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 Il n'est jamais trop tard [terminé]
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MessageSujet: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptySam 30 Juin - 12:50:35

rien contre les filles ni contre les élèves d'autres années, mais je voudrais faire un topic avec les garçons de première année exclusivement, donc ceux avec qui je voudrais faire un topic sont : [color=green]Adrian Moriarty, Aidan Decircée, Isaac Deniel, Nathan McLane, Samael Laüs, Stanislas Gatween et Ulrick Fowl (rien que ça XD) (évidemment si vous vous inscrivez après cette date et que vous êtes un garçon de première année, vous êtes le bienvenu niarkhéhé)]

C’était un soir presque comme tous les autres, à Poudlard. Presque. La seule différence avec le reste de l’année, c’était que ce jour marquait la fin des vacances de Noël pour les jeunes sorciers. En effet, dans la journée, tous les élèves étaient rentrés de vacances, heureux de se retrouver, réinvestissant les dortoirs, discutant de ces deux semaines passées en famille, comparant leurs cadeaux. Emilien ressentait toute cette effervescence avec une pointe de jalousie. Lui, il n’était pas rentré chez lui pour Noël, et il aurait peut-être mieux fait, en fin de compte. Il aurait sans doute mieux valu qu’il aille passer Noël avec sa religieuse de belle-mère, ou bien en Italie, avec son beau-père … Car il s’en était passé, des choses, pendant les vacances, notamment le matin de Noël. La dispute avec Lucy, la bataille avec Porky … Tout ça n’était pas pour remonter le moral du jeune Backhand qui avait passé la fin des vacances enfermé dans la salle commune, comme ça au moins il ne risquait pas de croiser le moindre Poufsouffle, ou sa meilleure amie.

En général, le soir, Emilien s’attardait dans les couloirs du château. Avait-il passé une seule soirée dans la salle commune ? Il en doutait. En général, il n’avait aucune envie de voir ses camarades de maison, surtout depuis que la plupart savaient qu’il s’était battu avec un Poufsouffle. Il ne savait pas ce qu’il détestait le plus, les regards méprisants des blaireaux, ou les félicitations des Serpentard. C’était pourquoi tous les soirs, Emilien préférait explorer le château, au meilleur moment de la journée, c’est-à-dire quand il était vide, silencieux. A présent, il le connaissait presque par cœur : il savait où se situait la salle sur demande, chose rare pour un première année. Il ne connaissait pas moins de quinze passages secrets, et il savait qu’il était loin de les connaître tous. Certains avaient un intérêt, d’autres non. La plupart lui permettaient seulement de passer d’un couloir à un autre en évitant la foule, c’était déjà bien pratique. Vers onze heures, voire minuit, le Serpentard revenait à la salle commune, et trouvait ses camarades de dortoir endormis, ou tout du moins couchés. Et ça lui allait très bien comme ça, il ne leur adressait quasiment jamais la parole, sauf en cas d’extrême nécessité, par exemple quand il ne trouvait pas sa brosse à dents.

Mais ce soir-là, Emilien en avait décidé autrement. Plus il rencontrait des gens de diverses maisons, plus il se rendait compte qu’il ne connaissait personnellement aucun Serpentard. Et il fallait y remédier. Car avoir des amis à Serpentard, ça se révélait toujours utile. L’autre jour, alors qu’un Poufsouffle de cinquième année s’apprêtait à venger son condisciple, alias Porky, un Serpentard plus âgé était venu à sa rescousse – surtout parce que ça lui permettait de s’attaquer à un Poufsouffle, Emilien en était bien conscient. Il n’empêche, il fallait qu’il connaisse des Serpentard. Si un jour il avait besoin d’aide, hein ? Il ne pourrait pas se contenter d’invoquer la soi-disant solidarité entre élèves d’une même maison. Il se devait de se faire des amis à qui il pourrait demander un service, en échange d’un autre service rendu. Ce ne serait pas de vrais amis, dans ce cas, mais ce n’était pas de ça qu’il avait besoin … Pour ça, il faudrait qu’il se décide à reparler avec Lucy, mais c’était une autre histoire.

Toujours est-il que le jeune Backhand, alors qu’il était à peine neuf heures et que le dortoir des garçons de première année était vide, était allé s’asseoir sur son lit. C’était une situation assez inhabituelle, les autres s’en rendraient vite compte. Emilien faisait mine de lire quelque chose, en attendant qu’un élève de son année se pointe …


Dernière édition par le Sam 24 Nov - 12:00:50, édité 2 fois
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  • Nathan McLane
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    Nathan McLane
MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyDim 1 Juil - 14:22:27

[HJ:Super initiative^^ Je me lance en premier Very Happy]

Chez les Serpentards, la solidarité est parfois tellement induite et supposée, qu’on ne la ressent jamais vraiment. Le rituel au sein des Serpentards avait été depuis le début de l’année pour Nathan : une forte poignée de mains pour les présentations, un salut froid les matins, des regards de reconnaissance dans les couloirs, des échanges de nourriture au réfectoire et finalement un petit « bonne nuit » les soirs.

Donc Nathan ne connaissait pas trop ses camarades. Il voulait de plus tellement cacher le fait que sa mère était moldue qu’il prenait toute discussion avec un Sepentard comme un interrogatoire Suspect et se tenait sur la défensive. Mais on se sent vite seul sans amis ou tout du moins sans camarades.

Les autres qu’il avait rencontré étaient des gens d’autres maisons et donc ça avait été plutôt des accrochages qu’autre chose. Il y avait toujours sa cousine, mais leurs rapports étaient également assez tendus et il savait bien qu’il fallait se méfier d’elle au plus haut point. na

Bref, Nathan vivait sa petite vie jusqu’à présent, attendant patiemment que l’année se passe et que les suivantes également. Il était rentré chez lui pour noël, à contre cœur. Son père avait insisté pour le voir et l’avait questionné pendant toutes les vacances sur ses résultats, ses relations … Sleep

Ce soir là, Nathan était comme à son habitude étendu sur son lit à regarder le plafond en rêvant d’une vie de grand sorcier. Chacun dans le dortoir avait ses manies, ses habitudes et ils avaient appris à vivre en s’entrecroisant.

Mais le garçon que Nathan avait surnommé pour lui-même "Crissement " _ pour le bruit qu’il faisait avec la porte tous les soirs en rentrant tard dans le dortoir alors que tout le monde était déjà couché_ était ce jour là simplement assis sur son lit. Suspect

Nathan se dit qu’il continuerait son rêve plus tard et se mis lui aussi en position assise. Il lança quelques petits regards aux autres dans le dortoir, puis à "Crissement". Il balança un peu ses bras sur les côtés, comme s’ils étaient engourdis, puis souffla assez fort pour attirer l’attention sur lui. Il se leva ensuite et prit une sorte de balle (un truc rond quoi^^) qui traînait sur une table avant de commencer à jouer avec en la lançant et la rattrapant. D’abord pas très haut, puis de plus en plus haut. A mesure qu’il la lançait haut, sa langue sortait de plus en plus sur le côté, signe de concentration. Tout en continuant son petit jeu, il lança :


« Pff, j’ai pas envie de retourner en cours ! C’était bien ces vacances ! Vous savez pas s’il y a un professeur d’absent par hasard ? »

Sujet bateau pour commencer, certes, mais les cours ça motive toujours les gens à parler, généralement.

Si personne ne lui répondait, il ne voulait pas qu’on croie qu’il avait pris un vent et continua à lancer la "balle" comme s’il n’avait rien demandé … jusqu’à ce qu’elle tombe sur la tête d’un autre garçon. …


:sifle:


[HJ: Je n’ai pas dit de nom précis pour les autres, car dans la liste qu’a donné Emilien, je ne sais pas qui compte venir … à vous les studios^^]
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  • Isaac Deniel
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    • Date d'inscription : 13/06/2007

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang de Bourbe
      Baguette magique: 17,8 cm, bois de prunellier, griffe de salamandre
    Isaac Deniel
MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyMar 10 Juil - 16:33:51

[En voyant mon nom je n'ai pas pu résister à l'envie de venir aussi. Very Happy même si je ne devrais pas me lancer dans un nouvel rp (ne faite pas attention à la taille de mon message, les 2 premiers paragraphes sont accessoires >>)]

Isaac venait de vivre son premier retour dans le monde des moldus depuis son entrée à Poudlard. Il avait attendu ces vacances avec impatience. Rien ne le retenait ici. Son incroyable faculté d'adaptation chutait sous la barre du zéro. Il ne comprenait pas comment les autres enfants de moldus avaient fait pour renoncer à leurs origines et tenter à tout prix de devenir un sorcier comme les autres. Il méprisait leur bonne volonté, haïssait leur enthousiasme qu'il percevait presque comme une trahison. L'idée de faire de la magie séduisait la grande majorité des enfants alors pourquoi, oui, pourquoi fallait-il que l'on donne cette opportunité au Seul qui trouvait son bonheur dans la technologie ? Sa vie parfaite avait été anéantie par la venue d'un oiseau de mauvais augure. Car oui, les sorciers aimaient faire dans l'originalité et surtout, utiliser des pratiques dépassées depuis longtemps. A quoi bon s'encombrer d'hiboux à l'époque d'internet ? Il trouvait ça absurde. On l'avait propulsé dans un univers moyenâgeux qui lui avaient tout d'abord fait pensé à un jeu de rôle grandeur nature. Malheureusement, ce jeu de rôle n'avait rien de très amusant. De l'autre côté du miroir une société bien réelle, guidée par une mentalité différente de la sienne s'agitait. Il était obligé de s'intégrer s'il ne voulait pas voir les derniers lambeaux de sa fierté partir en cendre. Rien n'était plus terrible quand on avait tout : l'argent, le nom, l'influence des parents que de se retrouver démuni de tous ses acquis de naissance. Tout s'était brutalement inversé. De bon élève il devenait mauvais, sa célébrité n'était plus qu'un ancien souvenir, tout le monde se fichait éperdument de sa classe sociale. Dans le monde des sorciers, il était un "moldu". On le mettait dans la même catégorie qu'un fils d'ouvrier. Les gens les plus estimables, ceux des longues et prestigieuses lignées, ne daignaient ni poser un regard sur lui, ni reconnaître en lui le descendant d'une Grande famille. Ça lui était insupportable. Il s'était toujours appuyé sur la notoriété de ses parents pour affirmer son existence. Depuis septembre, il n'était plus rien.

