HJ : Sadique XD Attention toutefois à ne pas trop faire agir la pauvre Syn ( même si c‘était marrant ). Elle n’aurait peut-être pas cherchée à faire tomber Lucius en se raccrochant à sa main et peut-être qu’elle l’aurait plutôt mordue, assommé, édentée enfin voilà quoi

Sidérée par le manque de réflexe galant de son parent qui aurait dû se précipiter pour amortir sa chute au lieu de l’envoyer s’écrouler sur les pavés malpropres, Absynthe ne ressentit même pas le choc physique lorsqu’elle atterrit royalement sur le dos. Bien que Lucius remette en cause ses chaussures, tout ce qu’il y avait de plus seyant au pied soit dit en passant, les bottines étaient encore assez bonnes pour permettre à leur propriétaire d’expédier un coup de pied rageur dans le cube mystérieusement apparu sous ses pieds et qui lui avait fait perdre l’équilibre ( il ne faut pas l’oublier ^^ ) lequel alla valser à l’autre bout de l’allée grisâtre.

-$*#&@ !!!! (oui c’est très vulgaire XD )

Et pourtant Lucius, sûrement devenu sourd l’espace d’une seconde, lui tendit la main comme l’exigeait la plus élémentaire courtoisie…
Elle resta silencieuse encore un moment, tout son visage figé alors qu’elle essayait de faire le point entre ce qu’elle avait envie de faire et ce qui lui serait le plus profitable.
Syn attrapa la main du sorcier d’un geste en apparence détendu, mais la pression intérieur qu’elle subissait lui fit serrer sa main un peu plus fort qu’il ne l’aurait fallu et ses ongles imprimèrent leur marque sur la peau du Morden. ( pas jusqu’au sang hélas )…et sans réfléchir elle tira d’un coup sec. Pour se retrouver à nouveau au sol sous un rire qui se brisa en bourdonnement d'insecte sur son flegmatisme soudain.

-Espèce de rat….

Ce n’était même pas craché comme la pire des invective humiliante bourrée de haine et de mépris. Il s’agissait juste d’une banale constatation dite sur le même ton que "Oh il pleut" ou "Tiens, elle a changé de coiffure".
Assise dignement sur son séant Absynthe se trouvait dans une situation où elle n’avait vraiment plus rien à perdre. Ni plus rien à attendre. Donc plus aucune raison de s’user en récriminations sonores. Paradoxalement elle avait enfin un vrai motif pour s’énerver depuis le début, si l’on exceptait son vol plané de tantôt + sa chute cubesque, et c’était le moment que choisissait ses nerfs pour redevenir souples.
La jeune femme regarda sa main poisseuse et sans même s’en rendre compte sortie sa baguette d’un geste machinal pour se débarrasser de la crasse accumulée à force de traîner sur le parterre détrempé des rues londoniennes. Ce ne fut qu’une fois le brin de toilette effectué et sa baguette remise en place qu’elle se rendit compte que le précieux petit bout de bois n’aurait pas dû se retrouver dans sa poche mais dans celle de Lucius.
La sorcière releva les yeux pour croiser le regard hostile de son parent qui la toisait d’un air peu amène. Combien d’idée comme cela avait-il encore ? Le fait est qu’Absynthe avec son faible potentiel psychologique était bien incapable de déterminer à quel fou elle avait affaire. Ou bien son cher cousin n’était pas si mauvais qu’il voulait le faire croire. Et ce n’était pas rassurant. Ceux encore touchés par la bonté et qui voulaient se prouver le contraire étaient les plus mortels de tous de peur que la moindre attention ne montre leur faiblesse.

-Ce que j’attend de toi ?

La jeune femme se releva prestement galvanisée par l’opportunité de pouvoir dire ce qu’elle avait sur le cœur et qu’elle pensait suffisamment humiliant. Après tout il était de notoriété publique de l’autre côté de la Manche que leur tristes parents anglais s’étaient vu victime d’une autre famille qui leur avait tout pris. Et pire que tout ceux-ci n’avaient même pas cherché à se venger doublement. Il s’étaient juste exilés acceptant leur sort comme de simples serviteurs…Toutefois Absynthe n’arrivait pas à se départir de sa prudence naturelle et tout livrer de ses projets était hors de question.

