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 Du côté des montagnes...
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MessageSujet: Du côté des montagnes...   Du côté des montagnes... EmptySam 26 Avr - 12:15:50

[Dans le cadre du cours de duel, sur le sujet concernant le lys bleu...

post en cours d'écriture]


« Tu veux dire que tu vas le suivre ? Et essayer de trouver ce machin ?! Et tu espères trouvez ça dans un parc comme un autre ? Le lys bleu, ça ne pousse pas a tous les coins de rue miss et encore moins dans de jolis petits jardins moldus. » S’exclama le blond avec un dédain qui marquait sa réticence vis-à-vis du projet, une moue froncée en direction de la demoiselle des verts et argents, le visage interrogateur et visiblement peu désireux de cette expédition qu’il jugeait de mauvais caractère et d’une issue déjà tracée. « Le réalisme, tu connais ?! » acheva t-il d’une voix qui avait perdu tout faux semblant, ses yeux gris comme en proie a une soudaine et inhabituelle réflexion. « Et puis, ce ne sont guère que 15 points ! » poursuivit il, montrant son manque d’entrain, renouvelant ses arguments maussades, de mauvaise grâce.

« Jason… »
« Pardon ?! »
« C’est de Jason dont Médée est tombée amoureuse… »
« Grec non ? »

« C’est pour ça que je ne l’ai pas trouvé tout de suite, je suis resté en dehors du domaine de la mythologie… » Siffla la vipère dans un murmure audible. A ses yeux, ce temps passé a cherché dans ses connaissances et dans quelques livres rudimentaires conservés à la bibliothèque devenait soudain plus net et elle en comprenait la futilité a présent que l’idée des anciens récits grecs s’imposaient a son esprit. Elle aurait dû y songer plus tôt. Elle le savait depuis le début. Le blond a ses côtés se contenta d’un sourire affable qui montrait son exaspération, ne comprenant pas cette réflexion silencieuse et cette révélation de premier lieu. D’un geste de la tête, elle jeta un coup d’œil furtif en direction du professeur de vol, ses yeux sombres posés sur son visage maigre mais vif. Depuis deux jours, les origines, gardées dans le mystère par un professeur qui avait jugé la méthode plus éducative, obsédait en majeure partie ses pensées, dans la perspective de points a gagner, par intérêt personnel, mais également selon l’infaillibilité de son caractère terriblement compétitif : l’idée de revenir déconfite et attristée la répugnait, et elle était décidée a tout, sauf ça. Elle avait envie de célébrer la victoire des serpentards, et ce ne serait pas à gryffondor ou un bleu et bronze qui le leur arracherait, sourire victorieux aux lèvres. Dans sa tête, les choses se présentaient tout aussi simplement, et elle n’avait pas envie de faillir a une tâche qui relevait d’un défis propre. Cette plante dont on disait tant de légendes, elle la gagnerait, sous le couvert d’une blessure légère ou profonde qu’elle combattrait de son envie de fillette, encore brûlante d’une jeunesse qui n’appartenait qu’a elle. Elle n’était pas expérimentée. Mais elle le voulait. Comme elle voulait toujours tout. Mais ceux qui se bornait a rester dans l’ombre ne restait il pas moindres et sans saveur, ne se démarquant en aucun cas de cette masse bêlante qu’elle connaissait ? C’était une des leçons qu’elle avait reçut de Cyanure, ces leçons tirées d’une inévitable condition de cadette.

« Les montagnes près du château… Pas le parc… En cours, il a expliciter qu’il était possible et accessible d’en trouver une. J’imagine que ce n’est pas très lin d’ici et c’est sûrement le moins dangereux. Près du château, les trolls se raréfient devant la présence humaine et sorcière. » Indiqua la demoiselle avec un inévitable bon sens, coupant court aux protestations ambiguës de son camarade avec une fermeté doucereuse. « Maintenant, c’est comment y aller… »

