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 Mais où sont mes chaussettes ?
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MessageSujet: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyDim 1 Oct - 17:49:32

Quand je dis vacances, tout le monde pense repos, plage, cocotier, sable, soleil, repos, grasse matinée, repos, été, copain, joie, repos, et insouciance. On se souvient des vacances dernières, on se souvient des petit déjeuners à quinze heure de l'après midi, des premières nuits blanche, de l'excitation. On se souvient aussi de ses amours d'été, qu'on n'a jamais revus. On se souvient des jeux, des nouveautés. Qui dit vacances dit surtout souvenirs, plus où moins heureux. Parce que les vacances en famille avec le frère pénible au possible, et les parents qui se disputent déjà dans la voiture, certains les ont vécues. Mais en fait, qui dit vacances, dit vraiment rangement. Et là était le problème ...

Comme il n'y avait que trois garçons dans la maison des Aigles, et encore, une rumeur courrait sur le fait qu'il n'y en avait plus que deux, les jeunes demoiselles de Serdaigle s'étaient étalées dans les 6 dortoirs inoccupés de la gente masculine. Ainsi, certaines s'étaient anexé un dortoir entier comme bureau, bibliothèque, ou penderie. Il y avait même, avant, un salon de coiffure, mais les grandes avaient arretés de laisser ainsi leur maquillage à la disposition des premières années qui faisaient des batailles de fard à paupières sans aucun soucis du prix de ceux-ci.

Toujours était-il que Lou avait entreposé pas mal de ses affaires dans ces dortoirs, au fur et à mesure du bon déroulement de l'année scolaire, et que maintenant que les vacances étaient là, il fallait qu'elle range tout ça, qu'elle envoie ses vêtements sales à laver, ses vêtements trop petits à donner, et ses vêtements troués à recoudre. On aimait pas le gaspillage chez les Belacqua, et ses parents ne lui achetaient que rarement des vêtements neufs. D'ailleurs, elle espérait faire du shopping durant les grandes vacances ... elle se rendait en Irlande, et ce seule. Comme l'an passé ... Ce n'était pas qu'elle n'aime pas ses parents, ou qu'eux même ne l'aime pas, mais ils travaillaient énormement, et eux mêmes ne partiraient probablement pas.

Mais bon, on était en train de parler des affaires de Lou. Donc oui, elle faisait sa valoche. Et le fait est qu'elle n'avait plus qu'une paire de chaussettes, alors qu'elle était sure et certaine d'en avoir ramené une bonne dizaine, voir quinzaine, au début du trimestre ... Et c'est ainsi que la demoiselle se retrouva alongée sous un lit, à plat ventre, dans le dortoir des garçons, à la recherche d'une chaussette lui appartenant.


Dernière édition par le Mer 17 Oct - 14:48:03, édité 1 fois
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  • Neoki Ewora
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    Neoki Ewora
MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyDim 1 Oct - 18:34:27

Et oui, le grand rangement était arrivé. Neoki était l'une de ces filles de Serdaigle qui s'était étalée tout au long de l'année jusqu'à une ou deux chambres du dortoir des garçons. Il fallait dire qu'ils étaient si peu nombreux que ce n'était pas difficile de prendre une ou deux chambres pour en faire des annexes au dortoirs féminins.

Il était bientôt l'heure de partir pour Neoki qui, comme d'habitude, s'y était prise à la dernière minute pour faire sa valise. Et comme d'habitude, elle oublierait sans doute plein de choses. Et là, on pouvait dire qu'avec le bazar qu'il y avait, ce n'était pas gagné pour s'y retrouver.

**Il me faut mon écharpe, mon bonnet, mes lunettes de soleil, mes pulls, mes chaussettes, mes maillots de bain ! Il me faut tout ! Il me faut mes livres ! Je suis en retard, en retard, en retard, en retard !**
Tel le lapin blanc d'Alice, la deuxième année courrait dans tous les sens, dans sa chambre, dans une chambre du dortoir des garçons, dans les couloirs entre les deux dortoirs, dans la salle commune, car bien sûr, Neoki avait aussi laissé quelques uns de ses livres dans la salle commune... Elle n'arrêtait pas de courir.

"Il me manque encore plein de choses !!! Où est mon livre de botanique ? Et où sont les livres pouvant me renseigner sur toutes les options ! Par Merlin, je vais jamais réussir à choisir les bonnes options, j'ai envie de tout faire."
Neoki était en vacances, mais dans sa tête, elle se préparait déjà à la prochaine rentrée scolaire, sa troisième année !

Epuisée à force de courir partout, Neoki alla se reposer le temps de quelques minutes sur un des lits inoccupé du dortoir des garçons. Enfin, quand je dis inoccupé, c'est un bien grand mot. Le lit en question était jonché de chaussettes de toutes les couleurs. Certaines devaient même être sales vu l'odeur que sentait Neoki. Ainsi, la préfète se leva brusquement et cria à l'attention de certaines élèves qui rangeaient encore leurs affaires et qui étaient autant à la bourre que la championne.
"LES FILLES !!! A QUI SONT CES CHAUSSETTES MULTICOLORES QUI EMPESTENT LA CHAMBRE ???" La jeune fille en avait prit une paire à la main et les brandissait bien haut pour qu'on puisse bien voir. De l'autre main, elle se bouchait le nez pour appuyer ses propos.

Puis Neoki se mit à rire. Elle devait avoir elle aussi des affaires qui trainaient un peu partout et si ça se trouvait, une autre élève avait mit la main dessus en faisant le même genre de réflexion. La Serdaigle se décida alors à prendre une grande décision : l'année prochaine, elle rangerait ses affaires mieux que ça et dès le début de l'année. Elle ne s'étalerait plus. Il était toujours très facile de faire des résolutions dans ces coups de temps là. Comme par exemple quand on est jeune, qu'on fait une crise de foie parce qu'on a trop mangé de chocolat et qu'on dit à sa maman en pleurant : "Maman, je te promets, je mangerais plus jamais de kinders !" Et bien sûr, dans les jours qui suivent, on avale du chocolat à nouveau... :sifle: (ça vous a jamais fait ça à vous ? Moi, je m'en rappelle comme si c'était hier !) Soudain tirée de sa rêverie et de ses bonnes résolutions, la préfète regarda l'horloge qui se trouvait dans la pièce.


"Déjà ??? Olalalala, je suis en retard, en retard, en retard !!!" dit-elle en se mettant les deux mains sur les joues, lachant les chaussettes, et en regardant partout autour d'elle. La chambre était loin d'être rangée, et ce n'était pas SA chambre, mais celle du "bureau" dortoir des garçons. Enfin, au lieu de bureau, on aurait pu l'appeler "l'entrepôt" cette pièce. Bref, quand Neoki pensait à tout ce qu'il restait à ranger dans cette chambre et qu'il fallait ensuite retourner dans le dortoir des filles finir de boucler sa valise, elle ne savait pas comment elle pourrait s'en sortir.
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyLun 2 Oct - 14:55:06

Mais personne ne faisait donc jamais le ménage, ici ? Certe, les garçons ne dormaient pas dans ce dortoir, et d'ailleurs, on se demandait parfois si il leur arrivait de dormir puisqu'on les voyait toujours entrain de déambuler dans les couloirs à une heure impossible, et jamais dans leur lit. Biensur, Lou Belacqua faisait également partit de la secte des insomniaques, dont le difficile test d'entré consiste en une suite de dix nuits blanches d'affilées. Non, je rigole ... Enfin, c'était quand même scandaleux ! Vraiment dégoutant cet endroit ! Ou bien il n'y avait une épaisseur de trois centimètre de poussième agrémentés de boules de poussière et de cheveux UNIQUEMENT sous le lit où farfouillait une seconde année, ou bien vraiment, les elfes étaient des feignants qui ne nettoyaient jamais rien. Bon, d'accord, il ne fallait pas dire du mal des elfes, et même, Lou n'aurait pas du connaitre leur existenc, parce qu'ils étaient réduits en esclavage, et patati, et patata. N'empèche, voila, j'arrete après ça, mais c'était crade.

Lou Belacqua était toujours à plat ventre sous le lit, tatonnant ua hasard dans la poussière. Elle se demandait comment une quantité de choses aussi diverses et variées avait pu se retrouver sous ce lit. Il y avait une épingle à nourrice, un capuchon de stylo bic moldu, un magazine d'ébile avec des tests à la noix pour savoir "quel loveur êtes-vous" griffoné partout de petits coeurs, un parchemin, des papiers de bonbons, des bonbons moisis, un vieux slip distendu, et pas de chaussette. Dépitée, la jeune fille se releva, un peu trop brusquement, et come cela arrive souvent dans la vraie vie mais jamais en RP parce que tout le monde est un super héros super maladroit qui détruit des pièces entières mais ne s'assoment jamais, Lou s'assoma, elle, comme quelqu'un de normal, sur le rebord en bois de cet idiot de lit à la noix. Elle se mordit la langue sous la douleur, et plaqua aussitot sa main sur le haut de son crane, où, elle en était sure, poussait déjà une énorme bosse d'au moins un mètre de haut.

