois, elle n’avait plus rien dans l’estomac, et donc plus rien à vomir…C’était dommage si elle y réfléchissait bien, parce qu’elle se sentait toujours bien mieux après ce genre de malaise. Elle poursuivit donc sa route, comme une ombre complètement invisible aux yeux de tous les sorciers, du moins jusqu’à ce qu’elle se stoppe net en entendant une voix plus que familière s’élever derrière elle. C’était Farrel, même sans se retourner elle aurait pu mettre sa main, ses pieds et tout ses membres au feu que c’était lui. Elle l’aurait reconnu entre milles, parce qu’il avait cette intonation de voix toujours énervée et agacée qui lui faisait comprendre qu’il n’était pas ici pour la féliciter, ni même pour la sauver…Même en rêvant très fort, elle ne le voyait pas la sauver de toute façon, parce que s’il n’était pas capable de se sauver lui-même, il n’y avait aucune raison pour qu’il fasse différemment avec elle. Ses mots étaient pleins de venin contenu, mais le pire était tout de même l’agacement intense qu’elle ressentait en lui, même sans le regarder. Alors elle avait raison, Connor était allé tout cafter à son jumeau, et lui, au lieu de la laisser en paix comme elle avait pensé qu’il le ferait, il avait sauté sur son beau destrier pour venir l’accabler de reproches. Sauf que cette fois, l’habituelle Morgana calme et posée n’était absolument pas disposée à se faire dicter sa conduite…Alors, même si elle était épuisée et qu’elle en avait vraiment assez de cette vie de chien, elle sentit un élan de courage la parcourir et serra violemment les poings, se planta ses ongles dans ses deux paumes jusqu’à ce qu’un peu de sang en découle. Ses yeux brillaient sous l’effet de la rage et sa sentence ne fut guère longue à tomber comme un couperet : Morgana se retourna violemment et le gifla avec toute la force qu’elle avait encore en elle, malgré le fait qu’elle était encore bien mal en point et que cette journée n’avait rien arrangé à son état. Elle en avait assez que Farrel souhaite s’immiscer dans sa vie pour la blesser dès qu’il en avait l’envie, par ses réflexions odieuses ou par de quelconque sautes d’humeur qu’elle ne pouvait décemment plus supporter. Sa fureur était telle que même la gifle qu’elle venait de lui asséner eut grande peine à suffire à la calmer…Elle respira profondément, n’ayant pas envie de le baffer une seconde fois pour lui apprendre à vivre, et cela parce qu’elle n’aurait pas su se maîtriser…Il ne fallait pas qu’il perde de vue qu’une fois bien énervée, Morgana devenait tout bonnement incontrôlable, et qu’elle pouvait balancer des vacheries en pleine face mieux que personne. Ainsi, s’il voulait jouer à ce jeu, il ne partait largement pas gagnant, bien qu’il ait plus d’expérience qu’elle en la matière visiblement…

« Depuis quand dois-je te faire un listing complet des lieux où je me rends et de ce que j’y fais Farrel Hawks ?! Nous ne sommes pas mariés que je sache, nous ne sommes même pas amants ! D’ailleurs pour l’être encore faudrait-il que tu t’intéresses un peu à moi ! Toi qui es infichu de faire quoi que ce soit qui pourrait passer pour un geste tendre, comment oses-tu me faire le reproche d’être sortie de chez MOI pour aller là où JE voulais aller ?! Tu ne manques pas d’air ! Donc, fidèle à toi-même, tu as couru sur ton beau destrier invisible pour m’accabler de reproches juste parce que ton jumeau t’as défié…Tu es tellement prévisible, c’en est navrant ! Puisque tu es si jaloux, il fallait me faire la cour avant si je t’intéressais bougre d’âne ! Mais non, ce genre de chose n’est pas dans les HABITUDES de MOSSIEUR ! Fiche moi donc la paix, et puisque visiblement ma compagnie t’as tant insupportée durant cette semaine, et bien va voir à Pré Au Lard si j’y suis ! Non mais je n’y crois pas, c’est vraiment Sainte Mangouste qui se fout de la charité ! »

Morgana ne savait même plus ce qu’elle disait tellement sa rage l’aveuglait. Elle était dans un état tel qu’elle avait même envie de l’embrasser furieusement afin de lui prouver que contrairement à ce qu’il pensait, non il ne la laissait pas indifférente. Seulement voilà, elle ne le fit pas puisqu’à ses yeux elle ne devait plus être qu’une prostituée qui se vend pour de l’argent. Comme il devait être loin du compte ! Mais plutôt que de lui expliquer les choses, la jeune femme tourna rageusement les talons et se mit à marcher raide comme la justice, prenant ainsi un bon bain de foule. N’importe quoi serait bon pour l’éloigner de lui parce qu’elle n’avait pas envie de l’entendre l’accabler encore un peu. Elle tourna à la rue qui suivit, tombant par un hasard affreux sur l’homme avec qui elle avait fait l’amour toute la journée durant, mais pas pour son plaisir, pour son plus grand déplaisir. Visiblement, il n’était pas rassasié de la chose puisqu’il l’avait poursuivie jusqu’à ce qu’il la retrouve…Figée sur place, Morgana ne savait pas quoi dire, elle ne voyait pas quoi faire…Il s’approcha d’elle et passa sa main dans les cheveux, déposant un baiser sur son cou, et cela sans même qu’elle n’émette la moindre résistante. Avait-elle perdu son âme et son honneur durant cette journée ? La question méritait d’être posée parce qu’elle n’avait aucune idée de la réponse à apporter. Soupirant, elle sentit ses larmes lui monter aux yeux avant qu’elle ne les ravale par fierté. Si cet homme voulait l’obtenir, il était certainement le seul en vérité…Et quand il lui énonça qu’il voulait qu’elle à lui encore et encore, Morgana ne le repoussa même pas…En fait, après s’être ainsi engrainée avec Farrel, elle n’avait plus la force de rien faire, puisqu’elle n’avait désormais plus aucune épaule contre laquelle pleurer, se reposer ni contre laquelle elle pouvait confier ses peines les plus profondes…Et c’était un peu comme si, en comprenant cela, son cœur même était en train de mourir.

« Qu’on en finisse. »

Morgana eut le malheur d’acquiescer, et cela ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd…L’homme commença à dégrafer sa robe en pleine ruelle, et même si celle-ci était complètement déserte, elle ne se rendait même pas compte qu’elle était encore dehors et non pas dans un appartement bien chaud. Il la plaqua contre le mur et commença à embrasser son cou, tandis que Morgana ne faisait strictement rien…Son regard n’était pas vide, preuve qu’elle avait conscience de ce qu’elle allait faire, mais elle n’avait pas la force de répliquer pour autant. Elle était comme dénuée de toute volonté…

* J'ai toujours vécu comme je le voulais, maintenant c'est ma punition je suppose...*
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MessageSujet: Re: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMar 8 Juil - 15:06:52

