Baldaquins et murs de pierres.

Isadora avait déjà été ébahie par la variété des plats proposés lors du banquet mais la splendeur de la salle commune et du dortoir des filles de Serpentard dépassait de loin ses espérances. Sur le chemin du dortoir, elle avait croisé du regard de plusieurs élèves mais ne s'était pas arrêtée pour autant. La petite Barlow était déterminée à avoir la meilleure place possible aux dortoirs.

La chambre était de forme circulaire. Isadora compta quatre lits à la droite desquels se trouvait une table de chevet. Elle passa sa main sur le mur en pierre blanche parfaitement lisse songeant à la chambre miteuse qu'elle occupait pas plus tard que l'avant veille.

Elle posa sa valise sur un lit situé juste à côté de la chaudière et rangea soigneusement ses affaires dans le coffre qui se situait au pied du dit lit à l'exception d'une grosse sacoche dont elle tira une boite de chocolats aromatisés à la menthe.

La vert argent s'allongea sur ce qu'elle avait décrété comme étant son nouveau lit, glissa d'un habile coup de pied sa valise en dessous de celui-ci et ferma les baldaquins, songeant à la journée qui l'attendait le lendemain, tout en dégustant ses savoureux chocolats. Plus elle réfléchissait, plus elle se rendait compte qu'il lui restait beaucoup de chose à apprendre sur le monde magique bien qu'elle ai réussit, lors du repas, à glaner quelques informations.
Par exemple, Salazar Serpentard, le fondateur de la maison à laquelle le Choixpeau l'avait assignée, était un sorcier qui pensait que seul les gens 100% sorcier méritaient d'aller à Poudlard. Cette idée la mettait un peu mal alaise du fait que, à sa connaissance, sa famille ne comptait aucun sorcier elle mise à part.
Ensuite il y avait le Quidditch. Un sport sur balais volant qui, celons elle, devait être plus amusant à regarder qu'à jouer. D'après ce que Isadora avait compris, la Coupe du Monde qui a s'était déroulée l'année dernière en Angleterre avait vu s'opposer l'Irlande et la Bulgarie. Isadora avait aussi entendu dire que chaque maison avait sa propre équipe et que des match étaient régulièrement organisés.

"- Zut … J'ai fini les chocolats …"

Quand Isadora rouvrit les rideaux du lit pour aller mettre ses emballages à la poubelle, elle se rendit compte avec horreur que les trois lit vides seraient bientôt occupés. C'est à ce moment précis que la porte de la chambre s'ouvrit.

Lyra défonça la porte plus qu'elle ne l'ouvrit. Il faisait sombre, froid, et elle n'aimait pas ça. Même pas un petit chauffage électrique aux alentours! Rien. Bon elle allumerait la lumière ça serait déjà ça. Mais où EST l'interrupteur ? Là, juste maintenant, l'envie de meurtre qui lui étouffait la gorge à la cérémonie de répartiton revint au galop. Elle s'avança à tâtons dans le clair obscure de la chambre, se dirigea vers la fenêtre la plus proche et tira d'un geste sec. Là elle tomba nez à nez avec une fille, aux yeux étrangement verts, elle se recula, pris la peine de s'excuser, et retraînant ses bagages derrière elle, s'assit sans ménagement sur le lit, à l'opposé de l'autre fillette.

Elle pris soin de bien ranger ses affaires, dans l'une des trois grandes commodes de la chambre qu'elle remplit ENTIEREMENT. Et jonglant avec son nécessaire de douche et son iPod, elle extirpa un pyjama de son sac de voyage.

Disparaissant derrière le lit, elle remarqua que les rideaux étaient absents. Sans se gêner, elle alla décrocher un rideau du lit voisin, et l'accrocha à son propre lit. Elle observa le résulta irritée. Quelqu'un pouvait-il lui expliquer pourquoi les lits à balquadins, étaient transparents?? Elle jeta un regard à sa voisine.

"Retourne-toi, je veux me changer" pendant qu'elle prononçait son ordre, ses doigts étaient occupés à allumer l'iPod, l'écran s'éclaira, mais ils y'avait quelque chose de bizarre, elle approcha l'appareil de son visage

Citation :: Interdiction formelle d'user de materiel moldu à Poudlard.
------------------Les bizzar'sisters sont en tournée du 31 jusqu'au...--------------

Le reste n'était que dates, annonces de sorties de chansons et autres informations, toutes aussi incongrues l'une que l'autre.

"C'est une blague!", elle leva la tête vers la fille toujours prostrée sur le lit si rapidement, qu'elle en eu un élancement au cou. Elle essaya de sonder dans son regard une éventuelle étincelle d'amusement. Lyra, le regard dément, la fixa, en montrant des dents, elle donnerai sa main au feu que la gamine y était pour quelque chose.

La demoiselle qui venait de faire une entrée digne d'un troupeau de vaches normandes enragées avait l'air de posséder un sens de la politesse qui échappait à Isadora. Isis devrait lui apprendre bien qu'il faille considérer qu'elle aurait pu tomber sur pire -elle-même par exemple-.

La petite Barlow afficha un sourire démentiel lorsque la fillette commença par chercher un interrupteur sur le doux mur de pierre, puis, essaya d'allumer un appareil électrique. Quand elle lui demanda de se retourner afin qu'elle puisse se changer, Isis réintégra son lit et se mis de dos. Après un instant, elle risqua un regard par-dessus son épaule afin de vérifier si elle pouvait amorcer une discussion quand elle se rendit compte avec amusement que sa camarade de chambre entreprenait une manœuvre d'intimidation.

« -Doucement ma belle, ça ne m'impressionne pas du tout. » Lança-t-elle sans détourner son regard.

Des comme ça, elle s'en était faite des dizaines au petit déjeuner à l'école privée pour jeunes filles perturbées dans laquelle ses moldus de parents l'avaient envoyée ces deux dernières années. Que de bons souvenirs de nez cassés et de gamines qui chouinent lui revenaient !!

« -Si tu veux de la lumière demoiselle, il y a des chandeliers un peu partout au cas où tu n'aurais pas vu ... » Ajouta-t-elle, toujours sans siller.

Le destin semblait bien s'amuser avec la petite Barlow ce soir-là. En effet, il était caustique de remarquer que, tout comme elle, la nouvelle venue semblait être issue d'un milieu moldu. C'est ce qu'aurait pu penser Isadora ... si elle avait cru au destin. Qui sait, peut-être cette fillette aux allures fauves serait une agréable compagnie ? De toute manière, il était trop tard : Isis devrait la supporter -ou l'inverse.-.

"Puisque nous allons devoir nous côtoyer pendant sept ans, autant que je me présente, Isadora Barlow." Acheva-t-elle.