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 La folie de deux coeurs [PV Isaac]
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MessageSujet: La folie de deux coeurs [PV Isaac]   La folie de deux coeurs [PV Isaac] EmptySam 7 Juil - 12:27:33

La chevelure d’or pur qui flottait gracieusement sur les épaules de Narcissa rivalisait dans un rude combat avec la Blondeur scintillante de la Lune, reine du ciel nocturne qui dominait le peuple d’étoiles, innombrables et superbes en cette soirée de Décembre, toutes réunies comme pour assister aux évènements mémorablement intrépides et fantasques qui se dérouleraient certainement cette nuit. Narcissa, pourtant femme habituée aux éloges et aux déclarations d’amour, dotée d’un incomparable talent pour ce qui était d’ignorer superbement les lettres enflammées de certains hommes tombés éperdument amoureux d’elle, avait d’abord songé, exaspérée, à froisser le morceau de parchemin. Mais, alors qu’elle observait la signature et relisait les quelques lignes rédigées d’une écriture fine et sobre, son cœur fit un bond ; Dusk. Ce jeune Mangemort talentueux, au sombre mais exceptionnel charisme, s’était enrôlé au service du Seigneur des Ténèbres peu de temps après Narcissa, qui s’était senti comme troublée lorsque son regard bleu glacial s’était posé sur elle pour la première fois. Sa chevelure à la teinte semblable au bois d’ébène cachait un de ses yeux aux iris magnifiquement bleus. Alors, lorsqu’elle apprit qu’il était l’auteur de ce mot, elle n’avait pu qu’accepter la rencontre qu’il lui avait proposé :


Citation :
Chère Narcissa,

Je serais plus qu'heureux de vous retrouver dans un endroit calme afin que nous puissions discuter en tête à tête. Ces derniers temps, votre image me hante, je sais qu'il m'est interdit de penser à vous, une femme de votre envergure ne s'intéresse à un jeune garçon comme moi mais je ne puis me résoudre à vous oublier. Acceptez donc cette modeste invitation.

Je vous retrouverai à la cabane hurlante cette nuit.

Venez seule.

Dusk.

En réalité, jeune garçon était un euphémisme : il était de quinze ans le cadet de Narcissa et son visage montrait encore la finesse des traits juvéniles de l’enfance de laquelle il était sorti il y’a si peu de temps. Si peu de temps, comparée à Madame Malefoy qui était maintenant une adulte à part entière, qui avait fondé une famille, et qui prenait d’énormes risques dans cette histoire, bien plus que ce jeune homme indépendant, libre. Alors, pourquoi Narcissa, femme pour qui la famille comptait plus que tout, se laissait enivrer de la beauté d’un garçon si jeune, si différent d’elle, aussi charmant soit-il? Peut-être parce qu’elle était poussée par une force invisible, intensément puissante et délicieuse, tentatrice invaincue, l’attirance…Mais était-ce bien raisonnable? Non, mais à cet instant ce n’était pas la raison qui avait le pouvoir dans le cerveau de Narcissa, simplement le désir. Se faire désirer par un garçon si peu âgé et si beau était en effet le rêve le plus délirant de toutes les femmes qui, comme Narcissa, frôlaient la quarantaine d’années d’existence sur cette Terre cruelle sur laquelle personne ne pouvait résister aux méfaits de l’âge. Narcissa faisait sans doute exception à la règle, car sa peau d’une divine douceur n’était marquée d’aucune ride disgracieuse, ses cheveux avaient gardé leur éclat et leur somptuosité et son corps était resté aussi parfait qu’à l’aube de ses vingt ans.

Après avoir parcouru une certaine distance à pieds, profitant de l’air pur que dégageait le village de Pré-Au-Lard, elle fut contrainte de s’arrêter devant une barrière, ou elle pouvait apercevoir au-delà la Cabane Hurlante. Fermant les yeux, elle disparut instantanément de l’endroit ou elle pour se matérialiser devant la Porte d’Entrée de la Cabane Hurlante, ou elle décida d’attendre Isaac ici. Elle se souvint en un éclair de la négligence pourtant superbe de sa coiffure ; ses cheveux dénoués s’étaient laissés guidés par le doux rythme du vent et ils tombaient maintenant ses épaules, légèrement ondulés. D’un coup de Baguette Magique, ils retrouvèrent leur place habituelle, coincés entre une multitude de petite pinces, en un chignon serré, ou seulement quelques mèches avaient la liberté de se promener sur le visage de porcelaine de Narcissa.

La Cabane Hurlante, lieu austère et sinistre, était un étrange refuge pour la recherche de romantisme, et Narcissa, au contraire ravie, ne put qu’apprécier le bon goût d’Isaac. Au moins, ce qui était certain, c’était que ces deux là avaient beaucoup de points communs et de similitudes de caractère. Toujours devant la porte, elle décida de l’attendre dehors, pour profiter encore un peu des Ténèbres du paysage.
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MessageSujet: Re: La folie de deux coeurs [PV Isaac]   La folie de deux coeurs [PV Isaac] EmptyLun 16 Juil - 16:55:59

« Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes,
à trop vouloir te regarder
j’en oubliais les miennes »


Anxieux. Isaac était anxieux et ça ne lui ressemblait pas. Un peu plus tôt dans la journée, il avait envoyé son magnifique et sombre hibou à la demeure Malefoy en comptant sur la chance pour que ce fichu volatile ne libère pas le courrier aux mains de l’illustre Lucius qui ne prendrait certainement pas le contenu de la lettre avec le sourire. Mais pourquoi avait-il laissé son désir parler et non sa raison ? Pourquoi avait-il déclaré, à demis mots, sa flamme à la plus belle et convoitée de toute l’Angleterre ? Pourquoi ressentait-il une envie irrésistible de l’embrasser dès qu’il croisait son regard épuré ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Tant de questions ramenées à une seule et même personne : Narcissa Malefoy. A ces interrogations il y avait une réponse toute simple : Dusk avait littéralement craqué sur la jolie blonde. Il savait que ce désir fou lui causerait sans doute pas mal d’ennuis mais à quoi bon résister ?

