La galère je vous dit pas, pas la moindre seconde de libre ses derniers temps, entre le boulot le boulot et le boulot. Oui enfin les escapades nocturne dans les cuisines, et les scéances de dessins qui s’éternisait n’entrent pas en compte évidemment… Donc comme je le disait, le paaaaauvre Evans commençait à saturer des devoirs des profs et des cours (remarquez tout de même qu’il ne va pas assiduement en cour, qu’il n’écoute que passivement ses proffesseurs et qu’il ne fait que rarement ses devoirs). Et puis crotte à la fin, un peu de calme était bien mérité non ? non ? Peut être que c’était pas mérité mais il allait le prendre tout de même d’abord… na !

Après un détour plus ou moins long dans les cuisines de Poudlard pour s’y ravitailler en chocolat (bien évidemment) une envie pressante se mit à le tenailler. N’écoutant que son courage, il grimpa les 6 étages necessaires en pestant contre les méchants escaliers qui semblait n’en faire qu’à leur tête comme d’habitude. Enfin bref 6eme, toilettes, soulagement. Je vous fait grace du bruit car il fait partit de ses garçons qui semble ne pas avoir compris que faire pipi sur la faïance était bien plus agréable audiblement pour autrui. Bon revenons en à notre aiglon, qui était tout seul dans les grandes toilettes pour hommes… enfin pour garçons plutôt. Il alla se laver les mains (si tout de même, il n’est pas si affreux que ça) et s’appréta à ressortir de la pièce. Mais c’était sans compter l’arrivé en fanfarre du mal personnifié, de la sauvagerie à l’état pure, de la vile mesquinerie la plus totale…

Il posa à peine la main sur la poigné que la porte s’ouvrit avec fracas, et comme complice du pouvoir maléfique, elle se cogna contre le visage du gentil, aimant, affectueux et si pur petit Serdaigle… Qui pouvait donc être cet être si horrible qu’il aurait fait palir Voldemort en personne rien que par cet acte immonde ? Peut être était-ce là le sombre présage de la fin de ce monde si triste… Alors que dans l’ombre une sillouette se détachait de l’obscurité, Evans reculait, tenant son nez cassé d’une main et sortant sa baguette magique de l’autre (mais quel courage, j’en suis tout ému).

« Qui…Qui êtes bous ? »

Puis il se rendit compte qu’il avait sortit de sa poche son redoutable crayon de papier à la place de sa vulgaire baguette de magicien. Mais ce petit garçon était visiblement un héros car il décida de ranger son crayon de papier de peur de commettre trop de dégat sans doute, pour sortir ça baguette magique.

Evans avait reconnus son tortionnaire et une myriade de souvenir lui revinrent alors… C’était un jour, ou peut être une nuit (à lire en chantant s’il vous plait) alors qu’il allait pour la première fois dans les cuisines (si si il y à eu une première avant les 54151 autres)… En ressortant il c’était méchamment pris la porte d’une façon similaire à cette fois ci. Après cela il ne se souvenait plus de grand-chose (bon je sais que ça fait pas lourd comme souvenir ça va !) mais bon0… Ce n’était pas la première fois qu’il prenait un gros coup sur le nez, mais ce n’était pas pour ça qu’il ne ressentait pas la douleur ou la honte.

Imaginez un moment la fusion d’un troll des collines, d’un barbare berserker, de Godzilla, King Kong, d’un troupeau d’Orang outan affamé, d’un inspecteur des impôts, de requin blanc, de Francis Lalane à qui on aurait coupé les cheveux et d’un terrifiant hamster du chaos… Et bien vous avez une super imagination parce que franchement… Et bien vous êtes encore loin du compte… La goutte d’urine qui fait déborder la cruche qu’à la fin elle se brise venait de mettre le feu aux poudres…

Pour le nez (deux fois), pour les devoirs, pour les heures de retenus, pour les cours chiants, pour les professeurs désagréables, pour les jours ou on ne mangeait pas de chocolat, pour le trou de la couche d’ozone et dans son porte monnaie, pour Voldemort et ses partisans, pour la queue à la cantine, Pour toute les fois où : il avait perdu son crayon de papier, où il c’était fait embêter par des plus grands que lui, où il avait raté ses dessins, où il avait mangé le mauvais dragée… Pour tout ça… ELLE ALLAIT PAYER.

Evans en mode berserker du chaos furieux pas content qui va tout casser puisque c’est comme ça d’abord !!! (Toute ressemblance avec un joueur de rugby particulièrement médiatisé est bien entendu totalement fortuite, ou presque.)



Il se releva d’un bon en brandissant sa baguette magique et se tourna vers Mégane qui n’avait même pas pris le temps de refermer la porte derrière elle. Elle était visiblement grandement soulagé (mais cela n’allait certainement pas durer) lorsqu’il fonça sur elle en lui lançant tout les sort de son répertoire.

« Crache Limaces, Crâne chauve, Dentesaugmento, Furunculus, Jambencoton, Langue de corne, Lumos (remarquez l’inutilité la plus totale de celui-ci), Rictusempra, Tarantallegra »

Bien entendu moins de la moitié de tout ses sortilège touchèrent leurs cible (d’une il avait le nez cassé, donc sa prononciation était altérée, et deux il ne prenait visiblement pas la peine de viser). Et une fois qu’il avait terminé de lancer les sorts en avançant il se trouvait presque tout contre elle (alors qu’elle était encore sur le trône) et il se mit à la taper frénétiquement avec sa baguette (magique bien entendu, qu’avez-vous pensez là bande de pervers).

« MAAAAAAAAAAAAAARRE !!! »