Jamais le mot vacance n'avait pris une si douce sonorité à son oreille. Il allait retrouver son bel appartement, ses parents (même s'ils ne lui avaient pas vraiment manqué), ses jeux et, surtout, sa bande d'amis. Il avait idéalisé son retour et il ne tarda pas à déchanter en réintégrant la capitale qu'il connaissait si bien. Rien n'avait changé, mais il avait perdu l'essentiel : son groupe d'amis. Oh, bien sûr, ils l'avaient accueilli à bras ouverts, mais il avait vite senti que rien ne serait plus comme avant et ce fut un vrai déchirement. C'était comme si, pendant quelques mois, le monde avait cessé de tourner pour lui. En son absence de nouvelles complicités s'étaient créées, de nouveaux personnages étaient intervenus dans les ragots habituels et il se retrouvait plongé dans une ignorance frustrante. L'ancien chef de file était à la traîne. Il devait écouter, ne pouvait pas participer aux petites moqueries parce qu'il n'en connaissait pas les sujets et renonça vite à parler des individus qu'il avait rencontré à Poudlard car ce qui n'était pas protégé par le sceau du secret ne pouvait de toute façon pas intéresser autant qu'il l'aurait souhaité les autres. Seul contre tous, il n'était plus le premier au courant, il devenait celui que l'on mettait au courant. Ça ne durerait pas. On allait se lasser et il ne le supporterait pas longtemps. Il ressemblait au souverain qui espère reconquérir un royaume délaissé depuis de longs mois, sans songer aux changements que son absence a permis… Au final, il avait passé la seconde semaine seul, devant sa console ou son ordinateur et s'était montré particulièrement odieux avec ses parents sur lesquels il avait reporté toute sa mauvaise humeur. Il s'en voulait un peu d'ailleurs.

Ces vacances avaient été décevantes mais lui avaient permises de faire un trait sur son passé. Son avenir social était à Poudlard. C'était ici qu'on le condamnait à passer la majeure partie de ces sept années. Il fallait se rendre à l'évidence. S'il voulait rayonner à nouveau il avait intérêt de s'intégrer un peu mieux. Il ne devait plus se contenter de rencontre d'une journée vite oubliées. Bien sûr, il s'était aussi créé quelques amitiés superficielles avec une poignée de filles, essentiellement de sa maison, mais puisqu'il n'avait plus la consolation des retrouvailles, ça ne suffirait plus. Des garçons, il en connaissait peu. En fait, ce peu était surtout des élèves avec qui il avait eu une altercation, ou ceux dont l'allure lui faisait pitié et éveillait ses sarcasmes. Pour tout dire, il ne connaissait même pas les garçons de son propre dortoir. Il les avait croisé, sans plus. On l'avait sans doute placé dans la chambre de "ceux qui ne parlent pas", juste pour le contrarier ! Mais c'était toujours mieux que se retrouver avec des gros lourds qui ne savent que parler de Quidditch et comparer leurs muscles (et encore, il avait la chance de ne pas être à Gryffondor).

C'est donc sans enthousiasme qu'il rejoignit son dortoir après avoir passé son après midi sur les escaliers du parc à… méditer, ce qui était plutôt anormal venant de lui. A son retour en fin de matinée il n'avait même pas pris le temps de se changer et s'est un garçon vêtu d'un gilet à capuche gris dont le revers était piqué d'une courte fourrure gris-bleu, et d'un jean légèrement trop large, au tissus griffé par endroit selon la mode du moment qui passa le seuil de la porte pour se retrouver, non sans une certaine surprise, face à deux autres garçons. Wahou ! c'était une première ! D'ordinaire, lorsque le dortoir était "aussi" peuplé, c'était que les élèves dormaient, ou lisaient tournés vers le mur. Un semblant de conversation avait même été lancé s'il s'en référait aux paroles qui accueillirent son arrivée. Un garçon blond, qu'il connaissait pour l'avoir vaguement salué quelques fois, au début, parce que vu l'ambiance générale, l'inutilité de ce type de politesse lui était vite apparue. Les banalités d'élèves venaient d'être amorcée. Le manque de motivation pour les cours, l'absence de professeurs (qu'il espérait aussi). L'enthousiasme était tel que cette tentative manifeste d'approche n'eut pas beaucoup d'effet, lui même ne voyait pas l'intérêt d'y répondre, et le dénommé Nathan retomba dans sa léthargie en jouant machinalement avec sa balle. Balle qui ne tarda pas à heurter sa tête lorsqu'il esquissa un pas pour faire une tentative d'approche. Son irritabilité s'éveilla aussitôt.


- Des profs absents je ne crois pas mais il pourrait très bien y avoir des élèves absents demain !

Et il renvoya la balle avec mauvaise humeur et force sur son propriétaire. Quant il n'avait pas le moral, il lui suffisait de peu… Mais ça ne durait pas. Aussi, lorsqu'il se tourna vers… Emilien s'il ne se trompait pas, son regard n'exprimait plus que de la curiosité. Puis, à l'issue d'un bref examen, il se retourna vers son autre camarade et, faisant mine de réfléchir, déclara sur un ton d'expert :

- Alors si mes comptes sont bons, nous sommes trois, éveillés, redressés, tournés les uns vers les autres ce qui, dans le langage corporel humain semble exprimer une volonté de communiquer…- Il pencha sa tête sur le côté. - On fête un événement particulier ? – Et, sur ses doigts, il commença à faire le décompte. - Noël est passé. Joyeux Noël quand même. Nouvel an aussi mais puisqu'une tradition veut qu'on le souhaite à tous ceux à qui on ne l'a pas encore souhaité jusqu'à la fin du mois bonne année quand même. De toute façon cette expression est vide de sens. Donc…Joyeux anniversaire ?

Il leur lança un regard interrogateur, accompagné d'un sourire espiègle avant de s'installer sur son lit, encombré de sa valise qu'il ne s'était pas encore donné la peine de ranger. Son intervention était là pour provoquer des réactions. Peu lui importait leur nature du moment que l'ambiance se "réchauffait" un peu. Lorsqu'il s'agissait de changer l'athmosphère vous pouviez compter sur lui pour faire ou dire n'importe quoi. Pour une fois qu'il ne se retrouvait pas seul dans son dortoir, il comptait bien en profiter.


Dernière édition par le Mer 22 Aoû - 10:36:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyLun 13 Aoû - 9:58:05

[Désolée pour le temps de réponse ^^ C'est juste qu'avec les vacances, je manque de temps ... Hmmm non c'est pas une bonne excuse ? Ben, euh ... j'me demandais si d'autres personnes allaient pas venir, mais non. Bon alors c'est mon tour niarkhéhé]

[Liliaaaaaaaaaaan !! Pourquoi tu fais toujours des messages aussi longs Sad Maintenant faut que je fasse un effort, mais c'est duuuuur ...]

Emilien, assis donc sur son lit, observait. L'observation, c'est très important, ça permet de connaître les gens davantage que ce que l'on croit. Et on avait beau être dans un dortoir de Serpentard, où les gens font tout pour ne rien laisser paraître, il faut continuer à regarder, on ne sait jamais. Toujours être attentif aux mouvements des autres, pour ne pas laisser échapper quoi que ce soit de compromettant. Recoiffe-toi plus distraitement, on pourrait croire que tu es stressé ! Les vêtements, légèrement négligés : on y porte un peu d'attention, mais sans plus. Si c'est trop, alors on est un maniaque, un angoissé. Si ce n'est pas assez, on n'est pas assez soigneux, on n'a pas la classe du tout. Être un Serpentard, ce n'est pas si évident que ça. Et encore, là, ce n'est que l'apparence. Mais c'était important, car les gens ne jugeaient que par cela, lors d'une première rencontre. Emilien avait plus ou moins assimilé tout cela, mais comme il ne passait pas beaucoup de temps dans la salle commune, il n'avait pas l'occasion de s'embêter à suivre toutes ces "règles". Maintenant, dans le dortoir, il observait ses camarades en silence.

