Parmi les plantes, les serpents sévissent [pv Dante]

Parmi les plantes, les serpents sévissent

Le vent qui soufflait…un vent doux mais si froid. Froid comme son âme, froid comme son regard et froid comme son visage…une peur aussi ? Peut être…Elle ne savait pas trop. Pourtant cette nuit, comme la plupart des nuits, Yume n’était pas dans sa salle commune ou bien dans la grande salle et bien que le parc soit plongé dans une totale obscurité, le couvre feu, lui, était loin d’être dépassé. C’est pourquoi Yume se trouvait là, à divaguer de couloirs en couloirs, à la recherche de quelques distractions pour combler le vide qui l’habiter en ce moment.
L’idée d’une promenade nocturne dans le parc s’imposa dans son esprit. Elle prit donc un autre chemin, faisant virevoltait sa robe noire et ses cheveux pâle, presque aussi pâle que sa peau.
Elle descendit silencieusement les quelques marches qui menaient au parc, après avoir empreinté un autre couloir.
Un vent plus fort vint alors la rencontrer bien qu’il ne la fit pas ciller une seule fois.
Elle avança calmement à travers le parc, regardant les arbres rendus noirs par cette sombre nuit. Elle se promena ainsi pendant une trentaine de minutes, parcourant les vastes étendues d’herbe qui s’offraient à elle seule, avant de rebrousser chemin en direction du château. Elle fila à travers les plantes de manière rapide mais néanmoins calme.
Alors qu’elle prenait un autre chemin qu’à l’allée, un bruit sourd se fit entendre. Yume s’arrêta alors, attentive au moindre bruit et prête à se défendre en cas d’une quelconque attaque. Son regard balaya les alentour avant de tomber sur plusieurs formes imposantes : les serres. La fillette les regarda un instant avant de pousser un bref soupir et de remettre sa baguette à sa place, qu'elle avait sorti lorsque le bruit s'était fait entendre.
Elle regarda les serres calmement, percevant de temps à autre un autre bruit sourd.
Finalement, la petite serpentarde se décida.

**Les serres la nuit doivent être beaucoup plus captivantes que le jour**

Et elle se dirigea donc vers les serres et au bout de cinq minutes, Yume arriva près d’elles. Elles lui paruent dès lors beaucoup plus impressionnantes et imposantes avec leur grande taille colossale, leur vitre de verre et de plastique, les ombres mouvantes des plantes à l'intérieur.
Elle pénétra dans l’une des serres, ne prenant pas garde au numéro qu’elle portait. L’avait-elle seulement vu ?
A peine avait-elle franchit le seuil qu’elle se retrouva confronter à un bon nombre de plantes, aussi belles qu’elles pouvaient être laides. Yume s’avança dans ce lieu de verdure pure ressemblant étrangement à une petite jungle sombre.
Certaines plantes frémissaient au passage de la petite fille qui prenait garde de ne pas les abîmer en passant devant elles.
Sans vraiment s’en rendre compte, Yume posa sa main su la table qui se trouvait au milieu de la pièce et où était disposer un nombre assez impressionnant de petites plantes aussi diverses les une que les autres. Elle continua son chemin, regardant les plantes qui semblaient la suivrent de leurs yeux invisibles.
Yume s’arrêta finalement dans un coin particulièrement charmant de la serre. Toute sorte de plantes tropicales semblait avoir prit une grande place dans cette partie de terre et les formes extravagantes qu’elles formaient firent lâcher un doux sourire à Yume qui ne resta pas bien longtemps. La jeune fille s’accroupie à même le sol, ses cheveux pâles s'étalant sur ses épaules et couvrant une mince partie du sol, devant se spectacle étonnant et fort charmant. L’attention de Yume fut cependant portée sur une plante de petite taille aux fleurs noires. Yume se dit que cette plante était sûrement dangereuse mais elle ne pu détacher son regard de la plante. La couleur d’encre des pétales était grisante et Yume se laissa emportait dans sa contemplation, ne faisant plus un geste, se figeant allégrement dans sa position, telle une statue de marbre blanc.
Même le léger grincement de la porte qui s’ouvre ne la fit pas réagir. Son expression indéchiffrable et froide était cependant toujours en place, mais elle semblait perdue dans sa contemplation.

HJ: voilà, j'ai essayé de faire de mon mieux, j'éspère que vous ne serez pas deçu : )

[Décidément, les rp se suivent mais ne se ressemblent pas. Désolé pour le retard en espérant que le contenu vous plaira.]

