__ Seconde journée à Poudlard depuis la rentrée pour le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Dolorès, matinale comme à son habitude, n'avait pas hésitée à prendre des notes, comme quoi pour elle, les élèves ne se levaient pas assez tôt. Ces quelques notes allaient être envoyées à Cornélius Fudge, le Ministre de la Magie, de façon à ce qu'il réforme cette anomalie. Ce-dernier avait demandé à Dolorès d'essayer de maintenir l'ordre à Poudlard, mais surtout de surveiller les faits et gestes de Dumbledore. Au moindre faux pas, Fudge n'hésiterait pas à monter en grade le professeur Ombrage.

__ Le premier cours de la journée regroupait les première et seconde années. Pas fatiguant. Il suffirait juste à Dolorès de leur faire de grands sourires, et les élèves n'hésiteraient pas à suivre les instructions de Dolorès. Elle était en train de ranger les manuels du cours de la veille dans les armoires du fond, quand la cloche du collège sonna 8h. Les cours, eux, commençaient à 8 heures et demi. Elle ouvrit d'un coup de baguette les draperies roses, et se servit une tasse de thé à la camomille, qu'elle dégusterait au fil de l'heure de cours.

__ La cloche donnant l'indication de se rendre en classe retentit. Dolorès avait fermé la porte, et on entendait déjà des élèves brailler à l'extérieur. La porte était close, et les élèves allaient devoir attendre.

__ Elle s'avança quand même vers la porte, et l'ouvrit, laissant entrer une file entière de marmots à l'air timide. Elle se dirigea vers son bureau, et fit face à l'assemblée, un énorme sourire aux lèvres.



Elle agita sa baguette, et sur le tableau apparu les mots suivants : Les différents sorts.

- Commençons par le commencement. Vos parchemins doivent être bien présentés, avec les titres soulignés et une écriture soignée. Je les ramasserais de temps en temps, de façon à voir si vous êtes motivés pour obtenir vos examens. Bien, qui peut me citer un sort, et m'indiquer dans quelle catégorie il se classe.

Nana avait laissé échapper un soupir lorsque la porte donnant à la classe "Défense contre les forces du mal" s'était ouverte et avait laissée entrer les élèves, en entrant, Nana avait saluée le professeur:

Bonjour professeur, lui avait-elle dit en souriant et en entrant dans la classe.

En effet, Nana ignorait tout de ce qui se passait concernant le ministère de la magie et Dumbledore. Elle ne connaissait même pas Harry Potter. Elle avait entendu parler de lui, comme quoi c'était un magicien très connu et qu'il avait vaincu Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Mais elle ne savait rien d'autre de lui. Bref, elle n'avait aucune raison d'hair le professeur comme certains élèves l'auraient fait, puisqu'elle ignorait tout.

En entrant dans la classe, elle trouva que celle-ci était très bien décorée. Peut être un peu trop rose.... mais c'était quand même mieux que les cachots du professeur Rogue!

Elle était allée s'asseoir à un bureau vers la droite. Les bureaux étaient reliés deux-par-deux.

*Chouette, pensa-t-elle, j'aurai quelqu'un à côté de moi. *

Plusieurs élèves entrèrent après elle. Lorsque tout le monde fut assis(une personne était à côté d'elle), le professeur leur donna des directives. Nana prit son parchemin et écrivit:

Défense contre les forces du mal, cours #1. et en sous-titre:
Les différents sorts

Le professeur Ombrage leur posa une question, mais malheureusement Nana ne connaissait pas la réponse.

Après avoir souligné ses mots sur son parchemin, Nana se tourna vers son compagnon. Il était plutot mignon, surement un peu plus vieux qu'elle. Selon sa façon de bouger, de lancer des soupirs et de regarder le professeur avec un air d'indifférence, Nana jugea que c'était un Serpentard.

Salut, moi c'est Nana. Toi?, chuchota-t-elle pour ne pas déranger le professeur. Elle ne craignait pas de déranger le garçon à côté d'elle par contre, il n'avait pas l'air de s'intéresser au cours plus que le professeur Rogue ne s'interesse aux élèves de premières années.

Lorsqu'elle s'était tournée la tête vers son compagnon pour se présenter, Nana remarqua que la plupart des élèves avaient l'Air profondément ennuyés.

*Suis-je la seule à m'intéresser au cours?, pensa-t-elle. *Remarque, si le professeur continue à nous parler comme si on avait 6 ans, personne ne voudra plus l'écouter...* ajouta-t-elle intérieurement.

Elle retourna son attention vers le garçon et attendit sa réponse.

