"Bien!" S'exclama Rosmerta en se parlant à elle même "Les stocks sont vérifiés, la salle est impeccable..."

Elle contempla son reflet dans le bois laqué du comptoir. Puis elle balaya la taverne encore vide du regard. Tout était à sa place, parfaitement nettoyé. Il flottait dans la pièce une odeur de propre et le léger fumet qui s'échappait de la cuisine : une fournée de tartes à la citrouille nouvelle recette était en train de cuire tandis qu'un chaudron entier de ragoût mijotait sur le feu.

Mais la plupart des clients ne viendrait que pour se délecté de quelques chopes de sa fameuse bièraubeurre! La patronne avait prévu à cet effet quelques tonneaux près à être mis en perce.

Le soir arrivait lentement et la lumière commençait à baisser. Bientôt les clients arriveraient par dizaines : villageois, professeurs du collège ou de l'université, voyageurs de passage… Le calme qui régnait dans le pub vide était presque effrayant en comparaison de la joyeuse cohue qui y régnait habituellement.

Rosmerta fini son inspection en examinant les rangées de chopes et de verre allignés dans un ordre militaire. Puis elle se saisit de l'une des chopes.

"Je suis sure que tu peux briller un peu plus que ça!" jugea-t-elle en riant.

Et elle entreprit donc de l'essuyer encore et encore jusqu'à ce qu'elle atteigne un éclat à faire pâlire tous les diamants de Gringotts tout en fixant la porte d'entrée en guettant les clients qui ne sauraient se faire attendre plus longtemps…

-Mizore regarda dehors et soupira... Tout le monde n'avait pas l'air content de ce mauvais temps soudain ! Elle regarda son père d'un air interrogateur, être d'un naturel aussi chaleureux la laissait sans souffle! Elle se demanda même s'il n'avait pas bu une de ses potions tisanes miraculeuses! Heureusement, ce n'était pas elle qui en avait fait les fraits, puisqu'elle avait très peu vécue avec son père. Elle se tourna vers sa jeune soeur, qui, elle, avait dû en faire l'expérience! Puis Mizore inspecta l'etablissement. De nombreux avis de recherches y étaient affichés, mais aucun Bachelard... les anciennes actions de son père n'avaient jamais été découvertes, et les siennes en californie avaient été tenues pour "accidents". tout comme la chaussée verglassée en plein mois d'aout qui avait tué sa mère et son nouveau "mari". Un sourire sadique, rien qu'à cette pensée, s'établit sur le visage de Mizore, qui retourna le regard vers la patronne, qui s'affairait. Ses deux yeux bleus froids suivaient ses moindres mouvements. Soudain, elle ouvrit la bouche, lachant un soufle glacé-

Trois glaçons pour moi s'il vous plaît.

-puis s'adressant à sa jeune soeur-

Alors petite soeur les cours? Tu n'as tué personne? toi non plus Papa?

- elle rit, ainsi que les trois autres, Rosmerta prenant cela pour une "blague" familiale-

La porte s'ouvrit enfin, faisant tinter mélodieusement la sonnette.

"Sigmund ! Mon cher ! Voilà un moment que je ne vous avait vu ! Beaucoup de travail à l'université, n'est ce pas ? Mais venez donc par ici. Voilà près de la cheminée. Quel temps ! A ne pas mettre un hiboux dehors ! Et que dois-je vous servir pour vous réchauffer ?"

Après avoir pris la commande du professeur Bachelard, Rosmerta se retourna, saisissant avec habileté trois verres et une bouteille déjà ouverte de rhum.

"Et oui ça ne se bouscule pas en ce moment ! Mais je fais confiance à mes plus fidèles habitués pour braver la tempête." lança-t-elle pour faire la conversation.

Puis elle interrompit son mouvement en entendant la jeune Mizore modifier sa commande.

"Et trois glaçon, ça marche!" clama-t-elle.

