[strike]Rencontre autour d'une macabre découverte..[/strike]

Narcissa n'était pas revenue errer dans le cimetière depuis sa rencontre avec le Seigneur des Ténèbres. Cette entrevue avait été brève et vraiment étrange ; D'ailleurs, la Rusée se demande même parfois si elle n'avait pas rêvé.. Ceci dit, jamais elle en avait discuté avec la préfet de sa maison, Joanna O'Donell. Leur rapport n'était pas vraiment amicaux il fallait l'avouer. Mais elle apprécierait tout de même lui en reparler un jour.

La Vipère quittait donc le château en cette fin d'après midi pour se diriger vers le cimetière. Elle n'allait pas forcément se recueillir, bien qu'elle dut sûrement connaître ou plutôt avoir connu des sorciers étant enterrés ici. Mais la Ténébreuse se fichait totalement des morts. Après tout s'ils sont morts c'est qu'ils n'ont pas été assez forts pour se maintenir en vie.. Le seul qui sait le faire avec brio est le Seigneur des Ténèbres en personne, c'est pour cette raison, parmi d'autres que la jeune fille l'admirait tant.

La Vert et Argent était maintenant arrivée aux portes de l'endroit attendu. Elle posa ses mains sur les grilles sales et rouillées puis poussa violemment dessus. L'amas d'herbe au-dessous de la grille gênait l'ouverture des portes.. lorsque celle-ci fut enfin ouverte, la Serpentard se glissa à l'intérieur puis repoussa la porte derrière elle, produisant un bruit assez sonore. La Troisième année se retourna aussitôt pour vérifier si personne ne demeurait aux alentours. Bien entendu si la jeune fille venait souvent au cimetière c'était pour rester seule. Ou plutôt rester loin de ces abrutis d'élèves.. depuis l'absence injustifiée de Drago, Narcissa était seule, plus solitaire que jamais. Il est vrai que c'était assez étrange, sans doute avait-il des problèmes familiaux ou autres. En tout cas, cela lui manquait de ne plus discuter avec lui, c'est l'une des très rares personnes de ce château à savoir parler intelligemment, voire plus encore..

La Ténébreuse s'enfonça dans la noirceur du cimetière. Le temps était encore estival, alors la nuit avait des difficultés à tomber. La noirceur arrivait que tardivement, la Brune était donc obligée de la rechercher. Elle ne tolérait pas le soleil, elle s'en cachait toujours. De plus, elle ne souhaitait guère que sa belle peau de nacre en souffre.. Malgré les températures assez hautes, la jeune Bodom était en permanence vêtue de noir.. Elle ne se débarrassait jamais de cette couleur. Pourtant, une petite touche d'émeraude s'y rapportait de temps en temps. Comme aujourd'hui, jupe courte noire, gilet très fin noir, mais au-dessous, un corset noir brodé de fines et discrètes décorations émeraude. Ses cheveux étaient lâchés comme souvent, minutieusement peignés. Mais à cause de la douce brise, quelques mèches s'aventuraient vers son visage, elle détestait cela. La Vipère attrapa donc sa barrette dans sa boche et la positionna rapidement dans ses longs cheveux ébène. Une barrette décorée d'une tête de Serpent, un cadeau de sa mère pour son admission certaine à Serpentard.
Ainsi, la jeune fille se faufilait dans les allées pou aller s'installer sur une tombe inconnue. Là elle était seule, au calme. La Ténébreuse appréciait les cimetières pour cela, ce n'était pas les morts qui allaient la déranger..