Après avoir envisager toutes les conséquences que son stupide geste pourrait engendré, il avait finalement décidé de se rendre à la Cabane Hurlante en sachant très bien qu’il y avait peu de chance pour que la Vénus humaine s’y rende. Elle avait la réputation de ne point se soucier des lettres enflammées qu’elle recevait par des dizaines d’amants déchus. A ses nobles yeux, il ne devait pas différer des autres cœurs transis mais il ne perdait rien à aller se balader dans les alentour du lieu de rendez-vous. S’il s’avérait qu’elle ne répondait pas à l’appel, il ferait comme si rien ne s’était passé, comme s’il n’avait jamais écrit de lettre et la vie suivrait son cours morbide.

Pour l’occasion, il ne se fit pas plus beau que d’ordinaire, il avait une assez bonne image de lui-même et savait que toutes les demoiselles succombaient un jour ou l’autre à son charme ténébreux. Toutes mais pas Narcissa, cette rose noire perdue au milieu des colchiques, ce diamant parmi le fer et les cailloux, cette colombe entourée de corneilles. Puis, étant donné le peu de chance que la belle vienne ce soir, ça ne servait à rien de se mettre sur son trente et un, à moins qu’il décide de courtiser les araignées ayant élus résidence dans la vieille maison.

C’est donc l’estomac légèrement noué qu’il transplana à la Cabane Hurlante, vêtu d’une longue cape noire pourvue d’un capuchon qui noyait son visage à la peau de porcelaine et aux traits fins dans l’obscurité. Il se masqua dans les ténèbres d’un titanesque saule pleureur et attendit patiemment que sa dulcinée se présente, sans trop y croire cependant. C’est alors qu’une ombre apparu devant la porte de l’ancestrale bâtisse. Cheveux pâles au vent et ondulés, brillants comme de la soie, yeux d’un bleu épuré, visage et corps parfaits, telle était la silhouette de la mère de Drago. Dusk sentit son cœur de glace se serrer, elle était donc venue. Il ne put réprimer un léger sourire satisfait et fier. Elle s’était donc laissée tenter elle aussi. La belle se recoiffa d’un coup de baguette ce qui arracha un nouveau rictus au jeune Mangemort qui se sentit flatté. Il s’enorgueillit de la présence de la plus délicate des femmes et silencieusement, tel l’ectoplasme flottant, il se glissa derrière Narcissa.

De sa voix la plus suave il lui murmura à l’oreille :


Dusk- « Vous illuminez ces sombres lieux de votre présence ma chère. Je suis heureux de vous voir ici. »

Le jeune homme la contourna pour se retrouver face à elle et enleva sa capuche, révélant ainsi ses yeux océaniques et froids comme l’Antarctique et ses cheveux d’ébène lui cachant un œil. Il accorda à son invitée un petit sourire malicieux et une expression presque chaleureuse. Malgré son attirance pour Cissy, il ne pouvait se résoudre à se montrer trop gentil ou attentionné, ce n’était pas dans sa nature et il préférait rester sur ses gardes en restant assez distant. Isaac fit signe à Madame Malefoy de rentrer et la porte de la Cabane s’ouvrit toute seule en un grincement sinistre. En parfait gentleman, il lui dit :

Dusk- « Après vous… »

Il entra à sa suite et cella l’entrée d’une formule magique. Ils venaient de commencer un jeu très dangereux, de se jeter dans la gueule du loup et l’ex rouge et or en avait conscience. Son excitation redoubla et il ne sut empêcher un sourire de satisfaction.


« Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder »


Le serviteur du Seigneur des Ténèbres dévora sans retenue la sublime créature qu’il avait face à lui. Aucun homme normalement constitué n’aurait pu résister devant ce mélange parfait de courbes généreuses et de grâce. Il sentit naître au fond de lui une boule de feu qui lui réchauffa tout son corps androgyne. Ils étaient seuls et la nuit s’offrait à eux. Il avait la conviction que Narcissa le désirait autant qu’il la désirait, sinon pourquoi aurait-elle couru le risque de se rendre à ce rendez-vous ? Hollow s’avança de quelques pas, sans un bruit, sa cape flottant derrière lui comme s’il lévitait. Il n’avait pas envie de parler, le silence était parfois bien plus beau que les paroles, mais il se devait de dire quelques mots pour les convenances.

Dusk- « Je ne pensais pas vous voir ce soir. Ni aucun autre soir d’ailleurs… »

Un nouveau sourire malicieux s’étira sur son visage de porcelaine et son regard glacial se fit plus pétillant. Isaac aimait jouer et c’est ce qu’il allait faire : jouer. Quoi de plus excitant que la parade amoureuse, le refus de l’autre tout en lui envoyant des ondes de plaisir ? Quoi de mieux que de se faire attendre, de commencer une approche sulfureuse et de s’arrêter au dernier moment ? Pour le jeune homme, rien n’était plus attrayant, surtout quand il avait affaire à la perle des femmes. La Mangemorte savait qu’elle lui plaisait, le petit billet qu’il lui avait envoyé était clair, mais il ne voulait pas passer pour l’amoureux soumis prêt à la suivre la laisse autour du cou et à genoux, ce n’était vraiment pas son style. Il fallait qu’elle ait envie de lui, qu’elle avoue elle aussi qu’elle rêvait la nuit de ses étreintes fougueuses et d’un corps à corps torride.