Oh! "Trois glaçons", ce n'était pas une commande bizarre pour la patronne. Tout juste original. Dans un établissement comme le sien, on voyait de tout et de n'importa quoi ! Un jour, deux étranges créatures toutes encapuchonnées lui avaient commandé un pichet complètement vide, et elle les avait regarder siroté leur verres plein d'air tout en discutant, comme deux fillettes jouant à la dînette. Le plus drôle était qu'ils avaient grassement payé leur "rien" en partant…

"Et voilà!" annonça-t-elle en se retournant "Deux verres de mon meilleur rhum et trois glaçons."

La jeune femme lança alors une plaisanterie que Rosmerta eut du mal à saisir. Elle accompagna cependant ses client dans leurs rires.

*Chacun son humour…* médita-t-elle.

Puis se retournant vers Mr. Bachelard elle entama le commérage la discussion à proprement parlé:

"Vous avez bien de la chance de travailler à l'université, professeur. Il y a un sacré remue-ménage en ce moment à Poudlard, avec la nouvelle directrice. C'est bien simple, je ne voit plus aucun élève! Oh! Mis à part deux trois Serpentards qui doivent être dans ses petits papiers…"

Elle enchaîna en se tournant vers les deux demoiselles qui accompagnaient Sigmund :

"Vous êtes des élèves du professeur Bachelard?"

Bachelard prit bien volontiers le verre de rhum proposé par Rosmerta, il en but d'abord une gorgée, puis il entama la conversation avec sa grande amie, à la poitrine imposante, il reprit d'abord sur ses deux compères qui l'accompagné:

- Ma chère Rosmerta, je vous présente, Mizore, ma fille ainée qui vivait jusqu'alors en Californie, et sur ma demande est venue enseigner l'étude des runes à Poudlard.

Rosmerta s'avança pour prendre la main de Mizore et lui secoué dans tous les sens, pour montrer sa joie, mais à peine eut elle prise sa main que Mizore la retira et lui jeta un sourire aimable mais glacial...

- Ensuite ma petite dernière que vous avez peut être vue dans de temps reculés lorsqu'elle était encore à Poudlard, Eleona, qui va surement rentrée cette année, à l'université de magie avancée, pour devenir joueuse de Quidditch! Dit-il avec fierté. Mes deux filles sont toute ma fierté!

Rosmerta salua Eleona également avec grand joie, puis se retourna vers Bachelard pour lui faire savoir qu'elle aimerait bien avoir son avis sur Poudlard:

- Pour ce qui est de Poudlard, effectivement, la nouvelle directrice est fort plus sévère, Mizore ne sent plein pas, elle aurait tendance à être pire, au lieu de grogner, on pu voir un sourire radieux sur le visage de Mizore, son père savait que pour elle ceci était un compliment. Rosmerta dites moi, vous pensez que la nouvelle directrice, aurait tendance à faire du favoritisme?

Sentir le vent dans ses cheveux ne la dérangeait pas. Elle
aimait cette caresse amère, mais franche du blizzard. Il n'empêche qu'on ne pouvait rester des heures sous ce genre d'intempérie. Ils rentrèrent donc tous les
trois au Trois-Balais, bar préféré des élèves de Poudlard quand ils avaient
encore le droit de sortir bien sûr.
Ils allèrent au bar et son père comme à son habitude prit une attitude bon
vivant. Eleona perçu une note d'étonnement sur le visage de sa sœur. Elle paraissait
avoir du mal à cacher ses ressentiments envers certaines personnes. En tout cas
elle était toujours aussi froide face à l'accueil chaleureux des gens.
Mme Rosmerta lui serra la main vigoureusement. Eleona ne retint pas sa main et
sourit en hochant la tête en signe de salutation.
Elle regarda ensuite sa sœur et vit l'étonnement grandir dans ses yeux. Elle
lui sourit donc pour la rassurer.
Lorsque leur rhum leur fut servi, elle indiqua une table de la tête.


-On devrait se poser dans ce coin vous ne pensez pas ?



Ils se dirigèrent tous vers cette petite table éloignée du reste et situer près
d'une fenêtre. Une fois assis Eleona regarda sa sœur.


-Je suis vraiment heureuse de te revoir. Tu ne t'imagines pas à quel point les
choses ont changé ici.

