[En espérant que tu me pardonnes pour le texte horriblement ridicule, il est quand même tard ^^ et je désirais respecter ma parole]

Comme il y avait longtemps que le Préfet n'avait pas pris un repas en toute quiétude, sans aucune presse. Ce jour béni s'offrait à nouveau à lui. Il n'était pas particulièrement tôt, mais Drago restait Drago, et il n'était pas non plus bien tard. Seulement, il avait pour une fois passé une nuit complète sans anicroche et s'était levé en même temps que ces compagnons de Dortoir, fait inusité quand à son habitude. Cependant, ce n'est pas lui qui irait s'en plaindre, non loin de là.

Ce matin, il était pleinement reposé et s'était même accordé le privilège de traîner un peu et d'aller prendre un bain délicieux dans la Salle de Bain des Préfets, la félicité quoi. Drago arriva donc dans la Grande Salle comme à l'habitude, le visage complètement dépourvu d'émotions, prenant place à l'endroit qu'il occupait la majorité du temps puis regarda avec appétit les plats qui s'offraient à sa vue. Il pigea un croissant avec des confitures, un bol de céréale et un grand verre de jus de citrouille. Le tout n'était pas mauvais, et Drago n'entama pas immédiatement, non.

Son esprit se mit en route, avec paresse, chose qui ne lui arrivait jamais. Lui habituellement toujours en ordre et dans les temps, mais ne se laissant aucun lousse, semblait intérieurement une toute nouvelle personne. Cela ne lui déplaisait pas et semblait le calmer, mieux que tout ce qu'avait de lui conseiller quelques Serpentards. Bien entendu, ces trucs de vieilles harpies ne marchaient pas sur le délicat jeune homme, mais il avait finit par quitter ses préoccupations, détacher son esprit de tout ce qui le tracassait et faire le vide. Cela l'avait servi, mais cet exercice exténuant lui avait également soutirer énergie et effort, car le Préfet était toujours préoccupé par un quelconque détail, obsédé par son futur qu'il souhaitait ardemment à la hauteur de ses attentes, de ses obligations de Préfet, de ses travaux, des cours, des demandes de Lucius et des tensions entre les Serpentards. Bref, tout cela lui demandait temps, lui occupait l'esprit. Pourtant, ce matin, elle ne semblait pas revenir aux galops, agréable sensation.

Il n'avait cours que cette après-midi, le plaisir d'être en troisième année d'étude à Poudlard. Il porta le verre de jus à ses lèvres, en prenant une lampée. Étonnamment, il n'y avait pas grand monde à table, du moins à proximité. Soudain, devant lui, un avion en papier magique atteri dans le plat d'un Serpentard à proximité de son propre repas . Un peu irrité de ce geste puérile, le regard d'acier du Préfet se dirigea vers une petite troupe de Poufsouffle qui semblait bien se marrer, puis reposa ses yeux sur le Serpentard ciblé, qu'allait-il faire?

[Pardonner!]

Bang!

Ce fut le bruit que fit le corps du pauvre Serpentard en tombant sur le sol. Il ouvrit les yeux de peine et de misère, son corps le faisant souffrir. En se débattant dans son sommeil, il n'avait pas pu se retenir d'aller frapper le sol froid. Mickael se redressa tant bien que mal et s'assit sur son lit. Il regarda, découragé, ses couvertures éparpillées un peu partout. Il avait dû bouger beaucoup! Le vert et argent essaya de se remémorer le rêve -plutôt le cauchemar- qui l'avait mis dans cet état. Il pensait qu'il en avait fini, mais les évènements lui prouvaient le contraire.

C'est en soupirant qu'il se leva. Il n'y avait personne dans son dortoir. Heureusement, car en même temps, aucun témoin n'était là pour rire de son air ensommeillé et de ses cheveux tout ébourriffés qui allaient dans tous les sens et tous les côtés. Mickael s'avança et pu ainsi regarder l'horreur dans le miroir. Il faisait pitié à voir. Il ne semblait pas avoir dormi depuis deux jours. Les poches noirs qu'il avait sous les yeux étaient trompeurs. C'était pire qu'il pensait.

Il soupira de nouveau et détourna le regard. Un autre bruit différent retentit. Le Serpentard porta la main à son ventre. Il avait faim. C'était le temps pour lui d'aller faire un tour à la Grande Salle et d'aller manger un morceau. C'est ce qu'il fit après s'être habillé et d'avoir essayé de s'arranger un peu.

Une dizaine de minutes plus tard, le vert et argent poussait la porte de la Grande Salle et se dirigea vers la table de sa maison. Elle n'était pas vraiment occupé, alors il ne serait pas déranger dans ses réflexions. C'est avec un semblant de contentement qu'il assit son postérieur sur une chaise. Il regarda autour de lui et vit ce qui s'offrait à lui en terme de déjeuner. Mickael avait l'eau à la bouche, alors il ne put résister longtemps. Il s'empara d'un toast et de la confiture aux fraises. Il en mit une généreuse quantité et mordit dedans à pleine dents. C'était délicieusement bon!