Dusk- « Vous aimez le risque n’est-ce pas ? Servir le Seigneur des Ténèbres est on ne peut plus risqué… Presque autant que de se trouver dans un lieu isolé avec moi ! »

Il se mit à rire d’un rire cristallin. L’ancien Gryffondor choisit ce moment pour planter son regard de glace dans celui de son interlocutrice. Il ne souriait plus, il avait même l’air très sérieux et son expression était presque inquiétante. Il reprit sur un ton sombre :

Dusk- « Je pourrais vous soumettre au sortilège de l’Imperium et vous violer par terre en vous obligeant à me demander de recommencer d’une voix essoufflée. Je pourrais même vous contraindre à y prendre du plaisir. Je pourrais faire tellement de chose de votre corps parfait… Après tout, un Mangemort n’est jamais juste et aime la souffrance ainsi que la maîtrise des autres. Alors en sachant très bien que je pouvais agir comme le pire des salopards, pourquoi être venue ? Par amour du risque ? Non… Ce serait trop futile de votre part ! Alors pourquoi ? »

Pendant un instant, Dusk avait eu une expression extrêmement cruelle puis, un air de dégoût s’était affiché sur ses traits délicats face à ses propres paroles. Jamais il n’aurait fait une chose pareille, mais tous les hommes n’étaient pas comme lui et il en connaissaient plus d’un qui auraient agi de la sorte sans aucun scrupules. Son ton se fit plus doux vers la fin de sa tirade mais son regard était toujours aussi glacial et impassible.

« Puisqu’on ne vivra jamais tout les deux
Puisqu’on est fous
Puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux… »


[J'étais inspirée niarkhéhé ]
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MessageSujet: Re: La folie de deux coeurs [PV Isaac]   La folie de deux coeurs [PV Isaac] EmptyMar 17 Juil - 20:07:01

[Je vois ca Very Happy ]

L’air nocturne se rafraîchissant successivement arracha un frisson à Narcissa, réaction corporelle due au froid traversant sa cape légère, obstacle minime qu’il franchit sans difficultés pour s’insinuer sournoisement en elle. Cependant, pour une raison qu’elle ignorait, elle continuait de patienter à l’entrée de la Cabane délabrée et abandonnée, sous la brise qui se faisait violente et cinglante plus la nuit faisait sa fabuleuse entrée succédant à la lumineuse journée hivernale qui avait trônée depuis l’aurore.

Qu’arrivait t-il à Narcissa ? Plus l’heure fatidique du rendez-vous approchait, plus son cœur tambourinait dans sa poitrine, telle une adolescente surexcitée par sa première amourette. Qu’est-ce que ce jeune homme avait comme pouvoir surnaturel pour faire adopter à la froide et stoïque Madame Malefoy une réaction aussi puérile? Tant de questions qui furent brusquement interrompues par une voix susurrant au creux de son oreille ; un timbre de voix merveilleusement sensuel ou se mêlait cependant une once de froideur. Narcissa tressaillit une fois de plus, mais le vent n’y était pour rien, cette fois ci. Ses paroles étaient élégantes, flatteuses et, pour une raison qui lui échappait, elles lui firent intensément plaisir de la part de ce jeune Mangemort solitaire, si froid, si dur, plus que les autres. Elle avait troqué pour l’occasion son ton habituel pour un autre, plus doux, mais qui ne laissait aucunement échapper son trouble et son émotion :


- Je suis particulièrement flattée de savoir que seule mon humble présence à suffit à vous rendre heureux, vous, Isaac, jeune Mangemort talentueux à la réputation de cœur de pierre.

Il se plaça ensuite face à Narcissa qui sentit son cœur faire un saut périlleux lorsqu’il ôta son capuchon et que ses yeux croisèrent les prunelles bleues comme l’azur et froides comme les glaciers de son interlocuteur. Durant un bref instant, son regard se noya dans l’océan qu’était celui d’Isaac mais, avant d’être totalement envoûtée et hypnotisée par le charme certain du jeune homme, elle s’arracha à contrecoeur de la contemplation divine qu’était le visage du jeune brun.

D’un discret signe de la main, Isaac invita Narcissa à pénétrer dans l’antique demeure délaissée dont la porte d’entrée s’était instantanément ouverte. Après l’avoir remercié de sa galanterie et de sa délicatesse, la Blonde entra dans cette cabane tant redoutée des superstitieux qui la croyaient hantée. Tant de naïveté ne pouvait qu’exaspérer Narcissa mais elle avait d’autres préoccupations en tête. Elle entendit le cliquetis d’une porte qui se verrouillait sans en retirer une quelconque appréhension. Elle n’avait jamais envisagé l’hypothèse que tout ceci ne soit qu’une mascarade destinée à lui tendre un piège pour l’éliminer car elle savait qu’Isaac était un des serviteurs les plus dévoués du Seigneur des Ténèbres et qu’il ne toucherait jamais à une Mangemorte qui n’avait pas manqué au devoir.

Les œillades qu’il lui lançaient sans soucier le moins du monde d’être remarqué étaient d’ailleurs claires et formelles : Narcissa l’attirait, irrésistiblement, et elle avait la certitude que c’était la seule et unique raison pour laquelle il avait sollicité cette rencontre. Elle s’avouait intérieurement que cette attirance était réciproque et qu’il lui en faudrait peu pour succomber au charme du magnifique et mystérieux Mangemort qui brisa le silence en lui admettant qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle vienne. Narcissa eut un léger sourire et lui répondit :


- Enfin Isaac, soyez sérieux…Vous êtes un jeune homme sain d’esprit, et vous ne pouvez qu’être conscient des ondes de charme que vous dégagez, alors, comment avez-vous pu songer que j’aurais la force de résister à vos yeux, à votre beauté sombre et brute ?