-Je crois qu’en vérité mes espoirs sont perdus pour votre lignée fangeuse. Vous n’avez pas été assez fort et avisé pour empêcher des moins que rien de vous prendre votre peu de mérite ! Comment…

*Comment pourriez vous m’aider à conserver le nôtre ?*

-Y’a t-il encore un peu d’ambition derrière le nom de Morden sur ces terres ? Ou bien es tu satisfait de l’état auquel tu es réduit ? N’as-tu pas le moindre désir de regagner ce dont on vous a dépossédé ?

Bien sûr si Lucius lui répondait par un simple "non" désintéressé il n’y aurait plus aucune utilité à poursuivre leur relation déjà bien mal partie.

[HJ : vraiment désolé pour ce retard mais en ce moment je suis débordé et parfois je manque d'imagination quand j'ai cinq minutes de libre.]

Lucius regardait sa cousine droit dans les yeux. Elle n'était guidée par son nom, son titre et son rang. Elle voulait conserver une gloire ancienne de peur de tout perdre et de devenir ce que sont devenus des Morden d'Angleterre. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Elle avait été élevée comme ça et il fut surpris, pour une fois, de la comprendre. C'était comme demander à une bourgeoise de vivre dans un studio, de payer le loyer chaque moi, de faire le ménage, la cuisine et en plus de travailler. C'était impensable pour ces gens là.
Lucius fit apparaître deux chaises et invita Absynthe d'un geste de la main, à s'assoir. Il regarda pendant plusieurs secondes droit devant lui. Au lieu du regard noir, implaquable et dur, cette fois-ci, il était troublé, comme perdu dans ses pensées. Jusqu'à présent, jamais Lucius n'avait pensé à s'allier avec un parent éloigné pour faire ressurgir ce nom de l'oubli.
Bien sûr, il avait des projets pour lui, avec son maître mais il n'avait jamais pensé à mettre en avant son nom si précieux pour Absynthe. Un nom qu'il était prêt à salir selon son père, en aimant une sang-de-bourbe. Bien sûr, aujourd'hui, s'il aimait une autre femme, ce serait une sang-pur. Il était attiré par une descendante d'une haute lignée, le seul problème c'est qu'elle était mariée.
Le mangemort se tourna vers Absynthe qui le regardait avec un petit espoir tout au fond de l'oeil même si il sentit qu'en elle, elle pensait qu'il dirait non.

C'est d'accord. Je suis prêt à vous aider pour ce nom que vous considérez si noble...

Mike regarda profondément Absynthe avant de poursuivre. il sentait que l'espoir était en train de renaître dans la jeune femme et que tous ses projets de grandeur défilaient dans sa tête.

...mais je compte garder mon indépendance. En aucun cas vous ne me commanderez. Je suis libre de refuser de faire certaines choses que vous me proposerez et j'en ferais d'autres sans que vous me le demandiez si je juge nécessaire de les faire. C'est à ce prix là que j'accepte de collaborer avec vous.

Lucius se levba et se mit en face d'elle. Il releva sa manche gauche et montra son avant-bras droit, là où la marque des ténèbres était à peine visible.

Malheureusement, je ne suis pas libre de faire tout ce que je veux. En quelque sorte, je suis escale de la volonté du Seigneur des Ténèbres. Je ne lui dirais rien à propos de vous mais, tout ce que nous ferons pour re trouver le chemin de la grandeur, ne doit pas déranger les projets de mon maître. Je lui dois fidélité et obéissance jusqu'à sa mot, ou la mienne...

HJ : The same for me…Mike

La sorcière se retint de faire dégager sa chaise d’un bon coup de pied comme si celle-ci était porteuse d’une maladie ultra contagieuse. Depuis l’épisode du cube elle se méfiait comme de la Dragoncelle de ce que Lucius pouvait faire apparaître de sa baguette habile. D’un autre côté elle ne voulait pas paraître trop méfiante, ou pire : CRAINTIVE et la française s‘assit d‘un seul coup se préparant déjà à se retrouver les fesses par terre. Mais la chaise résista. Et même mieux que ça.

