Estuans interius ira vehementi, Sors immanis et inanis....

[le titre est sans rapport, j'avais juste pas d'idées...merci le lecteur multimédia *sbaf*]

Ce jour-là, les oiseaux... ne chantaient pas, le soleil... n'était pas là (ou pas encore, un mois de mai sans soleil, c'est si rare. D'ailleurs, comme le disait siiiiiii bien le professeur Trelawney... Ah zut, j'suis pas censée la connaître encore.)

Donc ce jour-là, à une heure plutôt avancée de l'après-midi, où le temps était légèrement humide - chose étonnante pour la saison, mais peu importe: Rossana s'était empressée de mettre un pull sous sa robe de sorcière, histoire ne pas attraper froid: il fait déjà suffisamment humide dans les cachots, merci bien! Bref, la jeune Rossana avait voulu profiter de son temps libre après ses cours pour aller d'un pas certain à la bibliothèque. Elle n'avait pas lu de théâtre depuis deux jours: cela devait épouvantable pour sa santé mentale! Bientôt, elle se serait mise à devenir fort désagréable et irritable à cause de cela. Décidant donc d'y remédier, elle avait aussitôt rejoint la bibliothèque, sisi, vous savez, celle du deuxième étage, férocement gardé par la "sorcière" madame Pince. Vous voyez qui c'est tout de même, une femme au regard encore plus dangereux que le professeur McGonagall si vous faites des entorses au règlement de SA bibliothèque, et qui fond sur vous à la vitesse de l'Ankou si vous mangez dans cette pièce si préciiiiiiiieuse. Et de toute façon, Rossana se fichait pas mal de manger ou non quand elle apprenait des répliques, na.

En entrant dans la fameuse salle, elle avait d'ailleurs pu prendre en note qu'elle n'avait pas été la seule à vouloir venir ici dans son temps libre, si gracieusement "offert" dans son emploi du temps. De toute façon, il fallait bien que nos chères têtes blondes aient tout le loisir de s'entretuer de s'amuser et de s'aérer, n'est-ce pas? Soupirant légèrement, elle y entra, sans faire très attention aux groupes d'élèves qui y travaillaient: à quoi bon? Elle était venue ici chercher un livre, le genre de livre qu'elle affectionnait tant, et qui lui éviterait de s'en prendre au premier venu, tel le dragon de bibliothèque, j'ai nommé: madame Pince. Réussissant donc à atteindre le rayonnage qui traitait ces ouvrages-là, et après trois quart d'heures, parvint à en choisir un. Une pièce qui parlait d'une jeune fille voulait être un oisillon et d'un amour qu'elle ne pouvait pas avoir: tout cela avait l'air sympathique, et Rossa s'empressa de l'emprunter.

Elle commença d'ailleurs à parcourir les pages, d'un air avide qui faisait soudainement apparaître sur son visage des traits communs avec sa chère et tendre mère. Avant de s'arrêter. Elle n'avait guère envie de devoir passer par ses escaliers fous. Ils tournaient, n'en faisaient qu'à leur tête, au risque de lui donner presque le tournis. Cette fois, non, non, et non, elle refusait de devoir y passer! Poudlard était si grand, avec tant de passages secrets et de recoins, disait la rumeur. Il devait donc bien y avoir un autre moyen de descendre dans les cachots! D'abord, le sous-sol, les cachots, c'était sous le château. Ils soutenaient le château-même. Tous les chemins mènent à Rome; il devait donc sans aucune hésitation possible en avoir autant pour rejoindre la salle commune des serpentards.

Se mettant près d'un mur du couloir, elle observa les alentours avec un intérêt certain, jusqu'à ce qu'elle trouva un coin sombre, d'où semblait se trouver ce qu'il convient d'appeler: une porte. S'en approchant, elle l'ouvrit délicatement - sait-on jamais, c'était peut-être le placard à balai de Rusard hein... - elle constata alors que cela donnait sur un escalier en colimaçon, qui montait, mais qui descendait, également en toute logique - bien que la logique n'exista même pas à Poudlard, Dumbledore en restera toujours la preuve aux yeux de la jeune serpentarde qui se souvenait encore des drôles de mots que ce ~~très vieux et ancien~~ directeur avait lancé à la fin de son discours de bienvenue aux nouveaux élèves. De toute façon, elle ne perdrait rien à y descendre: au pire, elle connaîtra un passage de plus dans Poudlard, se rassura-t-elle intérieurement, tandis qu'elle s'y engouffra.

Et elle était bel et bien descendit, constata-t-elle, en examinant le grand hall. Sauf que, c'était un coin qu'elle ne connaissait pas, mais pas du tout! Pourquoi ne voyait-elle que des poufsouffles ou des gryffondors? Où étaient donc ses chers compatriotes, qui lui indicerait sûrement avec la gentillesse qu'avait les serpentards entre eux, la direction de leur salle commune?

*En clair, pensa-t-elle avec une certaine angoisse, je suis perdue et je ne peux pas lire mon bouquin! Demander à un gryffondor ou un poufsouffle? Certainement pas!*

Ou peut-être que si, finalement, elle serait capable de demander, même à Poufsouffle: c'était tout de même sa santé mentale qui était en jeu. Un gryffondor, en revanche, ce serait non, définitivement non: sa maison lui avait appris à les éviter, pourquoi diable changerait-elle d'avis aujourd'hui précisément? Surtout que ses derniers n'aimaient pas les serpentards, également.

Son après-midi, encore et toujours pluvieux, s'était avéré une source incroyable d'émerveillement pour lui. En tant que nouveau venu, il n'arrêtait pas de s'extasier sur les tableaux qui bougeaient et parlaient, les fixant jusqu'à l'impolitesse, sur les autres élèves, qui n'arrêtaient pas de se demander qui donc était ce nouveau qui semblait être d'une socialité proprement terrifiante, et avait tellement hâte d'apprendre des sorts... Jormungiand avait fini par se lever du fauteuil de sa salle commune, où il s'était assit pour dévorer son livre de Métamorphose, pour aller se promener dans le château. Mais avant de sortir, il passa sa veste bleue par-dessus son uniforme, qui l'énervait et qui grattait, vu que le château était aussi glacial d'un congélateur à ce temps-ci de l'année.

