Pan Pan! J't'ai euuuuu

Arya descendit les marches du chateau avec rapidité, sautant légèrement, les mains devant les yeux, sanglotant. Rien n'allait plus dans sa vie. Non tout allait de travers. Seuls son histoire d'amuûur avec son Mattou chéri était toujours aussi forte, aussi vivante qu'au début. Mais pour ce qui était de son amitié avec Lou, c'était tout autre chose. Faisons un bref retour en arrière. Les deux filles, Lou Belacqua et Arya Varden se trouvaient en face l'une de l'autre dans la salle du miroir, essayant de comprendre sans y parvenir se que cacher l'autre. Surtout Lou. Que cachait-elle? La pompo girl ne savait pas. Elle avait essayé par tous les moyens possibles passant par divers états d'esprit, diverses sensations qui l'avaient faite trembler, pleurer, hoqueta, tituber... Elle était tellement perdue dans cet amas de mystère qu'elle avait finit par laisser un petit mot, franchir la barrière de ses lèvres. Un petit mot qui avait tout fait basculer. En un millième de secondes, l'amitié si forte fusse entre les deux filles fut anéantie. Par un mot. Mais c'était aussi de la faute de la seconde Serdaigle qui aurait pu comprendre comment son ex-amie était désemparée et bien plus. Yaya avait seulement voulut lui montrer oh combien elle était loin de la véritable réponse. De ce qui était la vérité. Mais c'est une chose si dur à obtenir. Elle avait essayé, elle avait échoué et était passé de l'autre côté, l'autre côté du miroir... La troisième année sursauta, se rendant compte qu'elle se trouvait en bas des marches de l'escalier descendant du château. Elle se mit à avançer dans le parc, desserant sa robe de sorcier, ayant trop chaud tout d'un coup. Elle fit attention aux racines étant donné qu'elle avait un certain problème avec elles. Soupirant, elle s'arrêta a pied d'un arbre et posa sa tête entre ses bras. Automatiquement ses cheveux tombèrent en cascade sur son cou, ses épaules, la recouvrant doucement. Elle ne pouvait rien faire.... Arya se sentit partit, s'enfoncer dans les bras de Morphée. Ses bras tombèrent, son corps se détendit , sa tête se pencha en arrière, elle s'affaissa à terre et eut une dernière pensée.

Une chanson.

Assez troublante.

Dont elle ne connaissait que quelques paroles...

**ome days I feel broke inside but I won't admit
Sometimes I just wanna hide 'cause it's you I miss
And it's so hard to say goodbye
When it comes to this, oooh

Would you tell me I was wrong?
Would you help me understand?
Are you looking down upon me?
Are you proud of who I am?

There's nothing I wouldn't do
To have just one more chance
To look into your eyes
And see you looking back

Ohh I'm sorry for blaming you
For everything I just couldn't do
And I've hurt myself, ohh...

PAN PAN ON M'A EUE....**

Plus loin, une jeune Serpentard observait ce spectacle, triste, désolant, pitoyable à vrai dire, d’une fille, sans doute plus âgée qu’elle, adossée à un arbre. Qui était elle pour pleurer ainsi. La curiosité l’avait poussée, vers les landes verdoyantes du parc de l’école. Elle s’y sentait étrangement aisée, sans doute plus que dans la salle commune des verts et argents, dans ce cachot aux perpétuels amas de bruits plus déroutants les uns que les autres.

Et pourtant, c’est ce qu’elle aimait dans le territoire des Serpents, cette sensation de mystère, étreinte spirituelle toujours plus mystérieuse, et sans doute plus unique que les lieux rassurants des repaires consacrés aux autres maisons. Elle les trouvait trop banals, comme s’ils étaient tous les même, copiés dans un moule similaire, un moule de tranquillité sereine. L’extravagance y était étouffée, le Doute et l’Angoisse n’y avait déposé leur berceau.

Pendant l’espace d’une seconde elle se remémora les quelques lions aventuriers tremblant pour la plupart à moitié de peur en traversant les couloirs, leur marche rythmée par un goutte à goutte sonore et stressant d’une eau douteuse s’accumulant à travers les pierres humides et froides. Elle réussit presque à palper la roche, l’ambiance tout entière pour finalement poser à nouveau son esprit sur la douce matinée dont elle profitait allégrement dans le parc.

A l’habitude elle ne se préoccupait que peu des autres élèves flânant comme elle, à moins de chercher un quelconque divertissement sur une victime bien calculée tel une moufette ou un lionceau cherchant sérénité dans les vastes étendues vertes. Mais cette fois ci, seule la Curiosité, rongeante et destructrice la poussa vers l’élève qui semblait s’adonner à l’arbre. L’ombre protectrice des ramures s’étendait au dessus de son corps tremblant et, baissant ses yeux aux couleurs claires, elle rapprocha durant un court laps de temps, les cheveux de la demoiselle aux branches tombantes d’un saule pleureur.