La paix intérieure, le bonheur, toutes ses choses inaccessibles à Dante mais que chaque homme ordinaire désirait plus que tout. Posséder, aimer, faire de son mieux pour se sentir bien, pour se sentir libre. Il en avait besoin mais tout cela l'avait échappé, depuis son enfance, tout lui semblait bien trop loin et bien trop près à la fois.

Tout avait finit par échapper à ce petit garçon parfois trop confiant et colérique. Il n’avait jamais rien divulguer de son passé à quiconque bien que, parfois, il en avait ressentit le besoin. Mais le sale gosse avait tenu un journal pendant bien des années, mais aujourd’hui, il avait finalement arrêté. Des choses étaient bien trop moches à dire, même entre les lignes d’un cahier scolaire. Et puis, il n’était plus bon et raisonnable pour le serpentard d’étaler ses faites et gestes aux risques qu’un étranger finisse par tout savoir, alors qu’il avait si souvent passé le cap de la traîtrise, du danger, de la mort. Il n’y avait plus de mot pour décrire ce qu’il vivait de l’intérieur et encore moins pour décrire son mal-être devant ce monde qui lui offrait si peu et qui ne lui donnait plus aucune chance. Dante n’avait jamais prit court à la faiblesse, à la pitié, à la vengeance. Mais il sentait que cela finirait un jours par céder. Cette lutte qui l’opposait à lui-même et semblait sans fin. Pourtant, tout a une fin.

Le journal entre ses mains, le deuxième année brisa le lien qui retenait ses souvenirs à sa propre pensée. La chaîne en argent noble entre ses doigts, Dante prit peine à ouvrir le cahier qu’il avait entre les mains. D’ailleurs, pourquoi le ferait-il ? Lâcheté ? Peut-être… Mais que gagnait-il à être courageux en cet instant, et pour qui ?

La fraîcheur de la pièce laissait le deuxième année indifférent. Le feu n’était pas allumé mais personne n’avait trouvé indispensable de se réduire à une tache digne des elfes. Cependant, le serpentard ne mesurait plus l’étendue de ce qui importait chez les serpentards. Leurs vices et coutumes le laissaient blasé et il ne se référait plus à ses bêtes assoiffées de violence autant verbale que physique.

Après quelques minutes, Dante avait allumé un feu convenable. Couvert de poussière de suie, il se frotta légèrement avant de dire :

« Recurvite »

A présent présentable au niveau vestimentaire, il prit le journal et coupa le fil noir qui raccordait la bague de sa mère au lien éternel de cette enfance malmené, de ses écrits si sombres et de son affection pour ce pouvoir qui l’avait brimé.
La bague placée dans le creux de sa paume, il referma ses doigts sur l’étrange bijou qu’il n’avait pu toucher sans provoquer de malheur. La déchirure qu’il avait du subir n’était plus qu’encré dans son esprit, il n’y avait plus de preuve matériel de tout cela.

Après ce geste qu’il semblait déjà regretter, Dante prit soin de se ressourcer là où aucune personne n’avait jamais idée de séjourner autres que pendant les cours : les serres. Toutes étaient préalablement fermées la nuit mais une seule ne l’était plus depuis un temps indéfini. La serre n°3 avait un problème de serrure et personne au château n’avait fait l’effort de réparer cet inconvénient qui n’était connu que de quelques élèves curieux et professeurs.

Arrivé au lieu dit, Dante fit attention à ne faire aucun bruit en sachant bien que la porte grinçait mais son arrivé fut prise de court. Il y avait déjà quelqu’un. Un professeur ? Non, à cette heure, Pomoda Chourave était sûrement en train de corrigé les copies des premières années. Un élève devait se trouver dans l’épais feuillage de la serre. Mais où ?

Dante perçu une hombre devant lui. Sans un bruit, à pas de loup, il s’approcha du concerné et déposa sa main sur son épaule. Sentant sur ses doigts effilés quelques cheveux blonds foncés, il découvrit malgré lui que le concerné était en fait une concernée.