Si il avait su, vraiment si il avait su comment Morgana allait réagir face a ses remarques plus ou moins contrôler, par sur que Farrel serait venu a son secours… Et puis, en même temps avait elle besoin de lui? Parce que à première vue, ce qu’elle faisait ne le regardait pas outre mesure. Et puis la sentence ne se fit pas trop tardée. La jeune femme le gifla et à en croire la douleur qu’il ressentait au niveau de sa joue, elle y avait mit toute sa rage. Il resta là, les bras croiser, le visage tourner vers un mur. Il ne la regardait plus parce que la gifle qu’elle lui avait asséner lui avait fait tourner la tête. Et il eut la décence de ne pas la regarder droit dans les yeux. Parce qu’elle aurait vu a quel point, en ce moment il était furieux. Et encore, le mot était faible pour tenter de mettre des mots sur la rage qui grondait en lui… A croire que, cela devait soulager beaucoup de monde de le traiter de la sorte? Mais vous savez ce qu’il a de pire dans le fond? Se dire que de toute manière, on ne mérite pas mieux… Farrel ne s’attend jamais a recevoir quoi que se soit si ce n’est-ce genre de geste coléreux, mais dans un sens il le méritait bien. Oui elle avait raison, il n’était personne pour elle. Donc, il n’avait pas besoin de savoir ou elle était, ce qu’elle faisait et avec qui. Quelle délicate façon d’entendre que vous n’êtes rien mais il n’en fut pas surprit, pas le moins du monde d’ailleurs. De quel droit il s’immisçait dans la vie de la jeune femme? Droit, devoir, action et conséquences… Il soupira car ces mots là avait une signification personnelle a ses yeux. Et puis il s’offusqua entendant les paroles de morgana. Jaloux? Lui? Il tourna précipitamment la tête pour la regarder droit dans les yeux, le regard coléreux. Elle y allait un peu fort là. Et en même temps, ce qui le blessait le plus dans le fond, c’est qu’elle semblait être dans le vrai? Non, lui le jour ou il sera jaloux de quoi ou de qui se soit, tous les elfes de maison seront libre. Il eut un rire nerveux, sorte de tic qu’il toujours eut une fois qu’il est bien énerver. Mais il garda résument sa mâchoire close pur le moment. Morgana tourna les talons et s’en alla. Le laissant la, dans cette allée obscure, droit comme un i. il rumina pendant quelques secondes dans son coin, comme un gamin qui venait de se faire gronder. Et en quelque sorte oui, il venait de se faire remonter les bretelles. Mais franchement croire que Hawks allait en rester là, se serait sous estimer son caractère des plus ronchon. Il lui emboîta le pas. Plus furieux que jamais en somme. Mais pour qui elle se prenait Sa mère peut être? Bah oui, il est irritable et lui non plus ne se contrôle pas toujours une fois aveugler par la haine. Et puis le voila qui la retrouve en train de se faire peloter dans la rue par un type. Un bref instant, il regarda la scène les yeux écarquillé, surprit tout simplement. Il prit une profonde inspiration, maintenant la question était la laisser la avec cet énergumène ou encore s’immiscer dans sa vie sans qu’elle ne lui en donne la permission? La permission hein… Et bien il la prenait et ce sans lui demander quoi que se soit. Il ne pouvait pas voir çà, ses yeux ne le pouvait pas et si Farrel était un tans soit peu plus à l’écoute de lui-même, il se serait rendu compte que son cœur non plus ne pouvait pas supporter cela. Donc il ne tourna pas les talons. Il arriva de nulle part, chopa le gars sans aucun ménagement et l’envoya valdinguer contre un mur. Il avait l’air hors de lui, le regard noir et le visage fermer comme jamais. Il se mit devant Morgana, sans pour autant la regarder ne fusse qu’une seule fois. Il détestait ignorer les autres. Mais là, il ne pouvait pas la regarder. De peur sans doute de voir qu’il l’avait encore énerver? Où peut être de voir qu’il dérangeait? Qui sait… Puis, il prit la parole. Tout d’abord il chassa ce type, en lui disant qu’il le dégoûtait ou plus haut point. Qu’il y avait des chambres pour faire çà et que même si ils se trouvaient dans l’allée des embrumes, il n’en restait pas moins que ce n’était pas correcte. Correcte? Comme si lui pouvait donner des leçons de moral, franchement il y avait de quoi rire si il en avait eut le cœur a çà. Puis a nouveau, lui et Morgana dans cette ruelle. Il tourna un peu son visage, il ne la regardait que d’un œil vu qu’il se trouvait de profil bien qu’il lui tournait le dos.

« Si çà te plait de vivre comme çà, tu as raison je n’ais pas mon mot a dire. Et je ne peux pas te donner tort, nous ne sommes rien l’un pour l’autre. Mais si mon comportement te dégoûte, je pourrais en dire la même chose du tiens. Tu veux t’offrir au plus offrant? Et bien va y… Comme tu la si bien fait remarquer, un cloporte dans mon genre ne devrais pas se mêler de ce qui ne le regarde pas. Soit, tu as de la chose Morgana. Je ne sais pas ce qui me retient de t’en coller une pour te remettre les idées en place. Et crois moi, je ne referait plus jamais l’erreur de m’attacher a quelqu’un. «

Hawks soupira bruyamment, il venait devoir qu’un partie de sa robe était dégrafée. Du coup, il retourna la tête vers le mur d’en face. Il n’y avait pas été par le dos de la cuillère et alors? Qui a dit qu’il était quelqu’un d’attentionné et de calme? Et puis une fois aveugler par la haine, comment peut on tenir des propos censé? Dans un geste rageur, il enleva sa veste de cuir noir et la lança a coté de Morgana.

« Prends la ou non, je m’en contre fiche comme du nombre noeuds qu’il y a dans la barbe de Merlin. C’est la dernière fois que j’intervient ou que je m’immisce dans ta vie. Fais ce qui te chante, çà m’est égal…Quelqu’un viendra chercher mes affaires chez toi et tu n’entendre plus jamais parler de moi. »

Et il s’en alla sans rien ajouter d’autre, sans se retourner une fois alors qu’il en crevait d’envie en fait. Mais comment aurait il pu faire le premier pas, alors qu’il l’avait vue dans les bras de cet autre type. Et pourquoi ça le démangeait de lui casser la figure a celui la? Il avait la réponse et se maudissait intérieurement pour çà. Il tenait a elle et pas seulement en tans qu’amie malheureusement. Il se mordit la lèvre inférieur tout en accélérant le pas. Il ruminait sa colère, çà il connaissait bien cet état. Et puis les reste ben il ne sait plus trop… Il entra dans une sorte d’auberge, enfin il lui semblait. Et puis il commanda quelque chose à boire, inutile de dire qu’il ne commanda pas de l’eau, ni du jus de citrouille… Comportement immature ou pas, Farrel s’en fichait éperdument, il commença avec un verre, puis une deuxième et encore une autre… Durant deux bonnes heures en fait, il écuma plusieurs bars. Résultat, il était ivre comme jamais. Et il ne jouait pas la comédie, il avait bu pour oublier, puis passer ses nerfs au lieu de faire autre chose d’inconsidéré. Là on ne pouvait pas lui reprocher d’avoir rechercher les autres il ne se faisait que du mal a lui-même. Mais même dans cet état, il ne se sentait pas vraiment mieux. Bien sur son esprit était totalement embrumé mais il y avait une constante. Il se demandait toujours si il avait bien fait de laisser la jeune femme la dans cette ruelle de l’allées des embrumes. Sortant du nième bar, il se mit à marcher… Enfin marcher devant être un bien grand mot, disons qu’il titubait un peu. Il devait avoir l’air pitoyable et pire encore.

« Comme çà je ne manque pas d’air?! C’est quand même pas bien difficile a voir que je ne suis qu’un pauvre type incapable d’éprouver quoi que ce soit? Même pas fichu de dire a quelqu’un que je tiens a elle. »

Oui Hawks parlait tout seul et alors? Quelque passant qui le regarde du coin de l’œil. Il s’en contre fiche, vraiment ce que pense les autres de lui… Sauf qu’il aurait bien aimer que Morgana ne soit pas comme les autres. Puis il secoua la tête, non ne pas penser a elle. Mais c’était trop dur en somme. Et puis la pluie… Il leva les yeux vers le ciel, laissant couler les gouttes sur son visage. Toujours un temps pourri a Londres. Çà aussi cela ne changeait pas, comme lui en somme. Toujours fidèle a lui-même. Quoi que pour une fois, il c’était bien laissé allez. Parce que Farrel et l’alcool, c’est pas vraiment sa tasse de thé. Rare son les fois ou il se trouve dans un tels état d’ivresse. Vraiment çà ne lui ressemble pas. Trop enivrer par l’alcool, il ne sentit même pas que sa chemise lui collait a la peau. Ben oui il n’avait plus de veste vu qu’il l’avait donner a Morgana. Même si il doutait que cette dernière l’ait prise vu la façon dont il la lui avait balancer. Et puis un éclair déchira le ciel. Farrel continua pourtant a se balader dehors comme si de rien n’était. Mais voila les effets de l’alcool qu’il avait ingérer outre mesure commencèrent a se faire tout doucement ressentir. Sa vision devenait de plus en plus approximative et puis ses jambes le lâchèrent… il tomba comme un poids mort, demain sûrement qu’il aurait mal partout. Oui c’était bien possible. Il finit par s’asseoir sur le pas d’une porte pour se rendre compte qu’en fait il était toujours sur le chemin de traverse mais qu’a cette heure si les rues étaient on ne peut plus déserte. Il soupira puis leva les yeux vers le ciel. Qu’importe qu’il pleuve et qu’il tonne, franchement c’était bien là le cadet de ses soucis.

