Maison McGregor [Ecosse]

Nous voici en Ecosse, dans le nord du Pays, là où les villes se font de plus de en plus et laissent place à des villages de paysans, où là civilisation moderne a disparu. Ces lieux sont composés aux trois quarts de prairies géantes, infinies, des plaines parsemées de petite collines ... l'herbe est d'un vert eclatant en été et d'un jaune or en hiver ... la beauté règne absolument partout ... le silence ... tout est paisaible, et rien ne pourrait perturber ce monde. Rendons nous à présent dans une de ces innombrables praires et parcourons plusieurs kilomètres. Une petite maison de pierre s'élève là, cachée entre deux collines. Elle est aussi calme que tout ce qui l'entoure. Son jardin s'étend à des kilomètres, car c'est tout simplement ces prairies qui entourent la maisonnette. Une petite terrasse de graviers rouges se trouve devant la porte d'entrée où un deux chats jouent avec un gros chien à poils très longs ... le bonheur semble présent partout. A l'intérieur vit un couple d'une cinquantaine d'année, amoureux fous. Se sont des McGregor, une famille qui existe depuis un demi-millénaire. Les gens du pays se demandent comment ce couple survit, si loin de toute civilisation, comment fait-il pour s'approvisionner ? Mais ces gens ne savent pas une chose : Les McGregor sont tous des sorciers ... oui oui, des sorciers, vous avez bien lu !! Et leur fille Juliette McGregor est entrée à l'école de sorcellerie la plus connue, Poudlard, qui se trouve en Angleterre. Ainsi donc, ces deux personnes, qui sont en fait rarement deux chez eux car ils accueillent tout le temps d'autres sorciers Ecossais de la famille, vivent grâce à leur pouvoirs !!
Mais entrons à présent dans la maison .... Au rez de chaussé, un hall très chaleureux vous accueille, puis à droite une petite cuisine s'ouvrez à vous. Tout droit se trouve un très grand salon. Trois canapé, une table de 15 places, deux cheminée, et d'étranges instruments exposés un peu partout. Un escalier en colimaçon s'élève a gauche pour aller au premier étage ... Cet étage est réservé aux chambes. Une pour les parents, une pour Juliette et trois très spacieuses pour tous les invités.
Voilà donc à quoi ressemble cette charmante maison qui appartient aux McGregor depuis toujours.

C'était le premier jour des vacances d'été à Poudlard. La plupart des élèves étaient partis la veille au soir, mais un départ du Poudlard Express était encore prévu pour ce matin. Dans son dortoir, Juliette McGregor verifiait pour la douzième fois que ses valises étaient fin prêtes. Elles les ouvrit, compta ses pulls, ses T-shirt, ses jeans, ses sous vêtements, verifia qu'elle avait sa baguette ses livres et parchemins de cours, sa plume. Elle dépoussiera son balai pour la seizième fois regarda sa montre pour la trente-deuxième fois .... en résumé, jamais elle n'avait été aussi stréssée de sa vie ! Il faut dire qu'elle ne voulait vraiment pas rater le départ, et oublier quoi que se soit ! Elle allait enfin retourner CHEZ ELLE !!! En Ecosse ... comme son pays lui manquait !!! Elle était si impatiente !!!

Elle regarda sous les lits et dans les tiroirs s'il ne restait rien. Elle trouva Nab', son chaton, enfoui dans les oreilles et le regarda avec des yeux si sévères qu'il paraissait effrayé :

Toi t'as interêt à rester dans les parages parce que je te préviens, si je te trouve pas, je pars sans toi et tu verras pas tes copains les chats et chiens à la maison !