Autour d'elle, on continuait de s'agiter en tout sens, et une voix percante reconnaissable entre toutes allait et venait à travers la pièce, comme si ça propriètaire courait partout. La propriètaire, qui n'était autre que la préfète, courait tout le temps partout, et donc c'était normal. Mais courir à ce rythme là, ça voulait dire qu'on était en retard. Lou Belacqua n'avait pas de montre, n'en avait jamais eu, et n'en voulait surtout pas. Elle n'était pas ce genre de personne qui s'agite pour un rien, ou qui programme tout à la minute. Et si elle avait eu de quoi regarder l'heure à volonter, elle n'aurait pas avancer les aiguilles de cinq minutes comme le font quelques stressés permanents. Non. Lou, elle était plutot blasée de nature, et le temps pouvait s'y prendre comme il voulait, elle ne changerait rien pour lui. D'ailleurs, Lou se fichat royalement d'être une des seules à ne pas avoir choisie ses options de troisième année, une des seules à ne jamais choisir rien, et une des seules à ne pas avoir de chaussettes. Mais ! Mais c'était ses chaussettes qu'on venait de brandir en l'air ! La demoiselle bondit alors sur ses pieds, traversa la pièce à grands pas et attrapa la paire dans ses mains, l'arrachant à Neoki Ewora, qui venait de faire un commentaire des plus mal élevé dessus, mais que Lou n'avait pas entendu.


- MES CHAUSSETTES !! Elles sont toutes là !

S'ecria-t-elle à la vue du lit à chaussettes, où s'en étalait une véritable multitude. Elle en retrouva cinq six, en cherchant un peu, et alors qu'elle compatit revenir au dortoir où tronait sa valise parfaitement vide, valise à laquelle elle songeait avec autant de calme qu'une plume de thon à cent mille kilomètres d'un troupeau de rhinocéros , elle croisa le visage décomposé d'une Neoki anéantie, debout sur un lit au milieu du dortoir le mieux rangé de la tour des Serdaigles. C'est dingue comme les Bleus sont censés être soigneux et ordonnés, et comme ils prennent peu soin de leur habitation. Lou s'arreta dans l'âtre de la porte, et parcouru la pièce du regard. C'était décourageant ... et dire que Neoki avait sur le dos la responsabilité de ce desastre. En gros, si c'était pas rangé, c'était sa faute. La seconde année se sentait un peu coupable, et elle en lacha une chaussette ou deux à ses pieds, tant elle était troublée.

- On t'aidera à ranger ...


Promit-elle à sa préfète.

- Au fait, tu n'aurais pas vu une jupe grise et noire ? Et des mitaines ? Et je crois que j'ai un livre de Potion, ou bien de Botanique à toi. Tu avais du me le passer pour que je rattrape un cours que j'avais raté ... Tu sais à quel heure part le train ? On est très en retard ? On est vraiment obligé de tout ranger ? Nan, parce, y a pas que nous qui avions foutu le bazar, les mecs aussi. Et puis tout les parchemins là, c'est aux cinquièmes années, nous y a que les vétements et quelques trucs. Toute façon, on a le temps non ? Tu as un machin sur la joue là, un truc bleu. D'ailleurs, je ne sais pas si c'est toi qui à ça, mais on a retrouvé une couverture bleue claire dans le dortoir du haut, et personne ne sait à qui ça appartient. Mais dis-moi, tu as besoin d'aide ? Tu as perdu un truc ?

Demanda, s'inquieta, ajouta, rajouta, glissa et proposa la demoiselle, qui parlait à Neoki en faisant de grands gestes pour agrementer ses propos, lachant des chaussettes par moment, qu'elle rattrapait en vol dans une moue etonnée, genre "Rho, ma chaussette, mais qu'est ce qu'elle fiche là ?" C'était vraiment le monde à l'envers. Soit Lou retrouvait un usage excessif de la parole à l'approche des vacances, soit c'était le fait que la préfète parlait toujours beaucoup, et que quand elle ne disait rien, on se sentait obligé de l'égaler.
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  • Neoki Ewora
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    Neoki Ewora
MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyMar 3 Oct - 18:51:45

Neoki fut extrèmement surprise de voir Lou sortir de nulle part, ou plutôt de sous le lit. De plus, elle était maintenant recouverte de mitons. Visiblement, il devait y avoir sous ce lit quelque chose de très intéressant pour que la jeune fille y soit allée.

**Ca alors, personne ne m'avait dit qu'il y avait un passage secret dans les dortoirs des garçons ! Où est-ce qu'il peut bien mener ? Un endroit poussiéreux certes mais où ? Je le saurais, j'en suis sure !**
pensait la préfète en regardant Lou avec des yeux ronds comme des soucoupes.

Puis Lou se manifesta. C'était SES chaussettes qui sentaient si forts ? Pouahhh ! Neoki n'aurait jamais pensé ça de Lou Belacqua, l'excellente joueuse de quidditch qui essayait vainement de charmer le professeur Lockhart. Razz Je dis vainement car comment séduire ce beau, merveilleux, talentueux, (et crétin aussi Razz ) professeur Lockhart avec des chaussettes qui sentent la bouse de dragon ! :geek:

**C'est pas possible tout ce bazar, c'est ma faute, ma faute ! J'aurais dû être plus vigilante, je suis préfète, mais je me suis plus occupée à surveiller les autres élèves que ceux de ma maison qui ont foutu le bazar ici !**

Une autre petite voix résonna dans la tête de Neoki :
**Toi non plus, tu n'as pas été très ordonnée !**

Mais ce n'était pas la peine que cette petite voix se manifeste, la préfète le savait bien. Tout n'était que sa faute, elle n'avait pas non plus donné le bon exemple. Elle avait même incité les autres à s'étaler ailleurs en leur disant une fois que leur dortoir était de toute façon trop petit et qu'il vallait mieux utiliser tout l'espace possible, sinon, un chateau, ça servait à quoi ? Seulement maintenant, elle s'en mordait les doigts.
Lou, compréhensive, s'adressa à Neoki :

- On t'aidera à ranger ...

La préfète était contente quon lui dise ça et c'est clair que là, de l'aide, elle en avait besoin, surtout qu'il n'y avait pas que ses affaires à elle qui étaient éparpillées partout.

Puis Lou se mit à parler, parler, parler... parler, parler, et encore parler. Mais quelle mouche l'avait piqué ? Et voici à peu près tout ce que retint Neoki de la tirade de Belacqua :

**jupe train année claire perdu ?**
gné
Neoki regarda Lou, en ouvrant un oeil un peu plus grand que l'autre avec un air de "qu'est-ce qu'elle me raconte ?"
Puis elle tenta de répondre :

« Euh… La jupe que tu as mise dans le train l’année dernière, la bleue claire ? Tu l’as perdu ? C’est ça ? Je suis navrée pour toi Lou. »

Mais cela ne paraissait pas être la réponse que Lou attendait. Pourtant, Neoki avait fait de son mieux pour aider son amie. Ensuite, l’idée de son livre perdu lui revint à l’esprit. Pourquoi y pensait-elle à nouveau ? Elle ne le savait pas. La raison n’était pourtant pas compliquée : Lou venait juste d’en parler. Mais visiblement, dans tout ce qu’avait dit la poursuiveuse, la préfète n’avait pas retenu grand chose. Préoccupée par son bouquin, Neoki dit alors à sa camarade :

« Dis moi Lou, t’aurais pas vu mon livre de bota par hasard ? Bon, c’est que celui de deuxième année, mais je pense que je vais le relire cet été, histoire de revoir tout ce qu’on a vu. Enfin, je pense que tu me comprends. Tu dois bien faire pareil, non ? »

En même temps qu’elle avait posé la question, la préfète s’était dirigée vers le lit où était cachée Lou un peu plus tôt. Elle se mit à quatre pattes, regarda en dessous et ni vue ni connue, se faufila dans la poussière. Puis elle commença à tapoter sur les planches de bois qui composaient le parquet. Cela ne sonnait pas creux. Latte par latte, elle continua de frapper. Mais bizarrement, aucun passage secret ne s’ouvrit.
**Il faudra que je lui demande comment elle a fait !!! Elle a trouvé un passage et moi… j’y arrive pas ! Je suis pas douée.**

