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| |  Sujet: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] ![Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Sam 28 Juin - 20:04:22 | |
| Une silhouette parmi tans d’autres, c’est fou comme il y a toujours du monde sur le chemin de Traverse. A croire qu’a n’importe quel moment de l’année, il y a toujours quelque chose à venir acheter par ici. Pourtant, une silhouette se distingue des autres, de part sa taille, légèrement plus grande que la normale. Un jeune homme avance d‘un pas nonchalant les mains dans les poches de son long imper noir. Une ombre parmi tans d‘autres, il a retrousser le haut de sa veste et enfoncer son visage dans son col. Il n‘a pas froid non c‘est pas çà. Il ne se cache pas non plus, non il a fier allure d‘ailleurs, le regard fixe et fier mais il veut rester une ombre parmi tans d‘autre. Allez savoir pourquoi d‘ailleurs... Mais a part çà, rien ne permettait de le différencier des autres personnes. Un inconnu parmi tans d’autre, dans une foule compacte, un anonyme comme il en existe des milliers sur cette terre… En somme rien de bien extraordinaire. D’un banal, une scène quotidienne d’une vie parmi d’autre. Encore un peu et lui-même se serait dit qu’il vivait une vie comme une autre. C’est çà, oui bien sur c‘est beau de rêver. Personne ne semblait faire attention a lui. Et lui les autres, il ne s’en préoccupe plus depuis bien longtemps maintenant. Sa vie ressemble à une vaste comédie tragique… Il se plait a penser qu’il aurait pu rivaliser avec cet auteur de moldu bien connu si il avait écrit ses mémoires. Un sourire se dessine sur ces lèvres, oui devenir célèbre dans le monde dit normal en voila une bonne idée pour faire enrager ses parents… Bien sur, jamais Hawks ne ferait jamais une telle chose. C’est un sorcier avant tout… Mais il faut bien passer le temps. Et justement le temps est long quand on est seul… Ne vous imaginez pas que ce jeune homme a perdu toute sa famille dans un tragique accident et qu’il est orphelin. Non c’est encore autre chose. Sa famille la tout simplement renier… C’est presque pire que de les avoir perdu a jamais, mais il ne s’apitoie pas sur son sort, a quoi bon d’ailleurs. Il n’est pas un pleurnichard et n’aime pas se complaire dans la tristesse et le passé… Mais cela aurait été plus facile a expliquer si ils étaient tous morts. Il se mordit la lèvre inférieure. Il a l’impression d’être un monstre à chaque fois qu’il pense a çà. Quand on en arrive à souhaiter que des êtres que l’on connaît soit mort alors qu’ils sont bel et bien en vie c’est que l’on est un monstre non? C’est-ce qu’il pense en tout cas. Même après l’avoir fait souffrir plus qu’il n’est permit, il essaye encore de leur trouver des circonstances atténuantes, mais c’est sa famille et même si ils le détestent. La famille c’est sacré et il fera tout pour les sauver d’eux même. Même si il doit en arriver à se sacrifier pour arriver à ses fins…
Cela faisait combien de temps maintenant que Hawks vivait seul? En parlant de seul, cela voulait dire loin de sa famille. Il ne savait plus, mais cela faisait longtemps. Assez longtemps en tout cas pour qu’il arrive à se geler le cœur et faire de lui une personne insensible aux sentiments des autres et des siens par la même occasion. Que le temps passe vite! Trop vite, tans d’années qui semblent perdues, tans de moment non vécut… Pourquoi? Et pour qui? Si seulement, il avait eut la réponse. Et la il se voilait la face, parce que la réponse aussi déplaisante soit elle, il la connaissait. Pour un idéal vieux de plusieurs siècles, une idée de ce que devrait être la vie du monde des sorciers, pour un seigneur sanglant et violent, pour la folie des hommes en somme… Sorcier ou moldu, il y a un point commun entre les deux mondes, la cruauté que peuvent faire preuve le genre humain. Soudain, le jeune homme bifurque a droite sans prévenir. D’ailleurs, un passant doit s’arrêter pour le laisser passer et ne pas lui rentrer dedans. Farrel ne s’excuse pas. Il devait tourner c’est tout et quand bien même il aurait couper le chemin a quelqu’un, il ne se serait pas perdu en veine excuse pour autant… Il continue d’avancer, en fait il pleut averse aujourd‘hui. Ce temps ne l’a jamais déranger. Il aime sentir la pluie tomber sur ces longs cheveux, parfois même il s’arrête et lève la tête. Laisse la pluie couler sur son visage, peut être que c’est le temps qui pleure pour lui? Il ne sait pas, mais une chose est sur. Il ne sait plus pleurer depuis longtemps et cela ne le dérange pas plus… C’est comme çà, c’est tout. Peut être qu’il fut un temps ou il savait comment faire mais maintenant il ne sait plus, il a oublier et ne veut pas s’en souvenir non plus. Tout en marchant, ses pas font voler les flaques d’eau en éclat, éclaboussant les gens et lui-même aussi. Il est tremper mais ne presse pas le pas pour autant. Mais comment faire autrement? Et puis il s’en fiche, entendre le bruit de l’eau a quelque chose de rassurant. Quelle douce mélodie…
Cela fait déjà quelques mois, qu’il n’a pas revu son frère et encore plus qu’il n’a pas vu ses parents. C’est peut être pour çà que son cœur bat la chamade? En fait, si il se promène aujourd’hui dans les rues du chemin de Traverse, c’est pas par pur plaisir de faire du lèche vitrine mais parce qu’il allait revoir sa mère. Elle avait accepter in extremis un rendez vous avez son fils… Il avait du batailler d’ailleurs pour une simple entrevue. Dans les autres familles aussi c’était si difficile? Bien sur que non. Il soupira bruyamment, c’était vraiment n’importe quoi. Mais c’était bien la réalité, sa réalité. Il continua d’avancer et finit par entrer au Chaudron Baveur. C’était le lieux de rendez vous. Farrel n’était ni en avance, ni en retard. Il était juste a l’heure en fait et a peine entrer, il vit sa mère attendre seule a une table. Elle aussi avait fière allure. Elle n’avait pas vraiment changer, Farrel eut l’audace de sourire en la voyant ainsi l’attendre. Il frotta quelques gouttes qui avait perler sur son imper et s’avança vers elle. Quand il entra dans son champ de vision, elle tourna la tête et le fixa d’un regard sans émotion. Dès ce moment, il savait qu’il n’y aurait pas de retrouvailles tendre et émouvant et son sourire s’envola comme neige au soleil. D’un geste sec, elle le pria de s’asseoir avec elle. Ce qu’il fit sans broncher. Lui aussi la regardait droit dans les yeux. Tous les deux le même regard, la même couleur d’iris, les mêmes traits et pourtant si différents. Il ouvrit la bouche, il voulait la saluer, prononcer le mot « maman » rien qu’une fois mais elle lui coupa la parole et il referma aussitôt la bouche…
« Je n’ais pas de temps a perdre alors dépêche toi tu veux…»
Alors comme çà il est une perte de temps? Charmant...Il pencha la tête sur le coté et soupira de plus belle. Charmante introduction en somme. Mais çà annonçait la couleur en quelque sorte. Et bien, il ne ferait pas dans la dentelle alors. Et puis a quoi bon de toujours vouloir recoller les morceaux avec un tube de colle vide ou une baguette casé? Il faut être idiot pour essayer encore et encore… Alors lui doit être un imbécile finit…
« J’ais été reçu a l’UMA. J’ais besoin d’argent pour mes études et pour mes frais divers… je sais que c’est le cadet de tes soucis mais tu ne voudrais quand même pas que les gens disent que la famille Hawks laisse un de ses fils dormir a la belle étoile? A moins que cela ne te fasse ni chaud ni froid que l’on discute de vous dans votre dos… Au fait moi aussi je suis ravi de voir que tu vas bien et que tu es encore en vie. Et ne me félicite pas, je sais combien c‘est SI facile d‘entrer dans l‘UMA…»
Un ton monotone, tellement froid. Personne ne pourrait soupçonner que ici c’était une conversation entre une mère et son fils. Deux parfaits inconnu, voila ce qu’il était devenu et pourtant tout avait si bien commencer. Mais voila, c’est ça avoir été un Gryffondor dans une famille lier a Serpentard depuis des siècles. Et puis les dernières phrases lancer sur un ton ironique, histoire de marquer le coup en même temps. Maintenant ce fut la mère de Farrel qui soupira, qui des deux était le plus exaspéré? Il se laissait retomber dans le fond de sa chaise et enchaîna directement…
« Alors dit moi toujours fidèle a tu sais qui? Vous comptez lancer une nouvelle mode avec va cape et vos masques? Le vert ne te sied pas vraiment tu sais Maman… »
Farrel insista bien sur le mot maman, parce que c’était bien ce qu’elle était. Mais quand elle l’entendit prononcer ce mot, elle grimaça. Alors ça la dégoûtait a ce point la? En même temps, il n’était pas vraiment étonné même si cela lui fit mal intérieurement. Un instant, elle paru outré des propos de son fils. Il osait parler de tout çà, ici et à haute voix. Mais c’était voulu. Il voulait abréger ce semblant de rendez vous au maximum. La femme regardait de gauche a droite comme si un membre du ministère allait surgir ici. Elle se releva d’un bond, tout en regardant son fils d’un air furieux. D’ailleurs quand elle prit la parole ce fut sur un ton acerbe et énervé.
« Tu n’as qu’à prendre ce don tu as besoin en allant chez Gringotts. Non mieux, je vais t’ouvrir un coffre et y laisser assez pour toute ta vie comme çà, tu ne devras plus me déranger pour si peu. Et tu ne pourras plus crier sur les toits que tu dois vivre comme un elfe de maison… »
Sur ce elle se retourna et s’en alla. Pas un adieu, pas un au revoir ou porte toi bien. Ni même je suis fière de toi et essaye de rester en vie… rien, mais il avait ce qu’il voulait. Un peu d’argent pour avoir de quoi vivre en somme. Pourtant, Farrel n’était pas content ni même heureux de son exploit. Si on peut appeler ça un exploit d’ailleurs. C’est pathétique… Il soupire, cela résume assez bien son état d’esprit. Bientôt, la nouvelle année scolaire allait commencer et il devrait avoir besoin de monnaie pour ses affaires. Et même en se disant cela, il n’arrivait pas a voir le bon côté de chose.
