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 Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]
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MessageSujet: Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]   Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa] EmptyJeu 14 Sep - 2:30:24

[hj: Post sans doute risqué, mais je tiens à ce que ceux, donc la majeur partie du forum, n'ayant pas accès au Repère connaisse mieux le Seigneur des Ténèbres qu'ils confronteront lorsque le moment sera venu, le connaître au fil de ses pensées et de ses actions..

Au risque de me faire détester, ce qui n'est pas sans me déplaire, je me garde le droit de refuser tout joueur voulant jouer dans ce topic. Certaines caractéristiques sont requises: un minimum d'une deux ou troisième années (un première sous réserve), un RP plus qu'impeccable et des gens conscients de ce dont ils font face. Lord Voldemort est CRAINT par tous les sorciers, en RolePlay, alors les premières années intrépides, veuillez vous contenir.

ET aussi, plus d'une personne peut venir, à condition d'entrer dès le début ou à l'intermède entre deux messages pouvant avoir une interaction ou un coup de théâtre laissant l'opportunité.

Merci de toute compréhension et haine venu de tous Twisted Evil]


Ceci est maintenant un PV, merci d'en tenir compte!
[Je répondrai au courrant de la semaine, mes excuses pour le délai..]

Et c'était l'une des premières sorties publiques du Seigneur des Ténèbres depuis fort longtemps, du moins dans un endroit si proche de Poudlard, il y sentait presque l'odeur nauséabonde des Sang de Bourbes qui y séjournaient pendant l'année scolaire. C'était une chose insupportable, dégoûtante et qui devrait depuis longtemps être irradié du droit d'être invité à connaître l'art incroyable et noble de la Magie. Si seulement les Quatre Fondateurs avaient compris la primordialité de ce principe, tout aurait été si différent. Salazar Serpentard, son propre ancêtre, le Sang de son Sang, la chair de sa Chair, aurait été respecté, adulé et doté de la gloire qui lui revient de droit.

Il avait décidé de revenir à cet endroit précis, le Cimetière, puisqu'étant élève à Poudlard, il y venait régulièrement. Que ce soit pour les études, le calme et la sérénité ou encore pour enterrer ses victimes, Tom Jedusor avait utilisé ce Cimetière, y vénérant le calme et flirtant avec l'ambiance des plus ternes qui soit. De plus, l'odeur de terre fraîchement retourné l'avait toujours fait sentir plus vivant, supérieur aux cadavres décomposés qui croupissaient, grouillant de vers, sous cette terre crasseuse. Non, jamais Lord Voldemort ne serait victime de cet affront à sa dépouille car ce que désirait le plus au monde ce Mage Noir était l'immortalité. Ce but, cet ultime but l'obscédait, le hantait, lui donnait l'envie et la possibilité de se lever et de lutter contre les croyances corrompues de la communauté des Sorciers d'aujourd'hui. Il supportait sans mal, et même se plaisait, à travers toute cette haine, toute cette douleur, toute cette souffrance dont, directement ou indirectement, il était l'auteur.

Il avait ce goût prononcé, ce désir carnassier, l'attrait et l'envoûtement de la lueur de vie qui quitte lentement et avec une douleur insupportable le corps de ses victimes. Chaque meurtre perpétré lui représentait une renaissance, un souffle de vie ranimant ses poumons ne supportant plus l'odeur essouflante et toxique qu'est la joie, le sourire, le bonheur et le bien être. Tout autour de lui, le Seigneur des Ténèbres veillait à faire flotter un vent de mort, d'apocalypse, de douleur, de pertes et de sang. Cet aura émanait d'ailleurs maintenant en permanence de son corps, ayant vendu son âme au Tartare en échange d'avides tributs de sang, de sacrifices et de dévouement envers lui. Plus froid que la neige, plus bouillant que la lave, plus attirant qu'un fantasme, Lord Voldemort ne laissait personne indifférent, que ceux-ci soit en faveur de sa cause ou qu'ils se battent contre celles-ci de toutes leur forces, vainement.

Les pas du Seigneur des Ténèbres foulait la terre damnée du Cimetière, encombrant et regroupant plus de dix siècles de sorciers plus ou moins méritant, plus ou moins dégradant, plus ou moins Pur. C'était une situation incroyable, aux côtés de la sépulture en l'honneur de Salazar Serpentard, dont le corps ne fut pourtant jamais retrouvé, on trouvait un banal Sang de Bourbe qui fut jadis Directeur de cette école. En passant aux côtés de la représentation des restes de son aïeul, l'ancien préfet courba légèrement le torse, en signe du respect le plus profond. C'était d'ailleurs la seule personne intouchable que jamais le Mage Noir n'oserait seulement qu'imaginer posséder tout, surpasser ce sorcier qui fonda la noble Maison de Serpentard. C'était ce que pour certains, on aurait pu appelé idôle. Pourtant, aux yeux de ce Seigneur de l'Épouvante, c'était simplement le prédesseur, celui ayant commencé ce noble projet et donc Lord Voldemort était le désigné pour terminer cette tâche des plus nobles. Par respect pour son ancêtre, il aurait tout donné pour réussir son but, en échange de toute possibilité d'exterminer les souillures du monde sorcier, il aurait donné tout, exception fait de son immortalité.

Posant ensuite les yeux sur la tombe suivante, l'horrible Moldus, le regard du Lord s'enflamma sous le jouc d'une terrible et dévastatrice colère, son corps se raidit en lisant l'inscription: Directeur aimé, respecté et ayant constitué le membre premier du corps professoral de Poudlard, ce fils de Moldus ayant réussit l'impossible, devenir Directeur tout en ayant aucun Sang Pur dans les veines» Que faisait ce personnage à côté d'une si célèbre «dépouille». Totalement blasé sous ce manque de respect envers son ancêtre, Lord Voldemort déploya sa baguette et lança d'une voix froide.


AVADA KEDAVRA

La lueur verte traversa rapidement la terre, ne trouvant rien de mieux à frapper que le cadavre putréfié de ce fils de Gargouille. Il regarda lentement, laissant le sang retrouvé sa cadence normale mais rien n'y fait. Il n'avait réussit qu'à enflammer le tison qui brûlait. Il fixa sans arrêt la pierre tombale de ce bâtard et y demeura, droit, pendant de longues minutes, envoyant par son regard de glace toute la haine contenue dans son être. Une idée, des plus machiavélique et tordue, germa dans sa tête et un semblant de sourire, un rictus, apparu lentement sur son visage. Comment faire payer à ce déchet de séjourner éternellement aux côtés du Plus grand des Sorciers, Salazar Serpentard.

Fermant doucement ses yeux, concentrant une forte magie qui passa, tel un venin, du coeur du Seigneur des Ténèbres, dansant dans ses veines et prenant soin de faire le détour jusqu'à ses artères, bloquant parfois le sang, accélérant son débit par d'autres jusqu'à avoir fait le tour de son corps tout entier. Ce qu'il s'apprêtait à faire était une sombre et mal connue branche de la Magie Noire: la nécromancie. Pour les incultes, cela paraissait simple, enfantin, une simple formule et voilà: une armée de morts-vivants. La vérité était toute autre. Pour faire revenir une âme du Néant, il fallait y donner son pesant, soit une autre vie. Immortel, il payait de son âme l'échange fatal. Cependant, le Lord était protégé par ses Horcruxes, fragments de son âme, et était donc invulnérable pour le moment. Pourtant, l'équilibre ne pouvait être brisée très longtemps, et le Gardien de ce Néant réclamerait peut-être son dû. Une voix macabre, inhumaine, glaciale et des plus rauques retentit, soufflant hors des lèvres fines de Lord Voldemort.


«Nunc a la mortis, que mortis viene.
Mortis viene.
Nantarium ultima vea
Mortis viene.
Mortir reviene...»

Il reprit brusquement le souffle, cherchant son air comme s'il était emprisonné dans un nuage de toxine. Ouvrant les yeux de nouveau, il regarda de côté en côté. Lord Voldemort avait un hôte à ses côtés, dans son corps. La puissance et la possibilité de faire revenir un mort, pour un labs de temps restreint mais qui lui permettrait d'assouvir une vengeance contre ce déchet, ce Sang de Bourbe..

Mortis Impero

Soudain, un grondement sous le sol , à ses pieds. À quelques mètres sous lui, la dépouille de ce «directeur réputé, adoré et respecté» se dressa à la surface, après des décennies sous la terre. Plus un seul once de chair, ni de peau. On voyait les os, des vers se nourrisant de chair putréfiée, des colonies de fourmis dans la tête et des larves au niveau de ce qui fut jadis les muqueuses du personnage, un paysage enchanteur pour tout le monde, tout le monde sauf Lord Voldemort. Il ordonna à la créature de détruire sa propre sépulture, à la détruire en se fragmentant les os contre sa tombe, contre son nom, se faisant sombrer volontairement dans l'oubli éternel. Ravi, le Seigneur des Ténèbres lança ensuite l'ordre à la créature revenue de l'au-delà de s'agenouiller longtemps, très longtemps, devant le mémorial à la mémoire de Salazar Serpentard. Celui-ci, sembla à Tom Jedusor, envoya un vent violent qui balayait le sol, recouvrant le trou béant créé par la sortie du mort-vivant d'une épaisse couche de terre, bouchant à jamais l'ouverture, ou la sortie, vers les abysses profonds. Un hasard? Il était impossible d'y croire, tout simplement. Une coïncidence, est-ce que ce serait envisageable alors qu'un mort-vivant s'agenouille devant une sépulture? Non...