Comme si Neoki n’avait que ça à faire ! Mais bon, c’était plus fort qu’elle, elle était curieuse, un peu trop même parfois ! Et là, elle voulait soulever le voile du futur !!! (Je sais déjà quelle option elle va choisir, hi hi !)le mystère de ce passage secret !
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyMer 4 Oct - 17:24:52

[Wouaaaaaah ... affraid c'est vraiment hors sujet, mais ça fait tout bizarre d'être en troisième année ! drunken Oui, je sais, c'est l'heure de mes cachets tongue ]

Lou avait fait un effort. Elle y avait mit du sien. Elle avait compatit. Ou tout du moins, elle avait essayé ... Certes, ses explications n'avait pas été des plus claires, et son enthousiasme devait être assez déconcertant compte tenu de son humeur habituelle, mais enfin, quand même, Neoki aurait pu montrer un peu plus de bonne volonté ! Les yeux grands ouverts, bouché bée, la préfète regardait sa camarade d'un air stupéfait, et elle aurait probablement été plus mobile en se trouvant stupéfixée. L'était-elle, par hasard ? La seconde - pardon, troisième année, se retourna lentement scrutant la pièce d'un air anxieux, au cas où un mangemort se serait planqué quelque part ... sait-on jamais. Elle finit par se retourner face à Neoki, les bras toujours encombrés de ses chaussettes multicolores, l'une dépassant sous son coude, l'autre carrément sur son épaule, alors que le train partait dans un peu moins de quatre heures : les jeunes filles, inconscientes, ne s'étaient levées que cinq heures avant ... Le doute finit par s'installer en elle. Neoki n'avait peut-être tout simplement pas entendu ce que Lou avait voulu lui dire ? Peut-être devait-elle répéter ?

« Euh… La jupe que tu as mise dans le train l’année dernière, la bleue claire ? Tu l’as perdu ? C’est ça ? Je suis navrée pour toi Lou. »

Ce fut au tour de la poursuiveuse d'ouvrir des yeux comme des soucoupes, tant elle ne voyait pas ce dont parlait son interlocutrice. Elle failli dire "Hein ?" mais se retint de justesse, parce que déjà qu'elle avait l'air d'un dépotoir ambulant fier de sa dépravation grandissante, elle n'allait pas en plus être malpoli. La seule conclusion qui vint à l'esprit de la jeune fille, et qu'elle s'accepta à penser, c'était que Neoki, sous le stress, avait pété un plomb. Ou alors, elle était folle en permanence. Parce que non seulement Lou n'avait pas mis de jupe bleue claire dans aucun train qui soit de toute sa vie, mais en plus, elle n'en avait jamais posséder. Bien sur, pendant une longue période, elle avait porté une chose ressemblant à un sac poubelle d'une couleur bleue pale que même la mer refuserait de refléter, vêtement communément appelé "blouse d'hôpital" pour faire plus distingué, mais de jupe, non. C'est alors que comble du culot, la pom-pom girl préfète remplaçante des Serdaigle parla de son bouquin de cours, comme si de rien n'était ! C'était bien la preuve qu'elle avait entendu les paroles de sa camarade de classe, non ? Il fallait que croire que non, puisqu'elle refit exactement la même chose, ou presque, mais sous forme de question. Lou la regarda comme si elle était malade et couvait quelque chose de grave, hésita à la faire s'allonger, et finit par lui poser la main sur l'épaule dans un geste censé être réconfortant. Et elle lui annonça, comme si de rien n'était, parce que de même qu'on ne réveille pas les somnambules, on ne contredit pas les fous, ce qu'elle venait de dire, mais comme si elle ne l'avait jamais dit.

« C'est une chance, Neoki, justement, j'ai ce livre ! Tu me l'avais prêter, pour que je rattrape un cours que j'avais rater. »


Répéta-t-elle mot pour mot, ou presque, d'une voix enjouée. Mais apparemment, Neoki s'en fichait comme de ses premières chaussettes, parce qu'elle était accroupie devant le lit d'où sortait Lou, et entreprenait de se glisser dessous à plat ventre. La jeune fille qui ne comprenait plus rien à son amie regarda un instant sa main, auparavant posé sur l'épaule de la préfète, main tendue dans les airs, appuyé sur plus rien du tout. Elle tourna de nouveau la tête vers Neoki, dont seuls les pieds dépassaient maintenant, et se dit qu'elle souhaitait peut-être juste commencer le ménage en virant tout ce qu'il y avait sous le lit ! Mais, mais, mais ce lit là, Lou l'avait déjà fait !

« Neoki, ce n'est pas la peine de chercher des choses sous celui là, j'ai déjà tout sorti de la dessous, il n'y avait rien d'intéressant. Par contre, fais gaffe parce que y a plein de poussière, j'ai jamais vu de ma vie un endroit aussi crasseux. Je sais que ce n'est pas la faute des elfes, mais enfin, quand même, ils sont là pour faire le ménage, et il ne fait aucun doute que dans le cas présent il n'a pas été fait, je me trompe ? ... euh ... Neoki ? »

Lou avait dit tout cela d'un seul souffle, fixant les pieds de Neoki qui ne sentaient sûrement pas la rose non plus, pieds qui gigotaient en tout sens au rythme du lent rampement de la demoiselle. Elle semblait frapper quelque chose, puisqu'un bruit mat se faisait entendre assez régulièrement. Et puis, finalement, Lou ne vit plus les pieds, et comme personne ne lui répondait, elle s'arrêta net.

« Neoki ? »


Répéta-t-elle, quelque peu inquiète maintenant. La demoiselle, que nous allons appelé désormais, dans un élan d'inspiration, Mimi Cracra (ça lui va trop bien ^^), se jeta à son tour sous le lit, manquant de s'assommer une deuxième fois. Petite, alors qu'elle jouait à cache cache contre elle même, puisqu'elle n'avait pas d'amis que le radiateur du fond de la classe, personnage difficilement passif de jouer à cache cache, elle avait plonger sous un lit en bois, les dents en avant, et s'était, au sens propre comme au figuré, mangé le sommier du lit. Elle avait alors éclaté en pleurs, sentant pour une des premières fois sûrement le goût du sang dans sa bouche d'enfant, et ne sentant plus par contre la sensation de ses dents, ses deux dents de devant, les rares a avoir poussé en entier. On avait fouillé la chambre, à la recherche des dents perdus, mais on n'avait pas retrouvé les dents. Et toujours en pleurs, Lou Belacqua, âgée de deux ans, avait du attendre le diagnostic d'un médecin super fort qui avait compris la source du problème : les dents n'étaient pas sorties, elles étaient re-rentrées dans la gencive, d'un coup. Les dents avaient repoussé, mais Lou se méfiait désormais des sommiers en tout genre. Bref, elle était maintenant sous le lit, et la première chose qu'elle vit, et qui lui fit l'effet d'un coup de revolver, fut que sous le lit, il n'y avait plus personne. Il n'y avait pas Neoki.
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  • Neoki Ewora
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptySam 7 Oct - 9:26:55

[Désolée de te décevoir Lou, mais pendant les vacances et à l’époque où on a commencé le topic, tu es toujours en deuxième année ^^, mais t’en fais pas, dans 3 jours, la nouvelle année commence et on sera en troisième année pour de bon ! (du moins, pour nos nouveaux topics); Et sinon, désolée si je répond pas très vite en ce moment mais entre le boulot, un rdv chez l’ophtalmo le soir, etc… j’ai un peu de mal^^]

Mini flash back de quelques minutes.


Lou avait une main posée sur l’épaule de Neoki et tout allait encore bien dans le meilleur des mondes mis à part le retard qu’avaient accumulé les deux jeunes filles dans leur rangement pour rentrer chez elles.

« C'est une chance, Neoki, justement, j'ai ce livre ! Tu me l'avais prêté, pour que je rattrape un cours que j'avais raté. » venait de lui dire la jeune Belacqua.

Neoki avait bien sûr entendu et avait affiché un large sourire en pensant lui répondre une blague du style : « Petite voleuse ! » mais la préfète était tellement concentrée sur son objectif qu’elle en oublia de répondre. Agenouillée, la tête sous le fameux lit, elle cherchait son passage secret. Mais la poursuiveuse joua la carte de l’ignorance en disant qu’elle avait déjà récupéré tout ce qui traînait sous ce lit là.

