La nuit était déjà bien entamée quand Isadora avait décidé de quitter sa chambre. En effet, à près de deux heures du matin, elle s'imaginait qu'il était de bon ton de se promener dans les couloirs de château et plus précisément, dans les sous sols de celui ci poursuivant ainsi son investigation qui avait pour but unique de trouver un endroit dans l'école où elle aurait enfin la paix à laquelle elle aspirait et qu'elle méritait tant.

La petite Barlow parcourait les passages étriqués qu'elle avait à présent en affection, non sans une certaine fascination, une chandelle à la main et on pouvait voir une ombre étirée sur les murs des cachots. Tant de petites créatures trouvaient refuge dans ces recoins humides sans qu'on ne les dérange jamais ! Quelle chance de n'être contraint à rien d'autre que de survivre alors que la jeune vert argent devait suivre des cours tous plus barbant les uns que les autres. -Ce n'était pas très juste de penser ça du fait qu'elle n'avait, pour l'instant, pas assisté à tout les cours mais après tout, c'était dans la nature de la jeune fille.-
Elle se posa un instant à un embranchement entre deux allées pour casser une petite graine. Ses dernières provisions de confiseries moldues … des FERRERO ROCHER !! Pour chaque friandise qu'elle dégustait, Isadora avait de petites habitudes et pour les Rochers, elle séparait la noisette du reste du bonbon pour ne la manger qu'à la fin.

Alors qu'elle achevait à peine ses activités de mise en appétit "pré-petit déjeuné", la jeune Serpentard fut intriguée par un bruit qu'elle identifia comme étant un couinement. Elle aperçut alors ce qu'elle avait d'abord pris pour une peluche, un genre de Furby, tout à fait à l'opposé d'elle dans le couloir, mais la créature semblait l'avoir remarquée et pris la fuite.
Tel un vautour qui avait repéré sa proie, Isadora amorça de prendre le petit être en filature. Elle s'enfonçait de plus en plus profondément dans les entrailles du château et accélérait l'allure. La créature, qui n'en démordait pas, fonça alors sur un tableau, du genre de ceux qui permettent de passer d'un étage à l'autre, et disparu. Isadora se cogna et retomba, assise, par terre. Elle observa à sa droite puis à sa gauche. On lui avait visiblement laissé une message sur un parchemin.
Elle déchiffra tant bien que mal les pattes de mouches écrites à la hâte. "Cuisines du château, accès interdit aux élèves." … Elle était définitivement égarée dans les sous sols et mettrait surement un moment avant de parvenir à en émerger.

"- Au pire, j'ai au moins quatre heures devant moi avant le début des cours." s'apaisa t-elle.

Elle mis un court instant à se relever et commença à essayer de retrouver son chemin. Le hasard fit qu'elle revient sur ses pas et relut l'écriteau, à haute voix cette fois ci.

"- Accès interdit au élèves ? C'est se qu'on va voir …"

Elle avait l'habitude des portes fermées à clef, aussi dissimulait elle en permanence un rossignol de facture artisanale mais qui avait de nombreuse fois fait ses preuves dans ses cheveux. Elle le rangea aussitôt, s'apercevant qu'il était idiot d'essayer de crocheter un tableau. Elle s'assit, en tailleur cette fois, devant la toile, cherchant le moindre indice qui lui permettrait d'aller à la rencontre du petit être qui semblait si mécontent de la croiser dans les couloirs de si bon matin. Ainsi commença se qu'on pourrait appeler le braquage des cuisines de Poudlard par Isadora Barlow.

[-HJ : J'vous avez dit que ce serait moisit ]

Quel journée mes aïeux! Et dire qu’en général la vie du jeune Serdaigle était monotone et sans plus d’intérêt que la coupe du monde du brossage de dents! Entre le cours de potion ou il avait presque réussi et la série désastreuse de cascades avec Blanche dans le parc qui avaient pourtant finit par un rendez-vous galant, il ne savait plus sur quel pied danser. Toutes ces émotions lui avaient données faim (remarquez qu’il était très probable qu’il ai eu faim même sans toutes ces péripétie, mais cela lui donnait au moins, une bonne excuse).