« Tu as encore tout gagner Farrel vraiment jeter la pierre alors que tu n’es pas fichu d’être quelqu’un de bien toi non plus. Je suis pitoyable, il bien beau l’héritier des Hawks, pas étonnant que je fasse honte a tans de monde. »

Une voix tellement blasée et puis un long soupire, voila en quoi se résuma cette fin de soirée.
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MessageSujet: Re: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMar 8 Juil - 15:56:34

Morgana se laissait complètement faire tandis que l’odieux personne qui se tenait devant elle continuait son ouvrage en dégrafant sa robe. Elle avait perdu la tête, il n’y avait pas d’autre formule pour qualifier la jeune femme…Elle était complètement passive dans les bras de cet immonde personnage, se demandant bien pourquoi il n’y avait pas un moment dans sa vie qui ne déraillait pas. Elle aurait aimé que Farrel la comprenne, qu’il lui tende la main à son tour, mais en fait elle pouvait toujours rêver. Avec lui, c’était marche ou crève, il n’y avait pas de place pour les sentiments et encore moins pour la bienveillance…Il le lui avait dit lui-même, il ne savait pas s’occuper des autres, comme quoi il était parfois éclairé par un élan de lucidité…Mais à force de penser à lui, la jeune femme fut prise d’une violente migraine qui ne faisait que l’alerter sur le fait qu’elle allait certainement passer la pire nuit de sa vie…Elle était encore bien fiévreuse, et ses stigmates étaient bien loin de lui ficher la paix. Elle était en quelque sorte la prisonnière de cet homme, mais aussi de sa douleur qui n’en finissait pas…Elle n’avait donc plus aucun choix, hormis celui de se laisser faire, du moins jusqu’à ce que Farrel arrive de nulle part et envoie valdinguer son « amant » à l’autre bout de la rue. Il se mit devant elle, comme s’il avait dans l’idée de la protéger, et malgré le fait qu’elle ait l’esprit embrumé par la fièvre, cela ne l’empêcha pas de s’en rendre compte et de prendre un air plus qu’interloqué. Elle ne voyait pas très bien pourquoi il était venu la secourir alors qu’il avait eu l’air encore plus en colère qu’elle il n’y avait pas quelques minutes…Elle regarda donc la scène se dérouler sous ses yeux et déglutit difficilement lorsqu’il osa dire à son « amant » qu’il y avait des chambres pour cela et que ce n’était tout bonnement pas correct. Ah oui, selon lui ce n’était pas correct ! Quand il dit cela, Morgana ne su pas très bien ce qui la retint de lui rétorquer que son arrogance et sa froideur envers elle non plus, n’étaient pas correctes ! Mais elle ne dit rien, baissant même la tête parce qu’elle se rendait enfin compte de ce qui avait manqué de ce passer en pleine rue. D’une part, elle ne se savait pas aussi exhibitionniste, et d’autre part, elle ne se savait pas non plus aussi perdue pour accepter que cet homme repose ses mains sur elle alors que le marché avait été clôturé depuis une bonne heure maintenant. En définitive, elle n’avait plus rien à faire avec lui et ce fut pourquoi un nouveau haut le cœur la prit. Comme elle n’avait toujours rien dans l’estomac, elle ne régurgita rien du tout, mais ce malaise augmenta sa pâleur déjà extrême. Finalement, elle revint à la triste réalité des évènements en voyant celui qui avait été son amant d’une nuit détaler comme un lapin tandis que Farrel avait juste tourné son visage afin de la voir, même s’il lui tournait toujours le dos de manière aussi irrespectueuse. Morgana sentit sa colère descendre comme un soufflet et elle baissa la tête, honteuse, ne comprenant pas pourquoi le jeune homme s’acharnait encore une fois sur elle alors qu’il avait bien cherché la castagne…Il avait mérité la gifle qu’elle lui avait assenée, elle n’avait même pas envie de s’excuser d’ailleurs pour cela, même si elle était moins furieuse contre lui. Maintenant, elle était juste peinée…Peinée qu’il le prenne comme ça et que comme à l’accoutumée il éprouve le désir de fuir loin d’elle juste parce qu’elle avait fait un malheureux petit faux pas. Mais flûte, ne donnait-il donc jamais de deuxième chance dans sa vie ? L’étudiante brûla littéralement d’envie de lui poser la question, mais il lui balança sa veste en lui crachant encore un peu plus de venin avec ses paroles suivantes, laissant la jeune femme complètement anéantie sur place. Elle l’avait deviné, il s’enfuyait loin d’elle et il n’allait même pas venir chercher ses affaires tout seul, il allait envoyer quelqu’un, c’était bien ce qu’il venait de lui dire…Surprise et attristée, Morgana laissa couler une larme d’effroi, goutte de cristal qu’il ne dû pas voir puisqu’il était déjà en train de s’éloigner, l’air décidé comme jamais. D’ailleurs, elle ne le rattrapa même pas, de peur sans doute qu’il ne la gifle comme il l’avait menacée de le faire…Il n’avait donc aucun cœur sous sa carapace de glace plus épaisse que dix couches de ciment ? Elle soupira à cette pensée…En fait, ce n’était pas lui qui avait fait une grossière erreur en s’attachant à elle, c’était elle qui avait commis la pire connerie de sa vie en s’attachant à sa petite personne égoïste et insensible. C’était du moins comme cela qu’elle se permettait de ressentir les choses, parce qu’il n’avait pas son pareil pour lui faire regretter d’être née.
Par la suite, Morgana ne su pas exactement combien de temps elle demeura ainsi debout, à contempler bêtement la veste en cuir noir de Farrel qui s’était échouée sur le sol. Ses larmes ne coulaient pas, et cela même si elles se trouvaient au bord de ses yeux…Elle avait peur de finir seule juste parce qu’elle avait voulu sauver sa famille pour le moment, et cette idée ne pouvait que la soustraire de la réalité de la vie. Elle dû rester là un bon nombre d’heures puisqu’elle ne se rendit même pas compte qu’elle était trempée jusqu’aux os, et que sa robe la moulait comme jamais à cause du poids de l’eau sur le tissu. Elle ramassa finalement la veste du jeune homme et la mit sur ses épaules, reprenant conscience grâce à cela d’ailleurs, et se mit à courir à travers la ruelle afin de se mettre à l’abri. Elle courrait aussi vite qu’elle le pouvait, et cela malgré la fatigue et la douleur, ne se doutant pas le moins du monde de la rencontre qu’elle allait faire, quelques mètres plus loin, alors qu’elle courait vers une auberge afin de se mettre à l’abri, quitte à louer une chambre pour cela. Elle poursuivit sa route jusqu’à apercevoir quelqu’un à terre, l’air visiblement bien mal en point. Morgana aurait pu le laisser là et ne penser qu’à sa petite personne, mais son tempérament de future médicomage reprit le dessus et elle se dirigea jusqu’à lui sans même se préoccuper d’elle un seul instant. Elle poussa un cri de surprise en voyant qu’il s’agissait de Farrel…Comme elle n’était pas vraiment en très bonne forme non plus et que sa vue était à moitié brouillée, elle ne se rendit même pas compte qu’il avait bu…Elle cru qu’il s’était encore battu avec quelqu’un et qu’il avait juste prit une bonne dérouillée…Inquiète, elle le prit par le bras et passa ce même bras autour de ses épaules afin de l’aider à se relever. Elle craignait qu’il ne lui fasse un vrai malaise, mais comme il avait parlé quelques secondes avant qu’elle n’arrive, même si elle n’avait pas compris un traître mot de ce qu’il avait dit, elle en déduisit qu’il était encore conscient…Du moins elle s’accrochait à cette idée.


