|  Sujet: Gladys Backerson (Gryffondor)  Sam 28 Oct - 3:07:04 | |
| *Nom: Backerson
*Prénom: Gladys
*Age de vôtre personnage : 11 ans
*Age du posteur (au moins 14 ans) :19 ans
*Comment avez vous connu le site? : Top sites « Noooon, non j’veux pas y aller !! Mômaaaan, papaaaa… s’il vous plait gardez-moi avec vous ! »Le soleil brillait ce matin là. Le ciel était d’un bleu limpide et pas un seul nuage ne venait narguer les doux rayons dorés de l’astre du jour. Au loin, si l’on tendait l’oreille on pouvait entendre le doux gazouillis des moineaux, pêrchés sur la rambarde d’un balcon minutieusement entretenu. Il était littéralement recouvert de fleurs. Et de toutes sortes, des géraniums, des bégonias, des pourpiers et les préférées de Mrs Backerson : des Sedum kamtschaticums. Vous ne savez pas ce que c’est ? Il s’agit de fleurs de la famille des Crassulacées, originaire de l’Asie du Nord. Son feuillage en semi caduc en fait une plante rustique très appréciée pour l’ornement des balcons. D’après Mrs Backerson, sa floraison jaune d'or au début de l'été est du plus bel effet. Et on pouvait lui faire confiance là dessus, étant elle même une fleuriste confirmée, tout comme son époux d’ailleurs. « Elle me fait peur cette école, mamaaaaaaan, j’veux pas y aller, noon ! »Si pour certain la rentrée à Poudlard avait des airs d’accès au Paradis, au yeux de Gladys, c’était le bagne. Pourquoi se lever le matin pour s’assoire sur une chaise et écouter la voix monocorde d’un professeur à la tronche de fesses de babouin vous parler pendant une heure, avant de changer de salle et recommencer avec un autre professeur qui, curieusement, aura lui aussi une tronche de fesses de babouin ? Rien que l’idée de refaire des maths, de la géographie, de l’Anglais, et pire… du Français ! suffisait à donner de l’urticaire (psychologique, cela va de soit) à Gladys qui, ce matin, devait s’agripper de toutes ses forces aux pieds de son lit pour ne pas sortir de sa chambre. Il ne voulait pas partir, quitter sa petite vie tranquille. Non, il ne sortirait pas. Il n’irait pas dans ce collège bizarre, une soit-disant école de magie. Rien que son nom, c’était louche, Poudlard, jamais entendu parlé d’abord ! « J’m’en fou j’irais pas ! j’veux pas de’vnir clown ! »Bah oui, une école de magie, ça ne pouvait sûrement pas faire grand chose d’autre. Les gens qui bossaient là-bas, c’était certainement pour des cirques ou ce genre de trucs. Ses parents en revanche ne s’étaient pas posé la moindre question au sujet du collège. Tout de même, une lettre qui vous arrive comme ça, sans raison, et qui annonce que le gamin est inscrit depuis sa naissance dans une école de magie… ça n’a rien d’anormal ! Du tout. Il fallait même s’y attendre. La vérité, c’était surtout qu’ils n’avaient pas envie de se casser la tête à chercher un autre établissement, celui-ci ne semblait pas coûter très cher et puis au moins ils seraient débarrassés du gamin durant toute l’année. Quant au nom et à l’adresse, cela devait certainement être une des institutrices de Gladys qui l’avait inscrit dans cette école de cirque. Avec toutes les pitreries qu’il pouvait faire, cela n’avait rien d’étonnant. Jamais vu un enfant aussi maladroit, incapable de faire un pas devant l’autre sans explorer de très près la constitution du sol. Mrs Backerson se demandait même comment son fils parvenait à ne pas ressembler à ces merveilleux petits chiens appelés Pékinois, à force de renifler si brutalement le macadam. « Monsieur le chauffeur de bus, je vous en supplie, ramenez-moi à la maison, j’veux pas aller à l’école, non ! »Voilà qu’il était dans le bus maintenant, fermement immobilisé par l’épais bras de Mr Backerson qui ne semblait pas préoccupé le moins du monde par le vacarme que faisait son fils. En fait, il était bien trop absorbé dans sa lecture du journal du jour. Ils se rendaient à King’s Cross, la gare qui était indiquée sur la lettre qui avait accompagné la déclaration d’inscription à Poudlard, ainsi que la liste des fournitures. Lesquelles avaient été achetées par Mrs Backerson qui décrivit le Chemin de Traverse comme la mise en scène la plus réaliste qu’elle n’ait jamais vue. Ceci dit, elle en était revenue indignée qu’autant d’argent soit dépensé pour de telles fariboles, rien que les décors et le courant pour faire aller les gadgets en vente devaient leur coûter une fortune. Et Mr Backerson partagea cet avis lorsqu’il s’aperçu avec quelle ferveur ils poussaient le jeu pour parvenir à donner l’impression qu’un mur de briques séparait la gare du quai. Quelle fantaisie… Gladys, lui, n’avait strictement rien remarqué et continuait à brailler, allongé à plat ventre sur le chariot comportant ses baguages. Et maintenant qu’il était dans le train, et que son père s’était assuré qu’il ne pourrait pas en ressortir, il observait d’un air implorant son papa adoré à travers la vitre. « Traître !! Père indigne !! J’te déteste !! J’te maudis !! J’vais faire la grève de la faim ! »Des mots d’adieu Ô combien émouvants, n’est-ce pas ?