La jeune Dannia n’avait pas pour habitude de vagabonder jusqu’au cimetière à la recherche de calme. Généralement, les hauts bois de la forêt interdite lui convenaient tout à fait. Mais ce jour-là, rien ne lui importait. Tout ce qu’elle désirait, c’était sortir de l’enceinte du château et de ses alentours, d’avoir en tête une autre image que celle des cours répétitifs et épuisants. C’était un samedi, en fin de journée. Elle venait de quitter son dortoir où elle avait passé l’après midi à se faire belle et à se sentir un tantinet féminine. Ces uniformes la seyaient, comme tout vêtement que la troisième année portait, mais les robes brodées de sa mère étaient de loin plus belles. Celle qu’avait revêtu Dannia en cette journée d’été était magnifique, d’un vert sombre à motifs kakis et argentés, sublimant la peau de porcelaine de la jeune fille. D’après Susi, sa tendre mère, c’était celle qui correspondait le mieux à Dannia.

En longeant les allées de Poudlard, passant devant des dizaines d’espèces d’arbres différentes, elle essayait de reconnaître leur variété, d’imaginer quel âge ils avaient. Elle se demanda même combien de temps pouvait prendre un arbre pour pousser et devenir si grand. Elle pensa alors au Saule Cogneur, immense et majestueux, et se retourna pour l’apercevoir de là où elle était. N’ayant pas encore quitté le parc, elle n’eut aucun mal. Il était là, dressé au dessus de tous les autres arbres du parc, montrant toute la puissance qu’il avait acquis durant au moins deux cents ans... La jeune Serpentarde souhaitait tellement devenir comme cela. Dominer les autres, être adulée par tout monde et obéie, avoir autant de pouvoir que le Lord. Elle en rêvait depuis longtemps déjà, mais il fallait beaucoup de temps, comme pour cet arbre. Il fallait qu’elle laisse faire le temps et qu’au fur et à mesure, elle prenne de l’assurance et le pouvoir. Cela arrivera, mais quand elle n’en savait rien.

Dannia faisait passer de temps en songeant, et elle arriva plus rapidement qu’elle ne l’aurait pensé devant les portes du cimetière où ses pieds l’avaient conduite. Il était à moitié délabré, plus que vieillit par le temps, lui donnant des airs de sanctuaire. Le portail était chargé de deux immenses statues placées bien en évidence, deux gargouilles de pierre noircie qui prévenaient par d’hideuses grimaces ceux qui entraient dans l’antre des morts.

Dannia marcha un moment parmi les pierres tombales, où l’on pouvait voir certaines différences de richesse ou de prestige entre les familles qui avaient élu domicile ici : quelques tombes étaient minuscules, à se demander comment un corps humain pouvait tenir là-dedans, et ne possédant même pas de pierre tombale tant le niveau de richesse devait être faible. D’autres, en revanche, surplombaient leurs voisines en criant haut et fort le nom de leurs occupants.

Dannia se dirigea lentement et nonchalamment vers l’arbre où elle aimait se réfugier. Elle s’assit sur un banc de marbre, son banc de marbre où elle allait toujours s’asseoir, abritée des rayons de lune par le noble Saule Pleureur. Elle aperçut une silhouette féminine au loin, masquée par la brume, mais n’y prêta pas plus attention que cela…

( Désolé du retard! ^^ Mais je suis pas le dernier! XD )

Une légère brise s'engouffra dans les cheveux de Yorek pour lui parcourir l'échine dans un léger frisson. Adossé contre le puissant tronc d'un hêtre, Yorek finissait son devoir d'astronomie, loin de l'effervescence de la salle commune. En effet, à cette heure-ci juste après le repas, l'antre des Serpents grouillait de monde. Le Vert et Argent n'aimait pas trop ce genre d'ambiance. Puis il trouvait que plus le temps passait plus les nouveaux membres de la maison de Salazar était dépourvus d'ambitions, de volonté, de grandes idées... Des gens peu intéressants en somme.

Du coin de l'oeil, le garçon observait les nuages changer lentement de couleur: roses, orangés, un mélange de nuances de couleurs pastels qui annonçaient le coucher du Soleil. En ce début d'année, le temps était encore clément. La température était douce et il était agréable d'en profiter le soir venu, entre le jour et la nuit.
Apparement il n'était pas le seul, puisque quelques élèves étaient parsemés par ci par là, parfois en groupe, parfois seul, ou même en couple. Ces couples d'une niaiserie accablante...