« Idiot qu’est-ce qu'on t'as encore fait... »

Morgana se dirigea aussi rapidement qu’elle le pu vers l’auberge la plus proche, qui était juste avant l’Allée des Embrumes et qui avait une très bonne réputation, Farrel toujours accroché à elle. Elle s’empressa de demander une chambre avec un lit double et de payer celle-ci avant de monter à l’étage, espérant bien que Farrel allait avoir la décence d’éviter de s’évanouir avant qu’elle ne puisse l’allonger sur un lit…Elle ouvrit ensuite non sans mal la porte de la chambre qu’elle venait de payer et s’empressa de déposer le jeune homme sur le lit, parce que mine de rien, il pesait son poids. Elle partit ensuite fermer la porte de la chambre à clé, parce qu’il était évident qu’elle n’allait pas partir avant qu’il ne lui ait donné des explications sur son état…Si toutefois il avait envie de lui en donner ! Cela dit, en tout premier lieu, elle l’obligea à s’asseoir sur le lit et défit sa chemise trempée. Elle la déposa à terre avant d’aller chercher une serviette pour le sécher. Une fois qu’elle fut revenue sur le lit, elle le frictionna comme un enfant, n’ayant pas la moindre idée de ce qui lui était vraiment arrivé. Disons que si elle avait été en bonne forme, elle aurait tout de suite vu qu’il était complètement ivre et que c’était pour cette raison qu’il ne tenait plus debout…Mais, pour le moment, l’important était de le sécher et de le coucher puisque visiblement une bonne nuit de sommeil n’allait pas être de trop…Elle se permit même un petit rire face au comique de la situation…Parce que vraiment, même si elle n’était pas vraiment d’humeur et qu’elle était on ne peut plus furieuse qu’il se soit mit dans un état si minable, elle avait follement envie de lui rire au nez !

« Tu vas m’expliquer ce qui t’arrive ou tu t’es résolu à ne pas desserrer les dents et à me haïr jusqu’à la fin de tes jours ? »

Morgana continuait de le frictionner vigoureusement alors qu’elle attendait le moindre mot, le moindre signe de sa part qui pourrait lui faire comprendre qu’il comprenait ce qu’elle disait…Mais rien…De toute manière, il lui aurait dit « je t’aime » qu’elle n’aurait même pas tiqué, parce qu’elle avait bien trop de fièvre pour avoir cent pour cent conscience de ce qui se passait actuellement. Il valait peut-être mieux d’ailleurs, parce qu’elle était en train de lui défaire son pantalon en vue non pas de le violer mais plutôt de le sécher et de l’empêcher d’attraper froid. Cela dit, pour combler le silence pesant qui s’était immiscé entre eux, elle s’empressa d’ajouter, tout en continuant de lui enlever ce qui lui servait de pantalon :

« Tu peux me gifler si cela t’aides à être moins en colère…Je ne vois pas pourquoi tu t’es offusqué de ce que je t’ai dis, tu ne sais même pas pourquoi j’ai couché avec ce type…Figures toi que comme je ne suis qu’un objet pour ma famille, ma mère m’y a envoyé afin que je puisse obtenir la certitude que cet homme ne traînerait pas mes parents en justice. Ils ont beau avoir ruiné ma vie, ils restent mes géniteurs…Mais tu dois t’en ficher je suppose…Ra, ca m’énerve d’être en train de tomber amoureuse d’un handicapé du sentiment comme toi ! »
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MessageSujet: Re: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMar 8 Juil - 18:47:40

Fuir… N’y avait il donc que cela qu’il sache faire en fin de compte? En y regardant de plus près, si il prenait deux secondes pour repasser le film de sa vie, il n’avait fait que çà. Courir vers l’avant sans jamais regarder derrière lui. Qu’importe ce que les autres en pense, lui ne faisait qu’aller de l’avant, sans prendre le temps de souffler et mieux encore, si il pouvait ne pas s’impliquer dans quoi que se soit par la même occasion c’était bien évidement cela qu’il ferait…Alors oui, il était un être méprisable en somme, incapable de ressentir un peu de compassion pour les autres. Incapable de ressentir la détresse des gens puisque incapable de voir la sienne. Il ne comprenait pas le monde qui l’entourait et le fuyait autant que faire ce peu. Farrel est bien seul en somme. Mais le pire n’est pas de ne pas comprendre les autres, le pire c’est de ne pas se comprendre soi même. Comme si on était un étranger, on se regarde dans une glace et l’on est incapable de se reconnaître, même pas un peu. Voila ce ou il en était… Dès lors, il est on ne peut plus simple de comprendre pourquoi son simple reflet dans un miroir lui fait horreur et le répugne plus qu’autre chose. Il y avait cela, mais il y avait aussi Connor. Sa fidèle réplique, son double parfait, le reflet de la mauvaise personne qu’il peut être. Même si il arrivait à s’accepter rien qu’un peu, il y aurait toujours son jumeau pour lui rappeler qui il était dans le fond. Mais pourquoi encore s’acharner alors? C’est simple, il doit être plus bête qu’une goule ou un peu sadique sur les bords, çà dépends des points de vue. Il ne peut tout simplement pas baisser les bras ou s’arrêter deux secondes. Car en plus d’avoir un caractère de chien, il est en plus buté comme personne. Et espoir de fou sans doute, il espérer bien un jour remettre son frère dans le droit chemin. Quitte a y laisser plus que des plumes ou devenir un monstre. Farrel est près a tout même a se perdre en chemin…
Çà aussi il connaît bien comme sensation, ne pas savoir ou on en est. Avoir l’impression qu’à chacun de ses pas le sol s’effondre sous ses pieds. Et pourtant, il continue quitte a tomber. Il se relèvera autant de fois que possible, jusqu’à ce que la mort elle-même vienne le prendre en somme. Il n’en a pas peur, c’est plus comme une délivrance. La seule chose a l’heure actuelle qui pourrait lui faire trouver la paix qu‘il mérite ou pas. Même si cela ressemble plus au néant, mais quand il n’y a plus rien, il n’y a plus de peine ni de douleur non plus. Mais là encore, il se ment tout seul comme un grand. Parce qu’il n’est pas encore résolut a laisser la grande faucheuse le prendre sans lever le petit doigt, il est bien trop combatif pour cela. Et puis que méritait un homme incapable d’éprouver quoi que se soit? Si ce n’est justement être repousser et repousser les autres? Un faible sourire se dessina sur ses lèvres, la assis devant cette porte sous une pluie battante. Il prenait conscience de la bêtise dont il pouvait faire preuve, de la pitoyable vie qu’il avait et du peu de respect qu’il avait pour lui et pour tout ces autres. Aveugler par l’alcool peut être que Farrel était plus lucide sur son semblant de vie que quand il était sobre. C’est ironique de voir qu’il commence a être d’accord sur le point de vue que les autres se font de lui que quand il est saoul… Seul et misérable, voila en somme ou il en était. Pour sur que si Connor le voyait ainsi, il en serait ravit. Le pointerait du doigt tout en riant. Alors que lui, Farrel bien sur lui non plus n’avait pas des mots tendres pour son frère mais si ce dernier savait a quel point çà lui crevait le cœur de devoir agir de la sorte… Et puis comme si sa vie n’était pas déjà assez compliquer, il y avait maintenant Morgana. Est-ce qu’il voulait vraiment n’être rien pour elle? Est-ce qu’il souhaitait n’être qu’un étranger de plus et ne plus jamais la revoir? Il passa un main dans ces longs cheveux en soupirant comme jamais. Bien sur que non, d’ailleurs il regrettait déjà les mots qu’il lui avait balancer a la figure plus tôt dans la soirée… Pourquoi c’est si difficile de dire que l’on tient à une personne? Mais c’est si facile de dire que l’on ne veut plus la voir pour résoudre le problème? Mais est-ce que l’on se sent mieux par la suite? Bien sur que non… Aussi non, il n’aurait pas écumer les bars comme un idiot finit faisant preuve de son immaturité. Soudain des bruits de pas, il ne regarde pas qui cela peut bien être. Il s’en fiche éperdument. Et puis, il se dit juste que cette personne passera son chemin. Qui aurait envie de lui tendre une main bienveillante? Vu qu’il ne savait même pas remercier les gens correctement. Mais non, les bruits de pas se rapproche de lui. On est pas fichu de lui foutre la paix? Çà doit se voir non, qu’il ne veut pas qu’on l’approche? Et puis la voix de Morgana… Il devait rêver, l’alcool devait lui monter à la tête, oui c’était sûrement cela. Mais quand il leva son visage, c’était bien elle. Surprit de voir qu’elle avait prit sa veste… Mais qu’elle était aussi trempée que lui, en fait ni l’un ni l’autre n’était franchement raisonnable. C’était ce qu’il avait pensé, la sur le moment. Elle le traita d’idiot. Elle devait certainement encore s’imaginer qu’il avait chercher dieu sait quel ennuis et qu’il avait finit par trouver plus fort que lui mais non… Il n’avait fait que se détruire lui-même, tout seul n’entraînant personne d’autre dans sa chute. A quoi çà sert de toute façon? Il se débrouille très bien tout seul pour se mettre dans des états pas possible. La jeune femme l’obligea a se lever, il eut d’ailleurs un mal de chien a rester sur ses deux jambes. Et puis le reste était un peu flou… Bien sur il était la et en même temps tellement arranger par l’alcool que ce n’était pas sur qu’il se souvienne de tout le lendemain. Le jeune entra dans une auberge, il lui semblait que Morgana leur réservait une chambre, puis des escaliers et enfin la chambre en elle-même. Elle le déposa sur un lit, cela aurait été parterre il n’aurait pas fait la différence. Pas que la chambre n’était pas confortable mais c’était juste que il n’aurait pas fait le lien et n’aurait tout simplement pas remarquer une quelconque différence. Puis, la jeune femme lui enleva sa chemise mouillée qui pesait une tonne puisque gorgée d’eau. Un jour normal, jamais Farrel ne l’aurait laissée faire. Pourquoi? C’est simple, en faisant cela il se retrouvait torse nu et dès lors la jeune femme pouvait aisément voir l’énorme balafre qui ornait son torse… Un énorme X qui lui prenait quasi tout le haut du buste, cadeau de son jumeau pour leurs seize ans. Çà aussi cette image de lui le répulsait au plus haut point, mais les Médicomages de l’époque n’avait rien pu faire pour résorber la cicatrice. Bien sur il était bien bâtit mais il y avait çà. La preuve que Connor avait essayer de le tuer mais qu’il avait manquer de peu… un long soupir se fit entendre dans la pièce, il n’avait pas envie de batailler pour çà. Elle pouvait être horrifier, il n’en avait cure. Il se dégoûtait déjà bien assez tout seul. Puis elle revint avec une serviette et entreprit de le sécher comme si il ne pouvait pas le faire tout seul. En fait vu son état, non il n’aurait pas pu. Il était étonné qu’elle ne l’assaille pas de reproche, du genre tu as vu dans quel état tu es? Boire comme c’est ridicule… Mais les questions ne tardèrent pas, elle lui demanda des explications. D’abord un long silence, Hawks ne savait pas trop quoi lui répondre mais très vite il finit par ouvrir la bouche.