Elle fit volte face et tenta de ce calmer en regardant par la fenêtre. Heureusement, les filles de son dortoir étaient toutes déjà parties, et si ça n'avait pas été le cas, Juliette, dans l'état d'énervement dans lequel elle était, aurait réussi à se brouiller avec chacune d'elle pour des broutilles. Son regard se perdit dans l'horizon ... cette journée était magnifique et elle allait pouvoir voler sans trop de problèmes ! Elle jeta à nouveau un regard à sa montre et songea qu'il était temps de partir, même s'il lui restait une bonne heure avant le départ du train. Elle voulant traverser la pièce pour aller chercher son balai, elle se prit les pieds dans ses valises et s'étala de tout son long sur le sol, se cognant la tête sur le pied du lit. Elle poussa un juron en se massant le crâne. Elle avait vraiment passé une mauvaise nuit et elle se sentait très fatiguée. Elle était tellement impatiente de partir que la veille, dans son lit, l'éxitation l'avait totalement empêchée de s'endormir. Elle avait fait un petit bilan de cette première année passée ici ... finalement, elle était contente ! Pas trop de sales notes, pas trop de problèmes avec les autres élèves, sauf les Serpentards bien sur, elle s'était faite beaucoup d'amis et avait passé d'excellents moments tous les jours ! Elle se réjouissait à l'avance des ces six prochaines années ! Après avoir ressassé toute son année, le sommeil était enfin venu et elle avait pu dormir quelques heures avant de devoir se lever pour tout préparer.
Elle se releva donc, prit sa baguette et fit leviter ses deux valises et sont sac à dos, fit signe à Nab', qui l'attendait sagement sur le pas de la porte du dortoir, de la suivre et descendit les escaliers en colimaçon menant à la salle commune. Elle regarda celle-ci une dernière fois, nostalgique, et sortit dans les couloirs de Poudlard. Elle dévala les sept étages, son chat ayant presque du mal à la suivre et se retrouva enfin dehors. Elle suivit le chemin que prenait tous les autres élèves qui partaient aussi. Elle marcha donc ainsi une petite demi heure, longeant le lac et profitant des rayons de soleil qui chauffaient son visage. Elle jeta un dernier coup d'oeil au chateau avant de disparaitre derrière une petite colline. Le train s'entendait d'ici mais était encore caché par de nombreux arbres. Quelques minutes après, elle s'engouffrait dedant et trouva un compartiment vide. La moitié des élèves étant déjà partis, elle pouvait être tranquille pendant le trajet et se reposer. Elle somnola carressant Nab' assis dans le creux de ses jambes ....
Quelques heures plus tard, elle se retrouvait sur la garre de King Cross, voie 9 3/4. Elle enfourcha son balai, fit leviter ses bagages, posa son chat sur ses genoux, qui était maintenant habitué à ces perilleux voyages, et décola. Elle traversa donc l'Angleterre à tout vitesse, prenant soin de voler au dessus de zone inhabitée, et au dessus des nuages s'il y en avait bien sur. En fin de soirée, alors que ses jambes et ses bras la torturaient, elle reconnu la prairie où elle habitait et un large sourire se dessina sur son visage. Elle piqua vers le sol, faisait miauler à mort son chaton, et s'arrêter juste avant de se fracasser par terre. Ses parents qui l'avaient entendue arriver se ruèrent au dehors et tout trois s'enlacèrent longuement.

Papa Maman, je suis tellement contenteeee !! Vous ne pouvez pas savoir comme je suis é-pui-sée !

Sa mère la serra à nouveau dans ses bras et rentra avec elle dans la maison, lui répondant :

-Ma puce, ça me fait plaisir de te revoir ! Tu as bien grandi !! Papa et moi allions faire des courses, tu veux venir avec nous ?

Heu Man', répondit la jeune vacancière, si je viens avec vous, je signe mon arêt de mort ... j'crois plutot que je vais rester me reposer !

-Comme tu veux ! On y va, on sera de retour dans une heure à peine !

Les deux femmes s'étreingnèrent à nouveau et les parents de Juliette s'envolèrent sur leur balais en direction de quelconque village, dans lequel ils arriveraient à pied a près avoir caché leur balais .... La rouge et or reste un moment immobile, un sourire béa accroché aux lèvres, puis elle sortit sur la terasse et joua un long moment avec son chaton, les deux autres chats et le chien ... elle monta ensuite dans sa chambre, retira ses chaussures et sa cape et se jeta sur son lit, poussant un vrai cri de joie.

¤Ca y esssssstttt je suis enfin arrivée... c'est partit pour un mois de pur bonheur !!¤

Elle se releva ouvrit en grand sa fenêtre et inspira longuement l'air de la nature ... Elle se dirigea vers son bureau, s'assit, sortit une plume et un parchemin des tiroirs et commença à rédiger un lettre à sa cousine, Julie Vandom. Les deux élèves de Poudlard s'étaient peu vues cette année, bien qu'elle soient dans la même maison et aient le même âge. Juliette decida donc de l'inviter à passer quelques jours chez elle. Après avoir plier la parchemin, elle l'attacha au pied d'une chouette qui venait de se poser sur le rebord de la fenêtre, après que Juliette ait sifflé un air répétitif, et lui indiqua l'adresse de sa cousine. Elle fonça ensuite dans sa douche, et revint s'allonger sur son lit ... en quelques minutes seulement, elle se perdait dans un sommeil paisible, sans rêves ni cauchemars.