- Ombrage... Ombrage... Ce ne serait pas cette espèce de grenouille séchée et mal habillée qui nous a assommé à la rentrée avec un de ces discours hermétiques dont les politiques ont le secret ? , avait-il demandé au petit déjeuner à sa voisine en contemplant vaguement mon emploi du temps.
Cette dernière, avec qui il avait l'habitude de critiquer tous ceux qui, dans leur malheur, présentaient une apparence ridicule, l'approuva aussitôt avec un sourire ironique mais fit preuve d'une retenue surprenante lorsqu'elle délia sa langue fourchue pour compléter le portrait de ce nouveau professeur. Ceux qui à sa table les avaient entendus n'esquissèrent que de vagues sourires narquois. Et, face à ce peu d'enthousiasme, Isaac fut frappé d'un terrible doute. Ne lui dites pas que ses camarades appréciaient cette espèce de bonbonnière ? La réponse lui vint vite. « Si tu veux mon avis, on a tout à gagner à s'attirer ses faveurs », « Oui, elle est envoyée par le ministre en personne... », « Avec les rumeurs stupides lancées par 'le survivant', le ministère traverse une véritable période de crise... », « ... Et cet idiot de directeur qui se laisse complètement mener en bateau... », « Ceux qui se rangeront du côté d'Ombrage seront récompensés... », « Ce sera peut-être même l'assurance d'un poste important au sortir de Poudlard », « Ma mère travaille au ministère, elle dit que c'est une femme tout à fait charmante ! ». Pour ne citer que quelques exemples. Puisque la conversation était lancée, Isaac en avait profité pour poser de nombreuses questions à son entourage, mais derrière son intérêt, sa consternation et son dégoût paraissaient par instant. Il s'était d'ailleurs gardé d'approuver tous ces arguments d'où débordait la corruption. Une certaine tranche de la population serpentardienne, celle dans laquelle il se trouvait hélas ce matin là, étaient complètement obsédés par l'idée de voir tomber Dumbledore un jour. Ombrage était la meilleure chose qui soit arrivé à Poudlard depuis Rogue affirmaient certains. Rogue ! Pourquoi, ô pourquoi la plupart des élèves de sa maison étaient en adoration devant les professeurs les plus méprisables de l'école ? Après un an de scolarité, Isaac se sentait Serpentard et, il commençait même à en tirer de la fierté, mais force était de constater qu'il était souvent en désaccord avec les autres lorsqu'il s'agissait de juger l'actualité sorcière et les personnalités « importantes » de cet univers. Ses origines moldues le préservaient probablement du conditionnement. Ses parents étaient dans la politique après tout, peut-être que, dans le même contexte, leur jugement n'aurait pas été différent de celui des autres... Non. C'était même certain.

Le sujet était bien lancé, et la discussion se prolongeait. On parlait des articles parus dans la gazette cette été, et les Serpentards les plus « vénérés » s'efforçaient à coup d'arguments d'effacer les soupçons des plus sceptiques. Vous-savez-qui, de retour ? Quelle idée stupide ! Encore une histoire inventée par Harry Potter pour que l'on rallume les flammes éteintes sur son autel. Quand on vous disait que le succès lui montait à la tête ! Et la conversation dériva, comme assez souvent sur Potter et sa bande. Cette fois Isaac fit montre de beaucoup plus d'enthousiasme. Il n'avait rien de particulier contre le gyffondor mais rire des autres étaient si plaisant ! Il n'empêche qu'il ne savait pas quoi penser de cette histoire. Voldemort était, à ce que l'on racontait, l'un des plus terrible mage noir de l'Histoire. Il avait manifestement l'intention d'imposer sa tyrannie aux sorciers et d'éradiquer les moldus. En résumer, c'était une sorte d'Hitler version sorcier. Et cette fois, non content de présenter des origines « problématiques », il vivait dans le même pays et, si ministère se trompait, à la même époque que le « fou meurtrier ». Son retour, un canular ? Une mauvaise farce ? Il ne demandait qu'à y croire, il se laissait même persuader par ses camarades. On pouvait faire confiance au ministère... Il s'était engagé dans le couloir avec un peu de retard et, son entourage s'étant éloigné, ses convictions ployaient. Faire confiance au ministère ? Quelle idée ! Il était Très bien placé pour savoir que les politiciens excellaient dans le détournement de l'information. Les autres serpentards n'étaient pas dupes non plus, ils avaient certainement des intérêts et des privilèges à préserver. Il soupira. Quelque chose lui disait que cette année serait... étrange...