Dans les couloirs jouxtant la cache des Gryffondor, plusieurs personnages des autres peintures se prélassaient dans celles des autres, et c'est avec surprise qu'il vit la Grosse Dame papoter avec une autre femme, comme si elles étaient de bonnes amies. Cela voulait-il dire qu'un des tableaux était vide ?! Décidément, il était de plus en plus impressionné par la magie et ses ficelles... Même que pendant quelques minutes, le garçon observa une toile vide, en se demandant comment les personnages pouvaient sortir de là. Tout simplement magique, c'était le cas de le dire... Des pas le firent se retourner, sa curiosité l'enjoignant à regarder qui donc était la personne qui, involontairement, faisait partie de son monde. C'était une jeune fille brune, avec un uniforme aux couleurs de Serpentard, qui regardait autour d'elle avec un air légèrement perdu. Normal si on voit qu'elle éytait dans le coin de château Gryffondor-Poufsouffle et qu'elle était la seule à arborer un blason vert et argent. Mais elle paraissait pas méchante pourtant... Ses camarades lui avaient tous dit d'éviter les Serpentard comme la peste,. car ils étaient apparemment lâches et méchants et des tas de qualités dans ce genre là. Mais pourtant... il avait bien crût voir "malin,. rusé et ambitieux" dans la chanson du Choix, non ? Pas des défauts, non ? oO

Avec son naturel franc et amical, il se retourna complètement vers elle et lui dit, peut-être légèrement timidement vu qu'il ne la connaissait pas encore:

- T'es perdue ?

Impoli de lui demander cela carrément ? Possible, mais comment voulez-vous qu'il agisse sinon ? Il n'avait jamais fait dans la dentelle, Jor, donc pourquoi commencer dans ce château ? Le Gryffondor attendit la réponse de la demoiselle en silence, son éternel sourire de rêveur étirant ses lèvres. Un Poufsouffle qui passait le regarda d'une manière très éloquente. Bien quoi ? Il avait pas le droit de parler aux gens ? Lui et les préjugés... C'était plus lui qui allait sûrement se faire traiter de nom, vu son ascendance purement moldue. Les yeux clairs du jeune homme tombèrent sur le livre qu'elle tenait sous le bras, puis retournèrent au visage de la jeune fille. Pourquoi était-elle ici d'ailleurs ? Elle aurait pu prendre les escaliers pour aller directement aux cachots plutôt que de venir leur rendre visite...... Lui,. il les adorait ces escaliers, il y avait même passé un long moment à y vagabonder, pour le simple plaisir d'y être quand ils se déplaçaient. Et pour essayer de trouver leur fonctionnement... peut-être qu'il pourrait reproduire cela chez lui ? Ce serait drôlement pratique. Ses cheveux bruns étaient tombés devant ses yeux quand il avait relevé la tête, mais il les écarta de devant ses prunelles. Sa chevelure lui avait caché la demoiselle, et imaginez qu'elle lui dise qu'elle était perdue ? Il ne l'entendrait pas s'il ne la voyait pas...

La panique commencait tout de même à se saisir un peu d'elle. Finalement, elle était tentée de demander à un poufsouffle. Au pire, elle se ferait presque renvoyer balader, mais ca, c'était à l'heure actuelle le cadet de ses soucis. Quand, avant qu'elle ne se décide à faire quoique ce soit....

"T'es perdue?"

Elle se retourna, regarda un peu partout autour d'elle. Personne d'autre qu'elle dans ce petit coin-là. Elle décida donc que oui, oui, oui, elle était en droit d'être outragée. Comment pouvait-on oser aborder une personne comme s'il s'était agis d'une vieille connaissance? Comment, surtout, pouvait-on se permettre une telle familiarité? Ni bonjour, ni de "comment allez-vous", et en plus, on la tutoyer, comme si c'était la chose la plus évidente du monde! Ses yeux tombèrent alors sur le blason de la maison du jeune impudent. Gryffondor. LA fameuse maison des lions. Celle dont tout les serpentards en riaient quotidiennement dans sa salle commune, du matin au soir. Et elle avait un élément de réponse sur le pourquoi "les serpentards ne peuvent aimer les gryffondors". Car, à en juger par la familiarité du jeune élève, il y avait fort à parier pour que la plupart des gryffondors le soient: autrement, il en aurait déjà changé ses manières.

Elle se raidit, un premier temps, parfaitement droite, et releva le menton. Avant de tourner la tête, snobant l'autre. Après un laps de temps consequent, montrant bien à l'autre qu'elle n'en pensait pas moins de lui, elle fit quelque pas, le dépassa, et se retourna, faisant mine d'y chercher un fantôme.

"C'est marrant."

Lanca-t-elle d'une voix suffisament forte et distinct pour qu'on puisse l'entendre.

"Un instant, j'ai cru que Peeves était ici et me parlait."

Sans attendre la moindre remarque du petit lion sans griffes, elle avanca de nouveaux de quelques pas, et chercha une personne, quelconque, qui pourrait la renseigner.

[ce serait plutot chouette qu'une personne non-gryffondor vienne... Rolling Eyes

]

- Mais t...

Il écartilla grands ses yeux gris quand elle passa près de lui aussi rapidement que s'il était un fantôme, comme s'il était invisible. Ce qui était loin d'être le cas d'ailleurs, enfin aux dernières nouvelles il était très matériel... et très voyant. - Mais c'est quoi son problème à celle-là ? Elle a pas digéré son jus de citrouilles, c'est ça ? J'avoue que c'est pas génial comme truc, mais elle pas obligée de faire comme si j'étais pas là... - C'est sur cette pensée qu'elle quitta ses pensées ausis rapidement qu'elle y était arrivée, et il ne put que la regarder de dos alors qu'elle se dirigeait vers quelqu'un d'autre, que ce soit volontairement ou non... Bon, possible qu'il aille été un peu brusque, mais c'était pas une raison pour le fuir comme ça...

C'était donc ça que les autres disaient sur les Serpentard ? Lui, il les trouvait juste inutilement froids, et considérablement stupides même de cette froideur. Même que là, elle n'avait eût aucune raison vu qu'ils ne se connaissaient pas... Jor passa ses doigts dans ses cheveux en bataille en poussant un soupir découragé et passa son chemin lui aussi, se retenant de lui crier qu'elle partait dans la mauvaise direction. Elle s'arrangerait toute seule, l'associale... Intérieurement, il espéra que ceux des autres maisons n'étaient pas ainsi, sinon il allait rapidement déchanter face à la "génialeté" de Poudlard. Un dernier regard pour la jeune fille, pour se souvenir d'elle et pouvoir l'identifier s'il la croisait une autre fois dand le château, et il tourna dans un couloir en grommelant sur la froideur des gens... et en s'émerveillant silencieusement sur les tableaux mobiles.

Soudaineemnt, quelque chose le percuta de plein fouet, et non ce n'était pas une personne. Mais plutôt le fait qu'il venait de se faire traiter d'invisible par la jeune fille aux yeux bleus et n'avait pas cillé, n'avait même pas essayé de lui dire quelque chose en retour ! Il devenait de plus en plus lent sur la détente... Jor rebroussa donc chemin pour aller retrouver la jeune fille, ce qui fût facile vu qu'elle errait encore près de sa salle commune. Apparemment, elle n'avait trouvé personne pour l'aider... niark niark, bien fait pour elle. Quand il fût à trois mètres d'elle, il l'apostropha avec force, tout en affichant le sourire qui donne envie à tous de le frapper avec un objet contondant (se révélant être dans la plupart des esprits un énorme bâton de baseball):

- Hé toi, le glaçon ! Ouiiii, c'est à toi que j'parle ! Oui, la fille en veeeert ! Très réussie ton allure et tout, belle imitation de Serpentard glcial, on s'y croirait. Dommage que tu réussisses pas à être à leur hauteur, hein...