A seulement quelques mètres de lui, une silhouette passa avec légèreté pour sortir de l'enceinte de Poudlard. Yorek reconnut une fille de sa maison, Narcissa Bodom. Une demoiselle qu'il avait souvent croisé en cours sans jamais lui parler pour autant. Que pouvait-elle bien aller faire en dehors de Poudlard à cette heure-ci? Les boutiques de Pré-au-Lard devaient être fermées. Le garçon la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse au coin d'un virage.

L'héritier Wolgan haussa les épaules. Ca ne le regardait pas après tout. Libre à elle d'aller où bon lui chante!

Un bref instant passa alors avant qu'une deuxième camarade de maison qu'il ne connaissait pas plus suivit la même direction, passant à quelques pas de lui, sans pour autant le voir. Mais? Qu'est- ce qu'il y avait de si intéressant à voir en dehors de Poudlard à cette heure-ci? Cela intriguait Yorek... La curiosité est un vilain défaut me direz vous, mais sans curiosité, on avance pas!

Ainsi après un moment d'hésitation, Yorek rangea ses affaires dans le sac qu'il portait en bandouillère. Le temps qu'il se lève, Dannia avait elle aussi disparue. Le garçon passa le grand portail et suivit l'unique sentier. De plus, une petite promenade ne lui ferait pas de mal. Il était bon des fois de se changer les idées. Au loin, il lui semblait apercevoir parfois la silhouette de Dannia. Plongé dans des pensées diverses et donc plus inconsciemment qu'autre chose, il suivit le même chemin qu'elle.

Le garçon ne tarda pas à arriver devant l'imposant portail du cimetière... En trois ans de scolarité, jamais il n'était venu dans cet endroit lugubre. Simplement parce qu'il n'en voyait pas l'intérêt. Ses origines étant en Irlande, il n'avait aucun défunt à pleurer. Et même si il en avait eut... Bref. Yorek s'arrêta devant la grille de métal. Deux statues de pierre sélevaient de chaque côté, comme les gardiens des lieux. Le garçon eut l'étrange impression que leurs deux paires de yeux immobiles le sondèrent du regard un instant. L'héritier Wolgan les défia de ses yeux verts un instant et le Serpentard poussa le portail dans un bruit strident. Le battant de fer pivota sur ses gonds rouillés avec difficulté et le garçon se glissa dans l'ouverture.

Personne en vue.

L'atmosphère qui règnait ici était des plus étranges. A la fois oppressante et lugubre. A la fois apaisante et calme. Pourtant la tranquilité des lieux ne semblait être qu'apparence. Comme si chacune des âmes qui avait trouvé leur repos ici déambulait toujours à travers les allées. Comme si leur souffle se faisait toujours sentir à travers celui du vent. Lieu de mort, le cimetière semblait être incroyablement doué de vie. Finalement ce n'était pas si paradoxal que cela... Dans certaines cultures, la Mort n'était-elle pas une deuxième vie? Les nombreux fantômes qui parcouraient les couloirs de Poudlard en étaient la preuve quasi... vivante!

Yorek fit quelques pas dans l'allée principale, faisant vagabonder son regard sur les stèles qui se succèdaient, lisant quelques fois les messages d'adieux déposés sur certaines tombes. Dans le plus grand des silences, il bifurqua à gauche. Malgré l'immensité du cimetière, les allées se suivaient et se ressemblaient.

Le garçon se rappela alors ce qui l'avait amené ici: Dannia. Où pouvait-elle bien être? Puis qu'est-ce qu'elle venait faire ici? Se recueillir ou simplement profiter de la tranquilité des lieux? Un léger sursaut le prit quand, au détour d'une allée, il vit une silhouette assise à même une tombe... Le Serpentard s'arrêta un instant. Dans la pénombre du soir, il cru alors reconnaitre celle qu'il avait plus ou moins involontairement suivi. Il s'avança.

