[ Voilà, encore désolé du retard, j'espère au moins que ca te plaira, parce que moi je suis pas trop satisfait ]

Menteur. Harry Potter le menteur. Ce mot revenait douloureusement dans son esprit, résonnant tel un glas dans son cerveau. Si il avait tenté de se rebeller, la révolte avait aujourd’hui fait place à l‘abattement. Comment tout le monde avait pu croire qu’il avait pu inventer une histoire aussi tragique simplement pour acquérir un brin de célébrité en plus ? Comment pouvaient-ils croire qu’Harry était aussi machiavélique ? Si il avait pour habitude d’user de si fins stratèges, sa place ne serait-elle pas à Serpentard, au milieu des diaboliquement futés Verts et Argents ? Beaucoup de personnes, qu’il avait naïvement considéré comme ses amis l’avaient abandonné. Abandon. Oui, c’était le mot exact, approprié. Ils s’étaient laissés endoctrinés par l’opinion de Fudge. Le Ministre leur conseillait la Méfiance, le Recul. Harry Potter n’était pas digne de leur amitié. Harry Potter était peut-être même dangereux. Prenez garde.

Célébrité. Sa triste réputation d’orphelin miraculé, il s’en serait si bien passé. Voir les gens se retourner sur son passage et scruter avec insistance sa cicatrice, vestige de la nuit atroce ou ses parents furent sauvagement assassinés, c’était lassant, difficilement supportable. Mais à présent, il ne voyait pour la plupart que mépris, révulsion, ou même peur dans les yeux de ceux qui croisaient son chemin. Et c’était dur. Parce que personne ne pouvait prétendre comprendre ce qu’il vivait. Pas même Ron ou Hermione, qui étaient pourtant ses plus proches amis.

Ron était en retenue cet après-midi là. Il avait répondu assez grossièrement à une remarque sarcastique de la part de Rogue avait payé les conséquences à un prix très élevé. Une semaine de retenue avec l’homme au nez crochu était synonyme d’une semaine d’enfer. Pauvre Ron. Harry et Hermione s’étaient donc rendus à la Bibliothèque ou elle devait l’aider pour son devoir de Métamorphoses. Mais celui-ci rêvassait, sous les œillades noires et les réprimandes autoritaires d’une Hermione agacée par la fainéantise de son ami.

Mais Harry, contrairement à Hermione, n’aimait pas cet endroit. Il s’y sentait claustré, oppressé dans cette sinistre antre à livres poussiéreux à la redoutable gardienne, Mme Pince. Soudain, un journal attira son attention. Il était négligemment coincé entre une pile de livres qu’Hermione avait sorti de son sac et sa curiosité fut piquée au vif. Ce matin, au petit-déjeuner, la jeune fille avait froncé les sourcils et pincé les lèvres en lisant son quotidien de « La Gazette ». Harry avait bien tenté de la questionner, mais elle avait affiché un sourire radieux en essayant simplement de le rassurer en disant que le toast qu’elle avait mangé avait un goût étrange.

Même si, sur le coup, Harry n’avait rien dit, il n’était pas dupe et il profita de la totale absorption d’Hermione dans ses ouvrages pour se saisir du journal qu’il ouvrit. En page deux, un article lui était totalement consacré. Lui qui pensait que les choses semblaient s’être calmées, il s’était lourdement trompé. Les sobriquets que les journalistes de « La Gazette » lançaient sur Harry étaient de la méchanceté à l’état brut. Ramené brusquement à la réalité, cette réalité ou le Ministère prenait un malin plaisir à couper Harry Potter du plus de monde possible, il se leva, blasé, et sortit péniblement de la Bibliothèque, indifférent aux interpellations d’Hermione.

Voilà comment il avait atterri au Parc, et voilà pourquoi il y ruminait son chagrin et son trop-plein de sarcasmes, destinés simplement à nuire à sa réputation de gentil Gryffondor courageux. Ses parents étaient morts. Il ne les avaient pas connus. Il avait tant souffert du manque affectif, et voilà que le Ministère utilisait sans aucun scrupule sa peine pour parvenir à ses fins. Harry était écoeuré. Mais il pensait également à Dumbledore. Ressentait-il lui aussi cette sensation d’abandon, d’injustice ? Était-il révolté, triste, ou tout simplement indifférents à ses abominables accusations ? Harry n’avait pas la prétention de le savoir. Le Directeur de Poudlard était un être indescriptible, arborant toujours le même sourire radieux et son regard pétillant à travers ses lunettes en demi-lune. Le jeune Brun lui vouait une grande admiration, pour sa sagesse, pour son intelligence…

Coupé du monde, isolé, le jeune Potter se sentait soulagé de ne plus être assailli de toutes sortes de regard emplis de reproche, de ne plus être l’objet de murmures peu discrets sur son passage, ne serait-ce qu’un instant. Les yeux rivés sur l’eau grisâtre du Lac, assit en tailleur sur la pelouse désertique, il semblait vouloir s’évader de ce Monde durant quelques minutes, être libre, l’espace d’un instant…

[ dizoulée du retard ]

Une belle journée s’annonçait. C’était du moins ce qu’avait pensé Hermione Granger lorsqu’elle se réveilla ce matin-là.
Septembre, quel mois merveilleux ! Premièrement, le 19 de ce mois-ci, il s’agissait de l’anniversaire de notre chère Mione. 15 ans déjà ! Ce que le temps pouvait passer à une vitesse ahurissante ^^ à tel point que c’en été affolant. Mais pour en revenir à notre point de départ, ce n’était pas du tout ces quinze bougies qui rendaient ce mois tout à fait remarquable et attrayant aux yeux de la Rouge et Or. Non, c’était plutôt en la rentré des classes que résidait sa véritable joie. Quel meilleur chemin que celui de l’école reprit après deux longs mois de vacances intensives ? Hermione était peut être une des seuls dans de ce cas, mais elle aimait profondément la rentré. La saveur des cours d’une année supérieur. Cependant, en ces quinze année, la brune avait un peu changé, en effet, maintenant, revoir ses amis faisait partir des bons (très bons même ) points que pouvait créer la rentré de Poudlard.
Ses amis, le sujet même de ce topic, car ce qu’Hermione ne savait pas ce matin-ci en se levant, c’est qu’elle allait devoir gérer une petite dispute avec Harry Potter, son meilleur ami.