« Encore une fois tu as tout gagner Hawks… Vraiment… »
Farrel s’en fichait royalement que quelqu’un l’entende, oui il avait parler a haute voix et alors. Il se mit à regarder ailleurs, le regard vide. En d’autre circonstance, il aurait rit mais la le cœur n’y était pas plus que çà. Il se releva à la hâte sans trop regarder et percuta quelqu’un. Mais il ne s’excusa pas, d’ailleurs il était prêt à continuer son chemin…
Dernière édition par Farrel Hawks le Mar 8 Juil - 18:52:31, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Lun 30 Juin - 17:53:30 | |
| Morgana n’était pas furieuse, mais elle soupirait avec violence comme si elle allait commettre un meurtre dans la seconde qui allait suivre. Etre obligée d’accompagner l’être que l’on déteste le plus pendant deux jours était plus qu’un supplice pour la jeune étudiante. Mais c’était la décision du juge, elle devait passer au moins deux jours par an avec son tuteur légal, et comme elle n’avait pas daigné le faire avant, il fallait bien qu’elle assume cela maintenant. Sa tante lui avait donc donné rendez-vous à l’entrée de Pré-Au-Lard, pensant sûrement que sa nièce allait commettre la bêtise de ne pas venir, et elle avait bien entendu échafaudé tout un plan ayant pour but de la faire souffrir comme jamais. C’était ça la vie chez les Rose, l’éducation était stricte et on était né sur cette bonne terre pour y souffrir autant que faire se peut. Morgana avait donc décidé de s’entraîner un maximum côté sortilège pour pouvoir faire face, mais pour cette journée, elle était oh combien épuisée. Elle avait revêtis son uniforme de l’UMA, n’ayant pas grand-chose à mettre d’autre ce jour là, et n’ayant de toute évidence pas la moindre envie de faire un effort de toilette pour sa chère tante si détestée. Elle se dirigea donc d’un pas lent jusqu’à l’entrée du village, et en y retrouvant sa tante, elle refusa l’étreinte qu’elle lui présenta. Elle ne voulait aucune affection, aucun geste mélioratif de sa part, pour la simple et bonne raison qu’elle n’en avait jamais eu de sa vie…Morgana n’était pas une handicapée du sentiment, loin de là, mais avec sa tante, elle préférait milles fois être méfiante. Elle savait de quoi elle était capable, surtout qu’elle se doutait depuis plus d’un an maintenant que celle-ci n’ait rejoint les rangs de ce cher Lord Voldemort. Elle prit donc sur elle pour ne pas éclater dans une rage folle, mais elle refusa tout contact physique pendant ses deux jours…Et il fut bien évident que sa tante n’insista pas pour en avoir, surtout en connaissant le caractère flamboyant de la jeune fille. Elles prirent donc le chemin du centre du village, son tuteur ayant réservé deux chambres au Chaudron Baveur, il fallait bien qu’elles y aillent…Morgana s’arrêta devant un magasin de vêtement, pendant que sa tante se dirigeait vers le Chaudron Baveur, bien décidée à créer la zizanie si elle le pouvait. Par chance, un jeune homme bouscula sans la moindre douceur ni la moindre excuse la tante de Morgana, et ce fut le scandale…Elle se mit à hurler que la politesse se perdait puisqu’il ne s’était pas excusé, et tout le monde se tourna vers elle, comme si la foule présente dans ce bar était d’accord avec cette vieille ronchonne. Morgana n’entra dans le fameux bar qu’ensuite, tandis que sa tante venait de prendre le pauvre jeune homme par le col. Elle poussa un cri de stupeur et lâcha le sac contenant ses achats sur le sol, accourant vers sa tante avec l’idée de la calmer. Grave erreur de la part de la jeune fille, puisque sa tante la repoussa violemment contre une table. Son souffle fut coupé quelques secondes, comme à chaque fois qu’elle se prenait une surface dure en plein dans le dos, puis elle se releva, refusant d’abandonner en si bon chemin. Connaissait sa tante, pour peu que le jeune homme ne décide de répliquer méchamment face à ses cris, elle risquait de sortir sa baguette très facilement. Alors, d’un geste vif, ce fut Morgana qui dégaina la première sa baguette. Elle la plaça sur le cou de sa tante, n’espérant plus pouvoir se venger de cette manière. Son regard était d’une tristesse à faire monter les larmes aux yeux à l’être le plus insensible, et pourtant aucun de ses membres ne tremblait. Elle semblait sûre d’elle, déterminée comme jamais…Sa tante lâcha prise, laissant le jeune homme en le libérant de son étreinte violente, et recula de trois pas, permettant ainsi à la jeune étudiante de se placer devant cet inconnu qui ne lui avait visiblement pas fait grand-chose en fin de compte…Pour le moment, elle se fichait éperdument que tout le monde la regarde, elle se fichait aussi d’être enfermée à Sainte Mangouste pour une quelconque folie, elle se fichait de tout…C’était tellement encourageant d’avoir au bout de sa baguette l’être qui nous a fait vivre un enfer…
« Comment oses-tu t’en prendre à un innocent ? Ruiner une vie ne t’as donc pas suffit, il te faut une deuxième victime ?! Décision du juge ou pas, nos deux jours ensemble ont pris un terme au moment même où tu as pénétré en ce lieu. Je veux que tu dégages tout de suite de ma vue ! Peu m’importe d’aller croupir à Azkaban ou à Sainte Mangouste pour folie…Si tu oses toucher à un seul de ses cheveux je te massacre ! »
Morgana avait toujours eu du mal à se contrôler une fois bien en colère, mais cette fois, elle était dans un état de fureur telle qu’il valait bien mieux que sa tante obéisse tout de suite sans même prononcer le moindre mot. Le fait est, elle abdiqua en levant les mains comme si sa nièce la braquait avec une arme à feu, et elle prit un air tellement apeuré que Morgana aurait presque sourit si seulement elle en avait ressenti l’envie. Mais elle ne rit pas, elle ne sourit même pas…Elle se contenta de se maîtriser et de rabaisser sa baguette doucement, lançant un regard plus que menaçant à celle qui allait certainement la poursuivre plus vite que son nombre pour non respect d’une décision de justice. Mais elle la regarda détaler comme un lapin et sortir de l’auberge en prononçant des paroles incompréhensible, pendant que la foule présente avait toujours les yeux rivés sur Morgana. Bien entendu, la fureur et l’envie de la tuer qu’elle avait ressentie en tenant sa propre tante au bout de sa baguette avait fini par s’enfuir et elle était de nouveau plus calme. Elle rangea sa baguette et tourna sur elle-même, comme si elle donnait une représentation de danse, avant de sourire d’une manière malicieuse. Pour une fois, elle montrait qu’elle était capable de rebondir sur elle-même…Mais surtout de mentir avec une habileté qui ne pouvait que la surprendre.
« J’espère que vous avez aimé notre petite représentation théâtrale, il nous fallait des cobayes pour notre prochaine pièce, et vous avez été par-fait ! Merci à tous et excellente continuation à vous ! »
Pour faire plus vrai, Morgana serra la main au jeune homme qui avait été menacé par sa tante, ne reconnaissait pas en lui un élève futur Auror de son université. Elle jouait simplement le jeu jusqu’au bout, parce qu’il fallait qu’elle lave son honneur comme elle le pouvait, afin de ne pas être traitée comme une criminelle sans raison. Elle lâcha rapidement sa main bien sûr, partant ramasser le sac de vêtements neufs qui s’était renversé sur le sol avant de monter tranquillement jusqu’à la chambre que sa tante avait réservée pour elle. Bien entendu, elle ne prit pas la peine d’annuler la réservation de sa tante, partant du principe que celle-ci était une assez grande fille pour le faire elle-même…Elle pénétra donc dans la première chambre venue, ne prêtant aucune attention au numéro de celle-ci, et referma la porte derrière elle sans la verrouiller. Pour finir, elle commença à se déshabiller afin d’essayer ses nouveaux vêtements…De toute façon, elle n’avait rien d’autre à faire, elle n’avait pas faim ! Une fois en sous-vêtements, elle défit ses deux bandages aux poignets et dévoila ses stigmates, partant du principe que comme ceux-ci ne saignaient pas, ce n’était pas la peine de porter une protection. Elle prit ensuite une jupe et la plaça contre le bas de son corps, devant la glace, pour vous quelle silhouette cela allait lui faire…Sans même se douter qu’à l’heure qu’il était, elle s’était trompée de chambre !
« Dès demain je rentre à l’UMA…Je n’ai strictement rien à faire ici. » |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mar 1 Juil - 10:32:13 | |
| Oui Farrel avait percuté une personne en se retournant violemment et non il n’avait pas envie de se retourner et de faire amende honorable. Trop exaspérer, hors de lui, faire des excuses et paraître poli envers une personne qu’il ne recroiserait peut être jamais plus de sa vie, lui paraissait absurde et insignifiant. Il voulait continuer son chemin sans se soucier des autres parce que c’était une pure perte de temps a ses yeux, il avait déjà bien assez de soucis dans sa vie pas besoin de rajouter une autre couche Mais si il s’attendait a ce que l’on crie au scandale pour si peu, si il avait su et bien c‘est triste a dire mais il aurait prit un malin plaisir a faire preuve de plus de rustrerie car il peut aisément faire bien pire et cela sans se fouler… Il se retourna vers cette femme qui semblait le prendre pour un moins que rien, non mais ho savait elle ou moins a qui elle s’adressait cette folle? Oui folle parce que depuis bien longtemps ce jeune homme ne supporte plus que l’on s’adresse a lui en criant et dieu sait qu’il connaît ce ton par cœur. Il voulu répliquer, la remettre a sa place et qu’importe que tous les yeux soit river sur lui, il en a comment dire l’habitude et cela ne le gêne pas plus que çà. De toute façon se donner en spectacle est l‘une de spécialité. Elle lui criai dessus, comme quoi la politesse se perdait ou un truc dans le genre. Et la première chose que Farrel fit c‘est soupirer bruyamment. Puis Hawks eut un sourire carnassier, allait il laisser passé une occasion de se taire sûrement pas quand on le connaît, l‘on a vite fait de savoir qu‘il n‘est pas du genre a laisser couler. Non lui, il est du style à en rajouter. De la a croire qu‘il se complait dans les longs discours c‘est un peu s‘avancer trop vite. Mais il a de la répartie a revendre, tout au long de ces années il a su affiner cette partie de son caractère a la perfection et pas que ça d‘ailleurs…
« Peut être que la politesse se perd chère Madame mais savez-vous que criez comme vous êtes en train de le faire est tout aussi impoli? Vraiment en voila des manières, a vue de nez, je dirais que vous aussi vous manquez de tact pour vous donner ainsi en spectacle… »
Et il ponctua sa phrase par un charmant sourire narquois, du Farrel tout cracher en somme. Cela faisait des années qu’il avait apprit à répondre aux gens du tac au tac. Il était même devenu un maître dans l’air de rabaisser les caquets des autres et la il avait devant lui un bel exemple de personne sans gêne alors pourquoi se gêner lui-même? Sauf que, chose à laquelle Farrel ne s’attendait pas le moins du monde, cette maudite femme le prit par le col. Comme un garçon que l’on est en train de punir. Du coup son sourire s’effaça très vite et la son visage prit un tout aspect. Beaucoup moins souriant et surtout fermer. Vraiment, il avait passé l’âge que l’on s’occupe de lui de cette façon. Et puis cela faisait belle lurette maintenant que plus personne ne s’occupait réellement de lui et tans mieux d’ailleurs quand on sait à quel point ce jeune homme est casse coup. Ha si cette femme voulait jouer a çà, pour sur qu’elle aurait du fil a retordre durant des siècles avec lui… Farrel était près à dégainer sa baguette, parce trêve de plaisanterie même si la situation semblait coquasse, il n’allait pas se laisser traiter de la sorte bien longtemps. Il a tout de même sa fierté et quand on parle de fierté dieu sait que chez le Farrel ce trait de caractère est prépondérant… Mais il n’eut pas le temps de faire quoi que se soit. Pas assez vite? Non, ce n’est pas çà, c’est juste qu’une personne l’a devancé. Pourtant, il aurait aimé lancer un sort à cette vieille folle. Un petit sort de Blocklang aurait était parfait pour ne plus entendre cette voix si peu charmante. Le jeune homme avait entendu quelqu’un crier, tout naturellement il se retourna pour voir que ce cri venait d’une jeune femme. A peine plus âgée que lui, pensa-t-il. Cette même personne tenta de faire lâcher prise a cette folle mais sans succès vu que l’inconnue se retrouva projeter a terre. Farrel commençait vraiment a s’impatienter été en même temps il remerciait le ciel que sa propre mère soit déjà partie parce que pour sur qu’elle aurait rit de l’absurdité de la scène au lieu de venir l’aider lui. Un bref instant, il se demanda même si sa mère n’aurait pas été jusqu’à souhaiter que cela tourne mal pour lui… rien qu’a cette penser, ce fut ton son être qui fut prit d’un élan de tristesse sans nom. Oui sûrement, si il devait mourir ici des mains de cette vieille pie beuglante, sa mère serait soulagée. Certainement… Le temps qu’il revienne a la réalité et voila que les deux femmes, enfin plutôt l’une d’elle, pointait sa baguette sur l’autre. Et a juger par le regard de cette dernière, Farrel se rendit compte qu’elle ne voulait pas en arriver la. Un instant, il se demanda si ces deux personnes était de la même famille? Parce que alors, il n’y avait que chez lui que les choses allaient mal.