Souillure, traître à ton Sang, ignoble résidu de sorcier. Tu ne mérites même pas de souiller le pieds de son domaine par ton impureté...

LÈVE-TOI,
lança d'une voix forte Lord Voldemort.

Sur les ordres de son invocateur, la créature se dressa, frêle, contre le vent qui la menaçait de la faire tomber. C'était l'ultime affront, la réclamation d'une justice que le Seigneur des Ténèbres avait accordé à son aïeul. Pour la dépouille, c'était le déterrement, le refus de l'accès et l'éternel vas et viens aux limbes, puisqu'il n'aurait jamais le repos éternel qu'apportait des funérailles décentes. C'était un juste prix à payer après avoir reçu l'incomparable honneur de séjourner pendant des dizaines d'années près de ce sorcier de renom.

Tu me lasses, Secodestructum

Le mort-vivant s'éleva quelques pouces dans les airs et fut découper, en moins d'une seconde, en fines tranches, comme à l'aide d'un sabre au fer blanc et explosèrent par la suite, laissant traîner un nuage de poussière d'os pendant quelques secondes dans les alentours. Comme si rien n'était, Lord Voldemort ferma les yeux lorsque les dernières poussières tombèrent sur le sol, ne voulant rien perdre du spectacle, et répéta avec de légères différences le prologue du sortilège d'invocation, pour faire disparaître cette partie morte, enfin l'une d'elle, de son être.

«Nunc a la mortis, que mortis nunca veni.
Mortis sempra veni.
Nantarius ultima vea
Mortis viene.
Mortir partum...»

Dans un souffle froid, le char de l'Enfer vint reprendre son âme et lui rendit un peu de la sienne, un nouveau souffle et le Seigneur des Ténèbres sembla revivre. Il réouvrit ses yeux et demeura satisfait, avançant dans le Cimetière, évoluant entre les tombes et laissant flotter sa cagoule et sa robe de sorcier d'un noir jais au gré de la brise qui le caressait doucement. Autour de lui, l'éternel calme, la sérénité d'un repos et le désir de s'assoir dos contre pierre tombale et se laisser faire, entrant de ce fait dans un état catatonique profond. L'ambiance et l'endroit, un cocktail des plus reposant et des plus intéressants. Cependant, n'étant plus un simple préfet de Serpentard de 7e année, il résista à cet appel. D'ailleurs, le Seigneur des Ténèbres était loin de posséder un quelconque sentiment, ayant donné cette humanité pour devenir immortel. Il avait vendu son humanité, sa possibilité de sourire, d'être heureux, malgré l'abscence de ces traits avant l'échange, contre une vie qui, par-dessus tout, le comblait. L'absence de gens, de personnes auxquelles Lord Voldemort pourrait réellement tenir était remplacé par ces gens qui se faisaient connaître sous le nom de Mangemort.

Un incroyable destin pour un homme extraordinaire. Qui aurait pu, à peine âgé de 15 ans, perpétré son premier meutre de Sang Froid pour prouver une théorie qu'un idiot de professeur de Potions lui avait enseigné? Qui aurait pu détruire des lignées de Famille pour la simple et bonne raison que ceux-ci lui tenait tête? Qui aurait pu, de sang froid, assassiner mère et enfants, père et bambin, frère et soeur, bébé ou aîné? Qui aurait pu, de son plein gré, assassiner son père pour recueillir les os de celui-ci? Quel homme, ayant été autonome toute sa vie, aurait reçu autant de Mentions honorifiques pour des titres qui lui étaient complètement non-mérité? Seul le Seigneur des Ténèbres correspondait à un profil destiné à de grandes choses, certes, mais à une existence sanglante et rôdant aux frontières de la mort....


Dernière édition par le Lun 2 Oct - 3:31:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]   Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa] EmptyJeu 14 Sep - 12:27:33

Le cimetière. Un endroit fortement déconseillé pour une adolescente de 13 ans. Un endroit d’autant plus déconseillé que le couvre-feu était déjà passé depuis longtemps, et la jeune préfète, au lieu de se trouver bien au chaud dans son lit, avait décidé de cette insolite escapade nocturne.
Joana avait réussi à échapper à la vigilance de Rusard et des professeurs qui faisaient aussi parfois quelques gardes le soir.

Une nouvelle fois, la jeune irlandaise s’était réveillée en sursaut au beau milieu de la nuit, secouée de violents tremblements et en nage. Les cauchemars impliquant son frère, qu’elle n’avait plus faits depuis plusieurs mois déjà, la reprenaient. Pas de sang, mais la mort quand même. Des cris, des larmes, l’effroi, l’horreur. Comment avait-on pu lui cacher une telle chose ? Une bavure ! C’était tout ce que sa mort représentait, une bavure ! Et sa mère, qui osait…. Et encore et encore, les mêmes scènes en boucle. Après toutes ces années, ça continuait à l’affecter au-delà du raisonnable.
Joana préféra penser à autre chose. Ses poings s’étaient refermés sous le coup de la rage, la même rage qui l’avait fait fuir l’école plusieurs mois auparavant, la même rage qui avait failli l’inciter à se débarrasser de son monstre de mère… pour toujours. Mais que pouvait une jeune fille de troisième année, face à une sorcière bien plus expérimentée qu’elle ? Elle ployait. Elle courbait l’échine et acceptait la fatalité, se promettant intérieurement qu’un jour elle se vengerait. Qu’un jour elle serait assez puissante pour influencer le cours des choses. Oui, un jour, mais pas ce soir.

Alors, ce soir, ce qu’elle ferait, ce serait fuir. Fuir comme elle le faisait à chaque fois, sachant pertinemment que tout aurait vite fait de la rattraper… son passé, sa vie, les autorités, tout quoi. Mais pour l’instant, elle s’en moquait éperdument. Elle voulait juste quitter une nouvelle fois cette école… même si ce n’était que pour l’espace d’une nuit.
La jeune fille s’était habillée et recouverte de sa longue cape de velours noir, qui lui permettait de passer relativement inaperçu dans la nuit. Ça n’avait évidemment pas l’efficacité d’une cape d’invisibilité, mais c’était suffisant. Elle se glissa le plus discrètement qu’elle pût hors de son dortoir. Elle traversa la salle commune déserte en coup de vent, et commença à avancer dans les cachots. Des bruits de pas et des voix résonnèrent au loin. Rusard. Cet imbécile de cracmol n’avait jamais fini de fouiner et mettre son nez partout ! Dans quelques instants, elle verrait sûrement Miss Teigne arriver. Il fallait pourtant qu’elle sorte de là. Absolument. La jeune fille s’engouffra dans une ouverture derrière une statue. Il n’y avait qu’une solution pour sortir vite et bien.

Elle n’avait pas souvent retenté l’opération, depuis son retour, mais là, et elle savait ça douloureux, mais c’était probablement ce qu’il y avait de mieux à faire. Joana se concentra tant bien que mal. Les idées se multipliaient et se mélangeaient dans sa tête, lui compliquant la tâche. Il fallait pourtant qu’elle se calme, afin de bien visualiser ce qu’elle voulait. Tout doucement, elle se sentit rapetisser, et sa morphologie se transformer. Ça marchait. La douleur était tellement forte, pourtant. Il ne fallait pas hurler. Surtout ne pas crier, pour être sûr de ne pas éveiller les soupçons de qui que ce soit. Si jamais Rusard la surprenait maintenant, en cours de transformation, elle était fichu. D’autant plus qu’elle n’avait jamais pris la peine de se faire déclarer…. Elle était passible d’emprisonnement pour ça. Et c’était un des éléments qui la dissuadaient habituellement d’utiliser son talent d’animagus à tous bouts de champs.

La transformation avait réussi. La vision de Joana se fit meilleure. Contrairement à ceux de la jeune fille, les yeux du lynx étaient faits pour voir dans le noir. L’animal traversa les cachots à toute vitesse, et fila à côté de Miss teigne sans que celle-ci ait le temps de réagir. Elle pourrait essayer de prévenir son maître… mais pour la quantité de chats appartenant à des élèves et qui rôdaient dans ces couloirs, il n’y avait presque aucun risque pour elle. La grande porte du hall d’entrée était verrouillée. Elle accéléra le rythme. Une porte ouverte donnait sur une des salles de classe du rez-de-chaussée. Une fenêtre était restée ouverte. Quel coup de chance ! Avec une agilité et souplesse tout à fait étonnante, et à la fois tout à fait naturelle étant donné l’animal qu’elle était, elle sauta sur une table avant de s’élancer, atterrit sur le rebord de fenêtre avant de passer de l’autre côté et filer à travers le parc désert et obscur.