Il connaissait leur nom, à tous. Il n'était pas du genre à mépriser les gens et à déclarer qu'ils ne valaient pas qu'il s'intéresse à eux. Emilien s'intéressait naturellement à tout le monde, mais très rapidement il classait les gens dans la catégorie "Abrutis" et passait à autre chose. Avec les Serpentard, il hésitait. Il n'avait jamais discuté avec l'un de ses camarades de dortoir, et il n'était jamais là pour les écouter parler. Est-ce qu'ils discutaient, entre eux, quand il n'était pas là ? Peut-être que oui, peut-être que non. Difficile à dire. Ils pouvaient très bien dire du mal de lui sans qu'il n'en sache rien, comme ils pouvaient très bien ne s'être jamais adressé la parole. De toute façon, quand bien même il se serait intégré dans le groupe, ça n'aurait rien changé. Tout le monde parlait dans le dos de tout le monde, sans exception ... On faisait semblant d'être ami avec un tel puis dès qu'il n'était plus là, on changeait d'attitude du tout au tout. Ce n'était pas très compliqué, ça s'appelait de l'hypocrisie. C'était tellement courant chez les Serpentard que ça paraissait normal.

Alors pourquoi Emilien voulait-il s'intégrer ? Si c'était pour entrer dans le système et subir l'hypocrisie des autres, ce n'était pas la peine, non ? Pourtant, il avait envie de connaître les autres, et d'être un peu reconnu dans sa maison. Alors ce soir, il était là, il observait, il écoutait, prêt à répliquer si quelqu'un parlait, ou au pire à lancer la première réplique. Et si ses camarades étaient si fermés à la discussion, eh bien tant pis. Il laisserait tomber. Tout ce qu'il espérait, c'était que ça se passerait bien. Se faire des amis, il voulait bien, au pire ne trouver aucun intérêt à ses camarades, mais s'en faire des ennemis, ah ça non ! Enfin, dans le tas, il y avait aussi Stanislas, mais lui ... C'était un cas à part. Lui, il ne pourrait jamais le considérer comme un ami, à moins qu'il change du tout au tout. Qu'il change de tête, même. Oui quand on déteste quelqu'un, on le déteste des pieds à la tête. Alors la face de vieux boeuf rabougri de Gatween ne faisait pas exception.

Ah, il y avait du mouvement dans le dortoir. Pas trop tôt ! Le blond, nommé Nathan McLane, cousin de Précieuse avec qui Emilien avait été obligé de danser au bal - parce qu'il avait malencontreusement renversé de la Bièraubeurre sur sa robe - s'était levé. Emilien se souvenait de lui à cause de son avertissement, au bal, comme quoi Précieuse était une mante religieuse, et blablabla - en fait il ne se rappelait pas le reste. Bon en gros il n'avait pas été très sympa avec sa cousine, mais il avait tout de même été épargné alors que Lucy et Mariana s'étaient faites asperger de jus de framboise. Donc Précieuse ne devait pas le détester tant que ça, ou alors elle était juste pas très douée. C'est possible aussi. En tout cas, McLane numéro II - bah oui y'a numéro I et numéro II, et désolée mais Précieuse était là la première donc elle a droit au numéro I, mais si ça peut te consoler numéro II c'est classe aussi - jouait avec une baballe, apparemment très concentré. Tant qu'il ne causait pas de catastrophe ... Il s'exclama soudain qu'il n'avait pas envie de retourner en cours, blablabla ... Lui aussi, il avait envie de parler ? Emilien s'apprêtait à répliquer quand la balle tomba sur la tête d'un autre.

Isaac Deniel. Sur lui, il ne savait pas grand chose à part que son vrai nom c'est Lilian XD, pour ne pas dire rien. Il paraissait intelligent mais pas particulièrement bavard, seulement pour le nombre de fois où Emilien l'avait vu, il ne pouvait pas avoir de certitude. Bien évidemment, il réagit aussitôt et renvoya la balle sur McLane Deuxième du nom. Mais sa mauvaise humeur sembla passer très vite, en effet peu après, il se mit à observer Emilien, et enfin, se mit à parler à nouveau. C'était bien un Serpentard, tiens. Une façon de parler, calmement, clairement. Mieux valait ça que la stupidité de Gatween et ses vouvoiements idiots et insupportables. Joyeux Noël ? Oh non pitié, tout sauf ça. Emilien avait passé un si mauvais Noël qu'il pourrait en être traumatisé à jamais. Bonne année ? Ah oui c'était vrai, tiens, entre gens normaux on se la souhaitait. Emilien eut un petit sourire - bien étudié le sourire s'il vous plait, on est à Serpentard ou on ne l'est pas - à la fin de sa réplique, et répondit :


- Joyeux anniversaire, pas que je sache ... Mais bonne année, si vous y tenez, ajouta-t-il en se tournant également vers McLane II. Je trouvais simplement dommage que mes camarades de dortoir restent des inconnus pour moi.
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MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyMar 14 Aoû - 7:44:40

[ A l'appel de mon nom, je n'ai pu que répondre ^^ C'est mon premier Rp depuis que je suis rentré de vacances, alors un peu d'indulgence, j'essayerais de mieux faire ensuite na ]

Les vacances se finissaient et cette nouvelle qui déprimait tant d’élèves ne faisait pas grand effet au jeune Läus. Il était resté à Poudlard, plus par obligation que par choix, et avait vécu ces vacances avec certaine indifférence, sans ennui mais sans joie non plus. Le peu de temps passé dans la salle commune des Serpents lui avait évité toute conversation, car à part ceux de sa maison, les tentatives d’approche des Griffondor, Serdaigle, Poufsouffle étaient rares ou peu amiable. Le garçon avait alors erré et flâné dans les couloirs, sans but, seul, ce qui n’avait pas été pour lui déplair0,e au début des vacances du moins.

Cependant, cette solitude permanente, qu’il entretenait pourtant volontairement, commençait à lui peser, et Samael se surprenait à espérer des conversations, un peu de compagnie. C’était cette envie inattendue de sa part qui le poussa à se glisser plus tôt que d’habitude dans son dortoir. Le jeune garçon, s’il ne savait pas s’il voulait vraiment y participer, espérait pouvoir surprendre, écouter quelques bavardages.

Le Serpent poussa alors la lourde porte qui grinça doucement, annonçant sa venue, pour découvrir la présence inhabituelle de trois garçons qui semblaient avoir son âge. Un sourire aussi fin que furtif passa sur ses lèvres alors qu’un des jeunes hommes renvoyait avec violence une balle sur ce qui devait être son propriétaire, avant d’engager la conversation. Dans un trait d’ironie, le premier année dit tout haut ce que Samael pensait tout bas. Etrange situation pour des Serpents que cet essai de communication…

Un air tout à fait neutre sur le visage, Serpentard oblige, ‘Mael referma la porte dans un claquement sec, d’un mouvement du pied, avant de s’adresser à ses collègues de dortoir, dans un effort de politesse peu commun.


« Bonsoir. "

Bon, court et bref. Peu engageant sans doute, mais la conversation n’avait jamais été son fort, et il ne savait pas quoi ajouter. Le jeune garçon se contenta d’aller jusque son lit, pour s’y assoir, face aux autres. Des jeunes garçons présents, il n’en connaissait aucun, que ce soit de nom, de réputation ou personnellement.
Allez, un effort. Il était bien venu là pour ça. Bonne année ? Qu’avait-elle de meilleur que celle qui venait enfin de s’achever ? Enfin bon, ca faisait dans la société, normalement…


« Alors bonne année… » Lança-t-il alors aux garçons, avec un pointe d’ironie un peu blasée qui démentait un peu ses paroles.

Dire un truc aussi bateau le consternait, à leur place, il aurait adressé à l’imbécile qui aurait dit ça un regard méprisant avant de retourner vaquer à ses activités, mais la dernière phrase du blond, comme une semi-invitation, l’avait poussé à répondre. S’adossant au pied de son lit, les genoux repliés vers lui, il observa un peu les personnes qui l’entouraient. S’il n’espérait pas vraiment se faire des amis, l’hypocrisie typique de Serpy l’en avait rapidement dissuadé, le jeune garçon recherchait simplement la compagnie de jeune de son âge, avec sans doute les mêmes préoccupations, les mêmes problèmes, les mêmes envies.

Son regard se porta à nouveau sur le brun qui avait renvoyé la balle sur le blond. A sa façon d’être, de parler, on devinait l’essence même du parfait Serpy. Réaction violente suivie d’une tirade ironique… Normalement Serpentard quoi. L’autre brun semblait déjà plus ouvert à la communication, mais, malgré ce point étrange dans cette maison, on reconnaissait bien vite son appartenance aux Serpents à son sourire peu naturel qui avait accompagné son invitation. Merlin que les Serpy étaient prévisibles tout de même… Lui le premier, peut-être, Samael en était conscient, mais il n’était certainement pas le seul. A être trop méfiants, à trop rechercher une contenance froide qui inspirerait sans doute le respect si elle n’était pas employée par tout ceux de cette maison, les Verts et Argents risquait de devenir bien vite ennuyeux… Sans doute le jeune Läus devait-il revoir sa conduite pour éviter de tomber dans cette prévisibilité assommante. Même si pour cela, il devait faire tomber le masque Serpents pour révéler son vrai visage ? Non, peut-être pas….
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  • Nathan McLane
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    Nathan McLane
MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyLun 20 Aoû - 12:42:38

Sa baballe alla droit sur “Solitaire” qui avait pour vrai nom Isaac. Celui ci la lui renvoya pratiquement avec autant de rage qu’il rebondit à ses questions. Ca commençait bien. Nathan garda au maximum un visage impassible tout en rattrapant au mieux sa balle faite maison. Il aurait bien aimé lui répondre quelque chose de piquant lui aussi mais ne trouva rien à rétorquer. Souvent dans ces cas là, s’il ne trouvait rien à répondre tout de suite, il ruminait la scène pendant la nuit et trouvait une réponse parfaite le lendemain matin. Parfois il ne pouvait garder ses trouvailles pour lui et allait les dire même si bien trop en retard. Il reprit donc l’air de rien ses petits lancers, sans s’excuser bien entendu. Il arborait l’attitude du boudeur qui le nierait si on lui demandait.