Oui, il venait clairement de lui dire qu'elle n'était qu'une pâle copie d'un Serpentard et n,en serait jamais une vraie. Tu sais Jor, le suicide... Mais non, il était pas suicidaire ! Et il savait parfaitement que c'était une Serpentard, c'était juste pour voir si elle réagirait ou s'il allait falloir qu'il l'attaque xD.

[un chaton fort suicidaire en somme... ]

Alors qu'elle s'éloignait, presque sur la pointe des pieds à force de lever le menton, le chat miauleur revint à la charge, après un certain laps de temps. Elle soupira. Que lui voulait-il, à présent? Se venger? L'insulter? Ou bien était-il partit chercher des amis bouffondor, histoire de la tourmenter? Gardant le menton un peu levé, elle le regarda de haut, attendant de savoir de quoi il en retournerait.

"Hé toi, le glaçon ! Ouiiii, c'est à toi que j'parle ! Oui, la fille en veeeert !"

Elle ouvrit des yeux ronds, encaissant le choc. Elle, un glaçon? C'était bien la première fois qu'on osait lui sortir une telle chose. Puis elle se reprit, juste à temps pour entendre la suite des insultes. Une imitation de serpentard glacial? Et bien, on en apprenait tout les jours. Les serpentards devaient-ils dont "être froid et glacial"? Personne ne lui avait encore appris cela, et de toute façon, quelle importance? Il n'y avait aucun "code" ou "rêglement" moral imposé à une maison. Simplement, elle n'avait pas à tolerer une telle familiarité, c'était évident. Et le fait qu'il revienne à la charge, s'enfoncant encore plus - si au moins il était venu s'excuser de sa première conduite... - elle savait parfaitement que désormais, ce garçon-là, revenut dans l'unique but de l'achaler était en train d'ambitionner dans son erreur.

Elle se tâta. D'une part, elle pouvait très bien recommencer à l'ignorer. Mais elle doutait fort qu'une personne aussi tête de pioche que ce chaton ignare et idiot comprenne alors à quel point il l'importunait et était indésirable. D'autre part, elle pourrait aussi choisir la confrontation, puisqu'elle semblait si évidente, au vu de l'entêtement aussi stupide qu'inutile, provoqué par le petit lion fort suicidaire. Tournant alors la tête vers lui, daignant lui adresser un regard hautain et indiquant clairement qu'elle le méprisait autant qu'elle ne souhaitait absolument pas s'entretenir avec lui, mais qu'elle n'en avait guère le choix, elle lui répondit de sa voix la plus glaciale, mais également la plus polie, forte de son accent italien.

"Tiens, je n'avait pas vu... Il faudrait que je prévienne monsieur Rusard que des saletés trainent encore dans le grand hall."

Esperant que cette fois-ci, le jeune homme aussi stupide et irréaliste que ses confrères, elle repartit de la même manière que tout à l'heure, souhaitant vivement rencontrer enfin une personne capable de l'aider, et non de la torturer.

Il était pas fou, enfin ça c'était lui qui le prétendait, il avait bien touché un point sensible en la traitant de glaçon. Et ce qui était marrant avec lui, c'était que si on accordait que peu d'importance à ses paroles ou que l'on renchérissait, il répliquait aussitôt et ne tenait absoluemnt pas compte des insultes et des sous-entendus faits à son égard. Donc, du tac au tac, il lui dit sans la quitter des yeux:

- Oui j'avoue que comme saleté, tu es plutôt tenace ma grande. Mais j'suis sûr qu'avec un petit effort et un peu d'aide de ma part, tu vas retrouver ton chemin jusqu'à ton terrier et pouvoir laisser la populace de Poudlard tranquille.

Et sans lui demander son avis, comme s'il se serait soucié de lui demander d'ailleurs, il attrapa son bras et la dirigea dans le droit chemin. Et il le tenait avec force son bras, fallait pas qu'elle se sauve comem un lapin à cause de ses familiarités. Mais tout de même, pauvre fille qui allait croire que tous les Gryffondor étaient aussi... euh, prompts à l'aggripation de personnes et à la franchise que Jormungiand... quelque chose pour qu'elle devienne paranoïaque ou encore plus associale. Sur le ton de la conversation, conversation à sens unique d'ailleurs vu qu'il ne la laissait pas placer une broque, il lui déclara:

- Oh tu sais t'en fais pas, c'est normal de se perdre ici, ce château est tellement grand, moi ausis j'me suis perdu, mais pas encore dans les cachots c'est un record. J'ai jamais eût un grand sens de l'orientation mais apparemment il est déjà meilleur que le tien. J'peux t'tutoyer en passant ? Oui ? Parfait, j'aime pas trop vouvoyer de toute façon, ça coupe tout contact entre les gens. Et j'suis sûr que sous toute cette glace tu es une fille charmante, faut pas s'fier aux apparences qu'on dit, et si j'te vouvoyais j'pourrais pas trop savoir vu qu'on serait super distant. Et puis hein, le vert te va très bien, y'a pas à dire.

Tout ça sans reprendre sa respiration, c'était tout de même pas mal si on va par là. Rossana semblait étrangement silencieuse, mais ce n'était pas vraiment de sa faute vu qu'il avait parlé sans arrêt, comme la pie bavarde qu'il avait toujours été. Et il en avait complètement conscience, le bougre... En feignant l'innocence, il lui dit sur un ton légèrement intrigué et même attristé:

- Tu ne parles pas beaucoup dis donc...

Elle ne parvenait décidement pas à le comprendre. Après tout, elle ne lui avait rien demandé! Haussant les épaules, elle se disait qu'elle pouvait donc repartir: il semblait avoir compris le message. Il devait simplement être trop stupide pour comprendre qu'à présent que dans sa petite cervelle le fait que sa présence soit aussi désirable que des cheveux propres chez le professeur Rogue, il n'avait qu'à la laisser en paix, plutôt que de continuer à s'accrocher à l'italienne. Mais bon, il fallait le comprendre le pauvre. La subtilité ne devait pas être son fort. Ah là là... Les gryffondors alors... Elle saissisait beaucoup mieux pourquoi on lui avait expliqué à quel point les petits lions étaient de très mauvaises compagnie.

S'apprêtant donc à repasser devant lui, la tête haute, elle fut surprise alors par le geste de ce dernier: il venait de lui prendre le bras, et avec force s'il vous plait. Elle resta alors figée, les yeux écarquillée, la bouche entrouverte d'un petit "o" d'étonnement. Comment aurait-il pu en entre autrement? La pauvre petite, elle se faisait décidement bien martyriser! Il fallait la comprendre:

1. un gryffondor s'adressait avec elle avec une familiarité et une grossiereté exceptionnelle.
2. il revenait à la charge, juste pour l'embeter
3. il n'était pas du tout logique, en plus d'être stupide
4. il lui avait saisi le bras, s'il vous plait. Personne ne s'était encore jamais permi de faire CA à Rossana.