"C'est d'accord. Je suis prêt à vous aider pour ce nom que vous considérez si noble..."

Syn cligna des yeux, réflexe assez stupide puisqu’il n’allait pas faire répéter ses mots à Lucius. Et pourtant Absynthe aurait bien voulu les rentendre une fois de plus, juste pour être sûre et certaine que ses chutes successives et ses crises de nerfs à répétition n’avaient pas définitivement entamé ce qui lui servait de sens commun. Ce n’était pas avec ça qu’elle fonctionnait, mais dès fois elle s’en servait.
Elle observa suspicieusement son cousin, n’osant trop croire en sa coopération bienvenue. Trop bienvenue peut-être. Lorsqu’elle se rendit compte de ses doutes elle faillit éclater de rire. Il n’y avait pas un instant son plus cher désir était de mettre ce Morden dans sa poche et maintenant elle aurait préféré le voir refuser d‘un bloc sa proposition. Dans tout les cas ce que sa raison lui dictait de prudence, son ambition l’incendia aux flammes alléchantes des réussites à venir. Lucius était réellement et justement tout ce qu’il lui fallait ! N’avait-elle pas eut pleinement et douloureusement la preuve de ses talents et de sa puissance de feu qui surpassait de loin la sienne ?

*Et je ne suis pas sûre de savoir jusqu’où nous irons !*

Un grand sourire s ’épanouit alors sur le visage d’Absynthe tandis qu’elle détaillait son parent d‘un œil luisant, adossée avec familiarité sur sa chaise comme si cette négociation de ruelles était en fait une Garden-Party. Oh, il pouvait bien lui poser toutes les conditions qu’il voulait. Puisque leur but était commun la jeune femme était plutôt heureuse qu’il tienne à faire avancer le projet par lui-même. Être tout le temps derrière lui pour lui dire quoi faire et comment le faire lui aurait donné l’impression insupportable de pouponner. Elle avait déjà bien trop d’incompétents dans ses jupes pour apprécier un "associé" intelligent pour une fois. Jusqu’à un certain point…Qu’elle aviserait si le besoin s’en faisait sentir. De toute façon elle était bien trop impatiente de tout raconter à son nouveau partenaire pour perdre une seconde de plus avec des pensées grises.

-Oui, oui oui, ça ne me pose aucun problème bien sûr. Mais…Oui ? Qu’est-ce que c‘est que ça.., demanda-t-elle en attrapant le bras du sorcier pour le porter plus près de son visage avant de le repousser l’instant d’après, Ah ! Mais non ! NON ! NON ! NON !!!

Absynthe se leva d’un bond les mains jointes sur sa bouche et les yeux fixés sur la Marque de Lucius comme si le serpent sur son bras allait soudain se jeter sur elle ou lui cracher son venin. Catastrophée aurait été un euphémisme dans son cas. Et pourtant ce n’était pas comme si elle avait été élevé dans la crainte de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. A vrai dire ses parents l'avaient très tôt rassurée en lui révèlant que le mage noir et ses fidèles ne s’en prenaient qu’aux mauvais sorciers = nés moldus. Or par une chance inouïe elle se trouvait du bon coté pour lui. Et elle tenait à le rester. Ce qui voulait dire ne surtout pas s’approcher de quelqu’un lui étant dévoué avec ses petites affaires douteuses. Si elle incluait Lucius dans son plan, lui-même n’inclurait-il pas sa joyeuse bande de confrères encapuchonnés dans l’histoire ? Et pourquoi pas son seigneur et maître s’il voyait une occasion de se rehausser à ses yeux en dépit de ses promesses de silence ? Le Seigneur des Ténèbres ne savait même pas qu’elle existait. Et Syn voulait que cela reste ainsi, la discrétion lui semblait la meilleure défense pour éviter le cimetière.