Puis le renvoyeur de balle pas comode commença à leur souhaiter bon noël, bonne année et bon anniversaire Suspect L’autre le vouvoya Suspect en approuvant la bonne année.

Nathan les regarda tout en lachant sa balle.Un autre Serpentard se joint au groupe en s’alignant sur l’élan festif des autres. Nathan croisa les bras, se demandant si la scène qui se déroulait devant lui était réelle ou non puis réfléchit avant de se lancer lui aussi dans la conversation:


«Bon ben sautons sur ce voeux pour commencer cette année en beauté. C’est une bonne chose qu’il ait fallu cet évennement pour que nous nous adressions enfin la parole. A présent je vous propose un jeu, si vous êtes assez fous pour me suivre... »

Il les regarda ensuite un à un dans les yeux pour laisser monter la pression. Cette idée lui était venue soudainement. Il savait bien que s’ils ne se lançaient pas tout de suite dans une activité ils auraient bientôt fini le tour des banalités que pouvaient s’échanger des Serpentards de 11 ans et qu’ils retourneraient bien vite chacun dans leur coin. Après il n’était pas sur que cela les emballe beaucoup, mais il savait qu’il pouvait compter sur leur envie de gagner.

« Le but est de relever le maximum de défis possibles, une partie maintenant et ici même, et éventuellement une partie en dehors. Le délai est la fin de l’année. »

Une étincelle brilla soudainement dans ses yeux. Il adorait les défis et paris, enfin surtout lorsqu’il les gagnait. Plein d’idées lui venaient. Il récupéra la balle qu’il avait fabriquée et continua :

« Je vais lancer la balle en l’air et dire un défi en même temps, celui qui l’attrapera devra relever le défi et en lancer un nouveau en même temps que la balle. Les défis réussis valent 1 point, les ratés 0, tout refus -1. Celui qui aura le plus de points le matin de la fin des cours aura gagné. On doit être tous présents pour vérifier que le défi est bien relevé, ou avoir une preuve incontestable de la réussite. Un défi nous entraînant tous dehors ne peut être lancé qu’une fois sur 3, on peut ne pas en lancer du tout, ça dépend si vous voulez aller en vadrouille dans le château ou non et combien de temps vous voulez faire durer le jeu... mais on a pas le droit de garder la balle avec soit plus d’un jour. »

« Vous avez compris ? Vous êtes partants ? Je lance la balle ainsi qu’un premier défi, si vous voulez y jouer lancez vous, sinon ben pas grave, on peut aussi aller dormir en se racontant les histoires de nos grands-mères ou autre si vous avez d’autres idées … »


Il reprit son souffle, puis pointa le doigt en l’air pour ajouter :

« J’ai oublié de dire que tous les joueurs doivent être présents à chaque lancer de balle et qu’on ne peut l’attraper soit même lorsqu’on la lance. »

Il lança la balle en l’air, bien en haut des trois autres et cria :

« Premier défi facile : Nous ramener du gâteau de noël restant des cuisines !! »

[HJ : Pareil, si ça ne vous tente pas, vous pouvez rebondir et faire autre chose Wink Je ne veux pas imposer quelque chose, c’est une simple proposition^^]
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MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyMer 22 Aoû - 11:02:23

[Siii moi j’trouve que c’est une bonne idée ! ^^]

Entrée en scène d’un nouveau personnage, décidément, il fallait croire que c’était un véritable défilé, ce soir ! Etait-ce inhabituel, ou bien Emilien était-il le seul à ne jamais adresser la parole à ses camarades de dortoir ? Est-ce que tous les soirs, les autres discutaient un peu, ou bien étaient-ils comme lui ? Personne n’avait pourtant l’air de bien se connaître … Alors qu’on était déjà à la moitié de l’année, ou presque ! On voyait bien là la fameuse méfiance des Serpentard, cette caractéristique qui faisait qu’ils ne se liaient que rarement avec d’autres élèves. Car les Serpents avaient beau traîner en petits groupes, avec une bande « d’amis », en général ce n’était que des apparences. En réalité, dans le petit groupe en question, à qui faisait-on réellement confiance ? Qui connaissait-on vraiment ? Mais malgré tout, c’était très plaisant d’avoir sa petite bande. Ça permettait de ne pas se sentir trop seul, d’avoir l’impression de s’être « intégré ». On n’était plus l’inconnu de Serpentard, on était un membre de tel groupe. Évidemment, pour Emilien, c’était un peu différent …

Le nouvel arrivant, avec un air tout à fait Serpentard sur le visage, les salua poliment. Samael Laüs, apparemment pas très sociable, il avait passé les vacances de Noël à Poudlard, comme Emilien. Ce dernier l’avait toujours vu seul, il faisait peut-être partie de cette classe de Serpentard qui estimait qu’ils n’avaient pas besoin de compagnie, que les autres devaient venir à eux, et pas l’inverse, qu’il valait mieux être seul que mal accompagné. D’un côté, Emilien était d’accord, du fait qu’il trouvait beaucoup de gens idiots. Mais de l’autre, la solitude lui pesait très rapidement, il en était parvenu à la conclusion qu’il avait besoin d’amis. À partir de là, il fallait en trouver, et des vrais. Le jeune Backhand avait rencontré plusieurs personnes depuis le début de l’année scolaire, mais … D’un côté il y avait Lucy, avec qui il s’était disputé pendant les vacances. De l’autre, Bill, le Poufsouffle … Dans sa propre maison, Emilien ne connaissait personne. Pourquoi ? Parce que dès le début, il avait détesté les Serpentard. Cette façon de se situer par rapport aux autres, d’être complètement fermés et de se comporter comme s’ils étaient acteurs d’une pièce de théâtre. Finalement, il s’était dit qu’il avait parfaitement sa place dans cette maison, après tout n’en possédait-il pas un grand nombre de défaut ?

McLane II reprit la parole. Apparemment, les autres élèves du dortoir ne se parlaient pas beaucoup plus. Cela prouvait à Emilien qu’il avait eu raison de ne pas croire qu’il était le seul comme ça à Serpentard. Ah, c’était triste tout de même … À force de trop penser de la même façon, on s’évitait. Mais sans ça, les Serpentard ne seraient plus des Serpentard. Lorsque McLane leur proposa un jeu, Emilien approuva silencieusement, avec un sourire. Bonne idée ! Quoi de mieux pour motiver les autres ? Les Serpentard avaient envie de gagner. Il en allait de leur honneur. L’autre avait bien raison de lancer un jeu, sinon ils allaient rapidement tomber dans l’ennui. Ce serait dommage, alors qu’ils manifestaient apparemment tous l’envie de parler un peu. Bref, Emilien était bien d’accord, d’autant plus que cela créerait des liens et leur permettrait de s’amuser un peu. Complètement partant ! Emilien écouta attentivement les règles du jeu, c’était intéressant ! On pouvait lancer à peu près n’importe quoi comme défi, et le sens de l’honneur des Serpents leur interdisait de refuser !


- Ça marche pour moi, déclara Emilien en se levant.

McLane lança donc la balle, comme prévu, et annonça la couleur pour le premier défi : facile ! Ramener du gâteau des cuisines ? Il avait raison, ce n’était pas bien dur ! Enfin, encore fallait-il savoir comment accéder aux cuisines de Poudlard. Emilien le savait, pour la simple et bonne raison que, pendant ces longs mois passés tout seul, il avait beaucoup marché dans le château et vu de nombreuses choses. Bien sûr il lui arrivait toujours de se perdre, notamment lorsqu’il allait en cours, mais maintenant il connaissait bien les cachots et le rez-de-chaussée. La cuisine incluse. Ce pourquoi Emilien attrapa la balle avant qu’elle ne retombe par terre et annonça :


- Je prends ! J’espère que vous avez faim parce que le gâteau sera là dans cinq minutes !

Et il sortit du dortoir, la balle dans sa poche. Bon maintenant, il avait intérêt à en ramener, du gâteau ! De toute façon, il reviendrait avec du gâteau, ou il ne reviendrait pas, c’était décidé ! Après tout c’était une question d’honneur, et comme vous le savez, l’honneur chez les Serpentard, c’est très important. Peut-être un peu trop. Bah ! Emilien traversa la salle commune pleine à craquer : ah, ils étaient contents les petits Serpy, hein, de revoir leurs copains ! On ne fit même pas attention à lui lorsqu’il se dirigea vers la sortie. Le couvre-feu était passé, et alors ? Tant qu’il ne se faisait pas prendre, tout allait bien … Et puis les cuisines, ce n’était pas tellement loin. Il avait entendu dire que ce n’était pas très loin de la salle commune de Poufsouffle, mais il ne savait pas où celle-ci se situait exactement. Par contre, il n’avait pas vraiment intérêt à croiser un Blaireau. Surtout si c’était un ami de Porky. Mais Porky avait-il des amis ? Hmmm … pas sûr. Trève de plaisanterie. Une fois dans les cachots, Emilien tendit l’oreille. Si Rusard se pointait, il était mal. Si Rogue arrivait, il trouverait une excuse. Si c’était quelqu’un d’autre … Mais il n’y avait personne. La chance était avec lui ! Rogue devait se préparer pour la reprise des cours, peut-être noter quelques remarques assassines à lancer le lendemain à quelque Gryffondor maladroit. Quant à Rusard, il était sûrement en train de faire sa ronde dans les étages.