Il ne restait plus que quelques minutes lorsqu'il arriva devant la salle de classe. Il entra d'un pas nonchalant qui trahissait son manque d'enthousiasme. Une Serdaigle se tenait immobile au beau milieu de la salle. Il se souvenait vaguement d'elle pour l'avoir aperçu lors du cours de potion de la veille. Une jeune fille assez renfermée d'après ce qu'il en avait vu. Il haussa les sourcils. Elle faisait quoi là ? ... Avant qu'il n'ait le temps de formuler quelques pensées sarcastiques, le décors lui apparut et, sous le choc, il ouvrit bêtement la bouche avant de grimacer d'horreur. Mais... C'était quoi ce... Cette... Cette décoration abominable ! Cet étalage monstrueux de mauvais goût ! Du rose, des assiettes avec des chatons supra ringarde. C'en était trop pour un esthète comme lui ! C'était une agression ! Un sabotage ! Un acte de vandalisme infâme ! Un meurtre ! Un attentat ! Pire qu'une maison de polly pocket ! Pitiééé épargnez lui ce spectacle désolant. Machinalement, il se mit à reculer quand « hum hum ». Il sursauta en reconnaissait le petit bruit qui caractérisait le crapaud blafard qui allait lui tenir lieu de professeur. De défense contre les forces du mal en plus. Après une première année très prenante avec le professeur Maugrey, il s'était dit que tous ceux qui enseignaient cette matière devaient avoir des airs de vieux combattant qui inspiraient le respect. Mais là... Quelque chose lui disait que sa façon d'envisager les cours serait très différente... Quelque chose, étrangement, lui disait aussi qu'il n'allait pas apprécier.

S'il salua Ombrage, ce ne fut que parce que la jeune fille qui le précédait eut la présence d'esprit de le faire et que les paroles de ses comparses frappèrent son esprit. Il devait se méfier... Essayant tant bien que mal d'occulter le décors il se concentra sur la composition de la classe. Ah, Emilien était là ! ... Mais à côté d'une poufsouffle de première année à l'air niais. Il fallait croire que c'était un aimant à blaireau. Cette fois, il n'y avait pas de place à côté de lui. En fait il restait très peu de places... Il lança à son 'partenaire' un regard désespéré et, volontairement comique de par son exagération, qui pouvait se traduire par un « au secouuurs », en espérant qu'il n'abonde pas dans le sens des verts et argents qu'il avait quitté. Venant d'Emilien, ce serait surprenant cependant... Puis, il posa sur sac sur la table de la Serdaigle qu'il avait précédé. Tant qu'à faire... Et puis elle avait l'air plus mature que les autres. Le type du Serdaigle carriériste et ellitiste. Peut-être pas très amusante, mais sans doute un minimum intéressante. S'il ne lui demanda pas de permission pour s'installer – Depuis quand les chaises étaient réservées ? - il ne fit pas d'entorse aux règles de présentation :

- Salut, je suis Isaac Deniel, dit-il à voir basse avec un sourire en s'installant à ses côtés.

Il déballa ses affaires et, posa sa baguette par réflexe sur la table. Mais quelque chose lui disait qu'il devrait s'en passer... Affligé, il étudia à nouveau la pièce et s'arrêta avec pitié sur une assiette où deux chatons jouaient avec une pelote... rose évidemment. Elle voulait les débiliser avec des chatons et du rose ! C'était vil ! Ou alors, elle essayait de les conditionner à haïr les chats pour lancer des campagnes d'exterminations. Non parce que, après avoir subi cette classe une heure, il sentait qu'il serait capable d'écraser le premier chaton qui oserait croiser son chemin ! Adepte des commentaires critiques à haute voix en classe (enfin, façon de parler), il déclara dans un murmure dont l'audibilité ne dépassait pas le cercle de sa table :

- Je suis presque choqué de ne pas trouver des chérubins potelés. Tant qu'à être ringard, autant le faire bien...

La voix ridicule du professeur Ombrage couvrit la fin de ses paroles.

- ... chéris ? Mais elle croit quoi là ? , murmura-t-il aussitôt avec une grimace dégoûtée.

Et ce ne fut pas le seul terme à le faire, si ce n'est grimacer, hausser légèrement les sourcils. Prenez vos manuels, sortez un parchemin bien présenté, avec une écriture soignée et les titres soulignés. Les lèvres d'Isaac se pinçaient de plus en plus fortement. Se faire rabaisser ainsi par une femme d'aussi mauvais goût, par une femme aussi ridicule – et moche qui plus est ! - était tout bonnement intolérable. Il ne supportait pas de sentir une autoritée se poser aussi directement devant lui. Surtout quand elle se présentait sous une forme aussi détestable. Eh ben non ! Il écrirait mal tient ! Il n'allait quand même pas s'appliquer pour elle ! Comment avait-il pu songer un seul instant que, si ses parents avaient été sorciers, il se serait conformé à l'opinion des « hauts » serpentards ? Sans rire, depuis quand adhérait-il aux opinions de ses parents. Avec tous les meilleurs arguments du monde, rien ne pourrait lui donner « envie » de trouver cette femme respectable, ou, tout du moins, de le faire croire aux autres. Il pouvait composer de nombreux mensonges pour se tirer d'affaire, mais s'il y avait bien une chose qu'il s'était toujours refusé de faire c'était nier la haine ou le mépris qu'il portait à certains individus.