**Mais oui, bien sûr, tu me dis ça pour me faire croire qu’il n’y a pas de passage secret là-dessous mais je ne suis pas idiote, je t’ai vu en sortir tout à l’heure !**

D’ailleurs, l’idée de la préfète venait de se confirmer. En mangeant la poussière, et en tapant gentiment les petites lattes de bois qui composaient le parquet, la préfète entendit un petit cliquetis étrange. N’écoutant plus rien de ce que racontait Lou, Neoki rappuya sur la latte en question et silencieusement, une trappe s’ouvrit juste derrière elle. Heureusement que les lits de Poudlard étaient très grands, sinon, le passage aurait été très difficile à cacher. La pompom girl décida de se glisser lentement à travers la trappe. Une fois arrivée dans un genre de souterrain, les pieds posés au sol, la trappe se referma silencieusement, comme par magie ! En même temps, dans une école de magie, ce n’était pas surprenant. Seule dans un noir profond, Neoki se dit qu’elle n’aurait jamais dû essayer d’y aller. Après tout, elle n’était pas très courageuse et essayait, tant que possible, d’écouter la voix de sa raison. Mais comme elle était encore souvent happée par ses émotions et sa curiosité maladive, Neoki y était allée. Evidemment, maintenant, elle pouvait toujours penser qu’elle n’aurait pas dû, cela ne changerait rien. Avec le noir qu’il faisait, elle ne voyait même plus la trappe par laquelle elle était arrivée là. N’ayant pas fais un seul pas, sa deuxième idée, après avoir pensé qu’elle n’aurait pas dû se risquer dans cet endroit, fut d’allumer sa baguette. Elle sortit donc sa baguette de sa poche.

« Lumos ! » chuchota la jeune fille qui préférait ne pas faire trop de bruit au cas où un monstre se trouverait dans le coin. Sa voix ne résonna pas, au contraire, elle semblait étouffée. Le noir était pesant. Et la lumière qui sortait de sa baguette était très faible. Elle réussi quand même à voir au dessus d’elle la fameuse trappe qui l’avait conduite ici. Le plafond était en bois, le bois du parquet du dortoir où elle se trouvait auparavant. Les murs et le plancher étaient en pierre. Il faisait étrangement froid ici. Une odeur d’eau croupie et de tuyauterie humide se faisait sentir. L’air lui-même était humide.
D’une main hésitante, la préfète tapota sur la trappe mais évidemment, celle-ci refusa de s’ouvrir. Neoki n’était pas dupe, il était clair que ce passage n’était pas fait pour être découvert. Il n’y avait aucun bruit. On n’entendait même pas les pas de Lou qui devait toujours être au dessus.


**Pourvu qu’elle me trouve, pourvu que je ne reste pas seule.** pensa la deuxième année terrorisée. En même temps, il fallait bien que la jeune fille essaie de se sortir de là au cas où Lou n’arrive jamais car dans ce trou et dans ce noir, il était clair qu’elle perdrait vite la notion du temps et qu’elle pourrait devenir folle. Même si la lumière de sa baguette éclairait un tout petit peu, l’endroit était si étroit et si sombre qu’il était presque certain qu’au bout d’une heure passée ici, toute notion de temps serait perdue. De plus, l’impression d’oppression que ressentait Neoki ne présageait rien de bon. Elle n’était pas claustrophobe mais fallait quand même pas exagérer. Elle avait juste la place de se tenir debout. Elle pouvait tendre une main devant et derrière mais pas sur les côtés, il y avait seulement la place d’un corps. Heureusement qu’elle n’était pas obèse, sinon elle aurait été coincée.

D’un pas hésitant, Neoki commença à se diriger vers l’inconnu. On aurait cru qu’elle était dans un brouillard noir. L’humidité n’était pas des plus agréable et avec ce froid, on se serait cru dans un congélateur. Le nez de la préfète se mit à couler et elle éternua bruyamment. Cependant, le bruit ne semblait pas du tout s’être répandu. Histoire de voir si elle pouvait quand même se faire entendre, la jeune fille se mit à crier. Mais pour crier bien fort, il fallait soit avoir très peur, soit penser à quelque chose qui la mettait en colère. Neoki revisualisa donc la scène où en première année, Rogue lui avait fait une réflexion des plus désagréables devant toute la classe, et cela à cause de Ryme Merzouki, la préfète des Pouffys.


« COMMENT AS-TU PU ME FAIRE CA !!!! T’AURAIS PAS PU REVOIR UN PEU PLUS TES BASES ??? ON AURAIT GAGNE BEAUCOUP PLUS DE POINTS SI TU AVAIS ETE SERIEUSE !!! PETITE IDIOTE !!!! » avait-elle hurlé dans le vide.

En tout cas, même si ça n’avait pas résonné bien loin, sa voix avait quand même porté un peu plus loin qu’elle ne l’aurait pensé. Neoki se demandait si on avait pu l’entendre du dortoir. Certes, elle, n’entendait pas grand-chose, pour ne pas dire rien, mais qui sait, si ça se trouvait, avec un effet magique, on entendait tout ce qu’elle disait et elle n’entendait rien du monde extérieur. Quoiqu'il arriverait, elle réalisa seulement maintenant que cela n'avait pas été très malin de crier si fort, alors que quelques minutes auparavant, elle avait chuchoté son Lumos pour ne pas se faire entendre. C'était bien de vouloir jusqu'où sa voix pourrait résonner, mais c'était aussi le meilleur moyen de se faire repérer^^ !

Après s’être posé suffisamment de questions, la pompom girl continua d’avancer timidement mais assez rapidement, et s’arrêta lorsqu’elle entendit un bruit sourd, provenir de derrière elle. Elle sursauta. Elle savait que le bruit avait dû être très puissant pour qu’elle l’entende. Mais qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Comment savoir tant qu’elle ne pourrait pas voir la chose qui avait fais ce bruit. Instinctivement et frissonnante de peur mais aussi de froid, Neoki éteignit sa baguette d’un Nox murmuré. Maintenant qu’elle ne voyait plus rien, elle avait l’air maligne. Comment pouvait-elle voir ce qui devait s’approcher d’elle. Cela dit, elle bloquait le passage de cet étroit couloir, vu qu’il n’y avait la place que pour une seule personne donc si quelque chose s’approchait, elle finirait bien par le sentir. Sans ouie et sans vue, il lui restait encore le toucher et l’odorat. Et dans cette situation, ils étaient très développés. La préfète le sentait, quelque chose s’approchait, elle en était sûre. Et évidemment, elle se remit automatiquement en question. Si elle n'avait pas hurlé, le monstre (si c'était un monstre^^) ne l'aurait pas entendu, et ne se serait pas dirigé vers elle. C'était sans doute, elle même, une fois de plus, qui avait provoqué la situation dans laquelle elle se trouvait.
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyLun 9 Oct - 17:36:39

[ Je suis absolument navrée pour ce retard ... j'ai eu de nouveau du courant chez moi hier soir, et je n'ai eu l'autorisation que de 5 minutes sur l'ordinateur, donc pas le temps de te répondre. Encore milles excuses Wink ]

C’était dingue comme il avait fallu quelques secondes à peine pour que la préfete de Serdaigle disparaisse sans laisser de traces. Perplexe, la jeune fille aux grands yeux bleus était toujours à plat ventre sous ce fameux lit, dont elle connaissait le dessous presque par cœur désormais. Presque. Cela faisait deux fois, en l’espace d’une matinée, qu’elle visitait sa poussière et sa crasse, sauf que cette fois-ci, elle avait perdue une camarade. La première chose qui lui vint à l’esprit, et qui serait venu à l’esprit de n’importe quelle personne censée se trouvant par le plus grand des hasard sous un lit, et ayant égaré par le pus grand des hasard une amie, fut de se dire que Neoki était ressortie de sous le lit, au moment où Lou plongeait dessous. Ou mieux, elle était ressortie depuis un moment, discrètement et allait lui faire une blague quand elle-même ressortirait ! Élémentaire mon cher Watson. Mais ça ne l’était pas. Car, premièrement, Sherlock Holmes ne dit pas ça dans les bouquins, et c’est dans la série que ça a été rajouté. Et en plus, une fois que Lou Belacqua, fut agenouillé devant le lit, la tête à l’air libre, et cherchant d’un coup d’œil satisfait une Neoki blagueuse dont la farce aurait raté, elle ne vit ni Neoki, ni rien du tout qu’un amas de chaussettes puantes. Alors seulement, la demoiselle se rendit compte que Neoki avait réellement disparue ! Elle bondit lors sur ses pieds, sortit sa baguette, et fit une fois le tour de la salle en trébuchant à moitié, se trouvant en état de grande panique contenue intérieurement ce-qui-fait-qu'on-attend-qu'une-chose-c'est-d'exploser, se emandant à grand mal ce qu’il convenait de faire. C’est en passant devant la porte qu’elle songea un instant que Neoki était peut-être tout simplement sortit du dortoir ! Ce n’était certes pas très poli de laisser tomber Lou de cette façon, mais au moins, Neoki serait en bonne santé, et entière. La seconde année passa donc sa tête dans l’entrebâillement de la porte en s’attendant à voir les cheveux de la préfete se balancer au fond du couloir : mais non. Elle s’avança un peu, hésitante, et finit par aller carrément voir dans les pièces voisines : en vain. Elle demandait aux gens, désinvolte, s’ils n’avaient pas aperçue Neoki Ewora : les réponses étaient toutes négatives. Et donc, la conclusion qui s’imposait de soi-même était que la préfète avait réellement disparue sous le lit du dortoir des garçons.

