Chambre d'Alshaïn Rookwood

Description de la chambre d'Alshaïn Cassiopée Bérénice Rookwood, Empoisonneuse au service du Seigneur des Ténèbres

Alshaïn avait choisi une chambre avec fenêtre pour faciliter l'envoi et la réception de hiboux postaux. Vue de haut, la pièce formait une sorte de L couché sur le côté. La porte était située au milieu du mur le plus long. Le plancher de bois franc était recouvert en grande partie d'une reproduction d'un tapis persan aux motifs curvilignes abstraits. Les couleurs que l'on retrouvait dans la pièce oscillaient entre des teintes neutres, allant du brun au beige, en passant par les couleurs de Serpentard. De temps à autres, du bourgogne et du pourpre, les deux couleurs préférées d'Alshaïn, ressortaient avec goût et justesse sur le tapis, le couvre-lit ou encore les rideaux. L'éclairage de la pièce de jour était principalement desservi par la fenêtre tandis que le soir et la nuit des chandeliers étaient accrochés aux murs et au plafond.

Lorsque l'on entrait dans la chambre, le lit double se trouvait immédiatement à sa gauche et il occupait une bonne partie du mur contre lequel il était collé. Il avait quatre oreilles dont deux en plumes d'oie et deux décoratifs agencés au couvre-lit sur lequel était tissé l'œuvre d'un peintre peu connu mais qu'Alshaïn appréciait beaucoup. D'ailleurs, elle possédait trois ou quatre de ses tableaux dans sa demeure à Londres. Les deux tables de chevet en ébène sur lesquelles trônaient deux lampes à l'huile occupaient les petits espaces qui subsistaient de par et d'autre du lit. Ces tables de chevet contenaient deux ou trois robes et des vêtements de rechange, si jamais il advenait qu'Alshaïn eût à rester cachée plusieurs jours durant dans le repaire des Mangemorts. Les murs étaient nus pour la plupart, sauf en ce qui avait trait à celui de droite et celui de face, sur lesquels l'elfe de maison d'Alshaïn avait installé des rideaux. Respectivement, ces rideaux servaient à masquer la fenêtre et la seconde partie de la chambre qui se trouvait dans la plus courte portion du L.

Contre le mur de droite, l'on pouvait voir un bureau contenant livres de potions, parchemins, encre et plumes et une chaise immédiatement sous la fenêtre, puis deux fauteuils en cuir beige placés en angle et entre lesquels une petite table ronde se trouvait. Le mur du fond et recouvert à moitié d'un rideau derrière lequel était caché un petit atelier de dépannage avec des étagères remplies d'ingrédients qui pouvaient se conserver des années durant, de fioles et d'instruments de mesure les plus extravagants les uns que les autres recouvrant les trois petits murs. Au centre trônait un gros chaudron surélevé par-dessus ce qui pouvait contenir un feu essentiel pour bien des potions.