Kenza était dans la bibiothèque, non pas pour le plaisir de la lecture

** la lecture... éprouver du plaisir ??? C'est possible ?? euh ... **

mais pour trouver le sortilège qui l'aiderais ...

En faite, Kenza ne le cherchais pas pour se dépêtrer d'une situation périlleuse ** sinon, je serais 24h/24, 7j/7 (fermé de 13 heure à 14) toujours à la bibliothèque !! ** mais pour s'offrir plus de liberté ...** Promis ! C'est autorisé ! ... euh... disons plutôt que ce n'est pas interdit ... **
Après avoir passé plusieurs heures à fouiller rénétiquement la bibliothèque de fond en comble, elle n'avait toujours rien trouvé ...
** C'est dur de trouver chaussure à son pied !

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Bon, d'accord, c'est vrai que peu de gens ont essayer de reprendre les idées des moldus, mais quand même ! Ils devraient bien y avoir quelques sorciers fous ! en plus de moi...^^ **
Puis, elle aperçut un coin de la bibliothèque qui n'était pas passé sous sa loupe... personne n'y était ... le coin était moins bien éclairé et, c'est pour cette raison qu'ele ne l'avait pas vu.
Evidemment, sa curiosité l'emporta sur sa raison et elle s'approcha ds rangées de livres qui l'intéressaient tellement ...
pour une fois !!!!
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Une araignée se promena sur la reluire d'un bouquin.

** Aragnus chiantus, de la famille des arachnides, une races extremement populaire dans les bibliothèques, et qui ponds ses oeufs dans la poussière... c'est d'ailleur pour ça qu'il y en a que ici ! (Quoi ? Je fait un sous-entendus ? Moi ? Naaannnn ! ...) et qui est inoffensive, l'abdomen marron, les pattes jaunes... **

Eh oui, comme vous l'avez remarquer, Kenza n'est pas fanatique des araignées mais ça, c'est une autre histoire.

Revenons à nos choux-fleurs, Kenza, depuis près d'une heure était dans la bibliothèque et n'avait pas parlé, n'avait pas fait de bêtises ( si si, c'est pssible !) mais, inconsciemment, son esprit ne pouvait pas s'en empêcher ...
elle s'approcha encore et vi un petit panneau, expliquant que l'accès était interdit, sauf si l'on avait l'autorisation d'un professeur...
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REFLEXION : LE CERVEAU ( eh oui, elle en a un !)DE KENZA EST EN EBULITION
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Au bout d'un quart d'heure :
** C'est pas un panneau qui va empêcher ma VRAI nature d'être elle-même !!**
En effet, elle avait beau avoir un cerveau (minime) parfois, ces raisonnements étaient ... disons ...loufoques !!^^

*C'était l'après-midi, et le temps était pluvieux. De toutes manières, qu'il fasse beau ou non, Esyld se trouvait obligée de rester enfermée dans le Castel. Dans une grosse, une immense boîte pleine de surprises : là était sa vie désormais (façon de parler, évidemment X]). Les premiers temps, soit durant ses quatorze premières décénies, elle s'était amusée à visiter chaque pièce de Poudlard, salle par salle, arrêtée ni par la faim, ni par la fatigue, ni par les hautes murailles se dressant devant elle, son corps les traversant avec aisance. Un couteau dans du beurre frais, aurait-on pu dire de la fantôme, jeune fille morte bien trop tôt à son goût. Mais cela l'avait bien vite lassée, sa curiosité générale appaisée, et l'habitude si vite prise, elle flottait dans les couloirs, tel un spectre, le regard vide, sans chercher à savoir où sa volonté l'emmènerait.*

*L'une des premières choses qu'elle avait compris après sa mort et être redevenue sous son état de fantôme, était qu'elle était obligée de se déplacer grâce à sa volonté. Le moteur principal des humains pour se déplacer était leurs jambes. Et comme eux, au début, il lui avait fallu toute sa concentration, toute son âme, pour se redresser, faire un pas, un autre, et encore un autre. Mais, au fil du temps (il fallait bien dire que, deux cent ans, c'était plutôt long x] - ), cela était devenu un mécanisme pour elle, elle le faisait en dormant - bien qu'elle n'ait pas besoin de dormir - , en mâchant - bien qu'elle n'ait plus besoin de se nourrir.. La réalité avait, au bout de ces deux cent longues années, perdue de sa saveur. Oh, Poudlard regeorgait de souvenirs, de secrets, évidemment. Mais la jeune fantôme s'était interdite de se lier d'amitié avec un quelconque élève ou professeur présent en ces lieux. Les mortels passaient et s'en allaient devant ses yeux, s'amusant entre eux, tandis que la jeune fantôme, les yeux baissés, remplis de larmes qui ne pouvaient couler, restait là, intemporelle, inchangée. Seule.*