Ce ne fut qu'à seulement cinq ou six mètres qu'il reconnut alors le visage de Narcissa Bodom, sans se douter que Dannia se trouvait elle, quelques mètres plus loin. Elle aussi elle était venue ici?! Mais qu'est-ce que ses camarades de maison pouvaient bien trouver à ce lieu?

Une nouvelle brise s'engouffra dans ses cheveux et Yorek fit quelques pas en avant. Il lut alors ces quelques mots finement gravés dans la pierre: Edmond Thomas Mc Roy 1919 - 1971.

" Es-tu certaine que Mr. Mc Roy apprécie que tu te reposes sur... sa dépouille? " lui demanda alors le garçon le plus neutralement du monde, troublant le silence de mort qui règnait jusque là en maître.

[ HJ : Puisque nous sommes d'accord, aller hop remontage ! :) ]

Narcissa s’allongea dons sur cette tombe inconnue, ne se souciant de rien... Seule dans cet endroit sinistre et lugubre, la jeune fille pouvait laisser libre cours à ses divagations funestes... Elle rêvait encore et toujours au Seigneur des Ténèbres. Tout ce qu’elle ressentait pour cet être était au dessus de tout sentiment humain. Bien supérieur qu’au simple respect, qu’au simple amour,... Elle lui vouait un culte tout simplement. Les jeunes filles de son âge s’extasiaient devant le plus beau jeune homme de l’école. D’autres encore par leur chanteur préféré. Mais pour la Ténébreuse, le seul être faisant chavirer son corps et son esprit était et demeurerait le plus grand Mage Noir de tous les temps.

Ainsi, la Troisième année se rappelait de la fois où elle s’était vue en sa compagnie. C’était dans une salle de Poudlard, en contemplant le Miroir du Risèd. Elle était en compagnie d’une jeune élève de sa maison. La jeune Bodom n’avait guère vu son propre reflet dans ce miroir. Cet objet magique et fascinant lui avait offert une vision des plus grandioses. Elle s’était aperçue quelques années plus tard, aux côtés du Lord. Ils régnaient tous deux sur le monde entier ; les moldus étaient rendus en esclavage, les sangs impurs étaient mis à mort, les traitres étaient torturés puis tués.
Au départ, la Vipère avait cru à une vision du futur. Avant qu’elle ne comprenne qu’il ne s’agissait d’un simple miroir qui montrait son plus grand désir inavoué. En l’espace d’un moment, elle avait vraiment cru à cette vision. Elle se voyait déjà au près du Mage Noir... Mais elle ferait tout pour parvenir à ses fins. Devenir la plus grande fidèle du Seigneur des Ténèbres. Plus qu’une partisante, plus qu’une servante, une véritable alliée. Sur laquelle il pourrait compter jour et nuit, été comme hiver, à la vie à la mort.

Mais un bruit de pas vint soudainement troubler la Vert et Argent. Elle maudit aussitôt la personne venant perturber sa réflexion. Venant souiller la pensée et l’évocation du Seigneur des Ténèbres par sa simple venue. La jeune fille se releva donc aussitôt, fusillant du regard le nouvel arrivant.
Elle le reconnut tout de suite. Il s’agissait d’un élève de Serpentard, de la même année que la Brune. Celui-ci ne prit pas la peine de la saluer, oubliant la politesse et l’agressa instantanément. Les règles de bonne conduite et les valeurs se perdaient même chez les Serpents. Malheur, le noble Salazar devait se retourner dans sa tombe. Serpentard avait énormément perdu de sa valeur. Ils se retrouvaient dernier à la coupe des quatre maisons, ne faisaient pas un grand score au Quidditch,... Enfin cela encore était dérisoire. Mais en repensant aux infâmes bâtards et autres traîtres souillant la salle commune des Vert et Argent ; la Vipère eut un frisson d’horreur et de mépris.
Narcissa ne connaissait strictement rien du jeune homme qui se tenait face à elle. Ne connaissant pas la valeur de son sang, elle ne risqua rien pour l’instant.
Troublant la sérénité de l’endroit, le garçon prit la parole.

