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 Samera Kervern (Serpentard)
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MessageSujet: Samera Kervern (Serpentard)   Samera Kervern (Serpentard) EmptyLun 2 Oct - 20:49:38

*Nom: Kervern (Origine celte = De bonne naissance)

*Prénom: Samera

*Age de vôtre personnage : 11 ans pour

*Age du posteur (au moins 14 ans) : 15 ans

*Comment avez vous connu le site? Sur tourdejeu.net

La pluie tombait à grosses gouttes du ciel sombre et ténébreux, les nuages prenaient un malin plaisir à s’entrechoquer, histoire de faire retentir leur terrible courroux… Mais qu’avait fait l’Angleterre pour mériter un pareil climat ? Certains disaient que là haut, un certain « God » pleurait à la vision du monde qu’il avait créé, d’autres penchaient plus pour un problème de pollution, d’autres encore ne cherchaient pas d’explication, ils espéraient simplement que la pluie ne cesse pas pour que jamais ils n’arrivent à l’école, car je ne sais pas si je vous l’avais précisé mais ce jour pluvieux et morne était celui de la rentrée scolaire ! Et oui, le sempiternel premier Septembre… Quoi de plus pénible que ce jour ? Pour les enfants normaux, rien… A part peut-être les choux de Bruxelles, et encore, je n’en suis pas certaine ! Mais pour Samera, c’était un jour fabuleux, une délivrance totale… Elle était en ce moment assise dans une locomotive à vapeur gigantesque, de couleur rouge et confortable. Les conversations ne cessaient de croître, toujours plus fortes, toujours plus enthousiastes, les éclats de rire se faisaient entendre d’un bout à l’autre du train, les amis se retrouvaient, les ennemis se faisaient de nouveau face… La rentrée en somme… Mais pas une rentrée banale, non, celle des sorciers ! Quoi ? Vous ne suivez plus ? D’accord, faisons un petit retour en arrière, intéressons-nous à l’essentiel, juste pour mieux comprendre la situation…
C’était un vendredi treize, le vendredi treize Juillet, il faisait bon, ni trop chaud, ni trop froid dans le petit village de Sainte Christie, en France. Un jour de vacance sans incident particulier, même pas d’incendie de forêt ! Et dans une immense propriété un peu sinistre naissait un enfant du nom de Samera Kervern. Le nourrisson était frêle, au teint maladif, trop mince, trop petit, sans un seul poil sur le caillou ! Le nouveau-né ne criait pas, c’est à peine s’il respirait. Les parents, de riches français un peu spéciaux, n’accueillirent pas l’enfant comme l’aurait fait un autre couple, car les faiblards maigrichons, ce n’était pas pour eux ! Il leur fallait un bébé costaud, robuste, plein de vie avec de grands yeux métalliques… Tout le contraire de leur progéniture en quelque sorte ! La petite Samera leur inspira du dégoût alors qu’elle n’avait même pas encore ouvert les yeux, voilà qui prédisait un avenir triste et dur à la fillette.
Les mois passaient et la descendance Kervern ne grandissait pas, n’évoluait pas, la seule différence était ses yeux qui s’étaient ouverts et après avoir perdus un voile pâle, ceux-ci s’étaient tintés d’une couleur rougeâtre, s’en était presque effrayant ! Les médecins diagnostiquèrent que l’enfant était à la limite de l’albinisme car sa peau n’était pas aussi fine et ses yeux étaient plus résistants que ceux des bambins atteints de cette maladie.
Après les mois, on put compter un an, puis deux, puis trois, puis quatre… et ainsi de suite ! Samera grandissait dans le dégoût d’elle-même, c’était un déchet, une bonne à rien, d’ailleurs ses parents lui prouvaient un peu plus chaque jour en la laissant enfermée dans une chambre aménagée au grenier exprès pour sa personne. Elle y déjeunait, y dînait, y étudiait, car elle n’allait pas à l’école, des précepteurs venaient lui enseigner les mathématiques, l’histoire, la géographie, le latin, le grec ancien, l’anglais, le français et les sciences… La petite fille faisait partie d’une petite classe de la population nommée « les surdoués », en effet, elle retenait chaque information dictée, chaque date, chaque