Narcissa ne comprenait pas : ce garçon avait l’allure de quelque un qui connaît l’effet qu’il fait aux femmes, alors pourquoi, avec elle, avait-il l’air d’être assailli par les doutes ? Peut-être parce qu’elle était plus vieille que lui, ou parce qu’il jugeait indécent de courtiser une Malefoy, digne descendante de la famille Black ? Elle n’arrivait pas à trouver une explication plausible, et, à l’instant même ou elle renonça, Isaac reprit le fil de la conversation en lui faisant clairement comprendre le danger qu’elle courait en se retirant avec lui dans un endroit isolé :

- Je sais de quelle cruauté vous pouvez être capable lorsqu’il s’agit d’exécuter les ordres du Seigneur des Ténèbres ou de régler vos comptes personnels, mais une intuition me dis que vous ne me voulez aucun mal, je ne suis nullement apeurée.

Mais, lorsque son regard se fit dur et plus glacial qu’à l’ordinaire et qu’il proféra de menaçantes paroles, elle fut moins certaine de n’éprouver aucune frayeur. Son côté lunatique était époustouflant ; comment le jeune homme si poli et respectueux d’il y’a quelques instants pouvait dire de telles choses ?? Narcissa en eut sur le coup le souffle coupé, mais se remit bien vite et lui répondit d’un ton calme :

- Jeune homme, vous savez pertinemment que vous avez agi avec une exceptionnelle mais imprudente audace en m’envoyant cette lettre que mon Mari aurait pu intercepter. Et si c’était lui qui se serait présenté au rendez-vous ?? Malgré que j’ai pour vous un grand respect et que j’admire votre indéniable talent, vous n’avez pas l’expérience de Lucius et je ne donnais pas cher de votre peau…Vous me parlez alors de l’amour du risque ?? Quant à ce que vous pourriez faire de moi, je doute que vous ayez envie de faire le quart de ce que vous avez dit, et croyez vous que je n’opposerais aucune résistance ?? Sachez enfin qu’entre ce que vous pourriez faire et ce que vous voulez faire, il y’a une énorme différence…

Sa voix n’avait pas flanché et elle n’avait pas abaissé le regard qui était toujours plongé dans celui d’Isaac qui restait de marbre, et Narcissa attendait, une réaction, une parole de la part de ce jeune homme si difficile à cerner…
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MessageSujet: Re: La folie de deux coeurs [PV Isaac]   La folie de deux coeurs [PV Isaac] EmptyMer 18 Juil - 10:54:46

« Elle a du faire toutes les guerres,
Pour être aussi forte aujourd’hui,
Elle a du faire toutes les guerres,
De la vie… Et de l’amour aussi »


- Enfin Isaac, soyez sérieux…Vous êtes un jeune homme sain d’esprit, et vous ne pouvez qu’être conscient des ondes de charme que vous dégagez, alors, comment avez-vous pu songer que j’aurais la force de résister à vos yeux, à votre beauté sombre et brute ?

A ces paroles, Dusk se sentit étrangement maître de la situation et son orgueil se gonfla en son âme. Narcissa était plus directe qu’il ne l’aurait imaginé et ce n’était pas plus mal en fin de compte. Au moins, il était fixé, il savait qu’elle était ici pour les mêmes raisons que lui et non juste pour lui demander de lui ficher la paix. En fait, en y réfléchissant, la Belle avait parfaitement raison, il était conscient de son charme et de sa sombre beauté naturelle, mais comment savoir si la noble Mme Malefoy se laisserait séduire par quelque chose d’aussi banal ? Elle venait de répondre à cette interrogation d’une manière favorable. Intérieurement, le Mangemort jubilait.

- Je sais de quelle cruauté vous pouvez être capable lorsqu’il s’agit d’exécuter les ordres du Seigneur des Ténèbres ou de régler vos comptes personnels, mais une intuition me dis que vous ne me voulez aucun mal, je ne suis nullement apeurée.

Sa réputation était donc déjà faite ? On narrait déjà ses exploits les plus cruels ? Comme la fois où il avait soumis une vieille sorcière récalcitrante à L’imperium et qu’il lui avait obligé à s’arracher les yeux et à se couper la langue. La vieille n’avait pas voulu témoigner de ce qu’elle savait de l’Ordre… Elle ne pourrait plus jamais le faire et mieux, elle ne pourrait plus jamais observé qui que ce soit avec sa longue vue ! A cette pensée, un petit sourire de triomphe et sadique s’inscrivit sur les lèvres du jeune homme pendant l’espace d’une seconde.

- Jeune homme, vous savez pertinemment que vous avez agi avec une exceptionnelle mais imprudente audace en m’envoyant cette lettre que mon Mari aurait pu intercepter. Et si c’était lui qui se serait présenté au rendez-vous ?? Malgré que j’ai pour vous un grand respect et que j’admire votre indéniable talent, vous n’avez pas l’expérience de Lucius et je ne donnais pas cher de votre peau…Vous me parlez alors de l’amour du risque ?? Quant à ce que vous pourriez faire de moi, je doute que vous ayez envie de faire le quart de ce que vous avez dit, et croyez vous que je n’opposerais aucune résistance ?? Sachez enfin qu’entre ce que vous pourriez faire et ce que vous voulez faire, il y’a une énorme différence…

Cissy avait dit cela sans flancher, son regard azure plongé dans celui de glace d’Isaac. Il était vrai qu’il avait énormément compté sur sa bonne étoile pour que la missive ne tombe pas entre de mauvaises mains. Mais que n’aurait-il pas fait pour cette princesse de beauté et de grâce ? Pour cette femme qui surplombait les autres par sa noblesse de cœur, d’esprit, de sang et de maintient ? Rien… Il aurait tout fait, quitte à se faire avoir par Lucius. Cet homme était son opposé physiquement, à croire que son épouse aimait la diversité ! Le cœur d’Hollow fit trois tours quand son interlocutrice lui avoua qu’elle lui portait un grand respect… Cette femme était vraiment… étonnante ! Intérieurement, il hurlait de joie, tel un roi qui venait de gagner une longue guerre. Il s’était inquiété pour rien ! La Rose Noire était déjà à lui ! Il avait réussi à la cueillir sans en effleurer les épines.