Curieux rapprochement, Lily était bien poétique en ce début de semaine. Aussi, se rapprochant à pas lent, elle se rapprocha finalement de ce qu’elle devina être une Serdaigle. En effet, sa longue écharpe bleu et bronze s’étendait autour d’elle. Que pouvait bien troubler l’aiglonne ? La question tourmenta la vipère avant qu’elle ne décide de s’asseoir près d’elle.

Elle pourrait toujours adopter une attitude défensive si la fille y voyait quelque chose à redire, et une Lily sur la défensive devenait plutôt agressive, simple réflexe de protection. Aussi, et d’une voix calme, elle s’adressa à la fille qui ne semblait toujours pas avoir assimilé sa présence, sans doute perdue dans ses tristes pensées. Très peu habile en consolation, elle ne déblatéra que quelques paroles sans queue ni tête et pour le moins maladroites, preuve qu’une Serpentarde aussi peu faire état de conscience, mais dans son cas, c’était très rare…

« Belle matinée n’est ce pas ?... »

Elle n’attendait pas vraiment de réponse, et quand Lily se disait très peu adroite, elle ne mentait pas, ainsi, il n’y avait à son avis, aucune personne plus gauche qu’elle en matière de sentiment. Mais n’était ce pas l’intention qui primait sur les paroles ? Bon, certes, pas dans tous les cas et certainement pas devant une fille qui serait sans doute frustrée d’être interrompue dans sa complainte.

Mais laisser une Serdaigle, qui sans doute après les Serpents, était la maison la plus noble en terme de sang, pleurer ainsi à la merci de tous, dénotait un manque total d’intérêt pour les personnes qui méritaient sans doute de l’aide, tel était fait l’esprit de la vert et argent, fermé et sans doute trop borné.

[Je reprends les post donc je ne dis pas qu’il est top, mais je me suis permis de venir ^^]

[bienvenue niarkhéhé

]

Arya était toujours endormie. Elle était dans un endroit noir, pailleté de plein de petits points argentés scintillants tout autour d'elle. Sa tête lui faisait mal, très mal. Soudain, une faible lueur la tira des bras de Morphée. Ses cheveux gilissèrent légèrement de ses épaules quand elle remua. La troisième année sentit alors une présence à ses côtés. Elle ne fit pas un geste au départ, n'ayant pas envie de parler puis abandonna en remarquant que la personne qui était à ses côtés venait de s'installer. Elle se mordit la lèvre, espérant ne pas avoir une tête trop déprimante et déprimée. Elle qui était venue pour être tranquille, se retenir de pleurer en remettant ses idées en place, pensant à toutes ses péripéties passées. Elle avait finit par s'endormir et là... elle venait de se faire réveiller par un rayon de soleil qui venait de percer entre les nuages ce qui lui avait montrer qu'elle n'était désormais plus seule dans le parc. Non, une nouvelle compagnie était apparue une compagnie dont elle ne savait rien.

Elle s'assit au pied de l'arbre, le dos collé contre lui, secoua la tête puis retira les brindilles d'herbe qu'elle avait dans sa chevelure. Arya réajusta sa robe de sorcière doucement et esquissa un petit sourire en pensant que la présence qui était à ces côtés n'avait pas envie de partir mais d'au contraire lui faire la causette. Elle leva les yeux vers le ciel assombrit par un grand nombre de nuages aussi noirs les uns que les autres avec parfois un ou deux rayons de soleil les traversant. Ce n'était pas un paysage très réjouissant ce qui ne facilitait pas vraiment la jeune Serdy a remettre de l'ordre dans ses idées ainsi qu'à éviter de se morfondre.

La pompom girl, enfin remise de ses émotions, tourna la tête et eut une mimique étonné en découvrant l'élève qui était là, sous le même arbre qu'elle. C'était une Serpentarde. Une Serpy s'était approchée d'elle. Etait-ce pour se moquer d'Arya? Pour la réconforter? L'aider? Lui parler? Elle ne savait pas encore. Prenant son courage à deux mains, elle ouvrit la bouche pour lui adresser la parole quand l'autre le fit avant elle. "Belle matinée n'est-ce pas?". Cette phrase prit la Serdy au dépourvue mais elle en fut reconnaissante de n'avoir dit que ça. N'allant pas très bien, une grande tirade sur "mais dis-moi ton problème je vais t'aider" n'aurait fait que l'enfoncer. Elle n'avait pas remarqué que celle-ci venait de prononcer des paroles sans tête ni queue.

Yaya en voyant la Serpy eut le réflexe de penser à son Mattou qui lui manquait beaucoup. Soupirant, elle sa passa une main sur la figure et haussa les épaules. Après tout, même si elle l'avait vu pleurer, elle s'en fichait. Il faut bien qu'à un moment où à un autre le corps humain se vide de toutes ses réserves lacrymales, de tous ses soucis et malheurs. Elle haussa les épaules et se demanda ce qu'elle pouvait bien dire maintenant.

Belle matinée... pour eu.. hum... Arya Varden et toi?