Plan numéro: 4IVK7RD89F. Nom de code : "harceler Mimi Geignarde".

Joana était à la bibliothèque, en train de bosser dur pour prendre de l'avance dans ses devoirs parcourir les rayons à la recherche d'un pouffy à harceler, et accessoirement de Correa, qu'elle n'avait pas revu depuis quelques jours; ce qui était bien trop quand on savait de quelles bêtises était capable l'imbécile. La dernière fois, il avait failli se faire réduire les joyeuses en miettes par une gryffondore aux idées un tantinet déplacées. Elle se sentait donc obligée de surveiller qu'il ne se fasse pas tuer. Les hommes de main, ça ne courrait pas les couloirs (d'autant plus qu'on n'a toujours pas de Crabbe et Goyle pour le moment...), alors il valait mieux y faire attention... Cependant, il n'y avait personne d'intéressant. Malgré le fait qu'on soit dimanche après-midi (tout le monde sait que les élèves adorent faire leurs devoirs le dimanche en fin de soirée de préférence), il n'y avait pas grand-monde d'intéressant à la bibliothèque. La préfète sortit quelques livres des rayons, feuilleta les pages, avant de les remettre en place. Décidément, c'était toujours aussi peu intéressant les bouquins, par ici. Mais il fallait bien qu'elle fasse ça pour que Mme Pince arrête de lui lancer des oeillades noires.
La préfète finit par quitter la bibliothèque, emmenant avec elle "L'histoire de Poudlard". Pourquoi avait-elle pris ce pavé avec elle ? Elle n'en savait rien. Elle se disait qu'en connaissant mieux l'école, ça lui éviterait certaines disconvenues. Du genre terminer dans les bas fonds de Poudlard, passer à travers les murs sans même être un fantôme. M'enfin, elle n'était pas sûre que tout cela serait expliqué dans ce livre, mais bon. Au pire, elle pourrait utiliser ce pavé sur la tête d'un pouffy qu'elle croiserait en cours de route. Bref, elle improviserait, comme d'habitude. La jeune fille fourra le livre dans son sac avec brusquerie, sous le regard courroucé de l'autre excitée du bouquin.

Joana sortit donc de la salle et traversa les couloirs. En chemin, elle croisa Pansy, avec laquelle elle discuta un moment. Quelqu'un lui rentra dedans en chemin, mais l'irlandaise ne fit pas de cas de cette bousculade et continua à se diriger vers sa salle commune. Pansy, elle, s'était arrêtée à la grande salle.
Arrivée devant sa salle commune, la préfète donna le mot de passe "Patacitrouille" et entra. La pièce était noire de monde. De tous côtés, des élèves révisaient, terminaient leurs devoirs en toute hâte, ou recopiaient sur ceux de leurs camarades. Joana chercha Lysa du regard mais ne parvint pas à la trouver. Elle se glissa à travers les élèves et parvint finalement à atteindre son dortoir. Contrairement à la salle commune, celui-ci était totalement désert. Alors, où donc pouvait bien se trouver Lysa ?

Elle allait donc devoir agir seule, sans aucun soutien. Dommage, c'était tellement moins marrant. Et oui, parce que notre Jo nationale avait fomenté un nouveau plan. La jeune fille en avait plus qu'assez de tomber sur Mimi Geignarde, le fantôme des cabinets quand elle essayait de se relaxer tranquillement dans la salle de bain réservée aux préfêts. Quand ce n'était pas Peeves dans les couloirs (qui cela dit commençait à se calmer en voyant la serpentarde), il fallait que ce soit la couineuse qui débarque.... Voilà donc que l'irlandaise avait monté un plan. Mais il suffisait qu'elle cherche un coéquipier de plan foireux pour ne trouver personne.
La jeune fille se dirigea donc toute seule vers les toilettes des filles. Il paraissait que c'était là la planque du fantôme.

*Zut, elle est pas là. Mais elle fait exprès ou quoi ? Ya quelqu'un dans la salle de bain des préfêts, maintenant ? Chuis sûre que c'est Diggory ou Malefoy. Elle peut pas s'en empêcher... *

Joana quitta les toilettes, son humeur s'étant au passage nettement assombrie. Elle se dirigea donc vers la salle de bain d'un pas ferme, se demandant ce qui allait bien pouvoir l'attendre là-bas, et ce que ses deux acolytes pouvaient bien faire. Après une longue traversée des couloirs et quelques échauffourées avec des pouffys, elle arriva devant la salle de bain des préfêts et en poussa la porte.

Mimi traînait dans son petit chez-soi en revassant.
Si elle se sentait bien dans ces toilettes malodorantes,la salle de bain les surpassait en tout points.

Les prefets d'âge murs, du moins plus murs que les autres viennent y prendre leurs douches, c'est alors pour Mimi le plus beau moment de la journée.


A son grand regret, elle n'avait jamais eu l'occasion de voir un homme nu avant sa mort. Fort heuresement depuis près d'un demi-
siècle elle avait pu rattrapper ses lacunes.