Entrer dans les cuisines lui posa quelques problèmes, comme : le tableau avec les fruits était-il à gauche, ou à droit après ce croisement ? Surtout que sans lumière, ce n’était pas évident … Après avoir maintes fois vérifié que personne ne traînait dans les environs, Emilien sortit sa baguette. Lumos, le seul sort qu’il savait lancer à la perfection. Quoiqu’il prouverait plus tard qu’il était plutôt doué pour lancer es Aguamenti sur les autres. Enfin … Quelques minutes plus tard, le tableau fut enfin sous ses yeux. Euuuh … et là ? La pomme, la banane, la pêche, la poire ? Que choisir ? Emilien essaya de chatouiller à peu près tous les fruits lorsque la porte s’ouvrit enfin. Ah, bon, c’était la poire, eh bien … Il le saurait, à présent ! Evidemment, il n’avait pas pu essayer la poire en premier, hein ! Non dès qu’il s’agissait de hasard, il avait une intuition désastreuse. La prochaine fois, il choisirait ce que son intuition lui dirait de ne pas choisir. Mais, comme par hasard, dans ce cas, son intuition aurait été correcte. Aargh ! Trop dur ! Valait mieux ne pas réfléchir. C’est comme quand on commence à réfléchir quand on joue à Pierre Feuille Ciseaux … Les elfes furent ravis de lui donner du gâteau, c’est tellement con ces bestioles. Emilien avait du mal à comprendre leur mode de pensée, m’enfin … ça l’arrangeait bien.

De retour dans le dortoir, le gâteau à la main – qu’il avait réussi à dissimuler alors qu’il traversait la salle commune – il posa le gâteau au centre. Bon évidemment c’était du gâteau typiquement anglais, pas ce qu’il y a de meilleur entre nous, mais c’était déjà bien d’en avoir plus qu’assez pour quatre … Emilien en prit un morceau pour lui-même et s’appuya à son lit, satisfait. Consultant sa montre, il ajouta :


- D’accord, peut-être un peu plus que cinq minutes. Bon, c’est à moi alors ?

Il sortit la balle de sa poche, joua un peu avec et fit mine de réfléchir. Puis il lança la balle et annonça :

- Un peu plus dur : qui osera faire exploser le contenu de son chaudron pendant le prochain cours de potion ?

[Le seul truc, c'est que la fin de l'année va arriver rapidement, on va pas avoir beaucoup de points ... Bon en tout cas moi je prends ça très au sérieux XD Et je note les points pour moi niarkhéhé et de un !]
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MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyJeu 23 Aoû - 21:18:42

[Ev... Emiliiien ! t'avais pas le droit de me griller la place alors que j'avais commencé ma réponse ! ><
En tout cas, je marche aussi Nathan. Et pour ce qui est du problème de la fin de l'année, on pourra toujours poursuivre la seconde.]


Rien de tel qu'une entrée fracassante pour se faire cataloguer de suite du côté des Serpentards irascibles. C'était bien la dernière image qu'il aurait voulu donner pour une "première rencontre" mais sa mauvaise humeur l'excusait… un peu… non ? Non, avouons le, la maîtrise de soi lui était une notion étrangère. Son caractère était entier, donc colérique et agressif. Il n'agissait pas par méchanceté, juste par réflexe et, après seulement, il relativisait ou mesurait avec plus de gravité les conséquences de ses algarades… Dans le cas présent, son emportement avait anéanti les efforts de communication du blond. C'était ce qui s'appelait jeter un froid. Il avait essayé de rattraper sa maladresse à l'aide d'une ironie légère mais on ne pouvait pas dire que ce fut une franche réussite. S'ils le l'invitèrent pas à se taire avec un sympathique « si t'as tien à dire ferme la », ils rebondirent sur ses propos avec un cruel manque d'entrain et d'imagination. La conversation n'était pas plus engagée mais il fallait reconnaître qu'il venait d'accomplir un miracle digne d'entrer dans les annales de Poudlard. Grâce, ou plutôt, à cause de lui, des Serpentards qui se connaissaient à peine se souhaitaient mutuellement la bonne année. Wouhou ! Apportez le gui et le champagne ! Le Christ pouvait bien rester au fond de sa tombe perdue à Jérusalem, au Japon ou en Ouzbékistan avec ses miches de pain multipliées.

C'est Emilien qui ouvrit les « festivités » avant de répondre à sa question première. Il avait donc été le premier à perturber l'équilibre de ce dortoir et force était de constater que tous les occupants avaient eu la même idée au même instant. C'était selon les scientifiques un phénomène assez fréquent, mais ça n'en restait pas moins surprenant quant on le vivait. Isaac envoya un sourire au jeune garçon pour approuver son initiative, puis il se retourna pour identifier le « Second bonne année ». Le visage de Bonne Année – ou plutôt, de ce quatrième occupant – lui était totalement inconnu. Peu remarquable par son entrée, il s'était contenté d'un bref « Bonsoir » avant de rejoindre son lit, un air blasé fiché sur le visage. Ah ! Il leur manquait justement le Serpentard solitaire et asocial pour parfaire au tableau. Mais, en ce jour exceptionnel, l'Asocial semblait disposé à sortir de son mutisme. Cependant, ses phrases ternes, laconiques et dépourvues de verbes relevaient plus de l'androïde que de l'être humain... L'enthousiasme de ses camarades lui faisait chaud au coeur ! Il n'avait jamais entendu de voeux plus insipides et le rire lui chatouillait le fond de la gorge. Comme ils devaient avoir l'air idiots ainsi rassemblés ! Il ne maquait plus qu'un troisième « bonne année », aussi veule que le précédent, pour parfaire au ridicule de la scène.

Mais ce dernier semblait ne pas adhérer à l'ambiance générale. Saurait-il se montrer un peu plus loquace que les des autres ? Après tout, il avait été le premier à établir un… contact vocal. Isaac posa un regard intéressé sur lui lorsqu'il intervint enfin. Ses espoirs ne furent pas déçus. Nathan sut rompre avec la monotonie de l'échange et lui donner une énergie nouvelle, ce qui ne manqua pas de le faire monter grandement dans l'estime du jeune garçon. Un jeu ? Ses yeux pétillèrent à l'évocation de ce merveilleux mot. Un défi ? L'éclat de ses prunelles s'intensifia. Il n'aurait pu faire une proposition plus appropriée. Rien de tel qu'un jeu pour créer la complicité et celui-ci avait de plus le mérite de durer, ce qui les obligerait à se retrouver régulièrement. Le temps effaçait vite les belles initiatives, il serait dommage que tout s'achève sur une "première rencontre", ce qui, venant de Serpentards, ne serait pas surprenant… En tout cas, la réaction du blond lui prouvait qu'il existait des Serpentards qui savaient s'amuser et cela l'enchantait. Grâce à sa proposition, la suite de son année prendrait peut-être une dimension plus plaisante. Son visage rayonnait.


- Super idée !! s'exclama-t-il joyeusement en tendant un pousse vers Nathan. Je suis partant !

Emilien enchaîna presque aussitôt et fut plus prompt à saisir la balle que lui. Bien, ils seraient au moins trois. Il se demandait si le quatrième accepterait aussi de participer… Peut-être saurait-il aussi les surprendre qui sait ?
Le premier volontaire s'était empressé de sortir. Il ne leur restait plus qu'à attendre et le silence retomba à nouveau. Il s'installa en tailleur sur son lit et observa ses camarades cherchant une idée de défi. Cela l'occupa… Une minute. Mais une minute bien plus longue que les minutes ordinaires. Il passa donc la minute suivante à contempler ses ongles, la troisième à fredonner un air inventé sur le moment et, soudain…

- Eh toi ! s'écria-t-il vivement en se tournant vers Samael. C'est quoi ton petit nom ?

Ses lèvres s'ornèrent d'un sourire niais. Il n'avait rien trouvé de plus intéressant à dire, donc… il le disait. Et la tournure de sa phrase relevait plus de l'autodérision que de la moquerie. Il avait "besoin" de combler le silence. Il n'aimait pas le silence, et il n'aimait pas attendre. Mais, heureusement, Emilien ne tarda pas à revenir avec le fameux gâteau. Sans leur laisser le temps de réagir, il prit la balle et lança un nouveau défi. Faire exploser son chaudron en potion ? Avec un professeur comme Rogue les conséquences pouvaient être "graves" s'il s'en apercevait. Mais ce n'était certainement pas ce qui allait l'effrayait. Isaac aimait prendre des risques, et s'il pouvait semer la pagaille en cours, ça en valait la peine.

- Tu peux compter sur moi ! Une cible particulière en vue ? Lança-t-il malicieusement au jeune garçon en attrapant la balle. Bon puisque, ce défi peu attendre, autant en lancer un autre de suite. Que celui qui attrape cette balle égaye de la façon la plus ridicule qu'il voudra la statue de Blaise Sombrumeur !

