Elza montait de sa démarche aérienne une à une les marches qui conduisait à la volière , ses pas feutrés ne brisaient pas le silence , d'ailleurs qui aurait pas parler de silence?? Des battements d'ailles et huhulements incessants retentissaient de toutes parts dans la salle qu'était sa destination. Dans sa main fine et délicate un morceau de parchemin un peu froissé recouvert d'une écriture légèrement tremblante. L'écriture presque calligraphique de la deuxième année avait était troublée par un étrange pressentiment , une sensation bizarre.

* Après tout je serais fixée comme ça! *

A peine arriva t'elle dans l'immense tour , abritant les compagnons à plumes des élèves et de l'école le seul lien possible avec les proches , qu'elle leva les yeux cherchant le plumage d'ébène de sa chouette , le rapace à la couleur de jais la reconnue et vint à sa rencontre la jeune fille soulagée que sa messagère ne soit pas à la chasse attendit qu'elle atterrisse souplement sur son épaule. Puis d'une main avec rapidité et habileté elle attacha le message a la patte de l'animal.

Citation :

Cher mère..

Le bal d'Halloween approche et une vision m'est apparue : Un splendide collier de Saphir au coeur de cristal. Je n'avais il me semble jamais vu ce bijoux auparavant mais il est possible que ce soit un bijoux de famille...
Si vous avez connaissance de cette parure merveilleuse je vous pris de me la faire parvenir!

Elza moran.

Elle savait que sa mère accèderait à sa requête très soucieuse de l'image de sa fille , elle espérait que cette splendeur de la nature refaçonnée par l'homme lui appartiendrait bientôt du t'elle visiter toute les boutique de Londres ou du chemin de Traverse susceptible de vendre ce genre d'objet. Toute à ses pensée elle en avait oublié l'oiseau qui reposait sur elle attendant l'ordre de rejoindre les cieux puis la famille de la beauté à laquelle il appartenait.

Passant ses longs doigts fins sur les plumes d'ébène la jeune fille se rapprochait de la fenêtre de laquelle pourrait s'élancer la chouette , celle ci attendait immobile sur l'épaule de l'adolescence , étant à l'affût de recouvrir la liberté , liberté illusoire de l'envol. La belle présenta son poignet délicat aux serres acérés de l'animal , qui d'un simple battement d'aille rejoins la place indiquée sans même érafler la peau sensible de sa maîtresse.
D'un simple mouvement cette dernière indiqua au volatile qu'il était temps de rejoindre les nuages pour voyager jusqu'à sa mère emportant le message précieux qui elle espérait arrêterais les tourments qui la saisissait nuit et jours depuis presque une semaine...

[hj: Comme nous l'avons convenu, et comme je t'avais dis, désolé pour la longueur..]

Drago avait un pressentiment, une intuition, quelque chose qui guida ses pas jusqu'à la Volière, dans l'une des plus hautes Tour du Château de Poudlard. Cela lui avait pris d'un coup, brusquement, alors qu'il faisait son devoir d'Astronomie dans la Grande Salle. Pourtant, le jeune homme avait pris le temps de ranger son parchemin dans un étui, de le sceller d'un sceau, de poser doucement ses livres dans son sac comme si ce que lui dictait ses sens l'attendrait, là-haut, tout là-haut, dans les hauteurs perfides de la Volière. Il prit même le temps de se prendre un jus de citrouille, qu'il dégusta tandis qu'il s'éloignait de ses compagnons de travail, sans un mot pour eux. Le jeune Malefoy était intrépide, indépendant, assez solitaire qu'on pourrait croire, s'il n'avait pas l'apparence d'un jeune homme distingué, élancé et intelligent, qu'il pourrait facilement devenir solitaire au point de se fondre comme un hermite, loin de la race humaine, entouré de ce qui lui plait, ce qui lui donne envie de vivre dans ce monde.

Il ouvrit les grandes portes battantes de la Grande Salle, résonnant contre les murs de pierre. Drago n'y fit guère attention et entreprit l'ascension vers la Tour, sans plus ni moins de cérémonie. Connaissant relativement beaucoup de gens dans l'enceinte de l'École, il salua au passage quelques connaissances, échangeant les bienscéances de temps à autres mais ne se souciant guère plus que d'échanger des politesses, comme lui dictait les manières qu'il prennait à coeur, les politiques sur lequel Narcissa Black avait prit soin de mettre emphase pour que son fils ait l'élégance, la classe et la noblesse que lui offrait sur un plateau d'argent son Sang, son Rang, son Nom.