" Ce n'est pas un endroit pour une jeune fille. "

(HJ: Comme je m'y attendait, votre rp est vraiment bien et j'éspère que ma réponse ne vous decevra pas. Ne vous en faites pas pour le retard, celà ne m'a nullement gêner: ) )

Le noir, tout était noir…La fleur devant elle semblait absorbé l’essence même de la vie, les fleurs colorées à ses côtés semblaient bien fades près d’elle. Malgré le noir qui faisait les fleurs, la petite plante semblait avoir le plus de prestance, le plus de vie. Toute l’énergie dégagée par les plantes de la serre semblait contenue dans la plante aux fleurs d’encre.
La jeune fille aux cheveux clairs resta là, immobile, perdue dans un monde qui n’était pas le sien lorsqu’une main se posa sur son épaule et qu’une voix s’éleva dans la serre. Cela sembla la sortir de sa douce torpeur, comme si un seau d’eau glacé lui avait été lancé en plein visage.
Sans vraiment qu’elle s’en apercevoir, tout le corps de la fillette se tandis à l’extrême au contact d’un corps étranger, et surtout masculin si on en croyait les intonations de sa voix, sur le sien.
Elle se retourna vivement et, en tenant de s’éloigner le plus possible de ce contact, tomba sur les fesses.
Elle releva son visage vers l’inconnu, et ses yeux teintés d’effrois croisèrent ceux du jeune homme qui était assez proche d’elle.

**Trop proche**

Se dit elle en reculant à l’aide de ses mains et de la maigre force de ses jambes. Une personne si proche ravivait en elle des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier, des sentiments qu’elle aurait voulu terrer à jamais au fond de son âme glacée. Tristesse, peine, déception…
Lorsqu’elle fut à un peu plus d’un mètre du garçon, elle s’arrêta. Elle remit du mieux qu’elle pu son masque qui s’était fissuré lorsque le jeune homme l’avait touchée.
Pourtant, un léger tremblement, presque imperceptible, parcourait encore son corps et les ongles de ses mains crispées s’enfonçaient dans sa paume, faisant de par ce fait perler quelques gouttes de sang.
Elle avait relâché sa vigilance et pour cela elle s’en voudrait longtemps.
Quand elle prit la parole, sa voix se fit légèrement plus rauque.

-Et pourquoi donc cet endroit ne serait pas fait pour une jeune fille ? Tu es toi-même assez jeune pour être en ce lieu.

Le regard de la jeune fille était caché par plusieurs mèches claires qui s’étaient mise en tête de lui servir de masque de rechange en attendant que le sien et reprit sa forme originelle. Yume en fut d’ailleurs quelque peu soulager.
Elle se rendit compte qu’elle était toujours par terre et que le garçon paraissait encore plus grand aux yeux de Yume si on prenait compte que lui était toujours debout. Cependant, le jeune fille ne fit rien pour se relever, attendant sûrement de se calmer et de décrisper son corps. Elle commença d’abord par ses mains car un filet de sang s’écoulait doucement de ses chaires blessées mais elle se rendit rapidement compte que s’étaient ses mains qui étaient encore bien plus crispées que le reste de son corps.
Abandonnant provisoirement la lutte, Yume reporta son attention sur le jeune homme, ne touchant pas aux mèches blondes/blanches qui cachaient son regard incertain mais qui redevenait peu à peu le regard de glace qu’elle avait coutume d’avoir.
Elle prit le plus discrètement possible une goulée d’air, ce qui la calma quelque peu.
Le garçon devant elle, Yume ne connaissait pas encore son nom mais s’était le premier, et elle espéra le dernier, à l’avoir vu sans une partie de son masque et il était inutile de se dire que le jeune homme n’avait rien remarqué vu le regard qu’elle lui avait lancé et ses tremblements. En y repensant, le regard de Yume retrouva son état normal et ses yeux bleus/verts se firent plus dur, bien qu’une empreinte d’angoisse pouvait être visible si l’on chercher bien.

[ Ayant trouvé un moment de libre pour faire quelques choses de convenable, j'ai écris selon tes souhaits. Je m'excuse toujours autant du retard occasionné.
Merci à Pénombre pour mon avatar malgré que je le trouve mal découpé (trop nul parfois en graphisme moi "^^). Mais je vais me contenté de cela en attendant. Je garde la bonne découpe pour plus tard. ]

Dante fut saisit par le réflexe de la serpentard. Il ne lui était pas venu à l’idée de l’effrayer et n’avait dit mot plus haut que l’autre pour lui paraître désagréable. Alors pourquoi ce rejet? Malgré l’habitude et le mal qu’avait Dante à endurer ce geste venant de ses semblables, il lui avait parut rustre et pourtant inévitable que cela vienne d’une femme. Il n’était toutefois pas là pour la juger ni même pour la noyer de sermon. Il avait toujours méprisé ce genre de personne et il ne voyait donc aucuns principes qui le fasse vouloir acquérir ne serais-ce qu’un trait de leurs personnalités.