En voulant lui expliquer leur attitude aimable.

Disons qu'il vaut mieux rester discret, le maître préfère garder des atouts en
main pouvant surprendre. Tu comprends ?
Et sinon comment se sont passé vos premiers jours de travail ?

Rosmerta salua chaleureusement les deux jeunes femmes.

"Mais c'est vrai qu'elles vous ressemble un peu !" s'exclamat-elle "Et bien, mesdemoiselles, vous êtes les bienvenues dans mon établissement ! Et ne vous en faites pas, je mettrai la note de vos consommations sur l'ardoise de votre père !"

Elle rit joyeusement de sa propre plaisanterie. Puis se retournant vers Mr. Bachelard, elle répondit à sa question sur Mrs. Ombrage :

"Favoritisme? Voyons, Sigmund, vous savez bien à quel point je répugne à être médisante!" dit-elle avec un sourire complice.

Lorsque le groupe s'éloigna, Rosmerta se dirigea vers la cuisine en leur criant :

"Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à appeler ! Moi je vais voir ce que diviennent mes tartes. Je vous en rapporte trois parts ! Et pas la peine de refuser, c'est la maison qui régale ! "

Puis la patronne disparut dans l'arrière salle, pas fâchée de quitter cet étrange petit groupe qui la rendait un peu nerveuse sans savoir pourquoi.

[hj: Je vous laisse tout seuls un moment pour avancer dans votre rp, mais je reviendrai au moment le plus inopportuns pour vous faire avaler mes tartes de grès ou de force!]

Bachelard regarda Rosmerta s'éloigner dans la cuisine, où dans laquelle sentait surement une bonne odeur de tarte, puis Bachelard se tourna vers ses deux filles:

- J'aime beaucoup cette madame Rosmerta, dit-il dans un sourire rayonnant.

Puis soudain son regard se posa sur celui de Mizore, et son visage sembla changer pour devenir plus dur:

- J'ai parlé avec le maitre, il préfère attendre que nous nous soyons tous retrouvés et que notre famille soit au complet, après il nous dirigera vers un de ses disciples qui se chargera de faire messager entre nous et le maitre! Mais restons discret personne ne doit savoir dans quel camp nous sommes! Il nous faut donc rester prudent!

Bachelard s'interrompit et repensa à Rosmerta, lorsqu'elle parlait d’Ombrage:

- Vous savez comme votre père n'apprécie que trop peu Ombrage, le maitre ne l'aime pas nom plus, mais il préfère la voir à Poudlard qu'au ministère, je compte sur toi Mizore pour la surveiller de très prêt elle ne m'inspire pas confiance...

Bachelard repensa à sa dernière rencontre avec le maitre, il avait longtemps parlait, et IL avait finit par avouer que Mizore lui serait surement d'une utilité, Les Bachelard attendaient depuis longtemps un jour où IL déciderait de passer à l'action, ce jour là tous les Bachelard seraient prêt à se battre de son coté:

- Je pense effectivement que tu devrais aller à Edimbourg, j'ai entendu dire que la marque à été vu, mais que le ministère a bien entendu tous fait pour cacher cela au publique, il me semble qu'il y a eu plusieurs morts dont une famille d'auror, si ils étaient un peu moins vantard, ils seraient certainement en vie aujourd'hui! Pour ce qui est de notre intermédiaire, je ne sais pas, et je ne fais pas vraiment confiance à SES disciples, vous les connaissez, toujours aussi médisant et ne connaissant rien des forces qui nous entourent, ce sont de viles serviteurs, c'est pour cela que je LUI ai demandé une rencontre directe, face à face avec lui et notre famille, je pense que nous devrions le faire venir au manoir, votre tante Roselyne ne devrais pas tarder à arrivée...