La jeune femme recula et buta contre la chaise qu’elle avait renversé lorsqu’elle s’était relevée précipitamment. Elle fit trois pas de cotés légèrement déséquilibré et agita un index de négation vers Lucius.

-Non, non ! Je veux dire…Non, mes projets doivent être bien loin de croiser les siens ! Je ne suis pas à ce point stupide pour vouloir me trouver dans son sillage…, ne put-elle s’empêcher d’ajouter.

Finalement elle ne savait quid de la peur de l’étrange présence fantomatique et inconcevable de Voldemort amené par Lucius ou de la perte totale de contrôle sur ses grands et beaux projets de restauration l’effrayait le plus. D’un autre côté la dévotion de son cousin à la cause du Lord faisait aussi froid dans le dos s‘il n‘avait pas forcé le trait…

*Jusqu’à la mort… Et comment il en est venu à le servir, LUI ?*

Par cette seule marque quasi invisible son parent venait de dépasser le rang de l’auror trop fouineur sur son échelle de capotage de plan. D’autant plus que désormais elle se posait presque trop de questions pour pouvoir avoir l’esprit clair.

-Mais…Pourquoi vous ne comment pas lui obéir de votre rang ?

Magnifique. Elle avait attrapé un bout d’interrogation pour la coupler avec les autres et produisit un superbe non sens.

- Hum…Vo…Tu…? Tu…Mais pourquoi…Tu ne tiens donc à rien pour…Non ce n’est pas ce que je voulais dire…Heu..Tu es proche de lui ?

Prise d’un soupçon subit, Syn s’empara à nouveau du bras de Lucius en le tenant du bout des doigts comme un objet précieux qu’on aurait peur de casser. Mais non, elle n’avait pas rêvé et pour ce qu’elle en savait c’était bien Sa marque. Une légère grimace de dégoût vint froisser ses lèvres.

-Pourquoi vous marque t-il comme des…Pourquoi ?

[HJ : désolé, ça va être court...]

Absynthe semblait choquée que Luius soit un mangemort. C'est vrai que ça pouvait être surprenant, surtout venant de lui qui n'avait jamais été vraiment attiré par la magie noire ni par le fait qu'il était un sorcier de sang pur lorsqu'il était enfant. Pourtant, il était devenu un mangemort.
Il recula d'un pas devant la réaction d'Absynthe et son visage se ferma. Il était difficile de dire ce qu'il ressentait mais en tout cas, rien ne pouvait le rendre joyeux.

Il marque ses serviteurs. Nous sommes ses esclaves de sa volonté. Cela nous rappelle qu'il dispose de mort ou de vie sur nous.

Sa bouche était ouverte mais il préféra ne pas continuer ce qu'il avait commencé à dire. Depuis que le Seigneur des Ténèbres était revenu, il avait réalisé beaucoup de choses sur lui-même et sur son passé. Il devait lui être fidèle jusqu'à la mort de l'un d'eux mais il savait que tous les mangemorts mourraient avant Lord Voldemort sauf si Harry Potter était effectivement celui qui pourrait le vaincre. Heureusement, son maître ne voulait pas qu'un de ces mangemorts s'occupe de lui. Mais là n'était aps le sujet de la conversation.

Tu veux oui ou non de mes services ? Quel problème ça peut te poeer que je sois un de ses partisans ? Je peux tuer, torturer, plier à ma volonté quiconque nous résistera en toute impunité.

Sa voix était glaciale et quelque peu effrayante. Aucun son ne provenait de la rue comme si lorsque Lucius parlait, tout autour d'eux s'était arrêté de vivre. Si son maître trouvait que c'était un peit mage noir sans intérêt lorsqu'il luttait seul, bon nombre de sorciers auraient dit le contraire en cet instant. Dans cette position, il inspirait de la crainte et d'ailleurs, aucun sorcier ne venait s'aventurer ici.

Si tu crois que Lord Voldemort sera au courant de tes projets, tu te trompes. Cela ne le concerne en rien et je n'ai pas l'intention de le mêler à nos affaires. Je suis peut-être son serviteur mais pas un escalve. Ce que je fais, ne le concerne pas tant que ça n'entrave pas les missions qu'il me confie.