Non, il était juste là car, le visage fermé et les mains moites, il était en quête d’un lieu où il pourrait réfléchir aux rencontres qu’il avait fait cette semaine. Toutes plus intrigantes les unes que les autres. Mais il fallait qu’il la rencontre un jour. Elle, dont les élèves de sa maison ne t’arrisaient plus d’éloges. Elle qui semblait surmontés toutes les épreuves envisageables à ses yeux et en sortir plus forte. Pénombre Craft. Un jour, il affrontait ses personnes si délicates et qui avait redoré le blason de leurs maisons trop longtemps tari par une réputation médiocre.

Dante, galant homme de nature et par respect pour ses paires, tendit sa main vers la jeune fille. Ses longs cheveux blond clair emmêlés, le teint rendu mate par la fraîcheur de la serre et les conséquences de son apparition furtive, l’adolescente avait un certains charmes mais n’en laissait rien paraître. Elle paraissait pudique et trop effacé pour faire partit de sa maison mais il fallait se rendre à l’évidence, elle appartenait à serpentard. Peut-être cette sorte de petite fille revêche n’était pas aussi dure qu’elle le laissait penser. Mais le vert et argent le savait, la demoiselles s’accordait parfois à s’ouvrir aux autres. Chose qu’il aurait désiré faire en outre temps mais à laquelle il ne pouvait se plier.

« Je l’admet. Mais il court moins de danger pour un garçon armé d’une baguette qu’une fille qui l’a bêtement laissé tomber comme vous l’avez fait il y a un instant lors de votre chute. »

La chevelure de Yume ne semblait pas gêné la calculatrice et lui donnait un air hautain assez séducteur. Dante étouffa un rictus devant l’attitude de la deuxième année. Un sourire au coin, il la trouvait assez différente que ce qu’il avait pu trouver dans la gente féminine serpentardienne.

Remarquant le coup d’œil fugace que celle-ci porta sur ses mains blessées, Dante se précipita vers elle mais se retint en pensant à la réaction qui avait précédé et qui l'avait obligé à abandonner l'espoir qu'elle puisse accepter quelques choses venant de sa personne. Il saisit le mouchoir qui avait fourré dans sa poche une heure plus tôt. Le bout de tissu noir était assez commun si ce n’était la fine bordure en fil blanc orné des initiales « MM A jamais Méryona ». Dante déchira précipitamment le bout de tissu en deux parties et, empoignant la main de Yume en évitant de la blessée, entoura ses paumes du mouchoir de façon à ce qu’elle puisse diriger les mouvements de ses doigts sans que l’étoffe ne se détache. Dante remarqua les tremblements qui agitaient la serpentard mais ne laissa rien paraître de son désarroi.

« Je suis confus. Je manque à tous mes devoirs. Je me nomme Dante Méryona. Enchanté de vous rencontrer même si vous consentez me faire croire le contraire. »

Dante, dont les traits étaient tirés, s'éloigna doucement de Yume. Le corps crispé, il posa son regard sur la baguette de la deuxième année. Sans vraiment se soucier des éléments perturbateurs qui l'entouraient, Dante se précipita vers l'objet. Dans son élan, l'adolescent ne remarqua presque pas la plante qui s'enroula autour de son bras. Après quelques instants, le regard fixe, suivant les conseils de son père et sans l'ombre d'une panique, posa sa baguette sur l'extrémité de la plante, sourit de l'audace de la végétation poudlardienne et dit d'une voix basse mais claire:

" Si tu veux périr de ma main, je t'honorerais de ce souhait. "

Une lumière rouge flamboyant s'enflamma de sa baguette et, la plante, calciné, retomba lourdement sur le sol. Dante se baissa et prit la baguette de sa condisciple. Se retournant de plus bel, il lui tendit l'objet qu'elle avait perdu.

" Je crois que tu en auras encore besoin. "

[ Assez court, je l'admet mais bon... Je ferais mieux la prochaine fois ]

[HJ : je le trouve la trouve plutôt longue moi^^. Excusez moi pour le retard, j’ai eu plusieurs problèmes et surtout pas le moral pour répondre aux topics…donc vous m’excuserez mais je vous ai un peu copié pour une idée :s]

Le cœur de Yume reprit enfin son court normal, bien qu’il lui oppressait toujours sa frêle poitrine.
Le garçon laissa passer plusieurs minutes de silence et Yume le remercie silencieusement car grâce à lui elle venait de retrouver l’intégralité de son self contrôle.
Après un certain temps, le garçon lui tendit sa main, sûrement pour ‘aider à se relever. Surprise, Yume accepta tout de même l’aide du garçon. Elle saisit sa main du bout des doigts pour éviter au garçon de se les salir de son sang.
Quand finalement il se décida à parler, cela fut pour…quelque peu critiquer Yume.