Mais qu'avait-il donc dans la tête? Comment un gryffondor pouvait aller jusqu'à faire cela à une serpentard? Et, alors qu'il commencait à l'emmener, toujours en tenant son bras, elle laissa tomber son précieux livre, si choquée qu'elle ressemblait d'avantage à une marionette désarticulé qu'à une serpentard. Et soudainement, il se mit à lui parler. Comme cela. Aussi naturellement que s'il respirait.

"Oh tu sais t'en fais pas, c'est normal de se perdre ici, ce château est tellement grand, moi ausis j'me suis perdu, mais pas encore dans les cachots c'est un record. J'ai jamais eût un grand sens de l'orientation mais apparemment il est déjà meilleur que le tien."

Elle reprit peu à peu ses esprits. Pardon? Il osait la critiquer? Mais qu'il la laisse en paix voyons! Elle mourrait d'envie de lui repliquer qu'elle n'avait jamais demandé quoique ce soit, mais elle n'en eut pas le temps; il était partit dans un tel monologue qu'elle avait tout juste le temps de penser. Ni celui de répliquer, ni celui de songer à se libérer - toujours sous l'emprise du choc.

"J'peux t'tutoyer en passant ? Oui ? Parfait, j'aime pas trop vouvoyer de toute façon, ça coupe tout contact entre les gens."

Elle était désormais totalement ébahie devant tant d'impolitesse. COMMENT, comment, comment ne pas aimer le vouvoyement? C'était la base même de toute politesse! Du respect! C'était justement la meilleure façon d'établir un contact entre deux personnes!

"Et j'suis sûr que sous toute cette glace tu es une fille charmante, faut pas s'fier aux apparences qu'on dit, et si j'te vouvoyais j'pourrais pas trop savoir vu qu'on serait super distant. Et puis hein, le vert te va très bien, y'a pas à dire."

Elle ne trouvait plus ses mots. Tout cela dépassait son entendement. La seule chose qui lui vint cependant à l'esprit, fut: Poudlard est une école de tarés. Mais de toute façon, il venait enfin de remarquer le silence de cette dernière, encore secouée par tant de ... de... vulgarité, grossiereté, impolitesse, irrespect.... Tant d'adjectifs pour qualifier cela.... Cela, cette chose portant une robe de la maison "des lions".

Retrouvant enfin toute sa tête donc, elle se permit donc de donner libre cours à sa fureur. Son bras libre se leva, sa main partit vers l'arrière, et s'abatta d'un coup sec sur la joue de l'imprudent, les traits déformés par le dégout et la colère. En profitant d'ailleurs pour se liberer, elle s'éloigna de lui avec autant de joie qu'on fuit devant un marécage particulièrement nauséabeux. Avant de se rendre compte qu'elle n'avait plus son livre. Les lèvres pincées, oubliant totalement l'idiot de lion, elle repartie là d'où ils venaient, cherchant du regard son précieux bouquin, et priant intérieurement pour que personne ne le lui ai pris.

[HJ] Suite à la demande De Rossana, je m’incruste niarkhéhé

Jane n'avait aucune envie d'aller en cours de métamorphose mais elle devait bien s'y résigner. Elle ne savait même plus à quel étage son cours se trouvait. Elle entreprit donc d'aller vers les escaliers. Sortant de son dortoir, elle se dirigea vers les couloirs. Elle commença à chercher son cours vainement. Elle avançait, à moitié perdu dans les étages, en plus son sac commençait à peser et elle décida de demander son chemin à quelqu'un.

** Devrais mettre un plan dans les couloirs pour les pauvres nouveaux qui débutent. Et en plus avec ces escaliers pourris qui bougent tout le temps. **

Elle était elle même une de ces "pauvres nouvelles qui débutent" et ce n'était pas la première fois qu'elle se perdait. Elle devait impérativement arriver à l'heure si ~~elle tenait à sa vie~~ elle ne voulait pas se faire étriper par la vielle chouette de McGonagall. La jeune Rouge et Or s'approcha donc du premier venu et lui demanda :

- Dit, tu saurais pas par où on est ?

Ce dernier venait de se faire frapper par une Serpentarde qui partait un peu plus loin.. Quelques mètres plus loin dans le couloir se trouvait un livre.

- Eh, dit, pourquoi tu l'as frappé ? dit-elle à l'adresse de la Serpentarde

Elle avait dit ça d'un ton provocateur. Elle craignait que la Serpentarde ne réponde à sa question d'une façon agressive mais bon, elle en avait fait de même. Elle s'approcha du jeune homme et avant tout, vérifia sa maison. Ouf, il était à Gryffondor ! C'était déjà un bon point ! Jane le regarda et lui demanda :

- Ca va ? C'est l'autre serpillière qui t’a frappé ? Moi c'est Jane et toi ? Je cherche mon cours de Métamorphose, tu saurais pas où est-ce que c'est ?

** Bon, j'arrête les questions ! **

Elle se retourna pour voir la Vert et Argent avant me^me d'attendre la réponse du jeune Gryff'.

Lyna qui était comme a ses habitudes un peu perdue dans les couloirs de Poudlard tournait dans tous les sens.Elle commençait atranspirer et a vraiment perdre patience. Un instant elle entendit des voix, puis, plus rien . Les bruits reprirent et Lyna se laissa guider par ceux-cis. On aurait dit un crêpage de chignons..mixte ! **Je parie que c'est encore des Serpys !** Quand elle apercut la fille et le garçon les voix commençaient vraiment a s'échauffer.Lyna remit sa queue de cheval en place et s'avança vers eux d'un pas décidé.

"_ Quesqui vous prend ?"

Elle regarda la vilaine Serpy dans les yeux et adressa un regard indulgent au garçon. Le pauvre, rester aussi longtemps en face d'une Serpette ça devait vraiment etre tres tres chiant ! Elle soupira et commença a sourrire en imaginant la suite de la scène . Elle sentait vraiment que ça allait partir en cacahuètte. ~~Elle l'espérait car elle aimait ça..~~

**Allez Serpy montre nous tes fesses..**

Son père chantait ça souvent quand ils étaient a un match de Quidditch et qu'un des arbitres ou coach commençait a s'énerver..A ce qui parait, les moldus le faisaient aussi.