La voix d'Ombrage fut plus ou moins couverte par le vacarme que provoqua une première année de... oh misère... Serpentard ! En renversant ses affaires et en pestant pour ne pas arranger les choses. La colère grandissante d'Isaac fut ainsi détournée sur sa nouvelle camarade. Les premières années étaient vraiment.... Vraiment... Idiots et Désespérants ! Caaaaalme. Il inspira un grand coup, et essaya de se débarasser d'un regard de plus en plus meurtrier. Il ne devait pas perdre ses moyens. C'était sans doute ce qu'attendait le « monstre rose ». Monstre qui venait de poser une question d'ailleurs. Question sans intérêt. Dans quelle catégorie ranger les sorts ? Il n'en savait rien. Et même s'il le savait, ça lui servirait à quoi franchement ? De toute façon, il était bien décidé à ne pas participer à ce cours et à ne donner ni la satisfaction de le féliciter, et encore moins celle de le ridiculiser à Ombrage... Dans quel cas, il n'osait pas anticiper sa réaction, qui ne manquerait pas d'être stupide.

Bill arriva ce jour-là devant la porte de la salle de défense contre les forces du mal d'une excellente humeur, humeur qui ne l'avait pas quitté depuis le début de l'année. L'année précédente, il avait adoré les cours de défense et particulièrement le professeur Maugrey, qui, bien que craint par certains, traité de fou par d'autres, avait fait sur lui une forte impression et l'avait complètement subjugué au point qu'il l'admirait à présent presque autant qu'il admirait Dumbledore. Certes, il avait comme le sentiment que leur nouveau professeur était une gamine qui s'habillait comme une petite fille, avait une voix appropriée à son habillement et certes il n'avait pas particulièrement apprécié son discours au début de l'année. Mais elle était souriante, elle avait l'air particulièrement gentille, aussi lui accorda-t-il l'un de ses plus ravissants sourire tandis qu'il passait à côté d'elle en entrant dans la salle et lui adressa-t-il un "Bonjour, professeur !" plein d'entrain et de sincérité.

Le décor était tout aussi gamin que le semblait la femme, cela lui rappelait un peu la salle dans laquelle ils avaient cours lorsqu'il était en petite section de maternelle ou l'endroit où il allait parfois à la garderie quand ses parents n'avaient pas la possibilité de le récupérer juste après l'école. C'était presque un peu écoeurant, mais peut-être était-ce une tentative pour mettre les élèves à l'aise et, même si Billl trouvait cela un peu raté, il considéra que c'était un excellent effort de la part du professeur, certainement bien meilleur que ceux que ne fournissait pas Rogue pour redécorer son cachot.

Bill, souriant, alla s'asseoir à l'une des seules tables libres qu'il restait. Mais, tandis qu'il s'avançait vers ladite table, une jeune fille se trouva brusquement en travers de son chemin, en train de ramasser ses affaires... Euh... Pourquoi ramassait-elle ses affaires ? Bill s'aperçut tout à coup que le sac de la jeune fille était déchiré. C'était une première année, visiblement, et il se sentit soudain empli de compassion à l'idée qu'elle devait être très aml à l'aise. Indifférent au blason vert et argent qu'elle arborait, il se baissa, rammassa les derniers livres qu'il restait par terre et les déposa dans les bras de la jeune élève.

"Ca va, tu t'es pas fait mal ?"

Bill lui adressa un petit sourire compatissant puis alla s'asseoir à la table qu'il visait toujours, faisant signe à la Serpentard qu'elle pouvait s'asseoir à côté de lui si elle le voulait.

Puis, habitué aux cours de Maugrey, il commença par sortir sa baguette, puis son parchemin, sa plume, son encrier et son manuel.

Lorsqu'Ombrage débuta son cours, Bill se concentra immédiatement, recopiant ce que la femme venait de dire et c'écrire au tableau. Il espérait que cela deviendrait plus pratique par la suite, mais il savait bien qu'il fallait commencer par de la théorie. Certes, il cilla lorsqu'elle les appela mes chéris. Elle se croyait vraiment enseignante en maternelle ! Mais, c'était affectueux, il ne pouvait certainement pas lui reprocher cela, surtout pas lui !