**Je l’ai peut être fait bêtement tomber, mas c’est pas une raison pour prendre si mal ma réaction.**

Effectivement, Yume avait belle et bien fait tomber sa baguette lors de sa semi chute. Elle se trouvait maintenant assez éloigner d’elle.
Alors qu’elle s’apprêtait à pousser un soupir de dépit, le garçon commença un mouvement violent et un bref instant Yume eu peur de ce qui allait suivre. Elle ferma ses yeux, crispant ses paupières, mais elle les rouvrit brusquement en entendant le bruit d’un tissu que l’on déchire puis en sentant quelque chose contre ses mains.
Elle regarda les mains du garçon bandaient les siennes avec un pansement improvisé.
Yume ne dit rien, intérieurement surprise et légèrement tendue. C’était la première fois qu’on la soignait à cause d’une petite blessure.

Le sang de la jeune fille coagulait assez vite, empêchant ainsi le sang de couler. C’est pour cela que, lorsqu’elle se blessait, elle ne se soigner pas, se rinçant juste ses plaies quand elle en avait la possibilité.
Mais lui, il l’a soignée, chose nouvelle pour Yume.

Quand il eu terminé ses soins, Yume le remercia calmement.

-Merci…mais tu n’aurais pas du déchirer ton mouchoir, mes blessures se soignent rapidement et mon sang coagule vite. Mais merci…

Finalement le garçon se présenta sous le nom de Dante Méryona.

-Yume Maylis, inutile de me vouvoyer, après tout tu dois avoir tout au plus un an de plus que moi.

Le garçon s’éloigna et posa son regard sur quelque chose. Yume regarda dans la même direction et elle y vit sa baguette. S’apprêtant à s’avançait pour la récupérer, elle fut devançait par Dante qui se précipita vers sa baguette. Yume s’arrêta alors. Elle fronça les sourcils en le voyant faire.

**j’aurais pu y aller moi-même tu sais…**

Elle fut coupée de ses pensés en voyant une des plantes de la serre attaquer le garçon. Garçon qui posa l’extrémité de sa baguette.

" Si tu veux périr de ma main, je t'honorerais de ce souhait. "

Yume haussa un sourcil sarcastique en l’entendant, ne pouvant s’en empêcher.

**Je t’honorerais ? Il n’a pas l’air de tarir d’éloges sur sa puissance**

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la plante se retrouve au sol, autrefois couleur d’émeraude, elle se retrouver couleur d’onyx.
Yume retrouva avec plaisir son visage froid et inexpressif alors que le garçon s’approcher d’elle.
Il lui tendit sa baguette et Yume le remercia à nouveau.

**Je crois que je n’ai jamais autant dit merci de toute ma vie…**

Yume attendit quelques secondes puis releva son visage pour pouvoir regarder le jeune homme.

-Je suis désolée, pour ma réaction de toute à l’heure, tu m’as surprise…

**Menteuse, il t’a effrayé… En plus, il Lui ressemble…**

Ignorant la petite voix dans sa tête nommée conscience, la jeune fille se détourna du garçon et se dirigea vers la paroi de la serre.
Arrivée devant elle posa son front moite dessus, savourant le contact geler qu’elle offrait.

Elle fit à nouveau face au garçon et le regarda droit dans les yeux.
Ses yeux s’assombrirent légèrement et elle commença à fléchir ses jambes et à tendre l’une de ses mains vers elles.

**Non. Inutile.**

Elle se redressa alors et tendit sa baguette vers la tête du garçon.

-Windgarium leviosa.

Le sort frappa de plein fouet les lianes d’une des plantes de la serre et qui s’apprêtaient à attaquer le garçon.
Avec un furtif mouvement de la main, Yume fit rencontrer aux lianes les parois de la serre. Les morceaux de la plante allèrent s’écraser dessus, ressemblant maintenant à une bouillie douteuse.
Yume abaissa calmement sa baguette.

**Un prêté pour rendu.**

-Le professeur de botanique sera surpris en venant ici.