C’était une nuit sans lune. Joana parcourut une longue distance sous cette apparence, et quand les grilles du cimetière apparurent devant elle, elle décida qu’il était temps de reprendre forme humaine. La transformation en sens inverse se fit plus rapidement. Bien évidemment, elle maîtrisait mieux cette apparence là que celle de son animae. La jeune fille resta pourtant assise par terre, adossée à un arbre quelques longues minutes, le temps de reprendre son souffle et de calmer les tremblements de son corps. Elle se releva, épousseta sa longue robe de sorcière et sa cape, dont elle rabattit le capuchon sur sa tête. De part et d’autre de son visage, ses longs cheveux sombres retombaient en cascade, et son regard emprunt d’une triste mélancolie était caché par l’étoffe de velours.

Elle poussa les imposantes grilles du cimetière, qui grincèrent légèrement sur leur gond et entra dans le cimetière. Qu’était-elle venue chercher ici ? Elle ne le savait pas vraiment. Son frère, elle le savait pertinemment, était enterrée sur la propriété des O’donnell, tout au nord de l’Irlande…. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’était de réconfort, qu’elle avait besoin. Tout ces noms sur ses tombes, dont presque tous lui étaient inconnus, l’aidaient à relativiser. Certes, elle avait perdu un être cher, mais qui n’en avait jamais perdu ? Chaque famille avait ses disparus.
Un sentiment de révolte envahit soudain la jeune fille. Mais ces gens là, sous ses pieds, étaient pour la plupart morts au terme d’une vie longue, qui ne s’était pas vue écourter comme celle d’Andrew. Si seulement elle avait pu voir le meurtrier d’Andrew, ce traître qui avait finalement été retrouvé et puni. Si seulement elle avait devant elle le seigneur des ténèbres pour…. Pourquoi ? Pour lui dire ses quatre vérités ? Lui faire payer son erreur ?! Mais pour qui se prenait-elle ? Le plus grand et terrifiant, mais aussi le plus fascinant, sorcier que la terre n’ait jamais porté devrait se répandre en excuses devant une gamine. La jeune irlandaise ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine attirance pour les valeurs de ce grand personnage… et pour son incommensurable talent pour la magie noire. Certains osaient dire que Dumbledore était plus puissant que le seigneur noir. Quelle ineptie ! Elle n’avait jamais vu Dumbledore utiliser soi-disant l’immense étendue de ses pouvoirs…
S’il avait été si puissant, pourquoi était-il simplement resté directeur d’école. L’ambition. Il n’avait pas de grandes ambitions, contrairement au Lord. Et Joana était une fille de pouvoir et d’ambitions… Elle ne pouvait donc pas comprendre qu’on ne puisse pas le rechercher.

La jeune fille errait dans les allées du cimetière tout en ruminant ses noires pensées. Ses pas la conduirent dans une allée plus large que les autres. Une grande stèle se trouvait devant elle, surmonté d’un aigle aux aigles déployées. La tombe -du moins l’épitaphe- de la fondatrice de la maison Serdaigle. Tiens, tiens. Mais si elle était là, probablement qu’il y aurait aussi les autres fondateurs… dont le cher Salazar Serpentard. La jeune fille accéléra le pas. Un peu plus loin, une sculpture représentant un serpent en position d’attaque se dressa devant ses yeux. Étonnant tout de même que le fondateur de sa noble maison se soit fait enterré dans un tel endroit… entouré d’une foule d’inconnus aux origines parfois douteuses. Une voix toute proche lui parvint comme un souffle glacial. Elle crût entrevoir des mots comme « souillure » « traître à ton sang ». Ce pouvait-il qu’un professeur ou quelqu’un d’autre du château soit venu là ? La curiosité prenant le dessus sur la crainte, Joana s’avança, se glissant entre les sépultures. Deux silhouettes apparurent devant elle, mais elle avait du mal à distinguer ce que ça pouvait être. Elle s’approcha encore un peu….

L’adolescente ne pût retenir une exclamation d’horreur devant la scène qui se déroulait devant ses yeux. L’un des deux protagonistes était un cadavre purifié -Joana eût un haut-le-cœur-. Quant à l’autre…. Non, ce n’était pas possible ! La jeune fille recula lentement, ne pouvant détacher son regard de ce qu’elle avait devant les yeux.
Elle continua à reculer, jusqu’à ce qu’elle sente quelque chose dans son dos. La jeune préfète était acculée contre une statue, laquelle lui bloquait désormais toute retraite. Elle ne pouvait plus fuir, désormais; et elle était suffisamment perspicace pour savoir que le sorcier qu’elle avait face à elle avait probablement repéré sa présence -plus que gênante- dans ce cimetière, au beau milieu de la nuit…. Elle ne prit même pas la peine de tirer sa baguette de sa poche. C’eût été totalement inutile de toute façon. Ce n’étaient pas ses petits sorts de troisième année qui allaient réussir à la sortir de là…
Cependant, il ne semblait pas se préoccuper d’elle. Il avait l’air de vouloir en terminer avec son « invité », dont Joana préférait de loin ignorer l’origine. Elle aurait pût profiter de l’occasion pour s’enfuir. Mais elle ne le fit pas. Quelque chose en elle lui disait qu’elle devait rester là. Pourquoi ? Sûrement pas pour le regarder s’amuser avec un squelette et gentiment attendre qu’il mette fin à ses jours. Et oui, parce que quand on était ambitieux, on tenait aussi à la vie. Ça pouvait servir de vivre quelques années de plus pour pouvoir les objectifs qu’on s’était fixés. Pourquoi alors ? La fascination. Encore et toujours. Dire qu’un Serpentard de sang pur, tout droit sorti de la maison dans laquelle la jeune fille avait mis les pieds trois ans auparavant, était devenu CA…. Voilà qui laissait à réfléchir quand même. Poudlard n’était peut-être pas une si mauvaise école que ça, tout compte fait.

Inconsciemment, elle baissa le regard pour ne pas avoir à affronter directement celui du sorcier qui fût un jour -et qui aux yeux de l’adolescente était encore- le plus puissant des mages noirs de tous les temps.


[hrp: alleluiah, enfin réussi à poster... j'espère que ça sera assez satisfaisant pour être retenu…]
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MessageSujet: Re: Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]   Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa] EmptyVen 29 Sep - 20:16:37

Des démons. Tout le monde en avait, des démons. De ces images, de ces pensées qui, une fois qu'elles vous on trouvé refusent de vous laisser. Des songes qui vous harcèlent jour et nuit - mais surtout nuit - et qui refusent de vous laisser en paix, peu importe les efforts que vous faîtes pour vous en débarasser... Certuns en avaient de bien moins terribles que d'autres, qui se taisaient lorsqu'ils avaient l'esprit occupé ou qu'ils n'y pensaient pas, qui préféraient s'éloigner pour revenir parfois titiller une conscience ou un inconscient profondément enfouit. Et il y en avait d'autres, bien plus terribles, qui ne vous lâchent jamais. De ces rêves terribles qui vous reviennent sans cesse en mémoire. Des remords, qui tentaient de vous faire regretter vos actes passés, de mauvais souvenirs, qui ne cessaient de vous rappeler tout les choses plus ou moins terribles qui avaient pu vous arriver... Et ceux... Ceux qui marquaient votre existence absolument tout le temps. Ceux dont la présence n'était même pas oubliable un seul instant. La perte d'un être cher, que vous ressentiez tous les jours, dans toute leur ampleur, par le vide à vos côtés de celui qui aurait dû occuper une place qui vous était chère...
Adanedhel Iluvatar avait perdu sa soeur. Chaque jour, chaque nuit, toutes les heures, elle ressentait son absence... Il lui semblait mourir à petit feu, chaque seconde qu'elle passait sans elle... Elle avait été tuée par des Mangemorts... Enfin un Mangemort... Un Mangemort... Un chien à la solde de Voldemort, probablement complètement soûl et qui avait dû vouloir s'amuser en contemplant l'expression de terreur sur le visage d'une toute jeune fille. Une moldue, qui ne connaissait de la magie que le fait que sa soeur aie été acceptée dans une école de magie extrêmement connue, qui lui avait appris que les baguettes magiques, les dragons, les licornes et les balais volants existaient vraiment. Elle n'avait pas été là, quand elle s'était fait tuer. Si ça avait été le cas, sans doute se serait-elle jetée devant l'Avada Kedavra, hurlant de toutes ses forces, déployant dans une bataille pour sa vie et, bien plus important, pour celle de sa petite soeur à elle, sa petite soeur adorée, toutes ses capacités, afin d'éviter de mourir... De la perdre... Non seulement elle n'avait pas été là quand il fallait, pour la protéger, elle qu'elle aimait tant... Mais en plus elle n'avait plus aucun contact avec sa famille depuis lors... Tous la jugeaient responsable de cette tragédie, et trouvaient qu'elle était responsable du malheur qui avait atteint leur pauvre famille de Moldus... Et donc non seulement elle n'avait pas pu la sauver, elle ne pouvait plus voir sa mère, son père et son frère mais, en plus, elle culpabilisait... Et elle vivait dans l'angoisse totale de recevoir une lettre du ministère lui annonçant la mort du reste de sa famille...
Non. Non, ça n'arriverait pas ! Elle ne les laisserait pas mourir, même si ils ne voulaient plus lui adresser la parole ! Non... ce n'était pas possible... Elle leur prouverait que la magie pouvait être merveilleuse, cette magie en laquelle elle croyait elle, en laquelle croyait Dorian, en laquelle elle avait réussit à faire croire sa petite soeur, qui avait écouté ses histoires avec de grands yeux bleus pétillants de joie, qui avait bondit d'enthousiasme lorsqu'elle lui avait proposé de lui faire faire son premier tour de balai volant... Elle l'avait monté avec elle sur son Eclair de Feu... Son Eclair de Feu... L'objet le plus cher à ses yeux...
Elle se rappelait parfaitement le jour où elle l'avait eu. Elle n'avait pas eu de cadeaux de toute l'année et, le jour de son anniversaire, elle n'avait pas réclamé de cadeaux non plus. Personne ne lui en avait donné, d'ailleurs... Mais, à la fin du repas, alors que tout le monde était joyeux, sa petite soeur s'était avancé avec quelque chose de très moyennement caché dans son dos. Les yeux de sa grande soeur avaient pétillé de joie. Elle avait dû embêter tout le monde depuis deux semaines pour avoir le droit de lui apporter son cadeau, ce cadeau dont elle avait tant rêvé. Avec un grand sourire, elle avait brandit son balai devant ses yeux. S'était désormais le seul souvenir matériel qui lui restait d'elle. Elle y faisait attention comme à la prunelle de ses yeux !
Ce soir-là, elle ne trouvait pas le sommeil. La Serdaigle, allongée sur le dos, aussi blanche que les draps de son lit, était trempée de sueur. De terribles cauchemards, dans lesquels elle imaginait un homme dont la tête était recouverte d'une cagoule noire lever une baguette tout aussi noire vers un visage enfantin aux longs cheveux blonds, s'exclammer d'une voix terrible un avada fatal. Le visage aux cheveux blonds, exprimant à moitié la surprise et à moitié la terreur se figeait soudain en une expression qui ne changerait plus jamais et tombait au sol doucement... La respiration haletante, elle se redressa soudain.