Dusk- « Nous allons voir ça tout de suite ma chère ! »

Un sourire amusé s’afficha sur le visage de porcelaine de l’ex rouge et or et toujours à la façon d’un ectoplasme déchu, il s’avança sans bruit vers son opposante. Une fois à un mètre d’elle, il dégaina sa baguette, ses traits cruels lui donnant un air de psychopathe, il la pointa sur Cissy d’une façon menaçante et en une fraction de seconde, fit un geste impressionnant qui ne présageait pas un sortilège commode. Une lumière jaillit au bout de sa baguette et une magnifique rose noire apparut. Son visage se détendit et prit une expression presque douce. Ses yeux de marbre se posèrent doucement sur ceux de sa dulcinée et il jeta sa baguette à l’autre bout de la pièce. Il aimait faire monter l’adrénaline et il était certain que la mère de Drago avait paniqué pendant au moins une petite seconde. Ou du moins, il avait cru voir une once d’inquiétude dans son magnifique regard. En se désarmant, il lui signifiait qu’elle n’avait rien à craindre. Il lui tendit la rose en lui disant d’une voix légèrement caressante :

Dusk- « Je ne suis point maître dans l’art de la beauté, cette rose ne vous égale donc pas, mais on m’a toujours dit que les roses n’avaient d’épines que pour ceux désirant les cueillir… Je préfère donc avoir un avant goût de la douleur avant de cueillir la plus ténébreuse et la plus noble des fleurs que cette terre ait portée… »

« Moi je n’étais rien et voilà qu’aujourd’hui,
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits,
Je l’aime à mourir »


Tout en disant cette tirade improvisée, il avait continué à avancer et son visage était tout proche de la magnifique Blonde. Il serra ses doigts contre les épines de la fleur et du sang coula de sa main, faisant étrangement contraste avec la pâleur de sa peau. Dusk arracha les épines en se blessant et il lâcha la rose aux mains de Narcissa avec une délicatesse extrême. Son regard se fit langoureux et les yeux mi-clos, il déposa ses lèvres sur celle de l’épouse de Lucius. Le contact fit comme un électrochoc et sa peau frissonna. Il sentit son cœur battre beaucoup plus vite et se laissant guider par le désir, il posa ses mains sur les joues de Cissy, y déposant du sang avec sa main droite. Ses longs doigts de pianiste caressèrent sa peau de pêche avec tendresse et ses baisers se firent doux et sensuels à la fois. Les lèvres du serviteur du Seigneur des Ténèbres jouaient avec celles de sa princesse, s’ouvrant, se refermant, emprisonnant parfois la lèvre inférieure de sa dulcinée. Le baiser dura plusieurs minutes et Isaac aurait aimer qu’il dure encore une éternité. Mais très doucement, ou rouvrant les yeux, il se retira de la Belle.

Dusk- « J’ai fait ce que je voulais faire… Et ce que tous les hommes rêvent de faire la nuit, quand essoufflés dans leurs lits, ils trompent leur épouse avec vous dans leurs rêves maudits… »

Son regard avait changé, il n’était plus glacial, plus de marbre, non, ses yeux d’un bleu épuré semblaient… tendres ! Il s’approcha de Mme Malefoy et passa sa main non ensanglantée sur son visage dont une joue était tachée du sang du jeune Mangemort. Il laissa un silence s’installer. Il n’avait plus rien à dire, le moment n’était plus aux paroles, il était à l’affection. Il n’avait même plus envie de coucher avec elle, le simple fait d’être à ses côtés comblait toutes ses envies charnelles. S’ils devaient finir leur nuit dans un lit, il ne la « baiserait » pas comme il le faisait avec les autres, non, il lui ferait l’amour avec douceur et délicatesse car cette femme était à part… Peut-être l’aimait-il sans vraiment le vouloir…

« Et pour qu’elle n’ai jamais froid,
J’ordonnerai au soleil de briller…
Même en plein hiver »
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MessageSujet: Re: La folie de deux coeurs [PV Isaac]   La folie de deux coeurs [PV Isaac] EmptyMer 18 Juil - 17:13:47

Devant l’absence de réaction d’Isaac et de son obstination à ne laisser paraître aucun de ses sentiments sur son visage gracieux, Narcissa sentit naître en elle une pointe d’inquiétude. Les explosions de fureur mal contenues la laissait de marbre, mais elle redoutait bien plus les colères froides, celles que l’on conserve au creux de son âme, à l’abri de tout.