Aujourd'hui sa préference allait d'ailleurs aux hommes poilus tel le prefet de pouffsoufle. Ses touffes de poils sous les bras et sur le torse lui donnait un air viril qui faisait craquer Mimi.

Lorsqu'elle évoqua cette pensée, Mimi ne put retenir ses larmes,elle n'avait pas eu le temps d'avoir un petit copain avec qui pleurnicher et s'éclater les boutons.

Pourquoi????snif j'aurais tellement voulu embrasser robert de pouffsoufle et burki de serdaigle sur la bouche avant de........snif, j'adorais tellement son poireau...

Mimi dut stopper ses pleurs car quelqu'un venait d'entrer dans la salle de bain. Mimi ne la connaissait que trop bien,Joana O'donnell une serpentarde aussi detestable que prétentieuse.

Mimi la croisait souvent car celle-ci souffrant de constipation passagère passait plus de temps aux toilettes que les autres élèves.

Le fantôme s'éleva alors dans les airs et s'écria de sa voix la plus nasillarde.

Toi!!! Qu'est ce que tu fais ici, tu es encore venue te moquer de moi!Tu vas encore me dire que j'ai jamais eu de petit copain et que j'ai des boutons purulents jusqu'aux pieds!

Espèce de ...de ........de....PAS BELLE NA!

Sur ces paroles Mimi se remit a pleurer.

OUIIIIIIIINNN snif d'abord ze m'en fiche snif parce que moi je suis morte et pas toi snif tu sais même pas être morte toi!

Mimi se remit à emettre toutes sortes de sons qui faisaient penser qu'elle s'etait remise a pleurer tout en ralant dans son coin favori.

Joana fût aussitôt arrêtée par un étrange bruit. Un bruit de couinement. Qu'elle ne connaissait ô que trop bien d'ailleurs. Cette Mimi était si chiante prévisible ! Encore là en train de pleurnichailler sur son sort. De quoi s'agissait-il cette fois-ci ? Les noms de "Robert le poufsouffle" et de "Burki" s'élevèrent dans la grande salle de bain vide. Joana hoqueta de dégoût et retint même un haut-le-coeur en entendant la suite de la phrase. En ayant suffisamment entendu pour la journée, voire même pour la semaine ou le mois, la préfète prit le parti de faire remarquer sa présence à la fantômette.
Cependant, Joana n'eût même pas à lancer de piques ironiques à l'ex-pouffy que celle-ci se descendit toute seule, comme une grande et se remit à couiner de plus belle.

- Je n'ai pas besoin de te le dire, que tu n'as pas de petit copain et que tu es morte toute seule dans tes cabinets, tu te débrouilles bien toute seule. Non, en fait, c'était plutôt pour un service, ajouta la serpentarde, un sourire mesquin au coin des lèvres. Tu ne pourrais pas aller voir les élèves de la maison dans laquelle tu étais -je veux dire, quand tu étais vivante- et leur apprendre à pleurnicher aussi bien que toi ? Ca m'aiderait beaucoup dans mon boulot, tu vois....

La jeune fille croisa les bras et toisa le fantôme (se concentrant pour ne pas regarder au travers), son sourire mauvais s'élargissant sur ses lèvres. Tant pis pour le plan qu'elle avait si soigneusement préparé. Il attendrait que Mimi se trouve dans une conjoncture -pas plus favorable, ça, c'était impossible- mais plus à même à mettre le plan à éxecution. Là, elle lui mâchait trop le travail, et ça n'avait pas vraiment d'intérêt. Malgré tout, elle entra dans le jeu de la couineuse de service et fit mine de s'outrer.

- Pas belle ?! Oh, nom d'une gargouille ! Je vais aller pleurer sur mon sort de pauvre préfète bien vivante mais décrétée comme pas belle par une morte dont les boutons, eux, sont loins de l'être ! Personne n'aurait un mouchoir ?
Joana se retourna comme s'il y avait quelqu'un derrière elle. Ce fût alors qu'elle entendit parmi les mots les plus débiles de son existence... quoique... si l'on repensait à la fois où l'autre imbécile de pouffy, puis le couple de serdys, et... Ah non, en fait, elle avait entendu pire que ça. Mais ce fût alors qu'elle entendit le plus gros n'importe quoi jamais prononcé par un fantôme. (Bon, elle n'avait pas non plus beaucoup de fantômes dans son entourage, mais quand même !). Et aussi cynique qu'à l'accoutumée, elle ne pût que rétorquer.

- Nan, désolée, je sais pas être morte. Et rassure-toi, je n'ai absolument pas envie de l'être. Surtout si c'est pour terminer comme ça... conclut-elle avec un mélange de dédain et de dégoût.

Mimi observa la jeune prefête avec un regard plus qu'outré.

