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 Libérée de ses étreintes
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MessageSujet: Libérée de ses étreintes   Libérée de ses étreintes EmptyMar 20 Mar - 15:32:31

June arriva devant les cachots et figurez-vous que la première chose que la verte et argent vit, c'était que tous les gens des autres maisons méprisaient du regard cette fameuse entrée qui conduisaient dans les cachots. Ce qui était plaisant pour la jeune fille, elle aimait bien sa maison, d'ailleurs June ne se voyait vraiment pas dans une autre maison. Oui, car quand elle voyait tous les autres élèves qui regardaient l'entrée des cachots, elle se disait que oui, elle avait bien fait d'être envoyée à Serpentard. Déjà, elle ressentait du mépris pour tous ces autres élèves sans aucune raison valable, et pourtant, mais quelque part elle se disait qu'elle était à présent une Serpentard et que donc, c'était un petit peu normal. Mais peu lui importait, ce qu'elle attendait surtout de ses camarades Serpentards c'était la tolérance, oh non pas envers les autres maisons ! Sûrement pas ! Mais plutôt envers eux-mêmes, June voulait rencontrer des gens comme elle, des Serpentards, aussi rancuniers qu'elle.

La jeune fille et les autres premières années attendaient avec impatience que leur préfet en chef vienne leur donner le mot de passe qui pourrait enfin leur permettre de rentrer dans leur salle commune. Salle dans laquelle la verte et argent allait sûrement passer la plupart de son temps libre, hors de question pour elle de mettre un pied dans la bibliothèque ! Non, June était intelligente, mais elle n'était pas le genre de fille qui reste enfermer dans la bibliothèque à faire ses devoirs ou à réviser ses cours, bien au contraire, elle préférait encore lire ou apprendre dans sa salle commune. Quelques instants après, le tableau sur lequel se dessinait un Serpent de Salazar Serpentard se déforma pour former une petite entrée qui laissait voir une salle plutôt vaste, remplie de fauteuils très confortables et une salle aussi très 'verte', mais cela n'étonna même pas June, bien au contraire ...

Leur préfet en chef leur expliqua où était les dortoirs des filles et ceux des garçons. Certes June était crevée, mais elle avait très très envie de rester dans la salle commune à s'occuper de choses et d'autres. Alors, la première année choisit en vitesse un gros fauteuil moelleux et se laissa tomber dedans et essaya de s'occuper, finalement sa première occupation fut de regarder comment les autres étaient, et ce qu'ils faisaient. Et elle regardait ces personnes d'un regard sombre, indifférent. Elle passait d'une personne à une autre sans vraiment s'attarder sur quelqu'un en particulier. Oui, l'année commençait à merveille ...
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MessageSujet: Re: Libérée de ses étreintes   Libérée de ses étreintes EmptyMar 20 Mar - 18:00:02

Et voilà, premier festin de prit dans l’enceinte de Poudlard. Bon jusque là rien ne choquait Mathilde, l’architecture était certes impressionnante, mais de là à dire que Mathilde en était choquée, il ne fallait rien exagérer. Mathilde avait ce soir là un regard sobrement était, il ne reflétait rien de plus que le manque d’envie de rire, et elle ne savait pas quand quelqu’un lui ferait retrouver cette envie qu’elle ne se souvenait pas avoir connu.
Pourtant Mathilde n’avait pas toujours était aussi éteinte et froide, elle avait à une époque lointaine était une fillette pleine de vie et de fraîcheur, mais le suicide maternel l’avait trop secoué pour qu’elle en reste elle même. Elle suivait depuis le début le mouvement, elle avait vu les regards assassins que lançaient les autres élèves à la table des Verts et Argents, c’était drôle, parce qu’entre les gens qui méprisaient les Serpents, on voyait aussi de la jalousie et des regards envieux. Ce qui était normal, quand on voyait que certains avaient atterri à Poufsouffle ou à Gryffondor, on pouvait comprendre qu’ils soient jaloux. Les Serdaigles étaient une « race » à part pour la jeune italienne, elle les considérait comme inférieurs aux Serpents, mais elle les considérait comme intelligents, et donc supérieurs aux deux autres maisons.
Le préfet entra et elle suivit le mouvement, elle ne prit pas la peine d’écouter ce qu’il disait et elle s’assit en face d’un mur immaculé, d’un gris sale. Elle était adossée au dossier de son fauteuil, ce dernier lui même touché un autre fauteuil. Quelqu’un venait de se placer avec une force certaine dans le fauteuil, même si Mathilde n’avait pas envie de se lever, elle ne voulait pas qu’on la bouscule alors qu’elle allait commencer à lire ! Elle se leva et s’assit donc à côté de la jeune fille qui s’était propulsée dans le siège, au moins elle ne sentirait plus les vibrations dans son dos. Maintenant Mathilde était à côté d’elle, et elle l’observait d’un regard dur, sans aucune expression, dénué de sens. Elle la décrivait en long en large en travers. Elle lui tendit la main, d’un geste gracieux.