*J'en peux plus. Ca ne sert à rien. Je n'arriverais pas à dormir...*

Décida-t-elle soudain. Elle n'en pouvait plus. Il fallait qu'elle sorte de ce château emplit de souvenirs, qu'elle s'éloigne. Elle avait besoin de s'éloigner, de respirer... De réfléchir, et peut-être même d'oublier... Même si, contraîrement aux autres enfants, elle n'avait pas la faculté d'oublier ce qu'elle voulait oublier. Au contraîre, plus un évènement était terrible pour elle, plus elle s'en rappelait longtemps... Et celui-ci... Elle le traînerait très certainement jusqu'à la fin de sa vie. Elle n'avait pas pu suffisemment la serrer dans ses bras, suffisemment la voir, suffisemment l'aimer... Depuis lors, elle ne souriait plus, elle refusait de se lier car elle avait compris que la vie fonctionnait ainsi. A toute alliance, on associe un déchirement... Un déchirement terrible, qu'elle ne voulait surtout plus connaître. A tous pris, elle voulait éviter de connaître une nouvelle tragédie...
Enfin bref, elle sortit soudain de son lit, vérifia d'un geste de la main droite que sa baguette était bien dans la poche, puis elle se dirigea vers la porte du dortoir. Elle n'avait pas pris la peine de se déshabiller pour se mettre au lit... Elle était vêtue d'un ensemble vert plutôt large, sans sweat, préférant un T-shirt à manches longues à un pull. Elle ne prit pas la peine de mettre sa robe de Poudlard. Après tout, si elle se faisait chopper, il valait mieux qu'on ne l'identifie pas tout de suite... Quoique son importante chevelure rousse risquait de la faire remarquer de loin... Enfin... Elle s'en fichait éperdument. Elle voulait s'éloigner, c'était tout.
En quelques secondes, elle eut dévalé l'escalier sur la pointe des pieds, puis elle traversa la salle commune et, enfin, descendit l'escalier de la tour des Serdaigles. Quelques instants plus tard, elle fut dans le hall d'entrée, l'oreille tendue, les yeux furetant absolument partout. Elle contourna les portes de la Grande Salle et tomba sur une salle de classe désafectée dont la porte et la fenêtre étaient ouvertes. Elle se glissa par cette dernière avec des gestes fluides et se dirigea vers le lourd portail de fer.
Elle ne sut combien de temps elle marcha. Toujours était-il que ses pas la menère, totalement par hasard, au cimetière. La dernière fois qu'elle était venu là, elle n'était vraiment pas bien non plus... Elle était emprunte d'une terrible nostalgie... Tandis que cette fois, c'était vraiment plus de la tristesse... Toujours était-il qu'elle passa les grilles ouvertes d'un pas rapide et qu'elle déambula dans les allées. La tranquilité de l'endroit, malgré son légèrement morbide, l'appaisa un peu et, les yeux couleurs de ténèbres, elle put faire de plus grands pas et respirer plus profondément. Elle sentit un mouvement, qui eprça aussi clairement que la lame d'un couteau l'immobilité totale du lieu de repos pour les âmes des défunts. Intriguée, se demandant bien qui pouvait bien être aussi taré qu'elle pour se promener dans un endroit pareil à une heure pareille...
Après avoir tourné au coin d'une allée, elle vit une silhouette penchée sur une tombe fraîchement retournée. Un très mauvais pressentiment saisit la troisième année et elle se demanda l'espace d'un très infime instant si elle ne devait pas faire demi-tour. Lorsque l'inconnu releva la tête, la faible lueur d'un lampadaire lointain éclara son visage. Très surprise, elle recula d'un pas, yeux écarquillés.
Voldemort. Là. Devant elle. Il se dégageait d'elle une formidable impression de travail qui, aussi incroyable que ceci puisse paraître, fit peur à la plus suicidaire des Serdaigles... Et cependant... Une rage sourde, sans nom, commença à se développer en elle. Lui. c'était à cause de Lui que sa petite soeur était morte... Des yeux très, très noirs exprimaient sa peur, mais une toute petite flamme dansait au coeur de ceux-ci monrrait sa colère. Obnubilée par cette vision, elle ne remarqua même pas Joana, qui se trouvait juste en face d'elle, à la même distance du Seigneur des Ténèbres.


*Lui... Mais qu'es-ce qu'il fait là ?*
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MessageSujet: Re: Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]   Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa] EmptyDim 1 Oct - 20:09:08

La fin de l’année approchait, la jeune Serpentard en était contente. Elle n’en pouvait plus de vivre ici jour et nuit, dans ce château immaculé de la pire vermine, de tous ces sales sang de bourbe, ces fils de moldus, déchets vivants! Aussi tous ces traîtres à leur sang, ces infâmes bâtards souillant l’école de magie de Poudlard.
Narcissa Bodom ne pouvait plus et ne voulait plus vois ces êtres abjectes. Elle était prise de pulsions meurtrières, malgré son jeune âge, si quelqu’un parvenait à la pousser à bout, elle ne se gênerait pas pour tuer. Tuer de sang froid, sans aucun remord. Elle souhaitait qu’au moins une personne pour l’instant paye pour tous les autres..
Ils ne méritaient pas d’enseigner la magie, pas même de mettre un pied dans ce château. La savoir et la connaissance devraient être des pratiques réservés qu’aux seuls enfants descendants d’une lignée de sorciers au Sang Pur. Comme c’était le cas de la vert et argent.
Ces parents étaient tous deux descendants d’une famille au Sang Pur, son père les Bodom, et sa mère les Triskel.
Ils étaient tous deux Mangemorts et servaient le plus grand, le plus puissant, le plus craint et le plus respecté de tous les sorciers, le Seigneur des Ténèbres.
Il était un exemple pour la jeune fille, elle voulait plus que tout suivre ses traces, son parcours était phénoménal, absolument remarquable.
Le Lord Noir a fait d’immenses choses, tous ces faits et gestes sont nobles, ses idéologies et principes de vie sont les mêmes que ceux de Narcissa.
La vipère souhaiterait le rencontrer, elle ne sait pas vraiment comment elle réagirait, elle serait si impressionnée face à tout ce qu’elle désire. Il représente pour la jeune fille le symbole même de la perfection.

En cette nuit d’été, la vert et argent était sortit de Poudlard. Le règlement bien sûr l’interdisait, mais la jeune fille en ce moment se contrefichait totalement de ces règles stupides..