Située au quatrième étage, cette statue ignoble imposait chaque jour son visage morose, difforme, et ridé aux élèves. On ne l'enlevait pas car il s'agissait, disait-on, d'un grand sorcier, mais nombreux étaient ceux qui rêvaient d'en faire un petit tas de pierre. Son défi lancé, il s'approcha du gâteau et se servit non sans laisser échapper un : "Ouais ! Des marrons glacés !".
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MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptySam 6 Oct - 14:54:30

Quelle étrange soirée que celle-ci. Des Serpents, en plein essai de communication… On ne le dira jamais assez, c’était surprenant… Et cet étonnement s’accentua encore quand le petit blond surexcité leur proposa un jeu basé sur des défis lancés. Ce gamin était un géni pour avoir réussi à proposer Le jeu auquel les Serpents répondraient certainement présents. Un mélange d’amusement et de fierté, de défi et de complicité… Un jeu pour lequel on pouvait accepter de jouer sans perdre la face en quelque sorte…

De ce fait, Samael ne fut par surprit de voir un des bruns accepter avec enthousiasme le défi, rattrapant la balle. Il fut suivit presque immédiatement par l’autre garçon, sur un ton joyeux qui n’avait plus rien à voir avec sa colère du début. Il ne restait plus que lui, lui qui n’avait rien dit, pauvre gosse esseulé dans son coin. Cette pensée lui tira une grimace ironique qu’il fit disparaitre très vite, de peur que les autres ne la prennent pour leur compte. Il se contenta alors d’acquiescer d’un hochement de tête, assurant ainsi sa participation à leur jeu qui se révélerait peut-être amusant.


« J’en suis aussi. »

Sa voix avait prit une teneur un peu plus enthousiaste que celle qu’il avait employé en début de soirée, et ses yeux brillèrent fugitivement d’une lueur d’un intérêt non feint. Le blond s’en fut ensuite dans les cuisines, assurant qu’il remporterait son défi rapidement, avec une certaine fanfaronnade qui amusa ‘Mael. Alors que la porte claqua à son passage, le silence s’installa à nouveau entre les trois garçons. Le jeune Laüs n’essaya pas d’engager la conversation, il s’en sentait incapable. Incapable de prononcer las banalités nécessaires pour rompre la tension que faisait monter en lui ce silence presque oppressant. Il se contenta d’écouter le garçon qui sifflotait, puis celui-ci se tourna vivement vers lui, l’interpellant pour lui demander son prénom, d’un ton semi-moqueur, accompagnant le tout d’un sourire niais. Samael lui lança au départ un regard étonné, puis ce fut un air presque amusé qui se peignit sur son visage.

« Je m’appelle Samael. Et toi mon grand, tu es ? »Demanda-t-il en empruntant le ton et le sourire d’Isaac à la perfection.

Il allait poser la même question au Blond quand Emilien réapparut, triomphant, le gâteau à la main. Celui-ci grignota un bout de gâteau avant de relancer la balle, et par ce geste, un nouveau défi. Ce fut Isaac qui accepta de faire exploser son chaudron au prochain cours de Rogue, et cette idée tira un fin sourire amusé à Samael. Il n’imaginait que trop bien la tête du professeur de Potion lorsque le Serpentard raterait « accidentellement » sa potion…

Mais ce défi ne pouvant se faire que lorsque les cours redémarreraient, Isaac proposa de relancer un défi, à nouveau. Cette fois-ci, il leur fut demandé de peinturlurer la statue morbide qui hantait le quatrième étage. Défi amusant que Samael releva en rattrapant de justesse la balle. Il était temps de participer, d’arrêter de jouer les spectateurs. La pensée lui vint qu’il était tout à fait nul en dessin, en art plastique et que sa fibre artistique frôlait le zéro absolu, mais cela ne l’enthousiasma que plus. Des idées vives de couleurs s’emparèrent un instant de ces pensées


« Bon, c’est mon tour alors… »Annonça-t-il simplement.

Le jeune garçon ramassa sa baguette qui trainait sur sa table de nuit, il n’aurait besoin que de ça non ? Quoique… Il ne connaissait pas beaucoup de sort qui lui permettrait de soigner cette statue comme il le faudrait… Il n’en était qu’à la fin de sa première année et ce n’était pas exactement le genre de sort que MacGo lui apprenait. Que faire ? Comment faire ? Il ne pouvait se permettre de rater son défi sous prétexte qu’il ne connaissait aucun moyen de… Minute ! Il y avait peut-être une solution tout de même. Samael allait sortir quand il se souvint qu’il leur fallait la preuve de la réussite de son défi. Il se tourna alors vers les Serpy, les yeux brillant d’excitation.


« Ne me faudrait-il pas un témoin pour que vous puissiez être assuré de ma réussite ? »Demanda-t-il, et dans sa voix, on pouvait sentir un amusement anticipé de leur prochaine bêtise.

Le jeune garçon s’échappa ensuite du dortoir et monta tout en haut du château, au septième étage. Là, il trouva sans peine la Salle sur Demande aux incroyables capacités. Lorsqu’il ouvrit la porte, il put apercevoir à l’intérieur exactement ce qu’il avait espéré. Samael avait beau être déjà venu une fois ici et connaitre la magie de l’endroit, il n’en restait pas moins ébahi par le résultat. Des pots de peintures, des pinceaux de toutes tailles, et même deux blouses. Le jeune garçon emporta le tout, et, surchargé, il pria pour ne pas rencontrer Rusard dans les couloirs. Il ne voyait pas vraiment quelle excuse il pourrait inventer avec ce chargement… La décoration des dortoirs peut-être…

Mais heureusement, par chance, il ne rencontra âme qui vive. Arrivé au quatrième étage, il repéra sans peine l’immonde statue et déballa à ses pieds son attirail avec le même sourire sadique que pourrait avoir un bourreau lorsqu’il présente ses instruments de travail à sa victime. Il enfila avec une certaine satisfaction sa blouse blanche qui ne le resterait sans doute pas longtemps. Samael entreprit alors d’ouvrir les nombreux seaux de peinture. Ce qu’il n’avait pas prévu par contre, son éducation moldue devait certainement jouer contre lui, c’était que cette peinture n’était pas l’innocent liquide que l’on pouvait trouver à Castorama. Non, non ! Elle vivait ! Ou du moins était animée de mouvements et sursauts douteux. Bien sur, le jeune Laüs ne s’en soucia pas, chez lui, dans son petit cerveau de Serpent, la peinture ne vous sautait pas à la figure… Et pourtant…. A peine eut-il trempé son pinceau dans le beau orange fluo qui aurait certainement donné un très beau teint à la statue que celle-ci vint se projeter sur lui, éclaboussant sa blouse et ses cheveux de gouttelettes. Le regard ébahi qu’eut ‘Mael fut certainement très comique et très vite remplacé par un rictus vengeur. Il n’allait pas se laisser faire par de la peinture tout de même !

Le regard mauvais, le pinceau à la main et la bouse tachée, le gamin ferma le seau mutant pour en ouvrir un autre. Celui-ci devait être particulièrement virulent car il avait à peine enlevé le couvercle qu’elle se jeta sur lui. Le belle couleur verte pomme aspergea alors tout aux alentours, à savoir son témoin, lui-même, et derrière Samael, la statue ignoble. Il était temps d’essayer autre chose.

S’éloignant des seaux restant, il les ouvrit à distance à l’aide d’un sortilège, et attendit un instant. Il eut une seconde battement pendant laquelle le gamin se demanda s’il devait aller voir de plus près lorsque, comme si elles s’étaient données le mot, les peintures sortirent toutes d’un coup de leur boite et aspergèrent tout autour dans un cercle de rayon d’environ trois mètre. Samael fut touché de quelques gouttes seulement, mais la statue avait maintenant une jolie teinte ! Et comme animée d’une volonté propre, la peinture prenait tour à tour le visage caricatural d’un homme aux cheveux graisseux et au long nez, puis d’une mégère au regard sévère et aux cheveux tirés en chignon, puis d’un vieux fou dont les lunettes en demi-lune et les longs cheveux lui donnaient presque un air de psychopathe…

Samael 1, Statue 0.
Echec et Mat !

Un sourire satisfait étira le visage du garçon qui enleva sa blouse, essuyant en même temps son visage où il resta tout de même quelques traces de couleurs vives. Il cacha dans un placard à balais proche les outils de son crime puis se dirigea vers son dortoir, l’air joyeux. Il avait hâte que les autres élèves, et plus particulièrement les trois adultes concernés, voient le nouveau look de la statue. Lorsqu’il fut arrivé à son dortoir, il esquissa un sourire ravi, avant d’ajouter très simplement :


« C’est fait ! »

Il reprit alors la balle, jouant quelques secondes avec, le temps de trouver le prochain défi qu’il lancerait. Quelque chose d’amusant, d’un peu risqué, d’excitant… Le gamin lança alors la balle avec force vers le plafond, énonçant en même temps son prochain défi.

« Qui acceptera d’aller piquer des ingrédients dans la réserve personnelle du professeur Rogue pour fabriquer une potion qui n’est pas au programme ? Dans mon immense bonté, je vous laisse le choix de la potion… »

Un sourire angélique se peignit sur son visage, et il attendit de voir si ses camarades accepteraient son défi…
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MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyDim 14 Oct - 17:38:49

[Nathan ne répondant pas à mon mp, j’ai peur de devoir sauter son tour Rolling Eyes]

Et de un ! Emilien avait remporté haut la main son premier défi, pas très difficile certes, mais il en tirait tout de même une certaine fierté. Tout le monde ne savait pas où ses trouvaient les cuisines, et n’importe qui n’aurait pas osé y aller pendant la nuit, alors que le couvre-feu était largement dépassé et que si l’on était pris en flagrant délit par un représentant de l’autorité, on était bon pour la retenu et le retrait de cinquante points – Serpentard perdait déjà assez largement comme ça, n’en rajoutons pas une couche. Le jeune Backhand savourait donc sa victoire ainsi que sa part de gâteau, même s’il aurait préféré un gâteau au chocolat et devait se contenter de marrons glacés. Toujours à se plaindre, celui-là ! Emilien était un éternel insatisfait, victime des circonstances et des choses de la vie de tous les jours. Les objets lui en voulaient à mort, le hasard faisait qu’il ne pouvait pas avoir un seul instant de répit, et il lui fallait se battre contre chaque détail, car sachez-le, le diable se cache dans les détails, comme nous l’a dit hier le professeur de maths qui nous a ensuite aimablement donné un devoir dont j’ai toujours pas réussi la première question. Je sais pas d’où ça vient au départ.