Soudain, enfin… Ho miracle, Farrel sentit qu’on le lâcha enfin. Ce n’était vraiment pas trop tôt. Il frotta le haut de sa veste, remit bien son col que faire d’autre de toute manière…
C’est là qu’il entendit la jeune femme parler pour le première fois. Elle demandait à sa tante comment elle pouvait s’en prendre a un innocent. Farrel arqua les sourcils surprit. Lui? Innocent? Et bien on voyait bien qu’elle ne le connaissait pas. Mais il haussa juste les épaules, mais çà elle ne devait pas l’avoir remarquer trop occuper a régler ses comptes en quelques sortes. Hawks une victime de plus? La il ne pouvait pas lui donner tort mais pas dans le sens qu’elle devait penser. Et puis non, il ne c’était jamais considérer comme une victime. La jeune femme utilisait de terme ho combien éloquent sur son dégoût de passer quelques jours avec sa tante. Mais au moins elle passait quelques jours ensemble, lui on le fuyait comme la peste de son côté. Que n’aurait il pas donner pour passer une seule journée avec sa famille même si il n’y aurait eut que remarque blessante, regard haineux… C’était toujours mieux que d’être ignoré, comme si l’on n’avait jamais existé. Enfin c’est-ce qu’il pensait bien entendu, d’autres personne a sa place aurait certainement eut un tout autre avis. La vieille femme prit la poudre d’escampette et détalla comme un elfe de maison que l’on aurait gronder. Farrel était prêt lui aussi a tourner les talons mais, l’inconnue lui serra la main et fit comme si cette scène au combien burlesque n’était en somme qu’un extrait d’une pièce de théâtre. Mouais pas très convainquant mais soit… la jeune femme lâcha très vite la main de Farrel tans mieux parce que lui et les contacts humains, çà a l’art de le mettre de mauvaise humeur. Hors la, il avait sa dose. Il ne voulait qu’une seule chose dormir… car demain serait un longue journée. Oui, il avait bien des choses à faire. Allez chez Gringotts voir si effectivement un coffre a son nom l’attendait et si oui et bien par la suite c’était partit pour faire les magasins avec sa liste des affaires pour l’UMA. Seul comme a chaque fois… Pourquoi l’UMA serait elle différente de Poudlard? Le jeune homme accosta l’aubergiste, il lui demanda si il lui restait une chambre. Et oui, il en restait bien. Parfait, aujourd’hui il dormirait ici. C’était déjà çà… Il n’avait pas d’affaire avec lui, bah c’est pas grave il a l’habitude de voyager léger a bien des égards.
Farrel bifurqua a droite, se dirigea vers sa chambre, cherchant le bon numéro. Il ne voulait pas rester un instant de plu dans la salle de l’auberge. Trop de mouvement, trop de bruits, trop de monde en somme. Il voulait être au calme. Il continua d’avancer, regardant les numéros défiler devant ses yeux et finit par tomber devant le siens. Ni une ni deux, il mit sa main sur le poignée et entra…
Un moment, Hawks resta en plan sur le pas de la porte, surprit il regarda deux fois le numéro, ben oui c’était sa chambre. Mais alors pourquoi quelqu’un était déjà la? Et puis, il n’était pas aveugle, c’était la même personne qu’il avait vu dans l’auberge, la même jeune femme qui l’avait sortit d’un pétrin. Et en plus, et bien elle était en train de se changer et n’avait pas grand-chose sur le dos. Il referma la porte parce que c’était pas non plus la peine que chaque passant voit qu’elle était peu vêtue et puis prit la parole en prenant soin de regarder ailleurs, sans pour autant se cacher.
« Exact, tu n’as rien à faire ici parce que ce n’est pas ta chambre… »
Il avait bien entendu la jeune femme parler de l’UMA, donc il en déduit qu’elle devait être une élève de l’université magique, tout comme lui bientôt. Le son de sa voix était perdu entre un certain amusement et en même temps un petite pinte d’exaspération. Mais pas diriger envers la jeune femme, qu’elle ne se méprenne pas. Il était juste exaspérer des beaucoup de chose en même temps et au vu de son rendez vous avec sa mère, il ne pouvait pas être de bonne humeur c’était pas possible.
« Hum, je suppose que je dois te remercier de m’avoir ‘sauver’ des griffes de cette vieille folle mais avant je pense que tu devrais te rhabiller avant que tu ne penses que je suis ici juste par perversité… Comme si j’avais assez de temps devant moi pour çà… »
Oui, Farrel avait toujours penser qu’il manquait de temps manquer de temps pour vivre, pour se sentir bien, pour se sentir apprécier par quelque un tout cela lui avait toujours été gentiment refusé. Alors de la a penser qu’il s’amuse dans la vie, ben voyons. Même quand il fait des farces a tout va, c’est juste histoire de combler un certains vide sans vraiment y arriver. Il soupira… vraiment aujourd’hui, il avait eut son compte de situation incontrôlées. Lui qui aime tout savoir et tout maîtrisé, il n’est pas vraiment dans son élément… |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mar 1 Juil - 11:36:32 | |
| Morgana était tranquillement en train d’essayer une nouvelle jupe lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrir à la volée. Pourquoi diable s’était-elle ouverte ? Est-ce qu’il y avait un pervers dans l’auberge ? Un brin paniquée, la jeune fille se retourna violemment avec une expression de peur bien ancrée sur son beau visage, expression qu’elle perdit rapidement en voyant que la personne en face d’elle n’était autre que l’étudiante qu’elle venait de sauver des griffes de sa tante. Il lui lâcha d’un ton monotone et dépourvu de toute gentillesse qu’elle n’était pas dans sa chambre et la jeune fille eut un mouvement de recul, comme s’il venait de la frapper violemment avec un poignard. Tiens, voici encore un élève de l’UM A et une personne à part entière qui n’allait pas la porter dans son cœur. Elle avait beau y être habituée, elle avait toujours du mal à accepter la chose, parce qu’elle ne comprenait pas pourquoi on la rejetait ainsi sans même la connaître. Alors, au lieu de répliquer quelque chose de vraiment méchant, chose qui était vraiment tentante, elle se contenta de soupirer violemment et de se rhabiller avec son uniforme non pas lentement mais vite, tandis qu’il poursuivait sa tirade, imperturbablement. Il était aussi agréable qu’un caillou dans une chaussure et Morgana ne savait vraiment pas combien de temps encore elle allait tenir avant de l’envoyer balader. Non mais, pour qui se prenait-il ? Pour la reine d’Angleterre ? Elle eut presque envie de rire à cette pensée, et bien qu’elle parvint à se contenir, elle se traita d’idiote intérieurement. Malgré le fait qu’il ait de beaux et longs cheveux sombres, il n’avait strictement rien de féminin, et surtout pas la gentillesse ni la patience ! Elle se mit à le toiser fièrement une fois complètement habillée, lui faisant comprendre qu’il n’était pas obligé de la remercier, surtout que cela semblait lui écorcher la bouche. Elle n’était pas du genre à forcer les choses ni les gens…Elle aimait qu’ils viennent d’eux-mêmes jusqu’à elle et lui fassent part de ce dont ils voulaient lui parler. Seulement voilà, à cet instant elle avait très nettement comprit que même si elle l’avait sauvé d’une femme qui l’aurait volontiers tué, cela ne faisait pas en sorte de remonter dans l’estime de ce jeune homme. C’était étrange d’ailleurs qu’elle se mette à penser comme cela, elle ne le connaissait même pas et pourtant elle savait que cela allait la blesser qu’il la « maltraite » comme tous les autres. Alors, un bref instant, elle baissa la tête, non pas parce qu’elle abdiquait mais plus par fierté, pour garder une contenance parfaite et ne pas se laisser déborder par ses émotions. La patience de la jeune fille était mise à rude épreuve et encore, elle ne savait pas pour le moment ce que sa tante allait trouver pour la démonter sur place. Elle soupira et releva son beau visage, ses yeux d’un bleu si clair plongeant dans ceux du jeune homme avec une fierté non dissimulée. Elle n’était pas hautaine, mais elle ne voulait pas lui laisser gagner du terrain. Alors elle s’avança vers lui et s’arrêta, laissant tout de même une bonne distance entre eux sans pour autant être à des kilomètres de lui. Il voulait qu’elle s’en aille ? Fort bien, elle ne demandait pas mieux que de l’oublier lui aussi, comme tous ceux qui avaient commis la bêtise de la prendre pour la dernière des imbéciles.
