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 Les Amoureuses. [PV]
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MessageSujet: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptySam 20 Oct - 10:15:04

Ca y’est. L’année venait tout juste de commencer, depuis peut-être trois jours. Trois jours intensifs de cours, de retrouvailles et tout ça. Bref, trois bons jours pour bien se remettre dans le bain de Poudlard. Puis, à la fin du troisième jour, Zélie se dit que finalement, il lui manquait bien une personne dans son entourage. Non pas une amie, ni une ennemie, mais une fan. Oui, vous savez très bien de qui je parle de toute manière, mais bon, son identité restera secrète jusqu’à ce que cette personne post à la suite de mon message, avec de la chance et son courage, ça arrivera peut-être demain. Et oui ! Elle est à Gryffondor, bien que la rouquine était quasiment certaine que le choixpeau avait dû faire une belle erreur en la mettant dans cette maison qui normalement regroupe les gens gentils, et courageux. Or, cette Gryffondor-là, et ben, elle n’était pas du tout courageuse. Dès qu’elle se sentait attaquée elle courrait le plus vite et le plus loin possible, de toute manière, elle ne savait sauver qu’une seule personne : elle. Mais malgré son non courage, sa peur de se retrouver en face de Zézette, l’Aiglonne l’aimait bien, disons que ça faisait maintenant parti de ses passe-temps d’essayer de la trouver dans Poudlard. Mais non, depuis la rentrée la quatrième année ne l’avait même pas aperçu. Et pourtant, les cours regroupé parfois les troisième et quatrième années, non, rien à faire, elle ne s’y trouvée jamais, ou alors elle bénéficiait d’une grande protection pour que Zélie ne l’approche pas, jamais, jusqu’à la fin de sa scolarité. Il n’empêche, malgré que cette idée avait parfois frôler l’esprit de Zézé, jamais elle ne l’avait cru, cette Rouge et Or n’aurait même pas eu le courage de dire à qui que se soit ce qu’il s’était passé lors de leur première rencontre.

Zélie était donc dans son dortoir sur son lit, allongée, l’esprit tranquille, quand la tête de cette fameuse personne lui apparu dans ses pensées. Non, ne croyez pas qu’elle était totalement obsédée par elle, mais leur rencontre l’avait fait drôlement rire, et la retrouver serait une partie de rigolade, elle en était sûre. Ce fut alors à ce moment-là, alors que trois longs jours s’étaient passés s’en qu’elle la voit, que Zézette se dit qu’il fallait maintenant emprunter les grands moyens. Puis, peut-être que si elle finissait par la retrouver, elle pourrait s’excuser … Ou pas. La rouquine se leva brusquement et se mit à réfléchir. Comment retrouver la Gryffondor ? Demander à Lellia, oui, c’était une idée, elle était Gryffondor, capitaine des Rouges et Or, elle connaissait forcément la proie de Zélie, mais non, quelque l’en empêché, et elle ne savait pas quoi. Mince, mince, mince. L’Aiglonne n’allait tout de même pas courir après une petite troisième année durant un an ? Non. Il fallait vraiment trouver quelque chose, ce soir, de plus, il n’était même pas tard, le dîner venait juste d’être terminé.

La rouquine descendit donc de son lit et se dirigea vers ses affaires. Elle prit une plume, de l’encre un morceau de parchemin tout abîmé, ça risquait d’être drôle. Là encore, quelques secondes passèrent, comment commencer une lettre d’amour ? Franchement, la Capitaine des Aigles n’en avait jamais fait une, mince, elle devait voir Lou, qui était habituée à ça, maintenant qu’elle sortait avec Leelounet. Mais non, là aussi, quelque chose l’en empêcha, la blonde lui poserait pleins pleins de questions gênantes, et la rouquine n’avait vraiment le temps de s’attarder à ça.
Zélie plongea doucement la plume dans la petite bouteille d’encre, et ce mit à écrire sur le petit morceau de papier d’une écriture fine, droite, soignée, parfaite.


Citation :
Chère toi,

On ne se connaît pas, en fait si, peut-être un peu. Nous avons eu une petite et drôle escapade ensemble, et il faudrait vraiment remettre ça au plus vite. Je ne sais pas si tu es d’accord, mais je l’espère, alors rendez-vous ce soir à vingt heures dans les toilettes des filles au deuxième étage, et non au sixième, là ce sont ceux des garçons.

A tout à l’heure, j’espère.

Ton amoureuse.

(XD) MOUAHAHAHAHA. Zélie profitait de ces instants de gloire le plus longtemps possible. Non, ce n’était pas du tout un crime prémédité, d’ailleurs, elle ne savait pas si ça allait être un crime, puis non, en fait, ça n’allait pas être un crime. Ce n’était pas une psychopathe, bien que la destinataire de la lettre en doutait fortement, elle en était sûre. Bon, maintenant il fallait envoyer la lettre au plus vite, il était genre dix neuf heures trente, et si la rouquine ne se dépêchait pas, la proie ne recevrait pas la lettre d’amour avant vingt heures. Allez. Plus vite. Direction la volière.
Courir, courir, respirer, marcher, arrivée. Cinq grosses bonnes minutes avant d’arriver en haut de la volière, vingt heures moins vingt-cinq, l’heure du rendez-vous approchait dangereusement, et la Gryffondor n’était même pas encore au courant. Vite. Plus vite. La rouquine prit la première chouette qu’elle trouva assez maligne pour ne pas être encore partie chasser, accrocha le bout de parchemin frissonné, et lui dit de se diriger vers M.T pour lui donner cette lettre. Et plus vite que ça !
L’animal partit aussitôt, c’était aussi stressant que ça de se trouver dans la même pièce que Zézette plus de deux minutes ? Peut-être. Vingt heures quarante-cinq. Déjà dix minutes de passées ? Oui. Zélie rêvassait, qu’allait vraiment se passer ? La Gryffondor serait-elle assez courageuse pour oser se présenter au rendez-vous. Y’avait plutôt intérêt. Sinon la Bleue et bronze serait de la harceler avec ses lettres signées : « ton amoureuse ». En plus ce n’était même pas vrai la signature. Zézé avait une autre amoureuse, mais ça, chut, fallait surtout pas le dire, c’était un secret, ça l’est toujours d’ailleurs.

Gnuuh ! Vite ! Direction toilettes des filles. Second étage. Et là ? Maintenant ? La Rouge et Or avait-elle la lettre en main ? Se dirigeait-elle en ce moment au deuxième étage, peut-être, peut-être pas.
Zélie avait un sourire béat collé sur le visage, et impossible de le retirer, vraiment. Ca sentait mauvais dans l’air, pourtant, c’était assez rigolo. Oui, car, jouer le méchant ce n’était pas si mal que ça. Se sentir dans la peau d’une Serpentard avec une seule personne. Oui, Zézette n’était pas quelqu’un de méchant généralement, certes c’était quelqu’un de fou, mais pas agressif, pas méchant, elle était toute mignonne et gentille. Demandez à qui vous voulez, sauf la Gryffondor dont je parle depuis le début.
La Serdaigle arriva au second étage à vingt heures moins deux, elle ouvrit doucement la porte. Personne. Pas encore. D’ailleurs, si la troisième année était vraiment polie, elle arriverait à vingt heures pile, et pas avant, espérons.
Zézette entra, et regarda toutes les cabines, on ne sait jamais, si il y allait avoir un témoin ou quelque chose comme ça, ce n’était pas bon.
Personne. Fufufuh. La rouquine s’appuya alors sur les robinets et attendit patiemment sa princesse.
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptySam 20 Oct - 12:05:16

Depuis le début de l’année, Mariana s’attelait à éviter toute personne ressemblant de près où de loin à Zélie. Une rousse s’approchait d’elle qu’immédiatement la Gryffondor s’en allait plus loin. Jusque là, elle avait aussi évité les escapades de nuit, craignant que la Serdaigle ne se cache dans un coin sombre, attendant le moment propice pour l’assassiner. Quand aux cours … et bien disons qu’elle avait tout simplement eut de la chance car, jamais encore, la tête hirsute de sa « meilleure amie » et le reste de son corps d’ailleurs ne s’étaient trouvés là. C’est donc avec un certain soulagement qu’elle se disait qu’elle pouvait tenir toute l’année, que ce n’était pas si dur que cela. Malheureusement, car il y a bien entendu un malheureusement vous vous attendiez à quoi avec Zélie dans les parages, tout n’était pas aussi évident. Alors qu’elle était tranquillement installée dans la Grande Salle, un hibou non identifié, vint lâcher dans ses mains un bout de parchmin froissé. Le fameux bout de parchemin.

Citation :
Chère toi,

On ne se connaît pas, en fait si, peut-être un peu. Nous avons eu une petite et drôle escapade ensemble, et il faudrait vraiment remettre ça au plus vite. Je ne sais pas si tu es d’accord, mais je l’espère, alors rendez-vous ce soir à vingt heures dans les toilettes des filles au deuxième étage, et non au sixième, là ce sont ceux des garçons.

A tout à l’heure, j’espère.

Ton amoureuse.

Après avoir relut le texte une bonne dizaine de fois, elle s’autorisa à jeter un petit coup d’œil discret autour d’elle, pour voir qui aurait pu lui envoyer un truc pareil. Rien de suspect de ce côté-là, rien que des gens qu’elle ne connaissait pas. Par ce que, oui, la lettre était claire là-dessus : ils se connaissaient. Enfin elles se connaissaient plutôt. « Ton Amoureuse » que c’était signé. Et pourquoi est-ce que cette fameuse inconnue voulait la rencontrer dans les toilettes des filles d’abord ? Les W.C. ne lui avait apporté que des ennuis. A moins que …. NEEEEEN ! ZELIE COLIEN ! affraid Nom d’un Troll ! Comment est-ce que cette folle avait réussit à la retrouver ? Bon, d’accord par hiboux. En fait la question c’était plutôt : pourquoi est-ce que Zélie s’acharnait sur elle ? A part lui mettre un [petit] coup de boule, la troisième année ne lui avait rien fait du tout. Et elle estimait que noyer une personne dans les toilettes était un acte bien plus répréhensible que de frapper, accidentellement en plus, une personne. Dans quel pétrin s’était elle encore fourrée, par la faute de sa vessie, en allant aux toilettes ce soir là. Parce que, là, elle était prête à parier que Zélie allait la harceler jusqu’à sa septième année si elle ne venait pas. Et puis « ton amoureuse ». Beurk. Désolée, mais Mariana elle n’aime pas les filles. Bon, c’était sûrement un trait d’humour que la Serdaigle avait du juger très subtile. Pour mettre les choses au point, la troisième année décida de se rendre au point de rencontre donnée par l’abominable Yéti Zélie. Maintenant on peut plus dire qu’elle n’est pas courageuse Mariana, parce que pour accepter d’aller retrouver une rousse psychopathe, il en faut du courage.