Bachelard repensa à sa sœur qui était encore plus cruelle que lui, d'ailleurs en y repensant bien, Mizore était son portrait craché, Bachelard attendit que Mizore et Eleona montrent leur avis sur cette rencontre et sur l'arrivée de leur tante, qui était certainement adorée et détestée

Sa sœur était de retour et bien de retour. Elle reconnaissait en elle tout se dont elle se souvenait.
Eleona continua d’écouter la conversation tout en regardant dehors. Le vent faisait tomber la neige en biais, on ne pouvait pas voir à plus de 2 mètres devant soi. Une petite couche de neige c’était déposé sur le rebord de la fenêtre et la buée envahit bientôt tout le carreau.
L’odeur de tarte venant de sortir du four vint lui titiller les narines. Cette odeur douce la fit saliver. Eleona était plutôt curieuse et très gourmande. Elle annonçait aussi le retour assez rapide de Mme Rosmerta, il serait donc mal venu de se faire repérer si bêtement.
La conversation avait cessé, Eleona tourna la tête pour voir ce qui se passait. Elle regarda d’abord son père. Il avait un petit sourire en coin et le regard dans le vide caractéristique des personnes qui sont en train de penser à quelque chose qui leur est agréable. C’est dans ce genre de moment que les gens vous demandent à quoi vous pensez. Question des plus absurde, car nos pensées nous appartiennent et même si elles nous sont agréables ce n’est peut-être pas le cas pour eux.
Finalement elle se tourna vers sa sœur. Elle jouait avec un glaçon regardant leur père de ses yeux bleus plus froid que la glace elle-même. Une personne étrangère ne pourrait rien y lire, mais Eleona y lissait de l’impatience. Elle voulait faire ses preuves et surtout réintégrer ce milieu si hostile.
Eleona n’aimait pas particulièrement tous ces gens qui gravitaient autour de LUI. Il lui rappelait des chiens prêts à s’entretuer pour une faveur, un compliment. C’était en partie grâce et à cause d’eux qu’elle avait appris à revêtir cette façade inexpressive.

-Je ne suis pas sûre qu’il accepte de venir dans notre manoir. IL préfère voir les gens dans ses propres quartiers.
Elle avait parlé si soudainement que même elle en fut surpris.

-Ca me ferait très plaisir, mais je ne suis pas sur qu’il en soit ainsi. Finalement même si nous LUI sommes restés fidèle, il n’en a pas forcément vu les fruits. Et IL semble préférer ces chiens gravitant autour de LUI comme autour d’un os. L’obéissance bête et méchante.

Un bruit un peu plus loin la fit taire. Elle regarda en direction du bar pour vérifier que Mme Rosmerta ne venait pas par là.

Rosmerta sifflotait d'allégresse en sortant de la cuisine. Elle apportait trois part de tarte à la citrouille sur un plateau en argenterie ouvragée. Lorsque tout à coup elle immobilisa son mouvement. Mizore venait de faire tombé son glaçon, mais depuis l'endroit où se tenait la patronne, à l'entrée de la cuisine, cet acte semblait être tout à fait délibéré.

Maintenant fermez les yeux (pas pour de vrai sinon vous ne pourrez pas lire la suite) et imaginez la tête de quelqu'un qui vient de passer un temps fou à un travail minutieux, comme construire un château de cartes ou bien aligner des dominos, et qui voit sont travail détruit sans aucune pitié. Vous visualisez? Et bien Rosmerta faisait à peu près cette tête là…

*Des traces de pas sur le parquet, dans un bar, c'est inévitable.* se dit-elle en contenant sa fureur *Comme les verres renversés par inadvertance, on ne peut pas les empêcher. Mais jeter volontairement sa commande sur MON sol tout propre! Alors là!!!*

Les yeux exorbités, agités d'un léger tic, Rosmerta fixait Mizore qui lui tournait le dos en se demandant si son plateau serait assez tranchant pour décapiter la jeune femme si elle le lançait comme un frisbee.

La patronne finit par retrouver sa maîtrise et se dirigea vers ses clients avec un sourire commercial.

"Et voilà les tartes." déclara-t-elle avec un enthousiasme qui sonnait faux "Bon appétit."

Elle ne put s'empêcher de lancer un regard assassin à la jeune Mizore. Elle se rattrapa tout de même à temps en affichant un sourire crispé.