Tout en mangeant, il avait fermé les yeux et essayait de chasser toutes pensées négatives de son esprit. C'était difficile, puisqu'il avait encore dû subir son cauchemar qui ne cessait jamais. Tout comme il semblait replonger dans la torture, il entendit un très léger son. Il ouvrit ses yeux bruns noisettes brusquement. Planté dans son assiette gisait une petite avion en papier. Il leva son regard et vit un petit groupe de Pouffy qui riaient. C'était de toute évidence eux qui avaient osé le déranger.


C'était tout à fait stupide de leur part d'avoir fait ça. Ça augmenta seulement la haine que le Sepentard avait envers cette maison de petits êtres inférieurs.

Un regard meutrier s'afficha dans le visage du vert et argent. Il sortit sa baguette. Il allait leur faire regretter ce qu'ils avaient fait. Il s'approcha d'eux et tonna une formule magique ce qui les fit lever de terre un par un. Un rire démoniaque déforma le visage du serpentard tandis qu'il les faisait voler dans tous les sens.

Bref, c'est ce que le jeune deuxième année avait le goût de faire, mais malheureusment, il aurait beaucoup trop d'ennuis. Bien que cette constatation n'aurait pas été en mesure de changer grand chose à sa vie, il se retint tout de même. Non, non! Vous ne rêvez pas! Mickael Imalio ne va rien faire!

Bien sur, il enleva l'avion en papier de son assiette. Il aurait bien aimé leur faire bouffer, mais sincèrement, que pouvait-il bien faire.?Répondre à cette stupidité et s'abaisser à agir comme eux. Jamais!!!!

[hj: Excellent, j'espère que mon post sera meilleur que mon précédent, parce que franchement, ça craint autrement xD.]

Son regard acier n'avait pas quitté la petite troupe qui, visiblement, venait de se rendre compte du regard braqué sur eux. Malheureusement, ce n'était celui de quelqu'un qui fléchissait rapidement, c'était le Préfet de Serpentard, Drago Malefoy. Si ce dernier n'aurait pas été en paix avec son esprit, sans doute ce serait-il relever pour mettre ces garnements à leur place, sans doute une excellente manière de commencer la journée que de se mettre sous la dent quelques petits insignifiants Jaunes et Noirs, en plus des quelques points qu'il pourrait soutirer. Ah, c'était ce qu'on appelle la vie, sa vie, celle de ce jeune homme de troisième année.

Pourtant, il détourna finalement le regard quand les petits importunistes semblaient tout à l'envers, d'ailleurs, il n'avait pas été le seul qui avait été particulièrement ennuyé par ce numéro d'un pittoresque, la «victime» dont l'assiette avait été assiéger par une avion de papier magiquement contrôlée. Ah tiens, ça aussi c'est interdit, d'utiliser les sortilèges hors des Salles de Cours à cet âge, d'ailleurs même Drago devait être sur ses gardes, il ne pouvait pas non plus les pratiquer, à moins d'une utilité extrême ou d'urgence, il ne se voyait tout simplement pas devoir expliquer devant une audience au Ministère qu'il voulait simplement dégonfler l'ego de ces premières années....

Peu lui importait, d'ailleurs, qu'ils aillent faire des leurs loin des Table de Serpentard, et la majorité des gens les laisseraient faire. Les Gryffondors, beaucoup trop peureux pour oser faire un pas contre les autres, les Serdaigles, trop préoccupés par leur petite affaire pour ce faire et, Poufsouffle, la loyauté étant leur «valeur» la plus généralisée, il était facile de croire qu'ils protégeraient ces petits ingrats ne connaissant rien des manières. Ah, comme il devenait rapidement lassant quand on vient à connaître le caractère des autres Maisons, alors que ces derniers ignorent complètement ce qu'est l'Esprit des Serpentards.

Beaucoup croit, et particulièrement la bêtise Rouge et Or, que les Serpentards se résument à de petits êtres prétencieux et supérieurs qui aiment mettre leur nez partout, rapporter au professeur Rogue et de prôner bêtement la supériorité du Sang Pur, eh bien, malheureusement pour ces derniers, certains collègues Vert et Argent se contentaient de ce petit monde si clos, si basique. Non, le fait d'avoir l'argent filant dans ses veines, avoir la puissance du Serpent et la morsure d'un Venin purement représentatif était tellement plus. On ne choississait pas Serpentard, c'était Serpentard qui choississait ses disciples.

Une fois qu'on faisait partie de ce lignage sélect, il fallait s'en montrer digne, et la meilleure façon était de faire honneur à son Sang et à son appartenance à la noble Maison de Salazar Serpentard, le plus grand des Quatre Fondateurs, de faire tout en son pouvoir pour le glorifier, en usant des qualités que développaient cet endroit, comme la ruse, la logique, le dépassement de soi ainsi que les connaissances. Par exemple, la Salle Commune était bien davantage qu'un endroit humide et froid, entouré de pierre et dont le dallage gris glacial ne se réchauffe que sous les pas des Rusés, non, c'était un endroit où les élèves étalaient leur connaissance, faisant des rencontres intéressantes et profitant du calme et du répit de cet endroit rien des bruyants Gryffondors, des lassants Poufsouffles et du sérieux des Serdaigle.