Pour la troisième fois consécutives, la demoiselle si gracieuse et aux manières si relevées plongea de façon artistique et délicate sous ce lit à la noix, qui constituait un bien grand mystère : tout de même, il avait bouffé une élève [Bien que l'élève en question le mérite parfois ... en toute honneteté] ! Un lit carnivore donc ! La jeune fille sursauta, et oubliant que les lattes du sommier se trouvait au dessus de sa tête, se cogna assez brutalement au bois, laissant échapper un cri de douleur. Elle lâcha sa baguette sous l’effet de la surprise et cette dernière roula un peu plus loin, sous le large lit. Une nouvelle bosse poussait déjà sur le crâne de la seconde année, preuve irréfutable qu’elle s’était déjà pris deux chocs. On allait croire qu’elle faisait exprès de se frapper la tête contre les murs … La jeune fille fit une grimace, et rampa encore un peu, tâtonnant devant elle à la recherche de sa baguette. Elle espérait que celle-ci n’avait pas été bouffé par le lit comme sa préfète, parce que même si ce n’était qu’un bout de bois, une baguette, c’était sacrément utile. Patiente, elle continua à frapper le plancher du plat de la main, mais si sa baguette resta introuvable, le bruit que fit son poing sonna soudain creux. Lou ouvrit de grands yeux, et tapota la latte du parquet pendant un moment, surprise. Et puis, surprise surprise, rien ne se produisit ! Ce n’était pas follement étonnant, et franchement, la demoiselle n’espérant plus grand-chose, mais elle s’en trouva quand même dépitée, et c’est en songeant qu’elle en avait ras le bol et que Neoki devait être dans un autre dortoir, sous un autre lit, traînant dans d’autres poussières, qu’elle continua de tâtonner autour d’elle, jusqu’à qu’un cliquetis se fasse entendre. Mais lieux encore que ce bruit indistinct que la demoiselle ignora royalement, ses doigts entrèrent en contact avec quelque chose de rond, de rugueux mais de lisse, de doux, de formidable, qui s’al une baguette, et que Lou aimait plus que tout. Elle la saisit en appuyant une nouvelle fois sur la latte, ce dont elle ne se rendit pas compte. Ce dont elle se rendit compte, c’est qu’une trappe s’ouvrit, à l’endroit où le tout sonnait creux, et que cette trappe était si proche d’elle qu’un deux temps, trois mouvements, elle se retrouva au dessus, ayant roulé sur le dos, et qu’un instant plus tard, elle tombait dessous,sur un sol de pierre dur, dans une atmosphère humide, avec un choc bruyant. Ce dont elle se rendit compte, ce fut que la trappe au dessus de sa tête se referma dans un bruit sourd, et craquant comme une allumette sèche, et que dans ces doigts, le contact avec le bois il n’y avait plus. Sa baguette ! Une seconde fois ! Elle laissa échappée un hoquet totalement inapproprié, et crut un instant manqué d’air, se sentant comme oppressé dans ce souterrain lumineux. Pardon ? Lumineux ? Mais oui ! Un peu plus loin, une silhouette familière se tenait debout, et sa main serrait une baguette allumée, rayonnante de vie. Seulement voila, Neoki Ewora, qui était debout là bas, éteignit assit sa baguette, avant même que Lou n’ai eut le temps de comprendre ce qu’elle faisait là, et ce qu’elle-même faisait là. Elle ne s’était rendu compte de rien, et dans son esprit, seule existait sa baguette de nouveau perdue. C’est d’une voix suppliante qu’elle geignit, au bord des larmes :


- Neoki, soit gentille, rallume la lumière … j’ai perdue ma baguette …


Fit-elle, déchirant le silence lourd qui s’était installé dans la passage secret. Elle ne savait pas ce qu’elle fichait ici, comment elle y était arrivée, ce qu’elle allait faire pour s’en sortir. Elle ne savait rien de l’histoire de Neoki. Elle n’avait pas peur, elle n’était pas angoissée, elle n’était ni curieuse, ni terrorisée, mais, assise par terre, à genoux, la bouche tremblante dans le noir le plus complet, elle agitait ses mains devant elle, et dans sa poitrine, tentait de retenir ses sanglots. Elle n’était pas triste non. Elle voulait juste retrouver sa baguette, sans qui elle se sentait plus vulnérable et fragile que jamais. On ne se rend compte de la valeur d’un bout de bois, que lorsque sa présence nous devient vitale. Et c’était le cas, du moins dans l’esprit compliqué mais pourtant simple de Lou Belacqua.
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptySam 21 Oct - 10:38:53

[Et moi dont, je suis encore plus à la bourre ! Désolée, en ce moment, je me suis calmée niveau RP par manque de temps...]

Mais ce n'était pas un monstre. Non... D'où était Neoki, en fait, on aurait pu penser qu'il s'agissait d'une petite souris. Bizarre finalement que le gros bruit de tout à l'heure puisse être émit par une souris, mais pourtant, c'était bien des couinements que la préfète entendait.
Ainsi, pour se rassurer un peu et finalement être sure de ce qu'elle entendait, Neoki ralluma sa baguette d'un Lumos. Elle fit quelques pas, comme pour retourner d'où elle venait et en inspectant le sol, la jeune fille apperçut enfin une forme à ses pieds. Mais la forme était bien plus grosse qu'une souris. Il s'agissait en fait de Lou. Son amie Lou avec qui elle était en train de discuter quelques minutes auparavant. Neoki dit alors :


"Lou ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? Mais... Mais... Tu pleures ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as peur ? T'en fais pas, c'est rien, on est ensemble maintenant. Enfin... Peut-être qu'à deux, on s'en sortira mieux que moi toute seule. Tout ce que je sais jusqu'à maintenant, c'est qu'ici, il fait froid, humide, et que les sons sont extrèmement atténués. D'ailleurs, peut-être que tu as essayé de me parler... En tout cas, je n'ai entendu que des couinements moi, de mon côté. Je croyais même qu'une souris m'avait rejoint. Enfin, j'espère qu'on ne se trouve pas dans des égouts et que l'eau d'une chasse d'eau ne va pas bientôt nous tomber dessus avec des extréments humains ! Beurk !"

Rien qu'à cette idée, Neoki eut envie de vomir. Il fallait se sortir d'ici au plus vite. En regardant toujours à terre, avec sa baguette allumée, la préfète apperçut un bout de bois, ou plutôt une baguette. Peut-être que Lou pleurait pour ça. Elle n'avait plus aucun moyen de défense.


"Tiens Lou, ça doit être ta baguette." dit-elle alors, en ramassant le morceau de bois à terre et en le tendant à Lou.

"Bon allez, lève toi jeune fille, il faut qu'on arrive à se sortir d'ici vivantes. Et c'est pas en restant assise par terre qu'on va y arriver, il fait super froid ici !"

Puis, au bout de quelques secondes, Neoki réalisa quelque chose. Lou connaissait déjà le passage, vu que c'était elle qui en était sortie quelques minutes auparavant.

"Mais attends, tu peux nous sortir de là toi, tu as dû réussir à rouvrir la trappe tout à l'heure, comment tu as fais ? J'ai essayé, et j'ai pas réussi ! Et toi, tout à l'heure, quand tu es sortie de sous le lit, tu venais bien d'ici n'est-ce pas ? C'est grâce à toi que j'ai découvert ce passage. Donc tu dois bien savoir comment en sortir. Dis moi tout !"