*Alors elle se laissait emporter, au gré du vent, de son humeur, de ses envies. Aujourd'hui était un jour particulièrement spécial. C'était celui où elle avait rencontré, lors de sa première année à Poudlard, celle qui avait partagé les sept années suivantes de sa vie. Et ils s'étaient retrouvés à la Bibliothèque. Si ses souvenirs étaient bons - un comble de se souvenir de souvenirs que l'on ne pouvait plus refaire surgir ! Alors, machinalement, instinctivement, elle avait posé les yeux au sol, le regard terne, vide de toute expression, et elle s'était dirigée en direction de leur lieu. De la Bibliothèque.*

*Passant son corps translucide de jeune fille de quinze ans morte à dix-neuf, elle déambula dans les allées poussiéreuses de livres, son regard morne s'attachant parfois à certaines reliures de livres qu'elle se souvenait avoir feuilleté, seule ou avec ses amis - nostalgique. Elle continua son chemin durant près d'un quart d'heure, jusqu'à attérir dans une allée sombre, étroite. Un sentiment d'attraction s'opéra alors en elle, quelque chose la poussant à aller de ce côté - un instinct. Et là, près d'un panneau sur lequel se trouvait noté une interdiction, une jeune fille. Seconde année. Esyld avait appris depuis bien longtemps à déterminer leur âge et leur année sans trop se tromper. Oui, elle était encore petite, elle avait encore toute la vie devant elle... Alors sa voix s'éleva, doucement, comme un bruissement d'ailes dans l'air. Une intonnation de tristesse et d'avertissement ; sans méchanceté. Elle la prévenait juste.*

"Tu ne devrais pas aller par là."

*Qu'aurait bien pu faire Esyld, à part lui faire cette remarque ? Elle était translucide, intangible - et ça, cela faisait depuis bien longtemps qu'elle l'avait compris. Pratique parfois pour pénétrer dans des salles, des endroits interdits, pour ne pas se faire attraper également. Mais, sur certains points, cette capacité était contraignante. Pour prendre un livre et le lire, comment faire ? Sa main passait au travers ! Impossible alors de tourner les pages par soi-même ; impossible également de déplacer un objet d'un endroit à un autre. Impossible également de jeter des sortilèges - elle n'avait plus sa baguette depuis belle lurette ! Par certains côtés, ainsi, elle se retrouvait dépendante des autres, élèves, professeurs, adultes en tout genre présents dans le Castel. Sa seconde contrainte était de ne pouvoir quitter l'enceinte de Poudlard - elle ne s'était jamais aventurée plus loin que les portes du Hall d'Entrée du Château, de peur de perdre de sa matière, et donc ne savait pas s'il était possible pour elle de se promener dans le Parc. Et dans ce cas, pour quoi faire ? Sentir le souffle d'air sur sa peau lui était désormais interdit, tout comme de toucher l'écorce rugueuse des arbres centenaires du Parc. Perdue dans ses pensées, elle ne se rendit donc pas tout de suite compte que la jeune fille la fixait sans gène.*

- Vous m'avez l'air bien pâle triste ! Quelque chose ne va pas comme vous voudriez qu'il aille ? Vous savez, je suis petite et idiote mais quand les personnes ont besoin d'aide... je suis toujours là pour elles. Faîtes-moi confiance et tout ira bien mieux !

*Certes, Esyld était vieille - pour la seconde année et pour les mortels en général, mais ce devait être l'une des plus jeunes fantômes de Poudlard. Néanmoins, ayant passé près de deux cent ans cloîtrée dans le Castel, elle ne se rendit absolument pas compte que la jeune Gryffondor avait employé une phrase d'un film moldu. Bon, d'accord, ses parents à elle n'étaient pas Moldus, et n'avaient pas de télévision chez eux, mais bon, ce n'était pas vraiment de sa faute, hein .*

*Les paroles de la fillette eurent cependant l'effet escompté car Esyld, touchée par ses mots, lui sourit tendrement, d'un sourire tel qu'une grande soeur aurait donné à sa cadette pour la rassurer. Un sourire plein de tendresse et d'un je-ne-sais quoi de magique, d'apaisant. Un sourire dans lequel on pouvait sentir que la fillette ne lui semblait absolument pas idiote (bien que petite XD) ; un sourire qu'elle lui offrait pour essayer de se persuader elle-même que la présence de la petite lui permettrait d'aller mieux. Certes, elle savait que Dumbledore préférait voir un sourire sur tous les visages, en bon maître de Maison. Et c'était ce qu'Esyld essayait le plus de faire ces deux dernières années. Et pourtant, certains jours, une certaine mélancolie envahissait son être entier, comme pour lui rapppeller qu'elle était morte - morte et seule. Ces jours-là, elle ne pouvait s'empêcher d'afficher un air triste sur son visage, et restait pour le moins seule - au contraire des autres jours où cela ne la dérangeait pas spécialement, et où elle aidait avec un certain plaisir les premières années perdues, ou discutait brièvement avec les autres.*