Comment oses tu m'insulter ainsi ? Moi qui ne suis qu'un être fragile et délicat(Mimi avait toujours eu un faible pour cette formule), me voilà calomniée par une arrogante constipée!

Mimi etait hors d'elle, pourquoi est-ce que le commun des mortels, en l'occurence des serpentards prenait-il un aussi grand plaisir a la mettre a terre.

Je n'apprendrai rien aux élèves de mon ancienne maison, car vois tu quand je suis morte aucun n'est venu me rendre visite, pas un seul n'a versé une larme sur ma triste condition aussi je ne vois pas pourquoi je leur ferai l'honneur de mon enseignement!

L'air faché de Mimi laissa place à une mine boudeuse.

Et puis d'abord c'est pas de ma faute si j'ai des boutons, j'ai une peau sensible aux particules magiques.....

Et puis à part me harceler, quel est le sale boulot dont tu as la charge?

Le fantôme n'avait rien compris de ce que la jeune fille lui avait raconté et tentait tant bienq ue mal de sauver les apparences.

[HJ: Après avoir eu une petite discussion sur la shoot box avec geignarde, je m’incruste sur ce sujet..]


Narcissa ne trouvait rien à faire cette après midi, elle avait déjà fait tous ses devoirs, révisé ses cours encore et encore, elle connaissait tout sur tout..
Après ce dur labeur, elle décida d’aller faire un tour dans le château, histoire de décompresser en se défoulant sur un petit idiot ou une petite idiote..
Malheureusement, elle ne trouva personne, sans doute les élèves étaient sortis profiter du parc, des alentours du lac..
Mais personne ne traînait dans les couloirs..
La Serpentard ne savait donc pas trop quoi faire pour occuper cette fin de journée..
Elle décida de prendre la direction des salles de bains, après tout, quoi de plus relaxant qu’un bon bain moussant et chaud..

Elle se dirigea donc vers la salle de bains des préfets, il n’y aurait personne à cette heure ci, puis c’est là bas que l’on peut prendre le meilleur bain.
La Vert et Argent s’y était déjà rendue dans le passé, l’année dernière durant l’hiver plus précisément. Elle n’y avait pas été dérangée..
Mais aujourd’hui, son plan n’allait pas être tenu, car quand elle franchit la porte, elle vit deux filles.
Ou plutôt une fille, s’avérant être la préfète de sa maison, puis une morte, connue sous le nom de mimi geignarde..

- Alors la Morte, comment vas-tu aujourd’hui ?

La Vipère essayait de produire un ton faussement aimable, mais l’amabilité était presque impossible chez elle..
Elle n’avait encore jamais rencontré cette fille, elle ne le regrettait pas puisqu’elle n’avait rien perdu. A part le fait de l’humilier..
La jeune fille dirigea son regard sur la préfète de Serpentard.

- Bonjour O’Donell.
Mon nom est Bodom, Narcissa Bodom.
Trouves tu complaisant la compagnie d’une défunte et sale sang de bourbe ?

La deuxième année regardait à présent le fantôme d'un oeil moqueur et en prenant un air de dégoût..

Mimi observa la nouvelle serpentarde qui venait de pénétrer dans son antre sacrée.
Etonemment elle demanda a Mimi de ses nouvelles mais comme à l'habitude des serpentards, elle conclua ses dernières paroles par des sarcasmes sanglants.

Mimi étati prête cette fois-ci à balancer une réplique de la mort qui tue mais malheuresement O'Donnell la constipée la préceda.

Quel bonheur de voir des Serpentards se disputer, peut-être que si Mimi envenimait quelque peu les choses, ces dernières en arriveraient à s'entretuer. Alors seulement peut-être Mimi aurait droit à un monument aux morts 8)

Le fantôme était determiné, ces sales pestes l'ennuyaient tellement souvent, l'heure de la vengeance avai sonné!

Dis O'Donnel pour une fois je te donne raison. Tu souffres peut-être de problêmes gastriques, mais cette personne qui te fait face vient sans arrêt aux toilettes avec sa copine décolorée pour dire du mal de toi. Elles sont jalouses de ton prestige, elle t'envient.

Tu devrais faire attention, je ne serais aps étonnée qu'elles soient les futures protagonistes d'un complot à ton égard.

**Pour la peine tu devrais l'assassiner**

Enfin Mimi se tourna vers l'autre élève et la regarda d'un air narquois.

Bodom, raconte a O'Donnell comment tu as changer ton nom. Il me semble que ton véritable patronyme est "Bottom" hihihi tu avais trop peur que l'on se moque de toi alors en véritable serpentard que tu es tu as changé ton nom.

Au fait ,dis à ta copine d'arrêter de faire ses cochonneries avec son caniche apprivoisé de Serpentards en pensant que je ne les vois ni les entends.

La jeune "Bottom" traînait en effet avec une jeune fille qui sortait avec un autre Serpentard et agissaitt de telle manière qu'elle rappelait au fantôme certains navets qu'elle avait contemplé de son vivant.