Neoki attendit patiemment que Lou reprenne ses esprits et lui fournisse une réponse. Avec le froid et l'air humide, elle ne put à nouveau retenir un éternuement !
**Je vais mourir ici congelée ! Au secour !**
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptySam 21 Oct - 13:27:07

[C'est pas grave Excuse moi pour ce RP naze de chez naze -___-]

Enfin, la lumière revint, et Lou sentit sa poitrine oppressée se détendre quelque peu, et sa respiration redevenir normale. Comme quand elle était toute petite, et qu’elle avait peur du noir. Un rayon de lumière sous la porte, significatif d’une forme de vie, d’une présence pour la fillette, était suffisant pour qu’elle trouve le sommeil. Et elle se souvenait de cette impression qu’elle avait quand ses parents éteignait la lumière : elle se sentait alors bondonnée livrée à elle-même, dans une maison vide et silencieuse. C’était pareil là. Elle s’était sentie bondonnée et démunie, et retrouvait son calme avec la lumière, et donc la vue. Voir c’était savoir … Roulée en boule par terre, la demoiselle releva la tête vers Neoki qui la surplombait de toute sa hauteur. La préfète semblait avoir retrouvée le don indiscutable qu’elle avait pour parlée, et justement, parlait. La poursuiveuse n’écouta pas vraiment, ne comprit pas vraiment, tant elle était obsédée par l’idée qu’elle n’avait pas sa baguette. Elle continuait à chercher, tâtonnant devant elle, ignorant la préfète. Néanmoins, elle cessa de l’ignorer lorsque cette dernière lui tendit un bout de bois, crasseux, rugueux, qui s’avéra être sa baguette. La jeune fille l’attrapa aussitôt, et la fit tournée entre ses doigts, sans remercier Neoki. Obéissant quand même à sa demande, Lou se remit debout, et la suivit sur quelques mètres, bien sagement, bien docile.

Il faisait froid dans le passage, et Lou avait croisé ses bras pour se tenir un peu chaud. Elle sentait son nez qui coulait un peu, sans couler vraiment, et elle sentait des frissons dans son dos qui remontaient jusqu’à sa nuque droite, renforçant l’impression glaciale qu’offrait le souterrain. Au bout de quels instants, Neoki s’arrêta et se tourna vers elle avec l’air d’un mathématicien qui vient de découvrir un truc extraordinaire, de comprendre une formule, ou de prouver quelque chose. Elle avait ce sourire béat de eux qui n’y croient pas, mais qui y croient quand même plus que les autres, et lui annonça qu’elle-même, Lou, savait comment sortir d’ici !

Si Lou ne lui tapota pas sur la tête comme on le fait parfois aux petits enfants qui disent des énormités, c’est uniquement par respect. Elle osa lever un sourcil, et écouta la fin de son délire avec un sourire gêné et sceptique. Neoki était étonnante ! Elle était intimement persuadée que sa camarade était déjà venue dans ce souterrain, et qu’elle avait réussi à en sortir. Ce qui était, et Lou s’en trouvait navrée, totalement faux. Elle se demanda pourquoi Neoki croyait ça, mais ne lui posa pas els questions. Peut-être était elle un peu dérangée sur els bords … Mais enfin, la jeune fille ne pouvait pas lui dire que non, sinon, elle allait briser les maigres espoirs qu’il restait à la préfète. Alors, prenant son courage à deux mains, Lou fit quelque chose d’extrêmement stupide. Elle fit un sourire, forcé, et haussa les épaules d’une façon modeste, pour dire :

« Oh, oui ! Tiens ! C’est vrai ! Ça alors, je n’y avais pas songé ! Vois-tu, tout à l’heure, pour sortir, je … euh … »

Bon, il fallait avouer que non seulement Lou n’avait aucune imagination, ou tout du moins, pas pour ce genre de chose, amis qu’en plus, dans des moments extrêmes comme celui-ci, elle ne réagissait plus de la même façon que dans son état normale, et donc, ici, ne savait plus mentir. Alors elle soupira, et avoua, un peu confuse.

« Neoki … j’ai jamais été coincée nulle part. Tout à l’heure, je suis pas descendu là, j’ai même pas vu la trappe. Je t’assure que c’est la vérité ! J’ai farfouillé pour trouver mes chaussettes mais … enfin, je suis ressortie parce qu’elle n’y était pas. Désolée … »
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  • Neoki Ewora
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptySam 21 Oct - 16:18:47

[Si tu appelles ça un RP naze, ça va, tu peux continuer comme ça^^. :sifle: ]

Visiblement Lou n'avait pas trop écouté sa préfète qui venait de déblatérer toutes sortes de choses sur les égouts (pour résumer^^). Mais une fois que Neoki lui eut rendue sa baguette, Lou retrouva toute sa tête (ça rime et ça sonne bien en plus avec la consonnance, bref^^). Lou finit par avouer qu'elle connaissait bien ce passage et donc finalement, tout allait se passer comme sur des roulettes, elles seraient sorties de là en moins de deux. Mais quelques secondes après, la Serdaigle eut un comportement bizarre, comme si elle avait reçu un sortilège d'oubliettes. Puis finalement, elle dit la vérité, qu'elle n'était jamais venue ici et qu'en fait, elle avait juste cherché ses chaussettes sous le lit.

**Par Merlin, c'est pas possible, et moi qui croyait qu'elle avait trouvé un passage secret, et qui ai trouvé ce passage secret grace à elle alors qu'en fait elle n'avait rien trouvé du tout !!!**


Bien sur, tout ça était passé très vite dans la tête de Neoki et elle même aurait pu s'y perdre en y repensant, mais heureusment, elle n'avait pas à repenser à ce qu'elle venait de penser. Vous me suivez ? niarkhéhé La préfète, décidant de faire preuve de sagesse (pour une fois^^, fallait bien qu'elle s'y mette à la sagesse, les Serdaigles ne devaient pas être seulement intelligents, mais ils devaient être sages aussi :sifle: ) répondit à Lou :
"Ce n'est pas grave. On va bien trouver une solution, tu ne crois pas ? Si on avançait dans l'autre sens, suis moi."

Alors, Neoki commença à avancer dans le sens opposé où se situait la trappe d'arrivée des deux jeunes filles. L'épais brouillard noir ne voulait pas disparaître et heureusement qu'au bout des baguettes magiques, ce n'était pas du feu qui aparaissait quand on prononçait un "Lumos" mais seulement une lumière, car le feu n'aurait jamais tenu dans cet endroit si humide.

"Ils auraient au moins pu mettre le chauffage." dit alors la jeune fille sur un air sarcastique.
Elle avait froid, commençait à se sentir elle aussi humide et son nez coullait maintenant beaucoup. Et comme si ce n'était pas suffisant, elle n'avait pas de mouchoir, ne connaissait pas de sort pour empêcher son nez de couler et ses yeux se mirent à pleurer.

"C'est pas possible ! Lou, tu connais pas un sort pour empêcher n'importe quelle partie de notre corps de couler ? Non parce que si ça continue, mes oreilles vont sortir un liquide elle aussi et je vais me mettre à baver..."

Neoki continuait à avancer, droit devant elle, Lou derrière elle, et essayait de trouver une sortie mais pour l'instant, il n'y avait pas grand chose à l'horizon, aussi lointain qu'elle pouvait le voir, à savoir, pas plus de 50 cm devant elle. Soudain, au bout de quelques pas en plus, Neoki aperçut au dessus d'elle une nouvelle trappe. Pourrait-on l'actioner celle ci ? Parce que celles des garçons, un fois qu'on l'avait passé dans un sens, y avait pas moyen de faire machine arrière. Est-ce que là, pour remonter à la surface, Neoki réussirait à ouvrir la trappe ? Elle tendit la main vers le ciel en disant à Lou :
"Regarde ce que j'ai trouvé, on a une nouvelle trappe."
Mais Neoki poussa en vain la trappe. Elle ne voulait pas s'ouvrir si facilement.
"Peut-être qu'elle est vérouillée ?"
"Alohomora !" prononça la préfète en agitant sa baguette devant la trappe. Un "clic" se fit entendre.

"Ah ah !"dit-elle satisfaite. Puis Neoki poussa à nouveau la trappe avec sa main, mais rien... Cela ne voulait pas s'ouvrir non plus.

"C'est pas vrai !" La deuxième année regarda alors derrière elle et demanda à Lou :
"Tu as une idée toi ?"