**Gluups heureusement que je l'ai pas dit a haute voix..**

Lyna posa son sac parterre et regardait autour d'elle, ça sentait mauvais..Peeves avait surement faire des siennes..a moins que ça soit la Serpette

Il avait à peine terminé sa phrase qu'une main vint s'écraser sur sa joue, avec autant de force qu'un boulet de canon. Merlin, elle frappait fort celle-là... Il murmura un "aouch..." piteux quand elle partit, même s'il souriait assez grandement merci, comme si sa fête était à tous les mois. Ebn se retournant pour partir, il aperçût un objet sur le sol, qui se révéla être un livre. Tandis qu'il la traînait par le bras, elle avait laissé tomber son livre mais ni l'un ni l'autre n'avait cru bon de le remarquer. Il le ramassa et observa la couverture, avant de répondre distraitement à la jeune fille, qui venait de lui demander la direction du cours de Métamorphose... et à la Serpentard pourquoi elle l'avait frappé.

- Enchanté Jane, et tu dois descendre un étage j'crois. HÉ ! EXCUSE-MOI, MAIS TU AS OUBLIÉ TON LIVRE !

Jor venait de crier ça à la jeune fille, qui venait apparemment de se rendre compte qu'elle avait perdu son bouquin et qui revenait vers lui d'un pas vif.

- Qu'est-ce qui vous prend ?

Cette voix le fit se retourner vers Lyna, à qui il répondit en souriant, même s'il était de moins en moins fier de l'impression qu'il avait fait à la demoiselle et qu'il avait l'air un peu piteux:

- Oh, j'crois qu'j'lui ai fait mauvaise impression... et c'est pas de sa faute si elle m'a frappé...

La dite personne à qui il avait fait mauvaise impression venait d'arriver à sa hauteur et, un peu embarassé, ce qui était un fait assez rare chez lui de le voir gêné, il lui tendit son livre, qui était dans sa main droite. Sur un ton timide, il s'excusa en fixant ses souliers, usant de son si rare vouvoiement aussi:

- J'suis vraiment désolé de t... de vous avoir... bien, je me suis laissé emporter et... bon, j'ai jamais... m'enfin... j'm'excuse finalement et... et c'est ça, et j'voulais savoir si y'aurait pas un moyen de me faire pardonner...

Il avait maladroitement bafouillé ses excuses, mais c'était sincère. Vu qu'il était incapable de emntir, c'était facile à voir... Il sourit, juste un peu, et releva ses yeux avec hésitation sur la Serpentard, avant de regarder les deux autres jeunes filles. Ah non, des Gryffondor elles aussi, il était fichu, il allait se faire décapiter dans sa maison. Son sourire se fit timide et un peu coupable, comme un enfant prit en faute, et il essuya ses mains un peu moites sur son pantalon en espérant que la jeune fille accepte de lui pardonner. Vrai qu'il avait pas été délicat avec elle, mais il essayait de se rattraper et ça se voyait.

Tandis qu'elle cherchait son précieux livre, elle entendit une voix féminine lui demandant la raison de la gifle. Peu importe; la jeune fille quelqu'elle soit, attendra. Elle n'avait nul besoin de s'expliquer, alors qu'elle était terriblement en manque de lecture; et ce "Je veux être ton oisillon" avait l'air très bien. Malheureusement, elle ne le voyait pas.... Et elle craignait de se perdre si elle s'élognait trop du "bon chemin", selon les dires du petit lion. Elle s'occuperait également de la fille, qui venait, au ton de sa voix, la provoquer. Oh, à bien des égards Rossana pouvait être gentille, à condition qu'on lui ai fait bonne impression. Cela ne voulait pas dire qu'elle se laisserait aisement insulter non plus.

Alors qu'elle repassait, elle entendit la même voix continuer sa conversation avec le crapaud de petit lion, sur un ton badin... Et ne put que réagir au mot "serpillière". Elle tourna si brusquement la tête qu'elle failli en perdre l'équilibre, avant de voir que l'élève en question était aussi une gryffondor. Amusant, ironisa-t-elle. Décidement, pas un bouffondor pour rattraper l'autre.

Et aussi soudainement, une stroumphette apparue, abordant elle aussi l'écusson de gryffondor. C'était une invasion, décidement! Et le regard que Rossana percut n'était pas de très bon augure. Okay, elle avait giflé le petit lion. Mais si trois gryffondors étaient contre elle.... Elle n'aurait aucune chance. Tout cela pour une claque... Mais elle n'allait tout de même pas se morfondre en excuse pour une chose, qui d'une part, elle ne le regrettait absolument pas, et que d'autre part, c'était entre elle et ce type au nom toujours inconnu! Elle savait qu'elle était dans son droit, ou du moins, de son point de vue. Mais il valait mieux faire profil bas, et elle se contenta de snober les deux idiotes, continuant à chercher des yeux son précieux livre.

Et puis, cette fois, ce fut le petit lion qui l'interpella de nouveau, lui disant que son livre était là, pas loin de lui sans doute. Revenant sur ses pas, le visage glacial et le regard qui en disait assez long sur sa fureur et son mépris, elle comptait reprendre son livre de ce pas, et partir rapidement dans ses cachots avant que toute la maisonnée des lions n'arrive à la rescousse du "malheureux". Malheureux, qui néanmoins, eut le "courage" d'avouer aux deux autres qu'il avait bien cherché cette gifle. Avant de présenter ses excuses. Elle s'arrêta alors, le fixant d'un air severe, dur et glacial, les bras croisés. Si son arrivée était très grossière et impolie, il avait le mérite de vouloir bien faire dans son pardon. Une fille glaciale, lui avait-il dit pour l'insulter, mais une chose qui pouvait bien faire craquer cette glace, c'était la politesse et le respect. Et il lui semblait même avoir entendu un "vous" dans ce bafouillement. Aussi grossier, impoli, et autres petits qualificatifs pouvant le décrire, elle n'avait pas très envie de bouder devant ca. Faisant un semblant de reniflement, elle lui lanca un regard suspicieux, reflechissant à sa réponse. Et finalement...

"Très bien."

Lanca-t-elle, détendant les bras, et tendant sa main droite vers lui.

"Alors ayez l'obligeance de me rendre mon livre, je vous prie, pour commencer."

Et le tout, en ignorant totalement les deux "camarades de maison" de ce dernier, bien entendu. Elles s'étaient tout aussi mal comportés, mais n'avait pas pris la peine de présenter un semblant d'excuses sur leur méprise.

En entendant le jeune garçon bafouiller de la sorte, elle réalisa bien vite qu'il se détruisait les neurones a formuler de plates excuses a la Serpy pour faire meilleure impression.Lyna se mit a sourir en observant la mine quelque peu paniquée de celui ci quand il se rendit compte de sa maison. Lyna décida alors de lui rattrapper le coup car il était tout de même tres poli avec elle et puis le laisser se ridiculiser en face d'une Serpillère était vraiment de la pure torture. En observant le regard méchant de celle-ci elle décida d'intervenir.

"_ T'inquiètes pas, faire une bonne impression a une Serpy ce n'est pas super non plus pour nous les lions."

Elle lança un regard mesquin a la Serpillère qui semblait vraiment avoir pris les excuses comme des vraies.

"Alors ayez l'obligeance de me rendre mon livre, je vous prie, pour commencer."