Puis lentement, elle se tourna vers le mur touché pour constater les dégâts. Bon oui, c'était juste un petit peu d'eau, un coup de serpillière et on en parle plus. Mais c'était SON bar! La moindre offense était une abomination!!!

Rosmerta retourna donc vers la cuisine pour y trouver de quoi faire disparaître les traces de ce crime infâme.

*Sigmund, vous avez de la chance d'être un habitué que j'apprécie.* rumina-t-elle en elle même *Sinon j'aurai bien rajouté une cuillère d'huile de foie de morue dans la part de tarte de cette mégère…*

Puis elle disparut de nouveau dans l'arrière boutique.

- Mizore regarda madame Rosmerta arriver avec des parts de tartes. Celle-ci les déposa devant eux et lança à la jeune femme un sourire crispé. Mizore le lui rendit mais d'un air navré. Elle regardat sa part fumante, voyant les yeux de sa soeur qui avait bien envie de commencer, elle en prit un morceau et le mâcha en silence. Après une telle crise, le réconfort fut fort apprécié! La gâteau fondait dans la bouche, encore meilleur que la barbe à papa moldue, encore meilleur que la meilleurs des sucrerie de chez Honeyduck! La citrouille chaude envahissait les papilles d'une douceur incomparable, éveillant les sens et réchauffant le corps entier. Mizore avait l'impression d'être dans la paradis lui-même. Soudain, elle vit dans la glace, le regard de la patronne qui la pourfendait pas derrière. Mizore se demanda à quel moment celle-ci allait lui jeter un verre à la figure... Bien qu'elle tienne surement trop à ses verres pour le faire... Elle tenait son plateau avec fermeté comme s'il était une épée, prête à foncer sur son adversaire! On aurait dit une duéliste qui voudrait faire mourir de peur son concurrant rien que par le regard. Mizore regarda son père, se demandant d'où venait cette fureur si soudaine à son égard? Elle finit sa part puis se leva en se tenant à sa chaise, sa crise l'ayant fortement affablie.-

Je vais retrouner à Poudlard, j'ai des runes à étudier. Papa, je ne pense pas qu'il veuille bien nous laisser notre liberté. Aussi, je ne me plierai pas à sa volonté. Au contraire, s'il nous la laisse, je veux bien devenir ce que je ne suis pas.

- elle parlait en code, sachant que Rosmerta tendait l'oreille maintenant qu'elle l'avait dans l'angle de son plateau trancheur de tête.-

Je sais ce que je risque si je me dresse contre lui... Mais il est hors de question que je me traîne à ses pieds comme un paillasson! On se revoit au manoir.

-En disant cela, elle sortit de sa poche sa baguette et la pointa sur son père et sa soeur. Puis elle visa la flaque d'eau.et le reste du glaçon.-

evanesco

- toutes traces disparues. Puis la jeune femme se dirigea vers le comptoir et la patronne, toujours armée. Mizore déposa quelques pièces sur le comptoir, ses yeux bleux regardèrent Rosmerta, navrés.-

Merci Madame pour ce repas, il était formidable, vous êtes vraiment une excellente cuisinière, je reviendrai.

- Mizore sortit du bar, sous les regards effarés de sa soeur et de son père, trouvant vraiment bizare son attitude aussi chaleureuse, elle qui, d'habitude se fiche pas mal de ce que les autres penses! Ils regardèrent le reste de la tarte - les quelques miettes- se demandant si elle n'était pas empoisonnée. Mizore leur fit un signe d'au revoir et sortit de l'etablissement. La neige avait cessé, le vent s'était arrêté, laissant au calme et au silence le royaume de la vie. Mizore ne transplana pas, trop faible pour faire même ce petit exercice. Elle s'enfonça dans les bois vers la cabane hurlante, une fois hors de vue, elle s'effondra sur le sol. Se couchant en chien de fusil, elle laissa exploser sa tête, l'autre voix plus forte que la sienne bourdonnant dans son esprit. La jeune fille mit sa tête entre ses bras et se laissa submerger per cette autre "elle". Elle se réveilla plusieurs heures plus tard, les mains pleines de sang, de son sang et d'un autre, sa baguette à côté d'elle, ne sachant plus ce qui s'était passé...-