« Je vois pas pourquoi je t’en donnerait vu que je ne peux pas me mêler de ta vie, fais autant avec la mienne tu veux. Si j’ais envie de boire jusqu a ce que je m’écroule dans la rue, il me semble que çà me regarde non?… »

Elle voulait des explications et bien il ne lui en donnait pas mais en même temps il ne resta pas muet non plus et puis il ne faisait que lui rendre les propos qu’elle avait tenu non? Il ne devait pas se mêler de ce qu’elle faisait pourquoi elle pourrait? C’était une réaction enfantine mais en même temps il ne réfléchissait plus trop correctement non plus. Et puis, il ne fallait pas chercher un quelconque ton mesquin, Farrel était on ne peut plus calme pour le moment. Juste lassé mais pas en colère. Çà devait lui changer de ces remarques cracher comme du venin en pleine figure. Puis Morgana entreprit de lui enlever son pantalon lui aussi trempé tout comme sa chemise. Et là encore, il ne broncha pas. Puis a nouveau la voix de la jeune femme. Il arqua un sourcil quand elle lui dit que si çà pouvait le soulager, il pouvait la gifler comme il l’avait sous entendu qu’il pourrait le faire… Mais il n’y arriverait jamais, c’était plus des paroles en l’air qu’autre chose. Elle ne comprenait pas pourquoi il c’était emporter, c’était pourtant clair sans l’être vraiment. Il tenait a elle tout simplement, assez en tout cas pour ne pas supporter qu‘un autre la touche. Et cela même si il n’avait jamais été clair sur le sujet. Puis un semblant d’explication, elle avait coucher avec cet homme pour sauver ces parents d’une sordide affaire de justice. Çà malheureusement il pouvait comprendre tout en ne pouvant pas, c’était compliquer en somme. Rien n’est vraiment simple avec Farrel. Et puis la fin de la phrase de morgana, comme quoi çà l’énervait qu’elle soit en train de tomber amoureuse d’un type comme lui incapable de ressentir quoi que se soit. La il fut plus que surprit, il n’en espérait pas tans. Et alcool aidant, il fit une chose qu’il aurait hésiter a faire a faire si il avait été sobre. Il passa ses bras dans le cou de la jeune femme et se laissa allez en arrière sur le lit, l’entraînant doucement dans sa chute par la même occasion.

« Moi ce qui m’énerve c’est de te voir dans les bras d’un autre et de t’imaginer avec lui. Je m’en fiche du pourquoi et du pour qui. Qu’est-ce que tu dirais la maintenant si je te disais que je te voulais pour moi tout seul? Tu serais choquée que je sois si franc? Ou tu te demanderais si je me fiche pas de toi? Mais c’est la vérité. »

Il ne lui laissa même pas le temps de lui répondre parce qu’il l’embrassa, là elle devait sans doute se rendre compte que Farrel n’était pas comment dire dans son état naturel ni maître de tout ses moyens. Et alcool aidant, cela lui déliait la langue et surtout cela lui faisait faire des choses qu’il n’aurait jamais fait normalement. Mais il ne faisait qu’exprimer ce qu’il n’arrivait pas a dire en temps normal. C’est certes peu honorable mais il n’est pas quelqu’un d’honorable non plus. Pour le moment, il se fichait des autres, pour une fois il n’y avait que lui et Morgana qui comptait. Elle pouvait bien s’offusquée de son comportement, le traiter de goujat, ou même encore le gifler. Il n’était pus à un coup près. Mais là, il ne faisait preuve d’aucune rustrerie, ses gestes étaient maladroits et eut être même déplacés mais il n’étaient que le reflet de ce qu’il ressentait pour elle. Ses mains se perdirent dans le dos de la jeune femme et doucement il se mit à dégrafer la robe de cette dernière. Ses intentions étaient claire non? Il espérait juste que son comportement ne la gênait pas. Il ne voulait pas la traiter comme un vulgaire objet, comme cet homme. Il voulait juste lui montrer qu’il tenait a elle, pour ne pas dire qu’il tombait amoureux et qu’elle méritait plus. Même si il n’était pas vraiment sur de pouvoir lui offrir ce plus justement mais cette nuit rien ne l’arrêterait si ce n’était son refus a elle.