La troisième année repoussa son assiette d’une main, l’appétit brusquement coupé. C’est vrai qu’elle n’en menait pas large et que rien ne l’empêchait de retourner dans son dortoir et de se glisser sous les couvertures pour dormir. Rien sauf que … maintenant que sa décision était prise, elle allait s’y tenir. Enfin. Peut-être. On verra. Montant les escaliers quatre à quatre pour retourner dans son dortoir, tant pis si elle arrivait en retard après tout elle n’avait affaire qu’à Zélie Colien, Mariana sentait sone estomac se nouer petit à petit. Une fois arrivée près de son lit, elle regarda longuement le bout de parchemin, avant de le froisser d’une main rageuse et de l’envoyer valser sous son lit. Après tout, elle n’en n’avait rien à faire de cette fille. Si cela lui plaisait de la harceler par hibou, tant mieux pour elle. Non, vraiment, sa décision était prise, elle n’irait pas au rendez-vous. Et toc !

Qui a dit que Mariana Taylor était lunatique ? Parce que, quelques instants plus tard, la jeune fille redescendait les escaliers de la Tour des Gryffondor, direction : les toilettes des filles. Sa baguette magique se trouvait dans sa poche, n’étant quand même pas suicidaire au point de venir sans moyen de défense. Et si Zélie la provoquait, elle serait bien attrapée, vu que Mariana était incapable de lancer la plupart des sortilèges correctement. En effet, la Serdaigle risquait bien de se retrouver transformée en éléphant rose à tâches jaunes qui fait meuh. Bien fait pour elle tiens. Ce n’est qu’une fois devant la porte des toilettes, qu’elle se rendit compte de la stupidité de son acte. Boarf. Trop tard maintenant pour reculer, elle était forcée d’y aller.


Les mêmes cheveux roux et fins, le même regard meurtriers, peut-être bien avait elle un peu grandit ou peut-être pas, en tout cas c’était bel et bien Zélie Colien qui se tenait devant elle. Ainsi elle ne s’était pas trompée. Dommage, elle aurait bien aimé en tout cas. Bon. Parler maintenant. Et sans trembler. Parce qu’après elle va encore dire que t’es pas courageuse.

- … Uhm euh …

Neeen pas comme ça triple nouille ! La Gryffondor se racla la gorge, la main se resserrant sur sa baguette qui, elle-même, se trouvait dans sa poche.

- Salut.

Ah ouais, clair que les mots qui venaient de sortir de sa bouche étaient intelligent. Au moins cela montrait qu’elle n’avait absolument pas peur de son aînée.Maintenant il fallait montrer qu’en plus de ne pas ressentir la moindre crainte face à elle, elle était une méchante et qu’au moindre faux pas, elle lui zigouillait la Zezette la face.

- Qu’est-ce que tu me veux « chérie » ? ironisa t’elle en repensant à la signature plus qu’ambiguë du bout de parchemin qu’elle avait reçut.

Maintenant que la Princesse était là, le crapaud répugnant pouvait parler. Et qu’elle n’espère pas un tendre baiser de Mariana. Berk. La seule question à laquelle elle devrait répondre c’était : Pourquoi ? La noyer une nouvelle fois dans les toilettes ? Ou pire … enfin, non, y’a pas pire. Y’avait intérêt à ce que ce soit intéressant ce qu’elle avait à dire la quatrième année. Parce que sinon, elle retournerait dans son dortoir. En priant pour que Zélie soit d’accord. Ce qui ne serait sûrement pas le cas. En tout cas, cette fois ci elle était armée et en plus elle courait encore plus vite que l’année précédente. Elle allait voir ce qu’elle allait voir la Zélie.
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptyMar 6 Nov - 11:03:41

Zélie avait bien entendu apporté sa merveilleuse baguette magique. Oui, on ne sait jamais avec une folle de Gryffondor qui s’éclate à jouer à vous faire tomber … Mais la rouquine savait que Mariana l’avait aussi, elle devait s’attendre à ce que Zézette lui replonge la tête dans les toilettes. Mais bon, sait-on jamais, peut-être que oui, la quatrième année allait prendre soudainement la tête de la brune et la boire l’eau des chiottes, mouahaha, ça serait vraiment très drôle, mais en même temps, ça serait reloo, puisqu’elle l’avait déjà fait une fois. Donc non, il fallait qu’elle trouve un autre truc, tout aussi drôle, mais pas du tout pareil. Envoyer un sort, ouais, ça serait pas mal, mais lequel ? Puis, d’abord, Zézette elle voulait discuter avec Mariana. Ouais, ça lui arrive de vouloir discuter. Enfin, vous devez sûrement savoir que discuter avec la Gryffondor se résumer au langage des animaux. Nen, j’suis méchante là, Mariana c’est pas un animal, c’est une chose, maintenant, de là à savoir comment parle une chose, l’Aiglonne n’en savait rien du tout. D’ailleurs, la Serdaigle ne savait pas vraiment pourquoi elle était là, en face de la troisième année. Pourquoi l’avait-elle invitée à venir la rejoindre. Non, pas pour faire des trucs tous sales, bande de hhmm ! En fait, Zélie voulait revoir Mariana pour savoir comment elle allait, si ses amis allaient bien, sa famille, ses amours, bref. Mais là, quelque chose d’autre passa dans l’esprit de la rouquine, quelque chose de bien plus intéressant, comme je l’ai déjà dit, les nouvelles passent vite à Poudlard, et Zézette était au courant de certaines choses qu’elle avait vues, et qu’elle avait lues. Aha ! Quels stress n’est-ce pas ? Vous vous demandez sûrement de quoi s’agit-il ? Mais ce n’est pas grave, ça va venir.
La Gryffondor était rentrée dans les toilettes des filles à l’heure, puis elle avait parlé, oui, ça c’était quelque chose de totalement inédit, Mariana sait parler ! Non, en fait, elle venait de parler avec son langage « Chose », oui une sorte de : « Hmmheuurighheheuu » Vous comprenez quoi .. Enfin non, n’essayez pas de comprendre, c’est totalement impossible. Après ces mots doucereux elle avait fait un drôle de truc avec ses cordes vocales, là aussi, ça devait être un langage chose. Et enfin ! ENFIN ! Elle parla dans le langage humain : « Salut ». C’est dingue, pour Zélie, ce mot avait presque était dit gentiment, j’ai dit presque.
La rouquine ne savait pas vraiment si Mariana était calme, impatiente ou si elle avait peur, d’ailleurs, elle s’en fichait pas mal. Ensuite, Zélie pensa à crier une sorte de « Bouh » ou quelque chose comme ça comme signe de bonsoir, mais bon, la Gryffondor prendrait vite fait ses jambes à son cou, et là ça serait même plus drôle.


« SaaaaaaaaaaaaaAAAAAAAlluuuuuUUUUUUUt »

Parfois l’Aiglonne avait la mauvaise impression que les gens à qui elle parlait étaient sourds. C’est moche mais c’était comme ça. Là, dans le magnifique « Salut » de Zézette, elle avait baissé la voix, augmenté, de plus en plus fort, de moins en moins fort et tout et tout. Simplement pour que Mariana comprenne bien ce qu’elle venait de dire. Mais bon, ce n’était pas vraiment très compliqué non plus. C’était comme un simple bonsoir, gentil et doux, pour prévenir Mariana que finalement, mais Zézé elle n’était pas si méchante que ça, il fallait juste qu’elle sache, qu’avec elle, et ben ça serait différent. D’ailleurs, quelque chose d’autre lui traversa soudainement l’esprit. Jouer à l’amoureuse, ça serait pas mal ça. Même si elle risquait de tromper Lucretia, qui n’était pas vraiment officiellement sa petite amie mais bon, peu importait, car Zélie le savait, Mariana ne dirait jamais rien à personne. C’était aussi pour cela que la rouquine avait fait venir la Gryffondor, pour lui demander si elle racontait leur petite escapade de l’année dernière dans les toilettes des garçons. Bon, la Bleue et bronze était pratiquement sûre que non, mais on ne sait jamais avec les choses, elles peuvent des trucs pas très bien.
Maintenant, par quoi commencer ? Les bisous de retrouvailles ? Les salutations étaient déjà faites de tout manière, alors autant passer à autre chose à présent. Oui, c’était ça, il fallait passer à autre chose. Un grand sourire se forma sur les lèvres de Zézette, et les yeux verts de celle-ci fixèrent le plus longtemps ceux de Mariana. Quelle rencontre romantique … La Serdaigle se détacha alors doucement des lavabos sur lesquels elle s’était appuyée pour attendre la Rouge et Or et s’approcha délicatement de son amoureuse, la baguette dans la poche intérieure, si jamais Mariana se décidait à sortir sa baguette rapidement pour arrêter Zélie … En fait, la rousse n’allait rien lui faire, elle n’était pas une psychopathe non plus, faut pas abuser niarkhéhé


« Je t’ai vue avec un Serpentard au bal, et avec Bill aussi, ça va bien votre couple à trois ? Ca doit être pas mal dis moi ! Enfin, avec un Serpentard, quand même Mariana, t’abuses hun, franchement … Mais bon, Bill est très gentil tu sais, tu devrais essayer. Sans oublier, bien sûr, que je suis ta première amoureuse. »

Elle marqua une petite pause, quelle serait la réaction de la Gryffondor ? Oswald Smith, Zélie ne le connaissait pas du tout, mais Bill oui, elle le connaissait, pas très bien, mais quand même. La rouquine soupira légèrement, regardant toujours Mariana, puis elle reprit la parole.

