Enfin à Poudlard [Libre a tous, je vous invite a venir !]

Lexy Jenkens avait été envoyée à son grand bonheur à Serpentard. Lexy était décidément heureuse et souriait ce qui était plutôt rare chez elle, en général ce n'était pas des sourires sincères...
Après le banquet, elle était passée par la volière pour envoyer une lettre à Tracy et Jack Jenkens, ses parents. Ils seraient sûrement contents de savoir que leur fille avait été envoyée dans la même maison qu'eux quand ils étaient jeunes. Les Jenkens était une longue lignée de sorciers, cela faisait déjà plusieurs générations de sang-pur. Ils étaient appréciés dans le monde de la magie, c'était des gens qu'on considérait comme des gens bien, et personne n'aurait osé les associer aux Forces du Mal. Cependant, les Jenkens approuvaient le Seigneur des Ténèbres en secret, particulièrement Lexy qui était énormément attirée par la magie noire !
La lettre que Lexy avait écrit a ses parents était breve et simple, pour la simple raison que Lexy n'était pas très liée à ses parents et elle ne se confiaient pas a eux. D'ailleurs ils n'avaient "jamais le temps" comme ils ne cessaient de le dire. Ayant une mère qui travaillait à Gringotts et qui s'absentaient souvent et un père qui travaillait au Ministère de la Magie et faisait des heures supplémentaires, Lexy ne voyait pas souvent ses parents et leurs parlait peu, ils disaient qu'ils étaient trop occupés pour cela. Lexy avait bien compris que c'était tout simplement parce qu'ils ne voulaient pas lui parler, mais elle ne s'en souciait guère, elle aimait bien rester seule... sans les adultes quoi !

Après avoir été à la volière, elle décida d'entrer dans la salle commune, en espérant faire connaissance avec d'autres élèves. La Vert et Argent n'avait pas de chance, car la salle commune était totalement vide !

Lexy soupira et se dit qu'elle n'arriverait pas a s'endormir maintenant. Elle observa donc les lieux puis alla s'assoir sur un fauteuil moelleux en fixant le feu... Elle commençait à sommneler quand la porte s'ouvrit a toute volée...

Une fois de plus, ses pas s’emboîtaient dans ceux de son père. Comme lui, des années auparavant, Andréas avait fréquenté Poudlard et quelle autre maison aurait pu mieux accueillir le mangemort que Serpentard ?
Ulrick avait eu une once d’espoir de refuser ce chemin qui semblait lui être tracé depuis la naissance. Il était évident que son intégration dans une autre maison aurait remis en question son destin. Car dès lors, le paternel aurait certainement pensé que le jeune homme n’était pas digne de son apprentissage et se serait tourné vers son dernier espoir, la sotte Angélina.
Mais non, il ne décevrait pas son père, bien au contraire, il en ferait même la joie. Il sera aux anges, quand il apprendra que son brillant fils a trouvé refuge dans les anneaux chauds du reptile, que ce n’est plus du sang qui coule dans ses veines, mais du venin et que sa langue de vipère n‘en finira plus de siffler.

Ulrick déambulait seul dans le château, l’esprit embrumé par ses pensées. Il jetait de temps à autre, des regards furtifs sur le décor. Il fallait avouer que le cadre était plaisant, mais bien trop bruyant à son goût. Déjà lassé de flâner, il sortit de la poche de sa robe de sorcier, le plan magique qui lui permettrait de se repérer. Un coup de baguette sur le carré représentant le dortoir et le parchemin offrit à ses yeux l’itinéraire le plus court. Un sourire imperceptible anima les lèvres du pantin. Au moins, il ne devait pas emprunté ces escaliers stupides en perpétuelle mouvance.
Pressant son pas déterminé, le jeune homme s’en alla rejoindre la salle commune des serpentard, qui se trouvait dans les sous-sol. Obscurité et fraîcheur, ce qu’il préférait par-dessus tout. Ayant horreur de la luminosité trop forte qui l’aveugle ou de ce soleil cuisant qui brûlait sa peau douce et fragile. Les cachots étaient un endroit qui lui convenait parfaitement. Finalement, peut-être arriverait-il à se plaire, parmi ses pairs au sang froid.
Il s’arrêta net lorsque le plan lui indiqua qu’il se trouvait devant l’endroit recherché. Et pourtant, il n’y avait rien de plus que les murs de pierres. Le jeune homme comprit rapidement que la salle était dissimulée et se maudit de ne pas avoir demandé le mot de passe qui pourrait découvrir l’entrée, quand un jeune homme visiblement pressé, sortit en trombe de la salle sans se retourner. Ulrick profita de ce moment pour se glisser de l’autre côté du mur et pénétrer dans la pièce qui serait maintenant son chez lui.