" Es-tu certaine que Mr. Mc Roy apprécie que tu te reposes sur... sa dépouille? "

Son ton était neutre, la jeune Bodom n’y percevait pas une pointe de méchanceté ni d’attaque proprement dite. Mais rien que le fait de ne pas l’avoir saluée poliment, répugnait la Serpentard.
La Brune aux yeux clairs se contenta de regarder le jeune homme de haut en bas, puis de bas en haut, avant de rétorquer :

- Wolgan, sache que je me contrefiche éperdument du contentement de ce cher Mc Roy. Il est mort et enterré.

Le regard océanique de la Brune était perçant, comme s’il cherchait à déceler la valeur de ce nouvel interlocuteur. A percer l’enveloppe charnelle pour lire à l’intérieur de son âme, y découvrir la pureté, ou au contraire la noirceur...
La voix était glaciale. Totalement dépourvue de la moindre chaleur. La froideur de la Serpentard était inégalable. Ce corps encore si jeune était recouvert d’une épaisse couche de glace. Le froid ne la quittait plus, avait pris possession de son être. La chaleur humaine ne devait plus exister. Elle l’avait irradiée, laissant place pour la femme cruelle qu’elle allait devenir. Une femme belle, mais sinistre. Provocante, mais dangereuse. Désireuse mais inaccessible. Pourquoi inaccessible ? Parce que le Seigneur des Ténèbres occupait toutes ses pensées à présent. Elle ne serait la femme que d’un seul homme, livrée à lui sans regrets...

La Troisième année, occupée avec son nouveau camarade de jeu, n’avait pas fait attention qu’une autre personne était présente dans le Cimetière. Cependant tout près d’eux, la troisième portant les couleurs des vert et argent se faisait discrète...
Narcissa s’assit plus confortablement sur la pierre, faisant donc preuve d’une totale ignorance face aux propos de son camarade.
Et continuait de le fixer, d’une façon provocatrice. Pas pour un désir de plaire, loin de là... Simplement par jeu.

[HJ : Je suis vraiment vraiment désolé de cet énoooooooorme retard , mais c'est seulement aujourd'hui que j'ai pu répondre... Mais j'ai vu que vous avez continué sans moi, et vous avez eu raison Wink

Alors j'espère que je dérange pas en ré-arrivant... Sinon je peux supprimer (même si sa me ferait mal :-S ^^) ]

Matthias s'ennuyait... Le samedi soir, la plupart des élèves de sa maison se replongeaient lamentablement dans les révisions acharnées, mais comme vous le savez tous, notre Mattou est loin de désirer se faire remarquer par le travail... Il avait toujours été très fier de s'en sortir toujours à la limite, dans une moyenne convenable, sans fournir le moindre travail... Et alors, dans ces cas là, Matthias était complètement sur que s'il fournissait une once de travail, il lui serait probablement possible de s'en sortir brillamment... Mais où était l'interet ? Matthias préférait profiter des moments qui lui étaient offerts par le château, avec les victimes si facilement atteignables (je suis pas sur que ça se dise...^^) qu'il habritait. Alors à quoi bon chercher plus loin ? Matthias pouvait très bien faire ce qui lui plaisait, sans trimer dans le travail, et cela était bien.