Emilien avait donc, selon les règles du jeu instaurées par McLane, lancé un nouveau défi, qui demandait bien plus de courage : faire exploser « accidentellement » son chaudron pendant un cours de potions. Ça, c’était du défi ! Rogue avait beau favoriser les Serpentard, il ne pouvait pas réagir calmement ) une explosion de chaudron dans son cours, quel que soit l’élève. Un instant, Emilien eut peur que personne ne relève son défi : après tout, les autres vouaient peut-être un culte infini au professeur de potions, qui sait … Beaucoup de Serpentard adulaient leur directeur de maison. Simplement parce qu’il rabaissait sans arrêt les Gryffondor et les Poufsouffle, bien sûr, mais la conséquence restait la même. Heureusement, Isaac rattrapa la balle et répliqua qu’il pouvait compter sur lui. Le prochain cours de potions promettait d’être intéressant ! Il n’y avait plus qu’à espérer qu’Isaac ne se dégonflerait pas au dernier moment, mais les Serpentard avaient pour la plupart une certaine fierté. Après avoir accepté le défi de cette façon, l’autre ne pouvait plus faire marche arrière.

La question qu’il posa fit réfléchir Emilien. Une cible … ? Voyons, qui pourrait, parmi les première et les deuxième année, mériter d’être la victime d’un perfide attentat … Son esprit se tourna aussitôt vers Stanislas Gatween. Quoi de plus logique ? Emilien le détestait, c’était clair. Peut-être d’abord parce qu’il était le petit ami de Lucy – à onze ans, oui oui – mais aussi parce qu’il était bête, inutile, inintéressant, méprisant et moche. Seulement, Emilien avait remarqué qu’il avait tendance à être le seul à penser de cette façon. Pourquoi était-il donc le seul à se rendre compte de la vérité ? Ça restait un mystère. Il le résoudrait peut-être un jour, peut-être pas. Qu’en était-il des Serpentard de son dortoir ? Après tout, Gatween n’était pas particulièrement sympathique avec eux, il ne leur parlait jamais, ne connaissait pas leur nom alors qu’on avait atteint la moitié de l’année, et ce soir, il n’était même pas là. Ça devrait suffire à en faire une victime, non ? Un personnage mal-aimé, mis à l’écart, persécuté, martyrisé. Et si plusieurs personnes se mettaient à détester Gatween comme le faisait Emilien, le monde finirait peut-être par ouvrir les yeux. On verrait bien. Ça valait le coup d’essayer.


- Une cible … Oh, il doit bien y avoir quelqu’un qui le mérite. Emilien fit mine de réfléchir. Vous ne trouvez pas ça bizarre qu’on ne soit que quatre ? On dirait que ce cher Gatween n’a pas daigné se joindre à nous …

On verrait bien.
Et déjà Isaac relançait un défi, comme il ne pouvait rien faire tout de suite. Blaise Sombrumeur ? Ah, oui, cette magnifique statue au quatrième étage … Elle portait bien son nom ! Elle était tellement hideuse qu’on se demandait pourquoi on la laissait là. Pourquoi on l’avait installée là, d’ailleurs. Peut-être que Mr Sombrumeur avait un jour accompli un exploit, et que du temps où il vivait encore, on avait sculté cette horreur en son honneur. Ce qui n’expliquait pas pourquoi on ne l’avait pas enlevée, d’ailleurs. Personne ne pouvait la trouver sérieusement belle. Emilien sourit à l’idée de la rendre encore plus ridicule. Il y avait mille façons de le faire … Et surtout, lorsqu’on allait s’en rendre compte, plus tard, les adultes seraient furieux et les élèves s’en amuseraient pendant longtemps. Evidemment, personne mis à part eux quatre ne connaîtrait l’auteur de cette dégradation, mais … Rien que pour la fierté personnelle.

Samael releva alors le défi. Tiens, il comptait le faire tout de suite. Pourquoi pas, après tout. Seulement, il aurait besoin de matériel pour le faire, non ? Il ne pouvait pas avoir prévu que la soirée tournerait comme ça, alors … Bon, il devait avoir une idée derrière la tête. Comme il demandait que quelqu’un l’accompagne pour vérifier « sa réussite », Nathan se désigna et les deux sortirent de la salle commune. [Si jamais Nathan revient et que ça lui va pas, ben j’éditerai. En attendant, j’avais la flemme xD]. Emilien se retrouva donc seul avec Isaac, dont il attendait la réponse quant à la cible choisie pour l’explosion du chaudron.

Un certain temps s’écoula avant que Samael et Nathan ne reviennent. Evidemment, ça n’avait pas dû être une chose facile. Les deux garçons affichaient une expression joyeuse, et Samael particulièrement un air victorieux. Il avait sans doute réussi, sinon il ne serait pas revenu aussi content. Emilien avait hâte de voir le résultat, mais pour ça il lui faudrait attendre jusqu’au lendemain. Vu l’heure, ça ne serait pas long … Minuit était largement passé ! Enfin, Emilien n’était pas fatigué, du moins tenait-il encore debout. Et tant que les autres ne manifesteraient pas de signe de fatigue, il n’en montrerait rien non plus. Non mais. Samael avait quelques tâches de couleur vive sur le visage, sans doute de la peinture. Encore un détail pour attiser la curiosité d’Emilien, décidément. Ce défi semblait s’être transformée en une véritable épopée pour les deux élèves qui venaient d’entrer dans le dortoir. La fatigue d’Emilien se faisait tout de même sentir, notamment dans ses paupières qui voulaient absolument se fermer, mais il faisait de son mieux pour rester éveillé. Tiens, Samael lançait un nouveau défi, qu’il écouta d’une oreille attentive. Une potion qui n’était pas au programme ? Ça pouvait être intéressant, tout dépendait de la potion choisie bien sûr. C’était assez risqué, mais …


- C’est pour moi ! s’exclama Emilien en tendant la main pour attraper la balle.

Mais à ce moment-là, la porte du dortoir fut ouverte assez violemment par un élève plus âgé, qui arborait l’insigne de préfet. Emilien n’était pas en mesure de dire s’il était vraiment préfet ou non, toujours est-il qu’il paraissait assez énervé. Surpris par le bruit et cette apparition soudaine, Emilien n’avait pas pu attraper la balle, qui rebondit sur le sol, avant de rouler sous un lit. Le préfet – faux ou pas – leur expliqua qu’il fallait dormir, et qu’il leur enlèverait des points s’il entendait encore du bruit dans leur dortoir. Pour la peine, il leur confisqua même la balle – comme si ça allait réellement les empêcher de parler – et éteignit la lumière à l’aide de sa baguette. Avant de faire demi-tour et de claquer la porte. Sympathique ! Dans d’autres circonstances, les quatre garçons auraient sans doute continué leur petite réunion sans se soucier de l’autre abruti qui venait de partir, mais son intervention avait fait réaliser à tout le monde combien ils étaient fatigués. Par un accord tacite, ils s’arrêtèrent donc là, et chacun regagna son lit. Emilien prit tout de même la peine d’ajouter :


- Je prends quand même. J’lancerai un nouveau défi demain …

[Comme la deuxième année a commencé, j’ai pensé qu’il était temps de le finir. On pourra toujours en ouvrir un autre pour continuer le jeu plus tard niarkhéhé Y’a pas de raison qu’ils arrêtent avec la deuxième année]
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MessageSujet: Re: Il n'est jamais trop tard [terminé]   Il n'est jamais trop tard [terminé] EmptyVen 19 Oct - 14:03:04

[Désolé pour ce rp de piètre qualité...]

La fièvre du jeu les gagnait tour à tour, et même le dernier arrivant, qui affichait jusqu'alors une mine morose, leur montra qu'il pouvait être bon camarade en adhérant à la proposition de Nathan avec une pointe d'enthousiasme. Si quelqu'un qui avait suivi les premières instants du « rassemblement », où ils en étaient tous à se souhaiter sans conviction la bonne année, comme si elle devait annoncer leur mort prochaine, avait manqué l'instant crucial de l'évocation des défis, il serait frappé à son retour par le changement qui, en quelques minutes, avait éveillé en eux motivation et passion. Il n'était cependant pas difficile de trouver leur terrain d'entente. Intéressés, malicieux et provocateurs, ils avaient tout des Serpentards qui préparaient un mauvais coup. Et quel mauvais coup ! Dérober le gâteau du réveillon dans les cuisines ! Mais ne nous leurrons pas, ce n'était qu'une mise en bouche, l'ambition serpentardienne n'allait pas tarder à leur faire voir plus grand... Isaac y réfléchissait déjà lorsque Emilien sortit en trombe du dortoir. Il se dit d'ailleurs qu'ils auraient dû lui donner un temps limité pour corser un peu sa mission. Ils y penseraient la prochaine fois... Avant toute chose, ils devaient voir si Emilien était capable de revenir avec sa rapine sans se faire prendre par le Terrible Rusard. Le suspens était à son comble, et l'atmsphère devenait à nouveau oppressante. Ils venaient de se rencontrer et, ils partageraient le même dortoir pendant 7 ans ! N'avaient-ils donc rien à se dire ? En maître de la sociabilisation qu'il était, Isaac se tourna vers le plus taciturne de la bande pour lui demander son prénom dans un ton qui tranchait complètement avec l'ambiance générale. Ce dernier s'en trouva déstabilisé, puis le choc passé, il se laissa gagner par l'amusement et usa du mimétisme pour lui répondre. Isaac esquissa un sourire espiègle. Finalement Samaël – comme il venait de le préciser – n'était pas dénué d'humour. Il suffisait de faire le premier pas, et, puisqu'il lui demandait de se présenter à son tour, le jeune garçon pris un air faussement scandalisé pour s'exclamer :

- Comment ? Tu ne connais pas le Grand Isaac Deniel ?