Déjà au petit déjeuner, alors qu’elle tartinait gaiement sa tartine de miel, tout en buvant son jus de citrouille, lorsqu’elle reçue son journal quotidien ; »La Gazette du Sorcier ». Curieuse, elle s’était immédiatement atelée à la lecture du journal, à la recherche de nouvelles un temps soient peu vraies. Ce fut malheureusement aucunement le cas. En fait, c’était même le contraire. Il y avait même un article d’une page entière sur les pseudos bêtises qu’Harry affirmait. Plongée dans sa lecture, Hermione se laissa un peu aller, et sa lèvre inférieur ne cessait de se faire pincer par des dents aussi choquée par ces propos que leur propriétaire. Harry, toujours sur ses gardes avait bien évidemment remarqué cette soudain silence. Celui-ci avait posé de nombreuses questions, harcelant légèrement sa meilleure amie. Prise au dépourvue, une tartine dans la main, la jeune fille n’avait rien trouver de lieux qu’un mensonge d’un bêtise hors du commun.

« Non, C’est ce toast … Il est … Bizarre … »

Ron, naïf comme pas deux avait tout de suite orienté la discutions sur la baisse de la qualité des toast, surtout en fin de semaine. Ce qu’il pouvait être idiot, mais cette fois-ci Hermione lui devait une fière chandelle, car Harry n’avait pas relevé, et s’était pris à la discutions du rouquin. C’était du moins l’expression que cela donnait.

Le reste de la journée s’était déroulée parfaitement d’elle-même, aucuns accidents notoires ne prit place, le beau temps influent même sur le professeur McGonagall qui le les chargea pas de travail. Ou qui du moins fut plus clémente qu’à l’ordinaire. Bien que la brune en fut un peu déçue. Mais c’était une occasion en or à saisir pour monter travailler le devoir de métamorphose d’Harry, Ron étant collé par Rogue.

* Il prend exemple sur Harry !*

S’était immédiatement indignée Hermione.

Bref, le principale étant qu’elle monta donc à la bibliothèque en compagnie de son meilleur ami. Elle ne passa pas par quatre chemins, une fois entrée dans la vaste pièce, elle avait attrapé le bras d’Harry pou le traînait jusqu’à sa table fétiche, la plus au fond, la moins éclairée Ce qui ne plût pas des masses à Harry.

« C’est moi qui t’aide, c’est moi qui décide de la table »

Avait tranché la brune de son air autoritaire. Puis, en l’espace de quelques secondes, la gentille Hermione se transforma en un tyran … xD
En réalité, la Rouge et Or peinait à faire comprendre et apprendre à Harry le cour, pourtant pas si compliqué de métamorphose. Non, le problème ne venait ni de l’explication d’Hermione, ni d’un manque d’intelligence du survivant, non le problème principal était la concentration du jeune homme. En effet, celui-ci laisser virevolté son regard à travers les grandes rangés de livres. Et le destin voulut alors qu’Harry stoppe son regard sur le sac à dos de Mione. Ce dernier s’empara de quelque chose, jadis contenu dedans : la gazette d’aujourd’hui qu’Hermione avait soigneusement rangée.
Le destin, cet arnaqueur …

Quant Harry eut réalisé la dureté ainsi que la bêtise des mots alignés les uns à cotés des autres dans le but de former un grande roman.
Le brun ne prononça même pas l’ombre d’un mot, et d’une main, il repoussa la revue, et il se leva sèchement de toute sa hauteur. Il avait l’air indifférent. Non, ce n’était pas réellement de l’indifférence, non c’était bien plus profond, on aurait dit qu’il était … Blasé. Blasé et dégoûté.


Touchée, et sensible vis à vis de son meilleur amie, Hermione rangea ses affaires en un temps record et se lança à la suite du brun, sortant de la bibliothèque. Elle ne cria pas pour tenter de l’arrêter, elle le suivit, de loin, en silence. Elle avait beau ressentir elle aussi une trahison profonde, elle savait parfaitement qu’elle était loin d’être en mesure de comprendre ne serais-ce qu’un peu son meilleur ami. Elle n’avait pas perdue ses parents, elle n’avait pas été attaquée par Celui-Dont-On-Ne-Doi-Pas-Prononcer-Le-Nom …

C’est ainsi que les deux Gryffondor débouchèrent dans le parc verdoyant du château de Poudlard. Puis, d’un pas déterminé, Harry alla encore plus loin dans le parc pour finalement se stopper près du lac, où il s’assit dans l’herbe désertique, à cette endroit. Il semblait songeur. Hermione s’approcha doucement de lui, et laissa tomber son sac en bandoulière par terre. Puis, elle laissa ses mains se poser sur les épaules du brun. Elle ne savait que dire, mais ne pouvait garder le silence. Elle opta donc pour une simple banalité, mais sincère.

« Harry, tu sais parfaitement qu’ils sont idiots à la gazette ! La moitié sont sous Impérium et l’autre aux bottes de Fudge, ce qui n’est pas forcément mieux ! »