Mais ce jour là, Matthias n'avait pas fait une seule bêtise, et n'avait même pas encore essayer de piéger qui que ce soit... En outre, il décida de faire (pour une fois) comme tout le monde, et c'est d'un pas nonchalant qu'il se dirigea vers la grande salle en partant de la salle commune. Tous les élèves du château avaient apparemment fini leurs devoirs, et avaient faim... D'ailleurs, parlons de l'appétit du Mattou... Comme vous le savez, notre énergumène est intéressant par rapport à son alimentation, car en effet, les moments les plus importants de sa journée étaient certainement les différents repas...
Alors quand Matthias entra dans la grande salle, son ventre hurla de plaisir, et sur un rayon de deux mètres autour de lui, les gens pouvaient avoir le droit à un magnifique gargouillement qui faisait plus penser à un grognement qu'autre chose...

Mais bon, je pense qu'il est préférable de passer le moment du repas, car un Mattou mangeant est un Mattou dangereux... Faisons donc l'impasse sur les récits de « comment Matthias parvint à crever un oeil à son voisin de table avec un os de poulet... »

~~~~~~~~~~~~~~~Une heure plus tard~~~~~~~~~~~~~~~

Le Mattou sortait de la grande salle, rassasié comme jamais, et c'est alors qu'il se trainait lentement vers le parc qu'il vit au loin Yorek Wolgan sortir de l'enceinte de l'école...

***Hum hum... Je pense qu'une petite discussion avec ce garnement ne serait pas de refus*** Pensa le Mattou alors qu'il se mit à suivre le garçon... Les oiseau chantaient, malgré la fraîcheur qui se dégageait parmi les arbres de la macabre forêt interdite, où le Mattou aimait à se rendre, et où il était toujours sur de faire de drôles de rencontres...
Alors qu'il marchait tranquillement, Matthias se rendit compte que le jeune Wolgan se dirigeait vers le cimetière, lieu de méditation et de recueillement...

***Etrange... Je ne savais pas que Wolgan avait perdu des proches ici...*** Se dit le Mattou en continuant. En marchant discrètement sur le chemin, Matthias vit le cadavre d'une petite souris. Il s'arrêta quelques instants pour regarder la petite chose qui n'avait sûrement pas eu beaucoup de chance...
Mais alors que les pensées étranges du Mattou se bousculaient dans tous les sens en regardant vers le sol, une petite vipère s'approcha du petit cadavre, et attrapa avec vigueur la souris... Matthias resta pantois, et reprit la direction du cimetière, en pensant à la vie, la mort, et tout ce dont il n'avait jamais pensé auparavant...

En arrivant près des portes, Matthias vit qu'elles étaient ouvertes, et c'est sans hésitation qu'il pénétra dans le monde des morts, où peut être trouverait il le nouveau logement de cette petite souris... (houla, je pars un peu vrille là... ^^)
Il entendit au loin des bruits de voix... En écoutant plus attentivement, immobile, il pu reconnaître la voix de Yorek, ainsi que celle de Narcissa Bodom, qui discutaient à propos de la tombe sur laquelle la jeune morbide était assise. Matthias avait déjà entendu parlé de cette damoiselle comme étant une des filles les plus associables du château.
***En même temps, dans les cimetières c'est pas les plus gais que tu vas trouver espèce de débile*** Pensa Matthias, en se parlant à lui-même...

Alors qu'il entendit :

Citation :: « Es-tu certaine que Mr. Mc Roy apprécie que tu reposes sur... sa dépouille ? »

Le Mattou eu une idée de génie...
Il marcha avec une discrétion sans faille vers les deux hurluberlus, en essayant de ne surtout pas se faire entendre, afin d'essayer de leur faire une surprise des plus étranges, puis trouva une cachette excellente derrière un gros arbre... Avec une voix grave et vide des plus morbides, Matthias dit :

- "Hum hum....... C'est Edmond Thomas Mc Roy qui vous parle... Je vous demande, chère demoiselle, de dégager de suite de ma tombe, qui est le seul lieu de tranquillité qui m'est offert pour mon repos éternel..."

Suite à cette petite farce des plus osées, Matthias eu beaucoup de mal à étouffer un énorme rire, mais alors qu'il s'asseyait sur une souche d'un arbre, cette dernière émit un énorme....

CRAAAAAAACK !