Caricaturant ainsi tous ces « petits » Serpentards de Sang Pur qui se prenaient dès leur arrivée à Poudlard pour des célébrités. Mais leur échange n'eut guère l'occasion de se poursuivre car Emilien fit un retour triomphal dans le dortoir. Dans le feu de l'action, il lança un nouveau défi et Isaac l'accepta aussitôt, tout en ayant conscience des retours qu'il risquait d'avoir après son « exploit ». Rogue allait sans doute le maudire pour le restant de ses jours et, les Serpentards n'apprécieraient pas que l'un des leurs s'illustre de cette façon dans les cours de leur directeur... Au moins, ce serait retentissant. Quel était l'intérêt de faire des défis s'ils ne présentaient pas de risques et ne marquaient pas les esprits ? Celui-ci avait de plus le mérite d'offrir un aspect stratégique. Il ne serait jamais assez fou pour faire exploser ouvertement son chaudron... Rogue serait bien capable de l'expulser après sa potion et ce ne seraient certainement pas ses origines 100 % moldues qui le retiendraient, au contraire même, ça le conforterait dans son idée. Il devrait trouver des circonstances atténuantes... Son regard brillait d'excitation. La suite des évènements s'annonçait palpitante et riche en rebondissements ! (il ne croyait pas si bien dire...) Ses camarades semblaient partager son avis car tous esquissèrent un sourire amusé qui en disait long sur leur vision du prochain cours. Isaac était ravi de ne pas se trouver en présence d'ennuyeux qui, sous prétexte de ternir la réputation de leur maison, s'opposeraient à une telle action. Ceci dit... Le défi ne serait-il pas encore plus amusant s'il devait viser quelqu'un en particulier ? C'était une occasion en or pour se défouler indirectement sur un mal aimé... Allez, ils étaient à Serpentard, l'un de ses camarade aurait bien un nom à lui donner ! C'est ainsi qu'il leur soumit la question en esquissant un sourire en coin.

Emilien eut tôt fait de réagir en citant Gatween de façon détournée. « Etrange en effet... », murmura-t-il d'une voix traînante et entendue avant de lancer son défi. Ils auraient tout le temps de faire un plan de bataille ensuite, pour lors, il brûlait de connaître le prochain participant. Ce fut au tour de Samaël de se manifester et il y avait un contraste frappant entre sa réaction placide et ce qu'il s'apprêtait à faire : vandaliser une statue de l'école pour lui donner une allure clownesque. Jusqu'où serait-il prêt à aller pour ridiculiser cette sculpture absurde ? Isaac l'aurait suivit volontiers dans son périple puisqu'il jugea, à juste titre, préférable qu'un témoin assiste à la conception de son chef d'oeuvre mais Nathan se manifesta avant lui et Emilien le retint d'un regard appuyé. N'avaient-il pas quelques affaires à régler en l'absence de leurs camarades ? Emilien lui avait donné un nom, il ne lui restait plus qu'à préciser sa volonté. Ses désirs seraient des ordres. Il ne devait rien à Gatween. La victime lui semblait même très bien choisie. S'il n'avait jamais parlé avec le jeune garçon, celui-ci avait déjà eu l'occasion de l'exaspérer avec ses airs altiers et son langage emphatique de noble arriéré. A croire qu'il venait de passer 300 ans dans un cube de glace, ou, ce qui était plus vraisemblable mais plus effrayant, son château était perdu dans la campagne profonde où persistait, sait-on jamais, des communautés proches des amishs d'amérique. Michel le amish... C'est pas mal comme surnom non ?

- Je crois qu'il vaut mieux ne pas trop s'apitoyer sur l'absence de Gatween. Il est trop immensément noble pour fréquenter des gens comme nous et pour participer à nos basses actions... - Un éclat mauvais passa dans son regard. - Et pour cet affront qu'il nous fait par sa non-présence... volontaire... Je crois qu'il mérite d'être puni. Qu'en dis-tu ?

Un sourire faussement innocent ponctua sa question et il termina sa part de gâteau (ben oui, faudrait pas l'oublier). Evidemment, Emilien l'approuva sans hésiter, l'aversion que lui inspirait le nobliau était (ou ne tarderait pas à devenir) de notoriété publique. Une conversation passionnée s'ensuivit. C'était à qui trouverait les expressions les plus hilarantes pour définir Michel le amish, entre autre... L'absence de leur camarades leur laissa le temps de faire le tour du personnage, et leur retour mit un terme à leurs joyeux persifflages. Samaël et Nathan entrèrent glorieusement dans le dortoir, la mine réjouie et barbouillée. « C'est fait. » Annonça simplement Samaël, visiblement très fier de son exploit. Un large sourire s'étala sur le visage d'Isaac. Ça devait donner ! Il imaginait déjà Rusard pousser des hurlements de désespoir, les élèves rire aux éclats et les professeurs les grondants sans conviction, trop heureux du résultat, ou aller et venir dans les couloirs en maugréant que des élèves venaient de faire un grave affront à l'école. Ce serait une belle façon de marquer la reprise des cours. Il avait hâte d'être au lendemain.

- J'espère que Rusard ne relèvera pas les changements dans la nuit. Le pauvre avait de nombreuses crises d'insomnies. Une chance d'ailleurs qu'il n'ait pas fait son tour de rôle pendant l'opération. - J'ai pas envie de louper ça ! - s'exclama-t-il, le regard pétillant.

Puis, sans se laisser gagner par la fatigue, Samaël lança son défi. Voler des ingrédients dans la réserve de Rogue pour composer une potion qui ne figure pas dans le programme scolaire. Isaac sourit de plus belle. Décidémment, ils s'acharnaient sur Rogue... Ce qui était parfaitement légitime puisque, même s'il était leur directeur, il restait le professeur le plus craint de l'école. Mais le coup de la potion pouvait être utilisé pour un autre défi qui serait planifié en commun... Ils pourraient choisir la potion ensemble par exemple, afin de mener à bien un autre projet... Alors que la balle s'élevait dans les airs Isaac se tourna vers Samaël pour lui exposer son idée. Il fut arrêté dans son élan par un détail insolite.

- Heu... t'as de la peinture rouge qui fait des zigzagues sur ta joue... - Ce qui signifiait qu'il avait utilisé de la peinture magique et qu'elle serait encore plus difficile à enlever. Ça promettait... Plus sérieusement, il ajouta : - On devrait peut-être envisager la potion à préparer ensemble comme ça on pourra en pr....

Mais il n'eut guère le temps de développer car Emilien attrapa la balle et la porte s'ouvrit à la volée. Un élève plus âgé et, de fort mauvaise humeure, apparut. Il portait l'insigne des préfets, mais il ne lui semblait pas reconnaître le visage du prefet officiel... C'était sans doute un Serpentard en manque de reconnaissance. Les faux badges circulaient abondemment dans leur salle commune. Le jeune homme leur demanda avec un air important de se taire puisque, apparemment, on les entendait à l'autre bout du couloir. Eh mais s'il n'était pas content, il avait qu'à insonoriser ses murs ! Vu son âge avancé, il devait savoir le faire ! Isaac dût se pincer les lèvres pour ne pas le lui faire remarquer, sa colère grondait dans son regard. Comme le ballon rebondit dans le silence tendu qui s'instaura, le « grand » s'en empara, comme s'il s'agissait d'un butin de guerre. Quel crétin ! Et, il les enferma dans le noir. Isaac ralluma aussitôt la lumière et, une lueur vindicative dans les prunelles, il s'empara de sa baguette et ouvrit très légèrement la porte en murmurant un sort. Il la referma vivement, en même temps qu'une explosion suivie d'un cri et d'un juron retentissait dans le couloir. Le dos collé contre la porte il étouffa un ricanement qui se transforma en baillement.

- Je crois bien qu'il nous faudra une nouvelle balle... , dit-il d'une voix ensommeillée.

Emilien proposa de remettre leur jeu au lendemain et, bien qu'il n'aimât pas abdiquer devant une autorité qu'il n'avait aucune envie de respecter, il se garda de le contredire. Il était minuit passé. Et ils venaient de vivre une soirée intense. Une soirée qui ressemblait enfin à celles qu'il imaginait dans les internats ! Et même mieux. La fatigue s'emparait de lui, et ils devraient se lever tôt... D'un commun accord, ils regagnèrent tous les quatre leur lit et se laissèrent bercer dans les bras de Morphée.
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