Bill avait une vague idée, avec les paroles de son directeur bien-aimé, que des choses sombres se tramaient dans le monde des sorciers. Il avait encore en mémoire le récit des aventures effrayantes qu'avaient vécu Ashley l'année précédente et il avait tout à fait conscience que le mal était proche. Néanmoins, il n'avait aucune idée du rôle que pouvait jouer Ombrage à Poudlard. Aussi, comme du reste il le faisait toujours, se mit-il à écrire proprement, soulignant le titre et aérant sa page.

Son estomac se contracta légèrement plus lorsqu'elle déclara qu'elle ramasserait de temps en temps leurs prises de notes pour contrôler que celles-ci soient bien présentées, de sorte qu'ils soient prêtes pour les examens. Pour Bill qui avant tout était un garçon pratique, cette idée n'avait aucun sens.

Toutefois, le professeur avait posé une question et personne ne semblait vouloir répondre. Peut-être étaient-ils gênés par leur professeur et son apparence bizarre, ainsi que par ces petits chatons mignons mais un peu trop mignons justement qui ornaient les murs... Pour Bill, Cela n'avait aucune importance. Un cours restait un cours et il avait envie d'apprendre et de travailler. Aussi leva-t-il la main, bien décidé tout de même à poser lui aussi une question au professeur. Quand il eut la parole, il s'éclaircit discrètement la gorge et déclara, tentant de paraître assuré : "

"Eh bien, je peux par exemple citer le sort Expelliarmus, qui permet de désarmer son adversaire. Il s'agit d'un sort que je pense qu'on peut classer dans la catégorie des sorts défensifs. Euh... Si on est plus général, c'est un sort de combat. En fait, il peut aussi être offensif, quelque part...
Mais, professeur, je peux vous poser une question ? Je ne comprends pas bien en quoi le fait que nos parchemins soient bien présentés peut prouver notre motivation à réussir nos examens. N'est-ce pas plutôt ce qu'on retient du cours et les sorts qu'on est capable de pratiquer convenablement qui prouveront notre motivation ?"

Bill se tut et reprit sa respiration. Il avait parlé sans ciller, sans rougir, après tout ce n'était qu'une simple question. Autour de lui, il perçt quelques regards d'encouragement, d'autres regards réprobateurs, et il se demande brusquement si ces derniers ne lui reprochaient pas plus d'avoir répondu à une question de ce professeur plutôt que d'avoir émis une objection à ce qu'elle venait de dire.

Isadora boudait encore quand un élève qui semblait plus âgé qu'elle l'aida à ramasser les derniers livres qu'elle avait fait tomber. Elle ne savait pas trop comment réagir à ce qui venait de se passer sous ses yeux et le jeune garçon, qui était apparemment à Poufsouffle l'avait invitée à venir s'asseoir avec lui.

"Ce sera toujours mieux que le premier rang." Décréta t-elle.
Profitant des derniers instants d'agitation, elle gagna sa nouvelle place aux cotés du dit Poufsouffle qui avait l'air fort sympathique au demeurant.

Isis fut frappée par la maigreur ainsi que part la crinière rousse du jeune garçon. Il ne pouvait avoir que douze ans mais il en paraissait au moins treize. Pendant un laps de temps extrêmement court, Isadora avait crut qu'il s'agissait d'un redoublant mais es-ce qu'on pouvait redoubler à Poudlard ?

N'étant que peu habituée au contact humain -elle avait bien une ou deux connaissances lorsqu'il s'agissait de mettre au point un mauvais coup à l'école primaire mais ça s'arrêtait là-, et ne sachant d'ailleurs même pas s'il y avait une manière spéciale de se présenter à quelqu'un chez les sorciers, elle se contenta de cracher d'un seul bloc en tendant la main gauche :

"- Isadora Barlow, première année, Serpantard ... Heu ... Merci pour le livre."

Elle sentait bien qu'elle était ridicule mais après tout, il fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre. D'ici deux à trois semaines, elle aurait trouvé quelqu'un sur qui se défouler et son petit train train quotidien reprendrait ... avec la magie en plus bien sur. Tout ceci amena la petite Barlow une conclusion : il fallait s'organiser.