*Après avoir entendu les paroles de la fillette résonner dans son esprit, elle resta un nouvel instant silencieuse, tant qu'une personne extérieure ait pu croire qu'elle ne répondrait jamais à la Gryffondor. Car une espèce d'idée, floue, imprécise, se dessinait dans son esprit, tandis que Kenza baissait la tête, confuse, et se mettait à étudier le sol de la bibliothèque pour ne pas avoir à recroiser une nouvelle fois le regard pâle et triste de la fantôme. Enfin, cette dernière se mit à parler, d'une voix claire qui avait quelque peu perdue de sa mélancolie, et néanmoins hésitante, de peur que la jeune fille ne se trouble de lui parler une nouvelle fois, comme bien d'autres auparavant.*

"Hé bien, pour tout dire... Si tu avais un peu de temps, j'aimerais effectivement - et si tu es d'accord évidemment - que tu me rendes un petit service. Tu comprends, je suis.. j'ai disparu, enfin.. depuis quelques temps déjà. Bref (elle se rendit compte que ses bafouillements devaient devenir ridicule aux yeux de la Gryffondor - une fantôme de près de deux cent ans perdre contenance devant une gamine, voyons, ça ne s'était jamais vu !) Tu sais que je ne peux tenir de livres en main, étant intangible. Alors j'aurais aimé que tu fasses une recherche pour moi. Savoir quelle était ma Maison lorsque j'étais à Poudlard. Ca peut sembler une lubie de fantôme, mais comprends, c'est très important pour moi."

Au bout d'un quart d'heure **Bah oui, réfléchir, c'est long ! XD **,
Kenza, indécise, avait décider de faire du yoga de dire oui à son prince charmant car elle s'était ennuyée, à force de chercher le sortilège et savait très bien qu'elle ne pourrait pas aller le chercher si le fantôme restait dans les parages, plus précisément, en face d'elle, près de la réserve, lieu sacré où elle voulait innocement ** ** aller.

[Mode Larëliane Decircée on]
Je suis trop forte ! J'ai fait une phrase en quatre lignes !!
[Mode Larëliane Decircée off]

** Ainsi, le fantôme ne savait pas de quelle maison elle venait ... étrange... même si elle avait plusieurs milliards d'année derrière elle, elle devait se souvenir d'une chose aussi importante ! **
Ce qui étonnait aussi Kenza, c'était que le fantôme bégayait. Kenza, experte en la matière 8) (en effet, elle possédait un don pour bégayer ! XD) n'avait cependant pas encore étudiée un spécimen d'un âge aussi avancé et aussi intéressant. Elle avait remarquée qu'avec l'âge, les personnes bégayaient de moins en moins, avaient plus d'assurance... mais pas elle (aussi bien le fantôme que Kenza...).
Elle ne put s'empêcher de penser sottement qu'elle était sotte : elle avait peur que le fantôme, magnifique être flottant avec grâce, -ce que Kenza n'arrivait pas à faire, malgré toutes ses tentatives- allait la dévoilée au réseau de T.I.C ( Terroristes Imbéciles et Chiants); traduction, aux professeurs de Poudlard. Du coup, elle décida de lui faire confiance :

- Je te fait confiance (une phrase mieux formée et moins banale, moins imbécile que celle-là ne lui venait pas à son petit pois son esprit). Mais je crois qu'il faudrait avant tout que l'on fasse connaissance, que l'on se présente ! Je veut bien t'aider, pour moi, ce n'est qu'une simple recherche, il n'y a aucune raison pour bégayer ainsi ! [/color]**Quoique... **

Entre temps, Kenza avait levée la tête ** Il faut bien, sinon, j'aurais des crampes ! :geek: ** et, à présent, elle osait presque la regarder en face. Elle n'allait pas l'avouer, mais les fantômes (quels qu'ils soient) l'impréssionaient. Elle commancait à avoir faim et priait pour que son ventre reste discret.
Malheureusement, comme pour contredire, son corps ne lui obéit pas :
- GGrrrRRRRRRRrrr...Bouarb-bouaaaaarRRRgggrrb...
Son ventre gargouillait et la fantôme avait dut s'en rendre compte... pour la deuxième fois en quelques minutes, Kenza, honteuse, baissa la tête, confuse...