« Miss Dedrak ! Je ne doute pas que vos conversations privées soient hautement intéressantes, mais j’admettrais approuver un peu plus d’intérêt visible pour mon cœur ! ». Le professeur Bibine avait tourné sa tête aux traits anguleux en direction des deux élèves qu’elle gratifia d’un semblant de sermon avant de reprendre d’une voix professionnelle ses explications. De sa main droite, la demoiselle des verts et argent serra le manche polie de son balais. Bien qu’un peu usé par les année pour avoir appartenu peu avant a Typhon, elle aimait le vol et se défendait a cette compétence, avec moins d’effets probablement que sa sœur aînée mais une certaine grâce dont elle ne se départissait pas et souhaitait entretenir le plus longtemps que ses maigres années le lui permettraient. Le quidditch. Si elle avait dû faire partie de l’équipe, elle aurait aimée être gardienne, étrangement, ne souhaitant pas suivre es traces d’ordinaire si précieuse de Cyan a laquelle elle accordait d’ordinaire tant d’intérêt. Ce poste miroitant, essentiel, différent de celui de l’attrapeur au rôle décisif. D’un autre côté, faire parti d’une équipe impliquait des contraintes et si elle n’avait pas peur des responsabilités, mineures comme majeures, elle se sentait difficilement apte, malgré sa confiance évidente envers sa capacité. Le doute, elle le méprisait et si elle en été par instants submergés comme toute personne normalement constituée, elle tachait d’éviter d’en montrer la présence sous un semblant de sourire. A ce jeu là, elle était douée. « L’exercice est donc simple, je veux que vous passiez au travers des anneaux et que vous travaillez votre atterrissage. Rappelez vous : une courbure légère vers le manche avant, un fléchissement ferme qui ne doit pas laisser de place a l’hésitation. Ferme, mais léger. Avec le plus d’habilité possible, le vol étant un art. »

Elle hocha la tête sous ces recommandations qu’elle avait maintes fois entendues. Les élèves se pressaient en un rang compacte et agglutinée de garçons et de filles en robes noires sur lesquelles miroitait les couleurs mélangés des jaune et noirs et verts et argents. Le cours était commun et Shay se plaça derrière un camarade aux joues joufflues et rosie par la brise légère qui traversait le soleil du mois d’Avril. Les anneaux avaient été disposé par magie, certains alignés, d’autres exigeant une série de figures simples apprises précédemment avant l’atterrissage qui constituait le point de base du cours actuel. « Balais… » Souffla la demoiselle a l’adresse du blond, quelque rangs derrière elle, un balais sombre dans ses mains, « En balais… Partant ? ». Le sourire provocateur qu’elle lui adressa n’avait d’autres buts que de le pousser à l’accompagner. Elle aimait agir seule, mais la présence d’un élève plus âgé et expérimenté qu’elle était un point a ne pas négliger, de part sa faible carrure et sa constitution qu’elle savait fragile, outre sa volonté. Le troisième année se contenta d’un rictus amère qui témoignait de son conflit intérieur profond. Exaspérée mais désireuse de sa venue, elle contint une remarque acide et s’élança au coup de sifflet du professeur de vol. Elle s’élança docilement, le dos droit, ses mèches brunes balayant ses yeux sombres, discernant sans peine les anneaux métalliques qu’elle traversa d’un seul et même mouvement, déstabilisée un court instant par un coup de vent plus fort tandis qu’elle franchissait sans peine le troisième. « Moins vite Miss Dedrak ! Soigne ta précision plutôt que la vitesse c’est le but ! Ralentis ». Trop avancée pour se permettre de ralentir, elle atterrit par un effort de volonté et un redressement de son balai de justesse, les oreilles encore sifflantes de l’altitude trop vite quittée. Son bras avait heurté un des anneaux. Ne prenant pas la peine de le masser et d’en observait un bleu douloureux et menaçant qui s’y étendait, elle jeta un regard interrogateur au blond qui finit par hocher la tête.

« Je viens avec toi mais… pas d’imprudences ok ?! On inspecte et on se casse si on sent que ça peut mal tourner. » Acheva t-il, commençant déjà a regretter sa phrase murmurée d’un souffle rauque. La fillette hocha la tête a son tour, un sourire malicieux au coin de ses lèvres pâles, contrastant avec une peau qui reprenait peu a peu ses couleurs sous le soleil d’un printemps qui avait été long a venir. Ils avait botanique a présent, si elle ne se trompait pas et elle saisit son as a la volée, posant le balais emprunté au milieu des autres pour traverser le parc, vive. Les serres se trouvaient non loin et elle sentit en s’engouffrant dans la numéro 3 la chaleur étouffante caractéristique et l’atmosphère chargée d’humidité, s’installant nonchalamment derrière deux poufsouffles. Elle avait guetté l’approbation du blond et maintenant que c’était chose faite, la fin d’une étude de plante suffirait amplement. De plus, la botanique était dans le cas présent une matière devenue du plus haut intérêt. Sa réticence vis-à-vis de cette matière était pourtant connue… Le professeur Chourave, dans une robe de sorcière aux couleurs terreuses, ses mains moites recouvertes de plaques vertes était apparut a l’une des extrémités de la salle, son visage bon enfant et jovial tourné vers les élèves avec un « bonjour » amical.