« Mathilde Roma. Enchantée, et toi tu es… ? »

Elle se souvenait du prénom de la fille mais pas de son nom, alors autant la laisser se présenter elle même. De plus ce n’était pas très poli d’arriver et de se présenter sans laisser à l’autre le droit de faire de même. Mathilde enleva une mèche de cheveux qui tombait devant son œil gauche l’empêchant de voir l’autre jeune fille. D’un geste machinal elle replaça la mèche dans le reste de la frange.
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MessageSujet: Re: Libérée de ses étreintes   Libérée de ses étreintes EmptyMar 20 Mar - 19:10:08

June avait toujours été ouverte d'esprit, ouverte à tout ! Elle avait toujours été très heureuse dans sa vie, sauf quand sa belle-mère était arrivée, même si elle n'avait plus de man'man, mais oui, elle était une fille brune aux yeux bleus très épanouie, et surtout, surtout une fille qui avait ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Mais maintenant elle était entrée dans une école de grands donc il ne fallait plus jouer à la plus maligne, puis ici les élèves n'étaient pas comme des chats. Oui, June s'était toujours amusée à torturer les chats, à leurs faire peur, juste pour se faire croire que oui, elle était plus grande, plus puissante et plus humaine qu'eux. Alors qu'ici, à Poudlard ce n'était pas vraiment une école de chats, mais une école de sorciers, surtout qu'ici elle faisait partie des plus jeunes, alors bon ! A part torturer les premières années, les autres devraient être normalement plus intelligents et plus grand qu'elle, normalement, bien sur il y a toujours des exceptions. Par contre, ne croyez pas que June avait peur des années supérieures ! Oh non ! Si on la cherchait on la trouvait ! Donc bon, revenons au sujet, June était donc ouverte à tout et surtout ouverte à tous, oui, si quelqu'un se présentait devant elle gentiment lui demandant gentiment de se présenter, elle n'allait quand même pas refuser ! Mais là, ce fut une sorte qu'exception ...

En effet June venait de s'affaler sur le sofa, d'une manière très particulière, mais qui avait dit qu'elle dérangeait quelqu'un ? Où est-ce que c'était écrit ' Ne pas se jeter sur le fauteuil s'il y a quelqu'un derrière' ! Bon ! Alors voilà, ce fut les pensées de June, lorsqu'elle sentit quelqu'un osant s'asseoir à côté d'elle d'une manière sombre et la regardant l'air de dire ' Toi tu m'énerves déjà'. June n'avait jamais dérangé quelqu'un de sa vie, et ce n'était sûrement en s'asseyant sur un sofa qu'elle allait déranger quelqu'un tout de même ! Mais le regard que lui lançait la jeune fille était sombre, très sombre, et la seule chose que June sut dire c'était :


« Ca va pas ? niarkhéhé »

Non, en aucun cas elle se moquait de la jeune fille, elle voulait juste la détendre, lui faire comprendre que June n'était qu'une toute petite fille bien sage qui n'avait vraiment pas envie de s'énerver à cette heure-ci du soir. Mais quand la jeune fille se présenta, June dût faire une certaine obsession sur son nom de famille. 'Roma', pour elle ce n'était pas très anglais, même pas anglais du tout ! Mais bon qu'est-ce que ça importait dans tous les cas ? La verte et argent secoua ses cheveux courts et serra la main de sa voisine:

« Salut ! Moi c'est June, June Hendayn ! Contente de te rencontrer ! »