Puis le lendemain matin, Farrel se réveilla avec un mal de crâne comme il n’en avait jamais eut de toute sa vie. Un léger grognement se fit entendre, Hawks et le matin çà fait deux. Mais là c’est encore pire dans le sens ou, il a ce qu’on appelle communément la gueule de bois et qu’en plus, il ne se souvient absolument pas de ce qu’il a pu faire la nuit précédente… Et puis, il ne se souvenait pas d’avoir prit le temps de prendre une chambre dans une auberge. Hors a ce qu’il sentait, il était bien dans un lit. Il se mit a bouger doucement pour enfin de compte se rendre a l’évidence, de un il n’était pas seul dans ce lit et surtout il n’avait rien sur le dos… Alors ouvrir les yeux ou pas? Tels est la question. Et bien sur il les ouvrit et tourna la tête pour voir que Morgana se trouvait a coter de lui, dans le même lit et que elle non plus n’était plus vêtue que lui a première vue. Et la le choc, il se mit a cligner des yeux a cause de la surprise, il recula immédiatement ne prenant pas en compte qu’il se trouvait hélas sur le bord du lit. Et il tomba a terre, tout en jurant par la même occasion. Mais qu’Est-ce qu’il avait bien pu faire? Et dans un sens il avait la question, son manque évident de vêtement lui mit la puce à l’oreille. Et la il paniqua… de un parce que cela ne lui ressemble pas de boire comme un trou, pour après passer la nuit avec une jeune femme. Et en plus, il n’aimait pas que Morgana ait vu une partie si peu reluisante de sa personnalité.
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MessageSujet: Re: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMar 8 Juil - 22:54:48

Morgana continuait de frictionner le jeune homme en attendant le moindre signe de sa part, mais rien. Il gardait un silence tellement impeccable qu’elle se demandait si ce n’était pas tout bonnement sa présence qui le gênait…Elle soupira à cette pensée, la réponse était plus qu’évidente. S’il l’appréciait vraiment, jamais il ne lui aurait dit qu’il avait envie de la gifler pour lui remettre les idées en place. Tout au long de sa vie on lui avait farci la tête avec l’idée que les hommes se doivent d’être galants pour être acceptés dans la société, et que par conséquent ils ne doivent jamais poser la main sur une femme…Seulement voilà, elle avait comprit depuis bien longtemps maintenant que Farrel n’était pas n’importe quel homme et qui devait se ficher des conventions comme de sa première chemise. Là encore, elle soupira, parce qu’elle ne voyait pas très bien comment ils pourraient s’entendre s’il ne faisait jamais d’effort pour qu’ils évitent de se crier dessus à tout bout de champ…Pourtant, Morgana avait l’impression de fournir des efforts considérables, et tout cela pour s’entendre dire que ce qu’elle fait ou rien, c’est pareil. Etait-elle donc si inutile que cela ? Elle était en droit de se poser la question, puisqu’il n’y avait strictement rien de ce qu’elle faisait qui semblait suffire à Farrel…De tout temps, il avait eu son mot à dire, mais pendant cette semaine qu’ils avaient passée ensemble, cela avait largement empiré. Il avait été d’une humeur exécrable, comme s’il était un sauvage qui n’avait jamais eu l’habitude de vivre en société. Elle en aurait volontiers pleuré si seulement elle n’avait pas autant de fierté soigneusement dissimulée. En effet, avant qu’elle ne rencontre Farrel, jamais oh grand jamais elle ne s’était laissée aller autant à pleurnicher comme une vulgaire enfant perdue. Mais depuis leur rencontre, elle allait de larme en larme, comme si elle ne pouvait plus s’arrêter. C’était à un point tel que cela l’énervait comme jamais et qu’elle avait fini par prendre aujourd’hui de ne plus jamais pleurer par sa faute. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait alors qu’il gardait toujours la mâchoire soigneusement serrée, mais elle se retint en ravalant chaque montée de larme avec fierté. Elle ne voulait pas qu’il la voit affaiblie, elle ne voulait surtout pas qu’il profite de son état de faiblesse pour l’accabler encore une fois de reproches…Elle voulait juste s’assurer qu’il allait bien et s’en aller le plus loin possible de lui afin de l’oublier une bonne fois pour toute, puisque visiblement la fuir était devenu sa priorité à lui…Il n’y avait aucune raison qu’elle n’en fasse pas autant ! Mais il osa dégoiser quelques mots, enfin, il avait ouvert la bouche…Certes, il venait de lui balancer en pleine figure qu’il ne lui devait pas plus de compte qu’elle ne lui en devait, mais c’était au moins un point de gagné. Evidemment, elle avait fortement envie de l’étrangler parce qu’il réagissait vraiment comme un enfant capricieux, mais elle continua de le frictionner d’autant plus fort afin d’oublier ce qu’il venait de lui dire. Au moins, s’il parlait, cela prouvait que ce qu’elle faisait ne le laissait pas indéfiniment de marbre et c’était donc toujours cela de gagné. Elle poursuivit son geste jusqu’à ce qu’il fasse quelque chose à laquelle elle n’était pas du tout préparée, à savoir le fait qu’il passe son bras autour de son épaule, avant de se laisser tomber sur le lit, en l’entraînement bien entendu avec lui dans sa chute. Elle était désormais contre lui, ayant lâché la serviette mouillée qu’elle tenait quelques secondes auparavant dans ses mains, n’osant pas réagir ni même esquisser le moindre geste de peur de le vexer et qu’il ne lui en veuille. Quelque part, elle était encore une fois prisonnière du bon vouloir d’un homme, mais, chose très étonnante, cet état de fait ne la dérangeait pas du tout…Au contraire, elle prenait avec délice de sa douce chaleur et s’enivrait du parfum de sa peau en frôlant sans pouvoir se contrôler son torse du bout de ses doigts. Quand enfin il reprit la parole, il lui sembla que son cœur avait manqué un battement dans l’aventure…Il venait de lui dire que cela l’énervait de le voir dans les bras d’un autre ? Alors elle avait visé juste, il était juste jaloux et il n’avait pas su contrôler cette jalousie…Mais la suite de ses paroles la détrompa, non il n’y avait pas qu’une simple jalousie là-dessous. Il lui dit de manière légèrement dissimulée qu’il la voulait elle pour lui tout seul…Interloquée, elle était presque prête à se relever pour lui rétorquer mais il clôt ses lèvres d’un baiser, lui aussi complètement inattendu. Effectivement, elle le trouvait bien franc et bien bavard pour quelqu’un d’aussi incapable de laisser parler ses sentiments, mais cette fois il lui sembla que c’était un tout autre homme qui la tenait dans ses bras, qui l’embrassait avec cette fougue et cette douceur mêlées dont jamais personne n’avait fait preuve avec elle…Elle était toujours collée à lui, tandis que ses mains à elle s’échouaient sur le torse du jeune homme, effleurant la cicatrice qu’elle avait vue quelques minutes auparavant du bout des doigts. Lui caressa doucement son dos avant de commencer à dégrafer tout doucement sa robe, lui faisant visiblement part de ses intentions. Mais elle, contrairement à lui, était parfaitement maîtresse de ses actes et elle savait ce qu’elle faisait. Elle se laissa donc complètement porter par les évènements et se laissa déshabiller sans même donner la moindre réticence, ôtant quant à elle le dernier vêtement de Farrel, vêtement auquel elle n’aurait jamais osé s’attaquer, même pour le sécher des pieds à la tête, s’il ne l’avait pas invitée de cette façon si surprenante. Ainsi, pendant toute la nuit, ils s’unirent de la façon la plus douce qui soit…Ils s’étaient attardés sur les caresses, comme s’ils voulaient bien s’enivrer de leurs deux corps respectifs, comme s’ils voulaient apprendre à connaître chaque parcelle de leurs peaux…Et comme si la douceur leur avait bien trop manquée, à l’un comme à l’autre, pendant ces dernières années. Morgana pouvait dire que c’était probablement la meilleure nuit qu’elle ait passée en compagnie d’un homme, et elle ne su plus exactement combien de fois elle remercia le ciel de l’avoir mise sur le chemin de Farrel tandis qu’elle était effectivement à lui et à lui seul…Mais comme toutes les choses de ce monde ont une fin, ils finirent par se séparer pour mieux s’échouer contre le lit, épuisés et transis…La jeune femme trouva le sommeil un peu moins rapidement que Farrel, qui s’endormit quelques minutes à peine après qu’ils aient fini de faire l’amour. Elle sourit même en le voyant dormir comme une masse, si paisible, et lui caressa doucement la joue, avant d’u déposer un baiser chaste et de fermer les yeux à son tour. Elle ne savait pas de quoi demain était fait, mais pour ce soir, elle pouvait dire qu’elle avait goûté à un vrai moment de bonheur bien mérité…Grâce à lui.