Drago était maintenant seulement au bas des Escaliers qui lui donneraient finalement accès à l'endroit qu'il se rendait, se demandant si son intuition avait été bonne et si cela serait soldé par une nouvelle, un incident, une rencontre, un mot (ce qui serait très plausible, vu la destination). Il ne le savait pas, et, honnêtement, ne s'en préoccupait guère sur le moment. Tout ce qu'il voulait, c'était de terminer l'interminable chemin qui le menait aux hauteurs de la Tour, laissant une vue imprenable sur le complexe de l'École de Sorcellerie de Grande-Bretagne mais aussi sur l'odeur marquée de hiboux enfermés dans un endroit, malgré les meurtrières qui laissaient pénétrer par grands vents la douce brise, odeur des Eaux et des Forêts, l'enivrante douceur de la liberté.

Il était enfin arriver, il était face aux portes. Drago les frôla du bout des doigts, laissant son esprit se tordre de curiosité tandis que son corps s'obstinait à lui donner satisfaction. C'était un jeu auquel le jeune homme s'addonnait de plus en plus souvent, aimant le sentiment tortueux qui lui tiraillait l'intérieur, le tordant comme s'il était deux, séparant le vouloir et le faire, séparant le Drago en un tortionnaire et en la victime, entre le bourreau et le condamné. Son supplice se termina plus vite que prévu quand il sentit une pression qui laissa entrapercevoir une jeune fille qui sortait de l'endroit. Un regard glacial des prunelles du Vert et Argent lui fut adresser en guise de réponse et, sans plus attendre cette fois, il entra finalement dans la Volière.

Drago remarqua que l'endroit n'était pas populeux, si on excluait les pensionnaires ailés. Non, il remarqua une deuxième année, de Serdaigle si ses souvenirs étaient exacts ainsi qu'un garçon, plus loin, caressant affectueusement un Hibou gris, tacheté, qui semblait s'en donner à coeur joie. Ne se préoccupant plus du reste, le Préfet s'avança vers le milieu de la pièce au moment où, dans les hauteurs impressionnantes de la Tour, un strident huhulement s'éleva, aïgu, agressant, fort. Les yeux gris du Rusé s'élevèrent vers la créature ailé qui, contrairement à son «ton», était large, imposante. Elle possédait des ailes gigantesques, incroyables. Elle s'approcha du blond, se posa sur un percher où des hiboux protestèrent vivement mais qui n'eurent effet que de faire pousser à la créature un bruit sec, qui fit fuir d'instinct les protestant.

À sa patte était attaché un parchemin, un parchemin fin, translucide, auquel le sceau d'un Serpent aux yeux de rubis, entouré d'un halo distinctif qui était inconnu à Drago Malefoy. C'était donc cela qui l'avait amener ici, ce papier, ce mystérieux paquet d'encre, ce petit mystère. Il décrocha doucement le parchemin qu'il prit entre ses doigts fins, minces. Le temps paru une éternité lorsqu'il détacha la ficelle qui encerclait le papier. Ses doigts frémissaient sous la crissure du fin papier. Il lu, patiemment, les quelques mots, les infimes parties d'un dialogue qui, en dépit de sa longueur, en disait extrêmement long...

Citation :

Nous avons affaire à toi

Pas de nom, pas de destinataire mais le jeune Malefoy savait parfaitement que cela lui était destiné, parfaitement. Drago n'avait aucun doute que l'expéditeur savait que ses pas le mèneraient ici, dans les hauteurs de la Volière, et qu'il prendrait entre ses mains le papier que l'auteur adressait à ce jeune homme de troisième année. Ce qu'il ne savait pas, et c'était le principal, c'était de savoir en quelle matière on avait affaire à lui..

[hj: Nul à chier, de quoi tu parles? J'ai rien vu de nul moi, dans ce que tu as écrit. Merci d'avoir répondu et bonne lecture!]

Lorsque le grand rapace avait fait son apparition, une apparition qui ne passait certes pas innaperçu avec l'imposante présence de l'oiseau, on entendit un cri perçant, aigü, qui s'éleva dans l'air, planant sur la brise qui traversait les fines meurtrières dans la pierre, le doux vent qui rendait cet endroit un peu frais, surtout à cette époque de l'année, mais qui rendait également une certaine élégance à l'endroit. D'ici, on ressentait l'effet des vents de hauteur, du haut de la Tour de la Volière, on pouvait voir loin, très loin, l'étendue de la Forêt Interdite, les Parcs de Poudlard et même le Lac, si on savait vers quelle meurtrière se diriger. Bien sûr, de l'extérieur on pouvait remarquer le paysage des plus agréable, quand on y songeait, sur le petit perron qui les faisait pénétrer l'endroit, mais jadis une élève lui avait montrer un coin dans l'endroit, un peu plus haut mais qui donnait une vue imprenable sur l'établissement de Poudlard, aussi haut et noble qu'un seigneur observant le peuple, le peuple à ses pieds.