Faisait-elle vraiment voir qu'elle était Serpentard là ? Non, mais elle était calme et heureuse, puis normalement cette fille était dans la même maison qu'elle, alors pourquoi s'entre-tuer ?! Par contre, ce qui allait peut-être choquer Mathilde c'était la manière dont parlait la brune. Oui, comme je vous l'ai dit, June était très ouverte et elle ne parlait pas vraiment comme une sang-pur ou comme quelqu'un de riche, non, elle parlait comme quelqu'un de 'normal', sans un langage soutenu ou quoi que ce soit d'autre. Oui au lieu de dire 'Bonjour' c'était 'Salut', au lieu de 'Enchantée' c'était 'Contente', là on pouvait voir la grande différence entre les deux jeunes filles. June était quelqu'un d'épanouie, la fille à côté d'elle n'avait pas l'air très 'commode'. C'était aussi ce qui avait un peu surpris la vipère, c'est que la plupart des Serpentards étaient sombres et faisaient peur, alors que June, non, elle ne faisait pas très peur, mais elle était ingrate, narquoise et tous les défauts possible.

June regarda sa voisine et lui dit avait une voix plutôt joyeuse :


« Dis, t'es une descendante de Rome ? Ou je n'sais pas trop quoi ?! »

Un tout petit sourire se glissa sur les lèvres de la première année, oui, elle était vraiment de bonne humeur par rapport à ce matin. Pourtant, elle sentait bien que l'atmosphère était aussi lourde qu'une crème caramel, de plus June avait toujours eu beaucoup de tact pour commencer des conversations ...
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MessageSujet: Re: Libérée de ses étreintes   Libérée de ses étreintes EmptyMer 21 Mar - 12:57:43

Mathilde lança un regard désespéré sur son livre. Spartiates, un roman de la bibliothèque familiale, qu’elle aimait particulièrement pour sa couverture et pour son contenu. Une couverture douce et noire sur laquelle était écrit en lettre d’or Spartiates. Ce roman retraçant la vie de guerriers puissants la faisait rêver, c’était le seul livre qui lui procurait une sensation de dépaysement si profond. Pour l’instant elle n’avait rencontré personne qui puisse pouvoir se venter de lui faire complètement oublier ses problèmes, sauf peut-être Edan et sa timidité burlesque. Quand la jeune June, lui adressa la parole en un ‘ça va pas ? Very Happy’ Mathilde ne sut pas vraiment comment le prendre. Etait-ce une façon de lui dire qu’elle était laide et que son teint était blafard ? Ou juste une tentative dont le but était de détendre l’atmosphère. Mathilde préféra opter pour la seconde option, tout simplement car elle savait qu’elle n’était pas malade, ni laide, elle ne se sentait pas d’une beauté époustouflante mais de là à paraître malade ! Son regard froid et dur, complètement éteint, se dirigea vers celui de l’autre Verte et Argent. Il prenait une consistance inédite, une touche d’amusement mêlé à de la méfiance, pas que la Vipère aux yeux bleus lui fasse peur mais juste qu’elle ne souhaitait pas s’exposer, pour l’instant. Cependant elle sourit, d’un sourire sans acide, ni forcé, juste un sourire, comme celui de n’importe quel enfant de onze ans.

« Bien, et toi ? »

Pour l’instant les deux jeunes filles semblaient différentes sur un ou deux points, le fait que June soit vive et enjouée, n’était pas pour déplaire à son opposée. June semblait plus décontractée que Mathilde, d’ailleurs pas que semblait, elle semblait à l’aise, alors que Mathilde était réservée et secrète. L’atmosphère se détendait peu à peu, elle n’était pas encore aussi légère que de la crème fouettée, mais elle ne ressemblait plus à de la crème caramel. Laissons la cuisine là où elle est, la salle commune des Serpentards n’était pas un endroit où parler cuisine était vraiment approprié, d’ailleurs les elfes de maison faisaient ça très bien la cuisine, pas besoin de discuter d’un sujet dont on ne ferait jamais rien. La jeune Vipère apparaissait à Mathilde comme une fille moderne, qui n’était pas sortie d’un cocon de riche sangs-purs, ce qui était il fallait l’avouer un avantage, car même si Mathilde était très riche elle n’était plus sang-pur, autrement dit pas de je suis supérieure à toi parce que j’ai un sang-pur, entre les deux Vertes et Argent. C’était déjà une bonne chose. Le langage était un outil que Mathilde maniait avec une grande facilité, et elle savait que son vocabulaire semblait parfois vieux, mais bon June elle parlait comme n’importe quel jeune. Depuis la mort de sa mère la Maligne n’était pas très souriante, et rire ne lui arrivait pas très souvent. En effet elle avait perdu pas mal de sa joie de vivre depuis le suicide parental. Alors quand June lui demanda si elle était une descendante de Rome, Mathilde rit. D’un rire cristallin doux et sincère, un rire comme elle en avait rarement sorti depuis quelques mois. Elle prit tout de même la peine de répondre.