détails, chaque formule… Mais ce n’était pas suffisant pour avoir l’amour de ses parents, ni même pour avoir un peu d’attention de leur part. Ils ne venaient que rarement la voir et quand l’occasion se présentait, c’était uniquement pour la sermonner à coup de martinet ou de fouet, car comme vous l’avez compris, en plus d’être coupée du monde, la petite sorcière était battue. Pas souvent, certes, mais assez pour garder des marques de mauvais traitement dans le dos. Sa mère, une femme cruelle et froide, se baladait de temps à autres près de la porte du grenier, guettant le moindre bruit, la moindre opportunité de punir un peu plus le fruit de sa chair. Mais Samera tenait bon, enfouie dans son silence, se nourrissant chaque jour un peu plus de haine et de rancœur contre le monde, contre les gens, contre ceux qui au dehors refusaient de la voir, de l’apprécier, de l’aimer. Bientôt, elle ne supporta plus le contact avec l’extérieur et se munit de gants de soie noire qu’elle ne quitta plus jamais. Ils s’accordaient parfaitement avec ses vêtements, elle était toujours vêtue de robes noires avec des dentelles blanches, des rubans et autres ornements bourgeois. Le tout soutenu par un corset très serré, selon Madame Kervern, c’était nécessaire pour un bon maintient, et plus le corset était serré, mieux c’était. Bien entendu, lorsque les plaies cicatrisaient dans son pauvre petit dos meurtri, la fillette souffrait atrocement du port de ce maudit corset qui à chacun de ses mouvements faisait pression sur les blessures et les ré ouvraient.
C’est durant une journée d’hiver alors qu’elle n’avait que huit ans que ses pouvoirs magiques se manifestèrent. A cet âge, elle était plus rebelle car elle commençait à comprendre que ce n’était pas l’extérieur qui se refusait à elle mais l’intérieur qui l’empêchait de sortir ! En d’autres termes, que les seuls fautifs de sa misérable vie étaient ceux qui l’avaient mise au monde !
La petite fille était en colère, elle criait, que dis-je, elle hurlait ! C’était la première fois qu’elle osait céder à ce genre de caprices et elle ne le savait pas encore mais ça serait la dernière. Le précepteur l’avait mis hors d’elle quand il lui avait rétorquer que seuls les enfants « normaux » avaient le droit d’aller dehors lorsqu’elle lui avait demander de lui montrer le jardin. Son père était arrivé en trombe dans le grenier pour voir ce qui causait tout ce vacarme et en voyant Samera, les poings au sol et le visage déformé par la colère il avait sans hésité pris la première chose qu’il avait sous la main, en l’occurrence un énorme Atlas historique et avait frappé, frappé, encore et encore jusqu’à ce que l’enfant cesse de bouger. Mais alors qu’il lui envoyait le livre à la figure en la qualifiant de « Dégénérée hystérique », une chose incroyable se produisit. Le livre s’arrêta à quelques centimètres du visage de la fillette et il fut renvoyé à son paternel à une vitesse folle, si bien qu’il ne réussit pas à le rattraper et que le bouquin lui brisa deux côtes. Il s’effondra sous le regard impuissant du précepteur qui se hâta d’appeler l’ambulance. Cette dernière embarqua et le père et la fille et ils furent soignés tout les deux. Les médecins remarquèrent bien que la capricieuse était mal traitée mais la famille Kervern était trop riche, trop puissante, trop effrayante et jamais personne ne lèverait le petit doigt pour soulever un quelconque problème. Elle fut donc ré enfermée dans sa chambre avec quelques coups de martinets pour lui apprendre les bonnes manières. Mais l’évènement étrange n’avait pas échappé au géniteur qui décida tout de même d’envoyer un curé pour exorcisée sa fille qui était vraiment une enfant de Satan ! Plus jamais il n’entra dans sa chambre sans son martinet et un chapelet, il ne lui donna à manger que du pain et de la soupe, menu des prisonniers et il engagea un nouveau précepteur un peu étrange. Celui-ci venait d’Angleterre et avait entendu parler de « l’enfant diabolique » de Sainte Christie. Au départ, il passa son temps à