« Dis, tu as dis à quelqu’un notre belle aventure de l’année dernière ?! Ou tu as peur ? Et heu, tu m’évites ou j’me fais des idées ? Tu sais, je ne suis pas une Serpentard non plus, je ne vais pas te bouffer. Enfin .. Normalement. »

Zézette avait dit la dernière phrase d’un ton rêveur. Ca faisait quoi de manger de l’humain ? Mariana serait-elle son premier essai ?
De plus, la Serdaigle n’avait pas du tout fait allusion au surnom que lui avait donné la Rouge et Or : Chérie. C’était mignon quand même, il fallait lui refaire dire tellement lorsque ça sortait de sa bouche c’était magnifiquement magnifique. Et oui, Mariana savait être quelqu’un de magnifique de temps à autres, ça pouvait arrivé. Mais bon, la rouquine mit ça sur le dos de la peur ou de la non-confiance en soi. Oui, mais bon, la Gryffondor n’avait rien à craindre puisqu’elle avait sa baguette, à moins qu’elle ne savait pas s’en servir comme Zélie s’en servait Cool Et ouais ! Zézé c’était une pro en duel. Parce que la meilleure attaque : c’est la fuite ! Ouiii mes amiiis ! Comment ça c’est une lâche ma Zézette ? J’vous permet pas enfin ! Un peu respect !
Maintenant, venons-en tout de suite aux faits. Que lui voulait réellement Zélie ? C’était simple, pas besoin de chercher plus loin. Le sourire de l’Aiglonne qui s’était doucement effacé revint alors subitement, comme si une brillante idée était encore venue dans ses pensées. Ce qui bien sûr, n’était pas rare.
Zélie fit encore quelques pas en avant, et se retrouva à moins de cinquante centimètres du visage de Mariana. Et alors, d’un geste lent, elle prit sa baguette dans sa poche intérieure. Là, oui, elle avait vraiment l’air d’une psychopathe, ce qu’elle n’était pas le moindre du monde, ne vous inquiétez pas, et puis, on a pas le droit de tuer des joueurs sans leur autorisation, et, et, Zézette elle sait pas tuer, alors comme ça, c’était tout réglé.


« Mais voyons, c’est toi que je veux »

niarkhéhé Sous quelle forme Zélie voulait Mariana, je laisse vos idées marchaient tranquillement sur le chemin de la réponse, car moi-même je n’en ai point la réponse.
Elle voulait qu’à cet instant présent, la Rouge et Or sorte sa baguette, ou moins qu’elle l’empêche de lancer un sort. Mais bon, de toute manière, quel sort pourrait lancer la rouquine ? « Petrificus Totalus » ? C’était bien trop moyen, trop faible. Puis ce n’était pas très rigolo, d’abord même. Mais bon, après avoir sorti sa baguette et l’avoir doucement pointée sur la petite poitrine de Mariana, Zélie réfléchit deux fois plutôt qu’une. Etait-ce vraiment une bonne idée ? Le problème était toujours là, le fait de ne pas savoir ce qu’elle allait faire après. Et d’abord, qu’allait faire Mariana ? C’est vrai, la Bleue et bronze ne la connaissait même pas, elle ne savait même pas si elle était capable de se battre en duel. Oui sauf que là encore le problème se posait, allaient-elles vraiment se battre en duel ? En fait, se faire de gros bisous serait plus mieux niarkhéhé


Dernière édition par le Sam 17 Nov - 19:40:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptyJeu 8 Nov - 18:59:53

Zélie n’avait elle jamais pensé à faire la star ac’ ? Son « salut » parsemé de haut de bas, d’aigus de plus en plus aigus, laissait à penser qu’elle avait largement sa place là bas. Et, qui sait, peut-être même qu’elle aurait un duo avec son idole, dans le cadre des cris insoutenables : Noémie. Vous ne connaissez pas Noémie ? Vous ne savez pas ce que vous perdez. La Serdaigle, par ce gémissement excessif venait de saluer Mariana, enfin c’était ce qu’elle supposait. Parce que y’avait de quoi être confus. « SaluuUuUUuUt » aurait très bien pu être «MeuuUuuuurtreUUuhhh» ou un truc du genre. Prudence était donc de mise.

La Chose, oui parce que Zélie est réellement une chose, Mariana étant un être humain de sexe féminin totalement sain d’esprit. La qualifier de chose, est assez peu représentatif et de toute façon, rien qu’en la regardant, impossible de confondre. Par contre la Serdaigle elle, qu’on regarde d’en haut d’en bas de droite ou de gauche ou de dedans, dur dur de trouver quoi lui apparenter. J’ai bien quelques idées, mais ça serait trop méchant pour cette pauvre chose fragile et wala il ne faut pas être méchant avec Zélie.

Une désagréable impression d’être observée parvint à Mariana. Se pourrait il qu’une autre personne aux mœurs plus que douteux se soit installée en haut d’une des cabines des W.C pour les observer ? Un petit coup d’œil discret en hauteur suffit à Mariana pour pousser un soupir de soulagement. Non, aucun pervers voyeur n’était là. Et quand bien même il y en aurait un, quelle déception il aurait en voyant ce qui allait se passer entre les deux filles : rien ! Pas de bisous de bienvenue ! Pas de bisous d’au revoir ! Pas de bisous tout court ! En attendant, cet étrange sentiment s’intensifiait de plus en plus, mettant presque mal à l’aise la Gryffondor. Un soupçon lui traversa soudainement l’esprit : se pourrait il que … ZELIE ! Urgh … pourquoi est-ce qu’elle avait ce sourire stupide collé sur les lèvres ? Bon d’accord Zélie a toujours un sourire stupide collé sur les lèvres mais là … il n’était pas que stupide ! Il était aussi … BEAT ! Qu’est-ce … a-r-g-h bas les pattes, plus un pas space de violeuse de Gryffondor ! La Serdaigle s’était mise à avancer et Mariana reculait en cadence au fur et à mesure qu’elle posait un pied sur le sol. Elle n’allait quand même pas oser ! SI ? SI ? SIIIIII ? Ah nan fausse alerte, on l’a échappé belle !

« Je t’ai vue avec un Serpentard au bal, et avec Bill aussi, ça va bien votre couple à trois ? Ca doit être pas mal dis moi ! Enfin, avec un Serpentard, quand même Mariana, t’abuses hun, franchement … Mais bon, Bill est très gentil tu sais, tu devrais essayer. Sans oublier, bien sûr, que je suis ta première amoureuse. »

Couple à trois ? Serait-elle jalouse Zezette ? AHAHA j’en étais sûre ! Elle est jalouse ! Elle est jaaaaaaaaaaalouse ! I love you I love you I love you

Trêve de plaisanterie, c’était très inquiétant tout ça ! Comment Zélie pouvait elle être au courant ? Comment avait elle pu les voir sans que Mariana s’en aperçoive ? Parce qu’elle n’est trop pas discrète Zélie, on la repère facilement ! Et surtout : est-ce qu’elle était la seule à penser des horreurs pareilles où est-ce que la moitié de Poudlard racontait des trucs derrière son dos ! Nom d’une Pinpin, c’était vraiment … gênant. Parce que je sais pas si vous vous rendez compte, mais que tout le monde pense qu’elle fricote avec un Serpentard c’était le déshonneur assuré ! En plus elle ne fricotait même pas avec. En plus c’était un Serpentard. Et surtout c’était Oswald. Pour toutes ses raisons, Mariana ne fricotait pas avec. Quand à Bill ? Essayer ? Comme dans un magasin de vêtements ? Mais essayer quoi ? Enfin, oui, oui elle se doutait bien ce que Zélie avait derrière la tête mais … la rouge et or n’aurait jamais pensé au fait que Bill et elle … surtout qu’il aimait Ashley. Ca Mariana en était convaincue, après tout ils en avaient assez parlé lors de leur seconde rencontre. Pffff. C’était encore plus compliquer que Zélie avec son histoire de Lellia et de Lucretia que j’ai rien compris du tout. Mieux valait laisser tout ça dans un petit coin de sa tête et y réfléchir lorsqu’elle serait seule.


- Heu … bah c’est des conneries tu sais ! Tu m’as vu mais est-ce que c’était bien moi ? T’es sûre parce que j’connais auuuuucun Serpentard moi :sifle: ! Pis Bill euh … ouais bah … bon. Donc t’as du confondre c’est certain ! Mais j’t’en veux pas hein ! Tout cas c’est pas de chance que je t’ai pas vu à ce bal on aurait pu danser ensemble Rolling Eyes ! Ah ouais et une dernière chose : toi et moi on n’est pas amoureuses ! On est ennemies tu te souviens ? ! On ne s’aime pas ! Capishe ?

Essayer de détourner l’attention de Zélie, pour qu’elle oublie ses problèmes de cœur, et surtout dériver sur un autre sujet. Parce que le fait qu’elle lui dise qu’elle était sa première amoureuse, bah ça avait secoué notre pauvre petite Gryffondor. Mariana ne voyait pas réellement où la rousse voulait en venir. Faisait-elle semblant de se montrer à peu près civiliser pour que Mariana ne se méfit pas d’elle ? C’était plus que probable, mais … mais ! Nooon ? Elle venait de rouvrir la bouche et une nouvelle fois parlait comme quelqu’un sain d’esprit. J’ai compris ! Rendez-moi la vraie ZEZETTE !!! Celle-ci c’t’une fausse, c’est pas possible autrement ! Ah nen. C’est bien la vraie. Qui d’autre aurait pu prendre cette air sadomasochiste si parfait en évoquant le cannibalisme. Effectivement : personne.