[-HJ: J'ai toujours flashé sur les roux !! \O/]

Kyle s'était un peu perdu dans les couloirs. Il allait assister à son premier cours et il trouvait le moyen d'être en retard...Il soupira, même quand il voulait être sérieux il n'y parvenait pas. Les portes de la classe étaient ouvertes lorsqu'il arriva et cela le rassura, au moins n'était-il pas en retard. Il était assez excité il faut bien le dire car il s'agissait d'un cours de défense contre les forces du mal et qu'il avait vraiment hâte d'apprendre des sorts "utiles". L'ambiance rose bonbon de la pièce le fit presque sursauté. Il embrassa la salle du regard et se demanda si il n'était pas rentré dans la nursery. La silhouette du professeur enfermée dans un tailleur aux mêmes couleurs que la pièce acheva de le décontenancer. Il s'avança lentement, ébahi, et s'intalla à une table encore inocuppée, toujours stupéfaits par la tenue du professeur et la couleur de la salle. Il pensait avoir à faire à un vieux magicien aigri au visage burriné et au lieu de ça il se retrouvait en façe de Mary Poppins.
Il soupira et se dit qu'il ne fallait pas juger un livre à sa couverture. Il prit un parchemin comme cela lui était demandé et écrivit le titre de lal leçon :

Les différents sorts

Il réfléchit à la quesiton posée...et réalisa qu'il n'en savait rien, il soupira et attendit que quelqu'un lève la main pour que la professeur l'interroge, espérant que l'on passerait bientôt à la pratique...

Citation :

Défense Contre les Forces du Mal : Les différents sorts

La jeune Verte et Argent s'était levée tôt pour assister à son premier cours. Elle s'apprêta rapidement, attachant ses cheveux en hauteur afin que les boucles anglaises réalisées par magie retombent dans sa nuque. Elle alla ensuite prendre son petit déjeuner, seule, ne connaissant que trop peu les gens honorables qui se trouvaient être ses camarades de Serpentard. Elle avait passé tout le repas à penser à sa journée et à jeter des regards en coin au professeur Rogue, qu'elle admirait par-dessus tout. Eileen était arrivée devant la salle de cours dès que la cloche avait sonné 8h. Ce n'était absolument pas nécessaire, mais la Serpentard frémissait d'impatience! Les cours de potions étaient de loin ses favoris, mais elle avait également un intérêt particulier envers leur professeur de Défense contre les Forces du Mal : Dolorès Ombrage. Une femme respectable d'après Eileen, qui méritait toute son attention et qu'elle approuvait totalement. Pendant qu'elle attendait, elle s'occupait avec son livre de cours qu'elle entreprit de feuilleter. Les élèves commençaient à s'agglutiner dans le couloir, certains redoutant ce premier cours, d'autres plus enthousiastes, et quelques uns qui étaient restés neutre sur la question, soit par soucis de ne pas avoir d'ennuis, soit par pur désintérêt pour la matière et/ou pour l'enseignante qui en assurait le cours. Elle referma son livre qu'elle rangea dans son sac, guettant l'heure de rentrer en classe. Une dizaine de minutes plus tard, la porte de la salle de cours s'ouvrit enfin. Eileen y entra calmement et parla d'une voix poliement fluette accompagnée d'un sourire ravi.

"Bonjour professeur Ombrage!"

Elle s'installa au premier rang, en face du bureau de ladite Mrs. Immédiatement après s'être installée, elle sortit sa plume de corbeau, son encre et son parchemin, laissant sa baguette dans une poche de sa robe. Elle écrivit soigneusement le titre du cours d'une écriture élégante bien que légèrement maladroite après avoir ouvert son manuel à la page 12.

Citation :

Professeur Dolorès Ombrage

Défense contre les Forces du Mal

Les différents sorts

Elle se redressa dans une position confortable plus propice à l'écoute, mais qui faisait surtout ressortir son caractère noble, fière et hautain. Elle répondit au sourire que le professeur Ombrage leur adressait à tous, ravie de passer des dires au concret. En effet, Eileen avait souvent entendu dire par son entourage que Dolorès Ombrage était une femme admirable, et elle était plus qu'encline à voir ce qu'il en était. Elle ne faisait attention à aucun autre élève présent, mis à part ses condisciples de la noble maison de Salazar Serpentard qu'elle salua d'un signe de main. Cependant, des paroles qu'elle jugeait totalement ahuries retinrent son attention : Bill Covel avait parlé.

"Mais, professeur, je peux vous poser une question ? Je ne comprends pas bien en quoi le fait que nos parchemins soient bien présentés peut prouver notre motivation à réussir nos examens. N'est-ce pas plutôt ce qu'on retient du cours et les sorts qu'on est capable de pratiquer convenablement qui prouveront notre motivation ?"

Erreur, fut la première pensée qui traversa l'esprit d'Eileen, qui s 'était retournée et fixait l'élève de Poufsouffle tandis qu'il parlait. A voir la tête des autres élèves, elle ne devait pas être la seule à penser que le jeune Poufsouffle venait tout juste de s'inscrire sur la liste noire de Dolorès Ombrage... Peu désireuse d'attrapper un torticoli à cause d'un vulgaire Poufsouffle, elle se retourna vers le bureau du professeur, raide comme un piquet, comme si la bêtise des paroles du Jaune et Noir pouvait contaminer toute la classe et que le moindre mouvement brusque suffirait à l'attrapper. Elle leva son bras gauche aussi droit qu'elle se tenait et prit la parole une fois qu'elle lui fut donnée.