Drago avait senti le regard de la Serdaigle, puisqu'il s'agissait de l'auteure du cri, il en était certain, sur lui à partir de ce moment. Certes, ponctués de détournement des pupilles mais le principal c'est que, cette fois, elle l'avait soi reconnu, soit aperçu, c'était assez inévitable, la Volière n'était pas un lieu particulièrement grand, davantage bâti en hauteur qu'en largeur. Lui, malgré le fait qu'il n'est posé les yeux sur la jeune femme que quelques secondes, savait pertinemment de qui il s'agissait, du moins il se supposait. Le jeune Préfet se rappelait l'avoir vu traîner avec soit Drusiella, ou peut-être Lily Stev, une Serpentard de première année. Du moins, il savait qu'elle s'entendait avec une certaine branche des Serpentards. Pourquoi? Il ne le savait pas, son sens de l'observation était peut-être simplement aiguisé, c'est tout.

Drago posa son regard d'acier sur le parchemin qu'il tenait entre ses doigts fins et puis, après une seconde de songe, il décida de la ranger convenablement dans sa poche de cape, pour être sûr de ne pas l'égarer, tout de même curieux de savoir l'auteur de ce parchemin.

Certains auraient pu être effrayés, déstabilisés, apeurés par la missive mais ce n'était pas le cas du Préfet de Serpentard, non, la seule chose qu'inspirait ce bout de papier lui rappelait qu'il devait davantage se fier à son instinct, ses convictions, ses gestes un peu impulsif tout en restant conscient qu'étant un être humain, l'erreur était à sa portée, à son plus grand désarois. Il aspirait à tellement plus, de ne pas s'attacher à cette obligation de voir que jamais il ne serait totalement maître de lui-même, que l'adjecte possibilité de l'échec s'avérait devoir être envisagée. Toutes ces femmes, tous ces hommes qui vivent dans la crainte de voir ce qu'ils désirent s'évaporer dans une erreur quelconque, un jeu du destin, l'erreur qu'on dit humaine, non lui, Drago Lucius Malefoy, ne se ferait jamais avoir par un tel jeu, un jeu auquel il décida de toujours mener la danse, envers et contre tous...

Tandis que Drago voguait à son septentrionel monologue mental, il n'entendit pas la Bleu et Bronze s'approcher de lui, s'approchant respectueusement d'une démarche gracieuse, noble, chose qui paraissait superflue habituellement à la majorité des Aigles, se désignant comme le ploton de tête en ce qui attrait à l'intelligence, tous ne faisaient pas des manières. La jeune fille, au contraire, semblait vivre de ses manières, une grâce, un plaisir infini à prouver sa valeur à travers un langage gestuel, qui dit, en moins de deux, plus qu'une ribambelle de mots...

Drago Malefoy, de Serpentard, et non je n'ai également pas le souvenir de m'être adresser à toi auparavant. C'est un plaisir dans ce cas, de faire connaissance.

Contrairement à ce que les légendes urbaines alimentés par les Gryffondors, Drago n'était pas irrémédiablement désagréable au premier entretien, surtout pas quand on s'adressait à lui avec un minimum de convenance, de prestance et de respect. En fait, il était très sensible(du moins, dans le sens littéraire) aux manières et il était particulièrement facile d'aller contre ses croyances en s'adressant à lui sans aucun fondement, sans même la décence d'adopter un ton neutre. Lui, facilement capable de passer de la froideur à la sérénité, le neutre à la colère en moins de quelques secondes, Merlin lui en était témoins, habituellement on pouvait s'attendre à une réponse neutre si, bien sûr, on ne se trouvait pas être d'insignifiants Gryffondors, cela va de soi. Bien sûr, même parmis ce nids de cafards, on retrouve des exceptions, cela lui avait été prouvé une ou deux fois, mais il restait que ces personnes faisaient partie d'une Maison où l'on prône les valeurs qui ne mène, habituellement, à rien si on ne possède pas un minimum de savoir-faire..

Il releva les yeux, croisant de son regard acier les yeux bleus de son interlocutrice. Drago n'ajouta rien à ses paroles, n'ayant rien de plus à dire en fait. C'était un des points faibles du jeune Malefoy, une fois lancer, il devenait réellement agréable, ou désagréable, dépendamment des cas, de converser avec le jeune homme mais il n'avait pas une imagination particulièrement portée sur autrui. Dans sa tête, dans ses songes, son esprit vaguait au gré des vagues fluides plus imaginative les unes que les autres, le plongeant dans des univers parallèles, dans un monologue infini, une certaine nostalgie quand la tête lui disait, il laissait le plein contrôle de ces vagues d'assaut de la part de sa tête qui prenait, quelques fois, le dessus sur le présent, le temps réel...