observer Samera, ne lui adressant pas la parole, écrivant de temps à autre quelques notes sur un vieux papier jauni qui ressemblait à du parchemin. Et au fil du temps, il consentit à discuter, sans obtenir de réponse bien sûr, à son élève. Il lui parla de choses et d’autres, de la vie en générale, puis de légendes, de mythes, du Moyen-Âge, de ses dragons, de ses sorciers et de la magie. La petite Kervern commença à l’écouter, à lui répondre, à discuter et c’est à partir de ce moment que sa vie changea. L’homme en question lui révéla son identité après un an d’ « enseignement », il était sorcier et avait suivi sa scolarité à Poudlard. Cela semblait invraisemblable, mais elle le croyait, car bien qu’elle n’ait pas connu l’enfance, sa naïveté puérile était bien présente et elle aimait les histoires qui différaient de son quotidien. Il lui montra des livres, lui expliqua les rudiments de la magie, l’histoire du collège britannique pour jeunes sorciers ainsi que tout ce qu’il y avait à savoir pour débuter une carrière d’Apprenti. Se rendant compte que le précepteur donnait le sourire à leur fille, Mr et Mme Kervern le mirent dehors et plus jamais la petite ne revit l’étranger qui avait donné un sens à sa vie. Elle n’oublia pas les diverses choses qu’il lui avait apprises mais finit par croire qu’il s’était fichu d’elle, comme tous ceux qui avaient eu un contact avec son ego, comme tous ceux qui avaient posés leur regard sur elle… Six mois après le renvoi du précepteur, elle reçut une lettre qu’un hibou lui apporta. La missive la conviait dans l’école qui l’avait fait tant rêver, mais comment le dire à ses parents ? Elle ne pouvait pas leur faire part de la nouvelle ou elle finirait ses jours dans ce trou qu’était sa chambre. Elle s’évada donc une nuit, difficilement mais elle réussit. Elle se retrouva dehors, elle sentit la fraîcheur du vent lui piquer les joues pour la première fois, la dureté du sol, et elle vit un ciel étoilé, un magnifique ciel, comme dans ses rêves, comme dans sa tête. Mais, elle rencontra aussi quelques personnes qui la regardèrent comme si elle était un monstre et ça, elle ne l’oublia pas, elle n’oublia jamais le regard de cet homme assis sous un carton, ce regard intrigué, effrayé presque par l’allure de la fugitive. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, elle retrouva le sorcier qui lui avait fait ouvrir les yeux sur sa nature. Il l’emmena en Angleterre, lui acheta ses fournitures, lui ouvrit un compte à Gringott’s et lui montra divers endroits du monde magique. Elle ne se sentit pas à l’aise au début parmi les gens, dans le bruit, tout cela la rendait folle, elle faillit presque regretter son grenier sombre et sinistre. En quelques jours, son caractère s’éveilla, elle montra beaucoup d’arrogance, de méfiance, de froideur et de distance avec les inconnus. Jamais un sourire, un remerciement, sauf ce petit rictus mesquin qu’elle adoptait devant ceux qu’elle considérait comme des imbéciles. Parce que, maintenant qu’elle était en contact avec la population, elle se rendait compte qu’elle avait quelques prédispositions intellectuelles que d’autres ne possédaient pas. Dans ces cas là, elle se sentait forte, supérieure, elle aimait cette impression car jamais avant elle ne l’avait connue.
En France, on ne signala même pas sa disparition, ça arrangeait certainement la famille Kervern après tout. Samera ne s’en plaignit pas.
Et arriva le grand jour, celui de la rentrée, le premier Septembre, un jour pluvieux et gris, un jour qui allait changer la vie de notre protagoniste.
Voilà, maintenant que vous connaissez un peu mieux son histoire, nous pouvons continuer notre voyage vers Poudlard !
Samera était donc dans le train qui la conduirait dans sa future école.