Lyna se rapprocha du garçon et lui chuchota a l'oreille :

" _Tu ferais mieux de le lui jeter a la figure, tu as vu comme elle te parle ?!.."

Lyna lui jetta un regard complice et étouffa un rire. Le sourire aux lèvres, elle observa la mine de plus en plus pitoyable de la Serpillère en attendant sa réaction . Bien entendu, elle faisait cela pour provoquer la jeune Serpentard,depuis son arrivée, Lyna avit changé, elle n'était plus la petite fille timide aux airs angéliques, elle était deveunue la petite fille souriante mais provoquante. Heureusement pour sa réputation, elle n'en faisait l'affiche seulement avec les Serpys

Ce que ces escaliers étaient nombreux... Mais Julia avait un sens de l'orientation acéré. La petite albinos se rendait également au cours de Métamorphose, mais elle semblait apte à se diriger dans Poudlard sans trop de problème, malgré qu'elle soit toute nouvelle. C'était vraiment juste du repaérage basique, et de la réflexion quand à l'architecture. Son cartable de cuir brun sous le bras, elle monta encore un escaliers, tenant un peu son pantalon trop large, arrivant au niveau d'un petit groupe d'éleves: Trois Grynffondor et une Serpentard, que bien sûr elle n'avait jamais vu. Que faisaient ces étranges énergumènes, à se parler ainsi?

Par curiosité, la filette qui ressemblait à un petit garçon s'approcha du groupe d'autochtones belliqueux, pour analyser la raison de leur comportement bruyant. Etranges créatures que les jeunes humains comme elle pourtant. Julia s'approcha jusqu'à rejoindre le groupe, desserrant un peu sa cravate aux couleurs de Serdaigle.

- Que faites vous? Demanda l'albinos de sa voix rauque, presque adulte, qui faisait que très souvent on la prenait pour un garçon, en plus de son uniforme masculin.

Julia se râcla la gorge en regardant chaque personnes de haut en bas, d'un air totalement apathique, voir absent. Les rapports sociaux n'était pas le fort de la petite mathématicienne, mais elle aimait comprendre les situations qui engendrait un stress particulier, comme celle-ci. Surement un soucis "clanique" encore... les gosses... Quel drôle de chahut. Elle se demanda un instant si elle n'allait pas invoquer la règle de silence dans les couloirs pour calmer ces personnes là. Mais avant tout comprendre sommairement l'inconnue de cette nouvelle équation pour commençer à mettre les choses en rapport pour analyser puis choisir la réponse adéquat, dans l'impatialité la plus totale, comme l'était toujours la neutre Serdaigle.

Par contre, elle n'aimait pas le chahut, ni les disputes futiles.

[HJ] C'est la foire à la rocante, ici, tout le monde s'incruste, moi la première niarkhéhé

Jormungiand avit essayé de s'excuser, assez vainement, vu la réstion froide de la Serpentarde. La jeune Gryffondor qui venait d'arriver, pas très lontemps après Jnae, avait dit quelque chose à l'oreille du jeune homme. La Serpenatdre avait accepté les excuses de jor mais ne semblait pas ravi non plus. Normal, après tous, c'était une Serpentarde et elle se davit de faire honneur à sa maison. Jane s'approcha de Jor et lui dit d'une voix chaleureuse :

- Merci, j'ai encore le temps mais il faudrait quand même que je me dépêche ! je vais pas rester bien longtemps.

Elle regarda la serpentarde et dans élan de compasion, elle pensa :

** Pas de chance, quand même, seule aum milieu d'une horde de Gryffondor ! Mais... eh ho, Jane, réveille toi c'est une Serpentarde ! Elle avait qu'à pasên être voilà ! Quelle brillante argumentation, Jane, tu te surpasses ! **

Après ce petit débat avec elle même, une jeune fille arriva, apparemment à la recherhce d'information. En effet, le petit groupe faisait quand même un sacré boucan et se devait d'attirer du monde. La nouvelle arrivante était une Serdaigle et elle demanda d'une voix neutre :

- Que faites vous?

Jane n'était pas la mieux placé pour expliquer mais elle essaya quand même. Elle prit une grande inspiration et commença son récit :

- Si j'ai bien compris, je ne sais pas trop ce qui c'est passé au début mais ensuite, la Serpentarde que voici a baffer le Gryfondor que voilà. Justement ou injustement, j'en sais rien, mais elle l'a fait quand même. Ensuite, elle a laissée tombé son livre que Jormungiand... c'est ça non, ton prénom, enfin il l'a rammassé et le lui a rendu en s'excusant. voilà, c'est tout ce que je sais.

Elle respira enfin une grande bouffée d'air. Elle avait dit ça d'un trait et elle était essoufflée. Elle se retourna vers le juen Gryff' et lui demanda :

C'est ça, non ?

Puis elle se retourna vers la nouvelle venue et lui dit :

- Sinon, toi, c'est quoi ton nom et tu fais quoi dans les couloirs ? Tu vas en cours ?

Julia regarda chacun des protagonistes, fouillant dans sa poche pour en sortir de petites lunettes rondes qu'elle mit. La jeune Gryffondor lui avait rapporté la situation avec un certain détail, mais elle pensait à juste titre que la vérité serait mieux expliquée par soit ce "Jor", soit la Serpentarde. La jeune fille lui demanda alors de décliner son identité et sa raison d'être à cet endroit.

- Brunstood. Julia-Rubine. Je pensais rejoindre le cours de Métamorphose des 1ères années, mais l'architecture de Poudlard me facine plus. J'en établissait un plan sommaire quand je vous ai entendu.

Julia semblait détailler les autres éleves avec un grand interet, même si son visage était toujours aussi inexpressif. Elle réflechit un instant, sortant de sa poche une barre de réglisse qu'elle se mit à mâchouiller nonchalament. Cette situation était forte interessante pour prendre des notes sur les interactivités sociales des éleves de Poudlard.

- Juste, les escaliers bougent vous savez, on va finir par se perdre au final. Ce qui pourrait être intéressant mais embarassant, je suppose. Je n'ai pas encore réussi à trouvé le rythme de changement, il faut croire qu'il est aléatoire.

L'albinos eut un minuscule fantôme de sourire un peu flippant. Autre argument, parler si fort dans les couloirs n'était guère poli. Un soupir, un bout de réglisse, et son cerveau se mit à calculer à plein régime.

- Je peux avoir vos noms? Simple formalité sociale de politesse. Demanda t'elle, parlant comme une machine à calculer.

Bon ça y esti il y avait tant de gens là qu'il commençait à se mélanger dans ses mots et dans qui avait dit quoi. Quand une Gryffondor lui dit de lui jeter le livre à la figure, il la regarda avec des yeux ronds, limite scandalisé par ses paroles. Non mais elle était folle ?! Et c'était lui qu'on disait qu'il était pas clair après...