« Arrêtes ton charabia que tu es le seul à croire. Tu me trouves antipathique ? Ca ne fait rien, tu n’es pas le seul et je m’en contrefiche. Je ne veux pas de tes excuses si celles-ci t’écorche la bouche. Ma tante t’aurais tué si je n’étais pas intervenu, mais comme visiblement cela ne t’as rien fait, alors je peux dire que celle qui a le plus gâché sa journée, c’est moi. Bon vent ! »
Morgana avait gardé son ton calme et posé des grands jours. Il n’y avait que comme cela que ses mots avaient réellement le poids escompté et qu’elle pouvait sans peine faire regretter à quiconque ses paroles mal aimables et son comportement irrespectueux envers elle. Après tout, même s’il ne lui avait dit qu’un simple « merci » en entrant de la pièce et qu’il lui avait ensuite fait comprendre qu’il voulait qu’elle parte, elle n’aurait rien dit, et peut-être même lui aurait-elle fait un sourire. Mais là, il constituait l’archétype de tout ce qu’elle détestait chez un homme : La fierté, le côté hautain, la douceur d’une feuille de papier de verre et la gentillesse d’un caillou. Pour un peu, elle se serait crue en face de ce cher Canaan, en dehors du fait que l’étudiant qui se trouvait en face d’elle n’était même pas poli. En ce sens, elle ne pouvait pas aisément donner tort à sa tante, parce qu’elle avait amplement raison. Ce garçon en face d’elle semblait solitaire et désireux de le rester…Aussi se permit-elle d’incliner légèrement la tête pour le saluer tout de même, afin de ne pas tomber dans le piège de l’impolitesse, et se dirigea vers la porte en passant devant lui sans même lui accorder un regard. Ils n’étaient personne l’un pour l’autre…Pourtant, Morgana sentait son cœur se serrer violemment alors qu’elle jouait la carte de l’indifférence. Après tout, elle savait pertinemment qu’il n’y avait rien de pire que d’être ignoré et elle comprenait que ce n’était pas dans son caractère…D’où ce sentiment prononcé de culpabilité qu’elle essayait vainement de chasser de son esprit. Mais alors qu’elle venait de prendre la poignée de la porte entre ses doigts, quelqu’un y frappa et s’annonça avec une voix stricte et déterminée. Les mots « juge » et « ordre d’arrestation » la firent bondir violemment. Ca y était, sa tante avait à nouveau déversé son venin sur sa personne, en allant probablement trouver le premier juge qu’elle avait trouvé à la cours magique de Londres. Elle s’y était probablement rendue en transplanant et avait dû pleurer dans les chaumières avec tellement de conviction qu’on avait dû la croire. Malheureusement pour Morgana, elle avait rompu l’entente judiciaire et elle allait certainement le payer très cher. Elle aurait aisément pu déverser la colère, la fureur qui montait en elle sur le jeune homme qui était à moitié responsable de tout cela, mais elle se contint. Après tout, c’était elle qui avait décidé d’intervenir, personne ne l’avait obligée…Elle soupira donc à cette pensée et ouvrit la porte non sans regret pour faire entrer le juge. Elle la referma en la claquant et ne lui laissa même pas le temps d’en placer une…Après tout, on est jamais mieux servit que par soi-même, et elle n’avait nulle intention de se chercher un avocat. On voulait l’enfermer ? Et bien tant pis, tant mieux !
« Que souhaitez vous savoir ? Mon nom ? Morgana Iris Rose. Ma profession ? Ancienne élève à Gryffondor et Etudiante en deuxième année de formation pour devenir Médicomage. La raison pour laquelle j’ai rompu l’entente judiciaire ? Ma tante me révulse au plus haut point. Elle n’est qu’un être vil et cruel qui a bousillé plusieurs années de ma vie. Pourquoi je vous dis tout ça ? Parce que vous pouvez bien m’enfermer à Azkaban si ça vous chante, je m’en contrefiche. Je pourrais être sur la défensive et hurler que je veux mon avocat, mais je ne le veux pas…Je veux juste en finir avec cette histoire, alors passez moi les menottes si vous voulez, vous êtes libre. »
Il y avait beaucoup de rage à moitié contenue dans les propos de Morgana. Elle était virulente comme si elle allait mordre, et il n’y avait aucune délicatesse dans ses propos. Cela se voyait bien qu’elle se fichait d’être enfermée, mais la raison était un peu surprenante : Elle avait beau souffrir le martyr, elle ne disait rien et refusait même de se complaindre dans la douleur. Elle voulait devenir un être fort et capable de se protéger elle-même. Bien entendu, elle avait conscience que la douleur ne s’arrête jamais et que cela peut toujours être pire…Voilà la raison pour laquelle elle se fichait de menacer l’autorité représentée par le juge. Sans sentence ne se fit guère attendre d’ailleurs : Le juge lui mit effectivement les menottes et la sortit avec violence de la chambre, sans rien dire d’autre que : « Miss Rose, je vous mets en état d’arrestation pour non respect de la décision portée par la haute cours de justice magique ». Morgana n’eut aucun sourire, bien qu’elle en ait eu très envie. Elle se laissa conduire dans la chambre tout au bout du couloir, dans lequel elle fut attaquée à l’une des colonnes du lit. Le juge lui expliqua qu’un responsable de justice viendrait la chercher dès le lendemain matin et qu’il valait bien mieux qu’elle ne tente pas de s’enfuir. L’étudiante soupira et regarda cet idiot claquer la porte derrière lui. Il n’y avait aucun garde posté à sa porte si elle en croyait le silence de mort qui régnait dans le couloir, et ce fut pourquoi elle commença à essayer de se détacher, rouvrant ses deux plaies à force de frotter les menottes contre ses stigmates. Elle grimaça de douleur mais elle ne hurla pas, et cela bien que la douleur fut très vive. Elle ne pleura pas non plus et continua de vouloir se détacher…Tout en se maudissant d’avoir sauvé quelqu’un qui jamais n’aura la reconnaissance du ventre. Finalement, elle finit par tenter de détendre seule l'atmosphère, considérant ses propres mots comme une bien piètre consolation:
« Cet imbécile de Canaan a dû se tromper en me prédisant que j’allais épouser un sorcier…Le jour où quelqu’un me demandera ma main, les poules joueront au Quidditch ! » |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mar 1 Juil - 16:35:38 | |
| Première réaction de Farrel face au parole de Morgana, il arqua un sourcil et eut un sourire sur le bord des lèvres. Il trouvait çà toujours amusant de voir a quel point, il arrivait a faire sortir de ces gonds n’importe qui. Il aimait être exaspérant? Heu oui et non. Oui dans le sens ou il trouve hilarant de mettre les gens dans des colères noires juste pour leur fermer le clapet par la suite et non parce que dans un sens çà lui bouffe toute son énergie et qu’il aimerait bien la dépenser a autre chose. Quelque chose de plus constructif, parce que mettre les gens en rogne çà n’a jamais rien apporter de bon. Il le sait, il n’est pas idiot non plus… Elle se rhabilla en quatrième vitesse, tans mieux en somme. Pas que Hawks soit du genre à se sentir gêner ou mal à l’aise mais bon hein, il n’allait pas tourner la tête éternellement non plus au risque de se faire un torticolis par la même occasion. Il finit par la regarder, elle le toisait sans aucune gêne. Bah, çà non plus cela ne le gêne plus du tout. D’ailleurs, il ne baissa pas un instant son propre regard. Il ne voulait pas se lancer dans une sorte de défit, a celui qui baisserait les yeux en premier. C’est juste que, on ne lui ait jamais apprit à baisser les yeux tout simplement. Son regard bleu/argenter héritage de sa mère, c’est comme tout le reste il ne le supporte pas pourtant. Hawks ne supporte plus son reflet dans un miroir, ce reflet qui ressemble tans a son jumeau, à ses parents. Il a banni cet objet du quotidien de son environnement. Il y a bien des choses que Hawks n’accepte plus et sa plus grande lubie n’est autre que de ne laisser personne l’appeler par son prénom. Combien de fois ne lui a-t-on pas fait la remarque. Mais rien a faire, entendre quelqu’un l’appeler Farrel le rend fou de rage. Qu’importe que cette jeune femme l’ait sauvé d’une mort certaine, il ne se considère pas vraiment comme quelqu’un de vivant. Il compte le temps qui le sépare de sa mort comme quelqu’un qui regarderait sa montre… Aurait il eut des regrets de mourir bêtement dans cette piteuse auberge? Hum… Oui certainement et en même temps, cela ne l’aurait il pas libérer? Mettant le voila qui soupire. Elle s’avança vers lui, ce qui le fit revenir a cette foutue chambre, a cette fichue vie qui était la sienne. Il la regardait silencieusement. Il plongea ses yeux dans les siens, aussi bleu l’un que l’autre mais pourtant pas les mêmes. Il la laissa parler, gardant un visage fermer pour le moment.
Elle déversa un sorte de colère maîtriser sur lui dans un flot de parole. Il n’oscilla pas le moins du monde, comme si il était plus qu’habituer a ce que des gens lui tiennent de tels propos. Il avait déjà connu bien pire et au moins elle ne le niait pas. Bon vent, oui c’est çà et bonjour chez toi tiens… Oui Farrel a mauvais caractère quand il veut ou plutôt il est je m’en foutiste et tans mieux parce que aussi non il serait depuis belle lurette a Sainte Mangouste pour dépression aigue… Des excuses lui auraient écorché la bouche? Il réfléchit un instant. Non pas trop en fait, mais il ne voyait pas pourquoi est-ce qu’il devait s’excuser? D’être entrer dans sa chambre? Çà c’était la meilleur…Pour son comportement? Ha ben sûrement çà oui… Par contre, il ne comprenait pas pourquoi la jeune femme lui avait demander si il la trouvait antipathique. Par ce que semblait il, le plus asocial des deux et sans se vanter, c’était lui… Vu qu’il mettait depuis longtemps maintenant, un point d’honneur a ce que personne n’entre dans sa vie ho combien ensoleiller chaque jour de cette foutue famille débile et perfide dont il faisait malheureusement partie.
Morgana s’inclina devant lui et passa devant lui sans lui accorder ne fusse qu’un regard. C’était çà qu’il ne supportait pas, l’indifférence… Le fait d’être ignoré par les gens, çà fait mal. Il le sait et c’est encore plus douloureux quand ces gens sont ceux de votre propre famille, sensé vous aimer, vous accepter tels que vous êtes, vous épauler et j’en passe et des meilleurs. C’était pour çà que Farrel, faisait parfois des réflexions idiotes, s‘emportait facilement, accomplissait des farces douteuses, tout et rien du moment que l’attention était fixer sur lui. Çà lui prouvait qu’il existait bel et bien, qu’il était encore vivant… Et en même temps qu’était il eux deux a part de parfait inconnu? Alors pourquoi c’est si dérangeant d’être ignoré de la sorte?