Après ce silence supplicier d’une durée interminable pour Narcissa, il reprit enfin la parole, pas pour la rassurer, bien au contraire, et sortit sa Baguette en la pointant directement vers elle, ses traits finement dessinés déformés par la cruauté et la hargne. Les membres ankylosés, figés par l’expression haineuse du jeune homme, elle s’arma un peu tard de sa propre Baguette et le sortilège du jeune Mangemort était déjà exécuté lorsqu’elle la pointa, à son tour, en direction de la poitrine d’Isaac. A son intense stupéfaction, il ne lui infligea aucun mal, mais fit simplement apparaître une rose aux pétales d’un noir de jais, à la tige épineuse et à la magnificence incroyable. Avec une grande lucidité, Narcissa songea qu’elle n’était pas au bout de ses surprises avec ce jeune homme décidément imprévisible. Pour écarter tous les soupçons de l’esprit de Narcissa à son égard, il envoya sa Baguette à l’extrémité de la lugubre pièce qui atterrit dans un bruit grave et sourd sur le plancher usé.

Tout en lui tendant la sublime fleur, il la complimenta avec une telle finesse et raffinerie que Narcissa, la froide et peu émotive Narcissa sentit le rose lui empourprer délicatement ses joues blafardes. Le jeune homme si dur et impitoyable était en fait d’une délicatesse remarquable lorsqu’il s’agissait du jeu délicieux et dangereux de la séduction ! Qui l’eut cru ?


« Quand tu tombes, moi je pleure,
Quand j’ai froid, toi tu trembles… »


Alors, lorsqu’il serra sa main volontairement autour de la tige de la rose et que les épines s’enfoncèrent profondément dans ses chairs, elle ressentit sa douleur et se mordit la lèvre inférieure lorsqu’un filet de sang perla de sa main de porcelaine. Pourtant, il continuait d’arracher les épines une à une, consciencieusement , certainement pour que ne pas que la fleur ne meurtrisse les mains longues et fines de Narcissa. Ce geste attentionné la toucha plus qu’elle ne se l’admit et, lorsqu’il lui offrit la rose, leurs regards se croisèrent, et les paroles furent inutiles pour qu’ils puissent se comprendre, la force de cette rencontre de leurs yeux étant intensément plus puissante que les mots. Leurs visages se rapprochaient à une vitesse folle et, lorsqu’elle sentit le contact des lèvres d’Isaac sur les siennes, Narcissa perdit la notion du temps et s’engouffra dans un tourbillon de plaisir. La Blonde tressaillit de désir lorsque les mains du jeune homme se posèrent délicatement sur ses joues, celle de droite humidifiant la peau blafarde de la Dame Malefoy de sang, nectar vital indispensable à la survie humaine.

Leur baiser était tendre, passionné, et, lorsque Isaac décolla lentement ses lèvres pour l’achever, Narcissa vit à regret son visage s’éloigner du sien et, lorsqu’il rouvrit la bouche pour la couvrir de galants éloges, elle posa un index sur ses lèvres pour lui imposer le silence et lui répondit :


- Chuuuuuut…Par pitié, épargnez moi les phrases que vous avez du servir à tant d’autres…Je ne suis pas stupide, et je sais très bien que je ne suis qu’une proie de plus à inscrire dans votre tableau de chasse. Dans le cercle restreint qu’est la communauté des Mangemorts, les potins se savent à une vitesse alarmante et toute la gente féminine est au courant de vos innombrables aventures, certaines en sont même les victimes, prises au piège par votre charisme que vous utilisez sans scrupules et qui ne parviennent pas à se défaire de l’amour qu’elles vous porte. Inutile alors de gaspiller votre salive pour tenter de me séduire puisque vous y êtes déjà parvenu.

Elle posa alors délicatement sa Rose, présent d’Isaac, sur un petit meuble situé derrière elle et prit la main ensanglantée du jeune homme dans la sienne. Sortant sa Baguette, qu’elle pointa sur la paume du Mangemort, elle prononça une incantation et les orifices encore saignant se refermèrent instantanément et le sang se volatilisa. Elle entrelaça alors ses doigts dans les siens, laissa tomber sa Baguette au sol et passa sa main libre dans ses cheveux pour l’embrasser de nouveau. Ses lèvres caressaient les siennes, dans une tendresse infinie mais, contrairement à la première fois, ce fut Narcissa qui rompit l’enchantement en détachant ses lèvres, bien qu’elle aurait souhaité qu’elles soient scellées à jamais à celles d’Isaac.

Emprisonnant toujours la main du jeune homme dans la sienne, elle l’admira longuement, et, après lui avoir adressé un petit sourire malicieux, elle plaça ses mains sur la poitrine du jeune homme et lui déboutonna sa longue cape qui s’effondra au sol, laissant voir les contours parfaits de la silhouette du Mangemort. Narcissa ne se gêna pas pour observer attentivement tous les détails de son corps, puisqu’elle l’avait surpris à se livrer à la même occupation tout à l’heure…
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MessageSujet: Re: La folie de deux coeurs [PV Isaac]   La folie de deux coeurs [PV Isaac] EmptyMer 18 Juil - 23:19:40

« Et pour qu'elle puisse encore chanter
Les chansons de notre bohème
Je construirai un silence
Plus grand que ceux des cathédrales»


- Chuuuuuut…Par pitié, épargnez moi les phrases que vous avez du servir à tant d’autres…Je ne suis pas stupide, et je sais très bien que je ne suis qu’une proie de plus à inscrire dans votre tableau de chasse. Dans le cercle restreint qu’est la communauté des Mangemorts, les potins se savent à une vitesse alarmante et toute la gente féminine est au courant de vos innombrables aventures, certaines en sont même les victimes, prises au piège par votre charisme que vous utilisez sans scrupules et qui ne parviennent pas à se défaire de l’amour qu’elles vous porte. Inutile alors de gaspiller votre salive pour tenter de me séduire puisque vous y êtes déjà parvenu.

