Nom : Eidan
Prénom : Sebastian
Age de votre perso : 14 ans
Age irl : 17 ans.(En octobre)

Maison : Serpentard

Motivation :

Sebastian Eidan est un jeune homme aux multiples secrets, aux plans multiples, et à l'envie de garder tout cela pour lui. Pour cela, l'Art de l'Occlumancie ne peut être que nécéssaire. De plus, Sebastian s'apprête à suivre une route où le Secret et la Sécurité de l'Esprit ne peuvent être que très utiles. Voire même indispensable. Peu de gens sont légilimens, mais ceux qui le sont, sont bien trop dangereux pour se laisser avoir bêtement. N'est ce pas ? Et puis, Sebastian, avec sa soif de savoir et de pouvoir, ne pourra jamais refusé un don, surout un don tel que l'Occlumancie.



Sebastian était enfin chez lui. Seul dans le Manoir ancestral de ses aïeuls, son Manoir à présent, il était dans la Salle de la Bibliothèque secrète des Eidan. Elle se trouvait dans un étage accessible qu’à partir de la Chambre du Maître de maison, SA Chambre. Il avait réussit à y entrer plusieurs fois, car ce n’était pas ce qu’il y avait de plus compliqué. Un simple don de sang. Lorsqu’on rentrait dans cette Bibliothèque, on arrivait d’abord à une table dotée d’un fauteuil, sur laquelle se trouvait un grimoire. Un épais grimoire qui regroupait le titre de chaque livre présent dans les salles qui composaient cet étage mystérieux. Les livres étaient classés par deux choses : leur type et leur degré de protection. Sebastian en lisant ce registre juste après son retour de Poudlard pour ces vacances de Noël était tombé sur quelque chose qui l’avait immédiatement interpellé. « Histoire du Premier Mage Noir du Monde ». Bien entendu cela l’avait intéressé immédiatement, surtout qu’il était apparemment très simple de déjouer les Glyphes de protection qui étaient apposés sur le bouquin. Il avait donc passé une journée à essayer tous les sorts qu’il connaissait pour retirer l’unique Glyphe qui protégeait l’accès à la mine de connaissance qu’était ce livre. Sebastian ne comprenait pas que ce livre soit autant protégé. Il s’escrima donc toute la journée, et dépité, dut aller se coucher sans avoir vaincu la protection de ce stupide grimoire. Lorsqu’il se réveilla, le têtu Serpentard se dirigea immédiatement, après de rapides ablutions, vers le livre qui lui résistait. Il tenta de nouveaux la plupart des sorts de rétraction de protection qu’il connaissait, et de nouveau, il dut se coucher bredouille. Mais soudain, lorsqu’il se leva le matin suivant, il eut une idée brillante. Il allait combiner des sorts pour retirer ce maudit Glyphe.

Le grimoire cerclé de fer fit un drôle de bruit, quand enfin, un Sebastian épuisé trouva la bonne combinaison de sort. Cela avait été compliqué de fusionner des sorts, et même s’il avait réussi, Sebastian espérait que ce fichu bouquin valait la peine qu’il s’était donné. Le cerclage de fer se brisa, et le livre s’ouvrit violemment. Sebastian eut un sourire triomphant qui s’effaça bien vite, lorsqu’il tourna les pages. Blanches. Terriblement blanches. Jamais il n’avait été aussi en colère de sa vie. Comment ?!! Pourquoi ?!! Dégoûté, il entama son geste pour refermer violemment le bouquin. Mais son geste fut stoppé, par une étrange fumée verte qui s’écoulait lentement du grimoire. Et soudain, la fumée devint intense et solide, elle le repoussa brutalement, et Sebastian se retrouva sur le sol, complètement ébahi. Comment cela se faisait-il ? Il ne comprenait rien. La fumée verte semblait menaçante, si proche de lui. Qu’avait-il fait ? Qu’avait-il libéré ?