Le lendemain matin, ce fut le contraire qui se produisit parce que Farrel fut visiblement réveillé avant elle. Elle le sentait bouger dans le lit, mais, n’ayant pas la force d’ouvrir les yeux pour le moment elle se contenta de soupirer un peu bruyamment avant de se tourner sur le dos. Elle était trop bien installée pour le moment et n’avait pas la moindre envie de rompre cette magie du sommeil…Tout en craignant bien sûr que la nuit qu’elle avait vécue ne soit qu’un rêve. Cela dit, c’était sans compter sur la douceur réputée de Farrel, qui à peine réveillé n’eut d’autre brillante idée que celle de tomber du lit, jurant par la même occasion, et pas de la manière la plus aimable qui soit. Bien entendu, Morgana avait violemment rouvert les yeux et s’était avancée sur le lit presque félinement en souriant chaleureusement, lui tendant la main pour l’aider à se relever…Mais cela, c’était avant de croiser un regard plein de questions et d’incompréhension : Il n’avait pas conscience de ce qui s’était passé cette nuit ou son esprit lui jouait-elle des tours ? Bien entendu, elle se releva tout aussi brutalement qu’elle venait de se réveiller et, constatant qu’elle était aussi nue que lui, elle prit la couverture pour la plaquer contre sa poitrine comme si elle était une vierge effarouchée. Là, ce fut elle qui lui lança un regard plein d’interrogation, juste avant de comprendre enfin ce qu’il avait voulu dire par la phrase « Si j’ais envie de boire jusqu’à ce que je m’écroule dans la rue, il me semble que çà me regarde non ? ». Elle, dans sa grande naïveté, avait cru qu’il lui avait murmuré tant de mots doux en étant parfaitement conscient, et en comprenant qu’il avait dû boire énormément la veille, elle leva les yeux au ciel. Seigneur, il n’y avait vraiment qu’elle pour se mettre dans des situations pareilles ! Elle sentit le rouge lui monter aux joues, ne sachant pas vraiment ce qu’elle pouvait faire…Disons qu’elle avait rarement été aussi honteuse de sa vie…Surtout en comprenant que tous ces mots qui l’avaient tant rassurée n’était que du vent !


« Oh mon Dieu…Tu avais bu, n’est-ce pas ? C’est pour ça et pour rien d’autre que tu avais l’air si doux hier soir, c’est pour ça que tu m’as dis toutes ces choses…Non mais quelle idiote ! C’est pas vrai ! »

Morgana était plus furieuse contre elle-même, oubliant même de se mettre en colère contre Farrel. Pour toute réponse, elle lui présenta son pantalon, lui déposant juste devant son lit en lui murmurant qu’il pouvait se rhabiller s’il était si gêné. Quant à elle, elle sortit bien évidemment du lit et remit ses vêtements sur elle, en passant par ses sous-vêtements puis par sa robe en elle-même, perdant de vue qu’elle venait quand même de se présenter nue dans son intégralité devant Farrel. Il n’y avait rien à faire, il fallait qu’elle parte, parce qu’elle était certaine que sinon il allait encore l’accabler de reproches. Pourtant, à la base, c’était lui qui avait précipité les choses ! Jamais elle ne se serait permis de lui faire de telles avances de toute manière, elle le respectait bien trop pour cela…Mais maintenant, il avait tout oublié et elle était bien vexée de cela parce qu’elle se souvenait de chaque seconde de cette nuit et qu’elle était sûre de ne jamais l’oublier…A son grand dam ! Mais, soudainement, la femme de ménage troubla son élan et l’empêcha momentanément de s’enfuir, tout cela pour dire finalement qu’elle repasserait plus tard…Morgana s’était levée trop brutalement, et le résultat était là, elle eut un vertige. Se posant une main sur le front en s’asseyant presque en s’écroulant sur le lit, elle constata qu’elle avait toujours de la fièvre. Malheureusement, c’était lors de tels instants qu’elle regrettait que sa fièvre ne soit pas assez forte pour qu’elle puisse trouver l’oubli…

« Je sais ce que tu vas me dire, mais non je ne trouve pas ta cicatrice rebutante. Je l’ai embrassée un nombre incalculable de fois cette nuit pour te rassurer, et tu m’as dis que tu me voulais pour toi tout seul…Tu as menti, n’est-ce pas ? Dans le fond, tu n’étais même pas jaloux, tu as m’as juste cherchée parce que je ne t’avais pas dis où j’allais. Je devais presque dire que c’est mieux comme ça, sauf qu’avec tout ça, tu as fais tout pour que je ne puisse pas t’oublier. »

Morgana se releva brutalement et se dirigea vers la porte, titubant à moitié sous l’effet de la fièvre et de la honte qu’elle ressentait. Elle manqua de s’écrouler devant la porte, se retenant à la poignée comme si sa vie en dépendait. Elle avait envie de hurler sa douleur, tout ce qu’elle ressentait, mais non, rien ne voulait sortir visiblement. Cela dit, voyant qu’elle n’irait pas bien loin, elle élu domicile sur le fauteuil moelleux qui était juste à côté de la porte et s’écroula dessus, fermant bien soigneusement les yeux afin de ne surtout pas regarder dans les yeux Farrel…Elle ne voulait pas qu’il la blâme en plus pour un regard qu’elle lui aurait lancé et lui aurait déplut ! Elle conserva donc sa tête baissée, attendant le verdict ou plutôt la sentence avec très peu d’envie : Elle savait qu’il allait bien trouver les mots pour la blesser, elle ne se faisait aucune illusion là-dessus.
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MessageSujet: Re: Une grave erreur se paye très cher [Farrel]   Une grave erreur se paye très cher [Farrel] EmptyMer 9 Juil - 14:18:44

Farrel ne savait pas trop ce qui c’était passé la veille, cela devait se lire sur son visage marquer par l’incompréhension la plus totale. Pourquoi il était la dans cette chambre nu et en compagnie de Morgana? Bien sur, il eut la présence d’esprit de faire le lien entre sa perte de mémoire, le fait qu’il avait bu outre mesure et que certainement il avait du croiser la jeune femme. Et qu’il avait du faire ce qu’il n’aurait jamais oser si il avait été sobre… Il devait avoir l’air fin, surtout quand il se rendit compte que sa maladresse et le fait qu’il ait jurer comme jamais avait sûrement réveiller Morgana. Et puis la voir nue, il ne pu s’empêcher de tourner la tête. Trop vite, parce qu’il eut une lacement, ha çà il allait avoir mal au crâne pour quelque heures encore. Et puis, il se rendit compte que lui non plus n’était pas correctement vêtu donc dès que la jeune femme lui déposa son pantalon sur le bord du lit, il sauta sur l’occasion pour l’enfiler en quatrième vitesse. Gêné? Oui et pas qu‘un peu si on tient compte que le rouge lui montait au joue. Morgana parue surprise, elle aussi. Apparemment, la jeune femme ne c’était absolument pas rendu compte de l’état de Farrel. Et puis il sursauta en l’entendant parler. Lui avait été doux? C’était bien la première fois qu’on le qualifiait de cet adjectif. Et puis autre chose, elle lui dit que c’était sûrement parce qu’il avait été ivre qu’il lui avait dit toute ces choses? Oui mais quoi? Il ne se souvenait… Il bassa la tête deux secondes, il ne se souvenait que de s’être interposer entre elle et un type, s’être emporter comme d’habitude et puis les premiers bars ou il avait commencer a boire. Puis plus rien, le trou noir. Et cette impression que sa tête va exploser la, tellement çà bourdonne dans son crâne. Pourquoi est-ce qu’il avait fait cela? Bien sur, il avait la réponse mais ne voulait pas en entendre parler. Était il idiot? La sur le moment, il aurait répondu oui et cela sans hésitation. Morgana paraissait furieuse. Contre lui? Bah sûrement et tans donner qu’il avait fait, dit des choses dont il n’en avait plus souvenir. Mais voila, Farrel est en quelque sorte redevenu lui-même ou disons qu’il se remet a n’être que Hawks. Il plaqua une main sur son front et d’une voix rocailleuse, il prit la parole avec son habituelle délicatesse.
« Tu pourrais pas parler moins fort? T’es pas non plus obliger de t’offusquer de la sorte? Je sais pas quoi te dire moi, a part que çà devait se voir non que j’était rond comme la Pologne? Tu ne penses pas que celui qui devrait le plus s’emporter ces moi? A ce que je sache, je devais être loin d’avoir tous mes moyens… »