*Quand Poudlard sera réservé uniquement aux sorciers dignes de ce nom, peut être ce jour-ci je me plierai au règlement de l’école, mais ce jour n’est pas encore arrivé, et d’ici là au Diable le règlement !*

Son lieu de destination était déjà tout trouvé, bien entendu quand la noble Serpentard va plus mal que d’habitude, son unique refuge est le cimetière.
Elle s’y balade, réfléchit calmement, ou au contraire essaye éperdument de faire le vide dans sa tête torturée. Mais cela est une besogne, un dur labeur. L’esprit de Narcissa est semble-t-il infiniment résolu à être torturé et malmené de toutes les manières que ce soit..
Prenons l’exemple de l’amour, sentiment que détestait par-dessus tout la vert et argent. En ce moment dans la château tout le monde ne jure que par cet effroyable sentiment de faiblesse..
De nombreux ‘couples’ sont formés, on les voit tous ensemble là, en train de s’enlacer péniblement.. Que de niaiserie, de chaleur.. Tout cela dégoûtait la vipère..
Bien sûr, elle n’était pas totalement insensible aux garçons, du moins à un seul garçon. Un noble Serpentard avec qui elle avait eu une charmante discussion dans la forêt interdite.
Elle appréciait de jeune homme, non pas grâce à son charme, sa beauté physique. Mais c’était un Sang Pur, il avait de grandes idées d’avenir. Ses parents faisaient honneur au monde des sorciers, c’était un bon parti.
La jeune fille réfléchissait comme cela, aucunement question d’amour, seulement question de noblesse et de pureté.
Son esprit est également occupé par d’autres formes de tourment bien plus important que toutes ces pacotilles sans véritable grand intérêt..
Son avenir la perturbait, elle voulait avoir déjà finit ses études, prendre sa vie réellement en main, accomplir des choses d’une grandeur exceptionnelle, elle voulait dominer, s’élever dans la communauté des sorciers.
Elle y pensait jour et nuit, ses épreuves la perturbaient, elle s’intéressait de moins en moins aux cours. Ce qui était fort dommage, parce que toute la puissance et l’omnipotence dont elle rêvait, reposaient sur des principes simples et fondamentaux.
L’apprentissage, l’enrichissement, la savoir.
La vert et argent débordait d’une soif de culture, celle-ci était pratiquement impossible à étancher, elle en voulait toujours plus. Dépasser les limites de la connaissance dans tous les niveaux.
La rusée avait cependant d’hors et déjà de bonnes aptitudes pour manier la baguette, elle avait déjà usé et souvent abusé de son pouvoir magique sur quelques élèves répugnants, sont plusieurs poufsouffle. Cette stupide maison représentait à elle seule un bon nombre de la population d’élèves bâtards, de sang de bourbe. Les principes d’Helga Poufsouffle étaient complètement infondés. Un ramassis de bêtises..
D’ailleurs tous les autres fondateurs étaient ignorants et niais. Tous? Nan ! Le grand et noble Salazar Serpentard dominait cette bande de singes écervelés.
Lui avait de grandes idées, ses valeurs de Poudlard étaient les meilleures. Il avait véritablement compris ce que devait être dans la bonne logique une école de magie.
Ses idéologies, au grand malheur de la jeune fille n’ont visiblement pas du tout été adoptées par l’école..
Ce qui était fort dommage naturellement..


La vipère prit donc la route du cimetière, elle ne croisa personne, ni professeurs, ni ce stupide cracmol. Bien heureusement, elle s’était juré qu’avant la fin de ses études, celui là subirait.. Comment dire.. Un léger petit ‘accident’..
Il faisait presque noir, les alentours étaient sombres, et quelques ombres venus des arbres dansaient au sol à cause de la légère brise environnante..
Les étoiles étaient à présent la seule source de lumière. Elle contempla le ciel un instant, avant de franchir les grilles du cimetière.. Il était clair, sans nuages, demain allait encore malheureusement être une journée pénible, à cause de ce soleil misérable qui cherchait par tous les moyens possibles à brûler la douce et délicate peau de nacre de la Serpentard..
Elle marchait dans les allées, elle connaissait presque par cœur l’endroit, elle y venait très souvent ces temps-ci.. Elle s’arrêta sur une des tombes où le nom avait été effacé à cause des dégâts causés par le temps qui défilait..


Après quelques instants, la vert et argent se releva, se disant qu’il était sans doute temps de rentrer.. Bien qu’elle en eut pas véritablement envie..
Mais à ce moment, elle vit une silhouette au loin. Elle ne parvenait pas à distinguer de qui pouvait-il bien s’agir. Elle s’approcha doucement puis vit une élève. Narcissa la reconnut de suite, c’était la préfête de sa maison, elle semblait terrifiée.. La vert et argent voulut s’approcher d’elle quand elle tourna brusquement la tête à l’écoute de paroles glacées, d’une voix inhumaine..
Elle comprit à l’instant même ce qui la terrifiait, en face des deux jeunes filles, un homme était en train de faire disparaître un cadavre.. Enfin, c’Est-ce qui semblait se produire.. À moins qu’elle rêvait..
En perçant le regard et regardant plus objectivement la scène, elle se rendit compte qu’elle connaissait l’homme en question, c’était le Seigneur des Ténèbres en personne.
Sa respiration était devenue haletante, elle n’en croyait pas ses yeux.. Le seul être qu’elle respectait, adulait et idolâtrait se tenait debout devant elle.
Elle ferma puis rouvrit ses paupières, essayant de se rendre compte qu’elle avait une hallucination.. Mais non, tout ceci était des plus réels..


Les battements de son cœur se saccadaient, elle ne savait plus vraiment où elle en était. Ce qu’elle désirait depuis longtemps se déroulait maintenant. La vipère avait le Seigneur des Ténèbres devant elle.
Elle ne fit même plus attention à sa collègue de maison, plus rien n’avait d’importance, la seule chose qui comptait à présent est qu’elle était en train de voir le Lord Noir, le Maître Absolu..
Mais qu’allait-il se passer ensuite, la Seigneur des Ténèbres n’allait sans doute pas apprécier d’être dérangé de la sorte, la jeune fille s’en voulait, sûrement allait-elle décevoir le dernier envers qui elle aurait voulu que cela se produise..
Puisqu’il s’était sans aucun doute aperçu de sa présence, ce n’était pas le plus puissant des Mages Noirs pour rien..
La Serpentard resta immobile, n’accomplissant aucun geste qui aurait plus être mal interprétés, puis surtout baissa la tête qu’elle portait d’ordinaire toujours droite, pour ne pas offenser le Lord.
Elle garda un œil tout de même sur la scène qui se déroulait devant ses yeux, puis attendit avec excitation la suite des évènements. Ses jambes tremblaient, sa respiration était toujours haleté, les pulsations de son cœur poussés à l’extrême…


[HJ: En espérant que mon post suffise à demeurer aux côtés de celui du Seigneur des Ténèbres...]
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MessageSujet: Re: Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]   Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa] EmptyLun 29 Jan - 19:26:33

[Précédé d'une *, Fourchelang]

L'endroit était plongé dans une torpeur, on pourrait presque croire que dans le Cimetière, en cette tiède nuit, le temps était suspendu. Les évènements qui venaient de se dérouler n'étant que de simples pellicules d'un film dont certains ont conservés volontairement le regard baissé durant ce spectacle peu commun. Il était difficile de voir, pour tout être Humain normalement constitué, un homme, bien qu'il n'en fut plus totalement un, en train de détruire l'ombre d'un autre qui en fut un, il y a de cela de nombreuses décennies. L'humanité était pour ceux qui n'avait pas la force d'atteindre l'immortalité, et c'était un don que, volontairement, Lord Voldemort avait fait à cette terre qu'il avait promis de nettoyer de sa souillure, de cette putréfaction qui faisait faire des hauts le coeur aux sorciers normalement constitué.

Il était celui qui devait faire, faisant suite à son prédécesseur, faire honneur au Sang de son Sang, au grand Salazar Serpentard. Chaque souffle, chaque respiration, chaque mot, chaque attaque était fait en son illustre nom, au nom de la cause qu'aujourd'hui, Tom Jedusor et ses disciples continuent, lançant telle une plaie sur le monde le Fléau de leur courroux. L'homme encagoulé n'aurait de répit que lorsqu'il réussirait à détruire ces ignobles Sang-de-Bourbes qui continuent à détruire les nobles lignées sorcières qui demeurent encore. Lord Voldemort était mort, il ne trouvait plus l'air qu'il respirait semblait lui insuffler la vie, goûtant l'amère saveur du charbon, chaque respiration semblait à un couteau qui l'atteignait profondément dans sa chair, profondément dans son esprit tortueux. Le jour de sa Renaissance, il vivait que pour cela. Le jour où il terminerait le travail que son illustre aïeul avait commencé, et que le Temps lui avait retirer le privilège de voir sa noble cause voir l'insurection des Sangs Purs.

Lord Voldemort avait déjoué ce que Salazar n'avait pu faire, et le Sorcier sentait la puissance de plus Grand des Sorciers dans ses veines, insufflant à travers sa chair sa volonté, sa force, sa persévérence. Il y croyait au-delà de tout, des convenances, au delà toute logique. Il fallait d'ailleurs dépassé le simple stade de fanatisme pour pouvoir, pleinement conscient de ses moyens, assassiner des Hommes et des Femmes qu'il connut dans ce monde, cet univers du temps qu'on le nommait l'horripilant nom de son père Moldu, Tom Jedusor. Cette époque était si lointaine, si affreusement détaché que le simple fait de songer ne serait ce que quelques instants à cette époque dépassée lui faisait une douleur dans le crâne, comme si on tentait de faire éveiller un vieux songe dans l'esprit d'un Amnésique. Le Seigneur des Ténèbres s'était forgé un Nom, il n'était pas le petit orphelin fils d'un Moldu stupide et d'une Mère qui n'a de mérite que son Sang. Il avait abandonner son nom très tôt dans son existence, ne vivant que pour sa cause depuis, s'en sentant d'autant plus épanoui, dans un certain sens.