- Heuuu j’en ai parlé à personne. Sauf à Bill mais y compte pas …

Si elle évitait Zélie ? Mais quelle question ? Pourquoi et comment aurait elle pu l’éviter ? Elle l’aimait tellement voyons, elle ne pouvait même pas se passer d’elle et chaque nuit était un supplice. Combien elle aurait aimé sentir le corps den Zélie présent à côté d’elle à chaque instant. Ensemble, elles auraient tout fait. Zélie lui aurait acheté un cœur à la guimauve chez Honeydukes et Mariana l’aurait remerciée par un gros bisou. -_______-‘

Bien sûr que si elle l’évitait. N’importe qui s’en serait rendu compte.

- Non, tu dois te faire des idées, justement je cherchais à caser un rendez vous avec toi pour me faire plonger la tête dans les W.C. Alors pourquoi je t’éviterais dis le moi ? Rolling Eyes

Le passage qui va suivre est digne des plus grands films d’horreur. Alors que Mariana avait eu la stupide idée de croire que Zélie allait cesser d’avancer, celle-ci se rapprocha de plus en plus et son visage se retrouva non loin de celui de la rouge et or à sa plus grande horreur. Ainsi coincée entre la porte et sa pire ennemie, elle n’en menait vraiment pas large, et songeant à tout ce que celle-ci pouvait lui faire … nen en fait il vaut mieux pas qu’elle y songe.

« Mais voyons, c’est toi que je veux »

*AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH affraid affraid affraid *

C’était clair et net : Zélie était totalement folle. Elle la voulait ? Maiiis … Mariana n’était pas d’accord du tout ! Parce que « vouloir » est un mot à sens assez large. Vouloir. En petits morceaux avec de l’ail et du persil, cuite à point ? Vouloir. Comme une amoureuse ? Entre ses deux horribles possibilités, si Mariana avait eu le choix, elle aurait préféré se faire manger toute crue plutôt que de … Yeuuuurk ! Geuh ? Pourquoi elle la touchait sur sa poitrine (à elle toute seule, propriété privée, mines anti Zélie ‘tention :o) avec sa baguette ? Elle n’allait quand même pas lui jeter un sort ? C’était … LACHE ! En même temps, uép on n’a jamais dit que Zélie était courageuse. Sûrement pour ça qu’elle n’est pas chez les Gryffondor.

- Euh ouais bah ça va pas être possible … d’ailleurs enlève tes pattes de mon corps. Tu risquerais de blesser quelqu’un !

Avec un sourire feint, Mariana tourna la baguette de Zélie de façon à ne plus l’avoir entre les deux seins. Wala, c’était déjà mieux. Maintenant, encore fallait il la convaincre de ranger son joujou pour ne blesser personne (enfin elle pouvait se blesser elle-même hein, tant qu’elle ne touchait pas à Mariana …). Et là, cela allait être plus dûr. Parce que, mine de rien, l’année passé dans les toilettes des garçons, Mariana avait appris pas mal de choses. Entre autre : Zélie n’abandonnait pas quand elle avait une idée en tête. Si la Serdaigle avait envie de la transformer en caniche, elle le ferait. Mais pas si Mariana rusait. Oui, pour quelques secondes, elle était prête à endosser la tenue d’une méchante, pas belle Serpentarde.

- Tu sais, ça sers à rien de me lancer un sort. Parce que dans ce cas là je serais obligée de riposter. Et toi tu riposteras une nouvelle fois. C’est un peu un cercle vicieux tu comprends ? C’est stupide hein ? On ferait mieux de faire la paix d’accord ? C’est une bonne idée non ?

Ouais. Cause toujours. Du moment qu’elle rangeait son arme, Mariana était prête à tout. Même à mentir effrontément pour obtenir gain de cause.
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptySam 17 Nov - 20:06:26

C’était un mauvais départ, vraiment mauvais. Tout ne fonctionnait pas comme elle l’avait prévu la Zézette. Bon, okay, jamais rien ne marchait comme elle le voulait, mais là, quand même. Elle avait donné rendez-vous à Mariana, on aurait pu peut-être penser qu’il y avait une certaine petite raison ? Eh bien non, même pas. Juste histoire de mettre un peu de piment dans sa vie à la Zélie. Les rimes de fou. En effet, la rouquine devrait réellement participer à la Star Academy, ça c’est over trop méga over fashion. Enfin non. Bref, ça ce sont les débilités de Mariana, personne ne peut comprendre.

* Si ça tombe elle est folle en fait. *

Ouais, si ça tombe, ah mais oui, attendez, on n’en ai pas sûr sûr qu’elle soit folle la Rouge et or. Parce que, sans me vanter, ni sans vanter Zélie, la plus folle entre la Serdaigle et la Gryffondor, c’était bien la quatrième année. Alors respect.
Maintenant, la vraie question était de savoir, à quoi penser Mariana, là, maintenant, tout de suite, ici, dans ces fichus toilettes pour filles. Elle avait peur, ça ça ne faisait aucun doute, mais quand même, elle devait surmonter la peur que lui faisait ressentir Zélie, parce que ben oui, Zélie en fait, c’est une gentille fille toute mignonne, sauf avec Mariana. Et ouais. D’abord. Même. Cassé. Dans le genre post hyper nul. Non, en fait, je ne sais pas si vous avez un peu remarqué, mais là depuis le début je flood. Eh ouais, j’sais pas quoi mettre, alors je mets que des conneries, je rajoute des mots totalement débiles, genre : ici, maintenant, là, bref, tout qui puissent faire avancer le topic, mais en fait nen. C’est juste en attendant de trouver une idée d’action, parce que oui ! Il en faut de l’action dans ce topic de folles. Quand même, sinon ça serait pas un topic de folles. Ah là, ça commence à prendre forme, un petit peu.
Quand même, la rouquine aurait dû amener Sally-Anne avec elle, à tous les coups la Gryffondor serait partie en courant, et là, pas besoin de chercher à mettre un peu d’action.

En effet, si quelqu’un les aurait observé, Mariana et Zélie, ça manquait un petit peu d’ambiance, il fallait trouver quelque chose. Et la rouquine, toujours ce sourire aux lèvres, montrant ses parfaites dents blanches, belles, et tout et tout. (Quand j’vous dis que je rajoute des mots)
Puis, telle une vraie psychopathe, la Serdaigle s’était mise à avancer dangereusement vers la troisième année, parlant du bal de début d’année. Elle avait aperçu la Gryffondor peut-être cinquante secondes, c’est tout, pas plus, mais quand même, assez pour la voir avec Covel et Smith, un Poufsouffle qu’elle connaissait et un Serpentard qu’elle ne connaissait point.
Et non, comme Mariana l’a annoncé dans son post un peu plus haut, Zézette n’était pas jalouse de leur fabuleux couple à trois. Non, elle, elle avait son amoureuse, sa parfaite, sa chérie d’amour qu’elle aimait tant. Enfin, au moment je vous parle, en fait, ce n’est pas encore fait, mais bientôt, no stress. Lucretia Ulwarth. Et oui, Mariana n’était sûrement pas au courant de cette histoire, d’ailleurs très peu de monde était au courant, ça ne servait à rien que toute l’école soit au courant de toute façon, et pis, voilà.
Mais le pire, de chez pire, c’était l’histoire de Mariana : un Serpentard et elle, et ben, si Lellia apprenait ça, Mariana aurait déjà quitté Poudlard, mais bon, pas d’importance. Mais bon, il est vrai que Bill était un garçon tout à fait charmant, gentil, bref, un beau garçon en plus. Ouais, genre Zélie trouvait un mec à marier à la Rouge et Or, non mais je vous jure …

La Gryffondor prit alors la parole, elle avait l’air tout de même bien gênée. Zélie aurait-elle touchait un point sensible ? Sortait-elle avec Smith, ou Covel ? Ou pensait-elle vraiment que la rouquine était sa première amoureuse ? Lalala. Patience.
Alors c’était des conneries, de simples conneries, une petite toile tissée de conneries ? Non, franchement là, la Chose exagérait, certes Zézette n’avait lancé qu’un regard de cinquante secondes sur la Gryffondor, mais quand même, elle avait bien vu ce qu’elle avait vu, et rien de rien ne ferait changer ce qu’elle avait vu. Na.
Oh oui, c’était pas de chance, elles n’avaient pas danser ensemble. Ah nen mais pas de problème, au prochain bal elle se ferait un petit slow, doux, tranquille, calme, comme de vraies amoureuse. Mais faudrait en parler à Lucretia avant, quand même.
La rouquine après les longues paroles brodées de bêtises de Mariana, la regarda d’un air de dire « Tu mens, je le sais ». Mais bon, elle passa, tellement elle s’en fichait, elle savait très bien ce qu’elle avait vu.


Non mais Bill est très bien, mais je pense qu’il est un an plus jeune que toi c’est ça ? Mwais, dommage. Par contre, là, l’autre, le Serpy, j’le connais pas, lorsque j’l’aurais embrassé je te dirais quoi, pas de souci.

Ouiiii. No stress. Non Zélie n’allait pas embrasser Oswald, no stress. Elle disait juste ça pour attirer l’attention de son ennemie, mine de rien. Bon, elle espérait quand même que ça marcherait un peu, parce que sinon elle avait dit une belle connerie pour rien, et la Gryffondor allait tout raconter à Lucretia, si elle savait pour elle et Lucretia.
Et puis depuis combien de temps elles ne s’aimaient pas ?