"Professeur, je suis en mesure de citer le sortilège du Bouclier dont la formule est "Protego". J'ai déjà vu des sorciers s'en servir pour bloquer un sort adverse. Il est très utile contre la plupart des maléfices, mais il faut une certaine dose de concentration pour pouvoir le réaliser."

Elle était restée droite en parlant, la tête haute, sa voix plus forte et moins fluette qu'à l'ordinaire et avait débité ces informations dans un flot continu de paroles. Biensûr elle ne le maîtrisait pas, c'était de trop haut niveau pour elle, mais c'était le premier sortilège qui lui était venu à l'esprit. Elle continuait de fixer le professeur de ses yeux d'un bleu profond, les mains sur ses genoux dans une posture qui l'assimilait à une statue assise sur son petit trône.

Comme à son habitude depuis un an maintenant, Tom se reveilla "en douceur", ce qui pouvait se traduire par une chute hors du lit lorsque son réveil sonna, suivit par la chute du-dit réveil sur sa pauvre tête déjà endolorie. Après s'être difficilement remis de ses émotions, il regarda son emploi du temps, affiché juste à côté de son lit. Première heure : Défense Contre les Forces du Mal, avec la TDCR (traduction : Tête De Crapeau Rabougrie).

*Génial ! Je sens d'avance qu'on va s'amuser ! C'est là que Maugrey va nous manquer...*

(NDJ : N'ayant pas lu le sujet du banquet bal de début d'année par manque de temps et, surtout, de courage à la vue du nombre de posts, je pars du principe qu'Ombrage a fait son discours, au même titre que dans le bouquin)

Dès le début, elle lui avait semblé antipathique, avec ses airs de Mamie Gâteau derriere lesquels se cache une bonne-femme prète à s'imiscer dans les affaire de Poudlard. Et cette manie de toujours s'habiller en rose...Beurk ! Continuant à baragouiner contre la "Grosse Chose Rose", il s'habilla et descendit prendre son petit-déjeuner à la Grande Salle. Lorsque 8h sonna, il traîna des pieds jusqu'au premier étage, là où avait lieu le cours de DCFM, et entra dans la classe lorsque celle-ci fût ouverte en marmonnant un vague B'jour . Il s'assit dans un coin, sortit ses affaires en mettant sa baguette bien en évidence et attendit le début du cours.

Celui-ci débuta quelques minutes plus tard et au bout d'à peine 2 secondes, Ombrage offrit à Tom une nouvelle raison de le mépriser.

*Allons bon ! Mes chéris maintenant...Et ce sera quoi ensuite ? "Mes p'tits canaris en sucre" ?*

Malgrès tout, il ne tenait pas à se faire remarqué dès le premier cours alors il décida de faire contre mauvaise fortune bon coeur et de suivre ses instructions à la lettre, bien qu'il n'ai pas très bien compris en quoi s'appliquer à écrire montrait leur motivation à obtenir leurs examuns. Il sortit un parchemin et écrivit de se plus belle écriture :

Défense Contre les Forces du Mal
Les différents sorts

Il finissait d'écire lorsqu'il entendit la remarque de son camarade pouffy, Bill.

"Mais, professeur, je peux vous poser une question ? Je ne comprends pas bien en quoi le fait que nos parchemins soient bien présentés peut prouver notre motivation à réussir nos examens. N'est-ce pas plutôt ce qu'on retient du cours et les sorts qu'on est capable de pratiquer convenablement qui prouveront notre motivation ?"

Decidemment, il avait le chic pour toujours soulever les memes questions que Tom. Il jeta un regard à Ombrage qui semblait sur le point d'exploser. Soudain, une première année de chez serpy répondit à la question précédemment posée par la TDCR. Il regarda de nouveau Ombrage, attendant sa réaction.

Dertil quittait maintenant la Volière où il avait envoyé sa lettre pour ses parents. Tout au long du trajet, il pensait à ce qu’il aurait pu rajouter ou mieux préciser, il se rendait compte qu’il l’avait écrite dans un tel empressement à l’horreur d’arriver en retard à un cours et il fut déçu d’apercevoir qu’il était dix bonnes minutes en avance et qu’il aurait eu tout le loisir d’ajouter l’une ou l’autre précision dans sa lettre.

"Bah ! Trop tard maintenant… J’aurai bien d’autres occasions de le faire" de dit-il pour se rassurer.