Il fallait faire vite, Neoki le sentait. Elle commençait à avoir cette impression que le ciel lui tombait sur la tête. Elle ne voulait pas devenir folle, pas avant d'avoir vu un Enormus à Babille ! Elle ne voulait pas mourir non plus. Elle voulait tout simplement rentrer chez elle pour les vacances et revenir à Poudlard l'année suivante et commencer sa troisième année et les options tant attendues.
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyMer 25 Oct - 19:33:27

Coup de chance pour Lou Belacqua, son amie ne semblait pas tenir compte de sa tentative de mensonge. Elle s’y résigna simplement, et parut même s’y être attendue, bien qu’une pointe d’étonnement fut visible sur son visage. Elle ne dit rien pendant un moment, très court, où Lou se rongeait les sangs (au sens figuré, je vous rassure) tout en songeant qu’elle se rongeait les sangs : et comme elle y songeait, son esprit alla de fil en aiguille vers le verbe ronger, puis le mot rongeur, et finalement le rat. C’était tellement humide ici qu’il risquait d’y en avoir ! Mais contrairement à certaines filles qui étaient du genre à grimper sur un tabouret, et à trépigner en faisant des petits sauts ridicules, tout en hurlant d’une voix suraigu, Lou au contraire, aimait bien ces petites bêtes. En plus, elle n’en avait jamais vu. Mais dans les livres, ça avait l’air mignon. Sauf bien sur, qu’on associait souvent els rongeurs aux Jaunes, et que Lou ne les aimait pas eux. Mais ça n’avait aucun rapport, et Neoki la ramena vers des pensées plus saines, et plus de circonstances.

Coup de chance pour Lou Belacqua, sa préfète était d’un optimiste incroyable, et c’est pour lui dire que ce n’était pas grave qu’elle avait prit al parole. Avec Neoki, il semblait que rien n’était jamais grave, et c’était un état d’esprit très reposant pour ses congénères. Elle reprit la marche, que Lou lui emprunta, et les deux jeunes filles s’enfoncèrent un peu plus dans l’obscurité glaciale du passage. Et plus elle avançait plus Lou se demandait à quoi il pouvait bien servir, ce passage. Enfin, si c’en était un. Parce que rien n’était moins sur. De temps en temps, Neoki rompait le silence en reniflant bruyamment, et Lou le faisait elle-même quand Neoki ne le faisait pas. Elle parlait d’un sort pour empêcher le nez de couler, mais Lou n’en connaissait pas et se contenta de hausser ses épaules. Cela lui fut plus difficile que prévu, parce que tout son corps était engourdi.

Coup de chance pour les deux Serdaigles, elles arrivèrent sous une trappe en bois, qui semblait franchement moisi.


« Trop cool ! On va pouvoir sortir d’ici ! Tu sais Neoki, c’est bizarre qu’il y ait une trappe ici aussi, et une sous un lit du dortoir des garçons Bah oui, parce que ici SNIF on doit être à peu près sous le dortoir des filles. Je me demande si ce passage, parce que c’en est un, n’a pas été construit par les élèves pour qu’ils puissent passer d’un dortoir à l’autre. SNIF Si ça se trouve, il va dans tout els dortoirs, et comme ça, ils pouvaient se retrouver entre maisons ! C’est trop mignon je trouve … »


Délira la seconde année, pour qui décidément l’humidité n’était pas favorable. Malheureusement, l’humidité était également défavorable sur le bois, puisque la trappe refusait de s’ouvrir. Collée, ou scellée par sortilège. Lou leva la main, et effleura le bois vermoulu du bout des doigts. Elle poussa un peu, mais de toute évidence, ni Alohomora ni rien du tout n’ouvrira cette trappe, comme le prouva à cet instant précis le sort raté de Neoki.

« Euh … essaye de repousser. Le déclic est au moins un signe que ça a décoincée un truc … le reste n’est peut-être du qu’à … »

Répondit la seconde année, qui fit une grimace en poussant de nouveau sur la trappe. Elle tenta de donné un coup un peu plus fort, mais cela ne servit qu’à lui faire mal au poing. Alors elle fit comme elle le faisait dans sa maison moldue lorsque els volets étaient coincés le matin. Elle frappa à maintes reprises les contours de la trappe, et cette dernière commença à se soulever un peu. A moins que ce ne soit un effet d’optique. Mais la jeune fille continua, en même temps qu’elle parlait, sans vraiment y faire attention.

« … l’humidité. »

Finit-elle, en donnant un dernier coup sur la trappe. Comble de la joie, et de la surprise ! Découverte intense ! Figurez vous, oui, vous cher lecteur, que la trappe n’avait pas bougée d’un pouce. Alors la Serdaigle plaqua brusquement ses deux mains dessus, et donna un énorme coup, avec toute la force et la puissance qu’elle pouvait y mettre, et qu’elle avait. Et cette fois-ci, la trappe s’ouvrit, à moitié : et se referma presque aussitôt, sans se coincer tout de même.

« Hum … Je suppose que l’on est sous un lit. Et que donc, la trappe ne s’ouvre pas en entier. »

Déclara Lou, un sourire au coin des lèvres mais que l’on ne voyait pas dans l’obscurité.
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyLun 30 Oct - 12:01:15

Lou ne connaissait pas de sort pour empêcher une partie du corps de couler. Dommage… Elle commença à dire que le passage dans lequel les deux jeunes filles se trouvaient était peut-être un chemin pour mener du dortoir des garçons au dortoir des filles. Finalement, elle n’avait peut-être pas tort.

« Oui, tu as peut-être raison. C’est possible. » eut pour toute réponse Neoki. La deuxième année trouvait ça plutôt marrant et mignon elle aussi mais on voyait bien que le passage n'avait pas servi depuis longtemps. Elle pourrait faire des recherches à la bibliothèque l'année prochaine pour savoir exactement à qui aurait bien pu servir ce passage et comment s'étaient ils débrouillés pour le faire.

Lou essaya à son tour d’ouvrir la trappe en expliquant que le fait qu’elle ne s’ouvre pas était sans doute dû à l’humidité. A force d’efforts, la jeune fille parvint à entrouvrir la trappe qui se referma. Peut-être qu’elle était coincée par un lit. C’était sans doute vrai, une fois encore, mais cela n’apportait pas de solutions.

Les deux jeunes filles étaient coincées là et allaient mourir ici. Personne ne s’inquièterait pour elles. Tout le monde était tellement excité par les vacances, ils avaient d’autres préoccupations que de s’occuper de Lou et Neoki. Mais alors que faire pour s’en sortir ? Aucune des deux trappes ne voulaient s’ouvrir.
Neoki proposa donc à sa camarade :

« On devrait peut-être continuer à avancer ? » et elle fit quelques pas.
Malheureusement, ce n’était plus possible de continuer, un mur bloquait le passage.


« On est coincées !!! » cria donc la préfète peu rassurée.
« Lou, on est coincées, on va mourir ici, on est foutues ! »

Les larmes commencèrent à couler sur les joues de Neoki. Sous l’effet de la panique, elle pourrait devenir folle. Il fallait absolument qu’elle se calme mais pour l’instant, ce n’était pas au programme. La championne fit demie tour vers la trappe et recommença à essayer de la soulever tout en s’énervant et en criant :
« Tu vas t’ouvrir, espèce de saleté de planche en bois pourrie ! Snif ! Ouvre toi ! Allez ! Snif ! J’ai pas que ça à faire ! Snif ! Laisse nous passer maintenant ! Ohiste ! Ohiste ! »

Et à force de cogner comme une hystérique sur la trappe et de réussir à l’ouvrir un peu plus à chaque fois, enfin, elle s’ouvrit, permettant aux deux jeunes filles de passer.

« Lou ! Je… J’ai réussi ! » dit alors Neoki en s’effondrant au sol, pleurant à chaudes larmes et n’en croyant pas ses yeux.

« C’est pas possible, c’est un rêve et je suis endormie, c’est ça ! Ca ne peut pas être autrement, je ne peux pas avoir réussi, surtout sans aucun sortilège, on avait déjà essayé, pince moi ! On va vraiment mourir ici ! »

Mais alors que rien ne se passait, que la trappe était toujours ouverte, la préfète réalisa enfin que c’était bon, tout était fini, terminé, elles n’avaient qu’à remonter par la trappe et elles atterriraient sans doute dans leurs dortoirs. Quelle histoire ! C’était quand même vraiment étrange ce qui arrivait là.

Par contre, maintenant, il fallait se dépêcher. La journée était loin d’être finie et les deux jeunes filles avaient perdu énormément de temps à s’amuser dans les sous-sols de leurs dortoirs ! Il fallait encore ranger et tout mettre dans leurs valises avant de partir. Les deux élèves devraient sans doute utiliser la magie si elles voulaient gagner du temps. Il fallait sortir de ce milieu humide et sombre et retourner vers la lumière. Neoki passa donc la trappe qui heureusement, n’était pas bien haute, et la lumière était tellement éblouissante qu’elle ne se rendit même pas compte d’où elle était arrivée. A plat ventre sur le sol et les yeux fermés, elle demanda à Lou de la rejoindre.
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptySam 16 Déc - 23:06:17

Ce n’était pas possible, le monde ne tournait plus rond du tout.