« Si tu veux savoir si j’ai des origines italiennes, oui, mon géniteur est italien mais ma mère était anglaise. »

Elle savait que ça faisait bizarre aux gens qu’elle parle de sa mère au passé, mais comment voulaient-ils qu’elle parle d’une morte ? Au présent en faisant comme si elle existait encore pour elle, non c’était impossible elle ne se voilerait pas la face pour faire plaisir à qui que ce soit. C’était hors de question, elle ne s’était jamais plié qu’à ses propres règles, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle allait changer cet état des faits.
Elle s’assit un peu plus profondément, sentant son livre bouger, elle pensa qu’elles pouvaient parler un peu littérature, c’était un sujet sur lequel Mathilde était très ouverte et pour elle n’importe quel livre méritait attention. Si June aimait un livre dont elle n’avait jamais entendu parler, elle le feuilletterai sûrement par curiosité, et pour voir ce qu’elle ratait jusqu’à présent. Mais elle aimait ses livres et savait que peu de livre valaient les styles incomparables des grands écrivains qui avaient marqué à jamais l’histoire de la littérature.


« Tu lis quoi comme livre ? »

Bien sûr si June était une des ses élèves qui ne lisait pas un livre par an, ou alors sous la contrainte la question était un peu mal placée, mais après tout, il fallait bien commencer quelque part. Non ?
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MessageSujet: Re: Libérée de ses étreintes   Libérée de ses étreintes EmptyJeu 22 Mar - 17:17:48

June sentait l'atmosphère se détendre légèrement, et c'était plutôt bon signe. Elle n'aimait pas vraiment les gens trop réservés, les gens qui n'ont de confiance envers personne et qui méprisent tout le monde en un seul regard. Bien sûr, ce n'était pas ce que lui faisait penser Mathilde, même si au début, il est vrai, c'était à peu près ça. Mais tout le monde a une vie, et libre à tout le monde d'en parler ou non. Pour le cas de Mathilde, June compatissait, les deux jeunes filles se connaissaient à peine, même pas du tout à part leurs prénoms et noms de famille. En fait, elles en étaient encore au passage 'Présentation'. Même si la vipère n'avait jamais eu d'amis, elle pouvait se dire que parfois, ça pouvait faire énormément de bien, peut-être même que plus tard, si Dieu le voulait, Mathilde et elle pourraient devenir amies. Mathilde n'avait pas l'air malade, mais plutôt triste, sombre et tout ce qui suit, c'était assez bizarre pour June, normalement, si cette fille était contente d'être entrée à Poudlard, d'être à Serpentard où était le problème ? Mais là, on en vient toujours au même, si Mathilde avait des problèmes, à elle de les faire partager ou non. Bien sûr, June avait des problèmes, certes très peu, mais déjà le fait d'avoir une belle-mère c'était un énorme problème. C'est vrai, avoir une belle-mère telle Laura, ce n'était pas vraiment facile tous les jours ...