Bien sur avant il fallait faire ses devoirs (au moins un peu), dessiner (au moins beaucoup) et attendre qu’il n’y est plus personne de réveiller dans la salle commune (certains de ses camarades étant de véritables fayots…). Enfin maintenant tout était réuni et il descendit du haut de la tour des serdaigles jusqu’au sous-sol, mais depuis le temps qu’il faisait le chemin, il avait découvert de nombreux passages secrets.

En effet ce n’était pas la première fois qu’il descendait aux cuisines, loin de là, car il avait la faculté extraordinaire de manger autant qu’un troll qu’on aurait fait jeûner 6 ans, et cela toute les 6 heures. Comme vous l’aurez compris, Evans était plutôt du genre de ceux que l’on invite à un concert ou au cinéma… Par conséquent, ce jeune Serdaigle était sans doute, l’élève de Poudlard qui était aller le plus souvent dans les cuisines (à raison d’une ou deux fois par semaine pendant ses 3 premières années déjà sa chiffre).

Ce n’était pas spécialement rare qu’il y croise d’autres élèves, qu’ils soient de n’importe quel maison, le cris du ventre était universelle. En général il ne discutait pas beaucoup, se contentant de récupérer de la nourriture et de s’en aller, mais il était arrivé plusieurs fois qu’il passe la nuit entière à discuter avec ses « complices ». Le secret de la cuisine de Poudlard semblait aussi bien caché que celui de la salle sur demande… qui n’était pas un modèle de discrétion, bien qu’Evans n’ai jamais trouver l’intérêt de s’y rendre.

Comme chacun le sait, le Serpentard est sournois, vil, et le plus souvent d’une cruauté sans pareil, aimant le sang la haine et la lâcheté (Je ne citerais que Mégounette, la plus horrible des Serpentarde). C’est pourquoi Evans avait appris à s’en méfier, mais il était vrai qu’un jeune serpent tout juste sortit de son œuf n’allait pas effrayé Evans l’aigle grand beau fort et majestueux… (ou presque). Enfin en tout cas elle semblait être venus pour la même chose que lui, elle était visiblement en première année (elle n’attendait pas longtemps avant de commencer à faire des bêtises elle n’était là que depuis quelques semaines), Evans s’approcha d’elle, il était vêtu de sa robe de sorcier habituelle et avait un petit sac sur le coté.

« Il suffit de caresser la poire là »

Dit t’il simplement sans se montrer beaucoup plus poli, la pauvre après tout elle n’avait rien fait, elle était sûrement gentille et pure… Enfin elle était à Serpentard tout de même! ce n’était surement pas le cas ! Autant se montrer tout de suite hautain, cela allait éviter des changements de comportements ultérieurs. Il caressa donc la poire de la nature morte et le tableau qui menait aux cuisines laissa la voie libre.

J’aurais aimé vous dire que la galanterie l’étouffa et qu’il laissa passer la jeune demoiselle, mais il s’engouffra sans rien dire de plus pour se retrouver dans l’endroit de l’école ou il se sentait le mieux. Une fois entré il salua tout les elfes par leurs prénoms et alla directement vers un placard dans lequel il savait très bien qu’il allait y trouver de gros morceaux de chocolat.

Evans fit un bond de 50cm lorsqu’une furie sanguinaire, cruelle et presque nue lui hurla dessus et dans sa surprise il laissa échapper un cri profond et viril… Du genre de celui qu’aurait crier Laurie lors de sa première épilation des jambes. Suite à la surprise vint l’étonnement il avait déjà croisé cette jeune poufsouffle dans le passé mais ils ne s’étaient jamais adressé la parole. Suite à l’étonnement vint la gêne, du fait de la jolie vue qui s’offrait à lui et qui lui fut retirer dans un fracas quasi-apocalyptique. Suite à la surprise, à l’étonnement et à la gène, vint sa capacité exceptionnel de total désappointement lorsque après l’avoir effrayé, allumé (de par ses formes) et cassé la moitié des cuisines, elle se mit à lui ordonné de ranger le chaos infernale.