Il se rappelait de la première mission qu'il avait faite avec Bellatrix. A l'époque, il avait cru que c'était une mission ordonnée par Lord Voldemort mais en fait, Bellatrix agissait pour son compte personnel. Il comptait faire de même.

"Il marque ses serviteurs. Nous sommes ses esclaves de sa volonté. Cela nous rappelle qu'il dispose de mort ou de vie sur nous."

*Oh non. Qu'est ce que c'est que cette secte !*

"Quel problème ça peut te poser que je sois un de ses partisans ?"

*Quel problème ?!*

Syn se sentie sur le point de repiquer une crise magistrale et le rouge lui monta aux joues tandis qu’elle serrait ses poings crispés. Elle était potentiellement tombée sur le roi des fanatiques, près à déposer sa vie aux pieds du sorcier avec lequel on avait le moins de chance d’avoir une vie longue et heureuse. Non pas que le bonheur compte dans le fond…Mais Absynthe ne voyait pas l’utilité de rentrer au service du "grand" Voldemort avec sa réputation de roi de l'hécatombe…A moins que celui-ci ne vienne vous "inviter" en personne dans sa joyeuse bande d‘enfants de choeur. Auquel cas le choix ne se posait plus. Sans doute devenir un de ses fidèles était il extrêmement lucratif, cependant elle se méfiait de la générosité de quelqu’un qui gravait sa marque sur les gens.

*Ma peau c'est ma vie et j’y tiens…*

Elle retrouva un semblant de calme. En vérité elle n’était pas en colère contre Lucius. Seulement effrayée. Elle jeta deux rapides coups d’œil de chaque coté de l’allée comme si elle s’attendait à voir apparaître le Seigneur des Ténèbres lui-même, enveloppé d’ombre comme un croquemitaine. Non, elle ne tenait pas vraiment à contempler ce qui lui tenait lieu de visage…D’ailleurs…Elle n’était pas non plus tellement sûre d’apprécier la tournure que prenais la situation. Elle ne savait trop pourquoi mais l’attitude de son parent lui donnait l’impression d’être menacée. Pas plus que depuis le début, mais la différence était que maintenant elle s’en souciait. Elle aurait grandement appréciée de se trouver ailleurs que cette ruelle déserte et grisâtre avec un mangemort fusse t-il de sa famille. Absynthe hésitait et l’hésitation n’était pas sa nature. C’était un sentiment désagréable qu’elle tuait dans l’œuf. Et si l’œuf était une personne elle s’arrangeait pour la sortir de son chemin presto. Et là elle ne pouvait tout simplement pas. Pas encore.

-Non. Hem, je veux dire oui cela me ferait…plaisir de nous voir…faire équipe, ajouta-t-elle avec lenteur. C’était ce que l’on appelait peser ses mots certainement.

La sorcière jeta un coup d’œil au bras gauche de Lucius là où se trouvait sa marque en se demandant si même l’acide ne saurait pas la faire partir ? Et un déclic se fit dans le cerveau de la jeune femme. La curiosité pris exceptionnellement le pas sur le profit dans l’esprit de la brunette avide. De toute façon Lucius était là maintenant et il ne risquait pas de s’évaporer. Sa recherche de profit se mit un moment en veille tant qu’elle n’aurait pas eut ce qu’elle voulait.

-Mais…tu l’as vu, Lui ? Son visage…comment est-il ? Les imbéciles disent qu’il ne ressemble plus à un homme. Je suppose que c’est très exagéré non ?

Sa voix sonnait malgré tout un peu faux à ses oreilles et sa nervosité dans cette allée silencieuse et surtout déserte ne faisait qu’empirer. Jamais dans sa vie elle n’avait eu autant envie de voir un être humain. Pulsion philantropique qui cesserait une fois à l'abris parmi la foule. Et certainement pas celle de l'Allée des Embrumes

[HJ : Là faut conclure, y en a eu des choses qui se sont passées depuis (le débarquemetn de ta "soeur" sur le forum etc...). Donc je réponds aux questions pour pas laisser ton perso en plan. And now, the conclusion...)