- Non, j'vais pas faire ça ! Et si tu trouves qu'elle me parle peut-être avec une légère dureté, c'est toujours mieux que l'impolitesse dont j'ai fait preuve à son égard hein...

Jor retourna à "sa" Serpentard et lui donna son livre avec un sourire d'excuse, baissant légèrement le regard vu qu'elle était sensiblement, de quelques centimètres, plus petite que lui. Pris d'une inspiratin subite, oui il écoutait ses coups de tête, il commença à dire à Rossana:

- Si je peux me rattraper... bien... j'ai su qu'il y avait un b...

Il se retourna en entendant une Serdaigle piailler dans son dos, l'interrompant au milieu de sa phrase. Aaaarg, mais on pouvait pas être tranquille à Poudlard, c'était pire qu'un poulailler ! Il décocha un regard noir à ses compagnonnes de maison et à la nouvelle demoiselle, à qui il dit un "Jor" sans entrain pour son nom. L'autre avait horriblement mal prononcé le "Jormungiand", il lui avait même écorché les oreilles. D'un geste de la tête, qui fit voler quelques mèches de ses cheveux, il invita Rossana à se déplacer un peu. Comme ça, il allait pouvoir l'inviter au bal sans avoir les cris indignés ou les propositions de meurtre des autres... Le Gryffondor s'avança vers elle, quand elle se fût écartée un peu du regroupement, et lui demanda à voix basse, de manière à ne pas trop se faire entendre:

- Donc, je voulais savoir s-si vous désiriez ven-nir au bal avec moi... Ce serait un moyen de me rattraper en étant quelque peu civilisé et puis, on ne laisse pas une jeune f-fille s'aventurer seule dans un tel évèn-nement... ça me ferait plaisir d'être votre cavalier.

Magique, il en rougissait presque en disant cela, même si seul son sourire indiquait sa légère gêne. Il essayait de se rattraper avec un vouvoiement poli, qui sonnait par contre mal dans sa bouche vu qu'il avait l'habitude de tutoyer impounément les gens, et essayerait d'apprendre à danser un peu plus. Il n'était pas mauvais, mais s'il ne voulait pas l'envoyer à l'infirmerie... Jor se rendit compte qu'il ignorait encore son prénom, mais il lui demanderait quand elle aurait répondu à sa demande... si elle y répondait.

[HJ] C'est la foire à la rocante, ici, tout le monde s'incruste, moi la première niarkhéhé

Jormungiand avit essayé de s'excuser, assez vainement, vu la réstion froide de la Serpentarde. La jeune Gryffondor qui venait d'arriver, pas très lontemps après Jane, avait dit quelque chose à l'oreille du jeune homme. La Serpenatdre avait accepté les excuses de jor mais ne semblait pas ravi non plus. Normal, après tous, c'était une Serpentarde et elle se davit de faire honneur à sa maison. Jane s'approcha de Jor et lui dit d'une voix chaleureuse :

- Merci, j'ai encore le temps mais il faudrait quand même que je me dépêche ! je vais pas rester bien longtemps.

Elle regarda la serpentarde et dans élan de compasion, elle pensa :

** Pas de chance, quand même, seule aum milieu d'une horde de Gryffondor ! Mais... eh ho, Jane, réveille toi c'est une Serpentarde ! Elle avait qu'à pasên être voilà ! Quelle brillante argumentation, Jane, tu te surpasses ! **

Après ce petit débat avec elle même, une jeune fille arriva, apparemment à la recherhce d'information. En effet, le petit groupe faisait quand même un sacré boucan et se devait d'attirer du monde. La nouvelle arrivante était une Serdaigle et elle demanda d'une voix neutre :

- Que faites vous?

Jane n'était pas la mieux placé pour expliquer mais elle essaya quand même. Elle prit une grande inspiration et commença son récit :

- Si j'ai bien compris, je ne sais pas trop ce qui c'est passé au début mais ensuite, la Serpentarde que voici a baffer le Gryfondor que voilà. Justement ou injustement, j'en sais rien, mais elle l'a fait quand même. Ensuite, elle a laissée tombé son livre que Jormungiand... c'est ça non, ton prénom, enfin il l'a rammassé et le lui a rendu en s'excusant. voilà, c'est tout ce que je sais.

Elle respira enfin une grande bouffée d'air. Elle avait dit ça d'un trait et elle était essoufflée. Elle se retourna vers le juen Gryff' et lui demanda :

C'est ça, non ?

Puis elle se retourna vers la nouvelle venue et lui dit :

- Sinon, toi, c'est quoi ton nom et tu fais quoi dans les couloirs ? Tu vas en cours ?

Alors qu'une serdaigle arriva, tout d'un coup, comme la cerise sur le gateau, demandant ce qu'il se passait, elle ne pu se retenir de penser qu'avant l'arrivée de ce drole de garçon, tout le monde l'ignorait. A présent, à cause de cette gifle, elle avait le sentiment d'être un centre d'attraction, ce qui commencait à la mettre peu à peu mal à l'aise. Elle essaya de ne rien en montrer, mais après tout, même un serpentard à des sentiments tout à fait humains, n'est-ce pas? Et puis, cette drole de schtroumphette venait de glisser quelque chose au lion à l'oreille.... Elle n'aimait pas beaucoup cela, et la regarda d'un drole d'air, surtout à cause du regard mesquin lancée par l'autre gryffondor. Et cela ne devait pas être glorieux, à entendre le lion qui s'écria:

"Non, j'vais pas faire ça ! Et si tu trouves qu'elle me parle peut-être avec une légère dureté, c'est toujours mieux que l'impolitesse dont j'ai fait preuve à son égard hein..."

Visiblement, ce devait être quelque chose ne volant pas très haut, hein... Mais au moins, il semblait véritablement reconnaitre son tort, ce qui flattait plutôt Rossana. Après tout, il remontait legerement dans son estime, s'il était tout à fait capable de reconnaitre ses fautes. Son père disait que les gens pouvaient faire cela étaient des "gens biens". Mais Rossana n'était pas une personne aussi bien que cela. Pourtant, elle vouait une véritable admiration à son père, et ce, moldu. Comme quoi, serpentard ou non, cela ne voulait pas dire "hair les moldus".

En tout cas, se tournant alors vers la serdaigle, voulant lui expliquer la situation afin qu'elle puisse mieux comprendre le pourquoi du comment, le petit lion recommenca à parler, en begayant de plus belle.

Mais à peine avait-il commencé, qu'il semblait déjà gener par la foule qui les entourait. Lui faisait donc signe de venir un peu à l'écart, il murmura alors la fin de sa phrase. Où Rossana fut si étonnée qu'elle faillit relacher son livre, de nouveau. Aller au bal avec un gryffondor? Non non non. Un gryffondor qui voulait aller au bal avec une fille de serpentard. Elle n'en crut pas ses oreilles. Avec tout ce qu'elle avait entendu sur la relation serpentard-petits lions, elle n'aurait jamais CRU qu'une telle chose pouvait se produire. Elle aurait bien été tenté de rire, mais elle se retint. Cela aurait été vraiment trop impoli. Et puis, de l'autre côté, à côté d'elle, il y avait de petites pestes de gryffondor, visiblement désireuse de nuire à Rossana, même si ce devait être au travers d'un de leurs camarades. Et puis... Elle, elle aimait bien faire parler d'elle, et personne ne l'avait visiblement remarqué pour lui demander de venir au bal avec. Et puis, il semblait faire un enorme effort en la vouvoyant...