Non ma belle, tu ne m’aimes pas, mais moi je te kiffe. niarkhéhé

Façon de parler bien entendu, n’allez pas imaginer des trucs comme l’autre là … En face de Zézette. Elle croyait, vraiment, franchement, réellement, que Zélie était amoureuse d’elle. Ah non mais ! D’abord, elle était beaucoup trop jeune pour elle, oui, un an c’est vachement beaucoup en fait, et puis ce n’était pas du tout son style quoi, non, désolée, ça ne peut pas marcher.
La rouquine se remémora alors l’épisode dans les toilettes des garçons avec Mariana, bon, il est vrai qu’elle n’avait pas été très gentille ce soir-là, mais la Chose l’avait fait un petit peu exprès ! Elle lui avait mit un coup de boule ! Honte à elle ! Malheur à elle ! Boouuuuhh. Ouais, donc en fait elle n’avait eu que ce qu’elle méritait. D’abord. Et n’allez pas chercher des noises là où il n’y en a pas !
Puis, l’envie de faire peur à la petite Gryffondor revint soudainement, oui, c’était donc pour ça qu’elle avait sorti sa baguette, en écoutant parler Mariana. Et s’était rapprochée de plus en plus de celle-ci, et avait pointé sa baguette sur sa poitrine. Que c’était romantique, quand même.
Puis ensuite, elle avait dit qu’elle voulait Mariana. Oh oui Mariana ! Mince, je m’égare déjà -__-.
Non ! Elle voulait lui faire peur, c’était tout, rien de plus, rien de moins, rien de très très grave finalement.
La Gryffondor avait ensuite poussé légèrement la baguette de la rousse. Un sort, vite, quelque chose de drôle ! Non, pas moyen, la tête que faisait Mariana était déjà assez distrayante, et elle devait en être fière la petite Gryffy. Ouais, non, après elle va s’en vanter.

Faire la paix. MUHUHUHU. Elle était folle cette Mariana. Folle ou complètement idiote. Oui, idiote ça sonne mieux. Elle pensait vraiment que Zélie était le genre de fille qui « faisait la paix ». Non mais quand même, elle n’avait plus huit ans ! Ouais ok, la Rouge et Or était plus jeune, donc c’était de son âge, mais quand même quoi ! Elle se foutait ouvertement de la gueule de Zézette là !
La rouquine s’était donc reculée de quelques centimètres pour prendre un air grave. Pas méchant, mais grave, oui, la situation était drôlement grave.
Et l’Aiglonne reprit un air normal, avec un petit sourire en coin sur les lèvres.


En fait, l’année dernière tu as dis que tu ferais tout ce que je voudrais, or tu ne l’as pas fais. Mariana .. Mariana… dit elle en soupirant. Te fous pas de moi enfin, je sais très bien que tu as peur de moi, et que tu fais tout pour ne pas me rencontrer. Et tu as raconté à Bill notre petite aventure ? Je suis sûre qu’il ne t'as pas crue, il est tellement charmant, et en plus, avec lui j’ai été très gentille, alors franchement… Maintenant, je ne sais pas ce que je vais faire, tu es à ma merci. Mais ta merci compte quand même, t’inquiètes, je suis polie. C’est en effet un cercle vicieux, mais qui entre nous deux est la plus vicieuse ? La soi-disant courageuse et qui cours dès qu’elle se fait attaquer par une méchante Serdaigle ? Ou la méchante Serdaigle qui essaye de faire l’éducation de la petite Gryffondor. (Grand sourire) Et puis, à part toi, qui pourrais-je blesser ?

Monologue très intéressant. Ca c'était à force d’être avec Neoki et Camille, elle parlait trop ces deux-là, résultat la rouquine faisait exactement la même chose, ce qui n’était pas plus mal.
Que faire après ? La Serdaigle essaya de remettre sa baguette magique dans sa poche, mais d’un geste trop brusque. Des étincelles rouges et vertes sortirent alors soudainement de l’extrémité de bâton de bois, mince nom d’un chaudron tout pas beau ! Les étincelles frappèrent alors brusquement le plafond, juste au dessus des deux jeunes filles.
Zélie regarda une petite pierre tomber à ses pieds, ou plutôt à sa gauche, et regarda ensuite Mariana. Ca allait s’effondrer, à tous les coups.
La rouquine prit la main de la Rouge et Or le plus vite possible, et la poussa devant elle, de façon à ce qu’elle se précipite en avant, Zézette juste derrière elle.

BAM

Le plafond s’effondrait vraiment.
En quelques secondes les deux jeunes filles se retrouvèrent à deux mètres de l’éboulement. Zélie n’osa même pas regarder son ennemie. Si le plafond s’effondrait complètement, elles étaient mortes, et en plus, elles s’étaient grandement éloignées de la porte de sortie …
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptySam 1 Déc - 14:51:18

Bon. Zélie n’avait pas l’air décidé à lâcher le morceau, décidément quand elle avait une idée en tête celle-ci, au grand damne de la rouge et or. « Et que je te donne mon avis sur Bill et que je tente de t’avoir en parlant d’embrasser Oswald et gna-gna-gna ». Quelle nouille celle-ci. Genre Mariana elle taillait trop Zélie dans sa p’tite tête mais après elle n’aurait jamais osé lui dire en face. C’était une lâche. Enfin. Seulement lorsque cette espèce d’autruche –C’est Oswald qui l’a dit pas mwaaa- sadomasochiste, totalement cinglée, et en manque de relation (sociales évidement) était dans les parages. Mariana radote beaucoup vous ne trouvez pas ? Et puis Zélie Agence Matrimoniale, c’est rien que du pipeau comme idée. Si elle croyait que Mariana avait envie de se marier avec Bill ?! Que nenni, mes enfants. Mariana plus tard, elle épouserait Rogue. D’abord. Parce qu’être marié avec Rogue, ça procure du respect et de la terreur vis-à-vis des élèves. Et aussi de la richesse. Parce qu’avec tous les flacons de shampoing économisés depuis sa naissance, il a du en amasser des sous-sous Roguinet. Non mais n’importe quoi alors cette Zezette.

- Eh bah embrasse-le, ça ne me fera rien du tout !

D’abord. Cassée. Na. Moi aussi je sais faire.

Kiffer ? D’abord Zélie elle n’a pas le droit de keefer Mariana, parce que même si elle est super keefante, et que c’est le keef de la keefer, eh bah elle n’a pas le droit. Et elle aura jamais le droit ! Ni le gauche d’ailleurs. HAHAHA. Yeurk, Yeurk, Yeurk, cette journée était en train de tourner au cauchemar. Que pouvait-il se passer de pire ? Qui sait ce qui se passait dans le cerveau de la joueuse derrière Zélie … que voulait-elle encore ? Tuer Mariana ? Pas de chance, elle n’a pas le droit sans mon accord. Donc, Mariana allait s’en sortir vivante. C’était déjà un bon point.
Un autre mauvais point parmi tant d’autre. Zélie s’était sans doute mis en tête de lui faire un discours moralisateur avec ses « tu as dis que tu ferais tout ce que je voudrais, or tu ne l’as pas fais. ». Etait-ce sa faute si elle ne voyait jamais la Serdaigle dans les couloirs pour lui rendre son dû ? Bien sûr que non, c’était sans doute du au hasard si elle ne l’avait pas vu les derniers mois de cours. Ou alors parce que son plan, qui consistait à éviter tout ce qui, de près ou de loin, abordait une tignasse rousse, fonctionnait à merveille. Comment Zélie pouvait-elle croire qu’elle était sincère en disant cela ? La seule chose qui l’avait poussé à faire cette promesse, c’était parce qu’elle avait la trouille. Tout simplement.
Et en parlant de trouille … Zélie elle faisait vachement peur quand elle parlait comme ça. Comment ça elle savait que la rouge et or avait peur d’elle ? Comment donc avait elle pu le remarquer ? Tssss. Et de quel droit osait-elle avancer que sa parole ne voulait rien dire pour Bill. Bien sûr qu’il l’avait cru. Ce n’était pas parce que sa charmante amie bleu et argent avait eut un petit moment d’égarement et c’était montrée sympathique avec une personne, que ladite personne ne pouvait pas croire en sa cruauté. Les mots qui suivaient en étaient la preuve. De sa cruauté.


« … Maintenant, je ne sais pas ce que je vais faire, tu es à ma merci. Mais ta merci compte quand même, t’inquiètes, je suis polie … "

Elle est trop bonne Zélie quand elle le veut. Entendez par là, trop gentille bien entendu. Mariana ne se permettrait jamais. Il n’empêche, que ses quelques mots, ils faisaient super peur à Mariana. Pas question de lui montrer, qu’une fois encore, elle avait raison, qu’elle avait une peur effroyable de cette fille. Quelles conneries sortiraient de cette cervelle encore une fois ? Voyons le bon côté des choses : elle ne pouvait pas faire pire que la fois précédente … Si. Elle avait fait pire. Des étincelles vertes et rouges venaient de sortir de la baguette de la quatrième année, et terminaient leur course dans le plafond. Pendant quelques secondes, Mariana attendit craintive. Elle allait pousser un soupir de soulagement …

BAM

Allait. Qu’est-ce qui se passait ? C’était elle ou … ou le plafond s’écroulait ? NON ! Prête à accepter son triste sort, Mariana ferma les yeux. La dernière chose qu’elle verrait dans sa vie, c’était le regard de Zélie planté dans le sien. Triste image tout de même. Adieu. EH lâche ma main ! Mariana elle va mourir en héroïne d’abord. Et elle sera dans tous les livres d’Histoire de la Magie. Et quand on parlera de ta Zélie, se sera pour dire combien elle a été une affreuse méchante, qui a causé la destruction de la plus parfaite des Gryffondor. Et aussi pour rappeler combien de centaines d’années, elle allait encore devoir rester à Azkaban avant d’avoir purgé sa peine. Et toc ! Alors, Zélie elle garde ses mains baladeuses dans ses poches et … trop tard. Quelle nulle celle-ci. Coincée dans un coin des toilettes avec sa pire ennemie, Mariana regardait, hébétée, le plafond qui s’émiettait lentement, mais sûrement. Non. Elle n’allait pas mourir. Même en se faisant passer pour une héroïne. Elle avait changé d’avis. Elle devait vivre. Sauf que là, la jeune sorcière ne voyait aucun moyen de se sortir vivante de se pétrin. Tout cela c’était la faute de Zélie. Zélie. Zélie. Zélie. Zélie. Zélie. Zélie. Zélie. Zélie, qui était responsable de tout. Déjà l’année dernière. Et voilà que cela recommençait. En pire. Cette fois-ci, ce n’était pas l’humiliation qu’elle risquait. Mais la mort. Tout cela à cause de Zélie.