Pendant ce temps et sans qu’Evans ne s’en rende compte, la jeune couleuvre se servait allégrement dans le placard tant convoité d’Evans, et visiblement de Jemiah. Mais son attention était porté sur la jeune terroriste qui avait fait tant de bruit qu’il n’était pas impossible de voir arrivé Russard à tout moment.
« Oui… bah déjà tu te débrouille parce je trouve que tu abuse légèrement quand même hein… »

Phrase dite, comme vous pouvez l’imaginer, avec le charisme pragmatique d’une langoustine cuite. Enfin lui semblait trouver sa réplique suffisamment cinglante pour se tourner vers le placard et voir la jeune Serpentarde se servir allégrement dans le chocolat. Il y en avait suffisamment pour tout le monde c’est vrai, mais il n’avait pas l’habitude de devoir partager donc c’est avec un léger pincement qu’il attrapa les tablettes tendus par Isadora.

« …Merci… De toute façon je vois mal comment j’aurais tout emporté…  »

Bon c’était déjà un pas en avant, dit presque poliment en plus… Enfin il ne fallait pas lui en vouloir, ses contacts avec les serpentards n’avaient jamais été très concluants, se retrouvant en général à saigner et devoir se faire soigner… Bon il était vrai qu’il voyait difficilement la jeune demoiselle du haut de ses 2 semaines de magie, lui lancer un sort ou tenter de lui faire du mal mais bon… On est jamais trop prudent.

« Je sais pas si c’est une très bonne idée de rester ici… après le dawa qu’a mis l’hystérique… »

Dit t’il à haute voie pour que tout le monde entende, en faisant semblant de se parler à lui-même. Dans un même temps il attrapa plusieurs aliments sucré, comme des plaques de nougats, une part de fondant au chocolat, et d’autres mets du même acabit, qu’il mettait tantôt dans son sac tantôt dans sa bouche.

Nous retrouvons donc notre petite pouffsoufle, partagée entre l'envie de coller une baffe à l'impétueuse Serpentard qui avait osé crier plus fort qu'elle, même si elle avait été stoppée par de la crème de marrons, et l'envie encore plus forte de se jeter sur l'autre garçon, qui ne voulait pas ramasser les dawa qu'elle venait de mettre dans la cuisine. Non seulement il refusait de lui obéir, mais en plus de cela, elle l'avait remarqué, il ne s'était pas géné pour poser les yeux sur le magnifiquement sublime corps de Jemiah avant que celle-ci ne le recouvre grâce à une nappe. Malheureusement, elle était très limitée dans ss mouvements, le moindre mauvais geste pourrait faire glisser la nappe, et la jeune fille serait à nouveau à la merci des yeux pervers du serdaigle. Et pour courronner le tout, la vil et mesquine vipère s'était glissée derrière eux pour vider le placard de chocolat. S'en était trop pour Jem qui s'appréta à manifester son mécontentement, quand la serpentarde sus-nommée vint lui flanquer trois plaquettes sous le nez, ainsi que sous celui du garçon vicieux. Jemiah ne tarda pas à agir, l'opportunité qui lui était offerte était trop tentante, elle s'empara d'un geste vif des trois plaquettes de chocolat, tandis que le pervers faisait de même. Puis, elle resta immobile, en regardant la Serpentarde qui s'était assise sur les dalles de la cuisine, mordant à pleine dans dans son chocolat.