Soudain quelqu’un frappa à la porte, des mots tels que Juge fut prononcé et Farrel tourna la tête pour regarder de quoi il en retournait. Mais ce n’était pas pour lui? Enfin il l’espérait parce que entre nous, il ne savait plus qu’est-ce que son jumeau allait bien pourvoir inventer pour le faire enrager. Mais a prêt tout si ce n’était pas pour lui est-ce que la chose le regardait? Morgana prit les devant et ferma la porte. Ce simple geste voulait bien dire qu’elle ne voulait pas qu’il s’en mêle non? Par contre les portes du Chaudron baveur n’étaient pas bien épaisses car Hawks entendit toute la tirade de la jeune femme… Une ancienne Gryffondor, tout comme lui. Étudiante a l’UMA en Médicomage, pas loin lui aussi serait bientôt étudiant mais pour devenir Auror. Hawks avait entendu la suite comme quoi elle s’en fichait d’avoir rompu le contrat qui le liait a sa tante, qu’on pouvait bien l’envoyer a Azkaban de toute manière elle s’en contre fichait éperdument. Le tout fut ponctué de « Miss Rose, je vous mets en état d’arrestation pour non respect de la décision portée par la haute cours de justice magique ». Hawks avait tout entendu et pourtant, il se dirigeait d’un pas lent vers son lit, ce n’était pas ses affaires. Çà ne le regardait pas, c’était tout!!! Le sujet était clos…
Alors pourquoi? Pourquoi n’arrivait il pas à fermer l’œil alors que semble t-il, il était exténuer et près a tomber dans les bras de Morphée? Il soupira, non c’était plutôt comme un grognement. Hawks n’aimait pas quand il faisait preuve de compassion. Pour lui se sentiment était pour les faibles, la encore il fallait y voir un piètre héritage de son éducation dans une famille adepte de Serpentard. En fait, il arrivait bien plus souvent qu’il ne veuille l’admettre que Farrel aide son prochain. Aussi non, il faut être franc c’est pas Auror qu’il rêverait de devenir mais bien mange mort hors cette vocation la ne lui avait jamais traverser l’esprit, pas un seule fois. Il se releva dans un geste rageur plus qu’autre chose et sortit en trombe de cette chambre. Il avait depuis longtemps enlevé son imper qui trônait sur le sol de la pièce. Il était juste en chemise, une cravate négligemment attachée autour du col. En fait, il avait fait un effort vestimentaire pour sa mère, mais en vain bien sur vu que la conversation avait durer quoi trois, quatre minutes pas plus. Tout çà était tellement futile, tout comme le fait qu’il allait se mêler de ce qui ne le regardait pas le moins du monde… il entendit quelqu’un parler dans le couloir, soi disant qu’une jeune femme avait été emmener dans la chambre tout au fond du couloir. Il sourit, bien voila une bonne chose de faites. Au moins il savait où elle était. Une fois arriver au bout du couloir, il remarqua qu’il n’y avait aucun garde, pas un vigile? Était il si restreint au ministère pour en arriver la? Çà aussi çà le fit sourire doublement… Farrel prit sa baguette en main tapota sur le clinche mais apparemment aucun sort n’avait lancer. Des ignares, il avait à faire à des simples d’esprit ou incompétent…En même temps, Hawks a toujours placer la barre tellement haute que peu de personne arrive réellement a gagner son estime. C’est quasi chose impossible. Donc, il finit par poser sa main sur la porte et l’ouvrit. Entrant dans la chambre comme si c’était la sienne, après tout les convenances très peu pour lui. Sûrement que morganant ne devait pas s’attendre a le voir lui. Il s’en fichait comme de la barbe de Merlin. Il s’avança vers elle, voyant bien qu’ils l’avaient attachées comme si elle était une criminelle pire que les manges morts eux-mêmes… Il voyait aussi qu’elle avait essayer de se détacher, d’ailleurs elle semblait blessée.
« Je sais pas toi, mais personnellement je ne pense pas que le fait de rester dans cette chambre t’enchante particulièrement. Tu m’a sauvert de cette personne, ta tante c’est çà? Charmante cela dit en passant. Et bien je vais comment dire t’aider cette nuit. Comme çà on est quitte. Plus besoin que je me perde en excuses et en remerciement et toi non plus d’ailleurs. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué je suis loin d’être un Saint… »
Sur ce Farrel pointa sa baquette sur les menottes, un bref sortilège d’Alohomora fut prononcer et le tour était jouer. Il la prit par le bras, le haut du bras pas par le poignet. Il a beau dire qu’il est rustre en même temps il fait toujours bien attention a ce qu’il fait, surtout pour ne pas aggraver une blessure déjà ouverte. Les sortilèges, voilà un domaine ou Farrel excellait… Alors en somme il était dans son élément. Il entrouvrit la porte, juste de quoi jeter un œil. Le couloir avait l’air désert. Il sortit a la volée mais lâcha Morgana parce que ne fait, il n’aurait jamais pu la tirer contre son gré… il se retourna vers elle, plongeant son regard bleu/argent dans celui de la jeune femme…
« Hawks, c’est comme çà qu’on m’appelle. Maintenant, libre a toi de rester dans cette chambre et d’attendre que demain il t’emmène a Azkaban ou suis moi dans la mienne le temps de trouver autre chose. Et détrompe toi, je risque pas de te sauter dessus, j’ais d’autre chat a fouetter. Et crois le ou non, moi aussi je suis un ancien Gryffondor… »
Il semblait qu’il devait préciser la choses, parce que depuis tout temps Hawks rimait avec Serpentard… il se retourna, sans nul autre cérémonie et se redirigea vers sa chambre. Maintenant libre a Morgana de faire ce qu’elle avait envie mais une chose était sur, elle ne pouvait plus passé par le hall d’entrée parce que les juges devait surent se trouver la. Étrange dans le fond que Hawks offre son aide. Et en même temps c’était dit si gentiment qu’il pensait qu’elle l’enverrait balader. Bah on verra bien, il ne se tracasse pas plus que çà. |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mar 1 Juil - 17:20:03 | |
| Morgana était en train de se débattre comme une sauvage avec ses menottes lorsqu’elle entendit la porte de la chambre dans laquelle elle était enfermée s’ouvrir doucement. Elle pensa un bref instant qu’il s’agissait de sa tante qui, trop contente d’avoir réussi à la détruire une fois de plus, venait savourer sa victoire en la voyant souffrir ainsi toute seule. Mais, à sa grande surprise, ce n’était pas sa tante qui se trouvait en face d’elle, c’était bien ce jeune homme qu’elle avait eu le malheur de « protéger » et qui le lui avait bien mal rendu. Un bref instant, elle eut presque envie de lui dire de dégager en ponctuant ses paroles d’un sourire carnassier, dans le but de lui faire peur, mais elle n’en fit rien. Elle se contenta de le regarder toujours autant dans les yeux, comme s’il était une bête curieuse qui pouvait l’attaquer à tout instant. Elle soupira un peu, en grimaçant sous l’effet de la douleur, mais elle ne pu s’empêcher d’avoir une large expression de surprise en l’entendant parler. Charmante, sa tante ? Elle déglutit avec difficulté. Elle trouvait insultant qu’il ose lui dire ce genre d’âneries à elle, qui souffrait le martyr à cause de cette vieille folle depuis des années et qui venait de lui offrir un aller sans retour pour Azkaban. Elle fronça légèrement les sourcils, sentant à nouveau sa colère réapparaître dans tout son être. Soit il était idiot, soit ça lui plaisait de la défier sans la moindre vergogne…Une chose était sûre : Elle n’allait pas rester très calme ni très polie longtemps si jamais il continuait son petit numéro ridicule de « moi je suis fier et je l’exprime ». Elle le trouvait pathétique et en même temps elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir envie de rire, non pas de façon moqueuse mais de façon chaleureuse parce qu’il était le premier à ne pas l’avoir fuie après une telle scène de sa tante. Cela dit, pour le moment, alors qu’il s’exprimait en lui faisant bien comprendre que même s’il l’aidait ce serait la seule et unique fois et qu’encore il fallait qu’elle s’estime heureuse, elle était furieuse rien qu’à l’idée qu’il continue de la blâmer. Elle ne dit rien cela dit, le laissant approcher sans faire le moindre geste, se contentant de soupirer de soulagement en voyant qu’il avait défait ses menottes avec une facilité accablante à l’aide de sa baguette. Elle eut très envie de le remercier avec un sourire, mais elle avait tellement peur qu’il sorte les griffes et prenne mal cette gentillesse qui faisait partie intégrante d’elle qu’elle s’en abstint. Il la prit ensuite non pas par son poignet blessé mais bien par le bras, faisant presque preuve de délicatesse, ce qui la fit sourire très légèrement. Bien entendu, il était dos tourné puisqu’il vérifiait qu’il n’y avait personne dans le couloir, et donc il ne le remarqua pas…Heureusement ! Parce que Morgana aurait certainement été très mal à l’aise qu’il puisse la voir sourire : Après tout, elle n’avait pas affaire à un tel rustre tous les jours ! D’ailleurs, son sourire avait déjà disparu lorsqu’il se retourna pour prendre la parole. Il se présenta à elle, et lui donna le choix de venir dans sa chambre ou non, se croyant obligé de préciser qu’il n’était pas là pour lui sauter dessus et que donc, en gros, elle n’avait pas grand-chose à craindre. Rien que pour cela, Morgana lui aurait volontiers rit au nez…Non mais, elle n’était pas la dernière des idiotes, ce n’était donc pas la peine d’être lourdingue à ce point et de lui mettre ainsi les points sur les i ! Cela dit, elle se contenta de hocher la tête, espérant bien qu’il la conduirait à sa chambre comme tout bon gentleman qui se respectait. Mais non, il la planta là comme une enfant perdue dans un lieu bondé, et elle dû faire d’elle-même le chemin jusqu’à la chambre de Hawks. Elle ne savait pas bien si elle pouvait encore lui faire confiance, mais comme il était un ancien élève de sa maison, Gryffondor, elle se décida à faire une petite exception. Elle pénétra dans la dite chambre en refermant soigneusement la porte derrière elle, avant de croiser à nouveau le regard de ce jeune homme : C’était incroyable comme elle se sentait gênée dès qu’il posait son regard sur elle. Pourtant, il ne lui avait fait aucun compliment, il n’avait jamais eu aucune parole gentille…Elle ne pouvait pas lui en vouloir, tout simplement. Sans doute parce qu’elle sentait en lui une souffrance habilement dissimulée, allez savoir…Dans tous les cas, elle ne laissa pas son geste non remercié, et se dirigea vers lui pour déposer un baiser aussi léger qu’une brise sur sa joue. Pour elle, c’était un remerciement comme un autre, et s’il prenait la mouche, il allait toujours être temps de lui clouer le bec en l’embrassant carrément. Morgana n’était pas étrangère à ce genre de pratique…Parce que c’était ce genre de pratique qu’il l’avait sauvée par le passé. Elle ne se recula pas après l’avoir « embrassé » et prit même un petit sourire malicieux afin de lui faire comprendre que pour elle, ce genre de geste « bienveillant » était vraiment rare.