- Tu es contente de toi j’espère ? A cause de toi, on va mourir écrasées sous ce stupide plafond ! A cause de toi, et de ton stupide sort ! Tu es en quatrième année, bordel ! Ils t’ont jamais appris à te contrôler ? Tu es vraiment la pire andouille que j’ai jamais rencontré.

La rouge et or pointa un doigt accusateur vers la jeune fille, tremblant de colère. Elle se fichait totalement du plafond qui s’écroulait, chercher une solution était la dernière de ses préoccupations. Pour l’instant, déverser sa colère sur la Serdaigle était étonnement … bienfaisant. Il lui fallait une coupable. Elle en avait une. Et c’était la véritable coupable de toute façon. Alors. Fureur n’a jamais rimé avec intelligence. Et Mariana n’a jamais rimé avec intelligence non plus. Une Mariana furieuse rimera avec intelligence vous croyez ? Oui, comme en maths, parce que – par – ça fait plus. Y’a donc un peu d’espoir. Vous y croyez hein ? Eh bah non. titeuple Une Mariana furieuse, rime avec fureur. Point à la ligne, adieu Zélie.

- JE VAIS TE TUUUUUUUER GRRRH !

Si Zélie et elle devaient mourir aujourd’hui, la rouge et or voulait au moins avoir la satisfaction de la tuer de ses propres mains. La peur lui faisait faire n’importe quoi décidément. La rouge et or se jeta sur Zélie, et emportée par la violence du choc, se retrouva à terre, à califourchon sur son ennemie. Parfait. Désespérée, elle commença à la marteler de coups, sur le ventre, les bras. Bref, tout ce qu’elle trouvait. Mariana, donc, frappait Zélie dans l’espoir de la tuer alors que le plafond s’écroulait autour d’elle. Logique. Pauvre Zezette. Allait-elle survivre aux gros biceps de la jeune sorcière ? Et au plafond ? D’ailleurs en parlant du plafond, un énorme morceau blanc vint se fracasser à dix centimètres du pied de la Gryffondor. Celle-ci fit stoppa net ses coups, regardant avec effroi le morceau réduit en miettes à présent. Agrippant le col de la Serdaigle, elle la secoua en murmurant, d’un ton suppliant.

« Sors-nous de là maintenant, parce que si je meurs, je te jure que je t’achève après ».

Et vite. Parce que le plafond, il s’effondrait vraiment très vite. C’est comme ça, quand t’es en danger, soit le temps passe beaucoup plus lentement, soit beaucoup plus vite. Et là … bah comme de par hasard, il passait beaucoup plus vite. Et à chaque seconde qui s’écoulait, la rouge et or avait l’impression de vivre les derniers instants de sa vie avant qu’un morceau de plafond ne vienne s’encastrer sur sa tête. Elle ne voyait aucune issue à leur situation. Mais peut-être que Zélie, elle, saurait. Un espoir. Un dernier espoir. Un dernier espoir minime bien entendu, parce que compter sur Zélie pour lui sauver la vie c'était comme ... Non. Il valait mieux ne pas creuser cette idée. Parce que Zélie lui sauvait la vie, c’était carrément improbable pour elle. Alors autant se faire à l’idée qu’elle allait mourir. Là. Maintenant. Adieu. Sad
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptyDim 9 Déc - 18:09:06

[HJ : Alors je te dis, c'est un petit peu bizarre le truc, en gros, ce n'est pas Zélie qui a lancé le sort, mais faut trouver qui ou quoi. scratch ]


Mariana était une fille comme les autres, même comme Zélie. Quand une fille est amoureuse, souvent, elle n’aime pas trop le dire, mais en plus, souvent elle nie. Et là, lorsque la rouquine avait parlé d’embrasser Oswald, et bien, la Gryffondor s’était défilée, quand je vous dis que la répartition se fait beaucoup trop tôt. Elle aurait dû être à Poufsouffle elle, aucun doute. Mais bon, l’Aiglonne se contenta d’hocher la tête d’un air désespéré, vraiment, c’était désespérant.
Bien sûr, Zézette ne pouvait rien faire, à part prendre ce Serpentard, se mettre devant la Rouge et Or et l’embrasser, enfin, embrasser le Serpentard, pas Mariana. Sauf que Zélie, elle n’avait aucune envie d’embrasser Oswald, mais vraiment pas. Y’a des gens comme ça, aucune affinité avec eux, et ben tant pis. Mais en fait, la Bleue et bronze en avait quand même envie, juste pour voir si ça ne ferait rien du tout à la Gryffondor. Muhuhu. Ca risque d’être drôle, très drôle.
Bon, pour le moment, la rouquine décida de laisser tomber, Mariana était butée, on ne pouvait rien y faire, c’était comme ça. Ainsi soit-elle.

Bon, après ce RP sera une sorte de flash-back, oui. Zélie s’était lancée dans un monologue carrément très intéressant, en disant je ne sais plus trop quoi Mais les conclusions étaient les suivantes :
- Mariana avait peur de Zézette.
- Mariana n’aimait pas Zézette
- Mariana ne voulait pas se retrouver dans les griffes de Zézette.
C’était presque compréhensible. Mais ce que la Rouge et Or ne voulait pas, ou ne pouvait pas voir, était le fait que Zélie n’était comme ça qu’avec elle, et juste qu’avec elle. La rouquine était quelqu’un de très gentil et sympa, globalement. Mais non, pour Mariana, c’était un être affreux auquel il ne fallait surtout pas parler. Ce qui, je ne l’avoue, faisait un peu de peine à la Zézé. Quand même, ce n’était pas un monstre. Peu importait, de toute manière, je vous l’ai dis, Mariana est butée, quand elle a une idée dans la tête, elle ne l’a pas ailleurs, et c’est comme ça. La rouquine secoua donc une seconde fois la tête d’un petit geste, juste comme ça, pour essayer de faire passer le temps.

Puis voilà, après, la Serdaigle avait fait on ne sait pas quoi à l’aide de sa baguette magique, et le plafond des toilettes des filles étaient en train de s’effondrer. L’année commençait vraiment mal, très mal. Elle mettait le feu à Poudlard, et voilà que maintenant c’était les toilettes des jeunes femmes qui allaient disparaître, et peut-être Mariana et Zélie avec. Pauvre Zélie. Mariana, on s’en fout. Non. La rouquine serait alors accusée de meurtre. Puis la Gryffondor ne peut pas mourir, puisque la joueuse ne veut pas que son personnage meure. Et oui. Je vois d’ici votre déception. Désolée. Je lol. niarkhéhé

On pouvait dire que là, Zézette ne savait pas trop quoi faire. Elle était figée devant le spectacle qui se passait lentement, si lentement sous ses yeux, la Rouge et Or juste à côté d’elle. Elles allaient mourir les deux jeunes filles, il fallait se rendre à l’évidence. La rouquine avait dû, de force, et avec énormément de courage, prendre la main de Mariana, elle n’était pas si contente que ça, parce qu’elle venait de sauver la vie de son ennemie. Elle aurait mieux fait de la laisser planter là, en pensant à son chéri de Serpentard. Mais non, Zélie était bien trop gentille de temps en temps, elle avait quand même prit avec elle la Chose.
Mais là, maintenant, elle le regrettait, vraiment. Parce que voilà, à présent Mariana gueulait sur la rouquine, en espérant peut-être que ça allait arranger les choses. La Serdaigle soupira, les troisième année, je vous jure.


* Tais-toi, je réfléchis. Tais-toi je réfléchis. *

Tout en disant ça plusieurs fois dans ses pensées, l’Aiglonne repoussa lentement, très lentement, le doigt de la Rouge et Or. Ce n’était pas de sa faute. Elle n’avait rien lancer du tout, elle le savait. Elle était en quatrième année, et quand même, elle savait se manipuler, elle savait très bien manipuler les sortilèges qu’elle lançait, à part l’Incendio, celui-là faisait drôlement exception. Mais là, elle n’avait rien prononcé du tout du tout. Les sortilèges qu’on ne prononce pas là, ou quelque chose comme ça, Zélie ne savait pas le faire. Non. La Serdaigle se dit donc que c’était sûrement de la faute de Mariana. C’était elle, point barre, à la ligne.

* Tais-toi, je réfléchis. Tais-toi, je réfléchis. Tue-moi mais je réfléchis. Tais-toi je … *

Zélie venait de se faire sauter dessus. Oui, Mariana voulait la tuer, vraiment. Les yeux de la rouquine s’agrandirent brusquement, puis les deux jeunes filles tombèrent par terre. L’Aiglonne laissa échapper un petit cri de douleur, mais ce n’était pas fini, c’était loin d’être fini. Sa baguette vola à quelques centimètres de son épaule droite, et pendant ce temps-là, la Gryffondor la frappait. Dans la normale, oui, elle frappait Zélie. Comme si ça aussi, ça allait arranger les choses. Vraiment. Mais il fallait croire que Mariana avait peur, il n’y avait pas d’autre solution possible. Elle avait peur de mourir. Ah, je ne dis pas que Zézette n’avait pas peur, mais quand même. Là, elle avait mal surtout. Le plafond qui s’effondrait, elle s’enfichait, elle avait mal. Même si les coups portés par son ennemie étaient faibles, plus elle frappait, plus la Bleue et bronze souffrait. Mais attention, la Quatrième année ne perdait pas espoir, jamais. Elle espérait que d’un moment à l’autre Mariana arrêterait de la frapper et là, elle pourrait continuer à réfléchir, parce que oui, là, elle avait beaucoup de mal.
Enfin, tout s’arrêta autour de Zélie, sa tête arrêta de lui faire un mal de chien, et ses oreilles de sifflèrent plus. Juste aux endroits où la Gryffondor avait frappé, elle souffrait, mais juste un peu. Ca allait. Mais une sorte de gros caillou venait tout juste de tomber à côté des deux jeunes filles. C’était sûrement ça qui avait dû stopper la Chose.
Puis Zélie ferma les yeux, sentant que Mariana la secouait dangereusement en la suppliant de la sortir de là.