Sigmund repensa à ce que disait sa fille, elle avait raison, il ne fallait point céder au désir d'un autre, puis Bachelard, reprit ses pensées pour en conclure avec sa fille qui était restée:

- Comme tu le sais, ta sœur a eu beaucoup de mal, à être séparée de moi, tu sais ta mère avait l'âme et le cœur aussi froid que Notre chère amie, celle dont on ne prononce pas le nom. Et je pense que sa mère, enfin que votre mère a du lui montée la tète, pour ne plus subir la volonté d'un autre, croyant surement la rende plus forte. En ta sœur, existe donc que personnalité, qui à force de dualité, se sont formé et apparaissent ''l'une comme l'autre, c'est pour cela, qu'avant de rejoindre, notre maitre, il nous faudra, enfin il me faudra régler ce problème ci avec ta sœur. Elle n'a plus la capacité de juger, vu que la plupart de ses sentiments se sont évaporés, ce qui n'est pas un mal pour elle!

Une fois que Mizore avait complètement disparue de la circulation, Bachelard se demanda d'où venait réellement son mal de tète, si soudain à son gout, il fallait qu'il parle seul à seul à sa fille. Cependant, il ne devait pas laisser paraitre son inquiétude devant Eleona, c'est pourquoi tout en pensant aux problèmes de sa fille ainée, Bachelard sourie à Eleona, tout en sortant de sa poche quelques galions pour aller régler l’addition:

- Bon ma petite fille, nous allons y aller, il faut que je passe remercier Rosmerta dans l'arrière cuisine. Elle mérite des remerciements après ce délicieux repas, enfin quatre heure, part devant je te rejoindrai à l'université.

Eleona prit son manteau et se prépara à partir. Bachelard à son tour, prit sa veste qui était d'un vert d’eau, pas très propre, on était même en droit de se demander l'origine même du tissu de son manteau. Il le prit sous le bras, fit une bise à sa fille. Et se dirigea à son tour vers la cuisine, où Rosmerta c'était remise à chantonner, il s'approcha sans bruit, Rosmerta était pencher sur sa cuisinière, avec une éponge dans la main pour nettoyer une casserole, tous en balançant son "derrière" de droite à gauche:

- Excusez-moi, Rosmerta, je tenais particulièrement à vous remercier, comme d'habitude le service et la serveuse sont parfaits, j'ai adoré votre tarte, je m'excuse pour le départ prématuré de ma tendre enfant, mais elle ne se sentait pas au meilleur de sa forme. Cependant, je me ferais une joie de revenir soit avec mes collègues de l'université, soit avec mes filles, boire un coup, ou prendre un repas!

Bachelard lui fit un sourire, en espérant qu'elle ne voit pas qu'il était inquiet et pressé de retrouver sa fille, qui avait eu une drôle de réaction, et l'avait laissé bouche bé.

Rosmerta entendit des pas dans son dos. Se retournant, elle aperçu Mr. Bachelard.

*Depuis quand les clients vont dans la cuisine?!* s'offusqua-t-elle *C'est comme si les spectateurs allaient en coulisses!*

Mais entendant le discours chaleureux du professeur, elle se radouci.

"Oh vous êtes adorable Sigmund! Revenez quand vous voulez! Je vous referai des tartes encore plus succulentes, surtout si vous me ramenez des clients" déclara-t-elle avec un sourire irrésistible et un clin d'œil complice.

Puis la patronne le raccompagna dans la salle. C'est alors qu'elle aperçu l'argent laisser par Mizure en payement. Rosmerta était toute rayonnante.

*Oh! Elle m'a même laissé un pour boire!* (Et oui Rosmerta peu compter l'argent à l'œil nu à plus de 10 mètre de distance) *Elle est mignonne cette petite. Finalement je suis complètement réconciliée avec les Bachelards.*

C'est donc avec un sourire d'allégresse qu'elle adressa un salut à Eleona qui se tenait déjà près de la porte.

"Vous aussi ma petite demoiselle, revenez quand vous voudrez! Je serai ravie de vous revoir!"