"Très bien."

Répondit-elle finalement, l'air toujours légerement hautain.

"J'irai au bal avec vous."

Et en disant cela, elle ne put se retenir de lancer un regard parfaitement méprisable et hautain, un sourire sarcastique vers les deux petites idiotes de gryffondor. Avant de reporter son attention vers son "cavalier", qui n'avait visiblement pas peur de s'afficher avec une serpentard.

Elle avait dit oui ? Hé bah tiens, le prochain qui dit que les Serpentard et les Gryffondor ne se côtoyaient jamais, il pourrait lui balancer ça en pleine poire... Et toc ! Son visage s'illumina soudainement d'un large sourire ravi, et un léger rose teinta ses joues, autant de joie que de la gêne qui se manifestait chez lui pour une rare fois. Et effectivement, il n'avait pas peur, honte ou quoi que ce soit de s'afficher avec elle, il en était même bien content. Il adorait les fêtes, les bals et tout ça, et si y aller non accompagné ne le dérangeait pas, l'être était encore mieux, surtout si la compagnie était aussi charmante...

- J'en suis bien heureux ! À quelle heure voudriez-vous que l'on se rejoigne, enfin de manière à ce que cela vous convienne ?

Sa question sur son prénom lui revint en tête, et avec une égale politesse que ce qu'il faisait preuve en ce moment, malgré une pointe de curiosité, il lui demanda:

- Est-ce que je pourrais connaître votre nom ? Que je puisse au moins savoir comment nommer ma cavalière... Quant à moi, je me nomme Jormungiand McHaunter, mais si vous préférez m'appeller Jor pour ne pas risquer de vous fouler la langue... libre à vous.

Il lui avait précisé cela avec un petit sourire où pointait la malice, car peu lui importait de comment on l'appelait, mais si on l'appelait par son prénom entier, il préférait que l'on le prononce correctement et non pas de manière à faire hurler tous les gens de terreur. Le regard que Rossana avait jeté aux jeunes n'avait pas échappé au Gryffondor, et son air se fit plus léger. Était-ce un défi pour elle, une manière de montrer qu'elle n'avait pas peur de se montrer avec lui en public, une façon de rabattre le caquet aux petites pestes derrière eux ou quelque chose pour vraiment lui donner une deuxième chose ? Peut-être un peu des quatre, avec un peu de chance... Car il était vrai que les méthodes proposées par ses camarades de maison n'encourageaient pas vraiment les contacts entre les maisons.

Ses yeux revinrent sur la demoiselle, sa cavalière maintenant, qu'il observa en essayant d'être plus discret que d'habitude, détaillant les traits bien dessinés de son visage, comme pour être sûr de se rappeler de qui elle était.

Elle regrettait presque déjà d'avoir acceptée. Elle commencait d'ailleurs à vraiment réaliser. Un ... Gryffondor... comme cavalier. Elle allait devoir danser avec un de ces horribles lions. Pendant que ses amis de serpentards la regarderait, se demandant soudainement si elle n'était pas tombée sur la tête. Pendant que des pestes de gryffondor les regarderait, attendant l'occasion rêvée pour l'insulter. Si au moins il en valait la peine. Mais même pas. Ce n'était qu'un garcon de son âge sans intérêt particulier, qui semblait plutôt grossier, sauf quand il voulait quelque chose. Mais elle se dit qu'après tout, il serait tout à fait capable de la laisser en plan et lui poser un lapin le soir du bal, ou qu'il était tellement bavard qu'il se mettrais à papoter avec d'autres personnes dans la salle et qu'elle-même pourrait le laisser sur place. Dans tout les cas, elle n'aurait qu'à y aller, prétendre que son cavalier l'avait "abandonnée", et se trouvait un autre cavalier plus digne de ce nom.

"Tu n'auras qu'à venir à 21h, je serais déjà là."

Elle se pinca les lèvres. Jor, donc? Un nom aussi horrible que celui qui le portait, visiblement. Elle n'avait pas très envie de l'appeler par son diminutif, cela aurait laissé entendre qu'elle le tenait un peu en estime. Elle n'avait pas envie non plus de se ridiculiser à dire le nom entier, un nom très moche, selon elle, de sucroit. Elle opta donc pour dire "McHaunter". Et son nom à elle? Elle reflechit rapidement. Elle permettait généralement les gens de dire juste "Rossa" pour éviter qu'ils ne gachent toute la jolie sonorité de son si jolie prénom, puisqu'ici, aucun anglais ne pouvait avoir un accent chantant comme les italiens. Elle pesa vite fait le pour et le contre. Lui donner un occasion d'être plus familier, ou le laisser écorcher son prénom? Elle choisit la seconde solution.

"Je m'appelle Rossana Farazzi."

Répondit-elle, les lèvres toujours un peu pincées. Sur ces paroles, elle décida de prendre congé, son livre serré contre sa poitrine, de peur sans doute qu'il ne tombe une fois de plus, et passa devant les gryffondors en les snobant. Avant de se tourner vers le petit garcon (ou était-ce une fille?) de serdaigle.

"Il se passe juste que certaines personnes sont plutôt très grossières."

Puis, sans attendre une seule réaction des trois gryffondors, elle partit vers ses cachots.

[prochain post de Rossana: au bal niarkhéhé

]

Julia retenu le nom de Rossana, finissant par le noter dans son calepin, pour se tourner vers les autres élèves. Grossières? Cela l'affectait tant? Etait-ce le sentiment d'être acculée par trois Gryffondor plutôt, ou une vraie expression d'agacement? Intéressante constatation, ces rixes entre maisons qui pouvaient servir d'excuse, avec de multiples déclinaisons fortes intéressantes. La filette poussa ses lunettes sur son nez, et prit la parole, laconiquement:

- Peut-être serais t-il judicieux de rompre les rangs et d'aller en cours, vous ne croyez pas? Si nous faisons trop de bruit, un professeur va nous tirer les oreilles.

L'albinos eut un faible sourire, plus par timidité que froideur. Elle ne savait pas sourire en fait, cherchant quoi dire de plus, soupirant finalement.

- Je vais au cours de Métamorphose, et commençe à bien me repérer ici. Quelqu'un veux venir avec moi?

Julia se dit que c'était peut-être un moyen pour se faire des connaissances, elle qui était tellement renfermée, mais désirait apprendre à connaitre les autres. C'était toujours tellement dur de faire le premier pas...