« Aujourd’hui, nous allons travailler sur l’aconit, couramment appelée sous le nom de tue loup. Une plante extrêmement dangereuse si elle est utilisée par des mains inexpertes puisque son contact avec la peau humaine est mortel, quelque soit l’orifice par lequel elle s’insinue, à forte quantité bien entendue. Mais ses propriétés magiques pour soigner les articulations douloureuses et elle est utilisée dans bien des potions, sous forme d’huile que nous allons essayer d’extraire aujourd’hui… Oui mademoiselle Donay ? ». Le cours se déroula comme beaucoup d’autres et sans encombres particulières a l’exception d’une maladresse de la part de Shay dont les gants se révélèrent troués. La petite plante racornie au creux de sa main contenait une quantité inattendue d’un jus claire, liquide, fluide et jaunâtre que les élèves réunis se devaient de mettre dans de larges flacons vides entreposés un peu plus loin. Pour la demoiselle, l’heure passa particulièrement lentement et c’est avec un certain soulagement qu’elle sentit la voix enjouée du professeur de botanique annoncer la fin de cette chaleur ambiante présente dans les serres. La vert et argent rangea avec lenteur ses affaires éparpillées sur le sol, ne se relevant finalement qu’après les élèves partis, se dirigeant vers Chourave, plaquant un sourire d’élève courtoise et intéressée sur son visage, les mains jointes derrière son dos, la bandoulière de son sac lourde martelant son épaule a force d’avoir courut d’un bout a l’autre du château « Professeur ?! ». Voix timide, calculée, qui attendait une réponse. « Je cherche des informations sur la fleur de Lys Bleue pour le cours de duel et je voudras savoir… ». Le visage du professeur s’illumina, hochant la tpete avec vigueur sous la question, heureuse de sentir que la demoiselle avait choisie de lui poser la question, jugeant son avis plus précieux que les livres poussiéreux de la bibliothèque.


« Oh ! Une plante très intéressante cette petite fleur… Mais délicate a trouver bien sur… Elle pousse sur les flancs de montagnes généralement et tire l’eau nécessaire à la survie de ses racines de la neige ou du gel en altitude. Les montagnes de Poudlard doivent en compter pas plus de deux ou trois mais elle sont reconnaissables et facilement repérables, ce bleu vif dans la neige blanche. Et en hauteur, le ciel est dégagé alors on les voit de loin comprenez vous ? ». Pause mimant la réflexion. « On les utilises couramment dans certaines potions… ». La vert et argent hocha la tête, ravie. C’était ç a la clé, survoler les montagnes par temps dégagé et repérer cette plante apparemment visible en évitant la présence de créatures trop dangereuses. Accompagnée, elle ne devait risquer que peu et cette solution était plaisante. D’un geste de la tête, elle remercia les réponses salvatrices du professeur de botanique et quitta rapidement les lieux aux larges vitres embuées de l’humidité des serres, retrouvant la lumière crue du soleil avec un sourire. Le blond l’avait attendu, tenant dans sa main deux balais récupérées au préalable dans le cours de vol de la matinée.

Il ne leur avait pas fallut longtemps pour quitter les terrains clairsemés du parc, quittant la chaleur rassurante du mois d’Avril pour sentir le vent plus fort, par brusques bourrasques, s’insinuer dans les vêtements, robes et écharpes des deux verts et argents. D’un geste de la main, l’autre fermement posé sur un balais branlant selon le rythme irrégulier des rafales, elle rajusta le foulard aux couleurs de sa maison, jetant par instant un regard au troisième année a ses côté qui ponctuait chacun des changements de direction d’un claquement de dents traduisant son anxiété, ses mèches blondes balayant ses yeux gris. « Mauvais idée… ». C’était la phrase qu’il grommelait en échos depuis les minutes qui avaient succédées leur départ, exaspéré et transit par une température sensiblement différente a fur et a mesure qu’il prenait de l’altitude. « Arrête ! Il ne nous aurait pas envoyé chercher quelque chose d’inaccessible si ça devait nous mettre en danger non ?! Quelque chose de difficile, mais pas de foncièrement dangereux… » Répliqua, avec un bon sens et une fermeté inébranlable la miss, un rictus amère sur ses lèvres pâles tandis qu’elle guettait du regard leur ascension, parallèle au flanc rocheux des montagnes. Ils ne seraient sûrement pas les premiers, elle le savait pertinemment mais la consigne n’avait été donner que quelques jours auparavant et il y avait des chances, même maigres, qu’elle la repère la première. Trolls des neiges… Elle n’avait pas parlé de cette menace et de ces paroles à son camarade, de peur qu’il fasse demi-tours et jugeait le mensonge comme une simple omission.
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