Devant ces paroles, l’estomac de Dusk se noua. Comment pouvait-elle penser une chose pareille ? Comment osait-elle croire qu’elle n’était qu’une victime de plus à ajouter à son palmarès ? Elle, la belle et délicate Madame Malefoy, celle qui l’obnubilait à longueur de temps, qui faisait frémir son cœur, frissonner son corps et du mal à son esprit. Celle dont l’image était inscrite à jamais dans ses pensées, qui réchauffait son âme et qui lui faisait tourner la tête comme personne. Oui, Narcissa s’était tout ça, de la torture mentale et énormément de sentiments. Jamais le jeune homme n’avait ressentit une pareille chose pour une femme. Ca c’était passé dès le premier instant où ses yeux avaient croisés ceux de sa dulcinée. Il avait flanché, ses tripes s’étaient serrées et son cœur s’était remis à battre pour quelque chose. A cette époque, il ignorait qui elle était mais il savait une chose : cette femme devait être sienne. Aujourd’hui, elle avait succombé mais elle ne se rendait pas compte de l’emprise qu’elle avait sur le Mangemort. En cet instant, il aurait été prêt à mourir pour elle, à s’arracher le cœur… Car son cœur ne lui appartenait plus désormais, non, il venait de l’offrir à Cissy et c’était sans doute le plus beau cadeau qu’il puisse lui faire. La Rose Noire avait déjà tout : L’argent, la demeure, l’enfant, le sang, le statut, la beauté, l’intelligence, le pouvoir… Mais elle n’avait pas d’amour. Lucius était un homme froid et distant, bien entendu, il devait certainement l’aimer à sa manière, il était inconcevable de ne pas aimer la Douce, mais il ne l’aimait pas de la bonne manière. Isaac se sentait capable de combler ce manque affectif, et si manque affectif il n’y avait pas, il était d’accord d’avoir le statut de simple divertissement bien que cela le chagrine profondément.

Cissy s’avança alors vers lui et grâce à une incantation, referma ses blessures. Il se fichait bien de ces blessures-là, ce qu’il voulait, c’était qu’elle soigne ses vrais maux, pas les superficiels. Chose qu’elle fit en l’embrassant avec énormément de tendresse et en entortillant ses doigts dans les siens. Hollow eut alors un sentiment de liberté extrême. C’était comme si on le libérait d’un fardeau qui pesait sur lui depuis bien longtemps. Comme si on venait de lui libérer les mains afin qu’il puisse cueillir cette magnifique Rose qui le narguait depuis une éternité. Les lèvres de la mère de Drago étaient plus douces que la soie et avaient un goût unique : celui du désir. Le jeune homme se laissa enivrer par un sentiment nouveau… Maintenant il en était sûr, il n’avait plus peur d’y penser. Ce sentiment était l’amour. Le Belle n’était plus qu’un fantasme, non, ce n’était plus le fantôme de ses pulsions et de ses envies, c’était bien plus que ça, elle venait de se transformer en la femme dont il était amoureux, chose qui ne lui était jamais arrivée encore.


« Et pendant qu'elle dormira
Moi, je lui construirai des rêves
Pour que plus jamais, au réveil
Elle ne se lève les yeux en pleurs »


Le baiser se rompit mais pas le charme. Narcissa se recula et lui adressa un sourire malicieux qui le fit craquer. Il lui rendit un sourire très doux et elle lui ôta sa cape de ténèbres, dévoilant ainsi sa silhouette élancée. Son corps s’enflamma et son cœur s’accéléra. Il plongea son regard glacé qui brûlait d’un feu nouveau et dévastateur dans les yeux azure de sa compagne et il l’étreignit fougueusement mais très délicatement en même temps. Les lèvres du jeune Mangemort se déposèrent sur la bouche sensuelle de sa partenaire avec douceur et envie, ensuite elles glissèrent sur le coin de sa bouche, puis dans son cou. Les mains de Dusk caressèrent ses joues, sa nuque, puis elles lui ôtèrent sa cape. Elles partirent ensuite en expédition sur les dunes chaudes qu’étaient sa poitrine. Il caressa cette dernière avec tendresse et avec une légère excitation. Sa main gauche descendit sur le ventre de la jeune femme et sa main droite défit la tirette qui fermait sa robe dans son dos. La bouche d’Isaac vint retrouver ensuite celle de Cissy pour l’emmener dans un torride baiser langoureux. Au fond de lui grandissait le désir, il le sentait dans son cœur, dans son ventre et bien que cela ne soit pas très poétique mais naturel, dans son boxer. Il avait la chaire de poule mais avait très chaud en même temps. Son souffle se fit plus bruyant, plus fort, comme s’il venait de courir plusieurs kilomètres. Mais malgré toute cette excitation, il ne voulait pas brusquer les choses, il voulait savourer cette femme qui était la plus délicieuse des gourmandises. Ses lèvres glissèrent jusqu’à l’oreille droite de l’épouse de Lucius et il lui suça le lobe de l’oreille, doucement. Puis, essoufflé, il lui murmura sur le ton de l’amant :

Dusk- « Tu n’es pas un trophée…*souffle* Tu es la femme… *souffle* que j’aime… *souffle* Je t’aime… »

Il ferma de nouveau les yeux et colla son corps entier à celui de Madame Malefoy. Il sentait son cœur battre contre le sien et posa sa main gauche sur le sein droit de Narcissa. Il prit ensuite la main de la Douce dans la sienne et la porta à son cœur à lui. Il ouvrit les yeux, plongea un regard passionné dans ses yeux féminins et lui dit d’une voix suave et amoureuse :