Pour le moment, ce Grand Sorcier qui, malgré tout, continuait à faire des ravages dans le Monde des Sorciers, mais plus discrètement depuis sa nouvelle enveloppe charnelle retrouvée, se trouvait tout près de la sépulture de son ancêtre, posant ses yeux dépourvu de sentiments, brûlant d'un désir de vengeance, asservir ce peuple ignoble qui s'apparente à la population qui, sous terre, ne cesse de se putréfier. Ces hommes, ces femmes qui, sous la Terre, on été accueilli par le Néant, brûlant leurs âmes dans le Régime des Enfers, les cris infernals, les hurlements déments qui constituait ce Monde dans lequel Lord Voldemort aspirait à envoyer la souillure de ce Monde. Tout, pour lui, se rapportait à cette cause, même les élèves de Poudlard qui venait d'assister plus ou moins à cet acte perpétré par le Seigneur des Ténèbres aux dépens d'un cadavre qui a eu un honneur qu'aucun vivant ne mérite, séjourner au-delà de l'Existence aux côtés du grand Salazar Serpentard.

Il y avait eu cette Serpentard, une Animagus, si ces sens ne le trahissaient pas, et habituellement ces derniers ne lui faisait jamais défaut. Bien entendu, voir l'acte incomplètement dépourvu de respect envers les défunts se muer en spectacle comportant acteurs, auteurs et spectateurs n'avaient pas déplus au Seigneur des Ténèbres. Il ne craignait rien ni personne, et faire parler de ses actions contre les Moldus et ses sous-fifres de Sang-de-Bourbe ne le faisaient pas déchanter. Même que, malgré la réputation des Serpentards, la jeune fille n'avait pu regarder le spectacle en entier. Étonnant comme la Maison de Serpentard semble être de plus en plus atteinte par la dégénérescence de la supériorité Sang-Pur. Cela fit renaître cette hargne au profond de son être, non son coeur, illuminer seulement par le pouvoir, le sublime parfum de la Mort, l'essence même s'échappant des dépouilles que la beauté d'une Lumière Verte avait fait quitter d'un corps la moindre parcelle de vie, l'ivresse que causait le Meurtre, l'assassinat, la torture. Le fiel poison qui s'infiltrait dans les veines noires du Seigneur de l'Épouvante, le puissant Sorcier qui n'avait pas daigner à tuer son propre père...

Il y avait également une autre jeune fille qui, malgré son repos, semblait être animée par un désir vengeur, profond, encré à même sa chair. Cela aurait pu faire sourire le Seigneur des Ténèbres, malgré la fureur qui semblait animé ce corps faible, il parvenait même en tuant à diffuser la violence, la douce vengeance, le désirable arôme de faire souffrir, de voir la souffrance, d'être l'auteur des Souffrances d'autrui. Oh, ce n'était pas seulement la Mort que le Sorcier semait, ses actions allaient bien au-delà des victimes de ses Mangemorts, des siennes, elles atteignaient les proches, les connaissances. Il était si facile de tuer une petite fillette et de voir rapidement les parents, dans l'imbécilité de leur colère, se faire pulvériser par ses nobles Mangemorts, chevaliers de Leur cause. Voir que tout se déroulait comme il le désirait lui plaisait, il n'était pas humain, mais il restait cette fierté indestructible, l'égo qui demeurait très sensible aux flatteries, et de regarder ses actions se muer comme il le désirait, voilà quelque chose qui l'atteignait. Les sortilèges, les malédictions, les incantations, il y a longtemps qu'un d'entre eux l'aviat ne serait-ce que frôler.

La dernière fois, son échine sembla presque frissonner devant cet éclair de rage qui passa dans ses pupilles rouges sang. La dernière fois, il y a treize ans, treize longues années, mais la douleur demeurait présente dans ses veines. À ce moment-là, c'était son propre Sortilège qui l'avait atteint, à cause d'une ignoble femme qui avait donné sa vie pour son bâtard de poupon. Comment avait-il pu oublier cette vieille magie, comment avait-il pu se faire avoir de la sorte par un bambin, ne sachant que gazouiller avec ses parents? Bien entendu, il s'était venger honorablement en massacrant son père, imbécile dépourvu du moindre talent, l'ayant défier dans la faiblesse du désespoir, puis la femme, cette femme qui l'implorait de laisser leur enfant de côté, de la détruire, elle. Pour qui se prennait-elle donc, se croyait-elle digne que le Seigneur des Ténèbres se déplacent pour sa petite personne. Comme les Sang-de-Bourbe sont vaniteux sans raison, il l'avait tué sans pitié, sans une once de considération. Puis ça avait été le tour du bambin, Harry Potter...

Il détourna son attention à la présence d'une nouvelle élève, à nouveau une jeune fille. Contrairement à la seconde, celle-ci n'avait pas daigner montrer la moindre hostilité, un certain respect émanait d'elle pour l'auteur de plus de meurtres que pourrait aspirer tous les résidents d'Azkaban. Ne pouvant pas la voir, se trouvant encore dos à ce flux d'arrivants dans le Cimetière, il pouvait quand même sentir son intérêt pour ses actions, une disciple, une jeune disciple qui grandissait à même le nid de l'Ennemi, le vieux sénile d'Albus Dumbledore. Le seul sorcier qui n'avait pas succomber aux charmes et au beau parler de Tom Jedusor, qui l'avait surveiller durant sa scolarité, Lord Voldemort se rappelait parfaitement les précautions qu'il avait du prendre pour faire accuser le protégé de Dumbledore, ce bouffon d'Hagrid, au lieu de lui. Comment il avait posséder Dippet, le vieux Directeur de l'École de Sorcellerie de Poudlard à l'époque de sa scolarité, comment ce dernier lui vouait un respect et une confiance absolue.

Lui donner, à lui, fils d'Orphelinat, Serpentard respecté, le rôle de Préfet, lui offrant un avant-goût du Pouvoir qu'il aurait plus tard, la domination sur les simples élèves, ceux qui n'avaient rien de mieux à faire que le suivre, lui faire face et souffrir. Il avait rapidement fait suivre son mouvement, et les Serpentards avaient adhérer à ses dires, écoutant son élocution parfaite, incroyable manipulateur. Il avait rouler ses premiers disciples, du moins certains, leur faisant porter le blâme de leurs actions ratées. D'autres étaient encore sous ses ordres, mais ils ne voyaient en eux que le souvenir de ce qu'il fut, fils de Moldu. Aujourd'hui, il était le plus puissant des Sorciers, et ce n'était pas le croûlant de Dumbledore qui pouvait y faire grand chose..

Il posa ses prunelles rouges vers la sépulture riche de Salazar Serpentard, le Serpent qui montrait les crocs et baissa légèrement la tête, respectueusement, devant la tombe pourtant vide de son Illustre aïeul. C'était sans doute le seul sorcier pour lequel Lord Voldemort avait quelque chose qui s'apparentait au respect. Le Seigneur des Ténèbres sentit une douce brise se lever, portant l'odeur de la chair, ou du moins de ce qu'il en restait, de la dépouille qui, découpée, jonchait sur sa tombe. Un sourire malsain s'étira sur ses lèvres, puis, en Fourchelang, il appela ses «amis» au copieux repas qui les attendait sur le sol, près de lui.


*Venez manger, mes Amis, venez rendre grâce à Votre Seigneur, venez nettoyer de cette souillure l'endroit où repose votre Maître à tous..

Tout à coup, des vipères, des serpents de toutes sortes, une dizaine en tout, s'approchèrent en glissant doucement sur la Terre, contournant avec le respect qu'imposait Salazar Serpentard sa sépulture, posant leur regard jaune sur le Seigneur des Ténèbres puis célébrant une nouvelle occasion de mettre de la chair sous la Dent. Pourtant vieille, le Mort deux fois semblait délicieux sous les crocs des petits êtres qui le dévorait. Presque attendri s'il aurait eu un quelconque sentiment, l'ancien Serpentard regardait ce spectacle pourtant ignoble, les crocs s'enfonçant bruyamment dans la chair d'où groullaient des larves, des fourmis et son lot d'asticots. Puis, la voix du Seigneur des Ténèbres s'éleva, voulant faire part à ses jeunes invités d'un peu de ce qu'on pourrait appeler «l'accueil d'un Hôte», il s'adressa à elles.