Lucius réfléchissait encore à la proposition de sa cousine même s'il l'avait acceptée. Elle semblait être gênée par le fait qu'il était un mangemort. Mais ce qu'elle oubliait, c'était qu'il était un mangemort d'autrefois, aps un des nouveaux partisans fanatiques de son maître. Ceux qui ne voyaient que par lui et qui étaient prêts à se sacrifier pour lui. Pour Lucius, le sacrifice n'était utile que quand elle servait une cause qu'il considérait comme juste. Or pour l'instant, il avait encore besoin de sa vie pour réaliser certaines choses et peut-être que le projet d'Absynthe pourraît être l'une de ses choses.

Effectivement, on pourrait faire équipe et ne t'inuiète pas. Mon maître ne saura jamais ce que nous préparons; Si je lui disais, il nous faudrait son autorisation pour agir.

Et ça, Lucius était trop habitué à s'en passer depuis la chute de Lord Voldemort. IBien sûr, il était de nouveau dans ses rangs mais il n'avait pas tellement le choix. Bien sûr, il continuerait à le servir, à obéir à ses ordres et à tenter de le satisfaire mais pour totu ce qui ne concernait pas le Seigneur des Ténèbres, il préférait ne pas lui en parler. Il s'était habitué à être son propre chef et il voulait éviter que son maître mette son nez dans ses "affaires de famille". Il eut un petit rire en y pensait. Lui qui avait cru ne plus en avoir.

Absynthe semblait intéressée par le retour du mage Noir et surtout de son aspect physique.

Lorsque je l'ai connu, on voyait q'il était autrefois un beau june homme. Aujourd'hui, il ressembre plus à un serpent qu'à un homme. Il a des yeux rouges. Il n'a plus un nez d'homme mais des fentes comme ceux des reptiles. Son visage est d'une pâleur mortelle tout comme ses longs doigts. Il est plus effrayant qu'avant au niveau apparence et il a toujorus cette même détermination.

Dans les paroles de Lucius, il y avait une pointe de terreur mais aussi de mépris. Il avait compris le point faible de son maître : la peur. Mais pas n'importe laquelle, celle de mourir. Jamais Lucius ne se serait abaissé à être un parasite pendant plus de treize ans. Il aurait préféré mourir plutôt que d'être ce qu'est devenu son maître. Ah bien sur, il avait défié la mort. Il avait survécu mais à quel prix...

Veux-tu toujours de mon aide ?

Lucius était sur le point de s'en aller et de montrer le chemin de la sortie à sa cousine qui, bien sûr, était toujours perdu dans cet endroit. Mais elle avait eu de la chance. Elle espérait trouver le dernier des Morden d'Angleterre et sans le faire exprès, elle le trouva dans un endroit sordide...

HJ : Ooooh oui dis donc ! J’avais même un peu oublié o_O T’imagines même pas à quel point Calli a foutu sa merde changé les choses ! Meuh non je t’aime mon p’tit papillon

Ne t’inquiète pas chère cousine je fais juste partie du plus grand groupuscule à tendance velléitaire de notre temps, c’est pas comme si nous avions une sale réputation mes camarades de jeu et moi. Nous sommes tellement intègres, si tu savais ! Personne n’espionne par-dessus l’épaule de son voisin pour repérer les profits. En fait tu ne pouvais pas mieux tomber ma chérie. Ça me ferait tellement plaisir de te donner un coup de main, puisque quelque part nous sommes de la même famille, vivons en bonne intelligence !
C’est un peu ce qu’Absynthe entendit dans la tentative d’apaisement de son cousin. En effet son état était bien loin du soulagement qu’elle aurait du ressentir "oh chic alors il veut bien m’aider ! Je suis sauvée !". Quel genre de confiance avait-il en lui ? C’était ce que la jeune femme aurait aimé savoir. Certainement que son maître devait avoir d’autres Elfes à fouetter que de s’occuper des petites affaires de ses fidèles. Elle n’appréciait seulement pas de sentir son influence s’étendre jusqu’à ses propres manigances à elle seule. Pas du tout à vrai dire.