Il ne porta guère attention aux diverses personnes présentes, occupées à discuter de sujets tous plus passionnants les uns que les autres. Ulrick leva les yeux au ciel, avant de secouer son visage, geste que le jeune homme utilisait fréquemment et qui traduisait son dépit.
La marionnette ne tarda à rejoindre le dortoir, une pointe de curiosité envers sa nouvelle chambre l’y aidant. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit qu’il ne dormirait plus seul ! Son poing se crispa, laissant les ongles un peu trop longs s’enfoncer dans la chair pour laisser couler le long de son poignet, un petit filet écarlate. Et pourtant, quoique légèrement rougi, le visage de porcelaine du jeune garçon restait impassible.
Son père lui avait caché ce détail en connaissance de cause. Déjà réticent à l’idée de quitter sa famille mais surtout ses repères et sa vie tranquille, Andréas savait qu’il devrait essuyer un refus catégorique de son fils s’il lui disait qu’il n’aurait plus aucun espace personnel.
Cette trahison de la part de son paternel lui retourna l’estomac, inutile de préciser que lorsqu’il devrait envoyer son premier courrier, il ne serait pas des plus courtois avec le mangemort.

Mais il fallait se résoudre à la fatalité, bien conscient que son rang ne lui offrirait aucun avantage, puisque le directeur mettait un point d’honneur à être impartial. Quel dommage, mais surtout quelle bêtise, car il était évident, dans l’esprit de notre jeune Ulrick, que la pureté du sang devait conférer un traitement spécial. Ne faisait-il pas honneur à cette école en venant y étudier ? Alors qu’elle regroupait autant de sorciers si peu fréquentables que sont les sang-de-bourbes et autres déchets de leur monde magique.
Mais il était inutile de partir dans un débat stérile avec les dirigeants de l’école, sachant par avance que ses idées ne seraient pas écoutées, ou non comprises.

C’est avec lenteur qu’il se déplaça à travers le dortoir et qu’il trouva le lit qui lui était réservé. Celui qui était le plus à l’écart des autres, quel curieux hasard…
Il défit son bagage avec soin, les gestes calmes, précis et gracieux, tel qu’il semblait que s’il effectuait un geste brusque, il se briserait en petits morceaux. Une fois ses vêtements et autres effets personnels rangeaient avec soin dans l’armoire, Ulrick enfila la robe de sorcier aux couleurs de sa maison. Se regardant dans le miroir collé à l’intérieur de la porte de l’armoire, il s’admira un instant. Les couleurs s’harmonisaient naturellement avec son teint. Il ne put s’empêcher de se trouver beau. Ses cheveux souples et soyeux, rappelant la couleur du feu retombait joliment sur ses épaules. Son regard glacial, d’un bleu si clair qu’il était étrange d’en posséder de pareils, aurait été encore plus hypnotisant s‘il était animé de la flamme d‘une passion quelconque, malheureusement, Ulrick avait pour l’instant le regard vide. Sa belle bouche aux lèvres pleines. Et son teint de porcelaine hérité de sa mère et qui empêchait ces imperfections récurrentes chez les roux et qui ont le doux nom de tâches. Il arborait un teint parfait qui renforçait l’impression qu’Ulrick n’était pas humain, tant sa beauté sortait de l’ordinaire. Il ressemblait d’avantage à une poupée figée qu’à un garçon de onze ans.

Lorsque sa contemplation s’acheva, il prit l’un des nombreux livres dont il aimait la compagnie. Souriant en pensant à son père, qui avait bien réussi son coup en le forçant à se confronter aux autres. Il est vrai que le manque de sociabilité du jeune garçon, avait heurté plusieurs fois son père. Qui lui démontrer à quel point les relations étaient importantes pour réussir sa carrière et sa vie. Et qu’il y avait de nombreuses personnes si intéressantes dans les familles au sang qui n’était pas encore souillé. Leçon de morale qui ennuyait profondément Ulrick. Qui, bien loin d’apprécier son entourage, tâchait de se montrer courtois pour ne plus devoir subir les réprimandes du paternel. Il suffisait de jouer également ici, la pièce était la même, seule la scène et le nombre d’acteur s’étaient considérablement vu grandir.