Puis il soupira, tentant vainement de se relever mais pas moyen pour le moment. Il avait la tête qui lui tournait mais il ne pouvait s’en vouloir qu’a lui-même dans le fond. C’était lui tout seul qui avait décider de boire pour noyer sa colère et sa tristesse par la même occasion. Et puis la jeune femme qui se relève. Morgana c’était rhabiller et semblait vouloir s’en allée a toute jambe. Mais voila, l’arrivée inopiné de la femme de chambre sembla contre carrer ses plans et elle était toujours la dans la chambre. En même temps Farrel faisait preuve d’un certaine mauvaise foi, dans le sens ou il avait fallu qu’il soit ivre comme jamais pour se laisser allez a ce qu’il ressentait réellement pour elle. Mais maintenant qu’il était a nouveau a jeun, il retournait a la cas départ jouant la carte de l’arrogance en quelque sorte.

« Bien sur que j’avais bu… T’aurais préférer quoi que je tabasse le premier venu? Tu pense que je calme les nerfs comment en jouant au bridges? Tu te trompe de type Morgana. »

Et il continuait sur sa lancer, imperturbable et toujours aussi sarcastique. Après une semaine passer en sa compagnie, le jeune femme avait sans doute du remarquer que le moment de la journée ou il est encore plus irritable que les autres n’est autre que son réveil. C’est triste à dire, mais Farrel est incapable de se contrôler et de faire preuve de calme ou de raison. On ne lui a pas apprit et il n’a jamais vu l’intérêt d’apprendre non plus. Et en même temps, c’était fou à quel point il se voilait la face. Parce que, une petite voix tout au fond de lui, lui disait qu’il aurait bien aimé se souvenir de tout… Oui Farrel aurait bien aimé être maître de ses actes, alors que cela n’avait pas été le cas. C’est ironique dans le sens ou la pour le moment, il montre le contraire. Il se mordit la lèvre inférieure tout en pestant contre lui-même. Idiot, imbécile fini, débile de première ordre, tout y passait. Il se sentait tout bonnement idiot. Mais au lieu de se taire et de se cacher dans un trou de souris, lui monte sur ses grands chevaux et accable les autres pour ses torts a lui…
Et puis, il constata avec effarement que Morgana ne semblait pas allez mieux. Comment le pourrait elle d’ailleurs? Il n’avait pas été d’une grande aide durant cette semaine, l’assaillant de reproche pour la moindre chose, et puis il y avait eut cette histoire avec ce type. Et maintenant çà… En fait, Hawks était comme un animal sauvage. Pas totalement apprivoisé, parfois il tolère les humais et parfois il les fuit. Oui c’était tout lui dans le fond. Le jeune homme le av les yeux vers elle, interloqué toujours mais aussi inquite pour son état. Et puis les dire de Morgana. Elle ne trouvait pas sa cicatrice rebutante? Mais bien, çà aussi elle avait vue. Ni une ni deux Hawks se leva. Son visage se ferma instantanément la c’était le genre de sujet qui le fâchait immédiatement. En fait non, ce n’était pas qu’il était fâché contre elle. Mais cette image de lui le répugnait a tels point qu’il ne pouvait pas dès lors se rendre compte que cela ne la dérangeait pas elle. Comment accepter les autres quand on est pas fichu de s’accepter soi même? C’est quasi chose impossible. Debout, il chercha des yeux sa chemise, la retrouva à même le sol. Et il alla bien sur la ramasser et l’enfila aussi vite que possible, refermant dans un geste rageur tout les boutons… Et en même tems il frissonna quand il l’entendit lui dire qu’elle l’avait embrassé a de nombreuse fois cette fameuse cicatrice. Il ne frissonna pas d’effrois ou de dégoût mais bien de plaisir… mais il secoua vivement la tête, non il n’était pas comme çà. Elle ajouta aussi qu’il lui avait dit qu’il la voulait pour lui tout seul. La il ne pouvait pas lui donner tort c’était la pure vérité, même sobre. Donc non il ne lui avait pas mentit. Mais allait il le lui dire pour autant? Et oui, il était jaloux. D’ailleurs, il n’avait jamais su avant la nuit précédente qu’à tous ses défauts il fallait encore rajouter la jalousie. La liste devenait décidément de plus en plus longue. Il soupira… Puis Morgana se releva encore une fois. Il la suivit du regard. Il la vit tituber et manquer de tomber, ce qui lui fit faire un pas en avant. Preuve que la détresse et le malaise de la jeune femme, le touchait plus qu’il n’y paraissait. Puis elle leu domicile dans un fauteuil non loin de la porte d’entrée de la chambre. Le jeune homme soupira et d’un ton las reprit la parole vu que Morgana semblait attendre la sanction.


« Tu crois courir ou comme çà? Dans ton état tu ne ferais pas deux pas dehors sans t’écrouler a terre… »

Il alla jusqu’au lit, attrapa un couverture et alla vers elle. Un instant, il hésita puis la couvrit. Pourquoi il avait fait çà? Il ne savait pas trop. Et puis peut être que cela ne servirait a rien, qu’elle aurait tout de même envie de partir. C’était étrange, dans le sens où il n’avait pas envie qu’elle s’éloigne de lui mais en même temps il se rendait bien compte qu’il la faisait fuir, dans le sens ou avec son caractère il ferait fuir n’importe qui…

« C’est vrai, si j’avais été dans mon état normal rien de tout cela ne se serait passé. Tu peux dire que je suis trop franc et qu’à chaque fois que j’ouvre la bouche c’est pour te faire des reproches. Mais je n’aime pas mentir c’est tout. Tu auras beau me dire que cette cicatrice ne te rebute pas, moi ça me dégoûte profondément. En fait, je ne me suis jamais supporter moi-même, alors je n’ais jamais demander que quelqu’un y arrive un jour. Je ne crois plus au miracle… »

Il tourna la tête sur le coté, ce n’était pas spécialement qu’il avait le regard fuyant. Mais il n’avait pas envie de croiser le regard de Morgana pour le moment et ce même si cette dernière avait les yeux clos. Puis il eut un rire nerveux avant de reprendre la parole d’un ton blasé.

« En fait je ne t’ais pas mentit, je te veux pour moi tout seul et oui je suis jaloux. Tu pourras encore dire que c’est une de mes nombreuses tares et crois moi tu ne les connaît pas toute. Mais que veux tu que je te dise? Que la vie avec moi c’est facile? Que je serais répondre a toutes tes attentes? Franchement, toi et moi on sait tout les deux que c’est peu probable que cela arrive un jour… »

Oui Farrel ne se volait pas la face, vivre avec lui c’est vivre avec une ombre, un homme incapable de montrer ce qu’il ressent si ce n’est que quand il n’est pas dans son état normal. C’est pitoyable en somme…

«Maintenant fais comme tu veux, repose toi ou pas, je suis pas ta nounou et je n’ais pas d’ordre a te donner. Mais te présence ne me dérange pas, même si j’ais tendance a te prouver le contraire… »

Puis il se retourna et se dirigea vers le lit, il alla s’asseoir sur le bord de se dernier et passa ses main sur ses temps parce que mine de rien, il crevait de mal. Et la il murmura sans s’en rendre compte » C’est dommage j’aurais bien aimer me souvenir… »… il eut un bref moment le regard perdu, oui il aurait aimer se souvenir que pour une fois quelqu’un c’était montrer tendre envers lui et malgré le fait qu’il n’est qu’un goujat…
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