Se rendant compte de la vitesse à laquelle défilait un parcours lorsqu’on avait les idées ailleurs. Il arriva très vite devant la porte entrouverte de la salle de classe, y jeta un léger coup d’œil curieux et s’avança voyant quelques jeunes sorciers discutant allègrement avant le début du cours. Le jeune homme aux yeux bleu s’avança, tenant fermement son sac sur sa poitrine, vers des places vides et suffisamment éloignées des autres pour ne pas avoir eu le temps d’attirer l’attention sur lui. Il s’assit, déballa ses affaires de cours (parchemins, plume et encrier) avant de se rendre compte qu’il avait oublié sa baguette magique dans son dortoir.

"Quelle bêtise ! Malin pour un cours de Défense contre les forces du Mal !"

Lorsqu’il avait découvert son planning la veille, il s’était réjouit à l’idée d’avoir un tel cours en deuxième journée de travail. Le Cours de potion de la veille avait valu son lot de surprises et il s’attendait à un peu plus d’action. Jamais il n’aurait pu penser qu’il oublierait sa baguette dans de telles circonstances. Dertil n’est pas un sorcier tête-en-l’air, il n’avait donc pas l’habitude d’oublier quelque chose.

Finalement, lorsque le bruit des paroles du professeur s’éleva dans la salle de classe, le Serdaigle leva pour la première fois le regard sur la classe tout autour et sans s’en rendre compte, d’un geste inconscient et non voulu, sa mâchoire se décrocha d’elle-même de son palais, l’air ébahis. Il tomba de sa chaise dans un grand fracas qui fit rire nombreux des élèves qui n’avaient pas remarqué sa présence auparavant.

"Et ben, pour la discrétion… c’est raté !"

Il se releva avec peine et tenta un grand sourire montrant qu’il allait bien et se remis doucement de ses émotions.

"ROSE ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?" pensa-t-il, incrédule

Comment Dertil pouvait-il s’attendre à pareille démonstration de divergence. La veille, il eut affaire avec le professeur Rogue, sombre et glacial et maintenant il avait en face de lui le stéréotype parfait du Bisounours. Deux mondes complètement opposés qui semblaient s’affronter dans l’esprit de l’Aiglon. Pourtant, il ne fut pas surpris de la rigueur demandée par le professeur Ombrage, il suivit les consignes avec enthousiasme à l’idée que c’était certainement un professeur prenant à cœur la réussite de ses élèves, le contrecoup étant passé maintenant. Bien qu’il eut une vague idée de sorts divers, il décida de rester muet car d’autres l’avait précédé mais également car il n’était jamais sûr de leur classification et Dertil n’est pas du genre à parler lorsqu’il ne sait qu’à moitié.

***ZzZ ZzZ! Oula endors toi pas , sa va t'attirer des ennuies.***

Le cours était long , très long . Enrick avait même fini par perdre la notion du temps dans cette salle . Les marches et les paroles du professeur Ombrage lui paraissait interminable . Pourtant Enrick aimait déjà regarder les livre sur tout ce qui était forces du mal lorsqu'il était plus jeune . Lorsqu'il était jeune , on lui avait raconté beaucoup d'histoires sur ces forces de magies noires . On lui avait appris quelques trucs sur le seigneur des ténèbres et ses partisans les mangemorts . Peut-être que ce cour lui permettrait un jour de se défendre face à ses gens malhonnêtes qu'avait rejoint son père .

En attendant Enrick ne comprenait toujours pas la question du professeur , qu'est ce qu'elle voulait entendre par " les différents sorts " . Enrick avait plusieurs idées , peut-être qu'elle voulait parler des sorts d'attaques et ceux de défenses ou bien même aborder les sorts dîts impardonnables . Mais il abandonna sa dernière idée et préféra attendre la suite du cour qui allait peut-être enfin avancer plus vite .
Son parchemin déjà près , Enrick attendait que quelqu'un dise quelque chose mais apparemment rien . Enrick termina alors de présenter sa copie de cour .

Citation :

Cours de DFCM
Professeur Ombrage

Cours de Défenses contre les Forces du mal
Cours n°1: les différents Sorts .

***Voilà qui est fait , bon elle se réveille quand la vieille , cette vieille bique , on va pas y passer 200 ans.***

Enrick était maintenant pleinement réveiller , il observait les autres , des fois qu'un puisse ouvrir la bouche et dire quelque chose qui les ferait avancer . Enfin tous les autres devaient être comme lui . On était pas sorti de la salle , mais bon quoi de mieux que de pouvoir se détendre un peu dans un cour qui n'avance pas . C'est très rare mais très sympathique.