Citation :

« Je sais pas si c’est une très bonne idée de rester ici… après le dawa qu’a mis l’hystérique… »

**Une hys... hys... hystérique ? M... Moi ? Non mais p... pour qui il se prend ce...celui-là ? Ca ne vas pas se passer comme ça !**

Jemiah avait l'intention d'attaquer la jeune Serdaigle vicieux et pervers à l'aide d'un sort, mais elle se rendit compte, que malheureusement, elle n'avait pas emmené sa baguette magique avec elle, celle-ci l'attendait bien sagement dans la poche de sa cape, dans le dortoir des pouffsoufles, bien loin d'ici. Elle decida donc de se calmer, et d'engager la conversation, si ça se trouve, le Serdaigle n'était pas si méchant qu'il n'en avait l'air... Quant à la Vipère, elle semblait si heureuse avec son chocolat que mieux vallait ne pas la déranger, même si elle semblait innofensive.

"Bon alors... T'es qui toi ? C'est quoi ton nom ?"

Jemiah plongea son regard tout au fond à droite de celui du Serdaigle. Lentement, sans lacher la garçon des yeux, elle déplia l'emballage d'une de ses plaquettes de chocolat, puis voulut mordre dedans. Mais elle en avait totalement oublié la nappe qui dissimulait sa mi-nudité. Celle-ci glissa le long des hanches de Jemiah, s'étalant par terre, doucement. Le tableau était alors très comique, Jemiah regardant le serdaigle, à moitié nue, une expression blazée sur son visage, le même Serdaigle certainement avide d'en découvrir plus :sifle: et La vipère qui ne suivait rien de ce qu'il se passait, assise non loin de la avec une tablette de chocolat...

**Et merde...**

Il va sans dire qu’étant un garçon tout ce qu’il y a de plus basique, étant hormonalement similaire à tout les autres garçons de son age, son regard fut irrémédiablement porté vers le corps de la jeune fille en nuisette. Alors qu’elle lui demandait son nom, il s’efforçait de la regarder dans les yeux, ce qui était un effort presque insurmontable.

« heuuu… Moi c’est Evans… »

Il ne lui demanda pas son nom, il savait qui elle était, il l’avait vu jouer au Quidditch à plusieurs reprises, c’est vrai qu’elle se débrouillait plutôt bien mais bon… Après tout ce n’était qu’une poufssouffle arrogante.(Pif paf Pouffy comme on dit chez nous). Enfin bref il fallait quand même faire preuve de diplomatie lorsque l’on se retrouve dans une galère avec quelqu’un qui risque fort d’en causer une plus grande encore.

« Toi c’est Jemiah c’est ça? »

Finit t’il par dire pour montrer qu’il savait, ou du moins qu’il ne s’en moquait pas complètement, après tout il n’était pas spécialement agressif en règle général, mais il était vrai que tout ce chamboulement l’avait un peu secoué. Il était en train de reprendre ses esprits lorsqu’il entendit un hurlement strident (encore pire que le siens en début de topic) qui le fit tomber à la renverse.

* Rusard? Flitwick? Rogue? Voldemort? Mégane?* (en ordre croissant de frayeur)

Mais non ce n’était rien de tout cela, ce n’était que la jeune serpentarde qui venait d’évacuer sa colère dans un chaudron (qui ne lui avait rien fait en plus). Il c’était relevé lentement avant d’entendre la jeune demoiselle expliquer qu’il fallait peut être partir… Comme si c’était pas trop tard ! De toute façon si quelqu’un les avaient entendus (ce qui était du domaine du fortement probable) il se ferait chopper.

« Jemiah… Si on disait qu’on avait entendus des bruits et qu’on était descendus voir ce que c’était… On pourrais s’arranger pour faire tomber la gnome hurleuse tu ne crois pas? »

Mais quelle perfidie venant de notre Evans qui pourtant reflétait l’honnêteté et la droiture en général ! Il aurait presque mérité sa place à Serpentard rien que pour cette phrase ! Remarquez bon, c’est fait c’est fait hein, et puis une petite lâcheté de temps en temps ne fait de mal à personne…