« Tu n’aimes peut-être pas les remerciements mais moi je n’aime pas ne pas remercier les gens…Donc merci à toi pour ta gentillesse, et cela même si tu es un rustre qui ne sait même pas consoler une femme. Peut-être qu’il faudra que je t’apprenne, parce que pour le moment, tu es mal barré…Mais il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis, et comme tu m’as l’air intelligent je pense que tu gagnes à être connu, et cela même si tu oses trouver que ma vieille folle de tante est charmante. Je pense que tu peux la demander en mariage si elle te plaît tant, il me semble qu’elle est célibataire actuellement ! »
C’était du Morgana tout craché…Elle critiquait d’abord, préparait le terrain et complimentait maladroitement ensuite. Cela dit, elle ne s’était évidemment pas attardée sur les compliments, parce qu’elle n’avait pas envie de risquer qu’il la gifle non plus, elle n’était pas masochiste ! Elle tourna légèrement les talons et se dirigea vers son sac qu’elle avait laissé dans cette chambre sans avoir d’autre choix. Elle en sortit un rouleau de bandages propres ainsi que deux compresses, une pour chaque stigmate. Elle remonta ses manches, qui étaient marquées par le sang qui s’écoulait toujours de ses plaies à vif en forme de croix. Elle épongea soigneusement le sang, d’un geste habile digne d’une future médicomage, puis se fit ses propres bandages toute seule, sans éprouver la moindre difficulté. Après tout, elle avait ses blessures depuis ses sept ans, elle était donc habituée à devoir se débrouiller seule…Et ce n’était pas un juge ou bien un jeune étudiant qui allaient lui dire qu’elle ne savait pas s’occuper d’elle ! Morgana était maladroite, flamboyante comme jamais mais elle était débrouillarde quoi qu’il en soit…Et cela bien qu’elle ne pouvait que remercier ce jeune homme d’être venu à son secours même s’il ne la connaissait pas et qu’il semblait être bien révulsé par sa présence…
« J’apprécie le geste que tu as fais parce que j’ai tout de suite senti que tu ne me portais pas dans ton cœur. La raison je m’en fiche, je ne veux même pas la connaître. Tu n’es pas le premier à me jeter la pierre, et même si je le déplore je ne peux rien et ne veux rien y faire. J’ai bien retenu la leçon : Je ne volerai plus à ton secours, je ne te toucherai plus et si je te croise quelque part, même si je doute que cela arrive, je ferais l’indifférente puisque c’est ton souhait. Demain matin, je serais partie avant que tu ne te réveilles, merci encore Hawks. Je m’appelle Morgana pour ma part… »
Morgana avait trouvé important de se présenter tout de même...Elle se rendit ensuite au premier fauteuil confortable afin de ne pas emprunter le lit à ce jeune homme…Elle n’était pas un parasite tout de même ! Elle ne voulait pas non plus abuser de son hospitalité, surtout qu’elle sentait très nettement qu’il n’était pas amplement ravi qu’elle partage sa chambre. Elle soupira d’aise une fois bien confortablement installée et ferma les yeux. Elle ne s’endormit pas évidemment, elle ne le pouvait pas avec tout ce qu’elle venait de vivre et tout ce qui lui trottait dans la tête…Mais elle se reposait, c’était le principal. Son visage n’était pas détendu pour autant, au contraire elle semblait crispée sous l’effet de la douleur, mais elle ne se plaignit pas avec les mots. Il y avait juste son visage qui était marqué par une grimace de temps en temps… |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mar 1 Juil - 19:16:41 | |
| Hawks venait donc de sortir de la chambre qui se trouvait dans le fond du couloir et se dirigeait déjà vers la sienne sans pour autant prendre la peine de tirer la jeune femme par le bras. Elle était grande, majeure et vaccinée donc libre a elle de faire ce qu’elle voulait en somme. Bien sur, il lui avait proposé de venir dans sa chambre a lui, lui offrant une sorte de refuge pour la nuit mais c’était dit si maladroitement qu’il doutait qu’elle vienne. Farrel une brute épaisse? Certainement mais pas si irrécupérable que certains pourrait le croire. D’ailleurs si effectivement il avait été une personne avec un mauvais fond, jamais il n’aurait été envoyé à Gryffondor… Si Morgana s’attendait a avoir pour compagnie un gentleman, elle pouvait repasser. Certes, ce jeune homme a été bien élevé, il connaît les règles de bien saillance, les bonnes manières et tout le tralala qui va avec les grandes familles de sorcier. Mais franchement, du jour ou il fut envoyé dans la mauvaise maison selon les propres dires de ses parents, il prit un malin plaisir à les faire enrager pour un rien. Et tout naturellement, ce trait de caractère lui est resté. Faisant de lui, une personne peu enclin a savoir se comporter comme il le faudrait en public. Bien sur rencontrer un telle personne n’incite pas a la confiance mais Farrel est pour tans bel et bien une épaule solide sauf que et bien pour faire simple, il ne met pas en avant cette caractéristique c’est tout. Il finit donc par entrer dans sa chambre, enfin sa c’est beaucoup dire pour cette nuit en tout cas. Il avait laissé la porte entre ouverte et pensa qu’il devrait la fermer si jamais elle ne le suivait pas. Hors il se fourvoya totalement parce que Morgana l’avait bel et bien suivit. En fait, il en fut le premier surprit. La seule idée qui lui traversa l’esprit ce fut, la nuit va être longue… Hawks resta planté là, la compagnie il ne connaît pas vraiment. Faut il faire la conversation? Mais parler de quoi? L’inviter a s’installer? Non mais ho, il n’est pas un majordome non plus. Le temps qu’il se perde dans ses réflexions ho combien inutile, il ne vit pas Morgana s’avancer vers lui. En fait, il la remarqua seulement quand elle lui embrassa le joue, aussi éphémère soit le baiser. Il la regarda les yeux écarquillés. Jamais ho grand jamais, Farrel n’avait laisser quelqu’un venir si près de lui. D’ailleurs cela du se voir il piqua un fard, pour si peu… Illico presto, il tourna le visage pour regarder ailleurs. Poser son regard n’importe sauf sur Morgana en personne. Comme quoi, il n’était pas si a l’aise que çà dans le fond en présence des autres. Il semblait gêner oui c’était çà. Lui ressentir un sentiment de gêne, c’était le comble en somme. Puis il entendit la voix de morgana s’élever dans la pièce. Elle le remercia poux son geste de gentillesse? Avait il bien entendu. C’était bien la première fois qu’une personne le qualifiait de cela. Mais Farrel pouffa de rire en entendant Morgana lui dire que si il trouvait sa tante charmante, il n’avait qu’a l’épouser. Inutile de préciser que ce jeune homme est comment dire, il est difficile de savoir à l’avance comment il va réagir à une situation donnée. Il peut tout aussi bien prendre une chose en riant de bon cœur que d’entrer dans une colère sans nom. Hors la il prit la chose avec humour mais il lui semblait que Morgana avait mal comprit. Il leva une main et leva un doigt en signe de désaccord tout en tournant son visage. Il se rendit compte que la jeune femme était plus proche qu‘il ne l‘aurait penser mais soit il ne se priva pas pour prendre la parole…
« C ‘était de l’humour très chère. Ta tante est aussi charmante qu’un basilic qui voudrait t’avoir a dîné. Et crois moi ce genre de personnalité je connais sur le bout des doigts, les trois quart pour ne pas dire la quasi-totalité de ma famille sont comment dire des adeptes de tous ce qui touche aux serpents. Imagine la folle ambiance des dîners de famille. Si tu vois ce que je veux dire… »
Ben quoi, ce n’était pas un secret de polichinelle non plus. Et dans un sens Hawks s’étonnait que la jeune femme ne lui ait pas encore fait une remarque désobligeante sur ses origines. Il haussa les épaules dans un sens toutes ces remarques, il en avaient tellement entendue que ça lui passait largement au dessus de la tête. Il ne broncha même pas quand la jeune femme le qualifia de rustre, c’était ce qu’il était. A quoi bon se voiler la face. Et pour sur qu’il ne trouverait peut être jamais chaussure a son pied parce que de toute façon, de un il n’avait pas le temps et de deux jamais un membre de sa famille ne le laisserait vivre ne fusse qu’un seul moment de bonheur en compagnie d’une femme. Connor le premier et Farrel ne voulait pas donner a son jumeau un moyen de l’atteindre aussi stupide que tomber amoureux. Oui stupide, il n’avait jamais comprit ce sentiment et ce n’est pas le seul malheureusement. Il ne s’y était jamais intéresser non plus, se focalisant sur sa haine grandissante envers sa propre famille plus qu’autre chose. Mais ne dit on pas que l’amour et la haine sont étroitement lier? En somme oui, il aimait ses parents et son frère autant qu’ils les détestaient par la même occasion. C’est compliquer tout çà… Morgana tourna les talons et partit ramasser son sac a terre. Le jeune homme n’y avait même pas prêté attention à vrai dire. Et puis, lui qu’est-ce qu’il avait comme affaire. Il regarda la pièce. Juste son long imper qui traînait sur le sol, prouvant par a plus b qu’il était bordélique a souhait et sa baguette. Le reste, parce que oui Farrel avait bel et bien des objets bien a lui était dans un endroit disons secret. Son seul endroit sur terre ou il se sentait bien mais qu’il devait quitter quelque temps. Et non, ce n’était pas Poudlard mais autre part. c’est tout ce qu’il dirait pour ne pas que cet endroit qui lui apparaissait toujours comme une bouée de sauvetage ne se perde en haute mer…
La jeune semblait s’occuper de ses plaies et ayant entendu qu’elle était étudiante en médicomagie, il semblait que cela serait totalement inutile de proposer une quelconque aide. Donc, lui vaqua à ses propres occupations. Sauf que il n’avait rien à faire pour le moment. Il soupira donc bruyamment. Son regard se perdit dans la pièce jusqu’à ce que il vit son reflet dans une glace. Comble de l’horreur en somme… Il fit une grimace puis s’avança vers l’objet. Il ramassa en même temps son long manteau et le jeta d’un geste rageur sur le miroir qui faillit tomber bien entendu. Maintenant, ce dernier était recouvert et c’était tans mieux. Seul, Farrel l’aurait sans doute pulvériser en milles morceaux qui à recevoir un éclat dans le visage. Mais la il y avait quelqu’un donc, il se retint de prouver a quel point il pouvait être coléreux parfois. Quand soudain, a nouveau la voix de la jeune femme se fit entendre dans la pièce. Elle lui disait qu’elle appréciait son geste a vue de la façon dont il la traitait avec un sorte d’indifférence, non plutôt un détachement parce quel ne ferait pas quelque chose comme ignorer les gens. Il haussa les épaules, elle semblait ne pas vouloir savoir la cause et lui n’avait pas envie d’en parler. Ça tombait bien non? Elle ajouta qu’il n’était pas le seul a la traiter ainsi, il tourna son visage pour l’onc du coin de l’œil. Il ne savait pas pourquoi mais il était triste pour elle, parce qu’elle semblait être une personne bien. Mais de la a ce qu’il le dise de vive voix, il ne faut pas croire au miracle non plus. Morgana enchaîna sur le fait qu’elle ne volerait plus a son secours. Étrange de savoir que cela le soulagea en somme d’entendre cela. Il ne voulait pas qu’on le sauve, c’était lui qui devait sauver certaine personne d’eux même quitte a y perdre la vie. Il se l’était jurer, mourir en essayant c’était en quelque sorte sa devise… Et il ne voulait pas que dans sa quête désespérée, il entraîne la vie d’une tierce personne. Il ne pourrait pas le supporter… Elle le remercia encore et d’une vois neutre il lui lança un y a pas de quoi. C’était sortit tout seul sur un ton tellement neutre que çà ou rien c’était du pareil au même. Elle lui dit aussi comment elle s’appelait, il n’eut pas la franchise de lui dire qu’il l’avait entendue quand elle avait parler au juge.