Il y a longtemps que je n'avais plus eu droit à un comité d'accueil, approchez mesdemoiselles..
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MessageSujet: Re: Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]   Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa] EmptyJeu 1 Fév - 22:57:07

La jeune fille était totalement prostrée, incapable du moindre mouvement. Elle n’avait toujours pas prêté l’oreille à l’arrivée de deux autres élèves de Poudlard, mais rien n’aurait pu la faire détourner le visage en direction des deux jeunes filles. Pourquoi avait-elle décidé de venir ici ? Mais quelle idée idiote ! C’était bien beau pour des gamins de 13-14 ans de discuter de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom dans leur salle commune, en vantant le fait que leur famille en était plus ou moins proche, que l’on trouvait ses idées fantastiques ou un peu moins bonnes. Par contre, cela n’avait rien à voir avec le fait de l’avoir en chair et en os en face de soi. Bien peu de gens avaient pu se vanter d’avoir croisé son chemin et d’en être revenus vivants, si ce n’étaient ses mangemorts et cet imbécile de Potter qui se planquait désormais dans les jupons du vieux barbu qui dirigeait l’école de Magie, Dumbledore. Le seul mage que le seigneur des ténèbres ait jamais craint, disaient certains imbéciles. Comment cet homme là, si on pouvait encore appeler cela un homme, pouvait-il craindre un vieux barbu sénile ? Certes, il avait peut-être subi un … incident de parcours, mais malgré tout, c’était le sorcier le plus puissant et terrifiant que le monde de la magie n’ait jamais connu. Et l’adolescente se retrouvait là, plus ou moins face à lui. A le contempler ainsi, totalement prostrée, exhumer des corps de leurs sépultures éternelles. Un spectacle bien difficile à supporter pour une fille de cette âge, petite terreur de son école ou pas, d’ailleurs. Ça n’avait vraiment rien à voir avec tout ce que l’on entendait sur son compte. Il était là, c’était tout ce qui comptait.
Il paraissait que peu avant de mourir, on voyait sa vie défiler devant ses yeux. Etait-ce le destin qui attendait la jeune irlandaise ? Elle avait à peine vécu, elle n’était pas en âge de mourir. Mais en même temps, que pourrait faire le seigneur des ténèbres d’elle ? Il était connu pour être terrible. Et elle constituait un témoin…. Plutôt gênant d’ailleurs. En même temps, c’était une jeune préfète de Serpentard. Il n’oserait pas s’en prendre à une digne représentante de Salaazar ? Surtout qu’il en descendait en ligne directe. Un sang pur, direct héritier du fondateur de la maison des serpents… et il avait hérité du même don que son ancêtre, d’ailleurs.
Le voilà qui désormais semblait communiquer avec ses amis, ou plutôt serviteurs, reptiliens. Il avait émis un espèce de sifflement qui devait être du fourchelang. Malheureusement, ce n’était pas une langue qui pouvait s’apprendre, peut importe la bonne volonté que l’on puisse y mettre. Seuls certains avaient cet étonnant don, et malheureusement, il était apparu que ce crétin de Potter en avait aussi hérité. C’était totalement incompréhensible d’ailleurs. Comment est-ce que cet abruti de binoclard pouvait-il avoir hérité d’un don dont seuls les véritables héritiers, fruits du sang du digne Salaazar étaient les dépositaires ? Encore un grand mystère irrésolu…. Du moins, irrésolu pour le jeune fille dont les connaissances étaient très limitées sur le « mystère Potter ».

Mais pour le moment, elle ne comprenait pas pourquoi tant de choses lui traversaient l’esprit. Une petite voix au fond d’elle lui soufflait de prendre ses jambes à son cou et de s’enfuir. Mais pour aller où ? Et puis, elle n’aurait probablement pas le temps de disparaître assez rapidement. Et si elle se transformait de nouveau en lynx, elle pourrait ? Malgré tout, quelque chose l’en empêchait. Elle n’aurait sur dire quoi, mais elle se sentait incapable du moindre mouvement. Elle était là, personnage passif, simple spectatrice perdue au beau milieu d’un décor glauque de film d’horreur moldu. Sauf que ce n’était pas un film, mais bel et bien la réalité.
Et puis, ce personnage était tellement…. Fascinant. Si terrifiant par certains aspects et attrayants par d’autres. Joana ressentait un mélange de terreur et d’adrénaline. Elle n’aurait su décrire précisément ce qu’elle ressentait, elle-même ne le sachant pas très bien.
La jeune fille était toujours prisonnière de ce décor, acculée à cette statue qui se dressait là, parmi ce sanctuaire des morts. Elle plaça une main contre sa bouche, essayant de limiter ces effluves macabres qui commençaient à la rendre sérieusement malade. Des serpents de toutes tailles et couleurs apparurent alors autour d’elle et la jeune fille retint un cri. On pouvait être un représentant de Serpentard sans pour autant adorer ces bêtes là. Un serpent passait encore, mais la, il y en avait absolument partout. Soudain, quelques reptiles émergèrent de la statue et se laissèrent glisser le long des épaules et du corps de la jeune fille totalement paralysée. Elle aurait voulu hurler, laisser ses émotions déborder, mais quelque chose de beaucoup plus profond le lui interdisait. Quelque chose qu’elle n’aurait pas mieux su définir que ses autres émotions.
Comment pouvait-on laisser de si jeunes enfants subir un tel spectacle ? ce n’était franchement pas de leur âge ! Certes on était à un âge où on aimait s’effrayer, et se vanter de vouloir devenir un puissant mage craint de tous plus tard, mais cela n’avait clairement rien à voir. Joana essaya de calmer une respiration qui était devenue plus que saccadée. Il fallait qu’elle trouve le moyen de reprendre le contrôle. Le cerveau, il fallait que la raison reprenne le dessus les émotions. La jeune fille ferma les yeux, sentant une brise glacée la traverser de part en part. Ce n’était pas tant le froid extérieur que l’ambiance qui lui donnait la chair de poule. Elle inspira profondément, et ouvrit les yeux, tâchant de fuir du regard le repas des reptiles. Cette image déjà, resterait sûrement gravée dans sa mémoire pour très longtemps, du moins si elle avait l’occasion de vivre jusque là.
Elle ferma une nouvelle fois les yeux, quand une voix d’outre-tombe s’éleva. Celle-là était compréhensible du commun des mortels, malgré ce perpétuel ton sifflant. Voilà le Seigneur des Ténèbres qui semblait s’adresser… à qui d’ailleurs ? « Mesdemoiselles » ?
Le regard de Joana balaya les lieux, avant de croiser deux silhouettes un peu plus loin. Pas très grande, des silhouettes plutôt enfantines. D’autres élèves de Poudlard ? En tout cas, rien de ces apparences fantomatiques ne laissait penser à des mangemorts. A commencer par le fait qu’ils n’avaient pas sur le crâne cette espèce d’immense capuche pourtant si reconnaissable. Le lord s’adressait-il donc à elle ? La jeune fille se tortilla les doigts d’un geste nerveux, avant de se reprendre. Elle se redressa, pas trop non plus, il ne fallait pas qu’elle ait l’air trop arrogante, cela pouvait être extrêmement dangereux. Elle lança un regard peu assuré autour d’elle, avant de daigner se détacher de la statue, pour s’approcher d’un pas mal assuré du seigneur des Ténèbres. Elle s’avança dans sa direction, puis s’arrêta à distance respectable avant de baisser le buste en avant en une courte révérence. Après tout, sa mère lui avait enseigné les bonnes manières de la haute aristocratie sorcière, et aussi terrifiée qu’elle pût être, il fallait savoir faire montre d’un certain niveau d’éducation. Quitte à mourir, autant mourir dignement et la tête haute ressassait sans cesse son arrière grand oncle –qui d’ailleurs était mort décapité, ô funeste ironie-.

Bon, il fallait rester calme, garder son sang-froid. Après tout, la jeune fille était une sang-pur, issue d’une grande lignée. Il ne tuait pas les sang-pur, tout de même ? Quoi que, son frère était décédé, pourtant…. A cause d’une erreur de jugement. Mais pour le moment, la question n’étai t plus de s’inquiéter du sort d’Andrew, mais plutôt du sien. Après tout, elle n’était pas encore morte, elle. Et elle aurait préféré ne pas le devenir. C’était vrai, franchement ! Si elle mourait ce soir, elle n’aurait plus l’occasion d’en faire baver à Jordan, de prendre sa revanche sur cette imbécile de Windfall, faire ravaler son arrogance à son cousin, martyriser les petits pouffys et autres bouffondors. Oui, bon, tout cela était futile, mais elle avait aussi encore tellement de chose à apprendre. Surtout en potions, l’une de ses matières préférées, de même qu’en défense contre les forces du mal, qui justement, lui permettait de mieux comprendre ces forces du mal…. Et il y avait toute cette histoire d’animagus. Elle avait eu tellement de mal à développer et maîtriser ce don. Et elle avait des choses à prouver aussi.