Pendant tout le trajet, le jeune garçon rumina. Recroquevillé dans son coin, il regardait tristement le paysage défiler, la vitre reflétant parfois son visage boudeur qui pourtant, avait les traits si fins qu’il en devenait presque féminin. Et puis, ses cheveux châtains qui venaient chatouiller ses grands yeux bleus ne venaient pas contredire la comparaison…
Plus d’une fois la porte du compartiment s’ouvrit mais Gladys menaça chacun des visiteurs de les mordre, ce qui semblait fonctionner jusqu’à ce qu’une bande de filles apparemment plus âgées que lui ne lui réponde par un regard glacial. Ce fut suffisant pour le faire taire et se ratatiner sur place. Ca fait peur, une fille. Il n’aimait pas du tout ça, le rose et le fanfreluche l’effrayaient encore plus que l’école. Il n’avait pourtant pas l’habitude de se défiler, au contraire il affrontait toujours ses peurs mais celles-là… non merci. Non pas qu’il soit lâche, loin de là hein… mais quand on peut éviter l’effort, autant en profiter, z ‘êtes pas d’accord ?
Le reste du trajet se passa donc dans le silence, bien que Gladys finit par se retrouver jeté dans le couloir pendant que ces demoiselles se changeaient. De toute manière, il n’avait pas la moindre envie d’assister au spectacle. Berk !
Il mit un certain temps avant de comprendre dans quel sens il devait enfiler son uniforme. D’ailleurs il était beaucoup trop grand pour lui, sa mère n’avait décidément pas le sens des proportions. Et qu’est-ce qu’il avait l’air ridicule, là dedans ! Pas pratique pour bouger, tout ça… surtout quand le train s’arrête et qu’on se ramasse par terre…
Après la voie de chemin de fer… la traversée navale ! Voilà qu’on les faisait grimper dans des barques maintenant. Gladys aurait bien grogné une fois de plus pour manifester son mécontentement, mais la vue du grand monsieur barbus le contraint à s’exprimer uniquement par couinements avant de prendre place dans l’une de ces drôles de barques qui devaient très certainement être reliées aux autres par un système de rails, très élaboré ceci dit. Et quand le garçon aperçu le château, il su qu’il était condamné. Contrairement aux autres qui trouvaient ça fantastique, lui pensait plus au château de Frankenstein.
Mais il changea vite d’avis, et ce dès qu’il entra dans la grande salle où tout plein d’autres élèves étaient déjà assis. Il les observa, jaloux. Ce n’était pas juste, pourquoi eux ils avaient le droit d’être assis et pas lui ? Puis ses yeux se posèrent sur une grande table où plein de gens bizarres lui faisaient face. L’un d’entre eux, celui qui était assis au centre, avait une grande barbe argentée et des lunettes en demie-lune. « Aaaahh, j’ai compris ! » dit-il alors aux élèves autours de lui qui le regardèrent d’un air dubitatif. « Ils font des cosplays ! Là y’a le père Noël, là y’a Atchoum, dans Blanche-Neige et les sept nains, héhé, là y’a l’Exorciste, et puis là… »Mais il n’eut pas le temps de poursuivre car son nom venait d’être crié par la voix de la madame à l’air pincé. Instinctivement, Gladys leva la main en s’écriant « PRESENT ! » puis, sous les moqueries des élèves, il se dirigea vers un tabouret. Le professeur tenait un vieux chapeau, que Gladys trouva fort joli au passage, et semblait attendre que le garçon s’asseye. Ce qui signifiait… s’exposer à la vue de tout le monde. Ah tiens, d’un coup, Gladys n’avança plus. Non, il recula même d’un pas, en marchant sur le pied d’une élève qui exprima sa douleur par un cri plus que perçant. Le professeur quant à elle, semblait s’impatienter.*Allez Gladys… quel nom débile quand même… courage ! Tu peux le faire ! Be strong !* Prenant sur lui, et affichant une mine de défit un peu comme s’il s’apprêtait à engager un combat à main nue avec un lion, il avança vers le tabouret et s’assit généreusement dessus. Peut-être avec un peu trop d’enthousiasme, car oubliant qu’il ne s’agissait pas d’une chaise, il tomba en arrière en poussant un « WOUARG ! » spontané. Tout décoiffé, il reprit place et vit l’ombre du chapeau s’agrandire, indiquant qu’il allait bientôt être posé sur sa tête. Mais y’avait un truc pas normal. Il l’avait vu bouger, quelque temps auparavant, et même qu’il chantait, ce chapeau. Il le saisit donc juste avant qu’il ne touche son crane et l’amena devant ses yeux, l’observant sous tous les angles, le tournant et le retournant. Puis, levant la tête vers le professeur, il demanda d’une voix interessée : « Elles sont où les piles ? Ca marche comment c’machin ? Ca coûte cher, un truc comme ça ? Vous pourrez me prendre en photo quand je l’aurais sur la tête ? »Mais devant le regard fusilleur de la madame, il plaqua vite fait le couvre-chef sur sa tête, pensant que décidément, ils n’avaient pas l’air aimable, les gens, ici. « Bonjour, bonjour, ami le chapeau… » dit-il alors.[ HJ : pour l'avatar, j'en ai réservé un dans la gallerie, j'attend la réponse  ]
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