« Rien, jeune homme. La liberté est impossible à m’être donnée. »

Que…Cette fumée parlait ? Que se passait-il ? Sebastian était réellement perdu. Tout ce qu’il avait cru l’avoir déstabilisé auparavant n’était rien, juste une préparation à ce moment. Juste un prélude, une explication de ce moment. Jamais il ne s’était senti aussi en danger, ni aussi attiré…

« L’impression est étrange n’est-ce pas ? Tu es troublé à un point tel que tu n’avais jamais imaginé. Et pourtant que d’imagination as-tu, Sorcier. »

Cette voix grave, froide, venue du fond des âges lui parlait comme si elle savait ce qu’il pensait, comme si elle connaissait tout de lui. Sebastian se releva maladroitement, et se sentit plus mal à l’aise que jamais auparavant. Il était complètement dépassé par cet évènement. Mais il savait pourquoi la Chose pouvait savoir autant de chose sur lui…

« Légilimencie ? »

« Bien entendu, Légilimencie. Tu es d’une intelligence remarquable, Sebastian. Je ne savais pas que certaines personnes pouvaient être si intelligente. Mais cela fait si longtemps que je suis resté à pourrir dans cette cage dorée qu’est mon Grimoire. Je t’attendais, Sebastian Eidan. Toi ou un autre du même métal que toi. Forgé par les affres de ta vie, plus acéré que la plus belle des Lames de Mithrill. Mais, même si je t’attendais, évite de parler de moi avec ce sobriquet de Chose. Je suis tout de même Shalimzar, l’Impitoyable. Même au bout de temps d’années, personne n’a pu m’oublier, si ? »

Shalimzar…Oui, ça lui disait quelque chose. Mais très vaguement, un Mage Noir très célèbre à une époque, mais rapidement oublié. Peut être à cause de certains incendies de bouquins de Magie. Mais c’était étrange, que faisait ce livre ici. Et pourquoi personne ne savait qu’il contenait l’essence d’un Mage Noir. Tous les bouquins avaient tentés d’être ouverts, et bon nombre de ses ancêtres étaient d’une puissance qu’il n’atteindrait jamais.

« L’essence ? Seulement ? Non, tu te trompes, je suis Shalimzar. Toute mon âme est dans ce grimoire. M’avoir oublier avec tous les exploits que j’ai fait…Mais toi, tu es là, et tu n’es pas ignorant de mon nom. Oui, je savais que tu serais celui qui mériterait ma présence. Pour ce qui est de tes ancêtres, aucun ne m’intéressait, et ta puissance n’a pas à pâlir devant eux. Ou plutôt, n’aura pas à pâlir. Tu as encore un long chemin à faire, Sebastian. »

Sebastian ne comprenait pas pourquoi lui. Il n’avait pas vraiment fait de choses extraordinaire, et même s’il se glorifiait de certaines de ses qualités mentales, il était loin d’être un grand sorcier. Pour son plus grand malheur, d’ailleurs.

« Ah…Sebastian…mon jeune ami…Ta fierté apparente, ton orgueil transparent et tes vantardises légères lorsque tu es en communauté ne cachent qu’un être peu confiant en ses capacités. »

« Que racontez-vous ?!! Je suis confiant en mes capacités, je sais que je peux faire beaucoup de choses ! »

« Non, Sebastian. Tu le sais aussi bien que moi. Tu doutes. Tu ne sais plus où tu en es. Quel chemin dois-tu choisir, quelle direction dois-tu prendre… Le doute te submerge, te détruit peu à peu, car tu l’as laissé prendre le contrôle de toi, mon ami. »

Sebastian était dépassé. Shalimzar, son essence, son âme, qu’importe, l’être qui lui parlait savait tout de lui, jusqu’au plus profond de ses entrailles, peut être même mieux que lui. Il connaissait des choses, que Sebastian avait enterré profondément dans son esprit. Le jeune homme se prit à détester la Légilimencie. Il haïssait cet Art noir qui permettait à cet étrange personnage de violer son intimité. Et étrangement, il aima ce sentiment de haine, sentiment qu’il connaissait pour la première fois.

« Par Calaelen l’Insoumis, tu es si jeune, et tu connais déjà ce sentiment…Tu es impressionnant, jeune Eidan. »

« Que racontez-vous, vieux fou ? La haine est connu de tous ! » fit d’une voix impitoyablement résolu le jeune Sebastian. Il couvrait ses doutes, son incompréhension, derrière une carapace de confiance, de trop de confiance, en lui.