D’ailleurs, tout en aillant cette pensée pour le moins pessimiste, Lou Belacqua en vint à se demander si les sorcier savait que la terre était ronde, où si ils croyaient qu’elle était plate, comme les gaulois (Lou savait que les Gaulois croyait ça, car elle avait dévoré les Asterix et Obélix quand elle était plus jeune) aussi hésita-t-elle à le demander à Neoki, mais celle-ci était en pleine crise, et venait seulement de se rendre compte qu’il y avait un mur qui les empêchaient d’aller plus loin. Lou haussa un sourcil et poussa sur le mur parce qu’il était peut-être collé par l’humidité lui aussi pour voir si ce n’était pas un passage secret, comme dans les films moldus où l’on appuie sur un bouton et que le mur tourne, où bien que l’on tire sur un livre dans une bibliothèque et que la bibliothèque s’écarte et dévoile une salle secrète. Mais non.

Comme Neoki commençait à faire peur à Lou, puisque qu’elle criait comme une démente que les jeunes filles étaient coincées et allaient mourir, Lou fut à son tour prise d’un sentiment de panique. Et si, effectivement, elles restaient coincées ? Si elles mourraient ici, et qu’on ne retrouve jamais leurs ossements ? Pire, si elles rataient le Poudlard express ? Et si elles se mettaient à avoir tellement faim qu’elles doivent manger des rats, voir même se livrer au cannibalisme ? Lou regarda alors la cuisse de la préfète se changer en cuisse de poulet, tandis qu’elle passait la langue sur ses lèvres sèches. Hum. Et si Lou était prise de claustrophobie ? Mon Dieu, la situation commençait à se corser.

Mais Neoki semblait avoir repris confiance, et voila que la préfète frappait de toutes ses forces sur la trappe, pour faire sauter le lit. Bien sur, tout aurait été plus simple si Lou avait porté sur elle des explosifs, mais comme ce n’était pas à son habitude de se balader avec de telles armes sur elle … Lou se mit tout de même à encourager son amie, en criant :


« Oh Hisse ! Oh hisse ! La saucisse ! Allez, Sésame ouvre toi ! »

Même si cela ne servait évidemment à rien, étant donné que Lou ne touchait pas la trappe. Mais la jeune fille fut persuadée qu’elle avait contribué à l’ouverture de la trappe, et lorsque Neoki se mit à pleurer à chaudes larmes, Lou elle, fut envahit d’un sentiment de fierté. Elle se hissa à la suite de la préfète, et jeta un coup d’œil dans la pièce lumineuse.

A n’en pas douter, c’était un dortoir, puisqu’il y avait là des lits à baldaquins au nombre de cinq, et des rideaux bleu marin pendants à ceux-ci, c’était même un dortoir de Serdaigle. Même que sur la table de nuit à coté de laquelle se trouvait Lou, qui s’était relevée en s’époussetant étaient gravés les mêmes lettres que sur celle de la jeune fille ! « JTM » Et, ça alors ! Un carreau de la fenêtre était rayé exactement comme un de ceux du dortoir des secondes années ! Et là ! Une chaussette semblable en tous points et en toutes odeurs aussi à une de Lou ! Mais si toutes ces ressemblances amenaient à penser qu’elles étaient dans leur dortoir respectif, ce n’était sûrement pas le cas, puisque outre la chaussette de Lou, il n’y avait plus rien du tout dans la pièce. Pas de livre, pas de sous vêtement pas de brosse à cheveux pas de chaudron rien. Pas de bagages vides non plus. Et pire ! La porte était ouverte, alors que Lou se souvenait parfaitement l’avoir vu fermé lorsqu’elle avait cherché Neoki partout !!! Cela ne pouvait vouloir signifier qu’une seule chose :


« Neoki, nous avons été cambriolé ! »

S’exclama la jeune fille, totalement prise au dépourvue. Qui avait bien put faire ça ? Quand ? Mais surtout, pour quel motif ? C’était une nouvelle affaire pour Lou Marple et Neoki Poirot.
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MessageSujet: Re: Mais où sont mes chaussettes ?   Mais où sont mes chaussettes ? EmptyLun 18 Déc - 22:23:09

Alors que Neoki était toujours étalée par terre, les mains sur les yeux pour ne pas avoir à subir la lumière trop forte, Lou la rejoignait. Après un long moment de silence, qu’elle avait sans doute utilisé pour identifier ce qu’était exactement cette pièce, Lou prit la parole :
« Neoki, nous avons été cambriolé ! »

La préfète tenta donc d’ouvrir ses yeux lentement pour vérifier les dires de sa camarade. C’est ainsi que la jeune fille retrouva son dortoir, celui qu’elle avait partagé avec Lou, Arya, Adane et Zélie toute l’année (on va dire que la chambre était répartie comme ça – de toute façon c’est la fin de la deuxième année donc ça devrait aller). Et Neoki avait même reconnu une chaussette de Lou qui traînait là.

« Lou, c’est ta chaussette !!! » dit alors la deuxième année d’une voix stupéfaite.
**Je le reconnais à l’odeur ! Je suis sure que c’est la sienne ! Razz **

Mise à part cette chaussette oubliée là, il ne restait plus rien. Lou disait donc vrai. Elles avaient été cambriolées.

« Je crois que tu as raison… »

C’est alors que Neoki se mit à réfléchir à voix haute :
« Non, c’est pas possible, nous sommes à Poudlard, on peut pas s’faire cambrioler comme ça ! On était à la bourre ! Il aurait suffit d’un sort, un seul pour qu’une personne prenne nos valises et les remplisse à la hâte pour nous les amener à la gare, pensant qu’on les avait oubliées ! Imaginons que la personne ait jeté un Failamalle et que toutes nos affaires aient été soigneusement rangées dans leurs valises. Adane aurait pu le faire !!!»
Toutes ces phrases avaient été prononcées très rapidement, puisqu'il ne s'agissait que d'une réflexion et la jeune fille parlait presque aussi vite que les idées lui venaient en tête.

Evidemment que la préfète y avait pensé au sort du Failamalle quand elle rangeait, mais elle était encore tellement inexpérimentée avec ce sort qu’elle aurait mélangé toutes ses affaires avec celles de Lou, si tant est qu’il n’y ait que celles de Lou ^^ !

Après toute cette déduction finalement assez logique, et ne comprenant pas vraiment pourquoi la chaussette de Lou était restée là, seule dans la chambre, Neoki cria :
« Lou, dépêchons nous, courrons à la gare de Pré au Lard !!! Retrouvons Adane !!! En espérant que le train ne parte pas sans nous !!!»

Après tout, peut-être que la chaussette était collée à quelque chose, mais à quoi ? Nous n’allons pas tarder à le savoir puisque la préfète était bien décidée à emporter la chaussette avec elles à la gare pour la remettre dans la valise de Lou. En essayant de prendre la chaussette du sol, effectivement, elle était bien collée. Neoki découvrit après avoir tiré un bon coup que la coupable du kidnapping de la chaussette de Lou n’était autre qu’une dragée Bertie Crochu parfum morve (beurk) écrasée par terre. Comment avait-elle su que c’était ce parfum ? [Ames sensibles, s’abstenir ^^] Il n’y avait qu’à regarder le fameux bonbon, il ressemblait vraiment à de la morve séchée sur un mouchoir ! Il n’y avait pas à dire, les filles avaient vraiment été bordéliques cette année. Ce qui était bizarre c’est que Lou et Neoki étaient les deux seules à ne pas retrouver leurs affaires quand elles voulaient ranger. Avaient-elles été seules à le mettre ce bazar ? Après tout, peut-être bien que oui !!!

En tout cas, maintenant que Neoki avait la chaussette, elle prit Lou par la main et l’entraîna avec elle à l’extérieur des dortoirs, pour courir dans leur salle commune, puis dans les couloirs, pour enfin arriver à la gare de Pré au Lard après une longue course effrénée. Le train était toujours là, et on se demandait bien pourquoi, les valises se trouvaient là aussi, sur le quai ! Il y avait tout à parier pour que les affaires des deux jeunes filles soient totalement mélangées et qu’elles aient à refaire le tri à la rentrée de l’année suivante, mais les bagages étaient là et bien là. C’est ainsi que les deux amies prirent le train ensemble après avoir vécu une journée des plus mouvementée, à ne pas trop savoir si elles allaient survivre seules et perdues dans les passages secrets froids et humides de Poudlard !

[J’espère que ça ne t’embête pas que je termine comme ça vu qu’on n’en a pas discuté avant. Si jamais y avait un souci, dis le moi ^^ ! Et au plaisir de refaire un topic avec toi prochainement !]
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