Poudlard était rempli(e) de magie, de choses étranges et tout le reste. Or là, il venait de se passer une chose étrange. Zélie savait tout de même contrôler sa magie, elle n’était pas une sorcière super puissante, mais quand même. Elle doutait grandement que Mariana était capable de quelque chose comme ça, d’ailleurs, sa baguette devait être toujours dans sa poche. Donc, c’était quelque chose d’autre. De la magie certainement, ou un toute autre personne. Mais la rouquine avait vérifié avant, les deux élèves étaient seules, totalement seules. La magie. C’était donc ça. De toute manière, dans la vie de Zézette, il se passait toujours des choses étranges. Et quand ce n’était pas avec Lellia, c’était avec Sally, quand ce n’était pas avec Sally, c’était avec … Mariana. Ouais, bien sûr il fallait que ça tombe sur elle. La pauvre. La Gryffondor allait devoir subir la malchance de Zélie.
La jeune rousse prit alors la parole, toujours les yeux fermés :


Mariana, le plafond, il était fait de pierre blanche quand tu es arrivée ? Parce que ce sont des gros bloc de pierre blanche qui tombe, or, à mon souvenir, le plafond était plutôt gris non ?

Remarque très intelligente, mais Zélie n’osait pas regarder dans les yeux la Gryffondor, elle avait beaucoup trop peur de voir sa tête déformée par la peur, de désespoir et tout le reste.
Mais finalement, elle ouvrit les yeux. Elle eut tout juste le temps de crier.


MARIANA !

Clac. La rouquine, en moins de cinq secondes se releva et repoussa brutalement son ennemie vers la droite. Une énorme pierre venait de tomber dans un gros bruit sourd, juste à côté de la baguette de la Serdaigle. Heureusement, elle n’avait rien, sa baguette, son amie. Zélie se précipita pour aller la chercher. Hop. Hop. Hop. Voilà, elle était à genoux devant la Gryffondor à présent. Bizarrement, maintenant, c’était Zélie qui devait faire preuve de courage et d’intelligence à présent. Mariana avait l’air totalement déboussolée.
La Bleue et bronze se retourna alors, leva sa baguette et souffla : Protego. Juste pour quelques instants. Elle revint alors dans sa position normale. Le sortilège n’allait pas durer très longtemps, juste le temps que Zélie tienne sa baguette encore un petit peu, et ça allait être fini. La rouquine regarda son ennemie et dit d’une voix calme, beaucoup trop calme :


Ce n’est pas moi qui ai lancé ce sort. Je te le jure. Ce n’est pas de ma faute. Parce que franchement, être coincée là ne m’arrange pas du tout. Surtout être coincée avec toi.

La rouquine se releva et releva Mariana avec force. Le sortilège s’était estompé maintenant. Elle prit la Gryffondor par la main et la mena dans une des cabines des toilettes. Là, ça tombait beaucoup moins. Elle s’appuya sur un des murs et souffla. Dure épreuve, je vous jure. Zélie passa sa main dans ses cheveux roux, et attendit une réaction de la part de la Rouge et Or, n’importe quelle réaction, elle s’en fichait, du moment qu’elle prouve qu’elle est bien là, psychologiquement, et physiquement.
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptyMer 16 Jan - 13:19:06

[Désolée pour mon retard Zezette I love you ]

Elle ne pouvait pas s’être fourré dans quelque chose d’aussi … ahurissant. C’était un mauvais rêve, un simple cauchemar. Dans trois secondes elle allait se réveiller, ouvrir doucement les paupières et s’apercevoir, qu’en réalité, elle se trouvait bien au chaud sous sa couette, dans un monde où Zélie n’existait pas et où ce fameux plafond s’écroulant sur leurs têtes était tout à fait normal. Trois. Deux. Un. A-r-g-h. Il fallait bien se rendre à l’évidence. Elle allait mourir, là maintenant, sur Zélie. Et lorsqu’on retrouverait leur corps, tout le monde se demanderait alors ce qu’elle foutait à califourchon sur la Serdaigle, et là, s’en était fini de sa réputation. Quelle idée aussi. Zélie, malchanceuse de service, et Mariana, miss catastrophe en chef, réunies dans une même pièce, c’était du suicide. Plus jamais !

Gris ? Le plafond ? Mais qu’est-ce que Zélie avait dans la tête ?! Elles allaient mourir, et là, tout ce qu’elle trouvait à lui dire c’était que la couleur du plafond avait changé depuis leur arrivée ? Mais qu’est-ce que cette fille faisait à Serdaigle ? C’était ahurissant de voir le taux de conneries qu’elle débitait à la minute. Voir à la seconde. Quoique. Maintenant qu’elle le disait, c’est vrai que le plafond n’était vraiment plus pareil. Mince. Comment Zélie avait-elle bien pu réussir à changer la consistance et la couleur du plafond sans que la rouge et or ne s’en rende compte ? Oui, car la jeune sorcière était toujours bel et bien convaincue que c’était la Serdaigle qui était derrière tout cela, que ce n’était qu’un plan machiavélique pour l’anéantir, elle, Mariana Taylor, on voulait tout bonnement l’assassiner. Pourquoi ? C’était très simple. Zélie était jalouse d’elle. Jalouse qu’elle soit plus intelligente, plus gentille, plus parfaite quoi. Et sa jalousie avait été à son apogée lorsque …


- MARIANA !

Eh bah nen vous saurez pas niarkhéhé . En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « bouse de dragon », la jeune fille se retrouva projetée sur le côté. A quelques centimètres d’elle une énorme pierre chuta. Zélie. Elle lui avait sauvé la vie. Nen. Cela voulait t’il dire qu’elle avait une dette envers la Serdaigle, sa meilleure ennemie ? Non. Elle ne voulait avoir aucune dette envers elle. Cela ne pouvait être vrai. Hébété, la rouge et or cligna plusieurs fois des yeux, essayant non sans mal de retrouver ses esprits. Si la situation n’avait pas été si gravissime, le fait d’avoir la Zezette à ses pieds l’aurait rempli d’une joie sans précédent. Là, c’est à peine si elle le remarqua. La Serdaigle lança ensuite un sort de protection, débitant un tas d’âneries à Mariana. La rouge et or se laissa traîner dans les toilettes sans dire un mot, analysant chaque détail, chaque geste de Zezette. Elle était calme, bien trop calme pour être honnête. C’était encore quelque chose qui prouvait qu’elle était dans le coup. Et elle n’était pas seule. Elle devait avoir un/une complice, quelqu’un qui l’avait aidé à transformer le plafond en arme de destruction. C’était une conspiration !

Une conspiration envers elle et … quoique. « Être coincée avec toi ne m’arrange pas du tout ». C’était ça qu’elle avait dit. Peut-être était-elle honnête, parce que, franchement, Mariana ne voyait pas du tout pourquoi la Serdaigle aurait eu envie de la tuer de cette manière. De loin, sans l’approcher, encore. Mais si ce n’était pas elle, c’était encore plus inquiétant. Le château semblait ne plus se contrôler, libérant le flot de magie qu’il contenait. Le château ou quelqu’un d’autre.

- Pourquoi je devrais te croire ? Et ... bon d'accord, il y a peut-être une infime possibilité pour que cela ne soit pas toi, mais c'est étrange comme coïncidence ... je me retrouve ici avec toi et le plafond nous tombe dessus ! Qui d'autre à part toi aurait ...

Un élève ? Un professeur ? Pourquoi un élève s’amuserait-il à cela ? Et Mariana voyait encore moins encore moins Flitwick ou McGo tentant d’assassiner deux de leurs élèves. Zélie aurait été la seule visée, là, elle aurait compris. Tout était si embrouillé. Et le plafond qui s’effondrait de plus en plus. Il fallait qu’elles trouvent un moyen de regagner la porte menant au couloir. Non, c’était impossible. La rouge et or se souvenait à présent que, lors des premières tombées de pierre, la porte avait carrement disparut de sa vue. Aucune autre issue connue. Aucune ? Ouais. Elle avait beau chercher, elle ne trouvait pas.


Pour la première fois depuis de longues secondes qui lui avait paru des heures, Mariana releva le visage, tentant de contrôler sa peur. Elle regarda Zélie en silence, avant de parler. Pour dire des mots, que jamais elle n’aurais cru dire jusqu’à présent. Jamais elle n’aurait voulu les dire. Et jamais elle ne les aurait dits dans d’autres circonstances. Et que Zélie ne compte pas sur le fait de les réentendre une fois dans sa vie.

-Et merci de m’avoir … enfin … bref … tu vois.

Fallait pas lui en demander trop non plus. niarkhéhé Pour preuve, Mariana détourna immédiatement le regard, se maudissant déjà d’avoir osé dire cela. Mais elle n’eut pas le temps de se préoccuper de cela plus longtemps, le bruit d’une pierre chutant à en dehors de la cabine, provoquant un bruit étourdissant, plus fort que les autres la ramenant à la réalité. Il ne s’agissait plus de parler à présent il fallait agir. Sinon elles étaient bonnes pour finir écrasées comme des crêpes. Zélie avait réagit en personne courageuse en la sauvant, Mariana allait à présent se servir de son intelligence pour les sortir de là, intelligence dépassant de beaucoup la moyenne, comme chacun le sait. Et elle avait un plan. Qui était tout simplement extraordinairement intelligent. Vous voulez savoir ce que c’est hein, hein, hein ? Bah si j’vous le dit maint’ nant ça tue le suspens. Faut vous laissez patienter. Mais pas longtemps promis.