Heureusement, quelques Serpentards prenaient conscience de cette différence entre Serpentard et les autres Maisons, et ce nombre croissaient, ce qui faisait particulièrement plaisir au Préfet. Pour le moment, les Verts et Argent devait supporter cet agacement que causait les causeurs de troubles, qui finirent par disparaître dans l'immense porte de la Grande Salle.

Drago observa le jeune homme victime de ce coup puérile retiré avec dédain et, probablement, les idées de vengeance pleins la tête. Il avait démontré beaucoup de maîtrise de soi, car nul doute que sa baguette en main, cela aurait été autre chose. D'ailleurs, en la même situation, les doigts du Vert et Argent aurait probablement exigé la douce sensation du bois vernis et la puissance que ce dernier conférait aux sorciers.

Tu auras amplement l'occasion de leur faire payer.

En colère, un Serpentard trouvait toujours une manière de se venger, sans pour autant se compromettre, c'était sans doute un côté que les autres enviaient à ces êtres à part qu'on détestait justement de leur badge orné d'un Serpent qu'il portait fièrement sur le torse. Suite à ses paroles, le jeune Malefoy prit une bouchée de son croissant, délicieux, bien que moins chaud que lorsqu'il l'avait pris de ses fins doigts. Pourtant, on ne pouvait pas dire que les Elfes de Maison de Poudlard chômaient, tout était continuellement renouveler sur les tables et il n'avait habituellement rien à y redire, car un Malefoy reste un Malefoy, le perfectionnisme est aussi présent dans leur gêne que cette chevelure blonde pâle...

Drago porta une attention particulière au jeune homme, des cheveux noirs légèrement en bataille, la mine légèrement fatigué, mais toujours aussi fière. Cela ne le surprenait pas, il avait l'impression de l'avoir déjà vu. Ce dernier était peut-être de son degré, sinon en deuxième année. C'était le moment idéal pour faire une nouvelle rencontre, quoi de mieux pour rendre la matinée parfaite?

Je suis Drago Malefoy, en troisième, dit le Rusé, en offrant sa main au jeune homme, par-dessus la table à une distance respectable des aliments.

[Oh mon dieu! Je suis en immense retard. J'espère me faire pardonner autant pour ça que pour ce mini-post!]

Le jeune garçon avait mûri et ça parraissait dans sa façon d'agir et surtout de réagir face aux membres des autres maisons. S'il avait seulement fait une geste de se qu'il avait pensé à réserver aux immatures de la table des Poussouffles, il n'aurait été qu'à leur image. Bien entendu, ce n'était pas dans ses plans de ressembler à ce genre de minable. À cet instant, il était fier de lui. C'était rare qu'il ne réagissait pas, mais malheureusement, ce n'aurait pas été bien perçu d'user de ses pouvoirs dans cette salle autant qu'à un autre endroit. En effet, les sorciers de son niveau n'avait aucun droit de faire usage de la magie en dehors de leurs cours. Il n'allait certainement pas s'amuser à faire perdre des points injustement à sa maison.

Mickael posa son regard dans son assiette et en extirpa tout simplement l'avion en papier. Elle avait fait d'affreux ravage dans sa nourriture. Il grimaça, puis repoussa son assiette. Son appétit avait tombé. Ce n'était plus la peine de s'en resservir. Cette mini aventure lui avait totalement enlevé le plaisir de manger. C'était dommage, mais bon, pour ne pas mourir de faim, il prit tout de même un petit pain et le mangea rapidement.

Ses idées de vengeance étant sorti enfin de sa tête aux cheveux bruns pratiquement noirs, le vert et argent avait complètement oublié la présence des autres membres de sa maison, en particulier le préfet. Il sursauta un brin lorsque ce dernier s'adressa directement à lui. Mickael reprit immédiatement contenance, puis posa son regard habituellement glacé sur Drago Malefoy. Il sourit à son commentaire, mais ne répliqua pas. Effectivement, il croyait fermement qu'un jour, tout ce qu'on faisait subir aux autres se retournaient contre nous. C'était dans l'ordre naturelle des choses.

Ensuite, il s'amusa lui aussi à le détailler puisque ce dernier faisait la même chose de son côté. Il avait des cheveux très blonds et un air très fier typique à leur maison à tous les deux. Mickael savait que le jeune homme d'un an son aîné était le parfait représentant de la maison de Salazar Serpentard. Si le jeune garçon n'était pas aussi fier, il aurait eu une immense admiration pour ce dernier, car il était un modèle pour tous et chacun.

Il entendit soudain le troisième année se présenter. Il sauta de joie et sortit son appareil photo, un papier et un crayon pour un autographe. Il leva la tête, haut et fier. Ce n'était pas rien quand Drago Malefoy nous adressait la parole, car il faisait parti de la famille la plus respectée. Le jeune Serpentard fit la même chose que lui et tendit la main à travers la table à son compair.

- Et moi, Mickael Imalio, deuxième année, fit-il en serrant sa main.

Il retira ensuite sa main, ne sachant pas réellement quoi dire.