*Bon, boucle-la, la petite voix intérieure !*

- C’est un honneur, Seigneur,
souffla finalement la préfète.
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa]   Et que le Mal règne [Pv Joana, Adane & Narcissa] EmptyVen 2 Fév - 22:12:17

Narcissa n’était pas terrifiée, même si une fille de douze ans normale aurait du l’être, ce n’était pas du tout le cas de la Vipère.. On ne pouvait dire non plus qu’elle demeurait calme et sereine, non loin de là cette idée. Au contraire, les battements de son cœur avait un rythme plus élevé que d’habitude, puis surtout, chacun de ses sens étaient en éveil.. La Serpentard restait immobile, épiant chaque mouvement du Seigneur des Ténèbres d’un œil stupéfait. Mais ce n’était pas une stupéfaction écoeurante, non, mais un étrange sentiment la parcourait, une multitude de sentiments même.. C’était vraiment étrange, comme si le Lord Noir lisait en elle et lui incorporait des pensées à lui. Ses actes ne la dégoûtaient pas, pourtant la jeune fille avait devant elle un spectacle dégoûtant et aux limites de l’insupportable. Mais il semblerait que la Ténébreuse prenait plaisir à justement supporter ce spectacle.. Et même on pouvait dire quelque part qu’elle admirait décor funeste.. Oui, elle admirait le personnage, le Seigneur des Ténèbres était pour elle et pour beaucoup d’autres le plus grand sorcier de tous les temps. Il était donc normal qu’elle l’admire.. Mais la Vert et Argent n’admirait pas de façon normale cette personne, elle semblait complètement absorbée par cette vision. Cette scène se déroulant sous ses yeux, cette scène si macabre l’attirait tellement..

La deuxième année rêvait d’être à ses côtés, elle s’imaginait souvent dans ses rêves régner sur le monde magique, aux côtés du Seigneur des Ténèbres. Mais elle n’était pas une simple servante, non elle était le bras droit du Mage Noir. Les pouvoirs de ce dernier surpassaient les siens, ils surpassaient d’ailleurs ceux de tous.. Mais il lui apprenait beaucoup de choses, il veillait sur elle, puis bien entendu elle veillait sur lui.. Ce rêve étrange et pénétrant se répétait très souvent, la jeune fille se réveillait souvent en sursaut.. Tout semblait tellement réel.. Jamais elle n’aurait pu croire se retrouver si près de celui qu’elle respecte tant..
Dans son rêve, bien sûr, rien est pareil. Il ne fallait surtout pas que la Serpentard ne tente quoi que ce soit de familier avec le Lord, comme dans son rêve. Son esprit était tellement troublé, qu’elle ne savait plus très bien où elle en était..

Ce sont simplement des paroles qui la ramenèrent à la réalité. Elle se trouvait bien là, près du plus grand Mage noir que le monde de la Sorcellerie ait connu.. Les bruits qu’elle avait entendu n’étaient pas tout à fait des paroles, non ils s’apparentaient plutôt à des sifflements étranges.. Il lui semblait avoir déjà entendu des mots semblables, mais même sa mémoire semblait perturbée à cet instant.
Mais soudain, la Brune aux yeux clairs comprit lorsqu’elle vit apparaître une tripotée de Serpents, de taille et de forme différente. Le Lord les avait appelés, il utilisait la langue des Serpents, le Fourchelang.

La bonne dizaine de Serpents rampaient pour rejoindre les restes de la dépouille de l’homme que le Seigneur des Ténèbres avait achevé. Le repas des reptiles n’avaient rien d’appétissant, il pourrait en devenir même écoeurant. Mais il en était rien pour la Vert et Argent, au contraire. Son regard restait fixe, rien ne transparaissait d’elle. Telle une statue que l’on avait figée sur place, la Ténébreuse restait immobile et silencieuse. Elle profitait de ce spectacle, tant qu’il durait.. Leur croc, pour la plupart venimeux s’enfonçaient dans la chair du mort, ceci produisait un bruit atroce, semblant surgir des fin fonds de l’ Enfer.. La scène n’était pas très jolie à regarder.. La pourriture s’engendrait de toute part.. La dépouille de l’homme gisait au sol, les Serpents se régalaient de ses bouchées de chair décomposée.. Les insectes et autres larves ajoutaient au spectacle un caractère morbide et répugnant. La Serpentard ne bougeait pas, elle ne montrait aucun soupçon de dégoût..
De toute façon, ce spectacle montrait la pourriture à qui voulait la voir.. Puis la pourriture était une chose amplement visible dans l’école de Magie de Poudlard.. Cette école qu’elle se réjouissait de découvrir, dégoûtait de plus en plus Narcissa.. En effet, la jeune fille en avait plus qu’assez de cette ribambelle de vermine, cette souillure.. Oui, on ne pouvait pas appeler cela autrement. Les élèves n’était pas des élèves, mais simplement de la pourriture, ils ne valaient pas mieux que ce corps en décomposition, remplis de vers et d’asticots.. Pourquoi être dégoûtée d’un simple mort, si l’on supporte chaque jour dans cette école le défilé de Sang de bourbe.. Des bâtards et des impurs dans une école de Magie n’était-ce pas le pire et le plus affreux de tous els spectacles? Si, bien entendu. C’était un fait anormal, rempli de stupidité, d’inconscience. Poudlard était en déclin perpétuel.. De la faute à qui ? Dumbledore évidemment, ce vieux sénile n’était plus bon à rien, il ne se doutait de rien et laissait entrer la vermine dans les salles de la classe.. Même pas ils ne devraient connaître l’utilité d’une baguette magique ces fils de moldus.

Il était déjà arrivé à la jeune fille, dans un rêve encore une fois, d’imaginer le Seigneur des Ténèbres à la tête de Poudlard. Tous les professeurs seraient des Mangemorts, des fidèles partisans su Maître. Les élèves seraient de Sang Pur naturellement.. Les coûts ancestrales seraient remises à l’ordre du jour, on suivrait les bonnes vieilles traditions magiques. Ce serait grandiose, l’idéologie et la pensée d’un Noble et Grand sorcier, Salazar Serpentard serait retranscrite. Tout le monde suivrait cette voie, la voie des plus forts. Les élèves apprendront la Magie Noire et toutes ses variantes..
Bien entendu, il est dangereux de rêver sa vie, il faut mieux vivre ses rêves.. Ce fut pour cela que Narcissa reprit ses esprits et se concentra sur le Seigneur des Ténèbres. Elle était près de lui, si près, il était encore dos à elle.
Quand soudain, la scène changea brutalement, la voix du Seigneur des Ténèbres s’élevait. Il ne parlait plus en Fourchelang, mais bel et bien en paroles, compréhensibles pour la Vert et Argent. Elle se sentait faible devant lui, le respect pouvait se lire dans les yeux de la Vipère. Elle, tout le temps sûre d’elle, un brin arrogante et présomptueuse. Là, elle ne ferait rien pour paraître telle aux yeux du Lord Noir.. Au contraire.. Même si la jeune fille était à Serpentard, digne descendante de Mangemorts au Sang Pur.. Si elle venait à froisser le Mage, il lui en coûterait certainement de sa vie..


Citation :
Il y a longtemps que je n'avais plus eu droit à un comité d'accueil, approchez mesdemoiselles..

Voici ce qu’il dit.. Sa voix était dénuée de toute chaleur humaine.. La Rusée était bien entendu habituée au ton froid, à la voix privée de sentiments et de jouissance.. Mais à ce point tout de même pas.. Ses parents ne lui parlaient que très peu du Seigneur, leurs actions devaient rester secrètes, elle aurait voulut bien entendu en savoir plus, mais elle comprenait leur silence.
La Mage Noir avait donc employé ‘mesdemoiselles’.. Narcissa avait totalement oublié la présence de sa préfète.. Elle l’avait pourtant remarqué au début, à son arrivée sur le lieu.. Mais avec ce chamboulement d’évènements, ce brouillement d’idées, son esprit avait été si embrumé et confus qu’elle en avait oublié sa camarade de maison..
Cette dernière fut d’ailleurs la première à s’approcher du Mage Noir.. Elle s’inclina devant le Lord et lui fit part de son honneur. Narcissa la suivait de près, elle n’allait tout de même pas faire attendre le Seigneur. Elle s’approcha donc, ses pas semblaient la guidés d’eux-mêmes, elle semblait assez étrange, mais totalement captivés par ce mystérieux et talentueux personnage.. La Ténébreuse se plaça aux côtés de O’Donell, face au Lord. Elle fit une révérence de politesse et de respect, en s’inclinant légèrement en avant. La Serpentard releva la tête vers le Lord, mais sans le fixer imbécilement dans les yeux. Tout son être transpirait de crainte, de peur et de Mal.. Le fixer ainsi serait incorrect et purement stupide. Elle tente de parler de sa voix habituelle, mais cependant songeait à adopter le ton le plus respectueux possible, sans faire trop de manie..


- Seigneur, mes hommages les plus sincères..

Ce sont les premiers mots qui sortirent de sa bouche, son ton et le son de sa voix était assez monocordes, mais on lisait parfaitement les sentiments qui se dégageaient de la Vert et Argent. C’était exactement ce que lui inspirait le Lord, respect, honneur et admiration.
La Vipère attendait ensuite une quelconque réponse de sa part, elle avait peur, mais c’était une angoisse si excitante, qu’il était palpitant de la vivre en cet instant..
N’importe quoi pouvait encore se passer ce soir. La Brune au teint si pâle et à l’allure fière restait figée face au Seigneur des Ténèbres..
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