« Tu ne vois pas ce que je veux dire, n’est ce pas ? » Soudain, la Fumée Verte, d’où venait cette voix désincarnée, changea d’apparence, pour faire place à un vieil homme d’apparence terriblement réel. Shalimzar était devant Sebastian, apparemment en chair et en os. « Cela ne m’étonne pas. Aujourd’hui, cet art a été oublié. Même les plus grands Mages Noirs après moi ont oublié peu à peu, cette chose que tu ressens. Cela ne veut pas dire que tu seras le plus grand Mage Noir de tous les temps. Oh non…bien loin de là. Seulement que tu auras compris l’âme de la Magie Noire. Cela peut aider. Sais-tu ce que tu ressens, Sebastian ? »

Sebastian était terrifié. Jamais il n’avait connu ce sentiment. Et pourtant malgré son effroi, il ressentait une Haine incommensurable pour cet être venu d’un autre âge. Il le haïssait parce qu’il le violait mentalement, parce qu’il le mettait à nu, parce qu’il détruisait peu à peu chacune de ses armures, qui auraient dû le protéger contre ce genre d’assaut, mais il l’abhorrait aussi parce que de ce que disait le Mage Noir, il ne comprenait rien. Et pourtant, il aimait, adorait, chérissait cette sensation, à un point qu’il n’aurait jamais cru possible. Etait-il possible d’aimer quelque chose autant que ça ? Et un sentiment tel que la Haine pouvait-il être aimé ?

« Oui, c’est de ce sentiment dont je te parle, mon jeune ami. L’Amour de la Haine, base des Arts Obscurs. Mais je ne suis pas là pour ce genre de chose. Je ne suis pas là pour t’apprendre à devenir un Mage Noir. Je n’en ai aucun droit. Je pourrais bien entendu le prendre, afin de t’enseigner à faire des choses plus sombres que la Nuit la plus Noire. Mais je ne le ferais pas. Cette Légilimencie te fatigue, tu l’exècres n’est ce pas ? »

Sebastian réussit à souffler une phrase à la fois d’une faiblesse immense, et d’un pouvoir terrible.

« De tout mon cœur… »

« Bien, alors tu sais quel est son contraire, donc. »

De quoi voulait parler l’Homme ? L’Occlumancie ? Bien entendu que Sebastian le connaissait, ce serait triste qu’il l’ignore. Mais pourquoi Shalimzar parlait de ça ?

« Je vais t’offrir quelque chose que personne n’a jamais eu auparavant, quelque chose dont personne ne pourra se vanter à part toi. Je vais t’enseigner l’Occlumencie. Oh, je sais que tu te demandes pourquoi. C’est simple, tu es quelqu’un qui a de l’avenir. Un avenir peut être grandiose. Peut être sans importance. Mais plus tu en sauras, plus tu auras de chance d’avoir un avenir brillant. Quoique les ténèbres ne sont pas si brillantes que ça. »

Le regard de Shalimzar plongea dans celui de Sebastian. Le jeune homme trembla de tout son être. Le Futé avait lu des histoires concernant le regard terrifiant de Lord Voldemort, comme quoi son regard rouge sang vous transperçait de toute part, et que vous ne pouvez vous relever. Sebastian comprit que Lord Voldemort, à côté de Shalimzar, n’était qu’un gosse qui jouait avec sa baguette à faire des Lumos…Le regard du vieil homme lui faisait à la fois perdre toute pensée, à la fois penser plus que jamais. Il le repoussait, et l’attirait en même temps. Il était bleu, vert, noir, rouge, jaune, violet, en amande, rond, globuleux, froid, chaleureux, perçant, vide, vitreux, intense, puissant, faible. Un regard indéfinissable, juste démonstration d’un homme sans commune mesure.