Wala, vous avez assez patienté maintenant. Bah le plan extraordinairement intelligent de Mariana était d’user d’une technique de combat, que la plupart des personnes utilisaient en dernier recours. Cette technique de combat était super déconcentrante pour l’adversaire et, le plus souvent, elle marchait magnifiquement bien. Cette fameuse technique c’était : la fuite. J’vous avais dit que c’était extraordinairement intelligent comme plan. Sauf qu’il y avait un bémol. Et de taille. S’enfuir c’était bien beau, mais s’enfuir lorsqu’on n’a aucune issue pour le faire, bah c’était complétement inutile. Alors, Mariana, toujours avec son intelligence supérieure à la moyenne, elle allait trouver une issue de secours. Levant les yeux en l’air, la rouge et or s’aperçut avec effroi qu’à présent, plus de la moitié du plafond c’était effondré au sol, et que la fissure se dirigeait … droit vers elle. Dans quelques minutes, si elles ne partaient pas, elles seraient mortes.

* Merde, merde, merde ! Réfléchis pour une fois Mariana, réfléchis ! Tu tiens vraiment à finir ta vue aux côtés de cette espèce d’autruche ahurie et sans cervelle ? Bien sûr que non et … Argh pourquoi le plafond il s’écroule de plus en plus vite ?*

Là, Mariana elle commençait vraiment à paniquer. Bon, d’accord elle paniquait depuis son entrée dans les toilettes des dames, et peut-être même depuis qu’elle avait reçut la lettre de Zélie. Pourtant, ce n’étaient rien comparé à ce qu’elle ressentait maintenant. De grosses goûtes de sueurs coulaient dans son cou, sur ses tempes, et elle sentait que ses jambes se dérobaient sous son poids qui lui paraissait cinquante fois plus élevé que d’habitude. Et pendant, ce temps, elle bougeait les yeux de gauche à droite, cherchant une solution inexistante et … une minute, j’ai dit inexistante ? Parfait. Zélie était fine et ne dépassait sûrement pas le mètre cinquante [les bras levés héhé], elle passerait. Quand à Mariana, c’était sûrement le seul moment de sa vie où elle regretterait les sucreries et autres viennoiseries qu’elle adorait tant. Il n’empêche qu’avec de la chance, elle passerait aussi. En rentrant bien les fesses et le bide. niarkhéhé
La rouge et or attrapa précipitament le vêtement de sa camarade, qu’elle tira vivement. Avec son visage pâle et son sourire surexcité, elle devait sûrement avoir l’air totalement folle. Pourtant, elle en était sûre, son idée était une très bonne idée.

- La bouche d’aération là ! Juste au dessus des toilettes ! Peut-être qu’on a le temps de s’enfuir par là avant que tout ne s’écroule et … si on a pas l’temps et qu’on meurt, au moins on aura essayé ! On est sauvées j’te diiis !

Ouais. Tout est relatif dans la vie. La pauvre Mariana avait encore parlé trop vite car, oui vous avez bien deviné : elles n’étaient pas sauvées du tout. Au moment où la jeune sorcière termina sa phrase, la porte des toilettes vola en éclats. Mariana aurait été prête à le jurer, ce n’était pas une roche qui avait fait cela. Qu’est-ce qu’il se passait encore ? Ne pouvaient-elles pas s’enfuir en paix ? Grhhh !
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MessageSujet: Re: Les Amoureuses. [PV]   Les Amoureuses. [PV] EmptyJeu 13 Mar - 18:18:14

Ah ben ouais. Bien sûr, de toute façon c’était toujours à Zélie que ça arrivait ces chose-là. Oui. Ces Choses. Tout simplement parce que ces phénomènes magiques là n’avaient pas de noms. En fait. La rouquine était maudite. Il lui arrivait toujours quelque chose. Un rêve réalité. Prise d’otage dans un wagon du Poudlard Express. Et maintenant c’était Indiana Jones dans les toilettes des filles. On aura tout vu, vraiment. De plus, c’était dans ces situations là qu’il fallait le plus réfléchir, mais alors si vous êtes avec un singe en troisième année à Gryffondor, ouais, c’est mort quoi.
A présent les deux jeunes filles étaient face à face, et essayaient – j’ai bien dis essayaient – de trouver un truc pour sortir de ces toilettes maudits. Et autant dire que ce n’était pas facile. Déjà que Zélie était avec une fille qu’elle n’appréciait pas vraiment, et si elle lui avait sauvé la vie c’était tout simplement parce qu’elle était gentille. Ensuite, parce qu’elle était enfermée dans une cabine de toilettes sans vraiment savoir comment elle allait sortit non seulement des toilettes des filles mais en plus, de la cabine. Héhé. Peut-être que là où elles étaient les deux filles étaient plus ou moins à l’abri, mais elles venaient de s’enfoncer encore plus, encore plus, encore, encore. Bref.
Mais la Gryffondor n’était pas vraiment du côté de Zélie, oui, elle pensait encore que tout ce qui leur arrivait était de la faute à la Quatrième année, genre Zézette elle a que ça à faire de faire exploser les toilettes des filles, ouais. Muhuhu. Nen bon bref. Mais la Rouge et Or n’avait pas tord sur un point : tout cela était une étrange coïncidence tout de même. Pourquoi ce soir exactement ? Pourquoi dans les toilettes des demoiselles ? Et surtout, surtout, pourquoi elles ? Que Mariana ait fait une bêtise et que Dieu la punisse ainsi, d’accord, mais qu’il punisse aussi Zélie, là, non, ce n’était plus vraiment Dieu.

La Bleue et bronze ne prit pas le temps de répondre, elle réfléchissait, même si ça peut vous paraître bien étrange oui, elle réfléchissait à un moyen de sortir. Mais bon, elle n’était pas seule non plus, si Mariana se bougeait aussi un peu son postérieur elles seraient sûrement déjà sorties les deux jeunes filles là ! Le pire dans tout ça, c’était que Zélie imaginait bien les autres élèves, tranquilles dans leurs salles communes en train de rire, parler, jouer. Alors qu’elles étaient coincées, quasi-mortes. niarkhéhé
Soudain, chose à laquelle Zézette ne s’attendait pas tellement cette chose était inattendue : Mariana la remercia. Enfin, pas vraiment, mais c’était à peu près ça. Et oui ! Mariana Taylor remerciait Zélie Colien de lui avoir sauvé la vie ! Chips ! Chips ! cheers
La rouquine fit mine de sourire légèrement avant de se re-concentrée sur les faits. La Serdaigle avait beau avoir sauvé une fois la vie de son ennemie, cela ne se reproduira pas une seconde fois. Faut pas abuser non plus.
Et puis soudain (oui deux fois soudain en quelques lignes Mariana est donc si imprévisible que ça !! ) la rouge et or fit part d’une idée à la rouquine. Une simple et belle idée qui fit frissonner Zélie. Une bouche d’aération. Bon, Zézette était quelqu’un de très petit pour son âge, et puis, elle n’était pas très grosse. Mais Mariana .. Quand même. Une fille beaucoup trop grande et grosse pour son âge ! I love you Mais bon, puisque c’était elle qui avait eu l’idée, pourquoi ne pas essayer, de toute manière, les deux sorcières n’avaient plus rien à perdre à présent. L’Aiglonne sentit alors que la Gryffondor la tirait vers elle. Oui, c’était ça, la bouche d’aération…

Zélie n’eut pas le temps de réfléchir, la porte de la cabine explosa dans un bruit sourd, la Serdaigle sursauta et avec de grands yeux regarda Mariana. * J’ai paaas le teeempps ! Moon espriiiit glisseee aillleeuuurs [PrisonBreak OFF] * Mais en moins de deux secondes la rouquine étaient montée sur les toilettes, et avait agrippé à l’aide de ses petites mains blanches la grille d’aération. Oui, elle avait une baguette, mais * J’aaai paas le tempppsss […] * la porte qui venait d’exploser lui faisait peur, un énorme nuage de fumée commençait doucement (pas si doucement que ça) à envahir la cabine.
Et Mariana dans tout ça ? niarkhéhé
Un petit ploc retentit, la grille venait de céder.


« ALLEZ ! Grouillleee P*tain !!! Tu vas quand même pas regarder un éléphant de mer te marcher dessus !!! »

En effet, une grosse silhouette venait de prendre place dans l’encadrement de la porte des toilettes. Mais toujours ce nuage de fumée…
Zélie attrapa d’un geste vif la rouge et or et par on ne sait pas quel moyen elle se faufila dans la bouche d’aération, elle avança d’un mètre à peine et se retourna pour voir la Gryffondor. A présent, la rouquine entendait un grognement, un énorme grognement, elle prit peur. Oui, pour la première fois depuis une demi-heure à peine, Zézette eut vraiment peur pour sa peau, sa propre peau. Elle prit alors Mariana par les épaules et la força à rentrer plus vite que ça dans le petit tunnel sombre. C’est qu’elle n’était pas maigre la Gryffondor ! Et voilà, en cinq secondes, les deux jeunes filles étaient dans un tunnel dont on ne voyait pas le bout, mais qui avait l’air de descendre légèrement. Un petit et très fin faisceau de lumière caressait les murs épais du trou. Une bouche d’aération. Ouais. Ben Zélie elle commençait franchement à se les cailler là-dedans. Elle marcha alors en tête devant la rouge et or, ne distinguant toujours pas la fin du tunnel. Par contre, le bruit des toilettes des filles se faisait de moins en moins entendre. Et ça c’était bon signe. La Serdaigle s’arrêta alors et tourna la tête pour voir si Mariana était toujours derrière elle et vivante.


« Tu sais où est-ce qu’on va là ? Parce qu’il s’agit pas se retrouver dans les appartements personnels de Rogue quand même … Et ça va ? T’es vivante ? T’es pas mourue ? »

De toute façon, morte ou pas, la Gryffondor continuerait tout de même à avancer avec Zélie, même si ça devait les amener chez Rogue en personne. Tant que l’éléphant de mer n’était plus là, c’était tout ce qui comptait, et rien d’autre. La rouquine attendait tout de même la réponse de sa pas-copine pour continuer la route, bien qu’elle commençait à s’impatienter tellement il faisait froid dans le tunnel.
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