-Bien, Lucius…Hum…

Son sourire sonnait encore plus faux à présent qu’elle mourrait d’envie d’attraper le jeune homme par un pan de son habit et le secouer pour lui demander ce qui avait bien pu lui prendre le jour où il s’était enrôlé à sa propre mort. Ça c’était une certitude. Lucius ne vivrait pas vieux, le mieux qu‘elle pouvait espérer était qu‘il aurait la décence de mourir sans faire partager son destin à sa lointaine famille. En plus il la mettait sur des charbons ardents. D’une main elle voulait le chasser et de l’autre elle voulait le retenir. Mais que savait-elle ? N’était ce pas un de ces fanatiques grouillants, toujours à japper aux pieds du grand mâle dominant, à désirer ce qu’IL veut et à Lui rapporter les os les plus garnis de moelle dans l’attente d’un caresse ? Et quelles étaient les caresses d’un serpent si ce n’était la lente constriction ?

-Ton maître à l’air…tout à fait…le genre qu’il ne faut pas contrarier. Je ne sais pas si tu lui es précieux, mais…ne crains tu pas d’être pris aux crochets de sa "détermination" ?

Une question rhétorique. Syn essayait avant tout de dire son opinion sur la chose, prévenir Lucius de sa mort future et douloureuse tout en restant assez évasive pour que ses paroles ne soient pas interprétées comme des insultes envers Celui que son parent servait.

*Ce grand garçon a déjà fait son choix…Pourquoi sa famille n’a jamais été capable de faire les bons ça c’est une histoire que j’aimerai bien entendre.*

Sûrement très drôle. En tout cas…

-Oh, eh bien en vérité…Je dirais que…les plans ont changé…C’est-à-dire…Il y a certainement quelque chose que tu pourrais faire.

*Seulement ce ne sera pas ce que j’avais envisagé.*

-Ton père a dû t’expliquer pourquoi vous étiez si miséreux n’est-ce pas ? C’est à cause d’une famille de tricheurs qui profitent de vos biens depuis trop longtemps. Je suis même sûre qu’ils ont dû attacher une malédiction à vos pas pour vous rendre aussi…enfin bref. Tu vas avoir l’occasion de te venger : prends là ou pas je m’y retrouverai de toute façon. Mais ce serait bête de ne pas saisir cette chance.
A Londres séjourne actuellement le fils aîné de cette famille d‘usurpateurs et il est très vulnérable loin des siens. Il cherche quelque chose, un livre ou un parchemin je ne sais plus. Un truc idiot si tu veux mon avis puisque le bruit court qu’il a été fait par des sorciers pour des moldus, tu te rends compte ? Je ne savais pas qu’on pouvait être assez stupide pour croire ça, mais en tout cas lui il y a cru. Le plus important sur ce jeune homme c’est sa chevalière à l’index. C’est un peu…une sorte de clef. Si elle tombait entre nos mains cela me permettrait de faire disparaître toute la famille d‘un seul coup ! Le problème est qu’il s’agit d’un bijou d’une grande valeur et on ne pourra le lui arracher qu’à ses doigts sans vie. Lui couper la main ne servira à rien, il faut qu’il soit mort et pas n‘importe quelle mort : un sortilège impardonnable. Ça je n’en aurai pas la force.

Et c’était là qu’il intervenait. Si ni le poison ni aucun de ses tours ne marcheraient il lui fallait quelqu’un de compétent pour faire le sale travail. Autant que ce quelqu’un soit gratuit…D’autant plus qu’il aurait à y gagner. Absynthe retrouva de quoi sourire et s’accrocha une fois de plus à son bras sans préavis.

-Hum, si nous allions peaufiner les détails au chaud ? Je meurs de soif…

Traduction : j’espère que tu as de quoi me payer l’alcool à l‘arrivée.