Un garçon entra dans son compartiment qui étrangement était vide, les gens passaient, jetaient un coup d’œil rapide à l’intérieur et repartaient aussi vite à la vue de la fillette. Mais ce garçon là semblait se ficher que quelqu’un partage sa suite, il ouvrit donc la porte, entra et la referma, étouffant le bruit insupportable qui venait de l’extérieur. Il sourit à Sam’ qui se contenta de l’ignorer merveilleusement. Le garçonnet ne cessait de la fixer amicalement, mais qu’est-ce qu’il lui voulait à la fin cet ahuri ? Pour bien lui faire comprendre que s’il voulait partager son temps et son espace il avait intérêt à s’occuper autrement, elle lui lança un regard assassin dont seule elle avait le secret. Le réflexe de son jeune opposant fut de tendre la main et dire un poli : « Enchanté, je suis Lexius McMorgen ! Et toi ? ». Il comptait vraiment avoir un contact physique avec elle ? Mais c’était horrible ! Sans doute la pire chose qu’il puisse faire… Elle, le toucher lui ? Même avec ses éternels gants de soie il n’en était pas question ! Elle ne serra donc pas la main de l’inconnu un peu trop familier à son goût et elle lui répondit assez sèchement un : « Cela m’importe peu ! » avec un petit accent français. Elle était totalement bilingue mais conservait toujours cette petite touche française dans sa façon de parler. Le dénommé Lexius ne lui adressa plus la parole. Le train se stoppa au bout de quelques heures alors que le ciel était noir et que la pluie avait cessée. Les premières années durent suivrent un espèce d’hybride plutôt effrayant qui ressemblait à un homme de Neandertal croisé avec un Troll des montagnes (elle en avait vu une illustration dans la Gazette du Sorcier qu’elle lisait tous les jours.). Elle monta avec d’autres élèves (à croire que on ne pouvait jamais rien faire seul !) dans des barques de fortune un peu trop bancales à son goût, la petite sorcière ne savait pas nager, et traversa un immense lac qui lui parut interminable. Pourquoi ne pouvaient-ils pas emprunter un chemin stable comme tout le monde ? Justement, parce que ce lieu n’était pas comme les autres, ça se voyait au premier coup d’œil ! Après sa traversée périeuse du lac sombre, Samera retrouva enfin la terre ferme qu’elle se promit d’aimer jusqu’à la fin de ses jours ! Quel plaisir de ne plus sentir le mouvement du petit bateau de bois qui faisait tourner son ventre vide ! C’est à ce moment qu’elle réalisa qu’elle n’avait rien mangé depuis la veille au soir, tant pis, elle avait l’habitude de manger peu… Elle fut conduite avec une troupe d’enfants mal élevés et bruyants dans un somptueux hall puis dans une salle merveilleuse où des bougies flottaient sous un ciel magique. Elle resta sans voix face à la splendeur des lieux et comprit pendant l’espace d’un instant ce qu’était la joie de se trouver quelque part. Après un long discours, des noms furent cités et des élèves s’installèrent à différentes tables sous les acclamations des gens déjà répartis. Son estomac se contorsionnait sous le corset trop serré lorsque enfin une femme à l’allure sévère, mais la première personne à l’allure correcte ici, scanda son nom d’une voix forte et assurée. La petite Kervern s’avança du haut de son mètre trente, elle était vraiment minuscule, vers le tabouret, comme ceux qui l’avaient précédée. Avant qu’on ne dépose un vieux tas de chiffon sur sa tête, elle jeta un coup d’œil vers le blason du serpent, celui qui l’intriguait tant, celui qui selon la légende était différent des autres blasons…
Une fois le Choixpeau sur la tête, elle sursauta, le contact était vraiment horrible, elle sentit une colère l’envahir, comment avait-on oser lui coller quelque chose d’aussi moche sur le crâne sans lui demander son avis ? Elle n’eut pas le temps de répliquer que déjà l’objet étrange criait un nom…




[HRP/ j'espère que c'est correct! Je tiens à signaler aux membres que je suis Léa Jones, l'auror! Avec la permission de Bubus, je me suis fait un autre compte d'élève car adulte, c'est moins amusant! ^^ En espérant que ça vous plaise! ]
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MessageSujet: Re: Samera Kervern (Serpentard)   Samera Kervern (Serpentard) EmptyMar 3 Oct - 15:08:17

Hummm.....





Je dirais......





SERPENTARD!
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