Il se dirigea à nouveau vers la salle commune, d’un pas léger, presque dansant. Prêt à affronter les autres et leur stupidité. Il ouvrit délicatement la porte et vit l’une de ses camarades somnoler dans le canapé. L’envie de lui gâcher le sommeil apparut assez vite et il referma la porte de la salle dans un violent claquement, avant de prendre place dans un fauteuil vert et gris, comme les nombreux autres et d‘ouvrir l‘œuvre à la page qu‘il avait précédemment abandonné.

Bonsoir.

Après des heures d’attentes à s’ennuyer dans le train pour arriver à destination, Lexy était fatiguée et épuisée bien qu’elle devait l’avouer, elle était franchement soulagée de s’être retrouvée à Serpentard, et non dans unes des trois autres maisons qui, contrairement à la maison Serpentard, n’étaient pas dignes d’intérêt. Lexy devait suivre la trace de ces parents : aller à Serpentard. Cela ne la dérangeait aucunement vu que c’était ce que la jeune fille avait souhaité. Mais bref, cela n’empêchait pas Lexy d’être, pour tout dire, fatiguée, surtout que sa mère l’avait réveillée comme une sauvage le matin même, simplement parce que Lexy avait dormi un peu plus que prévu …

Lexy, qui n’avait pas envie de monter dans son dortoir pour supporter les présences féminines de son âge qui, elle le savait, allaient parler et glousser toute la soirée, et lui poser pleins de questions afin de faire connaissance. Lexy n’était pas contre l’idée de ce faire des amis, du moment qu’ils étaient à Serpentard et avaient le sang-pur, mais, ce soir, ce qu’elle voulait tenait en deux mots : se reposer ! Elle préféra donc somnoler dans ce moelleux fauteuil au coin du feu mais, malheureusement, uns de ces condisciples ferma soudain la porte à toute volée. Lexy ouvrit les yeux, agacée d’être ainsi interrompue. Apparemment, le jeune homme assis à présent dans un fauteuil en face d’elle, tenant un livre, l’avait fait exprès. Pour quelle raison ? Elle n’en savait rien. Même si les Serpentards étaient arrogants et adoraient embêter les autres, ils s’entendaient plutôt bien entre eux, préférant se lier pour aller insulter et rabaisser les Bouffondors, d’après ce qu’avait conter Mrs Jenkens à sa fille. Ce n’était apparemment pas le cas de ce jeune homme roux à l’air étrange et au teint pâle qui était décidé à l’embêter. Il la regarda et lui dit « Bonsoir ». Lexy l’observa un bon moment, sans ciller, malgré la fatigue qui la tenaillait et que le jeune sot avait empêchée de s’évaporer. Si Lexy aurait écouté son énervement en ce moment, elle se serait probablement mise à hurler contre cet arrogant personnage, mais c’était sans doute ce qu’il attendait, pour pouvoir un peu s’amuser. C’est pourquoi, elle répondit, non sans froideur :

« Bonsoir. »

La jeune fille avait envie de lui arracher des mains le livre qu’il lisait, avant de le jeter au feu, pour irriter son courroux car, lui, ne s’était pas gêné pour le faire. Malheureusement, c’était son premier jour, et elle n’avait certes pas envie de se disputer avec uns de ces condisciples dès le départ, c’est pourquoi elle retenu sa rage. Retirant ses chaussures, elle mit ses pieds à présent nus sur la table basse qui se trouvait en face d’elle, dans une attitude rebelle et décontractée qui lui était propre. Après quoi, elle observa froidement le jeune homme, avant de lui faire remarquer :

« La prochaine fois, évite de claquer la porte ! »

[Hj : Je sais que j’ai énormément de retard dans ce RP, j’ai même plusieurs mois ^^ mais je suis désolée, je ne venais jamais sur ce forum, c’est la seule excuse que j’ai à fournir …]