Dusk- « Tu sens mon cœur qui bat ? Il bat pour toi… Il bat certainement un peu trop haut pour moi mais je sens que je suis vivant… Pour de bon ! Et même si tu en aimes un autre, même si je n’ai réussi qu’à te charmer et non à te donner l’envie de m’aimer sache que pour moi tu es la seule qui compte… La seule qui vaille la peine que je me risque à affronter la terre entière ! Car je sais que rien ne sert de courir loin d’eux, ils nous rattraperont… Je sais qu’ils ne comprendraient pas que j’ai trouvé à la force de t’aimer dans mon cœur un espoir… Je sais que rien ne sert de rêver, je ne suis plus un enfant… Mais je sais qu’il faut que tu saches que je t’aime Cissy… Mon amour, ma Rose… »

Sa voix tremblait, d’ailleurs tout son être tremblait. Tout se passait si vite, il ne contrôlait plus rien. C’était la première fois qu’une telle chose lui arrivait. Il était rongé par le désir et avait très envie de faire l’amour à ce corps parfait qu’était celui de la Mangemorte. En même temps, son cœur le tiraillait car il le laissait s’exprimer, chose qu’il n’avait pas faite depuis longtemps. Sa gorge était nouée et ses yeux s’embuaient. Il ne voulait pas pleurer de chagrin ou de tristesse, non, s’il versait une larme, ce serait une larme de libération. C’était comme s’il venait de divulguer un secret capital qu’il s’était juré de ne jamais révéler.

Une larme perla sur sa joue, une unique larme. Il sentit une vague d’angoisse s’échapper de lui en même temps que cette goutte d’eau salée et il sourit, un sourire sincère. Isaac embrassa de nouveau sa dulcinée en passant une main dans ses cheveux blonds pâles. Il était si délicat, si attentionné, si amoureux… si méconnaissable…


« Et pour que cette longue nuit
Ne soit plus jamais noire et profonde
Je demanderai à la lune
De remplir le ciel tout entier »



[HRP: Quel romantisme exacerbé! Suspect niarkhéhé I love you ]
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MessageSujet: Re: La folie de deux coeurs [PV Isaac]   La folie de deux coeurs [PV Isaac] EmptyJeu 19 Juil - 11:18:03

[HS : Oui, qui aurait imaginé Dusk si fleur bleue niarkhéhé I love you, désolée, réponse un peu courte :sifle: ]

"Loin de tes yeux
Les miens ne voient plus rien,
Mon coeur ne bat plus
Sans le rythme du tien..."




Narcissa avait déversé ce flot de paroles uniquement dans le but de faire comprendre à Isaac qu’elle n’était pas la naïveté incarnée et qu‘elle n‘avait pas la prétention de croire qu‘il éprouvait quelque sentiment pour elle. Mais, contre toute attente et à son grand remord, elle aperçut une pointe de peine traverser brièvement et pudiquement le sublime visage du Mangemort, chose qui l’ébranla considérablement. Ses paroles avaient du dépasser sa pensée et être d’une cruauté extrême pour qu’elles puissent atteindre l’insensible Isaac. C’est à ce moment qu’elle comprit. Qu’elle comprit qu’il avait acquit une place au plus profond de cœur, que ses absences seraient un calvaire insoutenable et qu’elle frissonnerait, seule dans son lit, à l’évocation de ses caresses emplies de tendresse. Elle sut à cet instant qu’inconsciemment, elle était à la quête depuis plusieurs années de cet homme, d’un homme attentionné, doux, qui saurait l’aimer comme elle en avait toujours rêvé, comme elle ne l’avait jamais espéré…

Aussi, alors qu’elle continuait son admiration peu discrète d’Isaac jusqu’aux plus infimes détails de sa silhouette musclée, il l’enlaça passionnément et goûta de nouveau à ses lèvres, puis sa bouche s’aventura au creux de son cou tandis que ses fines mains parcouraient sa poitrine, son ventre, la délivraient de sa cape…La troublante voix qu’il avait utilisé tout à l’heure se fit entendre une nouvelle fois au creux de son oreille, entrecoupée de son émotion peu dissimulée, et lui avoua son amour avec toute la sincérité dont un homme peut-être possible. Narcissa sentaient ses membres s’engourdirent sous l’impact de la révélation. Ainsi donc, l’amour qu’elle lui portait était partagé ? Il était si bon de se sentir aimée, chérie et cajolée, elle qui ne pensait plus que cela pourrait lui arriver.

Alors qu’il reprenait la parole pour poursuivre sa déclaration enflammée, Narcissa sentit curieusement le même sentiment que tout à l’heure s’immiscer en elle. Le sentiment d’être dupée, de n’être qu’une aventure parmi tant d’autres et, l’espace d’un instant, elle eut envie de lui cracher au visage que si, c’était effectivement encore un enfant et qu’il ne pouvait prétendre y connaître quoi que ce soit à l’amour.

Mais, alors qu’elle vit son regard glacé s’embuer, son cœur fut rongée de regrets à l’idée qu’elle ait put douter de ce qu’il peut ressentir pour elle, de la sincérité de ses paroles, et, lorsqu’une larme coula sur sa joue tendre, elle se sentit chavirer dans une vague d’émotion mélancolique. Alors, comme elle le faisait parfois à Drago lorsque son âme était chagrinée, elle passa ses bras autour de son cou et le serra très fort dans ses bras, dans une étreinte réconfortante, en lui disant d’une voix apaisante :


- Je vous aime également Isaac, même si je suis consciente que c’est de la folie douce, que je vais au-delà de sérieux ennuis et que je commets un grave pêché, l’infidélité…Malgré tout, je persiste à croire que l’amour est plus fort que tout et qu’il triomphera de tous les obstacles qui se mettront sur notre chemin.

Elle caressait ses cheveux tendrement, l’instinct maternel reprenant soudain le dessus, persuadée qu’elle avait affaire à un petit enfant en détresse et blottit sa tête contre son épaule, ressentant elle aussi le besoin d’être réconfortée…
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