« Je vais te laisser à présent. Tu as subi trop de choses aujourd’hui, et la fatigue que tu ressens, conséquence de ton ingénieuse combinaison de sorts, ne nous permettra guère de pouvoir commencer ton initiation à présent. Demain, je veux que tu sois ici, à la première heure. »

Sebastian fut congédié, alors qu’il était chez lui. Pourtant, il partit, ne pouvant que regarder Shalimzar conjurer un fauteuil confortable, et commencer à parcourir les étagères remplies de livres.

La Douleur. Vaste sujet, à vrai dire. Le jeune Sebastian, qui bientôt prendrait 17 ans, et rentrerait en septième année à Poudlard, école des Sorciers, commençait à en savoir beaucoup sur ce sujet, voire bien trop. Il connaissait la Douleur, avec un grand d, celle qui s’infiltrait dans chaque atome qui vous composait, douleur qui vous brulait, qui vous lacérait, qui vous écorchait. Douleur qui vous tuait. Comment cela se faisait ? La réponse était simple, bien trop simple même, Shalimzar. Ce dernier méritait au combien son surnom d’Impitoyable, au goût du jeune Eidan. Pendant plus d’une année, il lui avait enseigné, sans pitié, sans répit. L’Occlumencie, vaste sujet à vrai dire. Et par Calaelen lui-même, Sebastian en savait assez pour pouvoir être considéré Maître es Occlumencie. Le contrôle des émotions ? La partie la plus longue, la plus difficile selon Sebastian. Il se rappelait encore de ces journées complexes, où il devait étudier des livres, jouer aux échecs, courir au dehors, se battre en duel contre certains des chercheurs du Centre, et même aller à Poudlard sous la pression constante de la Douleur, causée par le sort de Shalimzar. Et puis, un jour…Oh, Sebastian se souviendrait de ce jour sûrement jusqu’à la fin de sa vie. Voire même après.


Flash Back :


La lumière était faible. Seuls de légers bruits perturbaient le silence de la Bibliothèque des Eidan. Des bruits de pièces d’ivoire se posant sur le marbre d’un plateau de jeu d’échec, qui valait surement des fortunes. Le tic tac incessant de deux horloges d’échec. Un grand mage, à l’âge impossible à connaître, observant son adversaire, en pleine réflexion pour son prochain coup, avec une attention exceptionnelle. Son adversaire… Sebastian Eidan, les sourcils froncés par la réflexion, le doigt tapotant sans bruit contre sa tempe, et soudain, l’éclair qui illumina ses yeux d’un vert sombre. La voix froide, maîtrisé du jeune homme s’éleva.

« Echec et mat. »

Soudain, l’apparence solennelle de la situation disparut. Shalimzar eut un rire rauque, et fit d’une voix un peu folle.

« Eh bien, petit garçon. Tu as enfin réussi à me battre aux échecs. »

« Sans toute cette douleur, vieux fou, j’vous aurais vaincu bien avant. » fit Eidan, d’un ton neutre.

« Oh oh. Quelle arrogance. Cela faisait longtemps que tu n’avais plus utilisé cette suffisance contre moi, mon ami. »

« Je ne suis guère votre ami, Mage. Je ne suis que votre élève, et j’espère plus pour très longtemps. » Fit Sebastian, avec une hargne toute calculée.

« Legilimens. » fit avec nonchalance le mage, en pointant le garçon de sa baguette.

L’équivalent de dix secondes plus tard, Sebastian était à genou au sol, ses souvenirs se faisant violés un par un. Et soudain, la voix de Shalimzar, mortellement sérieuse.

« Sebastian, tu contrôles tes émotions, certes. Mais tu n’es pas encore un Occlumens. Regarde-moi te violer psychologiquement, pauvre fou qui croit pouvoir déjà m’en empêcher. »


Fin du flashback.


Violer son esprit ? Shalimzar l’avait fait tant de fois. C’était fini à présent. Depuis qu’il avait trouvé son Sanctuaire , il avait jour après jour, attaque après attaque, résisté de plus en plus au talent de Legilimencie de Shalimzar. Son Sanctuaire, c’était cette étrange bâtisse, qu’il avait trouvée un jour, à Poudlard, dans la Forêt Interdite en compagnie de Pénombre Craft. Le légendaire Temple des Prêtres-Mages de l’Apocalypse lui servait de forteresse pour se protéger des attaques mentales. Quelque chose tomba sur le sol. Un bruit de verre brisé retentit dans l’atmosphère étouffante de la Taverne « Au chat mort ». Un bruit qui rappela à Sebastian une autre scène, d’il y avait maintenant quelques semaines seulement. Le tavernier ventripotent le regarda d’un air mauvais alors qu’il s’enfuyait dans ses pensées.