« Au fait, je pense qu’on sera peut être amener a ce revoir vu que je rentre a l’UMA dans la section Auror. Et ne t’inquiète pas de ma façon de traiter, ce n’est pas un traitement de faveur, je suis comme çà avec tout le monde et c’est très bien que tu ne veuilles pas savoir pourquoi parce que je ne te l’aurais tout de façon pas expliquer… »
La aussi, Farrel donnait une explication sans en donner une. La jeune femme se dirigea vers un fauteuil car apparemment elle allait lui laisser le lit. Bah, il aurait même pu dormir par terre, lui de toute façon il dort n’importe ou… en fait, avant d’entrer a Poudlard, Farrel et Connor était inséparable, ils dormait dans la même chambre, jouait tout le temps ensemble. Mais par la suite, le choc fut brutal, du jour en lendemain, ils étaient devenus des frères ennemis… Farrel en a toujours souffert, encore aujourd’hui d’ailleurs. Hawks entendit la jeune femme soupirer, il la regarda et vit qu’elle avait fermer les yeux. Il alla s’installer sur son lit, en fait il s’assit dessus. Défit sa cravate et la lança sur un des ornement du lit. Il repensa a sa journée, a sa mère, ce pitoyable rendez vous, l’altercation avec cette vieille pie, l’arrivée de Morgana. Un journée bien remplie en somme. Et pourtant, lui non plus le sommeil ne le gagna pas. À un moment quelqu’un se mit a tambouriner a la porte. Farrel sursauta. Il se leva d’un bond et fit signe a Morgana de sa taire. Nul doute qu’avec tans de bruit, elle avait du ouvrir les yeux pensant que cela devait être pour elle. Le jeune homme agrippa sa baguette et posa une main sur la clinche de la porte en demandant qui cela pouvait bien être, d’une voix qui semblait dire qu’ici on ne voulait pas être déranger. Un femme lui répondit, cette voix il la connaissait c’était sa mère.
« Ouvre Farrel , je n’ais pas de temps a perdre avec toi. Tu peux déjà être content que je sois revenu pour toi. Je ne veux pas que le monde des sorciers pense que nous ne nous occupons pas de nos enfants, alors ouvre ou je fait exploser cette porte… »
Hawks entre ouvrit la porte, pas assez pour que sa mère puisse voir qu’il n’était pas seul ici. Il n’aimait pas entendre son prénom prononcer par la bouche de cette femme et en même temps l’entendre l’appeler ainsi lui donnait du baume au cœur.
« Tiens Maman, tu n’as pas oublier que j’était encore en vie. Çà doit vraiment te poser un problème non? Qu’est-ce que je peux faire pour toi? Te faire rejoindre le camp des gentils? Enlever ta jolie marque tu as sur le bras? Devenir comme toi peut être?… »
Toujours aussi charmant, mais elle le lui rendait tellement bien. Elle paru choquer mais en même temps habituer par un tels comportement. Elle se mit a fouiller dans son sac et lui tendit un clef. Il arqua un sourcil et vu qu’il mettait trop de temps à la prendre, elle la laissa tomber sur le sol.
« Ha non mère, je ne m’agenouillerais pas devant vous… »
La sentence ne se fit pas tarder, elle gifla son fils en lui lançant qu’il n’était qu’un bon a rien, une honte pour la famille Hawks et tout plein de jolie chose dans elle seule avait le don. Puis une fois sa colère passer elle s’en alla mais avant, elle lui dit ce qu’il avait entendu des milliers et des milliers de fois dans sa vie…
« Si le destin avait été juste ce serait Connor qui serait né en premier et pas toi, tu déshonore la mémoire de Sybil Hawks. J’espère que tu t’en rends compte? »
Puis elle tourna les talons et s’en alla. Il resta un instant la, comme dans le vide. Puis une fois que sa mère fut effectivement hors de portée de vue, il ramassa la clef et reconnu qu’elle venait de chez Gringotts. Il la mit dans sa poche et rentra dans la chambre. Un jolie marque rouge sur la joue et pourtant son visage était neutre.
« Fausse alerte, au tans pour moi c’était une visite pour moi. Tu peux te rendormir si tu veux… Si jamais tu te demande qui c’était et bien c’était ma mère, elle aussi elle est charmante hein? »
Puis il retourna se mettre sur son lit. Voila c’était une sorte d’apothéose pour cette journée qui semblait il avait était encore plus pire que les autres. Mais il savait qu’il pouvait encore descendre plus bas, beaucoup plus bas… |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mar 1 Juil - 19:54:13 | |
| Morgana aurait pu essayer de s’endormir, de faire enfin le vide dans sa tête mais non, elle ne pouvait pas. Elle repensait à tout ce qui lui avait été dit dans le courant de la journée, et rien que d’y penser elle sentit son cœur se serrer violemment. Elle était habituée aux remarques désobligeantes, mais en entendre de la part d’un inconnu c’était encore plus difficile qu’elle ne l’avait pensé. Dans le fond, la jeune étudiante n’était pas aussi forte qu’elle le laissait croire, elle était même d’une grande fragilité et cela même si elle s’arrangeait toujours pour le cacher habilement. Rien que ce soir, elle avait dû se maîtriser comme jamais afin de ne pas pleurer de douleur et ne pas se montrer faible devant ce garçon qu’elle ne connaissait pas. Certes, elle avait été plus qu’à son tour blessée par la vie, mais elle était toujours en train de vivre, c’était donc un point positif. Et puis, quelque chose lui disait que si elle se mettait à pleurer ici et maintenant, elle allait certainement agacer et énerver comme jamais Hawks, aussi s’abstint-elle de jouer les pleurnicheuses et tenta vainement de faire taire la douleur lancinante à ses poignets en pensant à autre chose. La pensée suivante fut dédiée à sa sœur cadette, Krystel…La dernière fois qu’elle l’avait vue, elle ne s’était pas privée de l’accuser de l’avoir abandonnée, alors qu’elle était l’aînée et qu’elle avait eu besoin d’elle comme jamais à son entrée à Poudlard. En fait, elle avait la fâcheuse impression que le monde entier s’acharnait à faire d’elle quelqu’un d’incapable, de faible et de fuyant vis-à-vis de la réalité. Aujourd’hui encore, alors qu’elle avait simplement voulu accomplir une bonne action en aidant Hawks, et cela sans désirer un seul instant qu’il le la remercie, elle s’en était mordu les doigts. C’était vraiment désespérant pour la pauvre jeune fille, qui alors qu’elle souhaitait simplement aider son prochain se prenait sans propre main tendue en pleine figure ! Elle sortit rapidement de ce genre de pensée cela dit, parce que le jeune homme avait reprit la parole juste avant que quelqu’un n’ait la mauvaise idée de tambouriner à la porte. Evidemment, Morgana avait rouvert les yeux, mais elle n’avait pas commis la bêtise de bouger, surtout après que Hawks lui ait ordonné de ne pas bouger de son fauteuil ! Evidemment, elle ne perdit pas une miette de la conversation, demeurant plus choquée que jamais vis-à-vis des propos que tenait cette mère de famille à son fils. Cela dit, si elle réfléchissait bien, au moins sa mère lui prêtait de l’attention même si elle semblait être éprise de méchanceté à son égard. La mère de Morgana l’avait vendue à sa tante pour pouvoir se délecter d’une vie sans soucis, d’une vie de riche à l’abri de tout problème financier. En fait, comparé à cet étudiant, elle n’était qu’un objet dans le fond. Dans les mains de sa mère, elle n’avait été que de la marchandise à vendre, et entre celles de sa tante, elle n’avait été qu’un cobaye. Alors, en voyant la façon dont la mère et le fils échangeaient des propos plein de mépris, elle laissa échapper une larme, une seule, en repensant à tout ce qu’elle avait vécu de son côté, et ce à quoi elle avait justement survécu. Elle ne dit mot bien sûr durant cet entretien, et se dépêcha d’essuyer la goutte d’eau qui s’était écoulée de ses beaux yeux une fois que Hawks eut refermé la porte. Elle le regarda d’un air attristé lorsqu’il reprit la parole juste après être entré, ne sachant quoi dire. Elle n’était pas capable de prendre pitié, mais de la douceur, elle en avait à revendre au contraire. Alors, elle attendit qu’il se rallonge sur son lit pour reprendre dans son sac deux compresses ainsi qu’une bouteille d’alcool afin de désinfecter la petite plaie qu’elle avait vue sur la joue de Hawks. Morgana était une future médicomage avant tout…Et ce futur étudiant pouvait bien la détester, la mépriser, elle refusait de ne pas l’aider. Elle s’assit donc sur le lit en le forçant à s’asseoir à son tour en le prenant doucement par les épaules. Elle lui fit tourner le visage et imbiba la première compresse d’alcool avant de l’appliquer doucement sur la petite plaie. Elle ne comprenait même pas elle-même pourquoi elle était aussi douce et prévoyante…
« La plaie n’est pas grave mais il vaut mieux être prudents. Je vais la désinfecter comme il faut et te mettre un petit pansement, comme ça demain il n’y paraîtra plus…Je ne veux pas faire d’humour à propos de la tienne en te disant qu’effectivement elle est charmante alors que nous savons tous les deux que ce n’est pas le cas. Pour ma part…Ma mère m’a vendue à ma tante. Entre ses mains, j’ai été un objet qui lui a permit de vivre une vie de riche…Et entre celles de ma tante, je n’ai été qu’un cobaye. Les stigmates que tu as certainement vus tout à l’heure, c’est elle qui me les a fait. Ils sont destinés à ne jamais guérir d’après les meilleurs médicomages que j’ai vus…Bref…Ne vas pas croire que je te raconte tout ça pour t’amadouer ou quoi que ce soit d’autre. Mais je crois que je peux comprendre une toute petite partie de ce que tu ressens, sans prendre pitié de toi. Mais dis-moi…Tu t’appelles Farrel ? Et c’est à cause de ta mère que tu ne veux pas te regarder dans un miroir ? Regarde-moi… »
Morgana utilisa sa main libre pour lui faire tourner la tête, de sorte à ce qu’ils soient tous deux à quelques millimètres seulement l’un de l’autre. Elle était si près qu’elle pouvait l’entendre respirer doucement, et pourtant elle ne fit rien de belliqueux ou de répréhensible. Elle se contenta de passer sa main sur sa joue non blessée, remontant jusqu’à ses longs cheveux, sans savoir pourquoi elle avait simplement envie de le toucher. Il semblait blessé par la vie lui aussi et elle voulait sans doute l’aider, tout simplement…C’était dans la nature de Morgana d’être flamboyante et intolérante lorsqu’elle était en face de quelqu’un d’insupportable…Mais c’était également dans sa nature d’être chaleureuse et douce avec ceux qui semblaient en avoir le plus besoin : Et c’était le cas avec ce jeune homme qui était si près d’elle, et dont elle n’était plus sûre de connaître le nom. Elle s’en fichait en vérité, un nom n’est pas très important, elle voulait juste qu’il ne prenne pas la mouche pour le moment, c’était déjà pas mal. Elle cessa rapidement de le toucher afin d’éviter de s’en prendre une, comme elle y était habituée à chaque fois qu’elle osait ce genre de choses, et lui fit retourner doucement la tête afin de finir son travail. Elle finit par lui mettre un tout petit pansement, comme ceux utilisés après qu’une blessure ait été recousue, très fins et très résistants. En somme, elle n’était pas une future médicomage pour rien, parce qu’elle avait de solides connaissances et une douceur qui ne lui avait malheureusement pas valu énormément de bons moments dans sa vie. C’était la raison pour laquelle, au lieu de continuer sur sa lancée avec le jeune homme, elle l’avait laissé respirer en reprenant une certaine distance, et cela même si elle ne restait jamais très loin. Une fois qu’elle eut véritablement pansé la blessure, elle y déposa à nouveau un léger baiser, comme une maman qui tente de guérir un bobo avec un bisou. Elle sourit un bref instant avant de s’apprêter à se relever…