June secoua légèrement ses cheveux courts, elle n'allait tout de même penser à sa belle-mère ici quand même ?! C'est dingue, même à plusieurs milliers de kilomètres, la brune arrivait à voir son visage dans son esprit. Ce n'est que quand Mathilde répondit qu'elle allait bien que la vipère sortit de ses pensées. Tout compte fait, cet air triste c'était sûrement naturel, beaucoup de monde ont ce problème-là, mais bon, June ne connaissait pas vraiment les problèmes des autres, et jusqu'ici, elle n'en avait que faire. Puis, la brune venait aussi de voir le sourire de sa voisine, un sourire honnête, loin d'être un sourire forcé, cela rassura un peu la Serpentard, valait mieux pour elle que Mathilde aille bien, ne me demandez pas pourquoi, c'était mieux comme ça, voilà tout. On aurait dit que tout commençait par vraiment prendre forme, l'atmosphère ressemblait de plus en plus à de la crème fouettée et ça aussi, c'était mieux, ça détendit encore plus la première année, si c'était possible. Oui, June parlait à tout le monde, de la même façon, elle ne faisait aucune différence, sauf avec les autres maisons bien sûr, mais avec les gens de son espèce, c'est-à-dire les Serpentards, pour elle, il n'y avait vraiment pas besoin de s'énerver contre des gens qui finalement sont presque comme vous. Oui, je dis presque, car personne ne ressemble à personne intérieurement. Regardez, June et Mathilde.


« Ca va, ca va »

La voisine de la verte et argent se mit soudainement à rire. June savait que quelques fois elle pouvait faire rire, d'ailleurs sa belle-mère riait souvent quand June parlait, mais c'était sûrement pour se moquer, ou ironiquement, ça dépendait. Et pourtant il n'y avait vraiment rien d'ironique dans le rire de Mathilde, tout avait l'air honnête, et c'était bien. L'esprit de June était maintenant plus léger, plus confortable dans cette salle verte du plafond au sol. Malgré le manque de n'avoir jamais connu sa mère, malgré le fait que finalement elle ne l'avait connu que sous les longs discours de son père, June n'avait jamais vraiment été triste, déprimée, jamais elle avait eu la sensation qu'elle vivait sa vie comme de la routine, non, jamais. Pourtant, avec la mort de sa mère, son père travaillant un peu trop à son goût, et l'arrivée de sa belle-mère, June avait vraiment tout le temps de déprimer, mais quelque part, June savait quelque chose, quelque chose qui était pour elle vraiment essentiel. Elle savait que la vie était artificielle, et qu'il fallait en profiter un maximum, oui, June voulait vivre tout simplement, elle ne voulait pas se renfermer seule dans son coin, non, elle voulait parler, rire, et jouer. Alors quand Mathilde parla de sa propre mère au passé, la verte et argent déglutit difficilement, c'est vrai c'était cool d'être d'origine italienne, mais bon.


« Je n'ai jamais réussi à parler au passé de ma mère. D'après ce que je peux comprendre tu ne la vois plus, c'est bien ça ? »

La jeune fille avait dit ces phrases en regardant de ses yeux bleus le plafond, allez savoir pourquoi. Puis, June n'avait vraiment jamais pensé que sa mère n'était plus parmi eux, pour la jeune fille, Nancy était toujours là, quelque part, ce sont juste des cellules qui se baladent et vous regardent systématiquement, toujours, quel que soit votre état d'esprit. En effet, June avait toujours ressentit la simple présence de sa mère, et c'était si bon pour elle ! Même si elle était morte, même si ce qui lui restait d'elle était une très belle photo et un collier, vous allez me dire, simple tradition de donner à la fille un bijou de sa mère, mais June y tenait beaucoup à ce collier, oui sérieusement.

June ne lisait pas, les seuls livres qu'elle avait lus jusqu'à maintenant c'était ses livres de cours, juste pour essayer de se mettre au même niveau que les autres. Sinon, la jeune fille n'aimait vraiment pas la littérature, il est vrai qu'elle n'avait jamais réussi à lire tranquillement, mais, elle n'aimait pas lire, et pour la Serpentard, c'était assez suffisant pour ne pas lire beaucoup plus. C'est donc d'un regard insignifiant qu'elle regarda le livre de couverture noire de Mathilde : Spartiates. Il y avait ça aussi, déjà la couverture était sombre, et le nom ultra compliqué pour la jeune fille, alors tout ça ne lui donnait vraiment pas envie de lire. Puis, la verte et argent reprit la parole d'une voix calme :


« Je ne suis pas vraiment une fan de la littérature, et toi tu lis quoi exactement ? »
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