Flashback :


Le fracas retentit dans toute la pièce. Le Sorcier le regarda sévèrement. Il n’y arriverait jamais. Lui, Sebastian Eidan, qui se glorifiait des mois encore auparavant, se résignait à échouer comme un faible.

« Es-tu si incapable, jeune Eidan, de me bloquer l’accès à ton esprit sans briser des objets d’une valeur inestimable ? » La voix de Shalimzar était à la fois chagrinée, et colérique. « Enfin, c’est tout de même de mieux en mieux. » fit le Mage, d’un ton légèrement dédaigneux.

Un jeu d’échec en cristal était brisé au sol. Sebastian, lui, était tout aussi brisé au sol. Il était las de ne pouvoir rien faire d’autre que subir les viols de son esprit. Le Mage Fou le regarda soudain attentivement. Mais le jeune homme n’en eut pas conscience. Il était juste las et furieux. Jamais personne ne l’avait mis autant en fureur que cet homme venu de la plus lointaine des époques et sa seule envie, son seul souhait, son seul désirétait d’enfin réussir à vaincre son sort, et à le repousser pour qu’il ait mal, une douleur aussi intense que celle que Sebastian recevait à chaque violation de ses souvenirs. Et lorsque le jet de lumière caractéristique du Legilimens fusa vers lui, il se sentait prêt. Les Statues de son Sanctuaire, images impérissables des Prêtres-Mages de l’Apocalypse, symboles pour le jeune Eidan des plus puissants mages, se tinrent prêtes à repousser n’importe quel envahisseur.

Un brouhaha se fit entendre quand il rouvrit les yeux. Aucune sensation de douleur, ou de dérangement mental. Avait-il réussit ? Etait-ce enfin le moment où il avait vaincu un Maitre Es Legilimencie ? La position de son tourmenteur ne saurait que répondre par l’affirmative à ses nombreuses questions. Ecrasé sur le sol, celui qui n’était en fait qu’une simple essence légèrement solidifiée avait percuté un meuble de chêne violemment, et l’avait brisé sous le choc. Tête baissée, Shalimzar respirait lentement, et profondément. Mais peu à peu, un rire de fou se fit entendre. Sebastian regarda le Mage avec une surprise immense. Celui-ci se releva, sa silhouette soudainement floue.

« Hé bien. Jeune fou, tu es prêt. Arrête de montrer ce stupide air de surprise. Tu es un Maître Es Occlumencie maintenant. Tant que tu t’entraînes tous les jours, mon ami. » Alors qu’il parlait, sa voix se faisait de plus en plus distante, et sa silhouette ressemblait davantage à une forme dessinée par une fumée verte. Et avant de disparaître complètement devant le visage à présent totalement fermée et glacial de Sebastian, il fit une dernière fois d’une voix faible, très faible.

« Il n'y a que les passions et les grandes passions qui puissent élever l'âme aux grandes choses, a dit un jour un Maître Sage, Sebastian Eidan. L’Amour de la Haine est une grande passion. Seras-tu prêt à temps pour les grandes choses ? Bonne chance en tout cas. Tu en auras besoin. »

Un vieux grimoire se ferma, et un cercle de fer l’enserra à nouveau. Le bruit que cela fit fut atroce au goût de Sebastian. Un son d’enfermement eternel. Shalimzar avait acquis l’immortalité, certes. Mais à quel prix ?


Fin du Flash Back.


Sebastian revint au présent. Il finit son verre de Whisky d’un geste brusque, et se dirigea vers la sortie de la taverne après avoir déposé quelques Mornilles sur le comptoir. Il était peut être temps pour lui de revenir à Poudlard. Il avait cette année un avantage sur les autres. Une concentration plus intense. Un contrôle quasiment total de ses émotions. Un nouveau don.