« Voilà ! Je vérifierais demain si la plaie s’est bien refermée, et si ce n’est pas le cas, je te soignerais autrement. En fait, demain je ne partirais pas avant que tu te réveilles…Je suis désolée mais même si tu me méprises ou pire que tu me détestes tu devras supporter ma détestable présence jusqu’à ce que je me sois assurée que tu vas bien. »
Morgana ne prenait pas pitié, elle prenait juste au sérieux la moindre blessure. Elle n’avait pas envie qu’il souffre, parce qu’elle estimait qu’il ne le méritait pas, et c’était oh combien humain de sa part. Elle finit par se relever, un peu trop rapidement si bien qu’elle eut un léger vertige avant de se reprendre et de regarder son fauteuil. Elle avait constaté déjà que ses bandages étaient déjà bien imbibés de sang : Mais elle n’y prêta pas attention, parce que pour le moment elle n’avait pas de fièvre et elle était encore alerte. Elle referma les yeux, tentant de dormir mais en vain : Pourquoi diable se sentait-elle aussi troublée par son propre comportement alors que de toute évidence sa présence révulsait ce jeune homme ? |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mer 2 Juil - 9:57:48 | |
| Voila deux fois qu’il voyait sa mère en une seule journée, en fait c’était a marquer dans les annales de la Gazette de sorcier parce que ce n’était plus arriver depuis bien longtemps maintenant. Mais comme souvent, pour ne pas dire a chaque, cela tourna invariablement au vinaigre entre eux. Et encore, c’était le plus facile avec elle niveau mesquinerie. Farrel connaissait le point faible de sa génitrice, qui était qu’elle avait une peur bleue des qu’en dira-t-on… Il jouait la dessus assez souvent en fait juste pour la voir, même si ce n’était que pour se dire des obscénités ou des paroles que lui en tout cas regrettait dès les avoir prononcer. Mais les pires dans cette affaire, c’était bien son père et son frère. Aucune trêve, pas de relâche, jamais. Avec eux c’était une guerre de chaque instant et surtout rare étaient les fois ou quand il se croisait, les baguettes et les sorts fusaient de tous côtés. Avec sa mère au moins, elle n’essayait pas de le tuer rien qu’en ayant aperçu le bout de son nez. Il soupira, il trouvait cela tellement exténuant. Ça le vidait de toute son énergie en moins de temps qu’il ne fallait pour dire Fleury et Bott. En plus, vous pensez vraiment que ce donner en spectacle de la sorte l’amuse? Non mais oui bien sur, comme si il se complaisait à avoir des yeux river sur lui parce que pour le nième fois, leurs rencontres familiales avaient tourner au pugilat. Alors Hawks se dirigea vers ce lit ou il devrait normalement trouver un quelconque sommeil, mais c’était illusoire dans le sens ou il était tellement énerver qu’il ne pourrait pas fermer l’œil de la nuit et cela même si il est épuisé. Le jeune homme avait donc fait preuve d’une certaine dose d’ironie pour détendre l’atmosphère peut être? Qui sait…
Il s’allongea, pensant que Morgana le laisserait tranquille. Mais cette dernière en décida autrement. Il l’entendit se lever et du coin de l’œil il suivit sa trajectoire pour comprendre qu’elle venait près de lui. Il se releva un peu. L'oeil mauvais, il n’aimait pas qu’on le dérange et surtout pas après une altercation avec un membre de sa famille. La jeune femme le força à s’asseoir, il fut plus que réticent a vrai dire mais obtempéra. Allez savoir pourquoi d’ailleurs. Et puis quand il vit l’attirail de Médicomage, il comprit que la gifle que lui avait asséner sa mère avait du lui ouvrir la joue. Il n’avait même pas sentit cela. Ce n’était pas cette fine coupure qui lui faisait mal, non c’était autre chose. Une chose que des compresses et un peu d’alcool ne pourraient jamais soigner. Il se laissa faire. De toute façon, ce n’était pas la première fois qu’il passait entre les mains d’un Médicomage et sûrement pas la dernière à la vue du métier qu’il avait choisit de faire… Morgana prit la parole, en lui disant que la plaie n’était pas grave, qu’il fallait juste la désinfecter mais qu’on était jamais trop prudent. Ha le Médicomage toujours aussi inquiet de leur patient. Et tout çà pour une petite coupure… La jeune femme lui parla aussi du fait que sa mère a elle, l’avait vendue à sa tante pour devenir une sorte de cobaye. Il en fut surprit mais ne dit rien. Hawks n’est pas une épaule compatissante sur laquelle on peut s’épancher sans crainte, il ne sait pas écouter les autres. Il n’arrive déjà pas à s’écouter soit même.
Et voila, inévitablement les questions commençaient a être poser, c’était généralement la qu’il commençait a montrer son caractère des plus prononcer et ho combien détestable. Un léger grognement se fit entendre et ce n‘était pas a cause de l‘alcool que morgana avait mit sur sa plaie pour la désinfectée. Poussant les gens à le détester pour que ces stupides questions s’arrêtent, c’est lassant de devoir toujours s’expliquer. Devoir s’expliquer sur pourquoi il est allé a Gryffondor au lieu de Serpentard. Pourquoi il n’était pas comme les autres membres de sa famille? Pourquoi il se faisait appeler Hawks au lieu de Farrel qui était en somme son prénom? Pourquoi est-ce qu’il ne supportait pas de se voir dans une glace? Pourquoi il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour qu’on le fuie comme la peste? Il soupira et se renfrogna d‘avantage. Toujours des pourquoi et comme a chaque fois ses colères phénoménales… Hors pour une fois il ravala sa rage même si il était difficile de le voir parce que on entendait bien au son de sa voix qu’il était énerver. A la limite, on pouvait presque entrevoir un petite veine sur son front signe qu‘il tait en colère. Mais Hawks sait qu’il peut se montrer brutal parfois, pas envers des personnes, il n’a jamais fait de mal a des innocents, mais pour se calmer les nerfs, parfois il lui arrive de mettre tout s’en dessus dessous. Mais il ne pouvait pas, Morgana était la donc il se retint. Il fit juste craquer ses doigts et sera les poings tout en prenant la parole après que cette dernière se soit occupée de lui. De sa blessure qu’il n’avait même pas sentit en fait.
« Farrel est le prénom que l’on m’a donné à la naissance et je suppose que tu te demandes pourquoi je me fais appeler par mon nom et non par mon prénom? C’est simple, je déteste par-dessus tout quand les gens deviennent trop conviviaux avec moi. Que veux tu trop souvent déçu. »
Farrel ponctua sa phrase d’un léger rire nerveux. Même exaspérer il faisait preuve d’une douce ironie, il lui semblait que sans cette douce amie au près de lui sa vie aurait été bien plus morose encore. Puis il plongea son regard dans celui de la jeune femme, l‘air on ne peut plus sérieux…
« Hawks c’est comme çà qu’on m’appelle et rien d’autre… Quand à mon visage, tu comprendras quand tu croiseras Connor, ma réplique parfaite en somme. Si ce n’est que lui fait partie des partisans de Voldemort alors que moi mon seul but dans la vie est de devenir un Auror. Comprends tu maintenant que je ne peux pas faire dans le relationnel? C’est une perte de temps, un jour peut être que Connor arrivera effectivement à avoir ma peau. Il a déjà essayé, oui il a déjà essayé et plus d‘une fois d‘ailleurs… »
Hawks ne c’était même pas rendu compte qu’il c’était répéter, terminant sa phrase dans un murmure. Instinctivement il porta un main sur son torse, la en dessous de sa chemise il y avait cette cicatrice. Cette gigantesque marque qui lui rappelait sans cesse, que un jour Connor avait essayé de le tuer. En même, temps au yeux de Farrel, il y avait encore une lueur d’espoir parce que si effectivement son jumeau avait voulu le supprimer. Et bien il aurait utilisé le sort Avada Kedavra… Mais en même temps, combien de temps allait s’écouler avant que effectivement, ce dernier ne le lui lance ce fameux sort? Le jeune homme était bien plus optimiste qu’il ne le laissait paraître. Espoir de fou, oui sûrement. Et alors? On le lui a souvent dit qu’il lui manquait une bonne dose de raison de toute façon. Il tourna la tête mais Morgana l’obligea a le regarder. Il était proche l’un de l’autre, leur deux visage a quelque deux fois rien. Hawks sentait la respiration de la jeune femme sur sa peau. Elle lui caressa la joue, puis laissa traîner sa main dans ses longs cheveux. Lui gardait cet air fermer sans rien dire. Ce contact humain, vu que c’était bel et bien cela, était quelque chose qu’il ne connaissait pas bien. Pour si peu, il aurait bien pu se lever et sortir de la chambre sans jamais y revenir mais pas aujourd’hui. En fait, Farrel fuie plus qu’il ne l’admettra jamais. Il soupira. Puis elle arrêta et finit son travail, c’est-à-dire de désinfecter la joue du jeune homme. Un pansement et demain, il n’y paraîtra plus rien. Vraiment? Même si il n’y avait plus de coupure, plus de rougeur, l’acte même allait il être effacer de sa mémoire? Bine sur que non, c’était pure ironie que de penser de la sorte. Il devait bien se l’avouer, Morgana allait faire une excellente Médicomage. Mais de la faire un compliment, ne faut pas rêver non plus. Farrel pensait enfin être tranquille quand morgana déposa un baiser sur sa joue blesser comme une mère l’aurait fait et Hawks réagit a la manière d’un gamin en faisant une grimace d’enfant. Elle ajouta que demain elle regarderait sa blessure. Elle voulait s’assurer que tout allait bien pour lui. Çà le fit sourire, si elle savait elle devrait ne plus le lâcher d’une semelle si effectivement elle s’inquiétait pour son sort. Il la regarda se relever, il vit qu’elle eut une sorte de vertige, puis elle se redirigea vers le fauteuil. Farrel lui était assit sur ce lit, il la regardait du coin de l’œil. En fait son regard allait du fauteuil à son lit. Puis il se remit à soupirer et se leva d’un bond. Il prit la couverture et avec sa voix toujours aussi charmante, ce qui est un doux euphémisme bien entendu, il lui lança.
« Je te laisse le lit… Tu sera mieux installer et ne me dis pas non car je te soulève et je te fais tomber dedans c’est clair? Je vais dormir a terre, çà ne me dérange pas le moins du monde, par contre je prends la couverture. Comme çà tu ne pourras pas dire que je ne suis galant. »
Il tourna les talons et alla se mettre dans un coin de la pièce, se laissa tomber a terre et mit la couverture sur les épaules. Il la regarda de son regard si spécial, car oui si elle répondait négativement il irait jusqu’à la mettre lui-même sur ce fichu lit. |
| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] Mer 2 Juil - 10:53:55 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Rain and Desilusion [Pv][Terminé] | |
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